Statistical vs Connectionist Models of Bebop Improvisation
▻http://quod.lib.umich.edu/cgi/p/pod/dod-idx/statistical-vs-connectionist-models-of-bebop-improvisation.pdf?c=icm
Statistical vs Connectionist Models of Bebop Improvisation
▻http://quod.lib.umich.edu/cgi/p/pod/dod-idx/statistical-vs-connectionist-models-of-bebop-improvisation.pdf?c=icm
▻http://www.b-a-m.org/2016/02/o-s-entretien-avec-s-bouamama-et-a-morice-autour-des-politiques-migratoires-d
[O-S] POLITIQUES MIGRATOIRES, CITOYENNETÉS ET LUTTES Entretien avec S. Bouamama et A. Morice (Part. 2)
Emission difusée le 19 février 2016, deuxième partie de l’entretien croisé entre deux sociologues, S. Bouamama et A. Morice, enregistré le 29 janvier 2016.
#radio #offensive_sonore #radio_libertaire #audio #migration#imigration #luttes #citoyenneté #sans-papiers #expulsion #nation#état #france #Saïd_Bouamama #Alain_Morice #Terrorisme #Identité#Charlie #Jesuischarlie #jesuispascharlie #intégration #soral
#Amedy_Coulibaly, retour sur ses années de #Prison
►https://www.mediapart.fr/journal/france/200216/amedy-coulibaly-retour-sur-ses-annees-de-prison
Amedy Coulibaly dans la vidéo diffusée sur Internet après sa mort, le 11 janvier. Travaillant sur les conditions de détention à Fleury-Mérogis, la journaliste Warda Mohamed a longuement rencontré Amedy Coulibaly en 2008 puis participé à la réalisation du documentaire D3, reality taule. L’auteur de la tuerie de Montrouge et de l’attentat contre l’Hyper Cacher en janvier 2015 lui raconte alors ses années de prison. « La taule m’a transformé », commence-t-il. Explications.
Prison de Fleury, les images interdites, envoyé spécial, 2009
▻https://www.youtube.com/watch?v=ovD0d-XD86Y
▻http://www.b-a-m.org/2016/02/o-s-entretien-avec-s-bouamama-et-a-morice-autour-des-politiques-migratoires-d
[O-S] POLITIQUES MIGRATOIRES, CITOYENNETÉS ET LUTTES
Entretien avec S. Bouamama et A. Morice (Part. 1)
Emission difusée le 5 février 2016, entretien croisé entre deux sociologues, S. Bouamama et A. Morice, enregistré le 29 janvier 2016. Première partie.
Comment déjouer les manipulations d’un cyberactiviste néo-con ?
Observatoire du néo-conservatisme ▻https://anticons.wordpress.com/2016/01/16/neotroll-comment-dejouer-les-manipulations-dun-cyberactiviste-ne
“Qui sont ces militants qui s’expriment avec autant de véhémence sans jamais daigner répondre à une question précise ?” “Sont-ils vraiment de bonne foi ?” “Pourquoi usent-ils de sophismes qui peuvent se résumer à ces quelques mots : “le bien c’est nous, le mal c’est vous » ? Et si vous observez les sujets abordés, ”Quel intérêt ont-ils à relayer sur internet les campagnes de diabolisation instrumentalisées de toutes pièces par les gardiens du néo-libéralisme ?” ou encore “Comment se fait-il qu’ils développent autant d’arguments en adoptant des comportements qui manquent totalement de logique ?”
Pour essayer d’apporter quelques réponses à ces questions, nous avons tenté de décrypter et lister les différentes attitudes qui indiquent dans un fil de discussion la présence d’un ou plusieurs trolls de cette espèce particulière, dont nous allons montrer qu’en fait, elle appartient à la nébuleuse néo-cons. Pour la commodité de la démonstration, nous les appellerons tout simplement les “néotrolls”.
Et aussi sur le site anticons.wordpress.com
> Ornella Guyet : L’archétype de la désinformation
►https://anticons.wordpress.com/2015/10/09/ornella-guyet-archetype-de-la-desinformation
> Rudy Reichstadt : un opportuniste de la galaxie néo-conservatrice
►https://anticons.wordpress.com/2013/09/09/rudy-reichstadt-opportuniste-neo-conservateur
> De BHL à Charlie Hebdo : la propagande néoconservatrice déguisée en gauche progressiste.
▻https://anticons.wordpress.com/2013/12/01/de-bhl-a-charlie-hebdo-la-propagande-neoconservatrice-deguisee-e
#Observatoire_du_néo-conservatisme #manipulations #néo-conservatisme #néo-conservateurs #Néo-troll #néocons #néo-con#anticons.wordpress.com #antifas #imposteurs #Néo-troll #néocons #néo-con #Rudy_Reichstadt #Ornella_Guyet #Marie-Anne_Boutoleau #BHL #Charlie_Hebdo
Injure raciste ou #Liberté_d'expression : la réponse des tribunaux
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/020216/injure-raciste-ou-liberte-dexpression-la-reponse-des-tribunaux
Comment les juges s’y prennent-ils pour caractériser le « #racisme » d’une phrase, d’une blague ou d’un dessin ? Fallait-il condamner Charlie, Dieudonné, Houellebecq, Hortefeux et tous ceux passés ces dernières années au tribunal ? Réponses avec la professeure de droit Gwénaële Calvès, qui publie un livre dans lequel elle donne du sens aux décisions de justice et met à mal la théorie du « deux poids deux mesures ».
#France #Antisémitisme #blasphème #Brice_Hortefeux #caricatures_de_Mahomet #Charb #Charlie_Hebdo #christiane_taubira #Dieudonné #Georges_Frêche #islamophobie #Michel_Houellebecq #Minute #Présent
La Chambre civile de Russie demande le boycott de Charlie Hebdo
▻http://www.lecourrierderussie.com/2016/01/chambre-civile-russie-boycott-charlie-hebdo
Dans le dernier numéro de Charlie Hebdo, paru début 2016, le caricaturiste Riss a représenté l’enfant kurde mort en septembre 2015 en « violeur de Cologne ».
En réaction à cette caricature (abominable) :
v. aussi la caricature de Chappatte :
@odilon, je n’arrive pas à l’agrandir, je ne sais pas pourquoi... du coup, je n’arrive pas à lire...
Ce que serait devenu....
... nouvel inventeur international (c’est le portrait de Steve Jobs)
Le dessin de #Chappatte n’est pas aussi raciste que celui de Riss, en ce sens qu’il suppose le phénomène de harcèlement sexuel comme tristement universel
Quant à celui sur Steve Jobs, je n’adore pas cette pirouette : certes Aylan aurait pu être un génie, mais si ce n’était pas le cas, fallait-il lui refuser le droit d’immigrer ?
La deuxième caricature, celle avec le stylo qui poignarde l’enfant, est de #Hani_Abbas (▻http://www.hebdo.ch/hebdo/cadrages/detail/hani-abbas-le-r%C3%A9fugi%C3%A9-qui-r%C3%A9siste-avec-son-crayon), réfugié qui vit en Suisse, qui a fait aussi des dessins pour un numéro de @vivre :
Le dessin de la couverture :
Perso je ne lis pas celui sur Steve Jobs comme ça mais comme une réponse du berger à la bergère pour dénoncer les a-priori et autres clichés débiles. Cela dit, je n’adore pas spécialement.
oui, bien sûr, mais c’est un risque. c’est comme l’argument mis en avant par RESF « sauvez la petite Liana, elle a de bonnes notes à l’école ». certes, je comprends l’idée et son efficacité. mais le risque est de se demander que faire avec celui qui n’a pas de bonnes notes à l’école ?
c’était aussi l’idée du graffiti de Banksy à Calais :
Steve Jobs pas totalement choisi au hasard…
Steve Jobs — Wikipédia
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Steve_Jobs
Steven Paul Jobs naît le 24 février 1955 à San Francisco en Californie, d’un père d’origine syrienne étudiant en sciences politiques, Abdulfattah « John » Jandali (arabe : عبدالفتاح جندلي), et de Joanne Carole Schieble, américaine d’origine suisse. Ils ne sont à l’époque pas mariés. Alors que Joanne est enceinte, son père la menace de la priver de son héritage si elle épouse un non catholique, si bien qu’elle se rend chez un avocat de San Francisco pour trouver une famille adoptive.
Le nouveau-né est alors adopté par Paul Reinhold Jobs (1922–1993) et Clara Jobs, née Hagopian d’origine arménienne (1924–1986).
58:22
▻http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=5139971
le nouveau pape des matins sur France-Culture , Guillaume Erner, qui dit écrire aussi dans Charlie-Hebdo, explique comment il faut comprendre ce dessin et comment il faut rire.
Sans doute peut-on rire de tout à condition que cela soit drôle, moi cela ne me fait pas rire.
+1 avec Dror alias @sinehebdo sur l’effet pervers de défendre une ou un réfugié qui réussi particulièrement bien, qui travaille bien à l’école... Gros gros risque pour ceux qui réussissent moins bien et moins vite, alors que tout le monde a un droit fondamental à la protection, bonnes notes ou pas. Quelques cas emblématiques en Norvège lié à cette question.
@sinehebdo : Exactement. D’autant que cela ilplique également que toute réussite en-deça de celle de Steve Jobs serait insuffisante, ce qui est une manière inconsciente de dire qu’aucun des réfugiés ne devrait être accueilli parce qu’aucun ne sera aussi bien que Steve Jobs.
Quant à Steve Jobs comme exemple recommandable, je laisse les uns et les autres à leurs fétiches (au dos desquels est inscrit en toute petites lettres, manufactured in China avec tout ce que cela implique comme esclavagisme).
Charlie Hebdo joins racist campaign against refugees in Europe - World Socialist Web Site
▻http://www.wsws.org/en/articles/2016/01/16/char-j16.html
Charlie Hebdo joins racist campaign against refugees in Europe
By Alex Lantier
16 January 2016
With a foul attack on Aylan Kurdi, the three-year-old boy whose drowning last year off the coast of Turkey became a symbol of the terrible human costs of the war in Syria, France’s satirical weekly Charlie Hebdo joined the growing racist campaign against Middle East refugees in Europe.
Aylan : la réponse assassine d’un dessinateur palestinien à Charlie Hebdo |
Par Pierre Haski | Publié le 15/01/2016
▻http://rue89.nouvelobs.com/2016/01/15/aylan-reponse-assassine-dun-dessinateur-palestinien-a-charlie-hebdo
La réponse assassine à ce dessin douteux fait d’autant plus mal qu’il provient d’un dessinateur membre du groupe « Cartooning for peace » qui s’était solidarisé avec Charlie Hebdo après l’attaque du 7 janvier 2015, et qui milite pour un monde sans frontières entre dessinateurs de pays parfois ennemis.
Hani Abbas a, de surcroit, une légtimité personnelle forte, ayant dû, selon le site de Cartooning for peace, fuir la Syrie pour un dessin
Le problème avec l’utilisation de Jobs est ailleurs, à mon avis :
– d’une manière un peu accessoire ici (puisque, voir point suivant, Steve Jobs ne l’a pas fréquenté), le père de Jobs n’est pas un boat people, mais le fils d’une famille très riche, militant nationaliste arabe, qui a lui-même fait l’Université américaine de Beyrouth avant de venir faire un cursus universitaire aux États-Unis. Le racisme s’exprimant désormais largement de manière économique (pauvre = sexiste = violeur), culturelle (arabe = sexiste etc.) et islamophobe (musulman = etc.), le message ici est douteux : le petit « immigrant » aurait pu devenir un « inventeur mondial » si son père était très riche, avec un niveau d’éducation particulièrement élevé et plus ou moins athée.
– mais surtout, le fait est que Jobs, enfant adopté, n’avait rigoureusement aucun lien avec ses parents biologiques, ni avec leur « culture », ni avec la Syrie. Et c’est là que le message me semble plus directement douteux : le petit garçon aurait parfaitement pu devenir un génie « international », à la condition qu’il soit abandonné par ses parents, qu’il renonce à leur culture et qu’il soit éduqué par des souchiens. Ça me semble plus un gros fantasme raciste (dont il existe malheureusement des exemples historiques) qu’un argument antiraciste…
Sur Jobs et son père biologique :
▻http://www.macworld.co.uk/feature/apple/who-is-steve-jobs-syrian-immigrant-father-abdul-fattah-jandali-banksy-36
Commentaires vus sur facebook par @reka. J’archive pour lui :
▻https://m.facebook.com/photo.php?fbid=768555399915913&id=100002843806538&set=a.105342092903917.
N’empêche que tous les nouveaux abonnés à Charlie, suite au massacre, il faut bien aussi, dessiner quelque chose à leur intention.
@biggrizzly délicieusement cynique.
En ce moment, je fuis tellement la #médiocrité ambiante que j’avais réussi à rater cette énième #ignominie.
Le père du gosse a vu cette caricature…
►http://www.lorientlejour.com/article/965278/le-pere-daylan-jai-pleure-quand-jai-vu-le-dessin-de-charlie-hebdo.htm
Putain, j’ai honte à l’idée qu’on puisse penser que ceci est une forme d’humour…
#vomi
@philippe_de_jonckheere : il y a quelque chose sous #je_ne_suis_pas_charlie : ▻http://seenthis.net/tag/je_ne_suis_pas_charlie
Migrants. Aylan : la Reine de Jordanie répond à “Charlie Hebdo”
“Aylan aurait pu devenir médecin, enseignant, ou être un père affectueux” : c’est ce qu’écrit la reine Rania de Jordanie en publiant sur ses comptes Facebook et Twitter un dessin du caricaturiste jordanien Osama Hajjaj, rapporte L’Orient-Le Jour. Le dessin paraît en trois langues (arabe, anglais, français).
Et apparemment graffiti dégradé à Calais (via Elise Perrigueur, twitter)
Avec ce commentaire :
Le dessin de Banksy, représentant Steve Jobs, dégradé ds la jungle de #Calais. La plaque qui le protégeait arrachée
@cdb_77 Sur le mur, on devine une inscription qui a l’air assez intelligente, France cares more about this painting than... illisible, mais on devine bien la suite. Et c’est évidemment très juste.
sur le graffiti de Banksy, v. aussi :
▻https://seenthis.net/messages/453978
Mais non, mais non, Charlie n’est pas un journal raciste, bande de mauvaises langues.
Mis en illustration par Etat d’exception :
▻http://www.etatdexception.net/agressions-sexuelles-en-allemagne-le-sexisme-nest-pas-un-produit-imp
#vomi #Charlie_Hebdo #Facho_Hebdo #racisme #migrants #dessin_de_presse
PUTAIN MAIS C’EST JUSTE IMMONDE CE DESSIN
( psst @rastapopoulos ’mais’ )
En 1996 on vivait dans une maison à plusieurs, les propriétaires s’avérèrent abonnés à National Hebdo puisque la facteure mettait dans la boite ce torchon fasciste à leur nom sous blister noir. Au début on l’a ouvert histoire de connaitre l’ennemi, et c’est là que la similitude avec Charlie-H nous avait sauter aux yeux, et oui, Charlie était (presque) autant de la gerbe. Un jour que les proprios étaient venu admirer l’ignoble porte en PVC qu’elles avaient fait changer, mon pote Djemel, arabe et bazané les a effrayé en les poursuivant pour leur donner la pile de NH en leur disant qu’elles avaient oublié quelque chose. Bon, au moins, on a rigolé longtemps de cette histoire.
Y a plus qu’à remplir les trous : « Conclusion ? »
C’est pas le premier, ça sera sûrement pas le dernier.
piqué sur l’oiseau bleu
Le père du gosse a vu cette caricature…
►http://www.lorientlejour.com/article/965278/le-pere-daylan-jai-pleure-quand-jai-vu-le-dessin-de-charlie-hebdo.htm
Putain, j’ai honte à l’idée qu’on puisse penser que ceci est une forme d’humour…
#philippe_corcuff #Todd
Retour sur les failles scientifiques de Qui est #Charlie ? et sur ses écueils politiques | Blog | Le Club de Mediapart
►https://blogs.mediapart.fr/philippe-corcuff/blog/140116/retour-sur-les-failles-scientifiques-de-qui-est-charlie-et-sur-ses-e
Une critique purement statistique reste à écrire sur cette ’thèse’, bcp d’éléments peuvent être testées avec des outils simple (comparaison de moyennes d’échantillon, regression linéaire multiple...), le raisonnement manquant totalement d’analyse quanti sérieuse contrairement à ce que ’vend’ son auteur sur les plateaux télé.
A propos de Philippe #Corcuff, « Les années 30 reviennent et la gauche est dans le brouillard », Textuel 2014 | Revue du Mauss permanente
▻http://www.journaldumauss.net/?A-propos-de-Philippe-Corcuff-Les
#philippe_corcuff #Todd
Retour sur les failles scientifiques de Qui est #Charlie ? et sur ses écueils politiques | Blog | Le Club de Mediapart
►https://blogs.mediapart.fr/philippe-corcuff/blog/140116/retour-sur-les-failles-scientifiques-de-qui-est-charlie-et-sur-ses-e
Une critique purement statistique reste à écrire sur cette ’thèse’, bcp d’éléments peuvent être testées avec des outils simple (comparison de moyennes d’échantillon, regression linéaire multiple...), le raisonnement manquant totalement d’analyse quanti sérieuse contrairement à ce que ’vend’ son auteur sur les plateaux télé.
Didier Porte : « J’aime la #Police ! »
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/110116/didier-porte-jaime-la-police
Cette semaine, Didier Porte dit tout son amour pour la police.
• Charlie Hebdo sans filtre par Denis Robert
▻https://www.youtube.com/watch?v=iXnUIx24jng
Entendu ce matin à la radio France Culture⋅s, les maîtres⋅se à penser (Caroline Fourest, Brice Couturier) haussent le ton contre les universitaires formatés afin de les faire rentrer dans le rang de l’unité nationale obligée.
LE MONDE SELON CAROLINE FOUREST
Un an après : l’esprit du 11 janvier résiste
▻http://rf.proxycast.org/1117316456552341504/12813-11.01.2016-ITEMA_20885837-0.mp3
L’invité des Matins 1ère partie
▻http://rf.proxycast.org/1117337067454472192/13983-11.01.2016-ITEMA_20885933-1.mp3
Les idées claires de Brice Couturier
Contre le djihadisme, une guerre culturelle
▻http://rf.proxycast.org/1117325963835744256/12014-11.01.2016-ITEMA_20885770-0.mp3
L’invité des matins 2ème partie
▻http://rf.proxycast.org/1117337079194329088/13983-11.01.2016-ITEMA_20885933-2.mp3
Une liberté d’expression bien encadrée.
FredLM , Pas contre les universitaires formatés, mais contre les universitaires non formatés.
Enfin, je pense que la formule est meilleure, quand madame Caroline Fourest prend la parole.
Ce qui était remarquablement clair (mention de la manif du 29 novembre, des réfugiés expulsés de la place de la République) c’était les interventions des deux étudiants présents, bien plus que celle des profs.
Sciences humaines (#Mathieu_Rigouste) : ▻http://seenthis.net/messages/143994
vs
Parole « nationale » (#Manuel_Valls) : ▻http://seenthis.net/messages/448407
et
refuse par principe comme « excusisme (3) » tout effort de comprendre et se fait ouvertement le chantre martial d’un crétinisme d’Etat
A propos des Dominants Robert Charvin Janvier 2016
* En France et en Europe, l’idéologie dominante est le confusionnisme : on n’admet pas la structuration de classe, assimilée à une obscénité intellectuelle archaïque. Bourdieu a été l’objet de toutes les agressions pour avoir tenté d’établir une « anthropologie globale » de la classe dirigeante ! Il est en effet des sujets qu’il convient de ne pas aborder !
L’air du temps conduit à s’apitoyer (sans faire grand chose pour autant) sur la pauvreté extrême. Une « classe moyenne » sans frontière engloberait la grande majorité de la population ; au mieux, on la subdivise en une « upper middle class » et une « lower middle class ». Elle est idéalisée : la « moyennisation » d’ensemble permettrait l’épanouissement de la démocratie, en dépit du constat que la démonstration contraire a été faite dans les années 1930-1940 avec le ralliement aux divers fascismes des classes moyennes. Malgré aussi l’appui qu’elles apportent dans les pays du Sud où elles sont apparues aux régimes autoritaires qui leur offrent quelques privilèges (dans la Tunisie de Ben Ali, dans l’Égypte de Moubarak et dans les diverses dictatures que l’Amérique du Sud a connu, au Chili, par exemple).
Pour comprendre le fonctionnement et les contradiction de notre société, il est pourtant indispensable de savoir qui la dirige et qui en profite effectivement. L’approche de la classe dominante est prudente et discrète. Le simple fait de noter qu’elle est très restreinte et d’analyser ses composantes relève de la subversion ! Ce petit monde est constitué des milieux d’affaires, des hauts fonctionnaires et des politiciens des sommets de l’État et de quelques personnalités médiatisées de toutes disciplines. Ces dominants sont en osmose, proches d’une caste à la fois diverse et homogène. Cette petite communauté est opaque pour tout le reste de la population : on ne connaît pas ses revenus réels ; on n’imagine pas son mode de vie, on ignore les moyens qu’elle emploie pour se pérenniser. Vouloir la rendre transparente (ce qui est un désir rare, car on préfère ausculter avec moins de risque la pauvreté) est assimilé à une agression politique destructrice de l’ordre public et qualifié de populisme anti- élitiste ! Les relations public-privé, argent-pouvoir politique et médias, clés des « réussites » individuelles « doivent » échapper à la transparence et donc à tout contrôle. La corruption (de formes variées) qui y règne échappe souvent aux procédures judiciaires qui s’enlisent faute de détenir les clés probantes. Il est difficile d’en pénétrer la réalité profonde.
Ce petit « complexe politico-médiatico-affairiste » est en effet surarmé. Il a la maîtrise de l’argent, ce qui lui permet d’en acquérir toujours davantage (sauf accident) et d’acheter les hommes qui lui sont utiles ; il dirige les communications, ayant acquis les grands médias, ce qui lui permet de formater les esprits, de fabriquer les leaders, de fixer « l’ordre du jour » et le vocabulaire du débat politique et de faire pression sur leurs comparses au sein de leurs monde ; il produit le droit (sauf exception) et l’interprète à son gré, grâce à ses juristes de cour (les vrais « intellectuels de marché »), et malgré les juges qu’il ne cesse de dénoncer les qualifiant de « rouges », ce qu’ils sont pourtant si rarement !
Tout en ayant pris ses distances vis-à-vis du catholicisme, il conserve des relations solides avec les institutions religieuses. Si la foi est tiède (le laxisme dans le domaine du sexe et de tous les plaisirs est sans borne), le respect affiché vis-à-vis du Pape et de l’Église reste « utilisable », notamment en période de crise. La caste dirigeante veut conserver la capacité de se couvrir de quelques oripeaux de spiritualité.
On s’étonne que le parcours de nombreuses personnalités soit un cheminement de gauche à droite et pratiquement jamais l’inverse ; on ne saisit pas pourquoi toute victoire progressiste soit rapidement suivie d’un échec et d’une régression générale (Front Populaire, Libération, 1981, etc.) ; on assimile difficilement le fait que toute pensée critique est ultra minoritaire, sauf en d’exceptionnelles périodes. On est surpris de la faiblesse des opposants à ce système pourtant oligarchique.
Le plus surprenant est ailleurs. Il est dans l’existence permanente, malgré tout, d’une action contestataire et d’une réflexion anti-système vivante, alors qu’il est même difficile de savoir quel est le véritable adversaire des droits et du bien-être de la grande majorité ! Cette survie, évidemment insatisfaisante, a toutefois d’autant plus de mérite que les forces de droite et celles de la « gauche » social-démocrate créent une confusion croissante, mêlant leur programme et leur pratique au point qu’ils deviennent indistincts. Ce « mixage » délibéré, résultat de leur échec respectif, vise à la fois à satisfaire le monde des affaires et de séduire le « petit peuple ». Le grand écart et la dissimulation du réel ainsi provoqués ne dérangent aucunement les « partis de gouvernement », même s’ils perdent en route de nombreux adhérents (dont souvent ils n’ont que faire). Le résultat est un brouillard profond jeté sur la vie sociale et politique, conduisant à un discrédit du politique, à un abstentionnisme massif et croissant et à l’extension d’un esprit néo-fasciste dans la population, comme en témoignent les succès du F.N. La progression du F.N dérange davantage la droite (qui tente de lui ressembler) que la social-démocratie. Obsédés d’élections, les socialistes espèrent faire du F.N le principal adversaire au détriment de la droite classique. Ils ne se privent pas cependant d’envisager la possibilité d’une coalition « droite-gauche », qui est d’ailleurs en voie de réalisation locale.
Ce qui caractérise la pratique constante des dominants, c’est la concentration de tous leurs efforts sur la seule tactique. Qu’il s’agisse de rivalités personnelles, de concurrences claniques, de luttes de partis, les dominants n’ont pas pour arme une stratégie ou un système de valeurs, quoiqu’ils disent. Ils ont simplement la maîtrise de toutes les procédures concevables : leur seule fin, qui est de se pérenniser, se trouve dans le meilleur usage possible des manipulations de toutes natures. A tous les récits, à toutes les idéologies, aux croyances, ils opposent la tactique !
Cette classe dirigeante parce que dominante, vivant sur une autre planète que celle du reste de la population, a une haute considération pour elle-même et un grand mépris pour ceux qui n’appartiennent pas à cette « élite » autoproclamée. Tous ses membres se sentent les « meilleurs » et se considèrent « irremplaçables » : l’autorité leur appartient naturellement. Ces « Importants », de premier choix, se sont convaincus, comme l’était hier la noblesse d’Ancien Régime, qu’ils sont seuls à pouvoir manier le gouvernail dans tous les domaines, particulièrement dans l’économie. Mais ce ne sont pas tous des héritiers. Nombreux sont des aventuriers du système, style Tapie, qui ont « réussi » à se rapprocher des grands groupes, de type Bolloré ou Bouygues. Le petit monde politique néo-conservateur ou social-démocrate regorge de ces petits « prodiges » dont les sommets de la caste dirigeante ont besoin. Les « mal-nés » qui ont pour seule conviction de profiter à fond du système et qui ont le sens du vent dominant, s’ils savent donner des gages, sont distingués au milieu de la masse des dominés de la « France d’en-bas ». La politique professionnelle est aujourd’hui l’équivalent du rôle que jouaient l’armée et l’Église pour les cadets sans terre de l’aristocratie d’autrefois ! L’origine « populaire » peut être même un atout : ils peuvent « plaire » plus facilement, même s’ils font tout pour s’éloigner du peuple dont ils sont issus ! Ils ont le choix pour leur carrière d’opter pour les différentes droites ou pour la fausse gauche (ce qui n’engage à rien), en restant prêts à se reconvertir si nécessaire pour adhérer à la mouvance la plus rentable. L’opportunisme est leur boussole : elle indique les « valeurs » à la mode qu’il faut promouvoir et surtout les intérêts qu’il ne faut pas égratigner ! Demain, des éléments « frontistes » et « patriotes », évidemment, pourront aussi servir, s’ils n’ont pas d’exigences anti-néo-libérales !
L’aristocratie italienne, malgré son mépris pour les « chemises noires », a conclu un accord avec Mussolini ! Tout comme l’industrie lourde et l’essentiel de la bourgeoisie allemande se sont liées au nazisme hitlérien (après l’élimination du courant « national et socialiste » préoccupé réellement de social). Le patronat français n’était pas à Londres, durant les années 1940-1944, mais à Vichy : il ne s’est manifesté ni contre la Gestapo ni contre la Milice. Il faisait des affaires ! Rien n’exclut demain en France et ailleurs une « recomposition » politique, fédérant tous les courants encore divergents ayant pour trait commun de n’être pas contre le système, c’est-à-dire le capitalisme financier : les castes dirigeantes ont pour tradition de s’accommoder de tous les régimes pourvu qu’ils ne remettent pas en cause leurs privilèges et leur domination. Elles savent rendre la monnaie de la pièce !
Les castes dominantes pour diriger ont aussi besoin d’ « experts » et d’ « intellectuels » qu’il s’agisse hier d’un « grand » comme Raymond Aron ou d’un « petit » style Zemour ! Aucun système ne peut en effet se passer de ces agents de légitimation.
La lecture de ce qui se produit dans la société ne peut être laissée à la spontanéité des consciences individuelles. Il convient de les « guider » vers les analyses ne remettant rien en cause, y compris en usant de la fausse monnaie intellectuelle sur le marché des idées ! C’est ainsi qu’il faut doctement expliquer que les Français ne sont ni racistes ni xénophobes, malgré les « apparences », à la différence de tous les autres peuples de la planète. Il faut persuader, par exemple encore, que la croissance permet de réduire le chômage quasi-mécaniquement et que la lourdeur du Code du Travail est un obstacle majeur à l’embauche, ce qui exige beaucoup de talent ! Il faut entretenir un « techno-optimisme » fondé sur la croyance que les nouvelles techniques règlent tous les problèmes, y compris sociaux, ce qui rend inutiles les révolutions. Il faut légitimer l’hostilité aux Russes qui sont mauvais par nature, communistes ou pas, incapables qu’ils sont de comprendre la bienfaisance de l’OTAN ! A la différence des États-Unis, champions du monde de la démocratie et de l’ingérence humanitaire, y compris en Irak, qu’il est convenable de toujours admirer, malgré Guantanamo et les trente mille crimes annuels (souvent racistes).
Nombre de journalistes, de juristes et surtout d’économistes (surtout ceux des organismes privés) se bousculent pour offrir une crédibilité au système moyennant leur médiatisation lorsqu’ils ont un peu de talent, donc un certain impact sur l’opinion.
La classe dirigeante n’a besoin en effet que d’une pensée « utile » à court terme, c’est-à-dire ajustée à la logique économique du système mais capable aussi de faire croire qu’il peut satisfaire tout le monde.
L’intellectuel de cour n’a qu’à se couler, en l’enrichissant, dans la pensée commune venant d’en-haut sans faire plus d’écart personnel qu’il n’en faut pour se démarquer des autres et manifester un « quant à soi », ayant la vertu de faire croire au pluralisme. Sa panoplie est standard dans le vide idéologique et l’infantilisme préfabriqués par les grands médias :
Il doit toujours se placer à l’intérieur du système, évalué comme indépassable. Il doit écarter toute recherche des causes aux problèmes qui se posent et se satisfaire d’une analyse descriptive des faits, car toute cause profonde révélée est subversive. Par exemple, l’approche de la pauvreté et du sous-développement doit éviter la recherche de leurs origines.
En tant qu’ « expert », il n’a pas besoin de penser si ce n’est à ce qu’il a intérêt à penser s’il veut rester « expert ». Il n’est chargé que d’expliciter à posteriori les décisions prises « en haut », quitte à renouveler son argumentaire, compte tenu de « l’usure » des explications précédentes. C’est d’ailleurs ce savoir-faire qu’on lui enseigne essentiellement à l’ENA, dans les écoles de commerce et les facultés de droit, chargées de la reproduction de la pensée unique.
Il doit être aussi « moralisateur » : à défaut de pouvoir invoquer la légalité et le droit « trop objectifs » (sauf le droit des affaires concocté par les intéressés eux-mêmes). L’intellectuel de service doit user à fond de « l’humanitarisme-mode ». Il permet de tout justifier, y compris la guerre (« juste », évidemment) et la politique de force, selon les opportunités. Cela offre de la « dignité » aux pratiques les plus « voyous » !
Il doit convaincre que la démocratie se résume à la désignation élective des dirigeants soigneusement pré-sélectionnés par « l’élite » et que toute autre interprétation de ce système politique est d’inspiration marxiste, ce qui est jugé évidemment totalement dépassé.
Enfin et surtout, il doit pratiquer le culte de l’Entreprise, « source de toutes les richesses », agent vertueux de la concurrence « libre et non faussée », au service de l’intérêt général, en particulier des salariés.
Le discours dominant est ainsi globalement affabulateur ; il n’a qu’une visée tactique : séduire, faire diversion, faire patienter, diviser, rassembler, selon les circonstances. Il n’aide pas à comprendre. Il manipule. Il y réussit. Grâce à ses capacités à rebondir sans cesse en sachant prendre le vent.
Dans l’histoire contemporaine, la « pensée » conservatrice a été anti-républicaine avant d’être éminemment républicaine ; elle a été belliciste avant d’être pacifiste et collaborationniste (avec les nazis) puis interventionniste aujourd’hui ; elle a été férocement antisémite avant de devenir pro-israélienne et anti-arabe ; elle a été colonialiste puis promotrice du droit des peuples (contre l’URSS) mais anti-souverainiste (avec l’Europe).
Les néo-conservateurs et la social-démocratie d’aujourd’hui font mieux encore. Ils révèrent les États-Unis (surtout les « Sarkozistes » et les « Hollandais »), comme puissances tutélaires, championnes du renseignement contre leurs alliés ; ils dénoncent Daech, mais pactisent avec ses financiers (argent et pétrole obligent !) et ses inspirateurs (Arabie Saoudite, Qatar) ; ils transfigurent l’Europe des affaires en un vaste projet de paix et de prospérité (malgré ses 20 millions de chômeurs). Dans l’ordre interne, ils applaudissent Charlie et dans le même temps, licencient des humoristes et les journalistes « dangereux » de leurs médias ; ils donnent toujours raison au Médef et toujours tort à la CGT. Ils dénoncent le FN mais lui font une publicité constante. Ils sont pour la démocratie et les libertés, mais tout autant pour un « État fort », comme l’écrit Juppée, capable de les réduire ! Grâce au terrorisme imbécile, ils peuvent instrumentaliser la peur pour leur seul profit !
En dépit du simplisme chaotique de ces positions, les victoires idéologiques s’accumulent. Les dominants subissent parfois des défaites (comme celle du référendum sur le projet de « Constitution » européenne de 2005), mais elles sont rares. Pour les néo-socialo-conservateurs, perdre la guerre contre les dominés est impensable. Tout le jeu est de « s’arranger » entre soi et tous les moyens sont bons !
Le « modèle » étasunien s’impose, qui combine conformisme et diversité, esprit libéral (à New-York) et autoritarisme raciste (au Texas), laxisme et rigorisme, obscurantisme (avec les sectes) et culte de l’innovation, etc.
Les dominants, à quelques cas particuliers près, en réalité, ne font pas de politique ; ils font des affaires et ils font carrière. Il peuvent être tout à la fois, parce que tout ce qui ne relève pas de leur petit monde leur est indifférent : ils peuvent faire dans le « démocratisme » ou dans la violence et la torture (comme durant la guerre d’Algérie). Indifféremment.
Neuilly et le « tout Paris », mobilisés par la course à l’argent, par l’auto-congratulation permanente et les « renvois d’ascenseur » nécessaires, sont loin de toute réalité concrète qui fait le quotidien du plus grand nombre. Comme l’écrit Tomaso de Lampedusa, ils sont prêts à tout, la liberté ou le fascisme, afin que « tout change pour que rien ne change » d’essentiel : leur propre fortune et leur place dans la société.
Ils mêlent dans la société tous les archaïsmes mâtinés de pseudo-modernité : ils font la promotion du « risque » qu’ils ne courent pas, de la peur dont ils ont les moyens de se protéger, du refuge identitaire, dont ils se moquent par esprit cosmopolite, du repli sur la vie privée et l’individualisme, dont ils sont les seuls à pouvoir réellement jouir.
Nul ne sait l’heure et les modalités de « l’atterrissage » de cette « France d’en-haut ». La prise de conscience de l’échec global de cette oligarchie est une perspective très vraisemblable, tant leur système est à la fois absurde, inéquitable et intellectuellement pitoyable. Mais, disposant de tous les moyens face à ceux qui n’ont pratiquement rien, les dominants peuvent encore prospérer un temps indéterminé, mais en usant de plus en plus de la force brutale. Dans l’attente active que les peuples tournent la page en se mettant au clair sur leur propre volonté, Victor Hugo revient en mémoire : « l’Histoire a pour égout des temps comme les nôtres ».
Janvier 2016
Robert Charvin
▻http://www.michelcollon.info/A-propos-des-Dominants.html?lang=fr
#confusionnisme #Bourdieu #pauvreté #classe_moyenne #élite #ingérence_humanitaire #Charlie #censure #démocratie #risque #concurrence #entreprise #gauche #social-démocratie
experts
Mesurer et combattre l’antisémitisme
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/060116/mesurer-et-combattre-l-antisemitisme
Y a-t-il une recrudescence d’antisémitisme en #France ? Christine Lazerges, présidente de la CNCDH, Julie Van Rechem, enseignante en banlieue parisienne, et Marie-Anne Matard-Bonucci, professeur à Paris 8, débattent de la question.
#Antisémitisme #attentats #Charlie_Hebdo #Hyper_Cacher #laïcité
« Retour sur nos enquêtes ». Les ratés de la lutte antiterroriste
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/060116/retour-sur-nos-enquetes-les-rates-de-la-lutte-antiterroriste
Matthieu Suc et Fabrice Arfi reviennent sur nos révélations sur les dysfonctionnements des services de renseignements autour des #attentats en #France en 2015.
#13-Novembre #7-Janvier #Charlie_Hebdo #Justice #Police #renseignement #terrorisme
« Charlie Hebdo n’est pas un journal officiel ! »
Le nouveau public de « Charlie » est-il prêt pour l’humour de « Charlie » ?
▻http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/01/06/le-nouveau-public-de-charlie-est-il-pret-pour-l-humour-de-charlie_4842337_16
BONNE ANNÉE EN FORME DE BRAS D’HONNEUR À LA LÉGION D’HONNEUR - Là-bas si j’y suis
▻http://la-bas.org/la-bas-magazine/textes-a-l-appui/bonne-annee-en-forme-de-bras-d-honneur-a-la-legion-d-honneur
Anniversaire des attentats
BONNE ANNÉE EN FORME DE BRAS D’HONNEUR À LA LÉGION D’HONNEUR
Le lundi 4 janvier 2016, par Daniel Mermet
La Légion d’honneur vient d’être attribuée par le gouvernement à plusieurs victimes des attentats de Charlie. Quinze d’entre eux figurent sur la promotion du 1er janvier 2016. Wolinski et Bernard Maris l’avait déjà reçue. Mais les autres, auraient-ils tous été d’accord pour accepter ce genre d’honneur qui fut refusé par Daumier, Aimé Césaire, Sartre, Catherine Deneuve, Tardi et beaucoup d’autres ? Est-il légitime d’imposer une telle distinction sans le consentement de celui qui la reçoit ? Sans doute faut-il obtenir que les ayants droit ne fassent pas opposition. Mais Charb, par exemple. Vous êtes bien sûr que Charb aurait accepté ? Et Cabu ? Vous en êtes certain ? Car attention, il se pourrait alors que le génial (et modeste) Cabu se fasse virer du Canard enchaîné à titre posthume ! Voici pourquoi.
(dessin : Charb) {JPEG}
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C’est un principe au Canard depuis toujours, surtout pas de Légion d’honneur. Les collaborateurs doivent la refuser sous peine de prendre la porte. En 1933, Pierre Scize fut viré pour avoir accepté « ce ruban malheureux et rouge comme la honte », comme dit Léo Ferré. C’est pourtant pour avoir perdu son bras gauche arraché dans les tranchées que Pierre Scize avait reçu cette distinction.
Il est vrai que ceux qui l’ont refusée forment un superbe cortège à travers l’Histoire, Daumier, Littré, Courbet, George Sand, Maupassant, Pierre et Marie Curie, Sartre, Simone de Beauvoir, Albert Camus, Antoine Pinay, André Gide, Jacques Prévert, Aimé Césaire, Bourvil, Philippe Séguin, Catherine Deneuve, sans parler de Berlioz ou de Tardi, on peut dire que ceux-là sont légion et qu’ils ont le sens de l’honneur. La plupart de ceux de Charlie auraient naturellement choisi la compagnie de ces réfractaires mais l’État n’a pas hésité à contourner leur mémoire et à les faire rentrer symboliquement dans l’ordre.
Erik Satie disait : « la refuser c’est bien, mais encore aurait-il fallu ne rien faire pour la mériter ». Le bras d’honneur à la Légion d’honneur, c’est une riche histoire. Au président de la République Vincent Auriol qui lui propose le fatal insigne, l’écrivain Marcel Aymé répond : « Votre Légion d’honneur, monsieur le Président, sauf votre respect, vous pouvez vous la carrer dans le train. » Marcel Aymé n’était pas vraiment un type de gauche mais vous imaginez Charb répondant la même chose à Manuel Valls ? Avec le dessin correspondant ? Au journal de 20 heures ? On peut rêver. Ça console. Un peu. Car ils sont morts pour de vrai, les amis, morts assassinés. Le respect s’impose devant ces copains déchiquetés, ces bouts de copain. Mais les communicants élyséens s’en foutent, ils peuvent utiliser tout ça à leur guise selon leur stratégie et leurs échéances, la propagande en somme.
Car sinon, face à face de leur vivant, l’un de ces décorés de force n’aurait pas manqué d’en rajouter une petite couche en citant Jean Yanne : « La Légion d’honneur, c’est comme les hémorroïdes, n’importe quel trou du cul peut l’avoir. »
Un autre n’aurait pas manqué d’évoquer un illustre récalcitrant, le peintre Gustave Courbet (1819-1877), l’ami de Proudhon et de Bakounine, l’élu de la Commune de Paris accusé d’avoir fait renverser la colonne Vendôme, symbole de l’impérialisme napoléonien. Mais en 1869, deux années avant la Commune de Paris, Napoléon III propose la Légion d’honneur à un Gustave Courbet en plein succès. On le voit, Hollande et Valls n’ont rien inventé. Discréditer des opposants avec des hochets, les déshonorer en les honorant, c’est une vieille ficelle usée par tous les pouvoirs, c’est la corruption symbolique, voyez avec un petit bout de ferraille en forme de croix et un ruban rouge, pas besoin d’argent pour avoir à sa botte qui l’on veut.
Mais voici la réponse de celui qui a peint l’Origine du Monde : « Souffrez, Monsieur, que je décline l’honneur que vous avez cru me faire. J’ai cinquante ans et j’ai toujours vécu libre. Laissez-moi terminer mon existence libre ; quand je serai mort, il faudra qu’on dise de moi : celui-là n’a jamais appartenu à aucune école, à aucune église, à aucune institution, à aucune académie, surtout à aucun régime, si ce n’est celui de la liberté ! »
Ce qui ne donne pas envie d’être mort, c’est que n’importe qui parle à votre place. Avec ceux-là on fait des livres, des films, des émissions spéciales avec des invités en larmes et en promo, et qui vous ignoraient de votre vivant. On fait de l’audience, on fait du fric, bientôt un musée, un parc d’attraction "Charlieland", des produits dérivés, t-shirts, porte-clés, boules neigeuses avec de la neige qui tombe sur les cadavres. Pourquoi pas ? Souvenez-vous, deux jours après les tueries, le 11 janvier 2015, lors du grand rassemblement dans Paris, quatre millions dans les rues, le gouvernement français violait déjà leur mémoire et violait aussi la profonde vague d’émotion populaire, en invitant parmi les chefs d’État en tête de la marche des bienfaiteurs de l’humanité comme Ali Bongo, Viktor Orban ou Benjamin Netanyahou. Le cynisme des communicants est sans limite. C’était il y a un an. Cette année c’est la Légion d’honneur, c’est l’année des hémorroïdes. Bonne année.
Daniel Mermet
#Charlie #Charlie #la-bas #légion_d'honneur #Charlie #Daniel_Mermet #Charlie #attentats
#Saba_Mahmood : « Repenser le #religieux, c’est aussi repenser la laïcité »
▻https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/251215/saba-mahmood-repenser-le-religieux-c-est-aussi-repenser-la-laicite
Comment comprendre l’outrage fait à certains musulmans par les #caricatures du #prophète sans paraître justifier l’action des terroristes ? L’universitaire américaine d’origine pakistanaise Saba Mahmood invite à repenser la conception même de la laïcité et de la #religion, pour éviter un choc frontal entre liberté d’expression et de croyance.
#Culture-Idées #blasphème #Charlie_Hebdo #Essais #islam #Judith_Butler #laïcité #liberté_de_croyance #liberté_de_religion #Outrage #Talal_Asad #Wendy_Brown
The Charlie Hebdo Attacks and Their Aftermath
▻http://arcade.stanford.edu/occasion_issue/charlie-hebdo-attacks-and-their-aftermath
#Charlie_Hebdo
Caroline Fourest, qu’elle crève !
Martial Cavatz, Facebook, le 12 novembre 2015
▻https://www.facebook.com/martial.cavatz/posts/10206372317841450?fref=nf
Caroline Fourest n’est pas la copine de Val pour rien, elle partage avec
lui au moins deux points communs : 1) elle chante partout son amour de
la liberté d’expression tout en faisant en sorte de faire taire ceux qui
ne pensent pas comme elle ; 2) elle use contre ses adversaires des
mensonges les plus éhontés et des raccourcis les plus grossiers. J’ai la
plus grande méfiance pour ses admirateurs. Alors que la laïcité peut
être une conception généreuse permettant de vivre ensemble malgré nos
petites différences, elle est chez elle une exigence d’alignement sur sa
petite personne, un narcissisme de petite bourgeoise blanche.
Cette plaie de Caroline Fourest vient de publier une recension de
l’ouvrage de son ami Val dans Transfuge. On y apprend que l’on n’a pas
de droit de traiter de Charlie Hebdo si on n’a pas été membre du journal
(Mais Caroline, faut arrêter d’écrire des livres sur le FN alors) et que
les critiques de Charlie veulent « depuis des années pousser Philippe
Val au suicide. Les kalachnikovs l’ayant épargné, il faut bien finir le
travail. ». Tout ça montre dans quel magma de merde nagent ses neurones.
Ce qui est bien avec Caroline c’est qu’elle réécrit l’histoire. Elle
nous révèle que grâce à Val, Cavanna a mené "une vie libre très
confortable, dans sa belle demeure, jusqu’au bout.". Il serait peut-être
intéressant à ce stade donner des chiffres, alors que Val se salariait
13 000 euros brut Cavanna lui touchait 1 800 euros mensuel. Val a
récupéré en quelques années 1 million d’euros de dividende et est parti
en laissant les caisses du journal vides au point que ce dernier était
sur le point de crever en 2014 et à la recherche de 200 000 euros. A
l’époque, bien entendu, Val ne s’est pas proposé pour filer un coup de main.
Au lieu de discuter des arguments et des preuves de Denis Robert, elle
écrit : « Comment peut-on aller jusqu’à faire parler les morts contre
les vivants pour salir une histoire qui n’est même pas la sienne ? ».
Petit problème pour nous, Cavanna est bien plus vivant que Philippe Val,
un écrivain ne meurt jamais mais surtout si tu t’étais un petit peu
renseignée, tu saurais que Denis Robert et Nina Robert ont fait parler
Cavanna de son vivant dans un très beau film, Cavanna, jusqu’à l’ultime
seconde, j’écrirai (ça sort en DVD en décembre) où il a eu l’occasion de
dire tout ce qu’il pensait de Charlie ce qu’il avait déjà fait dans son
dernier ouvrage Lune de miel (Gallimard, 2011).
Dans cet article, elle ne peut s’empêcher de dégueuler sur Siné omettant
trois petits détails ; 1) il a été blanchi en première instance et en
appel de l’accusation d’antisémitisme ; 2) les Prud’hommes ont considéré
le licenciement de Siné injustifié et ont condamné le journal à 90 000
euros de dommages et intérêts et ; 3) il est particulièrement
dégueulasse de reprocher à Siné de ne pas être mort le 7 janvier
(Caroline tu es toujours vivante si je ne me trompe), il n’a aucune
leçon de courage à recevoir d’une vague chroniqueuse, lui qui a aidé les
Algériens pendant leur lutte d’indépendance.
Comme aurait dit Choron : "Caroline Fourest, qu’elle crève !".
#Caroline_Fourest #Philippe_Val #Charlie_Hebdo #Cavanna #Denis_Robert #Siné
Attentats de Paris : les messages du commanditaire au tueur de l’Hyper Cacher
Le Monde | 07.11.2015 | Par Elise Vincent
▻http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/11/07/attentats-de-paris-les-messages-du-commanditaire-au-tueur-de-l-hyper-cacher_
(...)En plus d’établir qu’il y avait donc bien une personne, en coulisse, tirant les ficelles du drame, ces échanges laissent entrevoir le fait qu’au-delà des frères Kouachi, Amedy Coulibaly devait, semble-t-il, recevoir le renfort de plusieurs compagnons d’armes pour son épopée macabre. Un scénario dont atteste, en filigrane, un dernier mail du commanditaire présumé, dévoilé par BFM TV, le 13 octobre. Le message date cette fois du 8 janvier à 17h21. « 1) pas possible amis, travailler tt seul », écrit notamment l’insaisissable correspondant, avant d’ajouter « 2) si possible trouver et travailler avec zigotos bien. 3) si possible expliker ds video ke toi donner zigoto les outils au nom de d, préciser leskels. » Les « zigotos » désigneraient les frères Kouachi, alors en pleine cavale. « D » signifierait « Daech ».(...)
“““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““
Affaire Hermant : les avocats de la défense estiment que l’instruction est « biaisée » - La Voix du Nord – Publié le 03/10/2015 - PAR PATRICK SEGHI
►http://www.lavoixdunord.fr/region/affaire-hermant-les-avocats-de-la-defense-estiment-que-ia19b0n3081400
Depuis la divulgation que cinq armes traçables passées par la petite entreprise de la compagne de Claude Hermant ont bien atterri entre les mains de Coulibaly, l’affaire a pris une tournure nouvelle. « Mon client était un indic (de la gendarmerie). Ses renseignements devaient être plutôt bons puisqu’on leur oppose le secret défense. Mais il n’était pas un chef d’équipe, seulement une cheville ouvrière… » La chaîne des responsabilités s’ouvre désormais de façon béante. « Nous n’avons jamais été entendus dans le cadre du dossier parisien. » Le parquet se refusant toujours à faire le lien entre les deux affaires. Pour ajouter au trouble, les deux avocats ont fait savoir que leurs cabinets respectifs avaient fait l’objet d’une visite nocturne.
▻http://seenthis.net/messages/415157
#Amedy_Coulibaly
#Charlie_Hebdo
#Claude_Hermant
Denis Robert : comment les fondateurs de Charlie se sont fait avoir - Rue89 - L’Obs -
Publié le 03/11/2015
►http://rue89.nouvelobs.com/2015/11/03/denis-robert-comment-les-fondateurs-charlie-sont-fait-avoir-261934
Le livre a pour titre « Mohicans », et en sous-titre « Connaissez-vous Charlie ? ». Il est signé Denis Robert, et c’est à la fois un livre d’histoire(s) et un pamphlet.
L’histoire est celle de ces « Mohicans », à l’origine des aventures de Hara-Kiri et de Charlie, et qui se sont fait avoir.
« Mohicans », de Denis Robert, éd. Julliard, novembre 2015Le pamphlet, c’est l’accusation lancée par Denis Robert, journaliste que rien n’arrête, contre Philippe Val et l’avocat Richard Malka, accusés d’avoir fait une OPA sur l’âme de ces « Mohicans » à leur profit.
Le livre est polémique, il va à l’encontre de forces puissantes, et, comme le reconnaît lui-même Denis Robert, il peut être interprété comme un « règlement de compte » du journaliste de l’affaire Clearstream avec Richard Malka, avocat de Charlie Hebdo et... de la société financière Clearstream.
Mais ce récit est trop sourcé, trop nourri aux origines de la « saga Charlie » pour être ignoré. C’est une pièce indispensable au puzzle qui a explosé le 7 janvier 2015.
Denis Robert nous a autorisés à en publier des extraits, qu’il en soit remercié. (Les intertitres sont le choix de la rédaction.) Pierre Haski
Le «puzzle qui a explosé le 7 janvier 2015», c’est un peu limite comme image, non ?
Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek reçoive le journaliste Denis Robert. Il publie Mohicans chez Julliard.
C’est l’histoire de deux êtres rares : Cavanna et Choron. C’est l’histoire d’un premier journal, puis d’un deuxième, d’un troisième : tous créés par une bande de kamikazes, ivres de liberté et bourrés de talent. L’époque est ce qu’elle est, ces journaux fougueux qui sentaient le foutre, la sueur, l’alcool et la liberté sont devenus des marques. C’est l’histoire de la dilapidation d’un héritage.
▻http://rf.proxycast.org/1092251890298658816/13942-04.11.2015-ITEMA_20833248-1.mp3
Le documentaire de Pierre Carles sur Choron, « Choron dernière » laissait déjà apercevoir cette « OPA » du tandem Val/Malka sur Charlie Hebdo : ▻https://www.youtube.com/watch?v=mu8Yb0yFYww
Sauf que Cavanna a laissé faire, et a même entretenu la chose. Tout à la fin il a fini par dire que Choron avait raison.
Au passage, ce pamphlet sort un peu après celui de Nabe (20 août, 300 pages-livre aussi) « La vengeance de Choron », qui, en plus de ses opinions personnelles (qu’on est en droit de ne pas partager du tout), raconte :
1) de l’intérieur, car il a participé à Hara Kiri dans les années 70 + ensuite il a vécu avec les survivants pendant les années 80 ;
2) à partir d’une enquête plus que minutieuse, puisque pendant des mois il est allé épluché un par un tous les Charlie V2 en microfilm à la bibliothèque (pas juste les couvertures quoi, tout, tous les dessins, tous les textes).
(Et Denis Robert y passe aussi dedans, évidemment…)
C’est en format magazine, agrémenté de photomontages extrêmement très méchants, à la Hara Kiri.
Un mot de Lindingre. En ce moment ça se lâche de partout :
►https://www.facebook.com/yan.lindingre/posts/10206734124445171
Dans les commentaires sur FB :
Yan Lindingre On fait ce qu’on peut. Denis s’est fait déprogrammer du Point, du Grand Journal. On a tout de même affaire à plus forts que nous...
Il y a aussi ce post de Lindingre le 20 septembre :
▻https://www.facebook.com/yan.lindingre/posts/10206525174621556
Avec la femme de Choron, Sylvia dans les commentaires :
J’en reviens toujours à dire que les trois mecs qui ont fait Charlie Hebdo sont le Prof Choron, Cavanna et Fred (ne l’oublions pas). Quant au Prof, lui il en est mort qu’on lui ait chié dans les bottes après le vol de son titre. Je ne suis pas sûre que Gilbert Collard auprès duquel il avait fait appel, n’aie pas obtenu gain de cause en faveur du Prof. Il y avait des preuves. Je ne dirai pas lesquelles. Toutes facons maintenant, que faire ? Il vous a dit à tous (en tout cas ceux qui étaient là et notamment Vuillemin) dans son lit d’hopital les paroles suivantes ; « ... les mecs, moi j’peux plus rien faire, mais vous, vengez-moi... » c’est encore possible.
#Charlie_Hebdo #Hara-Kiri #Choron #Cavanna #Denis_Robert #Fred #Histoire #années_90 #Nabe
Ralala t’étais pas obligé de nous infliger sa tête de nœud carré ! ??
Charlie Hebdo : la charge de l’avocat Georges Kiejman contre le livre de Denis Robert
le 10 novembre 2015 11H35 | par Renaud Revel
▻http://blogs.lexpress.fr/media/2015/11/10/charlie-hebdo-la-charge-de-lavocat-georges-kiejman-contre-le-livre-de
Illustration du climat tendu qui continue d’entourer Charlie Hebdo. Georges Kiejman a adressé le 23 septembre dernier aux dirigeant d’Editis, maison-mère des éditions Julliard, un courrier de mise en garde visant à empêcher la publication du livre du journaliste Denis Robert consacré à l’histoire de ce journal, Mohicans. Dans cette lettre l’avocat de Philippe Val et de Richard Malka, -deux historiques de l’hebdomadaire satirique- écrivait : « Je souhaite attirer votre attention sur la responsabilité qui serait la vôtre si, en tant qu’éditeur et diffuseur, Editis reprenait les allégations qu’il ( Denis Robert), formule dans ses courriers à messieurs Val et maitre Malka ». Sommation sans effet : ce livre enquête, sévère pour les deux susnommés, vient d’’être publié sans retouches, ni coupes.
Denis Robert : « Il ne faut pas surjouer la liberté »
▻http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/17/2218861-denis-robert-il-ne-faut-pas-surjouer-la-liberte.html
Vous êtes dur avec Philippe Val, qui vous le rend bien…
Je pense que Cavanna a créé les conditions d’expression idéales pour une bande de génies… Ensuite, avec Ph. Val, cette légèreté s’est perdue. Quand il est parti, ça s’est amélioré. Aujourd’hui, M.Val sort un livre malsain pour répondre au mien… Mais les lecteurs me suivent, mon livre a été réimprimé deux fois en une semaine.
Je salue le courage de Denis Robert et de son éditeur.
J’encourage à acheter ce livre pour défendre vraiment la liberté d’informer.
[Entretien VIDÉO 22’04]
[VIDÉO] Denis ROBERT, le temps des Mohicans
Le jeudi 12 novembre 2015
▻http://la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/video-denis-robert-le-temps-des-mohicans
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DENIS ROBERT, LA VÉRITÉ SUR CHARLIE Abonnés
Le lundi 9 novembre 2015
▻http://la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/DENIS-ROBERT-LA-VERITE-SUR-CHARLIE