• AGRIBASHING ?..

    Agribashing : « Les paysans ont perdu la bataille culturelle contre la ville »

    D’emblée, le mot « agribashing » est un anglicisme dont l’emploi par la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) pose question. Le mot anglais « bashing » signifie « raclée » en français. La FNSEA aurait-elle pris une raclée ? Certes, numériquement, elle ne représente plus que 26 % des agriculteurs du pays, mais c’est toujours elle qui a l’oreille des gouvernants. Elle devrait se réjouir d’avoir un poids politique inversement proportionnel à son implantation. En français, le mot « bashing » désigne une campagne de dénigrement. On cherche en vain un mot d’ordre émanant d’une organisation ou une initiative virale sur les réseaux sociaux. Pourtant, à écouter la FNSEA, les paysans français seraient victimes d’un dénigrement collectif exercé par la société civile à leur encontre et entretenu par les médias.

    La France n’aimerait plus ses paysans : l’argument prétend attenter à l’imaginaire d’une société urbaine qui croirait encore à la légende de ses racines rurales et nourricières. Sauf que la société n’est plus celle de 1946, date de création de la FNSEA. Peu de familles comptent encore des paysans, et les villages de moins en moins. Même si l’agriculture occupe 54 % du territoire métropolitain, les paysans n’orchestrent plus la ruralité. Les paysans ont perdu la bataille culturelle contre la ville, la campagne ne leur appartient plus. Comme l’agriculture n’appartient pas à la FNSEA.

    Mais, quoique en dise la centrale syndicale, la société aime ses paysans. Les citoyens affirment leur amour de l’agriculture et des paysans en plébiscitant les produits bio, en adhérant à des circuits courts, en finançant des installations agricoles de jeunes urbains, en se mobilisant à l’appel de paysans contre les pesticides de synthèse, contre l’artificialisation des terres, pour préserver les ressources en eau etc. En faisant la cuisine. La France aime ses paysans, elle n’aime guère la FNSEA, il ne faut pas confondre. En démocratie, cela ouvre normalement un débat à l’aune des attentes alimentaires des citoyens, de l’occupation de l’espace et des 15 milliards d’argent public annuels distribués à l’agriculture. Débat que la FNSEA ne souhaite pas voir ouvrir.

    La religion du progrès

    C’est durant les « trente glorieuses » que débute chez elle une schizophrénie qui culmine avec la dénonciation aujourd’hui d’un agribashing en marche. Celle-ci prend sa source dans le double discours du syndicat qui veut servir les intérêts contradictoires entre fermes familiales et entreprises agro-industrielles, entre éleveurs et grandes cultures, et, aujourd’hui, entre agrobiologie et agriculture chimico-industrielle. Le flou de ce discours de « l’unité paysanne » lui a permis de bâtir le système agro-industriel dont elle maille le pays et avec lequel elle dicte sa loi aux gouvernants. Politique qui, de 1950 à ce jour, va réduire le nombre de fermes par six et d’actifs agricoles par dix.

    La FNSEA a foncé tête baissée dans la segmentation du métier holistique de paysan pour en faire, sur le modèle de l’usine, un exécutant de gestes techniques spécialisés. On ne tient plus une ferme, on fait du matériau pour l’industrie. A la décharge des agriculteurs embarqués dans la religion du progrès technique, le reste de la société l’était aussi. Sauf que, à partir des années 1970, les critiques à l’égard de ce modèle productiviste sont allés croissantes mais la FNSEA non seulement y est restée sourde, mais a rejeté les alternatives au modèle agronomique qu’elle défend. Car, côté agribashing, la centrale syndicale en connaît un rayon, dont tous les pionniers de l’agriculture biologique peuvent témoigner.

    Fuite en avant

    Cette attitude a fait des ravages. En cas de crise, la FNSEA a eu tendance à rechercher un bouc émissaire (grandes et moyennes surfaces, Bruxelles, gouvernement...), mais la critique du modèle et de la gouvernance finit par arriver. En témoignent les 53,58 % d’abstention aux dernières élections professionnelles et les 30 départements où la FNSEA est passée sous les 50 % de voix. Le désamour est d’abord dans les troupes agricoles, et cette vérité-là justifie peut-être ce jeu de billard avec l’opinion publique. Tenter de rassembler les agriculteurs face à une adversité sociétale, fantasmée mais utile, pour masquer le vide d’une fuite en avant.

    Finalement, cette posture obsidionale en dit long sur l’état de la FNSEA. Sentant la pression d’un débat public sur les choix agricoles qu’elle refuse et sa traduction en affaiblissement politique, la FNSEA passe de la raison à l’émotion. Sans aller jusqu’à se repentir de ses errements ou à reconnaître son fourvoiement agronomique, elle pourrait avoir la lucidité et le courage d’un aggiornamento.

    Gilles Luneau est réalisateur, essayiste et journaliste, spécialiste de l’agriculture. Il a notamment écrit Du sentiment de justice et du devoir de désobéir, conversation avec Erri de Luca et José Bové (Indigène, 2016).

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/11/08/agribashing-les-paysans-ont-perdu-la-bataille-culturelle-contre-la-ville_601

  • Stunning Photos Capture the Traditional Lives of Mongolian Eagle Hunters
    https://mymodernmet.com/mongolian-eagle-hunters

    German photographer Leo Thomas recently visited Western Mongolia’s Altai region to capture this fascinating culture.

    There are approximately 300 remaining eagle keepers today, and the vast majority of them are male. However, while on his trip visiting the remote Altai region, Thomas had the opportunity to meet Zamanbol, 1 of just 10 eagle huntresses in Mongolia. She’s part of a Kazakh nomad family, and spends most of her days going to school in the city. On the weekend, she trains with her trusted eagle alongside her brother, Barzabai. Thomas’ images capture Zamanbol on horseback and dressed in handmade fur clothing, emitting her free-spirited strength and unbreakable bond with her eagle.

    #Mongolie #chasse #femmes cc @simplicissimus

  • Quand il s’agit de baisser les dépenses publiques, de privatiser les aéroports et les entreprises nationales rentables, de rembourser la dette ou « d’harmoniser » les caisses de retraite, la France est toujours la première à suivre à la lettre les directives européennes. Quand il s’agit de respecter d’urgentes directives sur la biodiversité ou la protection de l’environnement, en revanche, nous sommes bien souvent les derniers de cordée. Notre pays le prouve une fois de plus dans cette largesse qu’il accorde aux lobbies de la chasse et qui coûte très cher à la nature : les pièges à glu.
    #chasse #chasseurs #oiseau #écologie #écocide https://lareleveetlapeste.fr/avec-les-pieges-a-glu-les-oiseaux-nen-finissent-pas-de-subir-le-lo

  • Ornans : Tensions entre les chasseurs, la Préfecture du Doubs suspend la chasse au grand gibier - France 3 Bourgogne-Franche-Comté
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/prefecture-du-doubs-suspend-chasse-au-grand-gibier-orna

    Selon le site Factuel.info, il y a actuellement une soixantaine de chasseurs dans le village, c’est trop pour organiser une seule battue. Il y a donc plusieurs équipes pour couvrir une zone de chasse qui s’étend sur 2800 Ha. Mais ce n’est pas assez pour certains, qui iraient chasser sans aucune autorisation sur d’autres territoires, ce qui générerait de fortes tensions. Certains auraient aussi été dénoncés pour leur mépris du règlement, comme la pratique de la chasse en 4x4 par exemple.

  • Notes anthropologiques (XLII)

    Georges Lapierre

    https://lavoiedujaguar.net/Notes-anthropologiques-XLII

    L’État, l’argent et le sacré (première partie)

    Le sacré marque la distance qui sépare l’être de la pensée qui l’engendre — qui l’engendre dans sa dimension sociale, qui l’engendre comme être humain. Le sacré apparaît avec cette distance qui sépare l’être de la pensée générique. Si cette distance est nulle, l’être et toute la réalité se confondent avec le spirituel, tout est sacré ou rien ne l’est en l’absence de la distance qui porterait le spirituel à la conscience, c’est bien ce que reproche Jean de Léry, cordonnier protestant, aux Tupinamba : cette absence d’écart qui leur aurait permis de penser et de concevoir le divin. Le spirituel est directement vécu ; c’est cette situation que découvrent les aventuriers de Villegagnon qui débarquent au XVIe siècle sur les côtes de ce qui sera le Brésil ; dans un premier temps, ils vont noter une absence des dieux, d’une représentation du spirituel, une absence d’effigie puis ils vont se rendre compte que, loin d’être absent, le spirituel se trouve partout.

    Dans l’autre extrême, quand la distance devient absolue, le spirituel n’est plus accessible et il disparaît de la conscience des uns et des autres. Je pense que c’est ce qui se passe aujourd’hui dans notre rapport avec l’argent (...)

    #anthropologie #sacré #argent #État #esprit #échange #don #Guarani #chasse #société #communauté #Hegel #Marx #Mauss #classe_dominante

  • Suivi de l’affaire Élisa Pilarski, jeune femme enceinte tuée par des chiens dans une forêt de l’Aisne
    https://www.cnews.fr/france/2019-11-18/aisne-une-femme-enceinte-meurt-dans-une-foret-apres-avoir-ete-mordue-par-des

    Avant de mourir, la femme enceinte, qui promenait son chien lorsque le drame est survenu, avait eu le temps de joindre par téléphone son conjoint du danger qu’elle encourait.

    Alors que de nouvelles analyses doivent être pratiquées ce lundi sur le corps de la trentenaire à la demande du procureur, l’hypothèse retenue relie sa mort à la présence de chiens de chasse à courre au même moment dans la forêt.

    #chasse #mort

    • Scandale : la dernière phrase de l’article a été supprimée sans mention. Donc exit la chasse à courre.

      D’ailleurs cette version régresse avec l’hypothèse qu’elle aurait été « attaquée par son propre chien », d’après Ouest-France (https://www.ouest-france.fr/hauts-de-france/aisne/aisne-une-femme-enceinte-retrouvee-morte-en-foret-des-morsures-de-chien) :

      Pour l’heure, les circonstances précises du décès ne sont pas connues et une autopsie doit avoir lieu ce lundi 18 novembre. Plusieurs pistes sont envisagées par les enquêteurs, précise L’Union. La jeune femme aurait pu être attaquée par un animal errant ou la meute d’un équipage de chasse à courre qui avait lieu au même moment. « Lorsqu’ils chassent, les chiens sont menés par leur instinct et la piste de l’animal. Ils ne se détournent pas pour attaquer une personne », s’est toutefois défendu Antoine Gallon, directeur de la communication de la société de vénerie qui fédère les équipages de chasse à courre.

      La victime aurait également pu être attaquée par son propre chien. « Aucune piste n’est retenue ou privilégiée pour le moment », a indiqué auprès du quotidien régional, Frédéric Trinh, le procureur de Soissons.

      Voici un article détaillé de LCI (https://www.lci.fr/police/fait-divers-saint-pierre-aigle-aisne-une-femme-enceinte-de-six-mois-morte-en-for) de ce matin (dont je viens de faire une capture) qui vous laisse juges de l’hypothèse de l’attaque par son propre chien :

      C’est son compagnon qui l’a retrouvée samedi après-midi sur le sentier forestier, mais il était trop tard. Un peu plus tôt samedi dernier, 16 novembre, ce dernier avait reçu un appel de sa moitié, âgée de 29 ans et enceinte de six mois, alors qu’elle promenait leur chien en forêt à Saint-Pierre-Aigle (Aisne). « J’ai peur, viens vite ! » aurait dit la jeune femme âgée de 29 ans à son petit-ami après avoir aperçu une meute de chiens .

      Arrivé sur le sentier vers 15 heures après avoir quitté en urgence son travail à Orly, ce dernier aurait été guidé par « les hurlements du chien, blessé , et recroquevillé sur le corps mutilé de la jeune femme », rapporte L’Union ce mardi. Ni lui, ni les secours intervenus peu après n’ont pu la sauver. Le bébé est lui aussi décédé.

      Une enquête a été ouverte par le parquet de Soissons pour déterminer les causes de la mort. Dès ce week-end, le procureur de la République, Frédéric Trinh, avait confié à la presse locale que la victime présentait de nombreuses traces de morsures, de chiens très probablement, qui seraient à l’origine de son décès.

      Les premiers résultats des examens pratiqués sur le corps de la jeune femme, qui seront connus ce mardi, sont très attendus. En effet, la question se pose de savoir quel animal les lui a faites. S’agit-il de l’American staff de son compagnon qu’elle promenait ce jour-là ? S’agit-il de chiens errants ? S’agit-il des chiens de l’équipage de chasse à courre « Le Rallye de la passion », qui se trouvait près du sentier ce jour-là ? Le procureur devrait s’exprimer sur le sujet en début d’après-midi.

    • Une autre hypothèse fait l’objet de sérieuses investigations : la tenue d’une chasse à courre à proximité des lieux de l’accident et dont les chiens pourraient être mis en cause. Organisée par l’équipage du Rallye La Passion, basé à Morsain, ses membres vont être interrogés par les gendarmes de Soissons bien que le lieutenant-colonel Jean-Charles Métras, commandant du groupement de gendarmerie de l’Aisne fasse partie de l’équipage en question . « Les effectifs locaux sont en soutien pour les constatations », avait assuré Frédéric Trinh en guise de réponse.

      https://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/aisne-une-femme-enceinte-tuee-par-des-chiens-alors-qu-elle-se-baladait-en-f
      #caste #féminicide #gibier_humain #justice #impunité #privilège

      http://www.vuduchateau.com/actu-5415-bienvenue-jean-charles-metras-nouveau-commandant-de-groupemen

    • D’après les résultats d’autopsie réalisée à l’institut médico-légal de Saint-Quentin, elle est morte d’une « hémorragie consécutive à plusieurs morsures de chiens aux membres supérieurs et inférieurs ainsi qu’à la tête, certaines morsures étant ante mortem et d’autres post mortem », précise le procureur de Soissons, Frédéric Trinh.

      D’autres investigations ont lieu, notamment pour déterminer l’origine des morsures. Des prélèvements ont été effectués sur 93 chiens, ceux appartenant à la victime ainsi que des chiens ayant participé à une chasse à courre qui était organisée à proximité samedi. « Les analyses génétiques et la comparaison des prélèvements devraient permettre d’identifier le ou les chiens » qui ont mordu la victime.

      https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/aisne-une-jeune-femme-enceinte-retrouvee-morte-en-foret-apres-plusieurs

    • Des morsures à l’origine du décès. Il ne fait plus aucun doute que la femme de 29 ans retrouvée morte dans la forêt de Retz, entre Villers-Cotterêt et Soissons, dans l’Aisne, a bien été tuée par des chiens, révèle L’Union. L’autopsie, réalisée lundi, a montré que la mort était survenue entre 13 heures et 13h30, samedi.

      https://www.20minutes.fr/lille/2655043-20191119-aisne-femme-enceinte-retrouvee-morte-bien-tuee-chiens

      Par contre, pas de nouvelles de SON chien qui, selon un papier antérieur avait été blessé dans l’affaire (on suppose qu’elle n’a pas promené un chien escagassé dans la forêt et donc qu’il a pris cher en la défendant) et un glissement remarquable vers SES chiens…

      Et merci @mad_meg pour la news très intéressante de la participation à la chasse d’un haut gradé de la gendarmerie chargée de l’enquête… (une capture d’écran avec que l’info ne disparaisse malencontreusement ?).

    • La victime n’était vraiment pas du genre à avoir peur des chiens… mais vraiment pas https://www.facebook.com/elisa.pilarski.9/photos

      Samedi, Elisa Pilarski, 29 ans, se promenait avec son chien (un am staff de deux ans) dans la forêt de Retz, à Saint-Pierre-Aigle, au sud de l’Aisne. Enceinte de six mois, cette jeune femme s’est sentie menacée par la présence de plusieurs chiens qui aboyaient autour d’elle. Elle a alors appelé son compagnon. Au téléphone, elle lui a dit : « J’ai peur, viens vite ! Il y a plein de chiens qui aboient autour ». Celui-ci a alors quitté précipitament son lieu de travail, à Roissy, pour la rejoindre, à une heure de là. Ces deux passionnés de chiens s’étaient rencontrés lors de concours canins , précise L’Union. Sur la route, il a tenté en vain de la joindre à nouveau.

      Selon l’oncle de la jeune femme, contacté par L’Union, ce sont les hurlements du chien, blessé et recroquevillé contre le corps mutilé de la jeune femme, qui auraient guidé son maître jusqu’à elle. Elle se trouvait en lisière de bois, non loin de leur domicile.

      https://www.lavoixdunord.fr/667730/article/2019-11-19/femme-tuee-par-des-chiens-comment-son-compagnon-l-retrouvee-dans-la-for

      https://www.lavoixdunord.fr/667613/article/2019-11-19/la-jeune-femme-enceinte-trouvee-morte-dans-la-foret-bien-ete-tuee-par-d

    • Encore une autre version dans le journal du bled d’origine… peut-être la distance qui empêche de vérifier les infos avant de publier.

      C’est le compagnon de la jeune femme qui a fait la tragique découverte. En début d’après-midi, après une altercation avec un propriétaire de chien qui n’était pas muselé , la jeune femme l’avait appelé, inquiète. L’homme a aussitôt quitté son travail à Roissy pour la rejoindre. Ne la trouvant pas à leur domicile, c’est en suivant les cris du chien qu’elle promenait qu’il a découvert le corps sans vie de la jeune femme, couché sur le dos, et portant des traces de morsures en plusieurs endroits.

      https://www.larepubliquedespyrenees.fr/2019/11/18/une-bearnaise-tuee-par-des-chiens-en-foret-dans-l-aisne-une-

    • He left work at Charles de Gaulle airport, in Paris, and arrived at the scene 45 minutes later where he found her mutilated body.

      Ellul followed the howls of Curtis, who survived the attack, to find Ms Pilaski’s remains.

      Police say it is possible the woman was attacked by stray dogs or even her own animal, and have refused to rule out any possibilities.

      The Forest of Retz is one of France’s largest and covers about 13,000 hectares.

      https://www.dailymail.co.uk/news/article-7701537/Six-months-pregnant-woman-mauled-death-pack-dogs-walks-woods-France.htm

    • « Les investigations se poursuivent », a précisé le procureur de Soissons. Lundi, ce dernier avait renouvelé sa confiance aux enquêteurs de la gendarmerie, alors qu’était révélée par le quotidien l’Union la présence, lors de la chasse à courre, du lieutenant-colonel Jean-Charles Métras, le commandant du groupement de gendarmerie de l’Aisne.

      http://www.leparisien.fr/aisne-02/femme-enceinte-retrouvee-morte-dans-l-aisne-sur-la-piste-des-chiens-meurt

    • VRAI OU FAKE Femme enceinte tuée par des chiens dans l’Aisne : le commandant de gendarmerie faisait-il partie de l’équipage de chasse à courre ?
      https://www.francetvinfo.fr/vrai-ou-fake/femme-enceinte-tuee-par-des-chiens-dans-l-aisne-le-commandant-de-gendar

      Le procureur de la République de Soissons, Frédéric Trinh, confirme à franceinfo la « présence » du lieutenant-colonel Jean-Charles Métras parmi les chasseurs. Le magistrat assure en avoir été « immédiatement informé » et explique avoir pris des dispositions, afin de s’assurer que cela ne nuise pas à l’enquête. Cela « a justifié que je confie le traitement de la procédure à un service qui n’est pas placé sous son autorité, à savoir la section de recherche d’Amiens ».

      La gendarmerie nationale, interrogée par franceinfo, confirme les propos du procureur de la République de Soissons. Le lieutenant-colonel était bien « l’un des suiveurs de la chasse à courre », mais « cela ne gêne absolument pas l’enquête », compte tenu de la mesure prise « en lien avec le procureur », affirme la gendarmerie nationale.

    • Où était-il raconté que les cadeaux faits aux chasseurs par M ont évité qu’ils ne rejoignent les gilets jaunes ?
      Même les anglais ne font plus de chasse à cour. Il n’y a pratiquement plus que ces crétins de français à s’enorgueillir de torturer des animaux, en passant du taureau aux cerfs, sangliers, lapins, biches oiseaux et chiens. Un permis pour psychopathes fachos avinés et ivres de sang.
      3 morts et un blessé en deux jours la semaine dernière à cause de la chasse …
      https://seenthis.net/messages/811582

    • Jeudi soir, cette société de vénerie a affirmé de nouveau qu’aucun des chiens n’était impliqué. Elisa Pilarski « promenait son chien Curtis, un American Staff, un chien de combat (...), dont on ne peut imaginer qu’il ait laissé sa maîtresse se faire dévorer sans la défendre ! Or, des vétérinaires mandatés par les gendarmes ont inspecté les 62 chiens de l’équipage et aucun ne présentait de traces de morsure », a déclaré à l’AFP Antoine Gallon, directeur de la communication de la société de vénerie.

      Le docteur vétérinaire Antoine Bouvresse, que franceinfo a contacté, est sur la même ligne. « Les chiens utilisés dans ce type d’activité sont habitués à la présence humaine, c’est naturel pour eux, ils connaissent, assure le spécialiste du comportement canin. Ce sont des animaux qui ont une réputation inoffensive. » Ce que confirment des militants anti-chasse à courre eux-mêmes. « Si la meute est en cause, ce serait vraiment étonnant. Généralement, il est question de morsures sur des particuliers qui s’interposent », témoigne un membre d’AVA (Abolissons la vénerie aujourd’hui) dans les colonnes du Parisien.

      https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/femme-enceinte-tuee-par-des-chiens/femme-enceinte-tuee-dans-l-aisne-les-chiens-utilises-lors-des-chasses-a

      Donc, faut juste pas se promener avec un chien, sinon, c’est tranquille.

    • La gendarmerie dessaisie de l’enquête sur la mort d’Elisa Pilarski à Saint-Pierre-Aigle
      https://www.lunion.fr/id110506/article/2019-11-21/la-gendarmerie-dessaisie-de-lenquete-sur-la-mort-delisa-pilarski-sain-pierre

      Le procureur a finalement confié les investigations à un service de police. Probablement en raison de la présence au sein de l’équipage de chasse à courre du commandant de la gendarmerie de l’Aisne.

      La section de recherche de gendarmerie d’Amiens est dessaisie de l’enquête sur la mort d’Elisa Pilarski au profit du Service régional de police judiciaire de Creil (Oise).
      […]
      Probablement désireux de dissiper tous soupçons sur l’impartialité de l’enquête dans cette affaire très médiatisée, le magistrat a finalement confié les investigations à un service de police.

    • Or, des vétérinaires mandatés par les gendarmes ont inspecté les 62 chiens de l’équipage et aucun ne présentait de traces de morsure »,

      62 + 1 = 93 ....
      Il manque une trentaine de chiens, peut etre ceux qui comportent des morsures d’Am Staff

      "Des prélèvements ont été effectués sur 93 chiens, ceux appartenant à la victime ainsi que des chiens ayant participé à une chasse à courre qui était organisée à proximité.

      https://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/aisne-une-femme-enceinte-tuee-par-des-chiens-alors-qu-elle-se-baladait-en-f

    • La société de vénerie a affirmé qu’aucun des chiens ayant participé samedi 16 novembre à une chasse à courre dans l’Aisne n’était impliqué dans la mort d’une femme, tuée par morsures de chiens, alors qu’elle promenait le sien.

      Elisa Pilarski « promenait son chien Curtis, un American Staff, un chien de combat (...), dont on ne peut imaginer qu’il ait laissé sa maîtresse se faire dévorer sans la défendre ! Or, des vétérinaires mandatés par les gendarmes ont inspecté les 62 chiens de l’équipage et aucun ne présentait de traces de morsure », a déclaré Antoine Gallon, directeur de la communication de la société de vénerie.

      Cette dernière fédère toutes les associations de chasse à courre françaises. Le maître d’équipage de cette chasse, Sébastien Van den Berghe, « possède 62 chiens, 21 étaient à la chasse, 41 n’y étaient pas. Tous ont été auscultés », a insisté M. Gallon, ce qui « disculpe totalement la chasse à courre », a-t-il affirmé.

      https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/femme-tuee-par-des-chiens-les-chiens-de-chasse-a-courre-hors-de-cause-7799526822

      21 à la chasse… ce qui contredit le témoignages qui parlent d’une trentaine, mais bon…

    • Ce drame met de nouveau la lumière sur le problème des attaques mortelles de chiens. « En France, il y a eu 33 décès par morsures de chien au cours des vingt dernières années. Les deux tiers concernaient des enfants de moins de 15 ans, 16 avaient moins de 5 ans », précise une étude publiée en 2011 par l’Institut de veille sanitaire (InVS). Pour cette étude, les auteurs ont analysé les morsures de chiens prises en charge aux urgences de huit hôpitaux français entre mai 2009 et juin 2010. « Les morsures étaient plus nombreuses et plus graves quand la victime connaissait le chien mordeur. Chez les adultes, les morsures survenaient souvent lorsque la victime cherchait à séparer des chiens qui se battaient, alors que chez les enfants, les morsures survenaient davantage lorsque le chien était dérangé », souligne l’étude.

      https://www.la-croix.com/France/Securite/Pourquoi-chiens-transforment-parfois-meurtriers-2019-11-21-1201061916

      Maintenant, la chasse a commencé après les faits…

      Selon lui, les 21 chiens chasseurs ne sont pas impliqués. « D’après le légiste, la mort de cette malheureuse dame serait survenue entre 13 heures et 13 h 30. Or, à ce moment-là, la chasse n’avait pas encore démarré. Une photo a été faite à 13 h 28 montrant les chiens sortant du camion », explique Antoine Gallon. « L’autre élément est que cette dame était accompagnée d’un Amstaff (American Staffordshire Terrier, NDLR), qui a été mordu plusieurs fois, ajoute-il. Il s’agit d’un chien de combat dont on ne peut pas imaginer qu’il se soit fait attaquer sans riposter et mordre le ou les chiens en face de lui. Or, les gendarmes ont constaté samedi soir qu’il n’y avait pas une seule morsure sur les 21 chiens de la chasse à courre. »

    • J’ai bien lu les articles où on t’explique que les propos du mari ont été mis en doute, mais qu’après vérification, il semble bien qu’il dise la vérité et qu’il ne s’agisse donc pas d’un meurtre de son fait.
      Je suis étonné qu’on ne t’ai pas encore expliqué que la thèse du suicide était envisagée.

    • Bonjour,
      J’ai plusieurs questions qui restent en suspens.

      Si aucun des 21 chiens qui participaient à la chasse, n’ont été mordus, peut-on penser, que le chien d’Elisa était muselé ? A t-on des précisions à ce sujet ?
      Ceci qui expliquerait d’une part, qu’il n’est pu se défendre et mordre mais aussi les multiples morsures qu’il présentait.

      Dans certains articles il est question de 93 chiens et dans d’autres de 62 chiens dont 21 participaient et 41 étaient restés au chenil.
      Qu’en est-il ? Est-il possible que d’autres chiens qui n’appartenaient pas à Rallye de la Passion, aient participé également à cette chasse ?

      Merci

    • Oui, quand sa nudité a été mentionnée la première fois, je me suis dit que comme chaque fois que l’on retrouve une femme morte violemment, la moindre des choses serait de sortir un kit de viol.

      Je m’interrogeais aussi sur l’excuse de la société de vénerie, sachant que sur son mur, Élisa parlait du fait que même si elle trouvait ça un peu injuste, elle ne sortait pas les chiens sans muselière… ce qui invalide la « preuve » de l’absence de morsures. Maintenant, on a retrouvé la muselière un peu plus loin…

    • Femme enceinte tuée par des chiens : l’indécence des chasseurs
      https://blogs.mediapart.fr/jerome-henriques/blog/041219/femme-enceinte-tuee-par-des-chiens-lindecence-des-chasseurs-0

      Une jeune femme partie promener son chien en forêt et qui est retrouvée morte. La présence d’une chasse à courre à proximité. Une enquête en cours. Et des chasseurs qui, en attendant, font preuve d’une indécence incroyable.

    • #en_marge de cette histoire

      Landes : une meute de chiens de chasse tue une chèvre domestique
      https://www.sudouest.fr/2019/12/18/une-meute-attaque-une-chevre-domestique-6971284-4585.php

      « Un incident rarissime. » C’est ainsi que le directeur de la Fédération de chasse, Régis Hargues, qualifie l’attaque, en marge d’une battue, qui a eu lieu sur la commune de Rivière, route des Clarions. « Une battue aux chevreuils avait lieu non loin de la maison, explique la propriétaire de l’animal. Nous avons, dans un pré clôturé et électrifié, une chèvre, une ponette et une jument. À un moment, ma voisine m’a alerté parce qu’elle avait vu des chiens traverser le pré, à la poursuite de chevreuils. Quand je suis allée voir, j’ai constaté qu’ils s’étaient attaqués à la chèvre, et malgré le vétérinaire, on n’a pas pu la sauver. La personne qui était responsable de la chasse a été très correcte, mais ce qui s’est passé m’interpelle : nous sommes une trentaine d’habitations dans ce secteur et avec les barthes qui sont noyées, le gibier se rapproche un peu plus des habitations. Comment un des chasseurs a pu perdre le contrôle de ses chiens  ? Comment faire pour que cela n’arrive pas à nouveau  ? »

      Bon, là, c’est la faute aux inondations…

    • Des nouvelles du chien

      Dans le cadre de la procédure judiciaire qui suit actuellement son cours, le chien Curtis a été placé par « réquisition judiciaire » aux soins du refuge animalier Clara de Beauvais. Sur sa page Facebook, Christophe, le compagnon d’Elisa et propriétaire du chien s’inquiète du sort de Curtis, il a d’ailleurs décidé d’engager un avocat spécialisé dans le droit animal. D’autres parts sur les réseaux sociaux, de nombreuses voix s’élèvent évoquant pour certain de « mauvais traitement » que subirait l’animal et d’autres évoquant un « comportement menaçant du chien » au refuge. Plusieurs pétitions et des cagnottes ont également été lancé en ligne, l’une d’elle intitulée « urgence vitale pour Curtis » qui doit être envoyée au Procureur de Soissons a recueilli près 13 000 signatures.

      https://www.lobservateurdebeauvais.fr/2020/01/09/mort-delisa-pilarski-le-refuge-clara-de-beauvais-assure-que-c

    • Des nouvelles de la meute

      La version de Jean-Michel Camus est toutefois contredite par un suiveur présent aussi ce jour-là. Selon ce dernier, le piqueux serait parti seul à bord du camion pour récupérer les chevaux à la ferme, le maître équipage quittant Faverolles avec les autres chasseurs vers 12h30.

      Sur place, le responsable de la meute, pris de nausée et de vomissements, renonçait à participer à cheval à la chasse et suivait la chasse à bord d’un véhicule. Au sein de l’équipage, ce dernier éduque et entraîne la meute. Valet de chiens à cheval, il la suit habituellement lors de la traque du chevreuil. Son rôle dans la chasse est indispensable.

      En ce jour important pour les chasseurs, pour ne pas gâcher la fête, le maître d’équipage remplaçait son salarié et décidait de prendre la responsabilité des chiens, enfermés dans le camion depuis midi. Si la chasse a débuté à 13h28, les a-t-on laissés si longtemps dans la fourgonnette ? Quelqu’un a-t-il pris l’initiative d’ouvrir les portes pour qu’ils se dégourdissent les pattes avant le début de la chasse et dans la confusion puisque le piqueux était défaillant ?

      https://www.sudinfo.be/id161994/article/2020-01-16/elisa-29-ans-et-enceinte-tuee-par-des-chiens-la-meute-de-la-chasse-courre

    • Des nouvelles du gendarme

      Arrivé dans l’Aisne en août 2017, Jean-Charles Métras devrait en effet s’en aller d’ici la fin du mois de janvier, quelques semaines après la polémique suscitée par sa présence parmi l’équipage de chasse à courre le jour du décès d’Élisa Pilarski.

      Un départ qui ne serait toutefois pas lié à l’affaire et s’expliquerait par des motifs d’ordre privé selon le haut gradé, dont les propos ont été rapportés par les journalistes de L’Union.

      « Après vingt années dans la gendarmerie, je vais vous dire au revoir. Pour des raisons personnelles, je quitte le département, je vais suivre mon épouse vers le privé », a précisé Jean-Charles Métras pendant la cérémonie traditionnelle en hommage à Sainte Geneviève – patronne des gendarmes – qui s’est déroulée dans la basilique Notre-Dame de Liesse le mardi 14 janvier.

      https://fr.theepochtimes.com/femme-enceinte-tuee-en-foret-le-commandant-du-groupement-de-gendar

    • En attendant de savoir si la meute de l’équipage du Rallye La Passion est dégagée ou non de toute responsabilité dans la mort d’Élisa Pilarski, chiens et cavaliers sont depuis le 16novembre « au repos forcé », selon Jean-Michel Camus. « C’est une consigne que nous a donnée la justice. Ils ont une cour fermée pour s’ébattre. »

      Les cavaliers sont enfermés dans une cour mais ils peuvent s’ébattre ? ^^ Ils relisent ce qu’ils écrivent parfois les journalistes ? :)

    • Des nouvelles de l’ex-gendarme

      Selon les informations exclusives de l’Union relayées par La Voix du Nord, Jean-Charles Metras va quitter le département et « suivre son épouse vers le privé ». Le militaire a été l’un des témoins clés dans l’affaire de la mort d’Élisa Pilarski. Ce dernier affirme qu’il suivait la chasse à courre « à pied et en voiture avec sa femme et ses quatre enfants », le 16 novembre. Une sortie en famille sur son temps libre, selon le commandant du Groupement de Gendarmerie de l’Aisne.

      Mais l’irruption du gradé dans ce dossier a provoqué de nombreux remous. Pendant plusieurs jours, le compagnon d’Élisa Pilarski, qui a retrouvé le corps de sa femme, a assuré que la première personne qu’il a croisée alors qu’il approchait du lieu du drame serait un cavalier. L’homme a cru reconnaître Jean-Charles Metras. Une affirmation que ce dernier réfute très fermement.

      https://www.lesoir.be/274167/article/2020-01-20/femme-tuee-par-des-chiens-en-france-un-patron-de-la-gendarmerie-quitte-ses

    • Mort d’Elisa : le comportement de Curtis, qui a mordu deux fois depuis le drame, en question

      Selon Marie, personne n’était au courant au refuge, avant un coup de téléphone du propriétaire de l’animal, qu’il s’agissait de Curtis et donc qu’il faisait l’objet d’une réquisition judiciaire. « Sinon, il aurait été placé dans un box pour mordeur et il n’y aurait pas eu d’accident, estime-t-elle. Il y a eu une faute quelque part. »

      http://www.leparisien.fr/faits-divers/mort-d-elisa-je-me-suis-dit-qu-il-allait-me-tuer-confie-la-benevole-mordu

      http://www.leparisien.fr/faits-divers/mort-d-elisa-son-chien-curtis-a-mordu-deux-fois-depuis-le-drame-23-01-202

    • Dernier post de Christophe sur FB, 2 février 2020

      « Cette journée du 16 novembre était peut être une journée comme les autres pour certains... mais pas pour nous. Ma Elisa a été sauvagement attaquée et dévorée par une meute de chiens en forêt de Retz. Mon coeur, mon amour, ils t’ont massacré.. qu’est ce que tu as du avoir peur, qu’est ce que tu as du souffrir..
      J’ai tourné dans ma tête tous les scénarios possibles, j’ai été aidé par un groupe de personnes composé de professionnels du chiens, vétérinaires, comportementalistes, professionnels du ring, de chasseurs, de témoignages nous avons reconstitué la scène sous des angles différents, en situations, réelles nous avons visionné pendant des heures des vidéos sur les réactions de personnes confrontées à des attaques de chiens, personnes voulant protéger un enfant ou leur compagnon à quatre pattes. Nous avons visionné des meutes de chiens de chasse sur leur proie, nous avons parlé de toi Elisa pendant des heures... Il fallait qu’ils comprennent qui tu étais...
      Après des semaines nous avons très certainement trouvé le scénario le plus probable.
      Tu m’as appelé à 13h19. Tu étais en panique, tu me disais je me fais mordre aux bras et aux jambes, je t’ai dis de lâcher Curtis. Et plus rien.
      Je sais que tu étais dans cette allée, où j’ai retrouvé ton blouson, ton gilet et ton écharpe. Tu avais Curtis en laisse avec son harnais et doublement muselé après ta frayeur que tu as eu avec le malinois. Tu ne l’as pas lâché. Ils en voulaient à Curtis et tu as du mettre des coups de pieds, te faire mordre aux jambes, tu as sorti ton blouson, ton gilet et ton écharpe pour les donner à tes agresseurs. As tu pris Curtis dans tes bras ? Tu étais enceinte de 6 mois, Curtis au moment des faits pesait environs 18kilos, tu l’as porté et a cherché le seul endroit où te protéger, où il y avait des arbres, c’était ce ravin. Tu n’as pas du le porter longtemps tes agresseurs te poursuivaient. Je suis sur que tu t’es couché sur Curtis. Tu as protégé ton visage, Enzo et Curtis.Tu as fait rampart avec ton corps contre tes agresseurs.
      Ils t’ont alors attrapé par ta chevelure, t’ont traîné avec acharnement, ça devait être d’une violence inouïe car ils t’ont totalement scalpé... Curtis a du se cacher, le vétérinaire qui l’a vu le jour même a constaté des griffures importantes au niveau des oreilles, je sais que tu attachais très bien les muselière..Il s’est blessé en essayant de se l’arracher. Curtis n’a pu mordre personne, et s’il n’avait pas eu sa muselière il ne serait plus là aujourd’hui, face à une meute il n’aurait jamais fait le poids.
      Quand je suis arrivé près des lieux, j’ai aperçu un petit groupe de chiens de chasse qui partaient. J’ai appelé Curtis qui m’a répondu en aboyant, c’est comme ça que je me suis rapproché du ravin dans lequel j’ai vu une meute d’une quinzaine ou vingtaine de chiens de chasse, silencieux autours de ce que je pensais être un tronc d’arbre. En me voyant, ils se sont lancés dans ma direction et sont partis.
      J’ai ensuite vu Curtis, il était pas très loin de toi. Ce que je pensais être un tronc d’arbre était en fait ton corps dévoré.. une vision d’horreur que je ne peux pas me sortir de la tête. Qu’on ne vienne pas me dire que mon chien est responsable de ce massacre. Même si aujourd’hui certains pensent avoir trouvé le coupable idéal. Qu’on ne vienne pas me dire que notre chien va très bien alors que son traumatisme n’a pas été pris en charge par des gens qualifiés. Tu as sacrifié ta vie Elisa et celle d’Enzo pour sauver ton chien et ça, je sais que c’était toi. Aujourdhui vous n’êtes plus là mais je me battrais jusqu’au bout pour trouver les coupables et proteger Curtis.
      Je sais que des gens savent forcément quelque chose si vous avez une âme, une conscience, vous pouvez contacter de façon anonyme mon avocat Maître Alexandre Novion.
      Je tiens à remercier tous les gens qui me soutienne dans ce cauchemar. »

      https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=148783936582483&id=112721460188731&__tn__=-R

    • Affaire Pilarski : les analyses ADN des chiens sont trop chères pour la justice
      https://www.lavoixdunord.fr/712844/article/2020-02-20/femme-enceinte-tuee-dans-une-foret-de-l-aisne-les-analyses-adn-des-chie

      ce jeudi matin, France Info croit savoir que ces prélèvements n’ont même pas été transmis à un laboratoire. « Le coût des analyses serait supérieur à 100 000 euros. Une facture jugée un peu excessive par la justice », assure la radio publique. Un deuxième devis aurait été donc été demandé à un laboratoire concurrent par le juge d’instruction en charge du dossier et les enquêteurs de la police judiciaire de Creil. « Je suis sidéré qu’on en soit au point mort, que ces examens ne soient pas en route (…) Oui c’est coûteux, mais rien ne vaut une vie », a réagi Me Alexandre Novion, l’avocat de Christophe Ellul sur France Info.

      #déni_de_justice

    • Affaire Pilarski : des analyses ADN « trop coûteuses » pour la justice
      https://www.lefigaro.fr/actualite-france/affaire-pilarski-des-analyses-adn-trop-couteuses-pour-la-justice-20200220

      Face au coût jugé trop élevé de la facture envoyée à la justice pour l’analyse ADN des chiens mis en cause, la juge d’instruction a demandé un nouveau devis à un second laboratoire. Sans garantie que le prix soit moins cher, et donc que la justice accepte, il faut s’attendre à ne pas connaître tout de suite la vérité sur l’affaire Pilarski.

      « Mon client n’arrive pas à comprendre pourquoi on ne met pas en place tous les moyens pour trouver la vérité ? Pourquoi cette lenteur et pourquoi entrer dans ce cycle d’immobilisme en ce qui concerne ces analyses ADN ? », s’indigne au Figaro Me Alexandre Novion, l’avocat de Christophe Ellul. « Il l’interprète comme une forme de retournement contre lui car cette annonce est à mettre en perspective avec cette sur focalisation sur son chien Curtis : on n’arrête pas de parler de ses morsures d’avant, d’après... Mon client le vit comme une stigmatisation en tant que victime », enchérit le défenseur du compagnon.
      67 chiens mis en cause, un second devis en cours

      Presque trois mois après le drame, l’énigme autour de la mort d’Elisa Pilarski reste donc totale. La jeune femme a vraisemblablement été tuée par un ou des chiens. La question est : le(s)quel(s) ? Le malinois rencontré par la victime lors de sa promenade a rapidement été écarté de la liste des suspects. Reste le chien du couple, Curtis, et les chiens présents lors de la chasse à courre. Au total, 67 chiens. Une information judiciaire avait alors été ouverte contre X pour « homicide involontaire par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement résultant de l’agression commise par des chiens ».
      À lire aussi : Mort d’Elisa Pilarski : le chef de la chasse à courre placé sous le statut de témoin assisté

      « On se réfugie derrière les expertises ADN. Or, qu’est-ce que démontrent ces analyses ? Simplement qu’il y a eu un contact entre tel ou tel chien et le corps d’Elisa Pilarski. C’est tout », tranche pour sa part Me Guillaume Demarcq, l’avocat du maître d’équipage de chasse à courre Sébastien Van Den Berghe. « Enfin, il est clair que ces analyses mettront en évidence l’ADN de son chien Curtis, puisqu’il se promenait avec Elisa ». Pour ce qui est des chiens de la chasse à courre, le pénaliste assure que, « s’ils ont eu un contact avec elle après sa mort, leur ADN aussi sera présent dans les résultats, ce n’est pas exclu, mais cela ne mettra pas les chiens de la chasse à courre en cause , il ne faut pas conférer à l’analyse ADN une valeur qu’elle n’a pas », souligne-t-il.

      C’est trop cher car de toute façon, même si on trouve l’ADN des chiens de chasse ca ne mettra pas en cause les chiens de chasse car ce sont des chiens électeurs de Macron et cela les autorise à bouffer les sans-dents.

      Autre truc étonnant, je croyait que les analyses étaient en cour depuis 3 mois et en fait on en est toujours au stade du devis. Devis unique qui a été demandé à un seul labo manifestement...

      Autre truc étonnant, comment se fait il qu’on ne mesure pas la taille des morsures sur le corps. Ca m’étonnerait que les morsures d’un A.Staff soient identiques à celles des chiens de chasse.

    • C’est trop cher car de toute façon, même si on trouve l’ADN des chiens de chasse ca ne mettra pas en cause les chiens de chasse car ce sont des chiens électeurs de Macron et cela les autorise à bouffer les sans-dents.

      C’est horrible mais c’est tellement vrai.
      La haute bourgeoisie française et ceux qui rêvent d’en être a toujours les mêmes réseaux d’avant la révolution, la transmission d’un héritage financier et patrimonial exponentiel qui leur assure l’impunité. Ce sont les mêmes familles qui s’attachent aux mêmes valeurs ancestrales de traditions de noblesse méprisante, comme ces parties de vénerie complétement débiles. C’est pas des déguisés qui partent en goguette, c’est des satanistes qui se regroupent en caste pour se repaitre de l’angoisse et voir couler le sang de leurs victimes animales.
      La #vénerie c’est vraiment un des rouages de l’aristofachie française à détruire.

    • Affaires Pilarski ou Polanski, c’est toujours #deux_poids_deux_mesures, « les jugements de cour » etc. et de la machine à attiser des haines plus ou moins bien dirigées de la part du populo qui sait bien qu’il peut servir de bouffe pour chiens dès que les intérêts des classes dominantes sont menacés.

      Dans un autre style : deux enquêtes de police qui n’arrivent pas à trouver le propriétaire d’une bagnole non-volée, bonhomme que sept témoins ont vu tenter de tuer quelqu’une, vous y croyez ?

    • Cette semaine, France Info avait en effet révélé que c’était le coût de ces analyses – autour de 200 000 euros -, qui avait conduit la justice à les différer. Au premier devis d’un laboratoire devait être privilégié celui d’un second, moins cher. C’est donc ce dernier qui vient vraisemblablement d’être choisi par la juge d’instruction, comme le mentionne le parquet. « Dans cette affaire notamment, les expertises ADN ne constituent pas le Graal absolu, prévenait toutefois Me Caty Richard, avocate de la maman et de l’oncle d’Elisa. Il n’est pas question de fantasmer que ces expertises répondront à toutes les questions posées par le drame. »

      En attendant que leurs conclusions soient enfin connues, le parquet a donc précisé quels enseignements la justice pouvait tirer de l’autopsie du corps d’Elisa, décrit comme atrocement mutilé lorsque son compagnon l’a trouvé, aux alentours de 15 heures le 16 novembre. Les caractéristiques suggèrent « l’action d’un, ou plus probablement de plusieurs chiens au regard de la répartition des plaies, de leurs différences de morphologies et de leurs profondeurs », précise cette fois le procureur de la République, lequel indique qu’il est impossible « de dénombrer les animaux en raison des nombreuses morsures intriquées dans une même zone. »

      Si il y a de très nombreuses morsures d’un nombre de chien important à quoi bon gaspiller 200.000€ pour connaitre l’ADN individuellement de chacun de ces multiples chiens. On va pas mettre en taule chaque chien individuellement en rapport au nombre des morsures qu’ils ont faites. Curtis n’est pas une meute de chien à lui tout seul, si plusieurs morsures de plusieurs chiens sont visibles c’est que la meute est impliqué. A la limite l’ADN pourrait montre qu’il manque une trentaine de chiens dans la meute, mais sinon je voie pas l’intérêt de ces testes hors de prix.
      http://www.leparisien.fr/faits-divers/affaire-pilarski-elisa-a-ete-tuee-par-un-ou-plus-probablement-plusieurs-c

    • Comment l’affaire Pilarski a emporté l’officier Jean-Charles Métras
      https://lessor.org/a-la-une/comment-laffaire-pilarski-a-emporte-lofficier-jean-charles-metras
      Donc, finalement, il n’a pas quitté la Gendarmerie pour raisons personnelles…

      L’officier brillant, passé par Saint-Cyr et l’école de Guerre, ancien attaché de sécurité intérieure à l’ambassade de France au Maroc, avait jusqu’ici de bons résultats à mettre en avant. Exemple avec le dispositif Diane, mis en place dans l’Aisne en 2019 par cet amateur de chasse. Signée entre préfecture, Gendarmerie et fédération locale de chasse, cette convention prévoyait un échange d’information pour lutter contre l’insécurité en milieu rural, “en ciblant en particulier les atteintes aux milieux naturels et à la biodiversité”, expliquait alors le groupement. Un partenariat monté en épingle après la mort atroce d’Elisa Pilarksi comme la preuve d’une connivence entre gendarmes et chasseurs.

      L’affaire repose la question des limites à respecter pour un responsable local. “Le poste de commandant de groupement est sensible, mais les officiers sont préparés à ces situations”, note un général en deuxième section. “Rien n’interdit cette participation à la chasse à courre, relève un autre ancien haut gradé. Un commandant n’est tenu qu’à l’observation de la loi”. Mais, ajoute-t-il, “même si on a le droit de le faire, il ne faut pas le faire”. Et cet officier général de confier ce jugement personnel : “Quand on est commandant de groupement, on ne suit pas une activité qui relève de la maltraitance”. La présence de l’officier interpelle d’autant plus que les pro et antichasse s’écharpent depuis quelques années aux abords des forêts. Apparaître auprès d’une partie dans ce type de conflit laisse ouverte la voie aux interrogations sur une supposée partialité.

    • Au moins à Saint-Pierre-et-Miquelon y’a pas trop de forêt … à moins qu’il préfère Clipperton ? y’a un vote pour le tribunal populaire ? Sainte Hélène ?
      #mutation_outremer (c’est là que S.Royal raconte que sont envoyés les criminels indésirables … sans passer devant la justice pour autant) #impunité #passe_passe

    • Note un point particulièrement grave, incidemment se mettent en place en 2019 des dispositifs chasseurs-gendarmes pour lutter contre l’insécurité …

      dispositif Diane, mis en place dans l’Aisne en 2019 par cet amateur de chasse. Signée entre préfecture, Gendarmerie et fédération locale de chasse, cette convention prévoyait un échange d’information pour lutter contre l’insécurité en milieu rural

    • Affaire Pilarski : de nouveaux éléments accablent le chien Curtis

      L’étau se resserre autour du chien de Christophe Ellul, le compagnon d’Elisa Pilarski : six mois avant le drame, la jeune femme aurait déjà été mordue par Curtis.
      Par Margaux d’Adhémar

      Elisa Pilarski est morte suite à des morsures d’un ou de plusieurs chiens dans la forêt de Retz, dans l’Aisne, en novembre 2019. Reste à savoir le(s)quel(s) : serait-ce les chiens de la société de vénerie ou Curtis, un des chiens de son compagnon Christophe Ellul ? Pour l’instant, le canidé du couple est dans la ligne de mire. A-t-il dévoré sa maîtresse ce samedi 16 novembre ?

      « Si Curtis était méchant ça se serait passé avant. Et je sais que Curtis est innocent », a répété dans la presse, le compagnon d’Elisa. Pourtant, selon des informations publiées par Oise Hebdo, il semblerait que Curtis ait déjà mordu sa maîtresse, quelques mois avant la tragédie et, pour étouffer l’affaire, Ellul aurait menti aux médecins.

      Le 14 mai 2019, Elisa Pilarski se présente aux urgences avec la main droite complètement enflée et des morsures impressionnantes de plusieurs centimètres au majeur, sur la partie intérieure et extérieure. Les médecins ont été obligés de pratiquer une incision dans la paume de sa main pour la désinfecter, la plaie étant tout particulièrement profonde. « C’est Curtis, il ne m’a pas loupée », aurait expliqué Elisa à sa mère alors qu’elle est de retour dans le Sud, dans la maison familiale. Si Christophe Ellul avait confirmé cette version aux enquêteurs, il réfute en revanche l’idée selon laquelle les blessures d’Elisa auraient été infligées par Curtis, allant jusqu’à publier sur les réseaux sociaux le certificat médical attribué à Elisa lors de sa sortie, attestant qu’elle a été victime d’une morsure de chat.

      Ellul serait allé jusqu’à mentir aux médecins, comme semble l’attester un échange de messages avec son épouse, dont il n’est pas divorcé, publiés dans Oise Hebdo : « J’ai menti, j’ai dit que le chat était vacciné. On doit appeler le centre anti-rage, l’infection est trop importante, elle doit rester 3 jours à l’hôpital ».

      Aujourd’hui, Curtis a été placé en statut de « saisie conservatoire » et se trouve actuellement en fourrière à Beauvais. Une bénévole au « refuge de Clara » a également fait les frais de son comportement agressif : Oise Hebdo a publié une image de la jambe ensanglantée de la jeune femme, avec trois entailles profondes de morsure au niveau du tibia. Résultat : douze points de suture.

      « Je ne sais pas combien de temps ça a duré. La seule chose dont je me souvienne, c’est d’avoir hurlé et de m’être dit qu’il allait me tuer. La douleur était vraiment intense », confiait-elle à nos confrères du Parisien. « C’était extrêmement violent car, à aucun moment, le chien n’a montré de signes qu’il allait attaquer. Il n’a par exemple pas grogné », raconte un des témoins de la scène.
      À lire aussi : Femme tuée par des chiens : le compagnon de la victime veut engager un avocat pour son animal

      L’animal s’était également montré violent lorsque son maître livrait son témoignage à la police, juste après la découverte du corps déchiqueté de sa compagne, rapporte Le Parisien. Son chien l’aurait mordu à la jambe et ce dernier se serait écrié « Il est fou ce chien il faut le piquer ! ».

      https://www.lefigaro.fr/actualite-france/affaire-pilarski-de-nouveaux-elements-accablent-le-chien-curtis-20200305

    • Elisa Pilarski a été tuée par le chien de son compagnon et non par un chien de chasse, annonce le parquet, AFP
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/11/03/elisa-pilarski-a-ete-tuee-par-le-chien-de-son-compagnon-et-non-par-un-chien-

      « Les opérations de recherche d’ADN et de comparaisons avec les traces retrouvées sur les prélèvements effectués sur les différents chiens » ont fait apparaitre que « l’ADN de la victime est présent à partir de traces de sang prélevées en différents points de la gueule et de la tête du chien Curtis », précise le communiqué du parquet. « Aucune trace d’ADN provenant des 33 chiens de meute prélevés n’a été retrouvée », ajoute-t-il. Par ailleurs, « aucune trace de morsure n’a été relevée que ce soit sur les chiens de chasse ou sur le chien Curtis , ce qui permet d’exclure un conflit direct entre la meute et ce dernier ».
      A la suite du drame, Christophe Ellul, le compagnon d’Elisa Pilarski avait mis en cause la meute de chasse, affirmant qu’Elisa l’avait appelé se disant « attaquée par plusieurs chiens ».

      Curtis a également été incriminé par le rapport de deux experts vétérinaires, portant sur son « origine et comportement » et « sur une analyse des morsures » relevées sur le corps, ajoute le parquet. L’animal, un « american pitbull terrier, provenant d’un élevage des Pays-Bas et introduit illégalement en France par son acquéreur » a « fait l’objet d’un dressage au mordant, forme d’apprentissage interdite en France et pouvant relever d’actes de maltraitance animale », et « de nature à abolir toute capacité de contrôle ou de discernement » chez l’animal, précise le communiqué.
      Elisa Pilarski, 29 ans, était partie se promener en forêt de Retz avec ce chien, qu’elle connaissait peu selon Me Cathy Richard, l’avocate de sa mère. Elle avait été découverte morte par son compagnon, victime d’après l’autopsie d’une « hémorragie consécutive à plusieurs morsures ».

      « Sur l’ADN, c’est un rapport que nous avons attendu très longtemps et ces longs délais sont pour moi suspects. J’attends plus d’informations sur la manière dont les experts ont travaillé et la méthodologie et je ne souhaite pour l’instant pas me prononcer », a réagi pour sa part l’avocat du compagnon, Me Alexandre Novion.

      Du danger d’#armes_par_destination heureusement plus rares que les voitures. Un chien qui mord, si on souhaite pas l’enfermer à vie, on le fait piquer. Je sais pas combien on gagne dans les concours canins. Moche de moche.

  • L’univers obscur des INCELS
    https://www.youtube.com/watch?v=GqEWqrr4T9s

    Exploration du discours masculiniste des auteurs de féminicides et leurs adeptes.

    #masculinisme #féminicide #culture_du_viol #domination_masculine #know_your_ennemy #PUA #PNL
    #chasse #virilo-carnisme
    Je découvre que la création de la première communauté incel (via newsletter à l’époque) était le fait d’une lesbienne qui avait du mal à trouvé des partenaires et n’as pas rejeté les hommes qui se sont intégré dans sa communauté.

    • En ce moment je dessine sur les féminicides et j’utilise la compilation des féminicides rapportés par Libération. Il y a une quantité hallucinante de chasseurs parmis les féminicideurs. Beaucoup d’hommes tuent les femmes à main nu ou au couteau et il arrive que des hommes armés preferent une manière plus sadique tel ce millitaire de 21 ans qui executa sa compagne de 20 ans à la bar de fer. L’alcool rend les hommes violents encore plus violents. Le minimum serait que les biteux armés soient tous réévalués - premier signalement de violence = confiscation du permis et des armes et interdction de touché une goutte d’alcool. Deuxième signalement de violence on le deguise en sanglier et on le lache en foret, ce qui n’est absolument pas dangereux puisque les chasseurs ne boivent pas et font attention sur quoi ils tirent. .

    • cinq morts par arme à feu en trois semaines
      https://www.ladepeche.fr/2019/11/24/accidents-de-chasse-mortels-une-paradoxale-serie-noire,8559773.php

      Ariège, commune de Varilhes, samedi 26 octobre : la battue au sanglier vire au drame. Un homme de 70 ans, s’effondre, victime d’un tir - <em>a priori</em> à l’aveugle - d’un autre chasseur. Tarn, mercredi 6 novembre : un chasseur de 74 ans trouve la mort lors d’une autre battue au sanglier sur la commune de Souel, près de Cordes-sur-Ciel. Bouleversé, le tireur présumé tente de mettre fin à ses jours. Charente-Maritime, vendredi 15 novembre… Un retraité de 77 ans est mortellement touché alors qu’il cueille des champignons. Le tireur de 34 ans a cru qu’il y avait un sanglier dans le fourré. Vienne, vendredi 15 novembre : un homme de 61 ans meurt près de Poitiers lors d’une battue en ligne. Angle de tir de 30° non respecté, selon le procureur. Le lendemain, toujours dans la Vienne, une partie de chasse réunit un père, son fils de 16 ans et un ami de la famille, près de Loudun… Décharge accidentelle du fusil de l’adolescent : l’ami ne survivra pas à l’impact.

  • Noël à Chambord d’Émilie Lanez : Ce « pacte » avec les chasseurs que Macron aurait voulu garder secret | Vanity Fair
    https://www.vanityfair.fr/pouvoir/politique/story/noel-a-chambord-demilie-lanez-ce-pacte-avec-les-chasseurs-que-macron-aurait-voulu-garder-secret/10615

    Aussi, Willy Schraen assure que la période des gilets jaunes aurait été bien plus violente – voire sanglante – s’il n’avait pas convaincu les chasseurs de ne pas aller manifester. Dès les premiers jours de la gronde, en novembre 2018, le président de la fédération nationale a reçu des centaines d’appels de ses adhérents qui se disaient prêts à occuper les ronds-points. « Si j’avais pas stoppé tout de suite, ils étaient 500 000 sur les ronds-points et y aurait eu des gars armés. J’ai beaucoup parlé, beaucoup écrit, mes gars ils étaient tous gilets jaunes au début, tous. Mais eux, ils ont des fusils », confie-t-il, comme pour faire trembler le lecteur de Noël à Chambord, et prouver que même en 2019, les chasseurs ont toujours de l’influence.

  • Après les #milices qui surveillent les #frontières en #Hongrie, #Bulgarie, #République_Tchèque :
    https://seenthis.net/messages/719995

    ... voici le même type de groupes en #Slovénie...
    Vigilantes in Slovenia patrol borders to keep out migrants

    Blaz Zidar has a mission: patrol along a razor-wire fence on Slovenia’s border with Croatia, catch migrants trying to climb over, hand them to police and make sure they are swiftly sent out of the country.

    The 47-year-old former Slovenian army soldier, dressed in camouflage trousers with a long knife hanging from his belt, is one of the vigilantes who call themselves “home guards” — a mushrooming anti-migrant movement that was until recently unthinkable in the traditionally liberal Alpine state. The name of the self-styled group evokes memories of the militia that sided with fascists during World War II.

    “I would prefer to enjoy my retirement peacefully, but security reasons are preventing this,” Zidar said as he embarked on yet another of his daily foot patrols together with his wife near their home village of Radovica nestled idyllically among vineyards and lush green forested hills.

    Zidar complained that he had to act because Slovenian police aren’t doing their job of guarding the borders from the migrant flow which peaked in 2015 when hundreds of thousands of refugees from the Middle East, Africa and Asia, fleeing wars and poverty, crossed from Greece, Bulgaria, Serbia and Macedonia via Hungary or Croatia and Slovenia toward more prosperous Western European states.

    Zidar said that his six children often join them in the border monitoring mission “because they have to learn how to protect their nation from intruders.”

    Slovenia’s volunteer guards illustrate strong anti-migrant sentiments not only in the small European Union nation of 2 million people, but also across central and eastern Europe which is a doorway into Western Europe for migrants and where countries such as Hungary have faced criticism for open anti-migrant policies. Similar right-wing guards that frequently attacked migrants crossing the borders previously openly operated in Hungary and Bulgaria.

    Police in Croatia — an EU member state that is still not part of the borderless EU travel zone — routinely face accusations of pushbacks and violence against migrants trying to come in from Bosnia. In Slovenia, the authorities are putting up additional fences on the border with Croatia after Italy’s former hard-line interior minister, Matteo Salvini, threatened “physical barriers” would be built between Slovenia and Italy if the migrant flow wasn’t completely stopped.

    The fiery anti-migrant rhetoric by Salvini and Hungarian President Victor Orban, who was the first to order fences on Hungary’s border with Serbia at the start of the migrant crisis, have resonated among some in Slovenia, an exceptionally calm, nature-loving country.

    Miha Kovac, a Slovenian political analyst who is a professor at the University of Ljubljana, described the anti-migrant guards as “guys with big beer bellies who don’t have much of an education, who didn’t have much of a career, who don’t know what to do with themselves in the contemporary world.

    “They find their meaning in this kind of movement and this kind of hatred toward migrants.”

    Kovac said that in the short run, the right-wing groups represent no real danger to the tiny EU nation. But if the European migrant crisis continues “this kind of movement might become more aggressive.”

    https://www.youtube.com/watch?v=zte9nDFcACY

    “Slovenia is a country of 2 million and if you would become a kind of immigrant pocket with the population of ... 20, 30, 40, 50,000 immigrants, this could cause quite significant problems,” Kovac said.

    Slovenian authorities don’t seem to mind the self-styled guards patrolling the country’s borders, as long as they don’t do anything against the law.

    “The self-organization of individuals does not in any way imply mistrust of police work,” said France Bozicnik, the head of criminal police at a police station near the border. “It’s just the opposite.”

    “People call us on the phone every day and give us information about suspicious vehicles and suspicious persons, and we sincerely thank them for this information,” he said. “They are welcome to continue with this reporting.”

    Nevertheless, the images of masked men in military uniforms that appeared about a year ago have shocked many in Slovenia, the birthplace of U.S. first lady Melania Trump. The largest volunteer group called the Stajerska Garda was filmed taking an oath to secure public order in the country.

    The group commander, Andrej Sisko, said his goal is “to train people to defend their country and help the military and police at a time of massive migrations from the African and Asian states, mostly Muslims.”


    Sisko, who spent six months in prison for his paramilitary activities, insisted that his guards don’t carry real weapons or do anything illegal.

    “People are mostly supporting us, they are stopping and congratulating us on the streets,” Sisko said in an interview with The Associated Press as four of his men in camouflage uniforms, wearing genuine-looking mock guns, stood watch at his house in the suburb of the northern Slovenian town of #Maribor.

    With the continuing migrant flow in the region, human rights groups have accused authorities in Slovenia, Serbia, Greece, Hungary and particularly Croatia of illegal and forced pushbacks from their borders.

    Witnesses cited by the Border Violence Monitoring Network described Croatian police officers at the border with Bosnia burning clothes, sleeping bags, backpacks and tents in addition to targeting other possessions such as cellphones, cash and personal documents. Croatian officials have repeatedly denied the claims.

    “The police first attacked by shooting up in the air, and then they ordered us to lay down,” said Shabbir Ahmed Mian from Pakistan, adding that after police body searches they “pushed” the group of 15 that included women, children and the elderly into a small van that dumped them back to Bosnia.

    “We couldn’t breathe, there was no oxygen,” he said.

    https://www.apnews.com/57424e6bf60046e594b4c052bac86b6c

    #Stajerska_Garda #Andrey_Sisko
    #asile #migrations #réfugiés #xénophobie #racisme #patrouilles #chasse_aux_migrants #anti-réfugiés #milices #milices_privées #extrême_droite #néo-nazis

    ping @reka @isskein @marty

    • Nouvelle reçu via le rapport « Border violence monitoring network - Balkan Region » de septembre 2019 (p. 13 et segg.) :
      https://www.borderviolence.eu/balkan-region-report-september-2019

      Extrait :

      SloveniaVigilante groups patrol the Slovenian border with CroatiaOn September 17th the Associated Press reported (https://www.apnews.com/57424e6bf60046e594b4c052bac86b6c) on the alarming activities of a Slovenian para-military group called “#Stajerska_Varda”, operating along the border with Croatia. Members of the group are reportedly taking part in vigilante activities, apprehending people-in-transit who try to cross the border, and calling the police to push them back. Until now the groups’ members have not been observed carrying out any violent actions, but their rise in numbers and presence on the border is deeply concerning. A video (https://www.youtube.com/watch?v=m2KOSTXp4fA

      ) from October 2018 shows a large number of armed people taking an oath nearMaribor, stating their intent to take border security into their own hands.

      Andrey Sisko, the leader of the far-right group, confirmed that at that time the militia had existed for longer than a year. Sisko himself was arrested and detained (https://www.total-slovenia-news.com/politics/3328-militia-leader-jailed-for-trying-to-subvert-the-constituti) for six months with the charge of “trying to subvert the constitutional order”. He was released in March. The open activities of far-right groups at the border are a telling development, not only for pressure on transit conditions, but also the growth in nationalist logic pervading Slovenia today. Stajerska Varda have stepped into the political void opened up by centre and right-wing politicians who have stoked domestic opinion against people-in-transit. While extreme right activists frame their role as a necessary defense, their actual ideology is explicitly aggressive. As shown in a report (https://eeradicalization.com/the-militarization-of-slovenian-far-right-extremism) by European Eye on radicalization, Stajerska Varda has the nationalist ideas of “Greater Slovenjia” (https://eeradicalization.com/the-militarization-of-slovenian-far-right-extremism) as a reference point, and has inserted itself in a context of growing militarization as part of Slovenia’s right.

      Yet media response to this rise in armed groups presented some worrying attitudes towards the issue. Namely the views of Miha Kovac, a political analyst interviewed by AP for their report, is dangerous in two senses. Kovac dismisses radical groups as “guys with big beer bellies [...] who don’t know what to do with themselves”, and even goes on to allege that the root cause of facism is the presence of migrants in Slovenia. Marking out people-in-transit as instigators falls into a traditional cycle of victim blaming, a route which absolves the role of fear mongering party politics in abetting radicalization.
      As shown by right wing leaders around Europe, such as Matteo Salvini and Victor Orban, open praise for and facilitation of radical groups is an explicit tactic used to build a right wing consensus on the ground. The example of vigilantes operating in Hungaryas early as 2015, suggests that the development of state borders and growth of the extra-parliamentary right go hand in hand. These two strands are evidently complicit in Slovenia, seen especially in the silence at the party and state levels in regards to a self publicized military juntaoperating on state soil. September’s revelations again highlight the liminal space between conservative migration politics and paramilitary fascism. The existence of these activities call into direct question the responsibilities of the Slovenian state, and are a concerning augmentation of the current institutional pushback framework.

      https://www.borderviolence.eu/wp-content/uploads/September-2019-Report-1.pdf

    • Patriot games: Slovenian paramilitaries face down migrant ’threat’ on border

      Dressed in camouflage and armed with air rifles, Slovenian paramilitaries moves in formation through woods a stone’s throw from Croatia, patrolling a border zone where the group’s leader says illegal migration is rife.

      The more than 50-strong group, some of whom mask their faces with balaclavas and which includes a handful of women, is led by Andrej Sisko, who also heads Gibanje Zedinjena Slovenija, a fringe nationalist party that has so far failed to win seats in parliament.

      He believes authorities are failing in their duty to protect Slovenia against what he views as the migrant threat, and founded Stajerska and Krajnska Varda (Stajerska and Krajnska Guard) to fill that gap.

      Members of both organistions were participating in the patrol when Reuters TV met them.

      “It is a duty of all of us to ensure security in our own country,” he said. “If state bodies who are paid for that cannot or do not want to ensure security we can help ensure it, that is what we do.”

      Anti-migrant sentiment in Slovenia and other ex-Communist states has risen sharply since 2015, when eastern Europe bore the initial brunt of a refugee crisis.

      Much of the region has since then resisted attempts by EU authorities in Brussels to enforce a continent-wide quota system for new arrivals, which Slovenia has however signed up for.

      According to Slovenian police, numbers of migrants crossing illegally from Croatia to Slovenia - where a razor-wire fence has been erected along stretches of the border since 2015 - rose to 11,786 in the first nine months of this year from 6,911 a year earlier.

      Sisko this year served time in jail for forming Stajerska Varda and urging the overthrow of state institutions.

      He says the group, which generally meets in the border zone at weekends, does not intercept migrants - which he emphasises would be against the law - but advertises their presence to security forces.

      Police told Reuters they were monitoring the group’s behaviour and had not detected any recent illegal activities.

      https://www.reuters.com/article/us-slovenia-paramilitary/patriot-games-slovenian-paramilitaries-face-down-migrant-threat-on-border-i

    • On en parle ici aussi :
      Patrouille de miliciens d’extrême-droite

      « C’est une honte, il y a la police, l’armée, maintenant cette clôture et il y a même une milice ! », fulmine à son tour Katarina Bernad Sterva, directrice de l’association slovène d’aide aux réfugiés, qui se désespère de la situation à la frontière.

      Depuis quelques jours en effet, des #milices en treillis militaires, visages cachés derrière des cagoules noires, patrouillent aussi le long de la rivière #Kolpa. Dirigée par le leader d’extrême-droite, #Andrej_Sisko,cette #milice se veut un « renfort » à l’armée régulière pour « défendre la frontière » et intercepter les migrants. « Nous sommes le point d’entrée de l’espace Schengen », se justifie Andrej Sisko. « Nous voulons faire passer un message. Nous voulons dire aux étrangers de rester chez eux. La clôture est fragile, elle ne permet pas de stopper les migrants alors nous venons contrôler les abords de la rivière nous-mêmes ».

      La milice d’Andrej Sisko n’a aucun mandat légal. Et visiblement, les villageois s’expliquent mal leur présence.

      Si certains rient à leur passage - « C’est le carnaval quand ils sont là », entend-t-on ici et là dans les villages frontaliers – d’autres comme Katarina Bernad Sterva regarde cette armée parallèle avec une inquiétude grandissante. « Ce qui m’effraie, c’est qu’ils existent. Publiquement, le gouvernement a condamné leurs actions, mais, dans les faits, les autorités ne font rien. Ces hommes sont fous, nous nous attendions à une réaction forte du gouvernement, comme par exemple l’annonce de la dissolution de ces patrouilles ».

      Interrogée par InfoMigrants, la police reste muette sur le sujet. « Je n’ai rien à dire sur ces hommes. Ils n’ont pas le soutien de la police », déclare simplement Vicjem Toskan, l’un des commandants en chef de la police de Koper, à l’ouest du pays.

      Ce soir-là, à Kostel, les amis du café s’interrogent surtout sur le sort réservé aux migrants interceptés par cette milice d’extrême-droite. « On a déjà la police et l’armée pour intercepter les migrants. On a une clôture pour les empêcher de continuer leur route. Eux, qu’est-ce qui vont leur faire, la nuit, dans la montagne ? », s’inquiète Rudy. « Ils portent des masques, ils marchent dans la forêt. J’ai plus peur d’eux que des immigrés qui traversent la rivière », chuchote à son tour, une jeune fille en bout de table. « Si j’étais migrante, je n’aimerais vraiment pas tomber sur eux ».

      https://seenthis.net/messages/791703#message811227

  • Les chasses à l’homme

    Chasse aux esclaves fugitifs, aux Peaux-Rouges, aux peaux noires ; chasse aux pauvres, aux exilés, aux apatrides, aux Juifs, aux sans-papiers : l’histoire des chasses à l’homme est une grille de lecture de la longue histoire de la violence des dominants. Ces chasses ne se résument pas à des techniques de #traque et de #capture : elles nécessitent de tracer des lignes de #démarcation parmi les êtres humains pour savoir qui est chassable et qui ne l’est pas. Aux #proies, on ne refuse pas l’appartenance à l’espèce humaine : simplement, ce n’est pas la même forme d’#humanité. Mais la relation de chasse n’est jamais à l’abri d’un retournement de situation, où les proies se rassemblent et se font chasseurs à leur tour.
    Si la chasse à l’homme remonte à la nuit des temps, c’est avec l’expansion du #capitalisme qu’elle s’étend et se rationalise. En Occident, « de vastes chasses aux pauvres concourent à la formation du #salariat et à la montée en puissance d’un pouvoir de #police dont les opérations de traque se trouvent liées à des dispositifs d’#enfermement… Le grand #pouvoir_chasseur, qui déploie ses filets à une échelle jusque-là inconnue dans l’histoire de l’humanité, c’est celui du #capital. »


    https://lafabrique.fr/les-chasses-a-lhomme
    #exploitation #chasse #chasses #chasse_à_l'homme #livre

    En lien avec la question des #migrations, voici le petit extrait du mémoire de master de Sarah Bachellerie (pas encore soutenu), où elle cite le livre de #Grégoire_Chamayou :

    #asile #réfugiés

  • The Disappeared report

    The #Disappeared_report series is collaborative project between two Tucson-based organizations, La Coalicion de Derechos Humanos and No More Deaths. Between Derechos Humanos’ 20 years of community work, including the 24-hour Missing Migrant Crisis Line, and No More Deaths’ 12 years of humanitarian aid in the Arizona backcountry, we have witnessed and listened to thousands of stories of border crossings throughout Southern Arizona. Our research goals are transformative: to expose and combat those US government policing tactics that cause the crisis of death and mass disappearance in the borderlands.


    http://www.thedisappearedreport.org
    #rapport #vidéo #asile #migrations #réfugiés #frontières #désert #Mexique #USA #mort #Arizona #chasse_à_l'homme #dispersion #mourir_aux_frontières #prevention_through_deterrence #desparecidos #violence #hélicoptères #crise_humanitaire

    #vidéos:

    Partie 1: the chase
    https://www.youtube.com/watch?v=J7Ux__uVfNA

    partie 2: interference with humanitarian aid
    https://www.youtube.com/watch?v=dnmOOnRALfI

    ping @isskein

  • Grèce : le gouvernement conservateur relance la #chasse_aux_réfugiés

    À peine arrivé aux affaires, le nouveau Premier ministre conservateur Kyriakos #Mitsotakis veut renforcer les contrôles aux frontières et accélérer la déportation des réfugiés présents dans les îles grecques vers la Turquie. À #Athènes, les #contrôles_au_faciès musclés se multiplient. Les ONG sont très inquiètes.

    Les mots ont leur importance, surtout dans un pays où plus d’un million d’hommes et de femmes ont débarqué sur les îles de la mer Egée. Avant l’arrivée au pouvoir d’Aléxis Tsípras, en 2015, les politiques grecs ne parlaient jamais de « réfugiés » mais systématiquement de « clandestins ». Le gouvernement Syriza a été le premier à instaurer un ministère de l’Immigration pour répondre à la problématique des quelques 60 000 réfugiés vivant en Grèce, souvent dans des conditions très difficiles.

    Dès son arrivée au pouvoir, après les élections du 7 juillet, le nouveau Premier ministre conservateur Kyriákos Mitsotákis a remis en cause cette politique d’accueil, en supprimant ce ministère et en attribuant le dossier de l’immigration au ministère de la Protection du citoyen, qui gère également l’ordre public, les questions sécuritaires et les forces de l’ordre... Dans les rangs de l’opposition de gauche mais aussi des associations de défense des droits de la personne, la décision choque. « Inclure l’immigration et la gestion des institutions pénitentiaires dans le même ministère de la Protection des citoyens m’inquiète. Cela signifie que le gouvernement considère tous ces sujets par le seul prisme de la répression », a notamment dénoncé sur Twitter l’ancien maire socialiste d’Athènes Giorgos Kaminis.

    Onze ONG et collectifs de défense des droits de la personne ont aussi tiré la sonnette d’alarme le 19 juillet dans un communiqué commun. « L’asile et les migrations ne sont pas une question d’ordre public et de sécurité mais une question relative à la protection internationale, à l’intégration social et au droit. Les réfugiés et migrants font partie de la société grecque et ne doivent pas être considérés comme une menace à l’ordre public. Les définir ainsi revient à les stigmatiser et à les exposer à des comportements violents et racistes. »

    Durant la campagne électorale, Kyriakos Mitsotakis avait promis de « renforcer les contrôles aux frontières », et de « distinguer les demandeurs d’asile qui peuvent prétendre au statut de réfugiés et rester en Grèce des autres, qui doivent être renvoyés en Turquie ». Dans le programme du nouveau Premier ministre, on ne trouve aucune mention d’une politique d’intégration. Le ministre du Travail a d’ailleurs annulé dès sa nomination un décret permettant aux réfugiés et aux immigrés d’obtenir facilement un numéro de sécurité sociale, indispensable pour avoir accès aux hôpitaux et aux écoles.

    « C’est une mesure raciste », s’est offusqué le mouvement antiraciste KEERFA. « On va limiter l’accès des personnes pauvres, des femmes, des enfants réfugiés, des handicapés aux hôpitaux, aux écoles et à tous les services publics », dénonce KEERFA, qui appelle le gouvernement à revenir sur cette décision. L’exécutif avait promis de publier un nouveau décret sur la question mais un mois plus tard, cela ne semble toujours pas d’actualité. Une autre mesure fait polémique : l’attribution d’une allocation familiale de 2000 euros pour tout enfant né en Grèce mais avec la condition que l’un des deux parents soit grec !

    Le retour des mauvais jours

    Dans le centre d’Athènes, où résident de nombreux réfugiés et immigrés, les contrôles policiers se sont renforcés depuis l’arrivée au pouvoir de Kyriakos Mitsotakis. 130 policiers d’une #brigade_spéciale appelée les #Black_Panthers mènent des #contrôles_d’identité dans le métro et dans les rues. L’ONG Human Right Watch (HRW) s’inquiète « d’un retour aux mauvais jours ». En effet, en 2012, des milliers d’immigrés étaient contrôlés, arrêtés et détenus de façon injustifiée et souvent victimes de violences dans les commissariats d’Athènes. HRW réclame un encadrement légal de ces contrôles qui ne peuvent pas être menés sur des critères discriminants. L’ONG demande aussi une formation spéciale pour les policiers de cette brigade.

    Le Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies (UNHCR) a enregistré l’entrée en Grèce de quelque 18 400 réfugiés et migrants au premier trimestre 2019, de plus en plus de personnes passant par la frontière terrestre de l’Evros avec la Turquie : 72% des arrivées ont été enregistrées à cette frontière. Les ONG s’inquiètent d’un durcissement de la politique migratoire et des consignes données aux forces de l’ordre. Début juillet, 59 réfugiés ont été victimes de pushbacks vers la Turquie : ils ont été renvoyés de force sur l’autre rive de l’Evros, note Refugee support Aegean.

    Le contexte actuel en Turquie demande pourtant de prendre des précautions particulièrement importantes avant de renvoyer des migrants dans ce pays, comme le prévoit l’accord signé en mars 2016 entre l’Union européenne et la Turquie. Le Conseil grec pour les réfugiés et 26 autres ONG rappellent que « plus de 6000 réfugiés et migrants ont été récemment arrêtés à Istanbul », pour être renvoyés à la frontière voire en Syrie même, notamment dans des zones de guerre proches d’Idlib.

    « Nous appelons l’UE et les États membres à reconnaître que la Turquie n’est pas apte à fournir la protection nécessaire aux réfugiés selon la Convention de 1951 sur le statut des réfugiés, à cesser en conséquence tout renvoi vers la Turquie et à suspendre l’accord de mars 2016 », écrivent ces organisations dans un communiqué publié début août. Les mois prochains, les ONG suivront de près et avec inquiétude la politique migratoire du gouvernement, notamment la situation tragique sur les îles de la mer Egée où des milliers de réfugiés continuent de s’entasser dans des conditions atroces.

    https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=Gr%C3%A8ce+%3A+le+gouvernement+conservateur+rela
    #chasse_aux_migrants #migrations #asile #réfugiés #violences_policières #racisme #xénophobie #police #contrôles_policiers

    #2019_comme_2012 —> pour rappel, article que j’avais écrit en 2012 pour @lacite et @visionscarto :
    À Athènes, (sur)vivre dans la terreur


    https://visionscarto.net/a-athenes-survivre

    • Greece: Athens Police Plan Raises Fears of Abuse

      Past Sweeps Led to Indiscriminate Crackdown on Marginalized Groups.

      The Greek government’s new policing plan for central Athens sounds like a return to the bad old days.

      It includes an operation called “Operation Net” that will see some 130 armed police officers, incongruously dubbed the “Black Panthers,” patrolling metro stations in Athens.

      Given Greece’s history of abusive police sweeps, Operation Net sounds alarm bells about a possible new wave of human rights violations by the police in the capital.

      A 2012 crackdown in Athens known as Operation Xenios Zeus led to police detaining tens of thousands of people presumed to be irregular migrants solely on the basis of their appearance, violating human rights law. People who appeared to be foreigners were subject to repeated stops, unjustified searches of their belongings, insults, and, in some cases, physical abuse.

      In research I conducted for Human Rights Watch in 2014 and 2015, I found police used identity checks as a tool to harass people they consider undesirable, such as people who use drugs, sell sex, or people who are homeless. In many cases, the police confined people in police buses and police stations for hours, even though there was no reasonable suspicion of criminal wrongdoing, and then sometimes transported them elsewhere and released them far from Athens’ center.

      Greece has a duty to improve security on the streets for everyone. But the Greek authorities also have an obligation to ensure they don’t abuse people’s rights in the process. That requires appropriately circumscribed police stop-and-search powers with clear and binding guidelines for law enforcement officers so they can be held accountable for their use. Guidence should include the permissible grounds for conducting a check and for taking a person to a police station for further verification of their documents.

      Police officers conducting these checks also need appropriate training and equipment. And the Greek government should ensure diligent investigations of allegations about police abuse and hold anyone found responsible to account.

      To make a real difference and increase the sense of security for everyone in central Athens, without discrimination, the new government should avoid invoking problematic laws and practices on stop and search likely to make the already difficult lives for vulnerable groups on the streets of Athens much harder.

      https://www.hrw.org/news/2019/08/05/greece-athens-police-plan-raises-fears-abuse

    • Athens police poised to evict refugees from squatted housing projects

      A self-governing community in central Athens which has helped house refugees is threatened by a government crackdown.
      https://i.guim.co.uk/img/media/ee4353e3aa86a9372a631da8b45f5d2b8e0961f5/0_234_3543_2126/master/3543.jpg?width=620&quality=85&auto=format&fit=max&s=5b7383bbb2653fe12b8e0a

      It’s just after 5am in the central Athens neighbourhood of Exarcheia. A group of Afghans and Iranians are sitting down together for breakfast in the middle of the street, with a banner that reads “No Pasaran” (“They shall not pass”) strung between the buildings above their heads. They laugh and joke as they help themselves to bread and cheese pies from the communal table.

      The public breakfast is outside Notara 26, a self-organised refugee accommodation squat. Since opening in September 2015, at the height of the refugee crisis, it has provided shelter to over 9,000 people. These ‘‘Breakfasts of Resistance” – held in the early hours when police-led evictions are most likely – have become daily events since Greece’s New Democracy government assumed office in July.

      A promise to “restore law and order” was one of the campaign themes that swept the right-wing party to power. Swiftly making good on this, on 8 August plans to evict all 23 refugee and anarchist squats in Exarcheia were announced.

      If carried out, by the end of the month they will have put an end to Athens’ experiment with autonomous urban governance and its grassroots refugee solidarity network, which currently houses over 1,000 people.

      Ringed by university buildings, Exarcheia has long been the home of Greece’s intellectual left, antiauthoritarian and anarchist movements.

      https://i.guim.co.uk/img/media/5f9bda30d3a5ee8559d52b78984e01187b598690/0_0_5760_3456/master/5760.jpg?width=860&quality=85&auto=format&fit=max&s=a429ca443f8a22d149e39f

      Passing the squads of riot police who stand constant guard on Exarcheia’s perimeter underlines that this is not a typical neighbourhood. It is the site of regular skirmishes between teargas-wielding police and molotov-cocktail hurling youths who are eager to vent their frustration at Greece’s dire economic and political situation.

      Yet, in a country where far-right and state violence against migrants is well-documented, the lack of visible police presence inside Exarcheia and its vocal antiracist stance have created a place of relative sanctuary.

      “I am so happy here, I feel safe,” explains Sana*, a squat resident from Afghanistan. “Here we work together and have a good life.”

      Thousands of refugees arrived in Athens in summer 2015. Seeing little response from the state, the anarchist squat movement in the area (which dates back to the 1980s) resolved to open empty buildings in Exarcheia to house refugees. Notara 26 was the first, and was soon joined by others, founded on the same principles of autonomous self-organisation.

      The squats offer a viable alternative to official refugee camps, hotspots and detention centres, whose conditions have been widely condemned by international observers.

      https://i.guim.co.uk/img/media/830b3b3cf2ce79dfbdca1023466d19a53bff2da8/0_448_6720_4032/master/6720.jpg?width=620&quality=85&auto=format&fit=max&s=7626556c6e905546489695

      “I visited the camps as a volunteer,” explains Saif*, a 31-year-old recognised refugee from Gaza who lives in a squat. “You’re not a refugee there, you feel like you are in prison – and they’re full. [The squat] is important for me because I feel more like home, I feel a little more human. We have space to sleep, neighbours and a neighbourhood around us.”

      In opposition, New Democracy attacked the Syriza administration’s handling of the refugee crisis, capitalising on security fears and frustration at Greece having to shoulder a disproportionate share of responsibility.

      In government, they have stepped up border enforcement,have for the moment revoked asylum seekers’ rights to access health and social security services, and dissolved the ministry of migration, transferring responsibility for refugees to the ministry of citizen protection, which also oversees the police.

      https://i.guim.co.uk/img/media/46cc286db6cda987f0137da84aa5c9fd75b71d7a/0_84_2500_1500/master/2500.jpg?width=860&quality=85&auto=format&fit=max&s=9b6fadf95df3adde6ef1fa

      However, it was under Syriza that the strategy of criminalising the refugee squats began. A wave of evictions by heavily armed police occurred in early April affecting over 300 people. Most squats in Exarcheia operate under a no drugs/no alcohol policy. Yet, timed simultaneously with nearby anti-drug operations, most media reports connected the squat evictions with drug dealing.

      Promising to “clean up Exarcheia,” New Democracy’s rhetoric has conflated drug dealers, criminals, anarchists and migrants. One of the government’s first actions was the controversial repeal of the academic sanctuary law, which incoming prime minister Kyriakos Mitsotakis claimed made campuses crime hotspots and no-go zones for police. Critics saw the move as an attack on political liberties and Exarchia, rather than on crime.

      Drug dealers and criminal gangs have exploited the lack of visible law enforcement in Exarcheia. Local activists have made many attempts to improve the situation around the square, such as planting trees, organising screenings and concerts, and making night patrols, but many acknowledge the situation has deteriorated in recent months.

      Together with the squat evictions and anti-drug operations, authorities have announced plans that include repainting graffiti-covered areas and improving street lighting – none of which require evictions, activists argue. The Hellenic Police refused to comment on specific operations.

      Despite ongoing threats, no evictions have yet occurred this summer. However, there has been a noticeable escalation of police activity in the area, with almost daily operations on and around the square.

      Those arrested for immigration violations have been taken into detention. New Democracy have announced they will start deporting failed asylum applicants.

      https://i.guim.co.uk/img/media/de046d5fed86f81881c8be0048ad9b7db3278a5f/0_0_2500_1499/master/2500.jpg?width=620&quality=85&auto=format&fit=max&s=1d2fb0d3801c49f47d516f

      “They have used criminality, prejudice towards refugees and even accusations of terrorism to discredit the left resistance in Exarcheia,” says Panos*, an activist who helped open Notara 26 back in 2015. “Personally, I don’t think they will be successful. The political cost will be great and where are they going to relocate all the refugee children and families? The camps are full.’’
      Athens under pressure: city races to clear port’s refugee camp before tourists arrive
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      Athens has emptied for the summer. Shops are closed and it feels like a hot and sticky ghost town. But on Exarcheia Square, there is a palpable air of tension, as those gathered know another police operation could occur at any moment.

      Around the corner, the boarded-up Azadi squat, empty since the April evictions, has been covered with a mural depicting anarchists facing off against riot police and the slogan: “Exarcheia will win.” Time will tell.

      *Names of interviewees have been changed to protect their identities. Notara 26 did not agree to participate in this article.

      https://www.theguardian.com/cities/2019/aug/26/athens-police-poised-to-evict-refugees-from-squatted-housing-projects?C

    • #Exarcheia sous #occupation_policière !

      Ce que nous vous annoncions depuis un mois et demi vient de commencer ce matin, peu avant l’aube :

      EXARCHEIA SOUS OCCUPATION POLICIÈRE

      Le célèbre quartier rebelle et solidaire d’Athènes est complètement encerclé par d’énormes forces de police : de nombreux bus de CRS (MAT), des jeeps de la police antiterroriste (OPKE), des voltigeurs (DIAS), des membres de la police secrète (asfalitès), ainsi qu’un hélicoptère et plusieurs drones.

      Lieu unique en Europe pour sa forte concentration de squats et d’autres espaces autogérés, mais aussi pour sa résistance contre la répression et sa solidarité avec les précaires et migrants, Exarcheia était dans le collimateur du gouvernement de droite depuis son élection le 7 juillet. Le nouveau premier ministre Kyriakos Mitsotakis en avait fait une affaire personnelle, d’autant plus qu’il avait été raillé début août pour ne pas avoir réussi à atteint son objectif de « nettoyer Exarcheia en un mois » comme il l’avait annoncé en grandes pompes.

      Ce matin, 4 squats ont été évacués : Spirou Trikoupi 17, Transito, Rosa de Fon et Gare. L’offensive concerne pour l’instant la partie nord-ouest du quartier, à l’exception notable du squat Notara 26, réputé mieux gardé et très important symboliquement pour le quartier en tant que premier squat historique de la « crise des réfugiés » au centre ville d’Athènes.

      On compte pour l’instant une centaine d’arrestations, ainsi que des agressions brutales contre des personnes tentant de filmer. Seuls les médias de masse au service du pouvoir ont l’autorisation de couvrir l’événement.

      Au total, il y a 23 squats dans Exarcheia plus 26 autres autour du quartier, soit un total de 49 concentrés sur une zone assez petite. 49 squats auxquels il faut ajouter d’autres types de lieux autogérés, dont certains en location (Espace Social Libre Nosotros, magasin gratuit Skoros, etc.) ainsi que des dizaines de logements particuliers regroupant des groupes de militant.es, souvent près des terrasses pour permettre un accès au-dessus des rues.

      Sur les squats qui se trouvent précisément à l’intérieur d’Exarcheia, 12 sont des squats d’hébergement pour les réfugié.es et migrant.es et les 11 autres sont des squats de collectifs politiques anarchistes et antiautoritaires (même si la plupart des squats de réfugié.es sont aussi évidemment très politiques, à commencer par le Notara 26 et Spirou Trikoupi 17 avec des assemblées directes et beaucoup de liens avec le reste du mouvement social).

      Dans les squats de Spirou Trikoupi 17 et Transito (que les valets du pouvoir sont maintenant en train de murer), plus d’une quinzaine d’enfants ont été arrachés à une existence paisible et heureuse pour être subitement envoyés dans des camps. Ces sinistres camps sont insalubres et surpeuplés, les migrant.es y sont mal nourri.es et souffrent des variations de températures, subissent des humiliations et parfois des tortures, et Mitsotakis exige de surcroît qu’ils soient tous bien fermés et, à l’avenir, complètement coupés du reste du territoire.

      Le visage de l’Europe ne cesse de se durcir à l’instar de ce qui se passe également sur les autres continents. Cette évolution toujours plus autoritaire du capitalisme conduit à nous interroger sur ce qu’annonce l’ère actuelle : l’offensive contre les poches d’utopies couplée à l’enfermement des boucs émissaires rappelle des heures sombres de l’Histoire.

      Le monde entier devient fasciste et la Grèce en est, une fois de plus, l’un des laboratoires.

      Mais rien n’est fini. Septembre arrive bientôt. Les jobs saisonniers se terminent. Le mouvement social se rassemble et s’organise à nouveau. Des lieux comme le Notara 26 et le K*Vox sont sous haute surveillance. Des ripostes se préparent, ainsi que plusieurs grands événements mobilisateurs. L’automne sera chaud à Athènes.

      Résistance !

      Yannis Youlountas

      http://blogyy.net/2019/08/26/exarcheia-sous-occupation-policiere

      ##Exarchia

    • Message de Vicky Skoumbi, reçu via la mailing-list Migreurop, le 27.08.2019:

      143 réfugiés de deux squats de la rue #Spirou_Trikoupi furent interpellées dont 51 femmes et 35 enfants. Dans un autre squat furent interpellées et finalement arrêtées trois personnes, deux grecs et un français. Aucune trace n’a été détecté ni d’explosifs, ni d’armes, ni de drogue. La grande majorité de 143 réfugiés sont de demandeurs d’asile. 9 d’entre eux n’ayant pas de papiers, risquent d’être expulsés. Les autres après vérification de leurs papiers, ont été logés à l’hôtel, en attendant d’être transférés à un camp ou une autre structure d’accueil, déjà surpeuplée.
      M. Balaskas, représentant de la Confédération Hellénique des fonctionnaires de police, avait comparé la police grecque à un aspirateur particulièrement puissant que serait en mesure de faire disparaître toute « poubelle » du quartier d’Exarchia. En guise de rectification, il avait ajouté, que les réfugiés seraient une poussière très gênante. Ces déclarations ont provoquées un tel tollé de réactions, que la direction de police hellénique a été obligée de les transmettre au Procureur et d’ordonner l’ouverture d’une enquête interne.

    • Migrants « poussière » et squatters « ordures » : un policier grec risque des poursuites

      La police grecque a annoncé avoir saisi ce mardi le parquet d’Athènes après les déclarations du vice-président du syndicat des policiers, qui avait qualifié d’« ordures » les squatters à Exarchia, un quartier libertaire d’Athènes, et de « poussière » les migrants qui y résident.

      Un vaste #cou_de_filet a eu lieu lundi dans ce quartier, situé près du centre-ville, au cours duquel quatre squats ont été évacués et 143 migrants, dont de nombreuses familles avec enfants, ont été interpellés et conduits dans un hôtel d’Athènes. Connu pour sa mouvance anarchiste et l’occupation de nombreux bâtiments abandonnés surtout après la crise des migrants de 2015, le quartier d’Exarchia est souvent le théâtre d’affrontements entre jeunes et forces de l’ordre. Décrivant cette opération dans un entretien à la télévision Skaï lundi, Stavros Balaskas, vice-président de la Fédération panhellénique des employés de la police (Poasy), a indiqué qu’« un aspirateur électrique silencieux de nouvelle technologie a été mis en marche, c’est-à-dire la police, qui va graduellement absorber toutes les ordures d’Exarchia ».

      Après qu’un journaliste de la Skaï eut tenter de l’inciter à rectifier ses propos, Stavros Balaskas a poursuivi : « On ne veut pas dire que les ordures sont les migrants, qui sont (seulement) une poussière, qui pourrait avoir un caractère gênant ». « On veut dire les vraies ordures qui se trouvent dans dix autres squats (d’Exarchia ndrl) » qui « seront également évacués prochainement » et où « se trouvent de durs criminels, des anarchistes extrémistes et des gens d’extrême gauche », a-t-il lancé. Après une enquête administrative ordonnée au sein de la police contre lui, Stavros Balaskas est revenu sur ses propos en précisant qu’il a utilisé le terme « ordures » pour qualifier le « comportement de certaines personnes ». « Je n’aurais jamais qualifié d’"ordures" ou de "poussière" les gens », a-t-il assuré sur la télévision Star lundi soir. Il a rappelé que la police ne pouvait pas avoir d’accès dans le passé dans ces squats où la criminalité et le trafic de migrants sont fréquents.

      Répondant aux critiques de l’opposition de gauche qui accuse le nouveau gouvernement de droite de « durcissement » de la politique migratoire, le porte-parole du gouvernement Stelios Petsas a expliqué ce mardi que l’objectif de l’opération à Exarchia était « de combiner la sécurité et les conditions humaines de vie des migrants ».

      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/migrants-poussiere-et-squatters-ordures-un-policier-grec-risque-des-poursui

  • Fraudes aux prestations : la Sécu va former ses agents à la détection des mensonges
    http://www.leparisien.fr/economie/fraudes-aux-prestations-la-secu-va-former-ses-agents-a-la-detection-des-m

    Le centre de formation de la Sécurité sociale vient de lancer un appel d’offres original. Objectif : renforcer la lutte contre la fraude en identifiant les assurés menteurs. C’est un étonnant appel d’offres qu’a lancé le 9 juillet dernier l’Institut 4.10 sur la plateforme des marchés publics. Centre de formation des personnels de la sécurité sociale, l’Institut, créé en 2016, propose un marché en deux lots, et c’est le second qui nous a interpellés. Son objet ? « Conception et animation de formation dans le (...)

    #biométrie #émotions #surveillance #pauvreté #Sécu

    ##pauvreté

  • Texte d’#Achille_Mbembe à l’occasion de l’#occupation du #Panthéon, 12 juillet 2019

    « Tout se passe comme si chaque fois que l’on ouvre les yeux, il y a des personnes humaines d’origine africaine quelque part dans notre monde en train d’être brutalises par une autorité ou une autre.

    Ailleurs, loin de chez eux, hors d’Afrique.

    Mais en Afrique aussi, entre les mains des leurs - des coups, surtout des coups, la brutalité avec laquelle tout #corps de nègre (simple gisement musculaire) est traité !

    Et cela fait très longtemps que ça dure.

    Ça dure depuis tant de temps que cela n’étonne plus personne.

    Les #Nègres, on s’attend a ce qu’ils soient brutalisés, et c’est le contraire qui est anormal.

    Il y a quelques semaines, un camp de prisonniers (car c’est de cela qu’il s’agit) en majorité africains a été littéralement bombardé en Libye. Plusieurs dizaines d’entre eux ont été tues.

    D’autres périssent presque chaque semaine, noyés dans les eaux de la Méditerranée.

    On ne compte plus ceux dont les sables du Sahara recouvrent de leur linceul les dépouilles.

    Pas un seul mot de nos Chefs d’Etat.

    Pas un seul mot des représentants des peuples africains. Pas un seul mot des organisations continentales, encore moins de nos intellectuels, artistes, footballeurs, hommes et femmes d’Église ou entrepreneurs.

    Après deux jours, la nouvelle a disparu des grands médias occidentaux. Et tout a recommence comme si rien n’avait jamais eu lieu. De telles vies comptent-elles seulement ?

    La Libye est un pays où existent des marches d’#esclaves africains en plein XXIe siècle. Tout le monde le sait.

    Elle est un pays ravagé par le #racisme_anti-nègre qui menace de plus en plus la plupart des États maghrébins. Tout le monde le sait.

    Tout le monde le sait par ailleurs, certaines puissances européennes revendiquant le statut d’"amies des Africains" procurent des #armes sophistiquées a l’une ou l’autre des milices qui se disputent le pouvoir a Tripoli.

    L’Europe, qui a joue un role determinant dans la destruction de la #Libye, leur procure d’énormes sommes d’argent.

    L’objectif est d’empêcher la migration des Nègres en Europe. Pour ce faire, il faut transformer l’Afrique en un immense #Bantoustan.

    En réalité, il s’agit de subsides a la #chasse de captifs nègres que l’on entasse dans des prisons qui ne disent pas leur nom, et que l’on revend a l’encan sur les marchés locaux. Un commerce ignominieux est en cours dont les corps d’ébène servent une fois de plus de monnaie.

    Ceci, l’Europe prétend ne pas le voir, tout comme elle s’échine à rendre invisible la saignée en cours en #Méditerranéenne.

    Au sujet de ce scandale, nos Chefs d’Etat n’ont aucun mot a dire. Nos intellectuels, nos artistes, nos footballeurs, nos hommes et femmes d’Église et nos entrepreneurs non plus.

    Hier, le Président Emmanuel #Macron a réuni a l’Élysée des individus choisis au hasard par son gouvernement. Ces individus de son choix sont supposes représenter "la #diaspora_africaine" en #France. Le Président Macron, nous dit-on, est un grand intellectuel. Il serait un disciple de Paul Ricoeur et aurait suivi des séminaires avec Etienne Balibar.

    Mais quand il s’agit de l’#Afrique, il évite soigneusement de discuter avec des intellectuels africains critiques. Ils risquent de le démaquiller, de lui poser toutes les questions qui gênent, de lui opposer des arguments sérieux auxquels il n’a aucune réponse plausible. Ils risquent de remettre publiquement en cause les trois piliers de la politique française - le #militarisme, le #mercantilisme et le #paternalisme mâtiné, comme toujours, de #racisme.

    Et, naturellement, le soutien sans condition a des régimes corrompus qui militent activement contre les intérêts bien compris du Continent.

    Le President Macron leur préfére des gens choisis par ses diverses cellules de communication et autres conseils présidentiels - de pauvres étudiants d’une pauvre université qui ne savent pas comment formuler des questions pertinentes et qu’il se fait fort de ridiculiser ; des quidam qui n’ont étudié aucun dossier en profondeur et se contentent de généralités ; des Nègres de pacotille assoiffés de vanité et en quête de selfies, hilares et bon enfant, trop heureux de servir le Maitre lorsqu’il ne s’agit pas d’opportunistes peu scrupuleux en quête de prébendes.

    Tout heureux de se retrouver sous les lambris, hier ils lui ont en effet servi la soupe et ont soigneusement évité de traiter des vrais dilemmes - ceux qui font des rapports entre la France et l"Afrique le paradigme même du scandale néocolonial.

    Bal des cyniques, en vérité, et des deux côtés !

    Ce soir, cette comédie s’est révélée être ce qu’elle a toujours été.

    Des centaines d’Africains #sans-papiers ont occupe le Pantheon pour exposer aux yeux du monde le traitement qu’ils subissent en France.

    La réponse ne s’est pas fait attendre. Ils ont été "évacués" sans ménagement, à la manière exacte dont ils sont traités dans leurs pays respectifs par leurs propres gouvernements.

    Quant prendra fin ce scandale ? Quand apprendrons-nous a gagner de nouveau ? Quand est-ce que les vies nègres compteront enfin ?

    Tant que l’Afrique ne deviendra pas son centre propre, tant qu’elle ne se reconstituera pas en tant que vaste espace de circulation, tant qu’aucun Africain ne sera traité comme étranger en Afrique même, la #brutalisation des corps nègres se poursuivra.

    Pour le reste, le salut ne viendra pas de la France. Il n’y a strictement rien a attendre d’elle que nous ne puissions nous offrir a nous-mêmes. Le salut ne viendra pas non plus des diasporas. Il viendra d’abord de l’Afrique elle-même.

    Il faut donc réapprendre a faire corps et reprendre la #lutte. Il faut l’intensifier là où elle est déjà en cours. Il faut puiser dans la #mémoire, la #créativité et les énergies souterraines de nos peuples pour aller de l’avant.

    Nul ne nous libérera à notre place ou malgré nous. Les vies des nôtres disperses dans les quatre coins du monde ne compteront véritablement que le jour ou l’Afrique sera #debout sur ses propres jambes.

    Et c’est a travailler à reconquérir cette initiative historique que nous sommes appelés. Tout le reste n’est que diversion. »

    https://www.facebook.com/gildas.ledem/posts/10157313594073610?__tn__=H-R

    Texte signalé par @isskein

    #Mbembe #France #Paris #migrations #résistance #néo-colonialisme #néocolonialisme #Afrique

  • Des militants anti-chasse et des défenseurs de chasse à courre vont se faire face devant le tribunal de Rennes, mardi 16 juillet. Cinq chasseurs et suiveurs sont poursuivis pour violence aggravée en réunion le 2 février dernier, en forêt de Brocéliande. Deux rassemblements sont prévus avant le procès. Les uns dénoncent des provocations, les autres parlent d’une pratique violente.
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/bretagne-sabotage-ou-action-pacifique-la-tension-monte-entre-chasseurs-


    Schvartz - https://schvartzenblog.blogspot.com
    #chasse_à_courre & #chasse_en_cours

    • Je recommande cette émission à celleux que le sujet interesse. @touti et @odilon je pense que ca pourrai vous interessé.
      Le principe est de chercher à répondre aux arguments des chasseurs.
      Une chose dite qui m’as marqué, dans la chasse les animaux sont classés en fonction de l’arme utilisé pour les tuer. Gros gibier = gros calibre, petit gibier = petit calibre et la catégorie « nuisible » n’as rien de scientifique non plus.
      #catégorie #taxonomie #nos_ennemis_les_bêtes

  • Environnement. Le #Botswana réautorise la #chasse aux #éléphants et crée la polémique

    Après l’avoir interdite pendant cinq ans, le gouvernement du Botswana vient de réautoriser la #chasse_sportive d’éléphants dans le pays. La décision suscite un tollé chez les écologistes, les autorités la justifient par des questions de #sécurité.


    https://www.courrierinternational.com/article/environnement-le-botswana-reautorise-la-chasse-aux-elephants-

  • France 3 Centre-Val de Loire - #Biodiversité : SOS nos #oiseaux ont besoin d’aide
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/emissions/on-vous-embarque/sos-nos-oiseaux-ont-besoin-aide-1669881.html

    La #chasse, la #pollution ou encore l’#urbanisation participe au #déclin de la population d’oiseaux. Mais le facteur principal semble bien être l’intensification de l’#agriculture. Les lieux de nidification et donc de reproduction perdent du terrain face à l’homogénéisation des #terres agricoles.

    Leurs ressources alimentaires sont aussi impactées par l’agriculture intensive. L’utilisation massive de #pesticides et d’#engrais réduit le nombre d’#insectes et par conséquent la quantité de nourriture disponible pour les oiseaux.

  • Trafic, fraudes et insécurité : Paris prêt à « déclencher les feux de l’enfer » dans les quartiers populaires de la capitale
    https://www.20minutes.fr/paris/2497063-20190415-trafic-fraudes-insecurite-paris-pret-declencher-feux-enfe


    Campement de fortune sous un pont vers Porte de La Chapelle a Paris. — Laurence Geai/SIPA

    La mairie de Paris s’attaque au nord de la capitale. La ville a dévoilé ce lundi une série de mesures afin de notamment lutter contre l’insécurité, la saleté, les fraudes de commerçant ou encore le trafic de drogue dans ses quartiers populaires à cheval entre les XVIII, XIX et XXe arrondissements.

    « Depuis 2015, ces quartiers ont été confrontés à des crises à répétition : les réfugiés, le retour du crack, les mineurs isolés marocains à risque », a justifié auprès du Parisien Emmanuel Grégoire Premier adjoint d’Anne Hidalgo.

     
    Des maraudes contre l’insécurité

    Sur la place de la Chapelle et ses abords, des agents « faciliteront la circulation des femmes dans l’espace public, rendue difficile par la présence en très grand nombre de jeunes hommes », indique Emmanuel Grégoire au quotidien.

    La mairie assure également qu’une brigade sera « présente au quotidien, sept jours sur sept », sur la « promenade urbaine » située sous le métro aérien de Barbès à Stalingrad, et alentours, rapporte Le Monde.

    Les commerces dans le radar de la mairie

    La ville de Paris considère que de nombreux commerces du quartier se livrent à des activités douteuses. Certains sont suspectés de blanchiment d’argent, de trafics divers ou encore de pressions sur des concurrents pour racheter leurs baux. D’autres encore vendraient de l’alcool de façon problématique, déclenchant des attroupements sur les trottoirs et des bagarres.

    « Pour lutter contre le sentiment d’impunité qu’ils peuvent avoir, nous sommes prêts à déclencher les feux de l’enfer », a déclaré le premier adjoint et précisant que la mairie n’hésiterait pas à faire partir de force les gérants posant d’énormes difficultés et de mauvaise foi.

    Fin de l’aide alimentaire non déclaré

    Les distributions « non déclarées » d’aides alimentaires pour les migrants et les pauvres ne seront plus autorisées. La mairie estime que ces dernières entraînent trop de bagarres entre migrants et détritus jetés à même le sol. La mairie pose également la question de l’éventuel prosélytisme religieux de certaines de ces associations.

    Une « charte de la distribution alimentaire » devrait donc prochainement être signée avec des structures spécialisées comme Les Restaurants du cœur, l’Armée du salut ou Emmaüs. « Les autres associations ne pourront plus intervenir sans une déclaration préalable, et ne devront distribuer de nourriture que dans les endroits et aux conditions que nous aurons déterminé », a affirmé Emmanuel Grégoire.

    Rénovation et valorisation de vie de quartier

    En outre, la mairie s’engage à la rénovation de 40.000 logements du parc social en 2019, la création d’une promenade urbaine sous l’axe de métro aérien Barbès-Chapelle-Stalingrad ou encore la mise en place de sentiers de randonnée métropolitains.

    Enfin, « pour valoriser la vie dans ces quartiers », la mairie va débloquer « 400.000 euros supplémentaires » pour aider les associations locales, ainsi que des aides financières pour les initiatives telles que les vide-greniers, les spectacles…

    #chasse_aux_pauvres #migrants #Ville_de_Paris #socialisme_CAC40

  • Le Défenseur des droits s’alarme de « dérives » dans la traque des fraudeurs aux prestations sociales
    https://www.bfmtv.com/economie/le-defenseur-des-droits-s-alarme-de-derives-dans-la-traque-de-la-fraude-aux-p

    Les administrations ont des progrès à faire pour éviter que la lutte contre la #fraude aux prestations sociales n’entraîne des « dérives » préjudiciables aux usagers, affirme un rapport du le Défenseur des droits. Il demande aussi que soit bien maintenu un « #reste_à_vivre » minimal pour les fraudeurs qui doivent rembourser des aides indûment perçues.

    Le Défenseur des droits s’alarme de certaines conséquences de la chasse à la fraude aux prestations sociales. Une loi adoptée en juillet dernier a certes consacré un « droit à l’erreur » pour les administrés - qui ne peuvent désormais plus être sanctionnés pour des erreurs déclaratives s’ils se sont trompés « de bonne foi » - s’est félicité le défenseur, Jacques Toubon. Mais il est trop tôt pour évaluer les effets réels de cette loi, et surtout cette évolution législative ne répond qu’en partie aux inquiétudes que le Défenseur des droits avait déjà formulées sur ce sujet en septembre 2017, précise-t-il dans ce nouveau rapport.

    Jacques Toubon regrette la persistance d’"atteintes aux droits" des usagers, notamment parce que les administrations n’ont guère changé leurs pratiques pour mieux informer le grand public de ses obligations déclaratives. Les bénéficiaires de certaines #allocations peuvent ainsi se voir injustement pénalisés si l’administration les soupçonne de vivre en concubinage, alors qu’ils ont déclaré vivre seuls.

    "Nous recevons toutes les semaines des réclamations à ce sujet. Les gens sont privés de leurs allocations et se retrouvent dans des situations catastrophiques parce qu’ils sont considérés comme vivant en concubinage alors qu’ils hébergent quelqu’un de leur entourage, ou qu’ils sont en colocation" , a précisé Vanessa Leconte, cheffe du pôle protection sociale et solidarité du Défenseur des droits.

    Le Défenseur des droits favorable à un « reste à vivre »

    En cas de doute, il incombe pourtant à l’administration d’"établir la nature des relations entre le bénéficiaire et son éventuel(le) concubin(e)", rappelle le rapport, qui plaide pour que le ministère des Solidarités publie une circulaire en ce sens. A ce jour, seule la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf) a diffusé une instruction sur ce sujet.
      
    En outre, le Défenseur des droits rappelle que même s’ils ont commis une fraude aux prestations sociales, les bénéficiaires d’aides doivent pouvoir conserver un « reste à vivre » minimal lorsqu’ils remboursent les sommes indûment perçues. Ce principe n’est pas toujours respecté, ce qui semble refléter « la primauté des impératifs budgétaires sur le respect du principe de dignité de la personne humaine ».
      
    Le Défenseur des droits raconte ainsi avoir dû intervenir en faveur d’une mère célibataire de quatre enfants menacée d’expulsion car la CAF voulait lui appliquer « un plan de remboursement irréaliste au regard de sa situation » : privée d’allocations pour rembourser sa dette, elle ne disposait plus que de 670 euros par mois, alors qu’elle devait s’acquitter de 750 euros de loyer.

    C’est souvent relevé mais qui aurait imaginé que, du LDB au RSA, Jacques Toubon puisse un jour passer pour un modèle de républicanisme éclairé ?

    #fraudeurs #soupçon_de_concubinage #droits_sociaux #chasse_aux_pauvres

  • Spatialités des mémoires

    Ce numéro de Géographie et cultures consacré aux spatialités des mémoires propose de poursuivre les voies ouvertes par de nombreux chercheurs appartenant à différentes disciplines des sciences sociales, et d’examiner comment la géographie contemporaine se situe dans le champ des #Memory_Studies.
    Si la mémoire, abordée dans ses dimensions individuelles et collectives, exprime d’emblée un rapport au passé, elle articule et produit conjointement de nombreuses interactions, entre soi et les autres, entre le temps et l’espace. La mémoire, plus ou moins visible et lisible, d’un passé réactivé, remodelé, nié ou instrumentalisé n’est pas sans lien avec des stratégies d’acteurs diversifiés. Qu’il s’agisse de mémoires institutionnalisées dans des #sites, #musées ou #mémoriaux, ou d’espaces dans lesquels les mémoires sont échafaudées à partir de traces, la (re)production d’#espaces_mémoriels s’organise autour d’une subtile articulation #identités/#mémoires/#territoires, laquelle rend compte d’une dialectique de l’#ancrage et de la #mobilité, fût-elle éphémère.
    Les articles de ce numéro thématique explorent différentes formes de productions (ou d’empêchement de productions) spatiales mémorielles liées aux diverses recompositions politiques, sociales et économiques qui affectent les sociétés.


    https://journals.openedition.org/gc/6318
    #mémoire #géographie

    Les articles :

    Dominique Chevalier et Anne Hertzog
    Introduction [Texte intégral]

    Laurent Aucher
    Devant le mémorial, derrière le paradoxe [Texte intégral]
    Réflexions sur les pratiques de visite au monument berlinois de la #Shoah
    In front of the memorial, behind the paradox:
    thoughts about practices of visiting the Berliner memorial of Shoah

    Thomas Zanetti
    #Matérialité et spatialité d’une mémoire meurtrie [Texte intégral]
    La reconnaissance mémorielle des #maladies_professionnelles des anciens verriers de #Givors
    Materiality and spatiality of a bruised memory: the memorial recognition of the occupational diseases of the former glassmakers of Givors

    Cécile Tardy
    Les infra-espaces des mémoires du Nord [Texte intégral]
    The infra-spacies of memories of the “Nord” region of #France

    Noémie Beltramo
    Le #territoire_minier [Texte intégral]
    Vecteur ou support de la mémoire de l’#immigration_polonaise ?
    The territory: vector or support of the Polish immigration’s memory?
    #migrants_polonais #extractivisme #mines

    André-Marie Dendievel et Dominique Chevalier
    Topos et mémoires des deux rives de La Loire amont (XVIIIe–XXe siècles) [Texte intégral]
    L’exemple de Chassenard (Allier) et Digoin (Saône-et-Loire)
    Topos and memories on both sides of the upstream section of the Loire River (XVIIIth‑XXth centuries AD): the example of #Chassenard (Allier) and Digoin (Saône-et-Loire)

    Patrick Naef
    L’escombrera de #Medellin [Texte intégral]
    Une #fosse_commune entre #reconnaissance et #oubli

    Sophie Didier
    #Droit_de_mémoire, Droit à la Ville [Texte intégral]
    Essai sur le cas sud-africain
    Right to memory, Right to the City: an essay on the South African case
    #afrique_du_sud

    Florabelle Spielmann
    Combats de bâtons de #Trinidad [Texte intégral]
    Fabrique géographique, sociale et culturelle de la mémoire
    Trinidad stick-fight: shaping memorial places through geographic, social and cultural spaces

    ping @reka @albertocampiphoto

    • « Ils avaient des cocktails Molotov et nous jetaient des cailloux. Ils voulaient nous tuer. » Dans le bidonville rom de Bobigny pris pour cible lundi soir après des rumeurs d’enlèvements, les habitants ne dorment plus et vivent dans la terreur.

      https://actu.orange.fr/france/dans-un-bidonville-de-bobigny-la-terreur-de-roms-pris-pour-cible-apres-u

      A l’entrée du campement, Georgi, la soixantaine, regarde dans le vide, les bras ballants. En russe, il raconte la soirée de lundi, les hommes, « nombreux », venus avec des bouteilles remplies d’essence. « Ils nous accusent de voler des enfants », souffle ce gaillard, les yeux soudain gonflés de larmes.

      « Depuis, on a peur tout le temps. On ne dort plus, on monte la garde », raconte Georghe Marcus, un des 150 Roms venus de Roumanie, de Serbie ou de Moldavie qui vivent dans la misère sur ce terrain au bord du canal de l’Ourcq.

      A côté de lui, une femme aux traits tirés s’interrompt dans sa lessive pour montrer sur le sol la trace d’un foyer : « On allume des feux pour se protéger », dit-elle.

      Lundi, des hommes armés ont fait irruption dans le bidonville, ils ont menacé les habitants et « cassé » des voitures, galvanisés par une rumeur circulant sur les réseaux sociaux : des Roms kidnapperaient des enfants à bord de camionnettes.

      « Mes filles ont tout vu. Depuis, on ne dort plus », raconte dans un sourire triste Ludmila Ciuda, enceinte de son troisième enfant.

      Dans les allées jonchées d’ordures, hommes et femmes vont et viennent des outils à la main, suivis par des grappes d’enfants. Ils découpent, clouent, entassent des matériaux récupérés pour consolider les baraques chancelantes.

      « On n’ose même plus sortir du camp, on ne se sent plus en sécurité. On va mourir de faim car on ne peut plus travailler », dit Gheorghe Yasile Ibrahim. Ce trentenaire explique survivre grâce à « la ferraille », aux « déménagements ». Et « aux poubelles ».

      – « Les Roms, ils sauvent des gens ! » -

      En lisière du campement, le moindre passant un peu compatissant se voit demander de l’aide. De l’argent, à manger, des papiers à remplir. A un employé municipal qui s’arrête pour discuter, un homme lance : « Qu’est-ce que vous faites pour nous ? Pour notre sécurité ? Contre le racisme ? Il faut nous protéger ! »

      Mercredi après-midi, trois adultes doivent être jugés en comparution immédiate à Bobigny pour des faits de violence et rébellion après plusieurs expéditions punitives menées en Seine-Saint-Denis contre des Roms. Un mineur va de son côté être présenté à un juge des enfants. Et 11 personnes sont toujours en garde à vue.

      Des événements qui sont « la démonstration de la nécessité absolue de lutter contre les +fake news+ », selon le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.

      Mercredi soir, les 34 campements du département seront sécurisés par la police, a appris l’AFP.

      Les 15.000 à 20.000 Roms, vivant en France, viennent essentiellement d’Europe centrale et orientale (Roumanie, Bulgarie, pays de l’ex-Yougoslavie), pays où ils sont discriminés.

      Au bord du canal de l’Ourq, des hommes se sont rassemblés. Deux d’entre eux, la vingtaine, sont trempés.

      « Ils viennent de repêcher une vieille femme qui flottait dans le canal », raconte l’un d’entre eux en désignant la rive opposée, où s’affairent pompiers et soignants du Samu.

      « Regardez la vidéo, ils sautent dans l’eau pour la sauver ! C’est ça qu’il faut montrer aux Français, les Roms ils volent pas des enfants, ils sauvent des gens ! »

      Un pompier traverse le pont pour leur poser des questions. « Merci et bravo Messieurs », leur lance-t-il en partant. Un bref sourire s’affiche sur les mines défaites.

      « C’est nous qui avons sauté. Les Français ils regardaient depuis le pont », raconte un des jeunes, frigorifié.

      #appel_au_meurtre

  • Villsvinjeger tiltalt for drapsforsøk – NRK Buskerud – Lokale nyheter, TV og radio

    Scène de chasse en Suède. Formidable chasseur. Il se filme en train de viser - et tirer - sur une ombre noire qu’il pense être un animal sauvage. Mais manque de chance, c’est un jogger qui s’écroule. On remarquera sur le film qu’il tire en direction d’une habitation

    https://www.nrk.no/buskerud/villsvinjeger-tiltalt-for-drapsforsok-1.14453421

    #chasse