• Offensive en Syrie : Erdogan menace l’Europe d’un flot de migrants

    En réponse aux critiques européennes contre l’offensive turque en Syrie, le président a promis « d’ouvrir les portes de l’Europe à des millions de réfugiés ».

    La réponse ne s’est pas fait attendre. Le président turc Recep Tayyip #Erdogan a menacé jeudi d’ouvrir les portes de l’Europe à des millions de réfugiés en réponse aux critiques européennes contre l’offensive turque en cours dans le nord-est de la Syrie. « Ô Union européenne, reprenez-vous. Je le dis encore une fois, si vous essayez de présenter notre opération comme une invasion, nous ouvrirons les portes et vous enverrons 3,6 millions de migrants », a déclaré Recep Tayyip Erdogan lors d’un discours à Ankara.

    La Turquie accueille 3,6 millions de réfugiés syriens sur son sol. Le flux de migrants depuis la Turquie vers l’Europe a considérablement tari à la faveur d’un accord conclu en 2016 entre Ankara et l’UE. Les pays européens ont vivement critiqué l’opération lancée mercredi par la Turquie dans le nord-est de la Syrie contre une milice kurde, les YPG, considérée comme terroriste par Ankara, mais soutenue par les Occidentaux, car elle constitue le fer de lance de la lutte contre les djihadistes du groupe État islamique (EI).

    « Vous n’avez jamais été sincères. À présent ils disent qu’ils vont bloquer trois milliards d’euros (promis à la Turquie dans le cadre de l’accord migratoire). Avez-vous jamais respecté une promesse qui nous a été faite ? Non », a encore martelé Recep Tayyip Erdogan. « Avec l’aide de Dieu, nous poursuivrons notre chemin, mais nous ouvrirons les portes » aux migrants.

    https://www.lepoint.fr/monde/offensive-en-syrie-erdogan-menace-l-europe-d-un-flux-de-migrants-10-10-2019-
    #migrations #réfugiés #réfugiés_syriens #Turquie #menace #chantage

    ping @isskein

  • Flexibiliser le travail et produire des vies illégales

    En France, l’#ubérisation trouve des ressources dans les migrations. Ce phénomène est ici analysé et décrit par un ressortissant de Guinée qui vit à Grenoble depuis 2016, co-auteur d’une recherche-création entre géographie, art et droit.

    Si les migrations vers l’Europe et la France occupent les discours politiques et médiatiques, leurs modalités d’exploitation par le travail y sont bien moins évoquées. Les vies rendues illégales constituent une réserve de #main-d’œuvre exploitable et hyperflexible, dans un contexte précisément de flexibilisation et d’ubérisation du travail, notamment par le développement des applis de VTC ou de #livraison. Dans leurs travaux portant sur les liens entre migrations et travail, Sandro Mezzadra et Brett Neilson précisent que « la flexibilité, qui fabrique de la #précarité, est devenue la norme », tandis que les migrations forment « un terrain crucial d’expérimentation pour de nouvelles formes de "capture" du travail ».

    Cette exploitation du travail en #France, de vies rendues illégales, s’inscrit dans des formes d’exploitations plus larges de la force de travail, notamment d’entreprises européennes et françaises en Guinée pour l’extraction de ressources minières, qui entraînent des destructions sociales et environnementales et des migrations. Autrement dit, les liens entre migrations et exploitation de la force de travail se comprennent depuis un continuum qui dépasse très largement les frontières nationales, et s’inscrit dans des rapports en grande partie hérités de la #colonisation.

    #Pathé_Diallo, ressortissant de Guinée qui réside à Grenoble depuis 2016, décrit cette relation entre migration, exploitation et ubérisation dans le cadre d’une œuvre de création et de recherche intitulée Bureau des dépositions (1), à laquelle participent plusieurs géographes.

    « C’est un cercle vicieux »

    « Les Etats font exprès de ne pas délivrer des papiers à tout le monde pour que d’autres puissent exploiter les #sans-papiers dans des conditions difficiles, sur certains #chantiers ou dans les sites touristiques de ski en montagne, ou dans les travaux de #ménage. Depuis quelques mois à Grenoble, des personnes exploitées et sans papiers font de la #livraison de nourriture sur des #vélos. Ils sont mal payés et la cible de #Uber et des Etats, qui autorisent que le #droit_du_travail soit réduit à rien. C’est comme si les personnes donnaient toute leur énergie pour ne rien avoir.

    « C’est comme dans le domaine de la #sécurité. Dans la sécurité, c’est 12 voire 15 euros de l’heure pour la nuit. Celui qui te sous-traite va te payer 7 ou 8 euros par heure. Toi tu es sur le terrain. C’est parfois mieux que rester toute la journée à ne rien faire. Dans l’attente des papiers, beaucoup deviennent fous. Etre exploité devient préférable pour ne pas rester assis, passer toute la journée sans rien faire pendant des années, sans savoir quand le papier viendra. Ce sont les Etats et les entreprises qui se servent de la #main-d’œuvre qui sont responsables, en n’autorisant pas à travailler. C’est un #cercle_vicieux : pour se régulariser, il faut du travail ; pour avoir du travail, il faut des papiers.

    « Créer un syndicat sans-papiers permettrait de réduire le taux de chômage. En France, la #clandestinisation des travailleurs permet de réduire le #coût_du_travail, aux bénéfices des patrons et de leurs sous-traitants qui ainsi échappent à l’impôt.

    « Il faut respecter l’homme. C’est l’homme qui fait le papier, pas le papier qui fait l’homme.

    « L’exploitation des sans-papiers en Europe entre en écho avec l’exploitation de la main-d’œuvre dans les #mines en #Guinée. Ce sont les mêmes personnes qui exploitent et ce sont les mêmes personnes qui sont exploitées. Un mineur d’or ou de bauxite, en Guinée, peut parvenir à rejoindre la France pour travailler dans des conditions plus précaires encore que la mine. Dans les mines, les patrons sont souvent étrangers. Tout ce qui est exploitable en Guinée est exporté en tant que matière première à l’extérieur : Canada, Etats-Unis, pays d’Europe, comme la France, l’Allemagne… Dans la mine, il y a beaucoup de pollution, qui entraîne des maladies : sinusite, cancer du foie… La poussière mélangée aux produits chimiques crée des colonnes de plusieurs kilomètres, ce qui pollue les cours d’eau. L’eau est puisée par les populations. Les employés des mines ne sont pas bien payés. »


    https://www.liberation.fr/debats/2019/10/02/flexibiliser-le-travail-et-produire-des-vies-illegales_1754677
    #travail #exploitation #illégalisation #asile #migrations #réfugiés #flexibilisation #tourisme #extractivisme #continuum_colonial #post-colonialisme #économie

    ping @albertocampiphoto @reka @karine4

    • Sfruttamento e caporalato tra i migranti della #gig_economy

      #Deliveroo, #Uber_eats, #Glovo, #Just_Eat, da quando le #app di consegna a domicilio sono diventate una realtà di uso quotidiano per migliaia di potenziali fattorini si sono spalancate le porte della «gig economy», i cosiddetti lavoretti gestiti tramite applicazioni per #smartphone. A Milano due terzi di loro sono migranti e sebbene portino in spalla lo zaino delle più famose app di consegna a domicilio, raccontano di non lavorare direttamente con le piattaforme e di avere degli intermediari. Ora anche la Procura di Milano ha annunciato l’apertura di un’indagine conoscitiva sulle condizioni di lavoro dei rider e sulle imprese che ne gestiscono le consegne - con un’attenzione particolare alla sicurezza stradale e al possibile impiego di fattorini stranieri senza i documenti per lavorare e potenzialmente soggetti a caporalato. Lorenzo Pirovano ci fa conoscere la loro quotidianità.

      Michael non era mai riuscito a lavorare in Italia. Ospite di un centro di accoglienza straordinaria a cinquanta chilometri da Milano, aveva passato gli ultimi due anni sospeso tra l’attesa del verdetto sul suo status di rifugiato e la complicata ricerca di un impiego. “Il responsabile della casa non voleva che lavorassimo, soffrivo a starmene fermo e aspettare chissà cosa”.

      Poi nel 2017 a Milano è arrivato il boom delle app di consegna a domicilio in bicicletta (Deliveroo, Uber eats, Glovo e Just Eat) e per migliaia di potenziali fattorini si sono spalancate le porte della gig economy (i cosiddetti “lavoretti” gestiti tramite applicazioni per smartphone).

      Da allora, ogni mattina, cubo termico sulle spalle e mountain bike accessoriata, centinaia di migranti come Michael raggiungono Milano e pedalano per le sue strade nella speranza di effettuare più consegne possibili. “Ci sono giorni che lavoro undici ore” rivela Michael, 33 anni e una fuga dalla Liberia passando per l’inferno libico. “Ma alla fine del mese non ho mai portato a casa più di 600 euro”.

      Michael e i suoi colleghi sono i “migranti della gig economy” che rappresenterebbero quasi due terzi dei rider che effettuano consegne a domicilio per le strade della città. Molti di loro sono ospitati nei Cas (Centri di accoglienza straordinaria) disseminati nell’hinterland milanese o nelle province attigue. Alcuni, come Michael, ne sono appena usciti e condividono una stanza in periferia. Secondo i dati raccolti dall’Università degli Studi di Milano la maggior parte risiederebbe in Italia da più di due anni.

      Come tutti i ‘ciclofattorini’, anche i migranti devono fare i conti con un contratto di lavoro occasionale che riconosce poco più di tre euro a consegna, senza un minimo orario e senza chiare coperture contributive e assicurative. Nonostante questo il settore delle consegne a domicilio si sostiene principalmente sulla loro manodopera, grazie alle permeabili barriere all’entrata (in molti casi non è necessario sostenere un colloquio), alla necessità di guadagno immediato e alla dimostrata possibilità di lavorare anche se sprovvisti di documenti. Molti di loro ammettono di non conoscere i propri diritti di lavoratori, altri raccontano di non avere scelta, trattandosi dell’unica occupazione trovata. Raramente si rivolgono ai sindacati e anche Deliverance, il sindacato auto organizzato dei ciclofattorini milanesi, fa fatica a coinvolgerli. “Rivendichiamo tutti gli stessi diritti ma esiste una spessa barriera linguistica e culturale” ammette Angelo, membro e portavoce del collettivo.

      La settimana scorsa la Procura di Milano aveva annunciato l’apertura di un’indagine conoscitiva sulle condizioni di lavoro dei rider e sulle imprese che ne gestiscono le consegne, con un’attenzione particolare alla sicurezza stradale e al possibile impiego di fattorini stranieri senza i documenti per lavorare. “Che ci sia un’inchiesta in corso, seppur con colpevole ritardo, è una buona notizia” commenta Angelo. “Che non si trasformi però in una caccia alle streghe tra la categoria di lavoratori più vulnerabili, quella dei migranti”.
      “Riceviamo la metà della cifra visualizzata sull’app”

      Sotto Porta Ticinese, nei pressi della Darsena, trovano riparo una decina di rider con gli occhi fissi sullo smartphone in attesa di una consegna da effettuare. Attorno a una delle sue colonne si raccolgono alcuni nigeriani mentre al centro, seduti sugli scalini, un drappello di giovani ragazzi chiacchiera in bambara. Uno di loro approfitta della pausa per togliersi le scarpe, stendere un lenzuolo, inginocchiarsi e pregare.

      Molti di loro, sebbene portino in spalla lo zaino delle più famose app di consegna a domicilio, raccontano di non lavorare direttamente con le piattaforme e di ricevere la paga da alcune aziende italiane.

      L’occhio dei magistrati milanesi potrebbe così cadere anche sulla catena di intermediari che connette i rider in bicicletta all’app da cui ricevono i soldi.

      L’avvento della gig economy – che in origine doveva portare a una totale disintermediazione del lavoro – ha infatti ricreato dinamiche già conosciute: alcune legali, come l’attività delle imprese di intermediazione; altre illegali, come il “subaffitto dei profili” e, appunto, l’impiego di manodopera irregolare.

      Uber eats – costola del colosso Uber, valutato 75 miliardi di dollari e conosciuto in tutto il mondo per il servizio privato low cost di trasporto passeggeri – è attiva a Milano principalmente grazie a due imprese (Flash Road City e Livotti SRL) che si avvalgono della sua applicazione per gestire e spartirsi il lavoro di centinaia di fattorini migranti. “Queste imprese non fanno ufficialmente parte di Uber eats ma il rapporto di collaborazione c’è” raccontano alcuni loro lavoratori, “il risultato è che alla fine del mese puoi ricevere anche solo la metà dell’importo che visualizzi sull’applicazione”

      L’intermediazione infatti ha un costo elevato, un prezzo che però molti migranti sono pronti a pagare per afferrare, come ammettono loro stessi, “un’opportunità unica di lavorare, soprattutto per chi non ha i documenti”.

      Lo schema è semplice: Uber mette l’applicazione, il sistema di pagamento e il marchio al servizio di queste imprese, mentre loro si occupano delle relazioni coi ristoranti e del rapporto con i lavoratori. “Dalle cifre visualizzate sull’app bisogna togliere la nostra parte, ma questo lo diciamo chiaramente ai nostri dipendenti” spiega il rappresentante di un’impresa intermediaria. Così il margine di guadagno per il rider si abbassa notevolmente, come testimoniato da Michael e da altri suoi colleghi stranieri.
      Possibilità e trucchi

      Intermediazione o no, il lavoro tramite app si è convertito in una possibilità anche per chi non ha le carte in regola per lavorare, come dimostrano i primi controlli della Procura di Milano che su una trentina di rider ha individuato tre migranti senza i documenti.

      I rappresentanti delle imprese di intermediazione negano però di impiegare migranti senza permesso di soggiorno. Uno di loro sostiene che “a volte siamo noi stessi ad aiutarli nella pratica per rinnovare il permesso”, mentre Uber e Glovo hanno invece ammesso di non essere in grado di garantire che tutti i rider attivi sulle loro applicazioni abbiano i requisiti per lavorare. “Da parte nostra c’è tutto l’impegno affinché ad operare sulla piattaforma ci siano solo corrieri che hanno i requisiti per farlo” ha dichiarato un rappresentante di Uber in Italia. Glovo aveva dichiarato che “il rischio esiste, ma ogni giorno cerchiamo di monitorare meglio la situazione”.

      Nonostante le quasi inesistenti barriere all’entrata, l’offerta di lavoro supera la domanda e molti aspiranti rider non vengono accettati dalle app. Per un migrante la probabilità di veder approvata la propria candidatura si assottiglia, soprattutto quando non conosce la lingua o non ha i documenti in regola. Nascono così dei meccanismi di reclutamento nascosti che riducono al minimo il margine di guadagno del rider, ultimo anello di una catena fatta anche di trucchi e inganni.

      Pietro, giovane egiziano, si era candidato a lavorare in alcune delle app attive a Milano, senza successo. Poi un amico gli ha proposto una scorciatoia. «Mi ha dato un numero di telefono dicendomi che c’era un account disponibile. Così ho telefonato ad H. ed è iniziata la mia esperienza come rider».

      Pietro ha iniziato quindi a lavorare con il “profilo” di un’altra persona, ricevendo ogni mese i soldi direttamente da H. al netto della sua “trattenuta”. “H. fa così con tutti i profili che affitta. Per farti lavorare si prende il 10% di ogni consegna” racconta. “Non so da dove venga il profilo che uso e non conosco gli altri rider che lavorano in questa maniera”.
      “Molti migranti vogliono lavorare ma non possono”

      “I richiedenti asilo sono una piccola minoranza tra i migranti presenti sul territorio italiano” spiega Pietro Massarotto, avvocato volontario del Naga, associazione milanese che dal 1987 si occupa di cittadini stranieri, soprattutto di quelli privi di permesso di soggiorno e dei richiedenti asilo. “Nella maggior parte dei casi abbiamo a che fare con migranti “ordinari”, il cui permesso di soggiorno dipende strettamente dal lavoro svolto”.

      Consegnare a domicilio tramite le app, seppure senza garanzie e con margini di guadagno assai risicati, può diventare fondamentale per mantenersi “in regola” ed evitare la condizione praticamente irreversibile di irregolarità. Questa, nel caso venga raggiunta per il diniego della richiesta di asilo o per la mancanza di un impiego regolare, si converte nella necessità urgente di trovare alternative per poter sostenersi economicamente. “Qui va sfatato il mito del cittadino straniero che non vuole lavorare” precisa Massarotto. “È vero il contrario: spesso non viene messo nelle condizioni di lavorare”.

      Le risposte della politica sono proseguite però sulla via di un accesso più duro allo status di migrante regolare. “Purtroppo le politiche di gestione dell’immigrazione stanno determinando e determineranno sempre più un incremento esplosivo dei soggetti senza permesso di soggiorno, che per ovvie ragioni lavorano lo stesso”.
      “Fare il rider è meglio di niente”

      Omar è uno dei tanti che di mattina lascia il “campo” dove vive per tornarci solo dopo mezzanotte. Ci sono giorni in cui il bottino è talmente magro da coprire appena il prezzo del biglietto. Viene dal Gambia, ha 22 anni e uno sguardo perso nel vuoto. “Ogni giorno prendo il treno e torno a casa per questo cazzo di lavoro” si sfoga indicando lo zaino termico. È rimasto senza permesso di soggiorno e insieme a quello ha perso la speranza di costruirsi una nuova vita in Italia. “Vorrei impegnarmi in altro, ma qui se non hai i documenti non puoi fare nulla”. A chiedergli se è felice annuisce poco convinto: “fare il rider è meglio di niente, diciamo così. Meglio di niente.”

      https://openmigration.org/analisi/sfruttamento-e-caporalato-tra-i-migranti-della-gig-economy
      #Italie #rider

    • Un vaste #réseau_d’exploitation de chauffeurs #VTC sans papiers démantelé dans les #Hauts-de-Seine

      Cinq personnes soupçonnées d’avoir exploité illégalement une centaine de travailleurs non déclarés ont été mises en examen et écrouées.

      Les chauffeurs ne percevaient qu’« une infime partie des prestations effectuées » et commandées par le biais d’applications comme #Uber, #Kapten, #Bolt ou #Heetch. Cinq hommes soupçonnés d’avoir exploité illégalement une centaine de #travailleurs_non_déclarés, pour la plupart sans papiers et employés comme chauffeurs de voiture de transport avec chauffeur (VTC) ont été mises en examen et écrouées, vendredi 21 février, a annoncé le parquet de Nanterre dans un communiqué.

      Elles ont été mises en examen pour « aide au séjour irrégulier, blanchiment, exécution d’un travail dissimulé, recel, traite des êtres humains commise à l’égard de plusieurs personnes, faux en écriture, faux et usage de faux documents administratifs et abus de biens sociaux », le tout « en bande organisée », a précisé le parquet.

      « Horaires très larges sous la pression »

      Ces cinq hommes sont soupçonnés d’avoir monté deux sociétés au travers desquelles ils employaient une centaine de chauffeurs « travaillant avec des horaires très larges sous la pression de leurs employeurs qui arguaient de leur situation précaire » pour les contraindre à obéir.

      La majorité des profits générés étaient perçus par les cinq hommes. « Les premières investigations ont démontré le caractère particulièrement lucratif de ce trafic, générant des mouvements financiers à hauteur de centaines de milliers d’euros », a précisé le parquet.

      Quelque 195 000 euros ont été saisis sous forme d’argent liquide et de voitures de luxe. Les deux sociétés détenaient une cinquantaine de véhicules. D’après les enquêteurs de la sous-direction de la lutte contre l’immigration irrégulière (SDLII) et de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) chargée de l’enquête, « ce trafic se déroulait depuis au moins deux années ».

      https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2020/02/22/un-vaste-reseau-d-exploitation-de-chauffeurs-vtc-sans-papiers-demantele-dans

  • Israël va réduire l’électricité dans certaines zones de Cisjordanie occupée
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/israel-va-reduire-l-electricite-dans-certaines-zones-de-cisjordanie-occupee

    La compagnie d’électricité israélienne a annoncé dimanche qu’elle réduisait « le courant dans certaines localités de Cisjordanie » occupée, en raison des impayés qui s’élèvent à quelque 440 millions d’euros. Cette société publique israélienne fournit l’électricité à la compagnie palestinienne de Jérusalem-Est qui, elle, la distribue en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.

    La compagnie israélienne fait état d’1,7 milliard de shekels (440 millions d’euros) d’impayés de la part de la société palestinienne. À partir du 22 septembre, « la compagnie d’électricité va réduire le courant dans certaines localités de Cisjordanie en raison de la dette de la Compagnie de Jérusalem-Est », a annoncé l’entreprise israélienne.

    Elle a affirmé n’avoir trouvé « aucune » autre solution pour tenter de se faire payer, mais l’Autorité palestinienne a dénoncé un « chantage » des autorités israéliennes. « Le gouvernement d’occupation (israélien) cherche, avec ces sanctions et en exploitant les impayés de l’électricité, à faire pression sur le gouvernement palestinien afin qu’il accepte un accord ne respectant pas les droits des Palestiniens » et comprenant notamment « l’augmentation des prix », a affirmé dans un communiqué Zafer Melhem, directeur de l’Autorité palestinienne de l’Energie.

    La compagnie palestinienne a précisé que l’électricité serait coupée deux heures par jour dans certaines zones de Cisjordanie occupée, selon un calendrier qui s’étend jusque mi-octobre.

    #palestine #siège #occupation #chantage

  • Turkey warns of new migrant wave in Europe

    Turkey will open its borders with Europe if a safe zone in Syria fails to actualize, Turkish President Recep Tayyip Erdoğan has said, blaming the international community, especially the European Union, for not providing enough support and financial assistance for Syrian refugees.

    “We have received people running away from barrel bombs with open arms. We did not open our borders to just 200 refugees like some countries in the West did. Today, these countries thank us. It is an honor to us even though they provided zero support to us,” Erdoğan said Sept. 5 in a speech at an event of his ruling Justice and Development Party (AKP) in Ankara.

    Turkey’s plan is to establish a safe zone where Syrian refugees and asylum seekers will live in more humanitarian conditions in houses to be built by Turkey and with the financial and logistic assistance of other countries, rather than tents or container cities, the president said.

    He added that necessary talks to establish such a safe zone were conducted with many countries, including the U.S., Russia, Germany and the U.K.

    But if the process stalls, Turkey will have to “open its borders,” the president said.

    The amount of money Turkey spent on Syrian refugees has already surpassed $40 billion, the president said.

    Financial assistance coming from the international community does not go into Turkey’s national coffers, but is used by organizations such as the Disaster and Emergency Management Authority (AFAD) and the Turkish Red Crescent (Kızılay), he added.

    “Up until now, about 3 billion euros were sent [to Turkey] for support. But our [spending] is on a much different level. They did not keep their promises, but we will continue to take these steps whether they provide support or not.”

    Erdoğan was referring to a 2016 deal in which the EU agreed to provide Turkey a financial aid package of 6 billion euros for the care of Syrian refugees in the country. The Turkish government says there is a delay in the delivery of this assistance.

    Some 350,000 Syrian refugees have returned to their homeland, to regions where Turkey has provided security, Erdoğan stressed.

    “But we do not find this enough,” he added.

    “We will be relieved as Turkey if such a thing comes to life,” he said. “This is a very good offer.”

    Turkey’s offer, however, did not receive an affirmative response, but efforts regarding this will continue, Erdoğan said.

    “This journey can take us to different places. If [the process] does not go on anymore, we will have to open our borders,” he stressed.

    “If you are going to provide support, then do it. If not, we will put up with this at some point. Are we going to be the only ones bearing with this burden?” Erdoğan said.

    The president also pointed to the possible migration flock from Syria’s Idlib, saying Turkey faces a threat on this issue.

    “We are trying to ensure security in Idlib, with close cooperation with Russia, for [Syrians] to live in their own homes. On the other hand, we are taking steps to make the Syrian lands, between the east of River Euphrates and the Iraqi border, more secure,” he said.

    “Turkey aims to reach an agreement with the U.S. regarding this. But our past experiences push us to act on the safe side” he added.

    Turkey cannot stay silent when facing such a migration flow, Erdoğan stressed.

    “We are determined to de facto start the safe zone establishment in the east of Euphrates, until the final week of September,” he said. He added that the ideal way to establish the safe zone is to do it with U.S. but if this does not happen, “Turkey has its own plans.”

    “If such a ground is not established and our preparations are completed, we will undertake this on our own,” he said.

    Meanwhile, a third joint flight was made with two Turkish and two U.S. helicopters within the scope of first phase implementations of the safe zone in the east of Euphrates in Syria, the Defense Ministry said on Sept. 5.

    http://www.hurriyetdailynews.com/turkey-warns-of-new-migrant-wave-in-europe-146321
    #Turquie #chantage #UE #EU #menaces #Erdogan #migrations #réfugiés #ouverture_des_frontières #aide_financière #frontières
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  • Après des années de reflux, les mouvements féministes connaissent un regain de dynamisme à l’aube des années 1970. Il s’agit encore et toujours de dénoncer les injustices, discriminations dont sont victimes les femmes, de renverser l’ordre phallocratique qui s’impose partout, y compris dans les milieux libertaires. Dans le sillage de quelques pionnières, les femmes aspirent à conquérir les libertés - des esprits et des corps - dont elles sont toujours privées. Pour les animatrices du Mouvement de Libération des Femmes, dont l’apparition médiatique remonte à 1970, il convient de politiser le féminisme, de lui appliquer de nouvelles formes de lutte, provocatrices et spirituelles, comme le prouvent les différentes publications, slogans, manifestations ou chansons du mouvement.

    https://lhistgeobox.blogspot.com/2019/08/lhymne-du-mlf.html

  • À la suite de la fusillade d’un Noir de 18 ans, Michael Brown, par un policier blanc, Darren Wilson, en août 2014, les yeux du monde entier se sont fixés sur la banlieue de Ferguson, dans le Missouri, à St. Louis. Au cours de l’année suivante, les habitants de Ferguson et la communauté militante de la région ont joué un rôle essentiel dans la tenue de conversations vitales sur le racisme institutionnalisé, le classisme et la brutalité policière dont souffre aujourd’hui l’Amérique à l’approche des élections présidentielles de 2016.

    https://daily.bandcamp.com/2019/07/08/redbait-cages-interview

    https://redbait.bandcamp.com/track/bred-for-the-knife

    Bred for the knife on the factory farm
    Taste tradition convenience
    don’t justify such harm
    Torture rape and murder
    Someone’s life, she was someone’s mother

    The blood in your mouth flesh in your face
    Brains, bodies, tissue
    Severed familial bonds
    All gone to waste
    Animals don’t want to die

    Bred for the knife
    Blood on your hands

    Commodified and voiceless with no way out

    Bred for the knife
    Blood on your hands

    An individual is not a product

    An entire sea of pig shit
    Devastates the land
    Hidden so you don’t see it
    Blood on your hands
    Do you know how animals die

    Killed by complacency
    stolen for consumption

    Bred for the knife
    Blood on your hands

    Commodified and voiceless with no way out

    Bred for the knife
    Blood on your hands

    An individual not a product

    Hundreds of thousands are unnecessarily slaughtered every day for what amounts to preference in taste. Choose to abstain from this injustice. An individual is not a product.

    Bred for the knife
    Just eat something else
    Not a conscious life
    Bred for the knife

    Commodified and voiceless with no way out
    Bred for the knife there’s no way out
    On the factory farm there is no way out

    In 2017, a group of St. Louis activists came together to further that reckoning, by way of a crusty, punk/metal hybrid six-piece called Redbait, so named for a well-known anti-Communist slur. “We’re all trained organizers—half the band is union—and a lot of us were there for Ferguson,” says Madeline B., one of the band’s two frontwomen. “Some of us were demonstrators, some of us arrested, some of us were fuckin’ pepper sprayed by cops. We were really in the thick of it for the long haul. All of our politics kind of cumulated into Redbait.”

    Punk bands rising up from activist scenes is nothing new, but Redbait may be one of a handful who can trace their foundation to a specific protest gathering. “We were doing a fundraiser show, and we had to change venues of the last minute because of political reasons. We didn’t have an opener so we were just like, ‘Well, you know some Misfits songs and you know some Black Flag,’ and we just threw together a covers set,” says co-frontwoman Rebecca Redbait. The chemistry between the performers proved to be natural, and the response from the audience inspired them to start galvanize their anti-facist, anti-racist, anti-patriarchal, and pro-worker’s rights ideologies into sonic diatribes of their own.

    Redbait’s values don’t just inform their music: they dictate how the six-piece function as a unit, both amongst themselves and in the public eye. “We really try to make sure everyone is represented and their viewpoint, whether it’s music or lyrics,” Rebecca says. “I think there is also an intentionality around not censoring the women in the band, just because in the scene at large there’s just the white male perspective is pretty well represented already—so for example, a lot of the guys will take a backseat in interviews.”

    On their self-titled debut EP, Red Tape, Redbait explore themes of domestic violence, sexual harassment, and police brutality toward people of color. The strength of the EP’s four tracks drew the attention of New Age Records, who released the group’s blistering second EP, Cages, last month. “I don’t want to say we’ve matured [since Red Tape], but we’ve definitely honed our sound,” Madeline says. “The first EP was a less cohesive smushing of each other’s influences, and with Cages we had more of a conceptual plan of what we wanted to put into a record… I think it was a more serious process.”

    https://redbait.bandcamp.com/track/we-refuse

    You try to put us in our place but
    we refuse
    You try to shame us for our looks but
    we refuse
    You try to take away our rights but
    We refuse
    You try to make us feel ashamed but
    We refuse

    We refuse to live a lie
    Sublimate to sate your ego
    Subjugate to stay alive
    We refuse to stay quiet
    We refuse to cover up
    Fuck you and your fragile ego
    We refuse your rule

    We will not be silent
    We will compete
    We are stronger than you think
    We refuse
    Side with the patriarchy and you will lose
    Submission can be refused and we refuse

    To that end, Cages find Redbait giving a wider cross-section of takes than ever before; the anti-sexist, anti-racist fury of their last LP is tempered with songs about animal rights, economics, and drug addiction. As always, they never shy from calling out institutions and authority figures that perpetuate suffering and injustice. The raging, crusty “Bred for the Knife” addresses the horrors of factory farming, while the title track—a chugging, metallic protest against the Trump administration border policies that have torn families apart—Madeline screams, “Scapegoated by the public / Uprooted by the state by politicians and corporations who make America great.”

    Elsewhere, Redbait draw from personal experiences and observations from life in St. Louis, in order to highlight the social and political constructs plaguing urban life in America. The ripping “Our Town” details the segregation and prejudice play out in the band’s own backyard from the perspective of a stereotypical racist (“Don’t go north of Delmar if you want to stay alive / Lies sit outside on the south side / And you’ll be burglarized”). Take out the various references to St. Louis landmarks, and the searing satire could easily describe any city in the country. And that’s exactly why the band made it.

    “With Ferguson, the entire country got this idea of St. Louis as violent people are looting,” Rebecca says. “And I think ‘Our Town’ really illustrates how structural racism is really at play here, and just to kind of give people a real perspective from people that live here, and presents more of the actual truth, as opposed to the one that’s blown out of proportion by the media.”

    The logistics of handling a six-person band (mostly work, family, and activism obligations) have largely kept Redbait close to home since they started, but they’ve already made a big impact among the local youth. According to Madeline and Rebecca, some of the band’s biggest fans are eight to 12-year-old girls, a contingent they count as perhaps their biggest source of pide, and a driving factor in their mission to open up people’s hearts.

    “There’s a little bit of power in what we do because so many people are afraid to push the envelope in terms of being a political band,” says Madeline. “Everyone in hardcore, more or less, has left-leaning ideas, but really talking about systemic oppression has not been a huge conversation. So if we can open the conversation to these issues, that’s all I could hope for.”
    –Jamie Ludwig

    @sinehebdo j’ai aussi rajouté la chanteuse de Pischarge à la playlist de #chanteuses_féministes de @mad_meg
    #Redbait #punk_metal #bandcamp

    • Ce n’est pas mon style de musique, mais les paroles sont super. Sur le sujet de Ferguson et des violences policières, c’est plutôt :

      Smoke in Your Eyes
      https://redbait.bandcamp.com/track/smoke-in-your-eyes


      https://www.youtube.com/watch?v=hTMhfMD_elM

      Who do you protect
      Who do you serve
      x2

      A hammer to the face of every cop
      A violent end to the police state
      Hard to see with smoke in your eyes
      Licking his boot
      Kissing his hand
      Who do they protect?
      Who do they serve
      Fuck your thin blue line
      Fuck your racist flag

      Who do they protect
      Who do they serve

      They’re paid by the rich to kill the poor
      Property over people, a corrupt state
      The only thing worse than being raped
      Is reporting it to the fucking police
      Cops don’t protect you
      Cops suspect you
      Less cops on our streets
      More pigs in the ground

      Who do they protect
      Who do they serve

      It’s hard to see with smoke in your eyes

      Danny Thomas
      Stephon Clark
      Ronnell Foster
      Ulises Valladares
      Jonathan Duane Atchley
      Arther McAfee Jr.
      Bailey Turner
      Tyler Miller
      Andrew Finch
      Kameron Prescott
      Michael Wilson
      Lawrence Hawkins
      Martin Jim
      Calvin Toney
      Ashley Jenkins
      Patrick Dorsman
      amadou diallo
      Eric Martin
      Oscar Grant
      kajieme powell
      Philando Castile
      Sandra Bland
      Michael Brown
      Tamir Rice

      #Musique #Musique_et_politique #USA #Redbait

      A rajouter sur ma compil consacrée à la #brutalité_policière #violence_policière : https://seenthis.net/messages/576637

    • Chouettes paroles féministes ici:

      Dick Punch
      https://redbait.bandcamp.com/track/dick-punch-live

      Never listen to no
      never learned the word
      think you’re a good one
      think no one sees you grab us

      Get your fucking hands off me

      Never listen to no
      never listened to her
      think you’re a good one
      think no one sees you grab her

      Get your fucking hands off me

      You think that’s what I wanted?
      Try the fuck again
      Not your fucking coatrack
      Don’t think I won’t fight back

      FUCK YOU

      Punch your dick and run

    • Et une chanson anti-Trump sur le traitement des enfants migrants à la frontière mexicaine :

      Cages
      https://redbait.bandcamp.com/track/cages

      Children in cages
      Assaulted by the state
      Suffocating bureaucracy
      Propped up by hate
      X2

      Taken for a shower
      You’ll never see your mother
      Sleeping on the concrete floor
      Alone

      Scapegoated by the public uprooted by the state by politicians and corporations who make America great

      Colonized the world
      Sowing atrocities
      couldn’t stand the fallout
      Making prison a home

      Crime against humanity
      Torn from a mother’s arms
      Deported fathers gone
      Upholding white supremacy

      Children in cages
      Locked up by hate

      Suffer little children
      As these institutions allow it
      We don’t want to see it.
      Suffer little children

      IN CAGES

      We don’t see these prisons when we’re staring at the screens
      While people are taken by gestapo secret police

      They use power to divide
      Power to imprison
      in a country so free it incarcerates children

      A rajouter à la compilation de chansons anti-Trump :
      https://seenthis.net/messages/727919

      #Donald_Trump

  • Imogen Heap : NPR Music Tiny Desk Concert
    https://www.youtube.com/watch?v=3QtklTXbKUQ

    à partir de 9’10" la chanteuse ingénieure présente les #gants et le logiciel Glover qu’elle a créés. Cyber super.

    #chant #musique #beau

    on peut acheter les gants sur https://mimugloves.com à partir d’août 2019 pour 3000$ (mais tout est déjà vendu, argl)

    plus d’infos et de vidéos
    https://www.engadget.com/2019/04/26/mi-mu-imogen-heap-musical-gloves-price-launch-date
    https://www.youtube.com/results?search_query=mimugloves

  • Algérie, les chants des stades résonnent désormais de partout – RFI Musique
    https://musique.rfi.fr/musique-arabe/20190703-algerie-chants-stades-football

    Depuis le 22 février, les slogans et les chansons des supporters de football algériens sont devenus des hymnes de manifestation. Cantonnées aux stades, leurs chansons exprimaient pourtant une critique très politique depuis des années. Revue de détail.

    Algérie : les promesses de l’aube
    https://www.arte.tv/fr/videos/089125-000-A/algerie-les-promesses-de-l-aube

    Comment vit la jeune génération engagée dans cette révolution et à quoi rêve-t-elle ? À l’heure où l’Algérie prend son destin en main, ce film plonge au cœur du mouvement, en suivant le quotidien d’un lycéen, d’un supporteur de foot, d’une étudiante, d’une femme active ou encore de rappeurs, mais aussi en donnant la parole à des observateurs de l’intérieur, dont la cinéaste Safia Djama et l’écrivain Kamel Daoud, et à des analystes ? historiens, journalistes, etc. Au-delà de la chronique des événements, les réalisatrices dressent le portrait d’une société en effervescence, traversée de forces contradictoires mais tournée vers l’avenir, en inscrivant, au fil de retours en archives, ce processus encore incertain dans l’histoire tumultueuse du pays.

    réalisation : Julie Peyrard, Sonia Amrane, Laetitia Martin
    54 min, disponible jusqu’au 30/8/2019

    #Algérie #musique

  • È ffinidi i bozzi boni ...

    Oggi è l’ultimo giorno, O che festa, che allegria! El padró ce manna via, perchè bozzi non c’è più! E’ finidi i bozzi boni, c’è rimasti li doppioni; Venga avanti ’sti padroni, li volemo saludà . E’ finidi i bozzi boni, c’è rimasti quelli tristi; venga avanti ’sti ministri, li volemo saludà . E alla giratora poi, che la gira la filandra, el padrone je domanda: e la seta come va? E la seta la va bene, a ’ste povere sottiere, a ’ste povere sottiere, no’ le manna mai da ca’. La provinatora poi, che ne viene da Milano, coi provini sulle mano, alle donne fa tremà . E la piegatora poi, che li piega li mazzetti, e li piega stretti stretti, pe’ non falli comparì. Il padrone a noi ci grida, troppo tardi je venimo, con maniere je lo dimo: ce sentimo poco be’! E non giova medicine, nostra bocca è tanto amara, el calor de la caldara ce consuma notte e dì.

    https://www.youtube.com/watch?v=u_MP3s4XwyY


    #chant_et_politique #soie #Italie #industrie_de_la_soie #classe_ouvrière #chanson #musique #chants_populaires #ouvrières #femmes #filature

    Info :

    Canto delle filandere marchigiane che descrive la candizione delle operaie, e le varie figure gerarchiche e di controllo sulle lavoratrici. Si confronti con Mama mia mi sun stufa, con cui condivide numeosi elementi.
    La produzione della seta, diffusa nelle Marche dal Seicento in poi, è fortemente legata al mondo rurale. Gli opifici rappresentano uno dei principali esempi della struttura protoindustriale marchigiana dell’Ottocento, e sono il vero e proprio anello di congiunzione tra città e campagna. Contadini e mezzadri infatti arrotondano i loro guadagni allevando i bachi, mentre nei centri urbani sono attive le filande tra le poche attività extragricole. A Jesi nel 1837, per opera del pioniere Pasquale Mancini, nasce la prima filanda, nel breve arco di un anno, la produzione di bozzoli salirà da 129.000 a 175.000 libbre. Venti anni dopo, nel 1858, le filande diventeranno sette per arrivare al numero di dodici agli albori del nuovo secolo. All’epoca, su una popolazione di 23.000 abitanti, si conteranno ben 1.055 operaie occupate negli stabilimenti cittadini.

    ping @sinehebdo

    • Merci ! #Musique_et_politique #Chant_de_travail ça me fait penser à #Susana_Baca (du #Pérou) - El mayoral (2000)
      https://www.youtube.com/watch?v=M7xPZFqhNIE

      Qué dolor siento en mi pecho
      Cuando está de madrugá
      Qué dolor siento en mi pecho
      Cuando está de madrugá

      El mayoral con su reto
      No no’ deja descansar
      El mayoral con su reto
      No no’ deja descansar

      A las cuatro e’ la mañana
      Cuando el sol se va asoma’
      A las cuatro e’ la mañana
      Cuando el sol se va asoma’

      El mayoral con su reto
      No no’ deja descansar
      El mayoral con su reto
      No no’ deja descansar

      ¡Ay! mayoral, ¡Ay! mayoral
      ¡Ay! mayoral, ¡Ay! mayoral

      Qué dolor siento en mi pecho
      Cuando está de madrugá
      Qué dolor siento en mi pecho
      Cuando está de madrugá

      El mayoral con su reto
      No no’ deja descansar
      El mayoral con su reto
      No no’ deja descansar

      A las cuatro e’ la mañana
      Cuando el sol se va asoma’
      A las cuatro e’ la mañana
      Cuando el sol se va asoma’

      El mayoral con su reto
      No no’ deja descansar
      El mayoral con su reto
      No no’ deja descansar

      ¡Ay! mayoral, ¡ay! mayoral
      ¡Ay! mayoral, ¡ay! mayoral
      ¡Ay! mayoral, ¡ay! mayoral
      ¡Ay! mayoral, ¡ay!

      Saca tu machete Cipriano
      Afila tu lampa José
      Saca tu machete Cipriano
      Afila tu lampa José

      Saca tu machete
      Afila tu lampa

  • Assurance #chômage : une réforme tragique pour les précaires par Samuel Churin | Politis
    https://www.politis.fr/articles/2019/06/assurance-chomage-une-reforme-tragique-pour-les-precaires-40569

    Le #bonus-malus fonctionnera de la manière suivante : plus le nombre de salariés qui s’inscrivent à Pôle emploi après avoir travaillé pour une entreprise est important par rapport à son effectif, plus une entreprise paiera de cotisations patronales à l’assurance chômage.

    Cette façon de faire est en place aux États-Unis (merci Mathieu Grégoire pour l’info) et a des conséquences bien perverses à commencer par le non-recours aux droits. En clair, un deal est passé entre l’employeur et son salarié afin que ce dernier ne s’inscrive pas à Pôle emploi. Ainsi l’employeur ne paye pas de malus pour le salarié, en échange de quoi il lui promet de lui donner du travail. Si le salarié ne se plie pas à cette demande, il ne l’embauche plus. Le non-recours aux droits sera une « belle » manière, assez radicale, de faire des économies sur le dos des plus fragiles.

    Il y avait bien une arnaque dans le bonus-malus ! #chantage

  • Les syndicats font la police dans les tribunaux

    https://www.liberation.fr/france/2019/06/13/les-syndicats-font-la-police-dans-les-tribunaux_1733613

    Les deux plus grosses organisations de policiers maintiennent une pression constante sur les juges et les politiques.

    Il y a le ton outragé : « Un policier renvoyé aux assises, mais comment des juges ont-ils pu prendre une telle décision ? » (Unité SGP-Police). La mise en garde : « Attention, nous n’accepterons pas que nos collègues servent de boucs émissaires pour satisfaire une idéologie antiflics » (Alliance police nationale). La menace nette et sans bavure : « Si nos collègues venaient à être injustement condamnés, nous saurons ce qu’il nous reste à faire… et notre colère, personne ne pourra la contenir » (Alliance encore).

    Ces communiqués, les deux syndicats, qui représentent les deux tiers de la profession, les ont rédigés après l’interview accordée par le procureur de Paris, Rémy Heitz, au Parisien le 31 mai. Que disait le magistrat ? Rien de tonitruant, à part que pour la police aussi, la justice passera. « Je veux être très clair : il n’y a aucune volonté de ma part d’éluder les violences [commises par les forces de l’ordre, ndlr] ou de les minimiser. […] Toutes les procédures vont être analysées avec beaucoup d’attention. Il y aura des classements sans suite. Il y aura aussi des renvois de policiers devant le tribunal correctionnel d’ici à la fin de l’année. » D’où cette question : les syndicats de police sont-ils contre l’Etat de droit que leur profession est pourtant censée garantir ?

    Ce rapport de force, les organisations l’ont de tout temps entretenu. En son for intérieur, chaque juge ou presque garde en mémoire ce jour ou des policiers ont roulé des mécaniques devant leur tribunal , après une décision peu appréciée. « Lorsqu’un policier est mis en cause pour une bavure, les syndicats vont à la fois se mobiliser sur la reconnaissance de la légitime défense, mais aussi protester contre les décisions des juges. Le moindre regard de la justice sur un événement déclenche des colères. Les policiers veulent une présomption d’usage légitime de la force », observe Vanessa Codaccioni, maîtresse de conférence à l’université Paris-VIII. Son confrère Fabien Jobard, chercheur au CNRS, dressait le même constat en 2016 dans la revue Esprit, ajoutant tout le sel de l’affaire : « Récurrentes, presque mécaniques, les colères policières sont de celles qui font immanquablement peur au politique. Parce qu’elles s’articulent à une rhétorique systématique de retrait, de vacance de la force publique, les gouvernements leur prêtent d’emblée une écoute inquiète. »

    Voilà qui tombe parfaitement dans le mille. Depuis 2014, la menace terroriste est si forte que la Place Beauvau ne peut se permettre aucun coup de canif dans le contrat. A ce titre, il est d’ailleurs impressionnant de noter à quel point le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, et son secrétaire d’Etat, Laurent Nuñez, multiplient les soutiens appuyés aux troupes.

    Le mouvement des gilets jaunes a complexifié la donne, certains bleus ayant parfois envisagé de déposer le casque, étranglés eux aussi par un salaire chiche, des heures pléthoriques et un avenir morose. En cas de renvois massifs, certains syndicats agitent déjà le spectre d’un débrayage des officiers de police judiciaire, qui refuseront alors d’exercer le moindre acte de procédure. C’est dire si l’avis de tempête s’avère sérieux.

    Pour autant, ce type de discours tétanise-t-il les juges ? « Non », rétorquent plusieurs magistrats à Libération. « Les syndicats de police sont en quelque sorte dans leur rôle », estime Sarah Massoud, du Syndicat de la magistrature. En 2012, alors en poste au parquet, elle avait vu 200 policiers déferler devant le tribunal d’Evry après des réquisitions qu’ils estimaient trop clémentes contre des prévenus pour outrage et violences contre des policiers. « En pareil cas, il est primordial que la chancellerie sorte du bois et nous exprime son soutien, insiste la magistrate. Notre indépendance doit être systématiquement protégée et garantie. C’est la condition pour que des décisions courageuses continuent d’être prises. »
    Willy Le Devin , Ismaël Halissat

    Est-ce que les juges et magistrat·es ont un moyen de se protégé du chantage et des menaces des policiers et de leurs syndicats ?

    #impunité #injustice #etat_policier #menace #chantage #syndicat

  • Football et Révolution : Les Ultras dans la mobilisation algérienne
    Julian Vadis, Révolution Permanente, le 5 juin 2019
    https://www.revolutionpermanente.fr/Football-et-Revolution-Les-Ultras-dans-la-mobilisation-algerien

    Le 16 février 2019, l’Algérie s’est soulevée contre le cinquième mandat annoncé de Boutlefika. Dès les premières manifestations, un chant s’élève de la foule, jusqu’à devenir l’un des hymnes de la contestation : La « Casa Del Mouradia », chant parodiant la célèbre série La casa de papel, dénonçant la corruption du système et ouvertement anti-Boutlefika. La chanson n’est pourtant pas née le 16 février dernier, mais a été composée au printemps 2018 par les supporters « ultras » de l’USM Alger : Les « Ouled el-Bahdja » (Les enfants d’Alger).

    #Foot #Football #Sport #Stade #Algérie #hymne #chant #révolution #chanson #Musique #Musique_et_politique #manifestations

  • Les chants de deux dunes de sable - Vidéo dailymotion
    https://www.dailymotion.com/video/xusb19


    https://s2-ssl.dmcdn.net/v/35GJT1T0kkz8FkByz/526x297

    Je lis en ce moment les polars mongoles de Ian Manook, recommandés par @simplicissimus (hi hi hi), où on parle de chant des dunes. Alors voilà à quoi ressemble le #chant_des_dunes.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Chant_des_dunes

    Stéphane Douady est semble-t-il spécialiste en la matière
    https://www.youtube.com/watch?v=t6Zt4XCHj3U

  • Un coup / une coupe à [nous] faire aimer le foot ? “Levons-nous femmes esclaves, et brisons nos entraves. Debout, debout, debout !” LE chant féministe, l’Hymne des Femmes, porté par 600 supportrices, a résonné dans le stade de Rennes ce mardi 11 juin. L’occasion de revoir notre carnet de chants en histoires.

    Coupe du monde féminine : les femmes ont donné de la voix au Roazhon Park
    Vidéo : https://www.ouest-france.fr/sport/coupe-du-monde/video-coupe-du-monde-feminine-les-femmes-ont-donne-de-la-voix-au-roazho

    « Le temps de la colère, les femmes. Notre temps est arrivé. Connaissons notre force, les femmes. Découvrons-nous des milliers ! » L’Hymne des femmes, chanson créée en mars 1971 par des militantes féministes à Paris, a résonné dans le Roazhon Park, ce mardi 11 juin.

    600 voix d’hommes et de femmes ayant répondu à l’appel de la compagnie rennaise Dicilà ont donné corps à une foule chantante, qui a porté haut et fort des valeurs communes, comme le partage et le collectif. Et qui a vibré à l’unisson pour la défense des droits et libertés.

    Bon j’avoue j’ai cru initialement que c’était spontané et savoir que c’était diligenté par le ville de Rennes me refroidi un peu, mais si j’avais été présente, j’aurai sûrement pleuré de joie en chantant en choeur !

    Chloé Leprince fait un retour en musique pour France-Culture sur l’histoire des chants féministes : Chanter contre le pouvoir du phallus : ces tubes féministes qu’on redécouvre https://www.franceculture.fr/amp/histoire/chanter-contre-le-pouvoir-du-phallus-ces-tubes-feministes-quon-redecou

    Dès 1970, les chansons s’installent même comme une signature du MLF : alors que des gauchistes interrompent une de leurs actions à la fac de Vincennes en criant “Mal baisées !”, les voilà qui répliquent en chantant :

    Le pouvoir est au bout du phallus
    Dit celui qui écrit sur les murs
    Je fais la révolution
    Les femmes lui ont répondu
    Ta révolution tu peux t’la foutre au cul...

    Aucune hésitation !

    #chant #chanson #féminisme

  • The guy who made a tool to track women in porn videos is sorry - MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/s/613607/facial-recognition-porn-database-privacy-gdpr-data-collection-poli

    An anonymous programmer based in Germany caused outrage this week for supposedly using face-recognition technology to “catch” women who had appeared in porn. He says he’s since deleted the project and all its data, but that’s not an act of altruism. Such a project would have violated European privacy law anyway, though it would have been okay elsewhere.

    There is still no proof that the global system—which allegedly matched women’s social-media photos with images from sites like Pornhub—actually worked, or even existed. Still, the technology is possible and would have had awful consequences. “It’s going to kill people,” says Carrie A. Goldberg, an attorney who specializes in sexual privacy violations and author of the forthcoming book Nobody’s Victim: Fighting Psychos, Stalkers, Pervs, and Trolls. “Some of my most viciously harassed clients have been people who did porn, oftentimes one time in their life and sometimes nonconsensually [because] they were duped into it. Their lives have been ruined because there’s this whole culture of incels that for a hobby expose women who’ve done porn and post about them online and dox them.” (Incels, or “involuntary celibates,” are a misogynistic online subculture of men who claim they are denied sex by women.)

    The European Union’s GDPR privacy law prevents this kind of situation. Though the programmer—who posted about the project on the Chinese social network Weibo—originally insisted everything was fine because he didn’t make the information public, just collecting the data is illegal if the women didn’t consent, according to Börge Seeger, a data protection expert and partner at German law firm Neuwerk. These laws apply to any information from EU residents, so they would have held even if the programmer weren’t living in the EU.

    Under GDPR, personal data (and especially sensitive biometric data) needs to be collected for specific and legitimate purposes. Scraping data to figure out if someone once appeared in porn is not that. And if the programmer had charged money to access this information, he could have faced up to three years in prison under German criminal law, adds Seeger.

    Et toujours cette logique de l’excuse qui semble Zurkerbériser un grand nombre de programmeurs.

    Reached last night via Weibo, the programmer (who did not give his real name) insisted that the technology was real, but acknowledged that it raised legal issues. He’s sorry to have caused trouble. But he’s not the only one able to build this technology, or the only one interested in using it for dangerous purposes. Policymakers concerned with global privacy law need to start thinking ahead.

    #Reconnaissance_faciale #Données_provées #Porno

  • Susan Sontag, véritable auteure du livre phare de son mari
    https://www.actualitte.com/article/monde-edition/susan-sontag-veritable-auteure-du-livre-phare-de-son-mari/94876

    Benjamin Moser, l’auteur de cette nouvelle biographie, ne se contente pas de vagues suppositions. D’après le Guardian, il a mené une enquête très fouillée pour établir les faits avec certitude. En effet, il a obtenu un accès privilégié aux archives de l’auteure entreposées à UCLA, y compris des pièces qui ne seront pas accessibles au public avant plusieurs années. Par ailleurs, il s’est entretenu avec des personnes de l’entourage proche de Susan Sontag.

    Résultat des courses, Moser est certain que c’est Susan Sontag qui a rédigé le livre, en plus de l’important travail de recherche qu’elle a mené pour en constituer le contenu. « Susan passait toutes ses après-midi à tout écrire à partir de rien », explique Minda Rae Amiran, une amie de l’intellectuelle. Plusieurs éléments de sa correspondance permettent également d’affirmer qu’elle est l’auteure du livre de son mari.

    Un cas d’école d’effet Matilda (le fait de minimiser la contribution de femmes scientifiques à la recherche) appliqué à la littérature. L’auteur de la biographie lui-même reconnaît que s’il connaissait la rumeur qui faisait de Sontag la véritable auteure du livre, il avait quelques doutes, notamment étant donné l’âge de Sontag à l’époque. En effet, elle a épousé Rieff en 1950, à l’âge de 17 ans ; l’ouvrage sur Freud est quant à lui paru en 1959, quand elle n’avait donc que 26 ans.

    Et, lors de sa parution, le Guardian de l’époque parlait d’un « évènement à célébrer… un livre véritablement brillant sur l’importance culturelle de Freud… une contribution aux sciences humaines dont la valeur sera permanente » ! Clairement, on a vu critique plus acerbe…

    Étudiante brillante et précoce (elle termine le lycée à 15 ans avant d’intégrer les rangs de l’université), Susan Sontag a donc écrit le livre qui allait lancer la carrière de son mari… Pourquoi la vérité est-elle restée cachée ? C’est là que l’on bascule de l’injuste au tragique.

    Selon Moser, c’est au moment de son divorce que Susan Sontag a promis à Rieff d’abandonner ses droits légitimes à se revendiquer publiquement comme l’auteure de l’ouvrage. En échange de quoi, il aurait laissé la garde de leur fils à son ex-épouse.

    C’est à se demandé si un seul homme à écrit lui même l’œuvre qui lui est attribué.
    Benjamin Moser est-il marié ?

    #invisibilisation #femmes #hétérosexualité #couple #amour #haine #domination #spoliation #chantage #grand_homme

  • À #Vittel, #Nestlé contrôle l’eau, la politique et les esprits
    https://reporterre.net/A-Vittel-Nestle-controle-l-eau-la-politique-et-les-esprits

    Nestlé pompe abondamment l’eau de Vittel, dans les Vosges, malgré un déficit inquiétant de la #nappe_phréatique. À tel point que la commune va devoir importer de l’#eau_potable de villages voisins. Depuis près de trente ans, la multinationale a noyauté le territoire, régentant le développement économique et agricole. Elle est l’objet d’une enquête pour #corruption.

    #agriculture #contrôle_des_terres #stratégie_foncière #Agrivair #Nestlé_Waters « #associations-écrans » #lutte_d'influences #économie #chantage_à_l'emploi #microcosme

    • Quant on connait l’étymologie du verbe séduire c’est tout de même pas très surprenant qu’il y ai ces ambiguïtés.

      Du latin seducere (« détourner du droit chemin »).

      Verbe

      séduire \se.dɥiʁ\ transitif 3e groupe (voir la conjugaison)

      1 - Égarer, abuser, faire tomber dans l’erreur par ses insinuations, par ses écrits, par ses discours, par ses exemples, etc.
      2 - Faire tomber en faute, suborner, corrompre, débaucher.
      3 - Toucher, plaire, persuader.

      https://fr.wiktionary.org/wiki/s%C3%A9duire

      Séduire sur le lieu de travail c’est parfaitement inappropriée et c’est absolument toxique quant il s’agit d’hommes hétéros vis à vis de femmes. Car je rappelle que les hommes ont entre les jambes un organe capable de détruire la santé, la carrière, le corps et la vie des femmes en leur filant des grossesses. Même sans fécondation, il y a aussi des conséquences sur la réputation des femmes et leur disqualification professionnelle et sociale avec le stigmate de la salope qui est toujours aussi puissant. Je suis pour la stigmatisation des dragueurs hétéros au travail et la mort de la séduction sexuelle au boulot.
      Je ne parle pas de criminalisé ce comportement, mais de changer le prisme de perception pour rendre les dominants et oppresseurs responsables de leurs méfaits.
      Si les hommes hétéros n’osent plus séduire ou draguer au boulot de peur d’être poursuivit pour harcelement c’est une très bonne chose. La peur doit changer de camp. Les femmes n’ont plus a avoir peur d’être agressées, c’est aux hommes d’avoir peur d’être agresseurs, ca commence un tout petit peu et c’est formidable.

  • La mairie du 20e arrondissement interdit la diffusion d’un documentaire sur les violences policières | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1553079739-mairie-paris-20e-censure-documentaire-violences-policieres

    Dans le cadre d’une semaine de lutte contre les discriminations, le collectif La Perm’ Belleville organisait la projection du documentaire Police, illégitime violence. La maire d’arrondissement, #Frédérique_Calandra, s’y est fermement opposée.

    Paris, 20e arrondissement - C’est dans l’école maternelle Pali-Kao que devait être projeté le documentaire Police, illégitime violence du réalisateur Marc Ball. Une projection organisée par le collectif La Perm’ Belleville, suivie d’un débat. Le lieu était emblématique, explique Baptiste Dupin, bénévole au sein du collectif :

    « C’est là que des jeunes du quartier ont grandi et où beaucoup d’entre eux se font contrôler au quotidien. Et la directrice de l’école était tout à fait favorable. »
    Mais vingt heures avant l’événement il est, avec d’autres membres de l’association, convoqué par Frédérique Calandra, la maire PS du 20e arrondissement. Pendant vingt-cinq minutes, l’édile leur fait part de son refus de voir projeté le documentaire dans un local propriété de la municipalité. Un « brûlot à charge contre la #police », selon l’élue qui n’a pas donné suite à nos demandes d’interview (1). « Elle a parlé de Lamine Dieng (un jeune mort à Belleville en 2007 dans un fourgon de police lors d’une interpellation, ndlr) en disant : “Il n’est pas mort sans raison, il n’était pas tout blanc” » , assure Baptiste :

    « Il y a eu des moments de grand n’importe quoi. Elle nous a dit qu’il y avait déjà des gens qui ont essayé de monter les jeunes contre la police, comme Dieudonné. »
    Des propos confirmés par un autre membre du collectif présent lors de la réunion, Omer Mas Capitolin. « Elle nous a carrément soupçonnés d’être des antisémites. Ça a été très violent pour nous », appuie le fondateur de l’association Maison communautaire pour un développement solidaire. D’après ce dernier, la maire aurait également rappelé que « c’était elle qui subventionnait l’association Pazapas », à hauteur de 2 ou 3.000 euros, selon Omer :

    « On a été obligé de lui rappeler que c’était l’argent du contribuable et qu’il n’appartenait pas aux élus, qu’ils devaient le gérer au mieux. Faire du #chantage_à_la_subvention, ce n’est pas supportable non plus. »
    Mme Calandra n’en est pas à son coup d’essai. Comme StreetPress le rapportait, en septembre dernier, la mairie avait décidé de retirer la subvention initialement accordée au Féministival en raison de la venue de la journaliste et essayiste Rokhaya Diallo. Les deux femmes ont un contentieux qui dure depuis quatre ans.

    En apprenant la censure de son documentaire, le réalisateur Marc Ball est tombé de sa chaise :

    « Je n’ai pas le souvenir d’avoir entendu passer une histoire de ce type, la #censure d’un #documentaire passé sur le service public. »
    En effet, le film a été diffusé en novembre 2018 sur France 3 Île-de-France. (link is external) « Lorsque les membres de l’association ont dit que c’était passé sur la chaîne, elle a répondu : “Mais maintenant, ils laissent passer n’importe quoi sur le service public” », détaille-t-il :

    « C’est impressionnant parce que ce n’est pas un brûlot. Les critiques de presse ont noté que, sur ce sujet très clivant, il y avait une forme de rigueur et une volonté de ne pas être manichéen, de voir la complexité ».

    #Ville_de_Paris #socialisme

  • Quand un syndicat de gynécologues menace le droit à l’IVG
    https://www.francetvinfo.fr/sante/grossesse/quand-un-syndicat-de-gynecologues-menace-le-droit-a-livg_3231505.html

    Jean Mart : « Nous voulons manipuler la menace d’une grève à l’IVG pour être entendus »
    avatar

    « Préparez-vous à ce que le syndicat vous donne l’ordre d’arrêter les IVG si la ministre de la Santé refuse de nous recevoir », a déclaré le Syndicat des gynécologues et obstétriciens français (Syngof) dans un mail envoyé à ses 1.600 adhérents le 12 mars. Pourquoi cet avertissement ? Pour des raisons purement financières. Depuis des années, le syndicat demande à ce que le fonds de garantie de la profession couvre les sinistres déclarés entre 2002 et 2012. Actuellement, ce ne serait pas le cas. Le Syngof souhaite donc être reçu par Agnès Buzyn, et a même proposé un amendement au projet de loi Santé. En attendant, le syndicat entend créer le scandale pour faire parler de lui.
    « Nous voulons manipuler la menace d’une grève à l’IVG pour être entendus »

    C’est Jean Marty, ancien président du Syngof, qui a eu l’idée de ce chantage. « Notre société a un problème avec l’IVG. […] La profession, dans son écrasante majorité, trouve normal de pratiquer des IVG, mais c’est un sujet ultra sensible, donc nous voulons manipuler la menace d’une grève à l’IVG pour être entendus » a expliqué le praticien au journal Causette.

    Ces propos ont aussitôt déclenché la colère des défenseurs des droits des femmes et de plusieurs professionnels de santé. La ministre de la Santé a « condamné » une menace « inadmissible », tandis qu le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) a « condamné fermement, au nom de la déontologie, l’expression d’une telle menace mettant en cause les droits des femmes et portant atteinte à l’indépendance des professionnels, qu’aucun conflit avec les autorités ne saurait justifier » dans un communiqué publié le 13 mars. Le Cnom juge qualifie ainsi l’arrêt des IVG « d’acte inexplicable et injustifiable, aux conséquences potentiellement dramatiques ». Osez le féminisme et France Assos Santé, entre autres, ont également réagi.

    J’espère que ce syndicat ne sera pas reçu et que leurs demandes serons rejetés. Les gynecos et obstericien·nes qui appliquent ces menaces devraient êtres radiés de l’ordre des médecins pour mise en danger de la vie des femmes. Ce syndicat devrait être dissout et ses membres enregistrés comme personnes dangereuses car utilisé le chantage sur la vie de ses patientes pour racketter les assurances pour couvrir leurs erreurs médicales ca mérite d’être surveillé de très près.
    #misogynie #IVG #chantage #racket #violence_gynecologique #sexisme #culture_du_viol (car imposer une grossesse c’est du viol) #cupidité #violence_médicale

    • Mise à jour

      L’Ordre des médecins a fermement rappelé à l’ordre le Syngof dans un communiqué dénonçant une « contravention claire aux obligations déontologiques » des gyncologues.

      https://www.causette.fr/le-mag/lire-article/article-2309/le-syngof-prend-en-otage-les-femmes-qui-ont-besoin-da-une-ivga.html

      Si « la contravention est claire aux obligations déontologiques », je ne comprend pas que l’ordre ne prenne pas des mesures plus strictes. Les gynecos et obstertricien·nes qui suivent le mot d’ordre du Syngof devraient être prevenus qu’illes serons radié·es. Il serait juste aussi d’augmenter les frais d’assurance vu le nombre d’erreurs commises par cette corportation et de réduire les indemnités en cas d’erreur médicale pour les adhérent·es de ce syndicat. Pas de seconde Tesla ni de vacances prolongées à Courchevel pour les membres du syndicat des erreurs médicales.

  • Le #Syngof (le 1er syndicat des #gynécologues obstétriciens avec plus de 4000 membres) appelle à la grève de l’#IVG !

    https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10215182554337813&set=a.1631126818667&type=3&permPage=1

    Voici le courrier envoyé à leurs membres hier.

    Il s’agit d’un appel au #délit d’entrave à l’IVG et au non respect de la #loi sur l’IVG.

    Il est inadmissible que des gynécologues obstétriciens exercent un #chantage aux droits des #femmes et une menace de plus à l’accès à l’IVG, pour défendre des positions corporatrices.

    Le SYNGOF est habitué aux prises de positions hostiles à l’IVG, comme je le détaillais ici : http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2018/09/13/quand-les-representants-des-gynecologues-sont-hostiles-

    Quand l’Ordre des Médecins et la Ministre de la #Santé agiront pour radier de la profession ces gynécologues manifestement hostiles aux femmes ? Quand virera-t-on les #anti-IVG de la profession de gynécologue obstétricien, notamment en abrogeant la clause de conscience spécifique à l’IVG dont ils abusent ?

    https://twitter.com/Marianntoinette/status/1105563859094511616

    • Le Conseil national de l’Ordre des médecins condamne fermement la menace du Syngof de demander à ses adhérents d’arrêter la pratique des IVG.

      L’Ordre des médecins a été alerté via les réseaux sociaux au sujet d’une newsletter du Syndicat national des Gynécologues et Obstétriciens de France, dans laquelle ce syndicat se dit prêt à « donner l’ordre » à ses adhérents « d’arrêter la pratique de l’IVG » si la ministre des Solidarités et de la Santé refusait de les recevoir.

      Le Conseil national de l’Ordre des médecins condamne fermement, au nom de la déontologie, l’expression d’une telle menace mettant en cause les droits des femmes et portant atteinte à l’indépendance des professionnels, qu’aucun conflit avec les autorités ne saurait justifier.

      Quelle que soit les revendications des médecins adhérents au Syngof quant à leur couverture assurantielle, ils ne sauraient à ce seul motif mettre en difficulté des femmes, en se retirant de soins auxquels la loi leur donne accès.

      Menaçant de priver des femmes de l’accès à l’IVG, une telle attitude serait en contravention claire avec les obligations déontologiques. Cela serait un acte inexplicable et injustifiable, aux conséquences potentiellement dramatiques.

      https://www.conseil-national.medecin.fr/node/3160

    • Faudrait pensé à radier ces 4000 gyneco misogynes du Syngof
      Aucune femme ne mérite d’étre soigné par des gens qui mettent la vie des femmes en danger pour se garentire du fric en cas d’erreur médicale.

      A l’origine de la « provocation » du Syngof, la demande que le fonds de garantie de la profession (FAPDS) couvre mieux les praticiens condamnés pour des erreurs médicales. Une quinzaine d’entre eux, condamnés entre 2002 et 2012, sont particulièrement concernés, car le fonds était, à cette époque, plafonné à hauteur de 3 à 6 millions d’euros, pour des condamnations pouvant dépasser 10 à 12 millions d’euros. « On a l’impression que ce fonds est un leurre, car il ne fonctionne pas avec les douze premiers cas », déplore Jean Marty. L’ancien président du Syngof se dit, par ailleurs, « inquiet du bon fonctionnement pour les cas à venir, aucune de la trentaine de demandes déposées depuis 2012 n’ayant été accordées ».

      #feminicie #violence_gynecologique #violence_médicale #misogynie #sexisme

    • Tu sais quoi, ça me fait penser à la drastique interdiction des mutuelles d’entraide pour couvrir les amendes dans les transports (inscrite dans la loi et que tu retrouves dans l’amende qu’on t’a remise, parce qu’aller à un enterrement d’un être cher n’est pas suffisant pour avoir oublié de composter, et si tu es au sol car tu as fait un malaise les voyageurs t’enjambent comme leur a dit de faire le contrôleur, donc on te remet l’amende et c’est bien marqué dessus dans la loi l’entraide coorganisée est interdite si t’avais pas bien compris)

      Mais pour ces pourritures de gynécos du syndicat des misogynes, tout va bien, ils réclament que leurs erreurs médicales soient toujours et encore mieux subventionnées par l’état. Ils sont subventionné·es pour marcher sur la tête ?

      A l’origine de la « provocation » du Syngof, la demande que le fonds de garantie de la profession (FAPDS) couvre mieux les praticiens condamnés pour des erreurs médicales.

      #erreurs_médicales #corporatisme #pourritures #Syngof

    • On peu s’entraider qu’entre dominants @touti
      Du coup je leur ai envoyé un mail fraternel.
      syngof@syngof.fr

      Messieurs Bernard de ROCHAMBEAU, Jean Marty et Yves VERHAEGHE,
      Je vous félicite pour le respect que vous exprimez vis à vis des femmes qui sont vos patientes. Bravo à vous pour cette mise au point de vos priorités et de celles de vos adhérents. Ceux ci ne manquerons pas de vous remercier pour la seconde Tesla qu’ils vont pouvoir s’offrir contre cette prise d’otage des femmes les plus vulnérables. En effet que vaut une grossesse forcée face à l’urgence de rentabiliser les erreurs médicales afin d’enrichir les plus négligeant d’entre vous ? Heureusement, pour vous, la question ne se pose plus ! Vous faites honneur au serrement que vous avez prêter en voulant prolongé les vacances d’hivers de vos épisiotomistes les plus acharnés. Vos actions d’éclat rejaillissant sur toute votre corporation, j’espère qu’elle sera vous en donner la rétribution qui vous reviens. Vous devriez toutefois vous rebaptiser car vous êtes plutôt une organisation mafieuse de bouchers misogynes et engrosseurs de force, qu’un syndicat de médecins.
      Cordialement,

    • Le syngof à supprimer ses e-mail, les deux messages que je leur ai envoyé me sont revenus.

      Pour mémoire voici les propos tenus par Jean Marty au sujet du « point du mari » une mutilation du sexe des femmes qui vise au confort sexuel des hommes hétéro.

      Pour Jean Marty, président du Syndicat national des gynécologues-obstétriciens de France (Syngof), le « point du mari », c’est surtout « dans la tête des femmes » que cela se passe. « Vous avez des femmes qui ont été victimes, incontestablement », reconnaît-il. « La chirurgie est du domaine de l’art, on peut penser que certains médecins ont eu l’idée qu’en modifiant un peu leur façon de suturer, ils amélioreraient un peu la sexualité, et ça, ça ne nous choque pas », tente-t-il d’expliquer, soulignant néanmoins le caractère anecdotique, voire fantasmatique de cette pratique.

      « On est dans l’absurde, le fantasme, c’est un sujet qui réveille l’excitation », et dont il ne faudrait pas trop parler – conseil d’accoucheur expérimenté – pour ne pas provoquer un peu plus la somatisation vaginale, ou l’expression physique d’un problème psychique, selon lui très fréquente chez les femmes. « Vous avez aussi des femmes qui sont bien dans la victimologie, qui se retrouvent dans une forme de souffrance parce qu’elles arrivent à susciter l’intérêt », estime-t-il.

      Une théorie qu’il a étayée pendant ses études, en écrivant sa thèse sur la qualité des relations sexuelles après une intervention chirurgicale dans la zone périnéale. Selon ses recherches, le plus souvent, les douleurs ne viennent pas d’un problème anatomique – la flexibilité du vagin s’adapte au fur et à mesure de la reprise des relations sexuelles – mais sont liées à l’acceptation psychologique de sa vie sexuelle. Une sexualité épanouie, ce « n’est pas un cadeau que la nature donne à tout le monde », conclut-il, citant une vieille chanson de Georges Brassens, La Femme s’emmerde en baisant.

      https://www.lemonde.fr/sante/article/2014/04/18/derriere-le-point-du-mari-le-traumatisme-de-l-episiotomie_4403470_1651302.ht

    • Grève des IVG : sanctions réclamées contre les gynécologues
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/greve-des-ivg-sanctions-reclamees-contre-les-gynecologues-20190318

      Une vingtaine de militantes féministes ont envahi aujourd’hui le siège de l’Ordre des médecins pour réclamer des sanctions disciplinaires contre les responsables du syndicat des gynécologues Syngof, qui a brandi la semaine dernière la menace d’une grève des avortements, ont constaté des journalistes de l’AFP.

      Une partie des militantes - et également quelques militants - avaient symboliquement revêtu des blouses blanches, tachées de faux sang, pour dénoncer la « prise en otages » des femmes par le Syngof. « Libérez nos IVG », scandaient les manifestantes, qui portaient des pancartes proclamant « Respecte mes droits, ou gare à toi ! », « Simone n’est plus là mais nous on veille », ou encore « Un conseil, mettez de l’ordre ».

      Le Syngof avait provoqué un tollé mercredi dernier, lorsqu’il avait invité ses 1.600 adhérents à « être prêts à arrêter la pratique des IVG » pour pousser le gouvernement à régler le cas de 15 médecins condamnés à de lourds dommages pour erreur médicale. Le syndicat avait fait machine arrière le lendemain, en affirmant qu’il ne comptait pas « arrêter la pratique » des IVG. Mais son initiative avait suscité de vives réactions, y compris de l’Ordre des médecins qui avait « fermement » condamné une menace « totalement contraire à la déontologie médicale », et pointé les « conséquences potentiellement dramatiques » d’un passage à l’acte. Toutefois, pour les manifestants mobilisés lundi, une telle prise de position ne suffit pas. En plus de condamner, l’ordre des médecins « doit sanctionner les manquements à la déontologie », a dit aux journalistes la militante féministe Anaïs Leleux.

      Selon cette militante, près de 12.000 personnes ont d’ailleurs envoyé un mail à l’Ordre des médecins, via un formulaire en ligne, pour demander « les sanctions qui s’imposent », selon elle, notamment contre le président du Syngof, le Dr Bertrand de Rochambeau, déjà à l’origine d’une vive polémique en septembre lorsqu’il avait assimilé l’IVG à un « homicide ». Après avoir fait irruption de manière un peu mouvementée au siège parisien de l’Ordre des médecins, les manifestants ont eu un temps d’échange dans un couloir avec le secrétaire général de l’Ordre, le Dr Walter Vorhauer. « Vous vous trompez de cible », leur a dit ce responsable. Le communiqué du Syngof « est scandaleux, je ne peux pas vous dire plus ! Vous voulez des sanctions, mais les sanctions, ça ne se décrète pas comme ça », a-t-il ajouté. M. Vorhauer a souligné que le Conseil national de l’Ordre ne pouvait pas « s’auto-saisir », mais qu’il devait respecter les règles en la matière : en l’occurrence, il revient d’abord aux instances départementales de l’Ordre d’examiner d’éventuelles plaintes contre des praticiens.

    • wawawa le beau corporatisme que voila M. Vorhauer
      et donc pour déposer plainte ce sera individuellement et auprès d’une instance départementale pour avoir subi un préjudice personnel de la part d’un praticien nommément accusé et dont il faudra prouver la faute devant l’ordre, qui n’aura aucun mal à débouter les plaignantes dans ce cas là puisque c’est LE syndicat qu’il faudrait pouvoir dissoudre. Le serpent de l’ordre des médecins, vous croyez qu’il a été choisi pour quoi à part se mordre la queue ?

      Il faudrait se procurer pour la publier la liste des gynécologues inscrits au SYNGOF pour lancer le boycott.

    • Droit à l’IVG : Indignons-nous !
      https://egalitaria.fr/2019/03/16/droit-a-livg-indignons-nous

      Puisque des professionnel.lle.s de santé peuvent apparemment exercer leur métier à la carte, et selon leurs desiderata, on attend donc avec impatience la grève des transplantations cardiaques, la grève des prises de sang, la grève des IRM et la grève des consultations de médecins généralistes.

      Mais… OH, attendez ! Ce pourrait-il que le droit des femmes à disposer de leur propre corps soit le cœur même de cette sinistre affaire ? Pourquoi ne pas avoir plutôt réclamé une grève des frottis ou une grève des accouchements ?

      La réponse est simple : parce que l’IVG est encore et toujours le diable des actes médicaux, et qu’il n’est toujours pas considéré comme un droit « comme les autres », un droit « qui va de soi », mais plutôt comme une largesse concédée aux femmes, soumise à conditions et surtout à la bonne volonté de celui ou celle qui le pratique.

      Une ambivalence légitimée par l’existence de la clause de conscience, qui permet aux médecins de refuser de pratiquer une interruption volontaire de grossesse (tout en contribuant à diaboliser cet acte médical pourtant « ordinaire »). N’y a t-il pas là une contradiction dérangeante ? Un droit fondamental peut-il être révoqué par la seule volonté d’un individu ? Par ailleurs, si un.e gynécologue répugne à pratiquer des IVG de par ses « convictions », ne devrait-il/elle pas plutôt se diriger vers l’expertise-comptable ? Il paraît qu’on y fait également de très belles carrières.

      *

      Les mecs – je dis « les mecs » parce qu’il y a apparemment peu de femmes dans votre petit cénacle, ce qui est un peu ironique sachant qu’elles sont les premières concernées… mais vous nous direz quand on sera autorisées à prendre des décisions sur nos propres corps, hein ! –, sachez qu’aucun mot ne pourra jamais exprimer la force et l’intensité de mon mépris. Allez, du balai ! Il est temps que cette médecine de l’ancien monde disparaisse pour laisser enfin place à des professionnel.lle.s de santé dignes et engagé.e.s, qui ont à cœur de soigner et aider les femmes qui en ont besoin, et qui surtout ne voient pas dans leur profession l’opportunité d’occuper une position de pouvoir qui répond à leurs vieux fantasmes merdiques de domination.

      Parce qu’il y en a assez.

      Assez que les hommes aient la mainmise sur les corps des femmes.

      Assez que le droit à l’IVG soit manipulé comme un vulgaire épouvantail. Un droit (durement) acquis n’a pas à être remis en cause, ni soumis à conditions.

      Assez que des professionnels de santé décident des tâches qu’ils veulent bien accomplir dans le cadre de leur travail, comme si celui-ci était à la carte.

      Assez que les femmes subissent jusque dans leur chair la misogynie crasse et la volonté de domination de certains hommes.

      Assez que les décisions qui concernent le corps des femmes soient majoritairement prises par des hommes (âgés et – souvent – réactionnaires, pour ne rien arranger). Cette ingérence est aussi ridicule qu’insupportable.

      Assez que les lieux où s’exerce le pouvoir et où se prennent les décisions ne laissent entrer que les femmes au compte-goutte, alors que celles-ci représentent 52% de la population mondiale.

      Assez.

      A l’heure où j’écris cet article, l’Ordre des médecins a fermement rappelé à l’ordre le Syngof dans un communiqué dénonçant une « contravention claire aux obligations déontologiques » des gynécologues. « Quelles que soient les revendications des médecins adhérents au Syngof quant à leur couverture assurantielle, ils ne sauraient à ce seul motif mettre en difficulté des femmes, en se retirant de soins auxquels la loi leur donne accès », précise-t-il.

      La ministre de la santé Agnès Buzyn a quant à elle dénoncé le « caractère inadmissible de ces menaces ».

      Et s’il n’est pas question de jeter le discrédit sur toute une profession, je ne saurais que trop vous encourager à consulter des sages-femmes, qui sont, rappelons-le, aptes à s’occuper du suivi gynécologique des femmes en bonne santé (dépistage, frottis, information sur la contraception, etc).

      → Une militante du Groupe F, Anaïs Leleux, a également conçu un formulaire qui permet d’envoyer un mail automatique enjoignant l’Ordre des médecins à prendre des mesures vis-à-vis des Dr Marty, de Rochambeau et de la Secrétaire générale du syndicat, Elisabeth Paganelli. À vos claviers !

      Egalitaria (Caroline)

    • Deux communiqués suite aux déclarations du président du Syngof | Entre les lignes entre les mots
      https://entreleslignesentrelesmots.blog/2019/03/14/deux-communiques-suite-aux-declarations-du-president-du

      Communiqué de presse des effronté-es / 13 mars 2019

      Le SYNGOF joue avec la santé et les droits des femmes !

      Les effronté-es sont profondément choquées et indignées par l’action du Syngof, 1er syndicat des gynécologues obstétricien-nes qui compte plus de 1 600 membres. Il les a en effet appelé par courrier à la grève de l’IVG pour obtenir un amendement à la loi Santé auprès des parlementaires.

      On ne joue pas avec les destins des femmes !

      Les femmes ont déjà assez de mal à faire appliquer leur droit à l’avortement dans de bonnes conditions, du fait des nombreuses fermetures de centres d’IVG et des délais légaux pour avorter. Il est inadmissible, irresponsable voire dangereux que des gynécologues obstétricien-nes exercent un tel chantage et prennent en otage les femmes désirant mettre fin à une grossesse.

      Pour les effronté-es, il s’agit bien d’une forme de délit d’entrave organisé à l’IVG !

      On ne peut absolument pas arguer qu’il s’agit ici de faire valoir un droit individuel de chaque praticien-ne à sa clause de conscience. Il s’agit en l’occurrence d’organiser de façon concertée une entrave massive à l’IVG dans le but d’établir un rapport de force politique. La clause de conscience relève du droit de certain-es professionnel-les de ne pas accomplir un acte contraire à leurs convictions pour des raisons éthiques. Ce n’est absolument pas le cas ici, puisque ce droit est instrumentalisé pour empêcher de façon massive d’accéder à l’IVG afin de négocier quelque chose qui n’a rien à voir auprès du pouvoir.

      Nous dénonçons plus globalement l’attitude de ce syndicat dont le Président, M. Bertrand de Rochembaud déclarait encore, en septembre 2018 : « Les choses auxquelles je ne crois pas, je ne les fais plus. Nous ne sommes pas là pour retirer des vies », provoquant un tollé bien mérité.

      Les effronté-es appellent la Ministre de la Santé Agnès Buzyn à condamner sans équivoque l’organisation coupable de telles actions dont les conséquences peuvent être désastreuses pour les femmes concernées. Nous réclamons aussi l’abrogation de la clause de conscience spécifique à l’IVG qui n’a aucun sens ni aucune utilité, puisqu’il existe déjà une clause de conscience générale qui ne stigmatise pas spécifiquement la pratique d’un avortement !

      Contact presse : Fatima Benomar : 06 75 86 61 31

      Le Syngoff multiplie les provocations

      Communiqué de presse du
      Collectif National pour les Droits des Femmes

      Le principal syndicat des gynécologues est contre l’avortement.

      Son président, Bertrand de Rochambeau, l’avait déjà exprimé le 28 septembre dernier en déclarant : « Les choses auxquelles je ne crois pas, je ne les fais plus. Nous ne sommes pas là pour retirer des vies ». Et il arrête de pratiquer des avortements….

      Mais voilà que ce même syndicat récidive aujourd’hui en menaçant d’appeler ses adhérent.e.s à ne plus pratiquer d’IVG s’il n’est pas reçu par la ministre de la santé sur une revendication concernant une assurance.

      Le Syngoff manie avec brio la provocation. Il sait pertinemment qu’il est possible à un médecin de refuser de pratiquer l’avortement, la clause de conscience spécifique en matière d’avortement l’y autorise (Article L2212-8 du Code de la Santé Publique). Il sait aussi que le délit d’entrave à l’avortement ne s’applique pas puisqu’il concerne l’obstruction de l’accès aux centres pratiquant l’IVG, les pressions exercées sur les femmes voulant avorter, les fausses informations sur l’IVG dispensées par voie électronique.

      Le Syngoff sait très bien qu’il va provoquer un tollé général et c’est ce qu’il recherche. Mais est-il normal qu’en 2019 le principal syndicat des gynécologues en France soit ainsi opposé à l’avortement ? Ne serait-il pas temps que ses adhérent-e-s le désertent afin de marquer leur franche opposition à des positions sentant autant la France rance et la réaction ? Et que la clause de conscience spécifique concernant l’avortement soit enfin abrogée ?

    • Merci @odilon, et pour que cette liste de la honte ne se perde pas, je la recopie ici. Que les gynécologues qui se désolidarisent de ce syndicat misogyne et criminel n’hésitent pas à le signaler ici même, je me ferai un plaisir de retirer leur nom. En attendant que les sœurs évitent de prendre rendez-vous avec les personnes suivantes :

      https://syngof.fr/le-syngof/les-delegues-regionaux

      ♦ AUVERGNE – RHÔNE-ALPES

      Docteur Jean-Valère DEFFARGES
      Clinique de la Châtaigneraie – 63110 BEAUMONT

      Docteur Jean-Michel DREYFUS
      25 rue Garibaldi – LYON

      Docteur Emmanuel PEIGNÉ
      Polyclinique du Beaujolais – 69400 – ARNAS
      ♦ BOURGOGNE – FRANCHE COMTÉ

      Docteur Philippe MIRONNEAU
      16 cours du Général de Gaulle – 21000 DIJON
      ♦ BRETAGNE

      Docteur Catherine GUERIN
      13 boulevard des Rochers – 35500 VITRÉ

      Docteur Pascale LE PORS-LEMOINE
      Centre Hospitalier de St Malo – 35400 ST MALO

      Docteur Jacques RIVOALLAN
      6 rue Saint Marc – 29000 QUIMPER
      ♦ CENTRE – VAL DE LOIRE

      Docteur Gérard LONLAS
      6 rue du Brésil – 45000 ORLEANS

      Docteur Elisabeth PAGANELLI
      54 rue Louis Bézard- 37540 SAINT CYR SUR LOIRE
      ♦ CORSE

      Docteur Harold JELEN
      Polyclinique la résidence – 20200 BASTIA
      ♦ GRAND EST

      Docteur Georges-Fabrice BLUM
      10 rue du Rhône – 68100 MULHOUSE

      Docteur Marc BOHL
      1-3 avenue Carnot – 54130 SAINT MAX
      ♦ HAUTS DE FRANCE

      Docteur François BOYER de LATOUR
      1 boulevard Schweitzer – 02100 SAINT QUENTIN

      Docteur Benoit GARRIOT
      7 rue J J Bernard – 60200 COMPIEGNE
      ♦ ILE-DE-FRANCE

      Docteur Mireille BONNEAU
      2 boulevard du Roy – 93320 LES PAVILLONS SOUS BOIS

      Docteur Jean-Alain CACAULT
      71 boulevard Commandant Charcot – 92200 NEUILLY/SEINE

      Docteur Olivier CAMAGNA
      1 rue Velpeau – 92160 ANTONY

      Docteur Franklin DARMON
      18 rue des Remises – 94100 ST MAUR DES FOSSÉS

      Docteur Pascal de BIEVRE
      Centre Hospitalier – 77100 MEAUX

      Docteur Bertrand de ROCHAMBEAU
      Hôpital Privé Marne Chantereine – 77177 BROU sur CHANTEREINE

      Docteur Arnaud GRISEY
      21 rue de Moxouris – 78150 LE CHESNAY

      Docteur Nelly HOMASSON
      5 Ter rue de la Bergère – 94550 CHEVILLY-LARUE

      Docteur Joëlle ROBION
      11 Quai Alsace Lorraine – 77000 MELUN
      ♦ NORMANDIE

      Docteur Béatrice GUIGUES
      2 bis av. du Canada – 14000 CAEN
      ♦ NOUVELLE AQUITAINE

      Docteur Marianne COICAUD
      45 bd George V – 33000 BORDEAUX

      Docteur Antoine GRAVIER
      Clinique Saint Germain – 19100 BRIVE

      Professeur Jacques HOROVITZ
      Hôpital Pellegrin – 33076 BORDEAUX

      Docteur Jean-Pierre LAPLACE
      Maternité Bordeaux Nord – 33300 BORDEAUX
      ♦ OCCITANIE

      Docteur Regis DENJEAN
      Centre Gynécologie Obstétrique des Tuileries – 34500 BEZIERS

      Docteur Jacques FAIDHERBE
      CHU Arnaud de Villeneuve – 34090 MONTPELLIER

      Docteur Jean MARTY
      Clinique Claude Bernard – 81000 ALBI

      Docteur Olivier THIEBAUGEORGES
      Clinique Sarrus Teinturiers – 31000 TOULOUSE
      ♦ OUTRE-MER

      Docteur Bernard SEGUY
      CMCK av. L. Heder – 97387 KOUROU
      ♦ PAYS-DE-LOIRE

      Docteur Olivier TEFFAUD
      Polyclinique de l’Atlantique – 44819 SAINT-HERBLAIN
      ♦ PACA

      Docteur Jean-Marc BASTIAN
      Polyclinique Saint Jean – 06800 CAGNES SUR MER

      Docteur Philippe GERAUDIE
      26 Boulevard Dubouchage – 06000 NICE

      Docteur Alexandre LAZARD
      6 rue Rocca – 13008 MARSEILLE

      Docteur Daniel LEGRAND
      Clinique Santa Maria – 06000 NICE

      https://syngof.fr/le-syngof/les-membres-du-ca

      Docteur Jean Marc BASTIAN
      VENCE
      Docteur Georges-Fabrice BLUM
      MULHOUSE
      Docteur Marc BOHL
      SAINT MAX
      Docteur Mireille BONNEAU
      LES PAVILLONS SOUS BOIS
      Docteur François-Xavier BOYER de LATOUR
      SAINT QUENTIN
      Docteur Jean-Alain CACAULT
      NEUILLY
      Docteur Olivier CAMAGNA
      ANTONY
      Docteur Franklin DARMON
      SAINT MAUR DES FOSSES
      Docteur Pascal DE BIEVRE
      MEAUX
      Docteur Bertrand de ROCHAMBEAU
      BROU sur CHANTEREINE
      Docteur Jean-Valère DEFFARGES
      CLERMONT-FERRAND
      Docteur Régis DENJEAN
      BEZIERS
      Docteur Jean-Michel DREYFUS
      LYON
      Docteur Jacques FAIDHERBE
      MONTPELLIER
      Docteur Antoine GRAVIER
      BRIVE
      Docteur Arnaud GRISEY
      PARIS
      Docteur Catherine GUERIN
      VITRÉ
      Docteur Béatrice GUIGUES
      CAEN
      Docteur Nelly HOMASSON
      PARIS
      Docteur Jacques HOROVITZ
      BORDEAUX
      Docteur Harold JELEN
      BASTIA
      Docteur Jean-Pierre LAPLACE
      BORDEAUX
      Docteur Alexandre LAZARD
      MARSEILLE
      Docteur Pascale LE PORS-LEMOINE
      SAINT MALO
      Docteur Daniel LEGRAND
      NICE
      Docteur Gérard LONLAS
      ORLEANS
      Docteur Jean MARTY
      ALBI
      Docteur Philippe MIRONNEAU
      DIJON
      Docteur Elisabeth PAGANELLI
      TOURS
      Docteur Emmanuel PEIGNÉ
      ARNAS
      Docteur Jacques RIVOALLAN
      QUIMPER
      Docteur Joëlle ROBION
      MELUN
      Docteur Olivier TEFFAUD
      SAINT HERBLAIN
      Docteur Olivier THIEBAUGEORGES
      TOULOUSE

      Membres du Bureau
      https://syngof.fr/le-syngof/administrateurs

      ♦ Président
      Docteur Bertrand de ROCHAMBEAU
      06 48 20 16 77

      ♦ Présidents d’honneur
      Professeur Jean-Robert GIRAUD
      Docteur Guy-Marie COUSIN
      Docteur Marc-Alain ROZAN

      ♦ Vice-Présidents

      Pôle GYN OBS

      Docteur François BOYER DE LATOUR

      Docteur Jean-Pierre LAPLACE

      Pôle GYN MED

      Docteur Catherine GUERIN

      Docteur Nelly HOMASSON

      Pôle Praticien Hospitalier

      Docteur Jacques FAIDHERBE

      Docteur Pascale LE PORS-LEMOINE

      ♦ Secrétaire Générale
      Docteur Elisabeth PAGANELLI

      ♦ Secrétaire Général Adjoint
      Docteur Jacques RIVOALLAN

      ♦ Trésorier
      Docteur Antoine GRAVIER

    • @touti

      Il faudrait se procurer pour la publier la liste des gynécologues inscrits au SYNGOF pour lancer le boycott.

      C’est probablement illégale de publié une telle liste. Ces gynecos-obstericiens sont probablement les plus nuisibles de la corporation. Ca fait des années que les positions de ce syndicat sont les plus réactionnaires et y adhéré en 2019 c’est un choix qui indique qu’on a un interet supérieur pour le fric qu’on peu tiré d’épisiotomies à la chaines et de pratiques médicales dangereuses que pour l’intégrité physique et morale de ses patientes. Plutôt que d’avoir une liste, ou d’attendre que l’Ordre se bouge les prostates, un courrier à des gynecos au hasard (mais surtout les hommes vu que ce syndicat est largement masculinisé), pour leur dire que si ils sont au syngof ils sont complices de chantage, et de racket.

    • @mad_meg j’attends de me faire mettre en prison si c’est illégal, je vous préviendrai, pour le moment quand une liste a été publiée elle est légalement recopiable, je n’ai rien inventé et j’en ai assez des maltraitances médicales, c’est à eux d’avoir peur maintenant. [EDIT] Ok avec toi @mad_meg je retire le lien vers la page des témoignages hallucinants de patientes sur une gyneco, ce site est fourni pour éviter les gynécos maltraitants grâce aux témoignages nombreux : https://www.choisirunmedecin.com

      #boycott_des_maltraitances

    • Le 11 septembre dernier le président du Syndicat des gynécologues et obstétriciens de France (Syngof), un certain Bertrand de Rochambeau, s’est permis de qualifier l’avortement d’homicide. Dans cette intervention il résume à lui seul, les pires extrémismes et intégrismes. Il étale sa conception violente, machiste et dominatrice de la santé des femmes.

      Les plus anciennes se souviennent des huées, des insultes et des calomnies dont Madame Simone Veil, qui savait la valeur de la vie, avait fait l’objet au sein de l’hémicycle lors de la présentation de sa loi autorisant l’IVG en France.

      La bataille de l’avortement est loin d’être terminée de par le monde comme en France. En Irlande ça avance, en Espagne ça recule, reste que sur notre planète toutes les 9 minutes, une femme meurt d’un avortement clandestin. Un féminicide ?

      Devant un individu pareil, j’en viendrais presque à regretter le temps où les IVG se pratiquaient clandestinement et en toute sécurité dans une atmosphère d’une grande humanité. Il est grand temps que les femmes reprennent en main la façon dont elles veulent aimer et donner naissance ou non à des enfants. La décision d’avorter doit appartenir à la femme, et aucune d’elle ne doit subir de pressions.

      Dernière minute : le pape François a comparé ce mercredi 10 octobre l’avortement au recours à un « tueur à gages ». Président du Syngof et Pape même combat contre la moitié de la population mondiale…

      https://pratiques.fr/Avortement