Pandémies : l’éternel retour | CNRS Le journal
▻https://lejournal.cnrs.fr/articles/pandemies-leternel-retour
Les conditions restent propices à l’émergence de nouveaux pathogènes capables de causer des #pandémies. La dégradation environnementale et l’accélération des mouvements de personnes et de marchandises s’ajoutent à l’extraordinaire capacité d’adaptation des bactéries, virus et champignons.
Les épidémiologistes sont à nouveau sur le qui-vive. Au cours des derniers mois, des milliers d’otaries ont été retrouvés mortes sur les plages du Chili et du Pérou. La cause : #H5N1, la grippe aviaire, un virus que l’on surveille comme du lait sur le feu depuis vingt ans. Depuis sa réémergence en Chine en 2003, on craint qu’il ne soit à l’origine d’une pandémie de grande ampleur. Pour ce faire, il ne manque au virus qu’une chose : la capacité à se transmettre d’humain à humain de manière efficace. Jusqu’à présent, la plupart des infections humaines par cette souche provenaient de contacts avec des oiseaux contaminés.
C’est pourquoi la mort soudaine de tant d’otaries inquiète : une telle mortalité pourrait être le signe que la grippe aviaire s’est propagée d’un individu à l’autre. « Si cela se confirme, ce serait un fait de la plus haute importance, indique Martin Blackledge, directeur adjoint de l’Institut de biologie structurale. Cela voudrait dire que le virus est en train de s’adapter aux mammifères. » Et voilà que nos souvenirs de l’atroce année 2020 reviennent nous hanter.
La fin de l’optimisme
Qu’elle semble loin cette époque dorée, les années 1950 et 1960, lorsque les médecins et les autorités sanitaires des pays développés pensaient que la menace des maladies infectieuses serait bientôt du passé. « On voyait les progrès de l’hygiène, de l’infrastructure hospitalière, des vaccins et des antibiotiques. On venait d’un énorme succès contre la polio. C’était bon, on avait tout compris, il était temps de passer à autre chose », ironise Serge Morand, directeur de recherche au laboratoire Maladies infectieuses et vecteurs : écologie, génétique, évolution et contrôle.
]]>Canada Opens Access for Psilocybin and MDMA… | Green Light Law Group
▻https://greenlightlawgroup.com/blog/canada-opens-access-for-psilocybin-and-mdma-therapy
Canada recently amended its Controlled Drugs and Substances Act (CDSA) to allow for psilocybin and MDMA therapy in limited circumstances. Subsection 56(1) of the CDSA will exempt medical providers from enforcement of the CDSA when providing psilocybin and MDMA treatment to patients suffering serious or terminal health conditions. Thus, providing a new pathway for patients to access psychedelic treatment, and another example of the medicinal approach to psychedelic legalization.
#psilocybin #fin_de_vie #canada #champignons #Psilocybe_semilanceata
Tout ça parce qu’il y a des psilos dans mes semis de tomates :)
]]>Un couple intoxiqué après avoir mangé des champignons « rouges à points blancs » en Bretagne
▻https://twitter.com/OuestFrance/status/1591378787249405954
Deux ouvriers agricoles de Loudéac (Côtes-d’Armor), un homme et une femme, ont été transportés par les pompiers au centre hospitalier de Noyal-Pontivy, vendredi 11 novembre 2022, vers 23 h, à la suite d’une intoxication alimentaire.
Invité à dîner par des amis, le couple a indiqué aux gendarmes avoir mangé des champignons « rouges avec des petits pois blancs ».
De retour à leur domicile, l’homme, âgé de 44 ans, s’est senti mal. Il est allé se coucher et s’est endormi. Les symptômes de sa compagne, 37 ans, se sont déclenchés plus tard. Alors qu’elle s’était endormie, elle a été prise de vomissements et de convulsions. C’est son compagnon qui a appelé les secours.
Les gendarmes ont pris contact avec l’autre couple, qui avait servi les champignons, pour s’assurer qu’ils n’étaient pas victimes d’intoxication, comme leurs invités. L’homme a bien, lui aussi, ressenti un malaise après leur départ, mais l’ingestion des #champignons n’a pas provoqué de symptômes graves.
]]>Mushroom Color Atlas
▻https://mushroomcoloratlas.com
MUSHROOM COLOR ATLAS
]]>Tajine de légumes d’automne
▻https://www.cuisine-libre.org/tajine-de-legumes-d-automne
Lavez tous les fruits et légumes. Coupez les carottes en deux dans le sens de la longueur, gardez les fanes pour un pesto ou un potage. Épluchez et coupez l’oignon en 4. Coupez la pomme, la poire, le citron et le coing en quartier et épépinez. Coupez tous les #Champignons en 4. Coupez les pommes de terre en cubes de 1,5 cm de coté Égrenez le #Raisin. Écrasez la gousse d’ail. Dans une cocotte, faites chauffer l’huile d’olive et le beurre, puis mettez à rissoler l’oignon jusqu’à faible coloration. Ajoutez les… #Carotte, Raisin, #Ras_el hanout, Champignons, #Tajines / #Sans viande, #Sans œuf, #Sans lactose, #Sans gluten, #Végétarien, (...)
]]>What can fungi teach us ? | DW Documentary
https://www.youtube.com/watch?v=PbcIQpmiZ3Y
Fungi are true survival specialists. They can live without air and sunlight, and cope with heat and cold. Some species of fungi even emit radiation. So what lessons do fungi have for the people who study them?
Fungi belong to some of the oldest living organisms on Earth. There are over 120 thousand known species of fungi, and it’s estimated there could be far more - over six million worldwide. And they’re everywhere - out-of-doors, and in the bodies of humans and animals.
Some researchers believe that fungi can provide clues as to how humans can better adapt to global warming, because they’ve survived every major climate change that’s taken place over the course of millions of years. Professor Vera Meyer, of the European think tank EUROFUNG says, “We must more precisely examine and exploit the diversity of fungi.” The scientists have another objective as well: They hope to use fungi to develop innovative, organic production methods. In the not too distant future, it may be possible to “grow” fungi-based fabrics, packaging, furniture and perhaps even building materials.
What is known as fungal biotechnology has long played a major role in the chemical and pharmaceutical industry. Yeast fungus is the primary component of bread and beer. Other fungi are used to produce enzymes to make food, detergents, paper and medicines. Life-saving penicillin is based on mold fungi, and fungal components could be used to develop the next generation of antibiotics. Yet when spores cause mysterious diseases, a fungus among us can also pose a serious health threat.
Le fait que peu de champignons sont pathogènes pour l’espèce humaine s’explique par notre température interne, trop élevée pour la plupart des champignons. Mais le réchauffement climatique, en entraînant leur adaptation, pourrait modifier ce fait.
]]> Loin des petitesses, loin de la violence de ce monde (violence dont il avait évidemment conscience et qu’il combattait), le géographe anarchiste #Élisée_Reclus avait le goût du #bonheur. Et il en donne. Quel plaisir de le lire : vraiment c’est bienfaisant.
« Notre commencement de savoir, nos petits rudiments de connaissances historiques nous disent qu’il ne faut point tolérer de maîtres, à tout #ordre il faut répondre par la #révolte. L’histoire nous dit que toute #obéissance est #abdication, que toute #servitude est une mort anticipée »
« Nous sommes révolutionnaires parce que nous voulons la #justice. » Sans intérêts d’argent, de caste, de position. Pour étudier le grand livre des connaissances humaines, vivre d’une vie libre, puissamment consciente et fraternelle, s’occuper des enfants et avec eux de la #nature.
Et ce sera pour tous un bonheur dont nous n’avons aujourd’hui aucune idée, de vivre dans un monde où nous ne verrons […] point de faméliques demandant un sou, point d’hommes valides se faisant soldats ou même policiers, parce qu’ils n’ont pas d’autres moyens de gagner leur vie.
« Puisque la nature est profanée par tant de spéculateurs précisément à cause de sa #beauté, il n’est pas étonnant que dans leurs travaux d’#exploitation les agriculteurs et les industriels négligent de se demander s’ils ne contribuent pas à l’enlaidissement de la terre. »
Dans le souvenir de la #Commune : « Il me souvient, comme si je la vivais encore, d’une heure poignante de ma vie où l’amertume de la #défaite n’était compensée que par la joie mystérieuse et profonde, presque inconsciente, d’avoir agi suivant mon cœur et ma volonté… »
Notre idéal de bonheur : une #communauté_d’égaux
Quel est d’abord notre objectif révolutionnaire ?
L’#affection_mutuelle, le #respect_de_soi et de la #dignité_d’autrui.
Pour cela : supprimer l’#accaparement.
[Que vienne un temps où les humains] pourront enfin se dire égaux sans ironie.
« L’histoire d’un #ruisseau, même de celui qui naît et se perd dans la mousse, est l’histoire de l’#infini. »
Reclus observe « les #champignons groupés fraternellement en petites assemblées », le « ravin et ses voûtes d’ombre ».
Car chez Reclus la nature redonne courage pour les #luttes.
Les petites ondulations que je provoque à la surface de l’eau se propagent au loin[…] jusqu’à l’espace indistinct. De même toute pensée vigoureuse, toute parole ferme, tout effort dans le grand combat de la justice & de la #liberté se répercutent[…] jusqu’au plus lointain avenir.
Les gens de gouvernement désespérant de leur cause en sont venus à ne demander à leurs maîtres que la « poigne » leur seule chance de salut.
À leur sujet le doute n’est pas permis : nul #préjugé ne les arrête pour la conquête du #pouvoir et des écus.
É. Reclus Évolution et révolution.
Si le #capital garde la force nous serons tous des #esclaves de ses #machines, cartilages rattachant les dents de fer aux arbres de bronze ou d’acier[…] C’est en vain que vous ferez appel à la #pitié. Le tigre peut se détourner de sa victime mais les livres de banque sont sans appel.
Aux enfants : « Notre titre de parents ne nous fait en rien vos supérieurs et nous n’avons sur vous d’autres droits que ceux de notre profonde #affection. À vous, mes enfants, de dire si nous avons abusé de notre force pour vous maintenir dans la faiblesse ».
]]>Topinambours poêlés aux #Champignons
▻https://cuisine-libre.fr/topinambours-poeles-aux-champignons
Le bon goût des légumes oubliés… Colorés, étonnants, parfois insolites, ils reviennent en force sur les étals des marchés et inspirent de nouveaux mariages de saveurs. Peler et émincer l’oignon. Peler, dégermer et émincer finement les gousses d’ail. Gratter les girolles et les champignons rosés puis les détailler en lamelles. Peler et laver les topinambours, puis les couper en cubes pas trop épais. Laver, sécher et ciseler le persil. Dans une sauteuse, fondre le beurre. ajouter l’oignon et l’ail et les… Champignons, #Topinambour, #Chanterelle, #Poêlées_et woks / #Sans œuf, #Végétarien, #Sans viande, #Sans gluten, Sauté
]]>#Champignons à la normande
▻https://cuisine-libre.fr/champignons-a-la-normande
Couper le pied sableux des champignons. Les laver rapidement sans les laisser tremper et les éponger aussitôt soigneusement. S’ils sont gros, les couper en deux. Faire fondre le beurre dans une grande casserole, ajouter les lardons et les remuer avec une cuiller en bois pour les faire rissoler. Ajouter tous les champignons en même temps et les mélanger aussitôt avec le beurre et les lardons. Les faire sauter sur feu vif pendant 10 minutes jusqu’à ce qu’ils soient bien colorés. Saler et poivrer.… Champignons, #Crêmées / #Sans gluten, #Sans œuf, Mijoté
]]>Fungi, Folklore, and Fairyland – The Public Domain Review
▻https://publicdomainreview.org/essay/fungi-folklore-and-fairyland
« Mangez-moi, Mangez-moi
C’est le chant du Psylo... »
The first recorded mushroom trip in Britain took place in London’s Green Park on October 3, 1799. Like many such experiences before and since, it was accidental. A man identified in the subsequent medical report as “J. S.” was in the habit of gathering small field mushrooms from the park on autumn mornings and cooking them up into a breakfast broth for his wife and young family. But this particular morning, an hour after they had finished it, everything began to turn very strange. J. S. noticed black spots and odd flashes of colour interrupting his vision; he became disorientated and had difficulty in standing and moving around. His family were complaining of stomach cramps and cold, numb extremities. The notion of poisonous toadstools leapt to his mind, and he staggered out into the streets to seek help, but within a hundred yards he had forgotten where he was going, or why, and was found wandering in a confused state.
By chance a physician named Everard Brande was passing through this part of town, and he was summoned to treat J. S. and his family. The scene he witnessed was so unusual that he wrote it up at length and published it in The Medical and Physical Journal a few months later.1 The family’s symptoms were rising and falling in giddy waves, their pupils dilated, their pulses fluttering, and their breathing laboured, periodically returning to normal before accelerating into another crisis. All were fixated on the fear that they were dying except for the youngest, the eight-year-old son named as “Edward S.”, whose symptoms were the strangest of all. He had eaten a large portion of the mushrooms and was “attacked with fits of immoderate laughter” which his parents’ threats could not subdue. He seemed to have been transported into another world, from which he would only return under duress to speak nonsense: “when roused and interrogated as to it, he answered indifferently, yes or no, as he did to every other question, evidently without any relation to what was asked”.
Dr Brande diagnosed the family’s condition as the “deleterious effects of a very common species of agaric [mushroom], not hitherto suspected to be poisonous”. Today, we can be more specific: this was intoxication by liberty caps (Psilocybe semilanceata), the “magic mushrooms” that grow plentifully across the hills, moors, commons, golf courses, and playing fields of Britain every autumn. The botanical illustrator James Sowerby, who was working on the third volume of his landmark Coloured Figures of English Fungi or Mushrooms (1803), interrupted his schedule to visit J. S. and identify the species in question. Sowerby’s illustration includes a cluster of unmistakable liberty caps, together with a similar-looking species (now recognised as a roundhead of the Stropharia genus). In his accompanying note, Sowerby emphasises that it was the pointy-headed variety (“with the pileus acuminated”) that “nearly proved fatal to a poor family in Piccadilly, London, who were so indiscreet as to stew a quantity” for breakfast.
Alors là, la ressemblance entre le bonnet phrygien et les psylos dans les champs... je ne l’avais encore jamais lue. Et la médaille de Benjamin franklin ne laisse pourtant aucun doute.
During the nineteenth century, the liberty cap took on a different set of associations, derived not from its visionary properties but its distinctive appearance. Samuel Taylor Coleridge seems to have been the first to suggest its common name in a short piece published in 1812 in Omniana, a miscellany co-written with Robert Southey. Coleridge was struck by that “common fungus, which so exactly represents the pole and cap of Liberty that it seems offered by Nature herself as the appropriate emblem of Gallic republicanism”.3 The cap of Liberty, or Phrygian cap, a peaked felt bonnet associated with the similar-looking pileus worn by freed slaves in the Roman empire, had become an icon of political freedom through the revolutionary movements of the seventeenth and eighteenth centuries. William of Orange included it as a symbol on a coin struck to celebrate his Glorious Revolution in 1688; the anti-monarchist MP John Wilkes holds it, mounted on its pole, in William Hogarth’s devilish caricature of 1763. It appears on a medal designed by Benjamin Franklin to commemorate July 4, 1776, under the banner LIBERTAS AMERICANA, and it was adopted during the French Revolution by the sans-culottes as their signature bonnet rouge. It was these associations — rather than its psychoactive properties, of which he shows no knowledge — that led Coleridge to celebrate it as the “mushroom Cap of Liberty”, a name that percolated through the many reprints of Omniana into nineteenth-century British culture, folklore, and botany.
In parallel to a growing scientific interest in toxic and hallucinogenic fungi, a vast body of Victorian fairy lore connected mushrooms and toadstools with elves, pixies, hollow hills, and the unwitting transport of subjects to fairyland, a world of shifting perspectives seething with elemental spirits. The similarity of this otherworld to those engendered by plant psychedelics in New World cultures, where psilocybin-containing mushrooms have been used for millennia, is suggestive. Is it possible that the Victorian fairy tradition, beneath its innocent exterior, operated as a conduit for a hidden tradition of psychedelic knowledge? Were the authors of these fantastical narratives — Alice in Wonderland, for example — aware of the powers of certain mushrooms to lead unsuspecting visitors to enchanted lands? Were they, perhaps, even writing from personal experience?
Despite its ubiquity, and occasional and tentative association with nature spirits, the mushroom that became the distinctive motif of fairyland was not the liberty cap but rather the spectacular red-and-white fly agaric (Amanita muscaria). The fly agaric is psychoactive but unlike the liberty cap, which delivers psilocybin in reliable doses, it contains a mix of alkaloids — muscarine, muscimol, ibotenic acid — which generate an unpredictable and toxic cocktail of effects. These can include wooziness and disorientation, drooling, sweats, numbness in the lips and extremities, nausea, muscle twitches, sleep, and a vague, often retrospective sense of liminal consciousness and waking dreams. At lower doses, none of these may manifest; at higher doses they may lead to coma and, on rare occasions, death.
Let us turn now to the most famous and frequently-debated conjunction of fungi, psychedelia, and fairy-lore: the array of mushrooms and hallucinatory potions, mind-bending and shapeshifting motifs in Alice’s Adventures in Wonderland (1865). Do Alice’s adventures represent first-hand knowledge of hallucinogenic mushrooms?
The scenes in question could hardly be better known. Alice, down the rabbit hole, meets a caterpillar sitting on a mushroom, who tells her in a “languid, sleepy voice” that the mushroom is the key to navigating through her strange journey: “one side will make you grow taller, the other side will make you grow shorter”. Alice takes a chunk from each side of the mushroom and begins a series of vertiginous transformations of size, shooting up into the clouds before learning to maintain her normal size by eating alternate bites. Throughout the rest of the book she continues to take the mushroom: entering the house of the Duchess, approaching the domain of the March Hare, and, climactically, before entering the hidden garden with the golden key.
Nevertheless, it seems unlikely that Alice’s mind-expanding journeys owed anything to the actual drug experiences of their author. Although Carroll — in daily life the Reverend Charles Dodgson — was a moderate drinker and, to judge by his library, opposed to alcohol prohibition, he had a strong dislike of tobacco smoking and wrote sceptically in his letters about the pervasive presence in syrups and soothing tonics of powerful narcotics like opium — the “medicine so dexterously, but ineffectually, concealed in the jam of our early childhood”.8 Yet Alice’s adventures may have their roots in a psychedelic mushroom experience. The scholar Michael Carmichael has demonstrated that, a few days before he began writing the story, Carroll made his only ever visit to Oxford’s Bodleian library, where a copy of Mordecai Cooke’s recently-published drug survey The Seven Sisters of Sleep (1860) had been deposited.9 The Bodleian copy of this book still has most of its pages uncut, with the exception of the contents page and the chapter on the fly agaric, entitled “The Exile of Siberia”. Carroll was particularly interested in Russia: it was the only country he ever visited outside Britain. And, as Carmichael puts it, Carroll “would have been immediately attracted to Cooke’s Seven Sisters of Sleep for two more obvious reasons: he had seven sisters and he was a lifelong insomniac”.
If so, he was neither a secret drug initiate nor a Victorian gentleman entirely innocent of the arcane knowledge of drugs. In this sense, Alice’s otherworld experiences seem to hover, like much of Victorian fairy literature and fantasy, in a borderland between naïve innocence of such drugs and knowing references to them. We read them today from a very different vantage point, one in which magic mushrooms are consumed far more widely than in the Victorian or indeed any previous era. In our thriving psychedelic culture, fly agaric is only to be encountered at the distant margins; by contrast, psilocybin mushrooms are a global phenomenon, grown and consumed in virtually every country on earth and even making inroads into clinical psychotherapy. Today the liberty cap is an emblem of a new political struggle: the right to “cognitive liberty”, the free and legal alteration of one’s own consciousness.
#Domaine_public #Champignons_hallucinogènes #Amanite_Tue-mouches #Psylocybine #Alice_au_pays_des_merveilles #Lewis_Caroll #Contes_de_fées
]]>Microbiote, les fabuleux pouvoirs du ventre
Ces #bactéries, #phages et #champignons essentiels à notre équilibre nous sont transmis à la naissance et constituent notre microbiote, ou flore intestinale. Longtemps méconnu, ce microbiote dévoile peu à peu ses secrets et mobilise des milliers de chercheurs dans le monde. Il laisse espérer une #révolution_scientifique. Non seulement les microbes qui le composent s’avèrent indispensables à notre bien-être, mais ils ouvrent un nouveau #champ_thérapeutique : le transfert d’#excréments_humains se révèle ainsi efficace dans le #traitement de certaines #pathologies_intestinales.
Beneficial and harmful fungi are at the root of forest diversity
▻https://news.mongabay.com/2019/11/beneficial-and-harmful-fungi-are-at-the-root-of-forest-diversity
If there are many trees of a given species in a tract of forest, a new tree of that same species has a harder time thriving in the same area.
This “rare-species advantage” produces diversity in forests.
In a Chinese subtropical forest, researchers showed that the balance between beneficial and harmful soil fungi controls the rare-species advantage.
This study provides the first look into the mechanism behind the strength of the rare-species advantage and adds to an understanding of how all forests develop.
#forêt #champignons #symbiose #sol #biodiversité #mycorhizes
]]>You’re Covered in Fungi. How Does That Affect Your Health? - The New York Times
▻https://www.nytimes.com/2019/04/09/health/fungus-microbiome-bowel-disease.html
Following extensive study of the body’s bacterial occupants, researchers are turning to how our fungal residents may contribute to inflammatory bowel diseases and other maladies.
]]>A Mysterious Infection, Spanning the Globe in a Climate of Secrecy - The New York Times
▻https://www.nytimes.com/2019/04/06/health/drug-resistant-candida-auris.html
Un effet méconnu de l’utilisation des #pesticides (qui s’additionne à l’utilisation intempestive des #antibiotiques) dans l’#agriculture : le développement de #mycoses résistantes aux antimycosiques chez l’être humain.
Antibiotics and antifungals are both essential to combat infections in people, but antibiotics are also used widely to prevent disease in farm animals, and antifungals are also applied to prevent agricultural plants from rotting. Some scientists cite evidence that rampant use of fungicides on crops is contributing to the surge in drug-resistant fungi infecting humans.
]]>Arbres et champignons. Détail people amusant, Francis Martin est un ancien bon copain de classe de mon père quand ils faisaient leurs études de bio, qu’il a redécouvert le mois dernier justement en l’entendant à la radio, puis en allant le voir à une rencontre sur son livre. :D
Sous la forêt, de Francis Martin
▻https://www.franceinter.fr/emissions/les-savanturiers/les-savanturiers-09-fevrier-2019
Les alliances entre les arbres et les champignons
▻https://www.franceinter.fr/emissions/la-tete-au-carre/la-tete-au-carre-17-janvier-2019
▻http://rf.proxycast.org/1526373672191795200/10212-17.01.2019-ITEMA_21953954-2.mp3
Sous la forêt : pour survivre il faut des alliés
▻https://www.mollat.com/livres/2282007/francis-martin-sous-la-foret-pour-survivre-il-faut-des-allies
#arbres #forêt #champignons #biologie #microbiologie #sol #agronomie #INRA #radio #France_Inter #audio
@odilon
Champignons : sous la forêt, les spores
▻https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/la-methode-scientifique-du-lundi-14-janvier-2019?xtor=EPR-3
Des sept règnes du vivant, c’est certainement celui qui est le moins connu, celui dont on a identifié, répertorié le moins d’espèces et pourtant l’un des plus vastes. Le règne fongique, des fungi, les #champignons en langage vernaculaire, est un règne considérable dont nous ne connaissons, pour la plupart, que la partie émergée. Les carpophores, ces organes reproducteurs extérieurs, au pied des arbres, qui dissimulent dans le sous-sol d’immenses réseaux micellaires, dont une large partie est dissimulée à l’intérieur même des racines des plantes avec lesquelles ils vivent en symbiose. C’est dans une balade en profondeur dans les sous-bois à laquelle nous vous invitons.
]]>Les réfugiés de la champignonnière d’Orbec
Peu de traces historiques ou photos sur cette #grotte et ces galeries gigantesques où plus de 3000 personnes ont trouvé refuge en 1944, se mettant à l’abri des tirs d’artillerie et des bombardements des alliés (qui firent plus de 20000 morts civils). La croix rouge (restaurée) est encore au fronton de la grotte et l’association éponyme s’occupait de la gestion du lieu.
L’ancienne cuisine du campement était dans le fond de la galerie, sous 98% d’hygrométrie, là où poussent maintenant des #shitakés.
Les visites de la #champignonnière ont lieu le 1er dimanche du mois, le propriétaire actuel essaye de monter un petit musée en hommage aux réfugiés de 1944.
#bataille_de_normandie #troglodyte
#Bombardement_de_la_Normandie_par_les_Alliés
#industrie_de_l'armement
#champignons
Psychedelic Mushrooms Are Closer to Medicinal Use (It’s Not Just Your Imagination) - The New York Times
▻https://www.nytimes.com/2018/10/03/science/magic-mushrooms-psilocybin-scheduleiv.html
Researchers from Johns Hopkins University have recommended that psilocybin, the active compound in hallucinogenic mushrooms, be reclassified for medical use, potentially paving the way for the psychedelic drug to one day treat depression and anxiety and help people stop smoking.
The suggestion to reclassify psilocybin from a Schedule I drug, with no known medical benefit, to a Schedule IV drug, which is akin to prescription sleeping pills, was part of a review to assess the safety and abuse of medically administered psilocybin.
Before the Food and Drug Administration can be petitioned to reclassify the drug, though, it has to clear extensive study and trials, which can take more than five years, the researchers wrote.
The analysis was published in the October print issue of Neuropharmacology, a medical journal focused on neuroscience.
For decades, though, researchers have shunned the study of psychedelics. “In the 1960s, they were on the cutting edge of neuroscience research and understanding how the brain worked,” Dr. Johnson said. “But then it got out of the lab.”
Research stopped, in part, because the use of mind-altering drugs like LSD and mushrooms became a hallmark of hippie counterculture.
The researchers who conducted the new study included Roland R. Griffiths, a professor in the departments of psychiatry and neurosciences at the Johns Hopkins University School of Medicine, who is one of the most prominent researchers on the behavioral and subjective effects of mood-altering drugs. The researchers reviewed data going back to the 1940s.
Dr. Johnson said that the F.D.A. had approved a number of trials of psilocybin. If its use is approved for patients, he said, “I see this as a new era in medicine.”
He added, “The data suggests that psychedelics are powerful behavioral agents.” In legal studies, he said, participants are given a capsule with synthetic psilocybin. (They are not given mushrooms to eat, which is how the drug is most often ingested.)
He warned, though, that psilocybin is not a panacea for everyone. In their analysis, the researchers called for strict controls on its use. There are areas of risk, too, for patients with psychotic disorders and anyone who takes high doses of the drug.
#Psychédéliques #Psylocybine #Champignons #Usage_médical #Pharmacie
]]>A New Study Shows How Mushrooms Could Save Bees. Yes, Mushrooms. – Mother Jones
▻https://www.motherjones.com/environment/2018/10/a-new-study-shows-how-mushrooms-could-save-bees-yes-mushrooms
Over the past decade, the honeybee story has been the stuff of science fiction. Back in 2006, beekeepers first noticed their honeybees were mysteriously dying off in huge numbers, with no clear cause. For some, a whopping 30 to 90 percent of their colonies were disappearing, especially on the East Coast. Worker bees were abandoning their queens and leaving hives full of honey. That first winter, beekeepers nationwide lost about a third of their colonies. Since then, the numbers haven’t improved.
Researchers now call this ongoing phenomenon “colony collapse disorder,” but scientists still haven’t identified a singular cause. They say it’s a combination of factors: pollution, habitat loss, herbicides, and viruses, though some experts believe viruses may be the primary driver. For instance, “deformed wing virus,” which causes bees to develop disfigured, nonfunctional wings, can be nasty, and, like other viruses, is transferred to bees by parasitic mites. Until now, scientists haven’t developed any antiviral treatments to protect the bees.
But in a landmark study published Thursday in Nature journal Scientific Reports, researchers revealed they’ve discovered the first-ever “vaccine” for bees, procured from an unexpected source: mushrooms. Specifically, it’s mycelia—cobweb-like fungal membranes found in and on soil—from two species, “tinder fungus” and Red Reishi mushrooms.
]]>Les humains ne réprésentent que 0,01% de la vie sur Terre (mais nuisent aux 99,99% restant) | Slate.fr
▻http://www.slate.fr/story/162063/etres-humains-destructeurs-planete-terre-animaux
Aristote est le premier à avoir développé le concept d’#anthropocentrisme : l’homme occupe une place centrale sur Terre. Cette vision du monde place les intérêts des humains avant les autres formes de vie. Pourtant, une nouvelle étude estime que notre espèce ne représente que 0.01% de la biomasse terrestre.
Comme l’explique The Guardian, les chercheurs de l’Institut Weizmann des Sciences donnent pour la première fois une estimation détaillée de la répartition de la biomasse terrestre. Les résultats ont montré que les plantes représentent 83% des êtres vivants sur notre planète –suivies par les bactéries (13%) et les autres êtres vivants (5%) dont les #insectes, #champignons et autres animaux.
« J’étais étonné de voir qu’aucun recensement détaillé global de la #biodiversité n’avait été fait. Ça permet de se rendre compte du rôle dominant que joue l’humanité sur la Terre », explique Ron Milo, auteur principal du rapport publiée dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America.
L’#humanité et ses 0.01% serait responsable de la disparition de 83% des mammifères sauvages et de 50% des plantes sauvages. [...]
L’activité humaine est si importante que les scientifiques ont lui donné un nom : l’#Anthropocène. Ce terme se définit comme « la période durant laquelle l’influence de l’être humain sur la biosphère a atteint un tel niveau qu’elle est devenue une force géologique ». Un des marqueurs significatifs en est l’omniprésence d’os de poulets partout dans le monde –caractéristique de l’élevage intensif des volailles.
« Le poulet pourrait bien devenir le fossile qui symbolisera l’Anthropocène pour les futurs géologues », écrit Damian Carrington, journaliste au Guardian.
Car selon l’étude sur la #biomasse, les volailles d’#élevage représentent 70% de tous les #oiseaux présents sur Terre – les 30% restant étant des oiseaux sauvages. Ce phénomène est encore plus parlant en ce qui concerne les mammifères : 60% d’entre eux sont des animaux d’élevage, 36% sont des #humains et seulement 4% vivent dans la nature.
]]>EDF veut construire une piscine géante de déchets nucléaires à Belleville-sur-Loire
▻https://reporterre.net/EXCLUSIF-EDF-veut-construire-une-piscine-geante-de-dechets-nucleaires-a
Les #piscines de #La_Hague (Manche), où sont entreposés les combustibles usés des #réacteurs nucléaires, débordent ? Pas de problème, #EDF prépare actuellement, dans la plus grande discrétion, une nouvelle piscine « d’entreposage centralisé » où déverser le surplus. Selon les informations de Reporterre, EDF veut construire ce très grand équipement sur le site de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire, dans le Cher. Il pourrait accueillir entre 6.000 et 8.000 tonnes de métal lourd irradié (tMLi, l’unité de masse pour les #combustibles_irradiés) — en clair, l’équivalent de 69 à 93 cœurs de réacteur #nucléaire de combustibles brûlants et hautement radioactifs [1].
]]>Chausson des bois aux #Champignons et lardons
▻http://www.cuisine-libre.fr/chausson-des-bois-aux-champignons-et-lardons
Mettre le four à préchauffer à 220°C. Égoutter les champignons. Dans une poêle, faire fonde une noisette de beurre, puis y jeter les champignons, les faire revenir environ 5 minutes à feu doux, en les retournant de temps en temps. À 2-3 minutes de cuisson, ajouter l’ail pressé et poivrer. Une fois cuits, réserver les champignons, puis faire revenir les lardons, jusqu’à évaporation totale de l’eau contenue dans les lardons. Réserver. Dans un plat à tarte, étaler la moitié de la pâte feuilletée. Semer dans…
Champignons, Blé, #Tourtes_et pâtés_en croûte
#Blé
]]>Ces si (extra)ordinaires alchimistes du sol
#micro-organismes #bactéries #sols #champignons #plantes #insectes #vers_de_terre #biodiversité #agriculture #pédologie #AgnesStienne #cartographie
14 novembre 2017
Petite visite en terre inconnue, dans ce repaire où, bien à l’abri des regards, un microcosme souterrain s’active à l’accomplissement du grand œuvre : fabriquer du sol et faire pousser des plantes... éternellement.
par Agnès Stienne (@odilon)
Artiste, cartographe
Si la pédologie est une science obscure à vos yeux lisez son article et contemplez ses belles cartes et illustrations à la découverte des inconnus qui assurent l’équilibre et la fertilité de nos sols mis à mal par les pratiques de l’agriculture productiviste.
Le site VisionsCarto nous propose un bel article sur le sujet à découvrir.
►https://visionscarto.net/ces-si-extra-ordinaires
The Mystical Powers of Mushrooms
▻http://ecowatch.com/2015/11/04/suzuki-power-of-mushrooms
There’s far more to mushrooms than the stems and caps that poke above ground. Most of the organism is a mass of thin underground threads called mycelia. These filaments form networks that help plants, including trees, connect to each other, through structures called mycorrhizae.
Scientists believe about 90 per cent of land-based plants are involved in this mutually beneficial relationship with fungi. Plants deliver food to the mushroom, created by photosynthesis, and the filaments, in turn, assist the plants to absorb water and minerals and to produce chemicals that help them resist disease and other threats. And, of course, a myriad of other life forms benefit from the healthy plants.
]]>Le " Bonduelle-Gate" chimie et religion = Quand on sait que Monsanto a fait une offre d’achat ( refusée) sur Syngenta avec qui travaille Bonduelle.....on ne se demande vraiment plus à qui profite l’affaire !
▻http://www.brujitafr.fr/2015/05/le-bonduelle-gate-chimie-et-religion-quand-on-sait-que-monsanto-a-fait-une
alkanzofficiel Ces #champignons en #conserve de la marque #Auchan ont été mis en boîte dans la même usine que les champignons en boîte des marques #Carrefour , #Leclerc (Marque Repère) ou encore #Casino . Il est très probable que ce soit exactement les...
]]>▶ Paul Stamets - Changer le monde avec les champignons - vidéo dailymotion
▻http://www.dailymotion.com/video/xgjtr3_paul-stamets-changer-le-monde-avec-les-champignons_tech
Le mycologue #Paul_Stamets dresse la liste des 6 moyens de sauver le monde avec le #mycélium des #champignons : dépolluer les sols, créer des insecticides, traiter la variole et même la grippe...
]]>▶ Mold Time Lapse - aspergillus fumigatus botrytis mucor trichoderma cladosporium
►https://www.youtube.com/watch?v=JsQHWj2RfXg
Soupe miso aux shiitakes
▻http://www.cuisine-libre.fr/soupe-miso-aux-shiitakes
Préparer les ingrédients : laver les shiitakes, couper les carottes en julienne et émincer l’oignon. Dans une casserole, amener le fumet de poisson à ébullition. Ajouter les nouilles udon pour les faire cuire selon la durée indiquée sur le paquet. Prélever 1 tasse de bouillon dans la casserole et la réserver. Ajouter les shiitakes, les carottes et l’oignon dans la casserole. Retirer du feu. Délayer le miso dans le bouillon réservé. Verser dans la casserole et bien (...)
#Shiitake, #Soupes / #Végétarien, #Sans_œuf, #Soupes, Entrée, apéro, starter..., #Sans_viande, #Bouilli, #Asie
#Entrée,_apéro,_starter...
]]>Les #rennes norvégiens encore trop radioactifs 28 ans après Tchernobyl
▻http://www.ledauphine.com/france-monde/2014/10/09/les-rennes-norvegiens-encore-trop-radioactifs-28-ans-apres-tchernobyl
Près de trois décennies après la catastrophe #nucléaire de #Tchernobyl, des rennes de Norvège affichent une poussée de radioactivité qui les rend actuellement impropres à la consommation, a indiqué une chercheuse jeudi.
Le rebond de radioactivité observé cette année s’explique en fait, selon les chercheurs, par l’abondance de #champignons —dont raffolent les rennes, les moutons et autres animaux de pâture— en raison d’un été long, humide et chaud.
Or, les champignons se nourrissent de nutriments trouvés sur les couches les plus élevées du sol, celles où reposent les particules de césium 137 retombées du nuage de Tchernobyl.
]]>Dans le commerce, un chercheur découvre des #champignons inconnus | Passeur de sciences
▻http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2014/07/10/dans-le-commerce-un-chercheur-decouvre-des-champignon
Et pourtant, résument Bryn Dentinger et sa collègue Laura Suz dans l’étude qu’ils viennent d’écrire, disponible sur le site de pré-publications scientifiques Peer J Pre Prints, grande est la probabilité que des espèces dont on ignore tout entrent dans la chaîne #agro-alimentaire. Or, en matière de champignons, il n’est pas anodin de savoir à quoi on a affaire quand on sait que, pour la seule France, on compte chaque année un millier d’intoxications.
Revenons donc au sachet de cèpes, importé de Chine, du couple Dentinger : à quelles espèces ses quinze morceaux appartenaient-ils ? Pour le savoir, les chercheurs ont procédé à l’analyse d’un fragment de leur ADN. La nouvelle rassurante, c’est qu’il s’agissait bien à 100 % de cèpes et que tous étaient comestibles. L’information plus étonnante est que, sur les trois espèces de Boletus représentées, aucune ne correspondait à une espèce connue ! Bryn Dentinger s’est donc empressé de les décrire et de leur trouver un nom.
]]>Quoi de mieux que l’#agriculture_urbaine ou le #jardinage_urbain pour nourrir les villes à l’avenir ?
Mais les #sols des #villes peuvent être pollués notamment par des #métaux_lourds, ce qui représente un problème de #santé_publique si la production dans les villes augmente.
Je viens de tomber sur un livre qui adresse ce problème sous l’angle de la #permaculture et du « grassroot activism » (je n’ai pas de traduction qui me vient à l’esprit) :
Earth Repair : A Grassroots Guide to Healing Toxic and Damaged Landscapes de Leila Darwish.
How can we, the grassroots, work with the power of living systems to truly heal and transform toxic and damaged landscapes into thriving, healthy, and fertile places once more? How can we respond to environmental disasters in accessible and community empowering ways?
Earth Repair explores a host of powerful grassroots bioremediation techniques to assist with the recovery of the lands that nourish us, and to support the work many of us do everyday to grow healthy food and medicine amidst the polluted and damaged soils of our backyard gardens, community commons, and wild lands.
J’ai survolé et les techniques ont l’air intéressantes, passant par l’action des #bactéries, #plantes et #champignons pour pomper, supprimer ou neutraliser les composants à risque.
Il faudrait vraiment que les personnes intéressées par la permaculture en France (et ailleurs) montent un projet pour se pencher sur la question, par exemple :
– Grille d’analyse générale de risque (par exemple aux US le plomb dans la peinture a été interdit en 1976 donc gros risque près des murs des maisons construites avant)
– Cartes des pollutions si elles sont disponibles
– Méthodologies et adresses pour faire des analyses de sol
– Fiches par contaminants : quels types ou parties de légumes sont moins affectées, techniques de rémédiations, risques, provenance ...
– etc ?
Site internet : ▻http://earthrepair.ca
Des infos intéressantes, comme les fiches sur les contaminants : ▻http://earthrepair.ca/resources/contaminants
Fiche technique : comment reconnaître un Rouge-Brun ?
▻http://reflets.info/fiche-technique-comment-reconnaitre-un-rouge-brun
Comme c’est bientôt le printemps, et que les commentaires sont fermés, Reflets vous offre un bel article pédagogique pour pouvoir reconnaître parmi toutes les variétés de courants, mouvements, groupes, collectifs, personnalités politiques qui fleurissent en cette saison, une espèce bien particulière : le Rouge-Brun. On dit merci qui ? Et pourquoi qu’il est brun, le […]
#A_la_Une #France #On_s'en_fout #Politique #cèpe_à_pied_rouge #champignons_vénéneux #Chouard #confusion_politique #fachos_d'extrême_gauche #gauchistes_d'extrême_droite #rouges-bruns #soral
]]>#Stérilisation | 1+1=salade ?
▻http://madeinearth.wordpress.com/2013/12/28/sterilisation
Il me semble qu’une des caractéristiques des #sociétés_agricoles et bien plus encore de la #société_industrielle est celle de la stérilisation, qui prend souvent la forme de l’éradication. Cette pratique est souvent très énergivore et peut se révéler contre-productive.
Une démarche opposée à la stérilisation, et que l’on aurait intérêt à intégrer dans notre « kit #post-industriel », est celle de « l’#évolution contrôlée ». Elle consiste à mettre en concurrence l’objet que l’on veut contrôler avec un objet équivalent mais qui nous est plus favorable. On passe d’une relation de prédation entre cet objet et nous à une relation de compétition entre deux « objets ».
Quelques petits exemples que j’ai décelés, il doit y en avoir bien plus :
En #agriculture, on cherche à éradiquer les « mauvaises herbes » du sol par un labour. Le labour met des graines d’adventices à la surface et laisse le sol à nu, créant ainsi les conditions idéales d’une nouvelle « invasion » de « mauvaises herbes ». Sachant par exemple que les graines d’amarante ont une durée de germination de +80ans, le combat est perdu d’avance, celui qui retourne le sol le fera toute sa vie, que ce soit en industriel chimique, en industriel bio, ou dans le potager. L’évolution contrôlée utilisée par la #permaculture consiste ici à mettre en place un système mature qui sera stable, en commençant par mettre en place ces fameuses adventices qui sont le premier échelon d’un des cycles climaciques. Une autre méthode, si l’on veut cultiver des légumes annuels consiste à mettre un paillis (mulch) pour mimer le sol du climax forestier et empêcher la germination des graines.
En agriculture chimique ou bio, on cherche à supprimer les attaques fongiques en balançant du fongicide sur les feuilles d’arbres fruitiers. Alors que la canopée des fruitiers abrite une palette de « champignons arboricoles » qui sont en compétition avec les champignons pathogènes. Sulfater va tuer cette coalition des canopée, ouvrant le champ aux champignons pathogènes. Michael Phillips dans The Holistic Orchard donne un programme de pulvérisations de préparations qui boostent les alliés avant l’arrivée des maladies fongiques (malheureusement à base d’huile de neem et d’algues, mais on peut envisager des pulvérisations d’ortie ou de thé à compost qui ont eu un certain succès sur la vigne dans certaines publications scientifiques).
Les #champignons sont aussi la cause de chancres sur les fruitiers ou les arbres à noix . L’exemple le plus connu étant le chancre qui a décimé les châtaigniers nord-américains. Ici la technique de stérilisation est un petit concentré de la société industrielle. Pour protéger les châtaigniers de l’infection, le service chargé des forêts les a tous coupés pour en faire du bois d’œuvre, générant ainsi pas mal de profit. Plus d’arbres, plus de problème. #Paul_Stamet, dans Mycellium Running, offre un autre exemple d’évolution contrôlée pour lutter contre les chancres, qui est d’inoculer les zones à risque avec d’autres champignons pour créer une compétition au désavantage du chancre. Par exemple le champignon appelé Honey fungus en anglais (Armillaria) à la vie dure face au genre Hypholoma.
La stérilisation, la « vraie » (même si maintenant on stérilise aussi les sols au premier degré), des aliments est très récente, et à remplacé la fermentation dans notre société industrielle. La #fermentation permet de diriger la « #succession_écologique » des #bactéries et champignons, en introduisant les ferments voulus en grand nombre, et en orientant le milieux pour booster cette succession spécifique (sel, alcool, acidification, sucre …). La stérilisation cherche au contraire à supprimer toutes les bactéries, ce qui est très efficace si elles sont bien toutes détruites par la chaleur. Mais si une bactérie néfaste particulièrement coriace parvient à échapper à l’éradication totale, elle trouve le champ libre pour se multiplier. #Sandor_Ellix_Katz, dans The Art of Fermentation, nous apprend que c’est ce qui se passe avec Clostridium botulinum, la bactérie responsable du botulisme. Il peut falloir jusqu’à 11h de stérilisation à 100°C pour détruire tous les spores. Si ça ne marche pas complètement, la bactérie se retrouve dans un environnement anaérobie sans compétition, les conditions idéales. A comparer avec un environnement acide peuplé de bactéries « amies » acidophiles.
Le complémentaire des ferments dans les aliments sont les bactéries dans nos intestins. Là aussi les « bonnes » bactéries sont en compétition avec les « mauvaises », et comme le notre une publication scientifique, elles nous procurent une défense en « entrant en compétition avec des pathogènes extérieurs sur les niches écologiques et les substrats métaboliques ». Or cette flore bactérienne est complètement détruite par les #antibiotiques, et l’impact peut durer jusqu’à 2 ans.
Pour changer de domaine, je vois aussi mon #athéisme « historique » comme une stérilisation de la #spiritualité. Mais je réintroduis petit à petit les bons ferments…
Peut être que cette démarche est un « #pattern_thinking » intéressant à appliquer dans une situation ou un élément nous gêne.
]]>Cela vous semble-t-il crédible ?
L’an dernier, le #Tour_de_France est passé à proximité de #Mont_de_Marsan. Le peloton a été stoppé par un train. Tous les coureurs ont profité de cette interruption pour #pisser dans le bois qui bordait la route. Voilà les cèpes que l’on y trouve aujourd’hui. Quoi... la #dope ? Nooooonnnn !
▻https://www.facebook.com/photo.php?fbid=295214513931693&set=a.125191624267317.22275.100003294411083
#champignons #dopage #doping #sport #cyclisme
]]>▶ Documentaire - Les champignons pourront ils sauver le monde ? HD - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=eCaHOBvUg14
Un super et superbe docu sur les champignons et surtout le mycélium.
#réseaux #mycélium #agriculture #communication #intelligence #enzymes #symbiose #collaboration_inter_espèces #documentaire
Reconnaître la plupart des #champignons d’Europe à l’aide de clés d’identification dynamiques
▻http://www.identifier-les-champignons.com
La grosse saison des champignons arrive :) 1200 espèces qu’on peut reconnaître à partir d’un formulaire qui affine la liste possible au fur et à mesure qu’on décrit le champignon.
Fantastic Fungi: The Forbidden Fruit
▻http://www.youtube.com/watch?v=EDkR2HIlEbc
An excerpt from the feature documentary by Louie Schwartzberg following notable mycologist, Paul Stamets, as he discusses the important role mushrooms play in the survival and health of the earth and human species.
]]>Info importante : c’est le moment d’aller aux champignons
#champignons #ceps
CultureLab : Designing a mushroom death suit
►http://www.newscientist.com/blogs/culturelab/2011/07/designing-a-mushroom-death-suit.html
Artist and inventor Jae Rhim Lee has come up with an unusual way to confront our attitudes about death. At the TEDGlobal conference last week, she talked to New Scientist about the flesh-eating Infinity Mushroom she’s trying to cultivate.