Ces batteries à sable se présentent sous la forme d’un silo de 7 mètres de haut pour quatre de large – contenant environ 100 tonnes de sable.
Celle-ci a une capacité de stockage de l’ordre de 8 MWh, pour une puissance calorifère de 100 kW. A l’intérieur, le sable est chauffé jusqu’à 500 °C.
Source : ▻https://www.presse-citron.net/batteries-crise-de-lenergie-et-si-le-sable-etait-la-solution-miracle
Elle peut décharger un maximum de 100 kW de puissance thermique et possède une capacité énergétique totale de 8 MWh (mégawattheures). Comme nous l’avons toujours expliqué, le problème avec le photovoltaïque et l’éolien, c’est qu’elles offrent une énergie intermittente.
Source : ▻https://www.neozone.org/innovation/cette-batterie-electrique-au-sable-peut-stocker-de-lenergie-thermique-penda
Pour faire court, on est confronté à un problème de taille à savoir l’intermittence de la production des « renouvelables » (éolien, solaire). Mais nous avons LA solution pour permettre le stockage de l’énergie produite en surplus et non utilisable de suite : les « batteries à sable » qui elles restitueront cette énergie opportunément quand la demande va croître.
Ok.
Maintenant, quelques questions « subsidiaires » :
Quelle quantité de sable sera nécessaire pour pourvoir au chauffage d’une ville disons de 100 000 habitants comprenant logements, infrastructures administratives et d’activités de service, bâtiments industriels, etc.
Où et comment va-t-on extraire ce sable et l’acheminer jusqu’aux batteries ?
Comment va-ton acheminer cette chaleur dans les « points de consommation » ?
Quelles seront les pertes de chaleur dans les batteries, dans les circuits d’acheminement malgré leurs isolations ? Etc, etc.
Et puisque nous sommes toujours régi par une économie de marché soumise à l’accumulation de capitaux, quelle sera le coût initiale de la mise en œuvre de tels dispositifs (extraction de la matière première et quels sera le coût de leur maintenance ?
Mais surtout, quel sera le « retour sur investissement », la rentabilité en quelque sorte ou l’amortissement à court terme parce que le long terme, les investisseurs, ils aiment pas trop ça ?
Donc nous voilà en présence d’une situation (réchauffement climatique) dont l’urgence vient d’être décrétée après des décennies d’inactions et qui nécessiterait encore plus de solutions technologiques.
Et voilà qu’on trouve LA solution. Mais on n’a complètement passé sous silence les « dégâts collatéraux » de la mise en œuvre. Comme si on avait constamment besoin de se rassurer par une sorte de biais de « fuite en avant » avec des œillères (pour ne pas voir la merde que ça va foutre à tous les niveaux).
Pour moi, c’est du délire complet du même tonneau que la colonisation de Mars et des exoplanètes, ainsi qu’une opportunité pour les séides du #capitalisme_vert.
#technicisme #solutionnisme #greenwashing #délires_techno #géo-ingénierie
J’ai pris pour hypothèse le cas d’une ville de 100 000 habitants. Maintenant, il faudrait proportionner le « ratio bénéfices-risques » à une mégapole de plusieurs dizaines de millions d’habitants ...