• Comprendre l’extermination à Auschwitz : histoire d’un témoignage miraculé
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/comprendre-l-extermination-a-auschwitz-histoire-d-un-temoignage-miracule

    ... cette publication est surtout un événement dans la mesure où plus de trente-cinq ans ont été nécessaires pour que ce #texte nous soit pleinement accessible. Et c’est cet intervalle qui leste le double legs de Nadjary d’une dimension supplémentaire, et vient en souligner l’importance. Car ce délai ne vient pas seulement éclairer la difficulté à rendre déchiffrable un texte fragile qui aura miraculeusement résisté parce qu’il avait été enfoui dans le sol d’#Auschwitz, plié en douze petits feuillets miniatures, et roulé dans un thermos. Entre sa découverte, à l’automne 1980, neuf années après la mort de Nadjary, et la toute première publication sous forme de récit, en 1991 et en Grèce, onze années s’étaient écoulées. Mais le progrès technique n’avançait pas à la même cadence, et seuls 10% du manuscrit étaient en réalité déchiffrables à l’époque : le papier avait été grignoté par l’humidité, et l’encre bleue délavée semblait avoir inondé les pages arrachées à un cahier. C’est seulement après sa dissémination à l’international, et parce qu’une édition en russe, notamment, avait vu le jour, qu’un expert informatique russe, rompu à l’imagerie high tech, se manifestera, pour proposer ses services et déchiffrer le reste du manuscrit. Il avait entendu parler du texte tandis qu’il écoutait une émission de radio, et pensait que l’#imagerie dernier cri saurait faire des miracles. Il avait raison.

    ... Contrairement à l’image qui est longtemps restée, les #Sonderkommandos n’ont joué aucun rôle direct dans l’assassinat des #Juifs_déportés : tenace, ce lieu commun n’a aucune prise avec la réalité historique. Pour la bonne raison, explique encore Tal Brutmann, que ces déportés-là aussi étaient destinés à être assassinés, le moment venu : “Les nazis n’ont jamais confié les moyens d’assassiner à des Juifs puisque les Sonderkommandos aussi devaient mourir, parce qu’eux aussi était juifs.” En octobre 1944, près de six cents membres des Sonderkommandos seront assassinés, après qu’un groupe, composé notamment de Grecs, ait entrepris de se révolter. La moitié seront tués à titre de représailles. Pas #Marcel_Nadjary, qui survivra à la défaite nazie et témoignera en 1947 à nouveau.

    Téléphone arabe

    Son témoignage, écrit en grec mais ponctué de ce qu’on appelle "la #langue_des_camps", n’avait jamais été traduit en français, mais seulement en anglais, en russe et en polonais. Or en France, l’idée était restée, dans un sillage tenace, que les Sonderkommandos avaient bénéficié de privilèges au bénéfice de leur rôle au premier rang de la machine d’#extermination nazie. Au point que les #témoignages des Sonderkommandos ont longtemps suscité de la méfiance, et pendant les années qui suivirent la Libération, ces récits ont d’abord été accueillis avec méfiance par les #historiens. S’ils avaient témoigné, n’était-ce pas qu’ils avaient mieux survécu ? C’était en réalité oublier que, comme celui de Nadjary, ces témoignages avaient traversé le temps à la faveur d’un enfouissement précaire dans le sol, ou encore que l’immense majorité de ces travailleurs préposés à des tâches qu’ils n’avaient pas choisies n’étaient pas consentants, et massivement liquidés précisément parce que les nazis entendaient maintenir le #secret le plus durable sur le processus d’extermination. C’est en particulier le récit de Primo Levi qui, auprès du lectorat français et bientôt de l’opinion publique, a contribué à prolonger le doute sur la fiabilité d’un témoignage comme celui de Marcel Nadjary. Si les Sonderkommandos n’étaient pas responsables de ce qu’ils avaient dû faire, n’avaient-ils pas été un rouage de la machine de mise à mort nazie ? Un véritable exemple de “téléphone arabe”, analyse en fait a distance Tal Brutmann, qui explique Primo Levi se trouvait en réalité détenu dans une toute autre zone du camp d’Auschwitz, où l’information circulait mal et où des rumeurs pouvaient se frayer un chemin, à la faveur de mauvaises informations, ou de l’angoisse.

    Or le témoignage de Marcel Nadjary est au contraire décisif pour accéder à un savoir plus empirique sur l’histoire des #chambres_à_gaz. Lui qui croit qu’il va mourir, au moment où il s’adresse par écrit à ses amis à la manière d’un geste de testament, se donne pour tâche de décrire avec précision le mécanisme de l’extermination. Il inclut à son texte des informations précises, techniques, mais aussi chiffrées : comme le souligne Serge Klarsfeld, qui préface cette édition française de Nadjary qui paraît chez Signes et balises, c’est lui qui parvient à s’approcher, plus que bien d’autres, du chiffre le plus proche du nombre des victimes juives à Auschwitz. Nadjary, bien sûr, se trompe, lui qui n’a passé que six mois au seuil du Crématoire III : il évoque 1 400 000 #Juifs assassinés, là où le nombre exact sera de 1 052 000 pour le seul camp d’Auschwitz. Mais davantage que bien des statisticiens qui s’efforceront de prendre la mesure de l’assassinat de masse durant cinquante ans, c’est lui qui collera le plus près à la réalité. C’est aussi lui qui décrira des comportements, des façons de faire, qui permettent aujourd’hui d’approcher au plus proche de ce que fut le tri des déportés sur la rampe à la descente du train, ou encore la manière dont le gaz était utilisé : libéré ensuite par des trappes, nous apprend son manuscrit, le #gaz était transporté jusqu’au crématoire dans un véhicule de la Croix rouge allemande affrété par deux soldats SS.

    “Les rouleaux d’Auschwitz”

    Né en 1917 à Thessalonique, Nadjary finira sa vie à New-York, où il est mort en 1971, vingt ans après avoir émigré. Son manuscrit, des six témoignages laissés par les Sonderkommandos qui aient pu être retrouvés à ce jour, est le seul qu’on doive à un #Grec. Or en Grèce, cette mémoire de la Shoah est longtemps restée un territoire méconnu, en même temps qu’une trace largement enfouie, bien que des historiens comme Raul Hilberg, par exemple, aient pu estimer que 85% de la population juive de Grèce ait péri dans la Shoah. “Un taux comparable à la Pologne”....

    #nazisme #camps_d'extermination #histoire #radio #livre

    edit le témoignage de Nadjary est utilisé au théâtre dans C’était un samedi https://seenthis.net/messages/1015526

  • A Treblinka, les chambres à gaz du camp d’extermination sortent de terre

    De récentes recherches ont permis de matérialiser les chambres à gaz du camp d’extermination nazi de Treblinka, à l’est de Varsovie, où près de 900 000 personnes, presque toutes juives, ont été gazées entre 1942 et 1943.
    Par Hélène Bienvenu(Treblinka, envoyée spéciale)

    L’ambiance est solennelle au pied du monument aux victimes du camp d’extermination de Treblinka II, à une centaine de kilomètres à l’est de Varsovie, ce 2 août. Une dizaine de personnalités, d’Israël et d’Allemagne en passant par la Pologne, rendent hommage ce jour-là aux prisonniers qui, quatre-vingts ans plus tôt, se révoltaient pour prendre le contrôle du camp. Plusieurs centaines d’entre eux avaient notamment mis le feu aux baraques avant de s’enfuir dans les bois, déjouant la surveillance des SS et des gardiens. La plupart seront rattrapés, mais quelques dizaines d’entre eux survivront à la seconde guerre mondiale. « Les historiens ne savent pas si 800 000 ou 900 000 personnes ont péri ici. Comment est-ce possible de se tromper à 100 000 existences humaines près ? (…) Ce n’est pas un reproche aux historiens mais c’est un fait : on ne connaît ni les prénoms ni les noms de ces personnes », souligne au micro Monika Krawczyk, directrice de l’Institut historique juif, une institution varsovienne qui se consacre à l’histoire des juifs polonais.
    Aujourd’hui, une forêt de pins entoure le site mémoriel, érigé en 1964. Deux blocs de béton symbolisent l’entrée du camp et 17 000 pierres rendent hommage aux victimes dont les cendres reposent sous une chappe de béton. Construit au printemps 1942, à deux kilomètres d’un camp de travail forcé installé par les nazis, le camp d’extermination de Treblinka II est l’un des lieux où est mis en œuvre l’Aktion Reinhard, désignant l’organisation de la #solution_finale sur le sol polonais, occupé par le IIIe Reich.
    En treize mois, la dizaine de #chambres_à_gaz de #Treblinka II fait disparaître l’essentiel de la communauté juive de Varsovie et des villes environnantes, à laquelle s’ajoutent des Roms et des juifs de toute l’Europe. Une machine à tuer « particulièrement efficace », rappelle l’historien Zachary Mazur, affilié au Polin, le Musée de l’histoire des juifs polonais. « Il n’y avait que trente à soixante officiers présents sur place et un peu plus d’une centaine de prisonniers de guerre soviétiques, principalement ukrainiens. Et c’est aux prisonniers juifs qu’on confiait les tâches les plus abjectes autour des cadavres. »

    Masquer les traces [bien avant que Rassinier, Faurisson et leurs suiveurs s’évertuent à brouiller le réel pour le nier]

    C’est à une cadence quasi journalière que les trains arrivent jusqu’à une voie de contournement acheminant 6 000 à 8 000 personnes. « A mesure que les déportations s’intensifiaient, un ensemble de techniques a été mis au point pour que les nouveaux arrivants gardent leur calme », poursuit l’historien. Ainsi, la cahute à proximité de la rampe de déchargement a été peinte pour imiter une gare, figurant une horloge irrémédiablement figée. Les passagers, bernés par la perspective « d’un transport à l’Est » étaient priés de laisser toutes leurs affaires à l’entrée. Puis rejoignaient les chambres à gaz à 80 mètres de là, sous prétexte d’une douche, où ils suffoquaient et mouraient en quelques minutes dans les émanations des moteurs diesel d’anciens chars soviétiques. [il y aura ailleurs plus efficace ensuite]

    A l’été 1943, alors que les transports de déportés se raréfient, les prisonniers redoutent d’être les prochains sur la liste. Ils mettent au point une #révolte, inspirée par le soulèvement du ghetto de Varsovie en avril 1943, parviennent à soudoyer les gardes ukrainiens pour se procurer quelques armes et mettent la main sur des grenades dans un dépôt des SS. La révolte n’aura certes pas permis de mettre fin aux chambres à gaz, mais elle aura hâté la décision de fermer Treblinka II, définitivement abandonné en novembre 1943.

    Les #nazis prirent alors le soin de masquer méticuleusement toute trace de leur œuvre, démantelant les chambres à gaz, retournant la terre et installant une ferme sur les lieux. Pendant longtemps, la conviction qu’on « ne retrouverait rien a dominé », précise Zachary Mazur. Par respect pour les victimes, les fouilles archéologiques ont été limitées. Ce n’est que dans les années 2010 qu’une équipe menée par Caroline Sturdy Colls, une chercheuse britannique, a permis de mettre au jour des éléments de carrelage constitutifs des chambres à gaz.

    Un pommeau de douche

    Des carreaux rouge et jaune similaires, un pommeau de douche ainsi qu’une fondation en béton : c’est aussi ce qui a été retrouvé lors de fouilles plus récentes, menées à l’été 2023, par une équipe polonaise sous l’égide de Sebastian Rozycki. « On doit encore procéder à des analyses pour déterminer la présence d’oxyde nitrique, qui attesterait d’une combustion, mais on peut être sûr à 95 % qu’il s’agit bien de chambres à gaz », affirme le chercheur enseignant à la faculté de géodésie et de cartographie de l’école polytechnique de Varsovie.

    Ces trouvailles, complétées par des techniques respectueuses du sous-sol, concordent avec les récits des témoins. « Les nazis ont certes voulu tout détruire, mais ils ont tout de même laissé un fragment de 30 centimètres de fondation à 70 centimètres du sol », remarque le chercheur, qui a également réussi à identifier où se trouvait le « lazaret », une fausse infirmerie où les juifs malades étaient exécutés sur-le-champ. « Toute trace matérielle des camps de la mort est importante et sert d’avertissement, d’autant plus que toute la documentation du camp ainsi que son infrastructure ont disparu », insiste Agnieszka Zolkiewska, historienne auprès de l’Institut historique juif.

    Ces objets, que les bourreaux ont tenté à tout prix de dissimuler, pourraient se retrouver au centre de la future collection du musée de Treblinka, alors qu’un nouveau bâtiment devrait héberger d’ici 2025 une exposition plus complète que celle que renferment les deux petites salles actuelles.

    Lire aussi :
    Mort du dernier survivant de la révolte dans le camp nazi de Treblinka
    « Il y a urgence à faire l’archéologie des sites de la seconde guerre mondiale »

    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/08/08/a-treblinka-les-chambres-a-gaz-du-camp-d-extermination-sortent-de-terre_6184

  • En #Loire-Atlantique, deux conceptions de l’#agriculture s’affrontent aux élections
    https://reporterre.net/En-Loire-Atlantique-deux-conceptions-de-l-agriculture-s-affrontent-aux-e

    Les élections de renouvellement des #chambres_d’agriculture se terminent le 31 janvier. En Loire-Atlantique, les trois #syndicats_agricoles ont confié à Reporterre l’étendue de leurs divergences en matière de #pratiques et de #gestion.

    #chambres_consulaires

  • Carrefour - Nieppe « Tous les syndicalistes dans les chambres à gaz » , le dérapage d’un patron de supérettes

    « Tous les syndicalistes dans la chambre à gaz ha Hitler ». Voilà ce que la CGT d’Armentières a découvert par hasard il y a quelques jours sur la page Facebook d’un patron de supérettes.
    Choqués par ces propos, cinq représentants ont décidé de porter plainte.
    . . . . .
    De son côté, Carrefour France « condamne avec la plus grande fermeté ces propos inacceptables » , tenu par un franchisé.

    http://www.lavoixdunord.fr/270237/article/2017-11-21/tous-les-syndicalistes-dans-les-chambres-gaz-le-derapage-d-un-patron-de
    #Carrefour #carrouf #Facebook #haine #chambres_à_gaz l #extermination est en marche, ou bien alors en #projet.

  • #Norvège : l’#armée en guerre contre le #sexisme - La Presse+
    http://plus.lapresse.ca/screens/237c7605-3e2d-492a-a17e-b8b8040c26b8%7CNctIwRviyg_Q.html

    Même si les Norvégiennes ont accès à tous les postes de l’armée depuis 1984 – soit cinq ans avant que le #Canada n’emboîte le pas –, elles ne formaient que 6 % des effectifs militaires en 2005. « Dix ans plus tard, nous sommes à 16 % pour les forces armées en entier. Parmi les officiers, les femmes représentent 10 % des forces », note Per-Thomas Bøe, capitaine de la marine norvégienne.

    Ce dernier est chargé de mettre en œuvre la plus ambitieuse des réformes norvégiennes : étendre aux femmes le #service_militaire_obligatoire, qui était réservé aux hommes depuis le temps des Vikings.

    « La demande est venue des rangs des jeunes militaires. Ils se demandaient pourquoi, dans une société où l’égalité des sexes est mise de l’avant dans tous les secteurs, les forces armées faisaient exception. En Norvège, c’est le dernier bastion de sexisme », dit Hanna Helene Syse, conseillère de la ministre de la Défense.

    En 2014, le Parlement a adopté le service militaire universel pour les deux sexes. La mesure, soutenue par près de 70 % des Norvégiens, selon des sondages, sera complètement mise en œuvre quand les jeunes recrues de 19 ans arriveront dans les baraques militaires en août 2016.

    [...]

    Un sondage réalisé par l’armée démontre que si 46 % des garçons sont favorables à l’idée de faire leur service militaire – une pratique acceptée en Norvège depuis des générations –, cette proportion chute à 24 % chez les filles.

    Selon le ministère norvégien de la Défense, la mesure est néanmoins nécessaire pour plusieurs raisons. Les forces armées espèrent que le service militaire convaincra plus de femmes d’entreprendre une carrière militaire à la fin de leur service obligatoire et qu’en augmentant leur présence, leur vie sera simplifiée. « Les scientifiques disent que 20 % est le seuil minimum à atteindre pour que les femmes ne soient pas sous-représentées », dit le capitaine Bøe.

    Le ministère de la Défense espère aussi attirer des recrues en provenance de toutes les couches de la société norvégienne et non pas seulement parmi les enfants de militaires, qui ont grandi dans la culture des forces armées et sont peu enclins à la remettre en cause.

    [...]

    Projet-pilote ayant d’abord été mis en place dans le nord du pays, à la frontière avec la Russie, les #chambres_mixtes, bien qu’optionnelles, sont de plus en plus répandues dans toutes les forces armées norvégiennes. « Ça me plaît. Nous sommes une équipe, tout le temps. Je ne vois pas le genre de défis que ça pose. Oui, les gars ont leur humour, mais ça va, je suis l’une d’entre eux », dit Sarah Marthissen.

    [...]

    Une étude universitaire démontre que l’impact de ces chambres mixtes est multiple. Elles auraient un impact direct sur la chute du #harcèlement_sexuel. Selon un sondage annuel que fait l’armée auprès de ses membres, il y a cinq ans, 25 % des femmes disaient avoir subi du harcèlement sexuel ; l’an dernier, ce chiffre avait fondu à 17 %.

    De plus, 100 % des filles qui ont pris part à l’expérience se disent mieux intégrées dans leurs unités. « La vie sociale est organisée autour des chambres. Si les filles sont isolées, une bonne partie de l’information ne se rend pas à elles », dit la lieutenante Rina Veberg, rencontrée dans la forêt en plein exercice militaire.

    Commandante de peloton, elle est heureuse de voir que les forces armées prennent les grands moyens pour s’attaquer à la discrimination dans leurs rangs. Selon elle, il reste du chemin à faire. « Quand une femme choisit une position de combat, une position macho dans l’armée, il reste des #préjugés. Les gens pensent qu’on n’est pas assez en forme. Ça prend plus de travail pour prouver de quoi nous sommes capables. En ayant plus de femmes dans les forces armées, ça va normaliser tout ça »

  • Paris compterait 100.000 chambres de bonne inoccupées
    http://immobilier.lefigaro.fr/article/paris-compterait-100-000-chambres-de-bonne-inoccupees_bc7d19a4-9

    Selon une étude réalisée pour la #ville_de_Paris, la capitale disposerait d’un million de m² vides sous forme de chambres de bonne. Après travaux, elles pourraient accueillir de vrais logements habités selon la municipalité.

    A ce rythme-là, il y aura bientôt trop de logements disponibles dans la capitale... La Mairie de Paris n’en finit plus de trouver de nouvements « gisements » et autres « viviers » de mètres carrés inoccupés. Après les locations destinées aux touristes incitées à revenir sur le marché locatif traditionnel et les projets de surélévation des toits de Paris, ce sont désormais les #chambres_de_bonne qui tiennent la vedette.
    Selon une note de l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur) dévoilée par le Journal du Dimanche, la capitale disposerait de 100.000 chambres de bonne inoccupées, soit un potentiel d’un million de mètres carrés à valoriser. Un chiffre que la note détaille de la sorte : sur un total de 114.400 chambres de bonne au dernier étage des immeubles bourgeois construits entre 1850 et 1914, seulement 17.251 très précisément seraient habitées d’après le recensement de 2011 réalisé par l’Insee. « C’est un ordre de grandeur qui me semble plausible au vu des 1,4 million de logements que compte la capitale, admet Gilles Ricours de Bourgies, président de la Fnaim Paris Ile de France. D’ailleurs, certains règlements de copropriété interdisent de louer à des personnes extérieures à la famille des occupants du lot principal. »
    La moitié des chambres de service comptent moins de 9 m²

    Parmi les explications possible de ce phénomène, il y aurait notamment une question de taille. Si la surface moyenne de ces « chambre de service » s’établit à 10,5 m², plus de la moitié d’entre elles (58.300 comme le relève le JDD) mesurent entre 5 et 8 m² et ne peuvent donc être louées car elles se situent sous le « seuil d’habitabilité ». Evidemment, bon nombre de ces chambres ne seraient pas louées tout simplement car elles sont en trop mauvais état, nécessitent des travaux d’isolation, la création d’une salle d’eau, etc. « 
    Forte de ce constat, la ville de Paris ne compte pas en rester là. La première possibilité pour valoriser ce « gisement » consisterait à étendre le dispositif Multiloc’ aux chambres de bonne. Cette formule lancée récemment permet déjà d’aider les propriétaires de studios, 2 pièces et petits 3 pièces à effectuer des travaux et remettre leur logement en location moyennant un engagement à pratiquer pendant 3 ans un loyer inférieur aux prix du marché.
    Quant à la seconde piste, elle correspond parfaitement à la marotte de Ian Brossat, adjoint communiste chargé du logement : multiplier les HLM dans la capitale, surtout dans les beaux quartiers. D’où le projet de créer ponctuellement des logements sociaux grâce à une vague d’acquisitions réalisées par les bailleurs sociaux auprès de propriétaires prêts à vendre leur bien.
    « Bon nombre de chambres de bonne pouvant être regroupées l’ont déjà été par les propriétaires particuliers, estime Gilles Ricours de Bourgies. La piste du logement social me semble donc difficile à exploiter. En revanche Multiloc’ est une piste intéressante car les chambres inoccupées nécessitent de gros travaux comme des raccordements au réseau d’eaux usées. » Selon le JDD, une étude d’ingénierie sur la réhabilitation de ces chambres de bonne parisiennes réalisée par la Société de requalification des quartiers anciens et l’Apur doit être remise au premier semestre 2016.

    #logement

  • La responsabilité des #CCI dans la destruction de l’emploi informatique
    http://www.dsfc.net/emploi/responsabilite-cci-destruction-emploi-informatique

    Les CCI auraient pu créer des #GIE informatique, permettant aux #TPE d’avoir des conseils et des services de proximité, plutôt que de faire de la retape pour utiliser Google Apps et Microsoft Office 365. Dsfc

    #Emploi #Chambre_de_Commerce_et_d'Industrie #Chambres_de_Commerce_et_d'Industrie #Cloud_Computing #Emploi_informatique

  • Modes de vie : les Européens ne font pas leurs lits comme ils se couchent
    http://fr.myeurop.info/2013/12/12/couette-couverture-les-europeens-au-lit-12697

    Effy Tselikas Hélène Bienvenu Delphine Nerbollier Camille Guillot Christelle Granja

    Chaque semaine, « Modes de vie » traque les particularités culturelles des Européens. #couette ou couverture ? Lits doubles ou jumeaux ? Du #Portugal à la #Turquie, on passe près d’un tiers de sa vie à dormir...et un peu plus dans son #lit. Visite des chambres à coucher des Européens .

    Anecdotique, le lieu où l’on se couche (pour dormir, faire l’amour, (...)

    #CULTURES #Allemagne #Europe #France #Grèce #Hongrie #border #chambres_à_coucher_en_Europe #couvertures #couvertures_chauffantes #draps

  • Michel Abhervé » Blog Archive » Des »drives-fermiers«
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/2013/10/17/des-drives-fermiers

    Les drives se multiplient et leur mise en place bénéficie parfois d’un soutien à l’embauche de la part de Pôle emploi dont on peut s’interroger sur l’opportunité (voir La POE ne doit pas être une période d’essai gratuite et L’AFPR ne doit pas être une période d’essai gratuite pour laquelle Pôle emploi paye l’employeur)

    A côté de cette diversification de la grande distribution, il faut saluer les initiatives de “drives fermiers“. Après la Gironde et le Jura ce sont 28 agriculteurs du Tarn et Garonne qui ouvrent un service permettant aux citadins de venir s’apprivionner en produits de l’agriculture à des “prix fermiers”

    On commande par Internet fruits et légumes de saison, viande, fromage, pain d’épices… et une fois par semaine on vient chercher ses produits

    Soutenu par les Chambres d’agriculture et le réseau Bienvenue à la Ferme, ces “drive-fermiers” devraient progressivement essaimer sur l’ensemble du pays

    #économie
    #drives-fermiers
    #Chambres-d’agriculture