#Qalandia #Checkpoint: The Historical Geography of a Non-Place
▻https://steinhardt.nyu.edu/scmsAdmin/uploads/006/277/TawilSouri-QalandiaNonPlace.pdf
#Israël #Palestine #non-lieu #frontières
cc @reka @albertocampiphoto @clemencel
“Through the way it functioned the bag would have told the story of the checkpoint, how it is like to pass trough the Israeli barriers.”
▻http://www.disarmingdesign.com/2016/03/25/an-interview-with-areej-ashhab-2015-jerusalem-create-shop-participa
#Israël #Palestine #Disarming_Desgin_from_Palestine #art #sac #frontières
Voilà le #Checkpoint_bag :
A la #frontière irlandaise, la crainte d’un retour en arrière après le #Brexit
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/030716/la-frontiere-irlandaise-la-crainte-d-un-retour-en-arriere-apres-le-brexit
À Dundalk, à la frontière entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande. © M.T. / Mediapart C’est la question qui agite l’Irlande depuis le Brexit : des postes de contrôle vont-ils être réinstallés à la frontière entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande, qui reste membre de l’UE ? Un tel scénario inquiète les transfrontaliers, encore marqués par les checkpoints durant la guerre civile. Et il pourrait avoir des conséquences économiques et politiques désastreuses.
#International #checkpoint #europe #Irlande #Irlande_du_Nord #référendum #Royaume-Uni #union_européenne #vote
mysql - How to create ENUM type in SQLite ? - Stack Overflow
▻http://stackoverflow.com/questions/5299267/how-to-create-enum-type-in-sqlite/17203007
les réponses 2 et 3 donnent deux possibilités pour simuler le fonctionnement d’une colonne #MySQL de type #ENUM en #SQLite :
– utilisation d’une table stockant les valeurs d’ENUM et de la contrainte #REFERENCES sur la colonne
– utilisation de la contrainte #CHECK sur la colonne
VIDÉOCARTOGRAPHIES : AÏDA, PALESTINE. Un film de #Till_Roeskens. 2009
Quelque part, au milieu d’un entrelacs de frontières : un #liberté_de_mouvement, s’obstinent à vouloir simplement vivre leur #vie. Avec courage, avec ruse, avec humour aussi. Nous ne verrons pas leurs visages. Nous ne verrons pas les lieux dont ils nous parlent. Nous serons pourtant projetés au plus proche de leur #expérience intime du monde, en suivant trait à trait les cartes qu’ils dessinent pour figurer la #complexité de ce qui les entoure.
. Pris dans une géographie de jour en jour plus absurde, des hommes, des femmes, des enfants se battent pour leur
#cartographie #visualisation #dessin #croquis #cartographie_narrative #vidéocartographie #vidéo-cartographie
Le chemin jusqu’à l’hôpital :
Des cartes dans vos têtes
En géographie, la #carte_mentale est une méthode permettant de recueillir des informations spatiales. Il s’agit en fait d’une technique d’enquête permettant de collecter des informations sur un territoire donné. Introduites en Angleterre dans les années 1970 et appliquées dans un premier temps à l’espace urbain (Lynch, 1976), les cartes mentales permettent d’acquérir et collecter des « connaissances » spatiales individuelles et subjectives. Pour cela, la personne enquêtée est invitée à dessiner à main levée sa propre perception de l’espace géographique sur une feuille blanche. On parle alors de « sketch map » (« cartes-croquis » ou « cartes-esquisses »). Dans certains cas, en fonction des objectifs de l’enquête, le tracé peut également s’effectuer sur un fond de carte aidant à la localisation (pour par exemple, positionner une ville, réaliser un zonage, etc.). Un fois les enquêtes réalisées, les données peuvent être compilées, analysées et cartographiées selon des méthodes classiques. Voir par exemple le travail réalisé dans le cadre du projet européen Eurobroadmap : ►https://neocarto.hypotheses.org/648.
Mais il serait faut de dire que les cartes mentales ne sont pas vraiment des cartes. On peut au contraire les considérer comme des vraies cartes de géographie dans la mesure ou elles permettent à elles seules de véhiculer des messages. En utilisant des tracés peu précis, grossiers ou incertains, ces cartes racontent des histoires. Moins « froides » que des cartes aux contours précis réalisées par l’intermédiaire de logiciels spécialisés, ces cartes « humanisées » peuvent dire beaucoup sur un territoire donné. Elles sont l’expression directe d’un vécu, d’une connaissance sensible et personnelle d’un environnement (même s’il existe bien sur un décalage entre la connaissance spatiale réelle et les tracés matérialisés lors de l’enquête). Certaines de ces cartes, pourront même vous faire verser quelques larmes. Voici pour preuve, ce superbe documentaire de Till Roeskens sur la Palestine (2009).
Jerusalem Suburbs: Lost and Forgotten?
Oh, I am sure you know about Areas A, B, and C. I do not doubt you know of the daily applications of this labeling. Who doesn’t know about Qalandia #checkpoint? I am quite positive you know the shortcut, better known as #Kassarat. Undoubtedly, you have passed the famous Kufer Aqab traffic light. Did you use an expletive? Or have you stopped yourself just in time? I have no hard data, but I don’t know any Palestinian who sings a happy tune on his way into Ramallah – using Qalandia checkpoint and Semiramis Street. I do know a number of people who try to avoid Qalandia checkpoint at any cost.
Berlin, wo es weh tut
▻http://www.berliner-zeitung.de/berlin/berghain--checkpoint-charlie---co-die-schlimmsten-tourifallen---und
Ich habe mich schon immer gefragt, warum Massen an Menschen in das Museum am #Checkpoint_Charlie strömen, dort irre lange anstehen, um sich dann im dichten Gedrängel an Fluchtfahrzeugen vorbeizuschieben. Es gibt doch so viele Alternativen! Ich würde meinen Berlin-Besuch unter gar keinen Umständen zum Checkpoint Charlie schicken. Ich mag meine Freunde ja. Die #Friedrichstraße ist an dieser Stelle sowieso ein echtes Ärgernis. Touristen rennen auf dem Weg zu einem Schnappschuss mit einem falschen Uniformierten blindlings auf die Straße. 2017 sollen zwei neue Gebäude das Areal ergänzen: Kalter Krieg (Museum) und Hard Rock (Hotel).
...
Alternative: Ich gehe mit meinem Besuch zur Gedenkstätte Berliner #Mauer an der #Bernauer_Straße (Eintritt frei, kein Gedrängel, echte Mauer, echter Wachturm der #DDR-Grenztruppen, Zeitzeugenberichte auf Video), schicke sie ins Deutsche Historische Museum (Dauerausstellung „Deutsche Geschichte in Bildern und Zeugnissen“, bis 18 Jahren Eintritt frei, sonst 8 Euro, ermäßigt 4 Euro) oder sehe mit ihnen Filme wie „Sonnenallee“, „Good Bye Lenin“ oder „Das Leben der Anderen“ an, die es auch mit englischen, spanischen und italienischen Untertiteln gibt. Wer mehr über Berlin als Vier-Sektoren-Stadt erfahren will, kann außerdem das #Alliierten-Museum und das Deutsch-Russische Museum Berlin-Karlshorst besuchen.
Das Gleiche mit #Döner
▻http://www.berliner-zeitung.de/berlin/mustafas-gemuesekebap--il-casolare-berlins-schlimmste-tourifallen-i
Hier schmeckt es garantiert nicht .
Wenn es allzu schlimm wird, geht die Stadt schon mal mit Verboten gegen #Nepp und Abzocke vor:
#Touristenattraktion am Potsdamer Platz: Gericht verbietet Fotos mit DDR-Grenzsoldat
▻http://www.berliner-zeitung.de/berlin/touristenattraktion-am-potsdamer-platz-gericht-verbietet-fotos-mit-
Dieses Mega-Ärgernis verdient einen eigenen Artikel: #Bierbikes fahren, wo sie wollen
▻http://www.berliner-zeitung.de/berlin/mitte-bierbikes-fahren--wo-sie-wollen,10809148,26952170.html
Die hier können angeblich echte Auskünfte geben:
10 Zeichen, an denen man einen Berliner erkennt
▻http://www.berliner-zeitung.de/berlin/das-echte-berlin-10-zeichen--an-denen-man-einen-berliner-erkennt,10
▻https://www.flickr.com/photos/berliner-feuerwehr/2263913818/sizes/z
10. Der Berliner geht in der Silvesternacht nicht vor die Tür.
Im Gegenteil. Ich erinnere mich mit Freude an den urberlinerischen Anwalt, der zu Sylvester immer drei Einkaufswagen voll Böller gemeinsam mit seinen erwachjsenen Söhnen verballert.
9. In der U-Bahn schockt den Berliner gar nichts mehr.
Ja. Entweder er fährt nicht U-Bahn, weil er nicht muß, oder er ist so arm, daß er nach seinem Scheißjob zu müde zum Schockiertsein ist.
8. Der Berliner wohnt nicht innerhalb des S-Bahn-Rings.
Falsch. Ich kenne sogar Berliner, die zur Villa in Lichterfelde noch eine Wohnung in Mitte dazugekauft haben.
7. Der Berliner bestellt Schrippen.
Ja. Ost- oder West-Schrippe ist noch die Frage.
6. Der Berliner ist noch nie mit einem #Bierbike gefahren und wird es auch niemals tun.
Ja. Siehe U-Bahn.
5. Außer zum Arbeiten verlässt der Berliner nie seinen Kiez.
Doch. Um ins Kino, Theate oder Oper zu gehen (es gibt kaum noch Bezirkskinos), am Wochenende gehts ins Grüne und im Sommer in den Urlaub, am liebsten Malle oder Kanaren, wobei Malle schon wieder #Kiez is.
4. Der Berliner macht einen großen Bogen ums #Oktoberfest auf dem #Alexanderplatz.
Stimmt so nicht. Hunderttausende steigen jeden Tag am Alex um. Aber was ist ein Oktoberfest ?
3. Der Berliner weiß, dass er bis zur Rente nicht vom BER aus nach Mallorca fliegen wird.
Falsch, der Berliner ist zynischer Optimist. Es will einfach niemand von Schönefeld nach Malle fliegen. Warum wohl ?
2. Der Berliner ist Charlie und nicht Pegida.
Hä ?
1. Das ultimative Zeichen, woran man als Nicht-Berliner einen Berliner erkennt? Außen Zucker, innen Marmelade! :)
Schlechter Witz. Erklärung steht unter dem Artikel. Ansonsten ist in Berlin ein Berliner ein Berliner und sonst nichts.
Un libraire, auquel je tente d’expliquer que mon bouquin version papier est en impression à la demande : « Quand on ne connait pas le marché du livre, on n’écrit pas ! »
#check
La version 2 des notices AcceDe Web
▻http://www.accede-web.com/notices
Les notices AcceDe Web s’adressent de façon spécifique à chaque intervenant d’un projet web et sont adaptées aux différentes étapes de conception et de développement.
Notice d’accessibilité pour la conception fonctionnelle et graphique
Notice d’accessibilité HTML, CSS et JavaScript
Notice d’accessibilité pour les composants d’interface riche
Notice d’accessibilité éditoriale (modèle)
#web #conception #développement #accessibilité #HTML #CSS #Javascript #qualité #checklists #bonnes_pratiques
Persuasive #checkout best practice from #ASOS | Econsultancy
▻https://econsultancy.com/blog/8391-persuasive-checkout-best-practice-from-asos
Tags: ASOS #UX checkout #e-commerce #clevemarks
#Checkpoints erected to prevent Syrian migrants from entering İzmir
Syrian migrants who are attempting to enter İzmir in preparation for journeys to Greece are increasingly being prevented from reaching the Aegean Sea, while others already there are being gathered in a stadium.
The İzmir Governor’s Office has launched efforts together with Turkey’s Interior Ministry Migration Management Directorate and the Prime Ministry Disaster and Emergency Management Authority (AFAD) to find ways in which they can reduce the numbers of Syrian migrants in the city after refugees began to flock to the city more intensively in the past month, finding space especially in the Basmane district and parks across the city.
One of the measures is to set up checkpoints on the main roads coming to İzmir, where police are stopping and searching suspicious-looking vehicles.
▻http://www.hurriyetdailynews.com/checkpoints-erected-to-prevent-syrian-migrants-from-entering-izmi
#Izmir #Turquie #immobilisation #réfugiés #asile #migration #encampement #stade
cc @daphne @marty @albertocampiphoto
« Tel-Aviv sur Seine » : « On n’a pas vu la polémique venir » dit la Mairie de Paris - David Perrotin - Buzzfeed
▻http://www.buzzfeed.com/davidperrotin/tel-aviv-sur-seine-on-na-pas-vu-la-polemique-venir
Une journée est dédiée à cette ville d’Israël dans le cadre de Paris Plages. Après de vives critiques, la mairie de Paris interrogée par BuzzFeed France explique son choix.
Cette dimension symbolique je ne la comprends pas et je la récuse. D’abord parce que la mort de ces 4 enfants a eu lieu en juillet et pas en août. Et parce que moi, je garde en souvenir un Paris ravagé par les manifestations pro-palestiniennes.
Ouais, je venais de lire ce « Paris ravagé par les manifs », impayables ces connards. Depuis le « un apartheid s’est instauré », on a droit à un festival de propagande à renversement de nos oligarques « de gauche ».
«des «barrages filtrants vont être installés notamment pour fouiller les sacs des participants à Paris plages»»
Ca y est, ils importent les #checkpoints...
C’est tout de suite plus réaliste ?
@sinehebdo Pour ma part je trouve que la deuxième image qui est donc le détournement d’une photographie de 1961 relative au massacre des algériens le 17 octobre et les jours suivants est problématique parce qu’elle est amalgamante. Un massacre, celui des Algériens à Paris en 1961 ne peut équivaloir à un autre massacre, celui des Palestiniens à Gaza en 2014. C’est à la fois une question d’éthique vis à vis des personnes massacrées et aussi une ouverture de sens avec ses possibilités de glissades.
Effectivement, ce machin dégueulasse ("ici on noie les Palestiniens") vérifie que la pratique du #détournement a le plus souvent perdu toute puissance critique à force d’être intégré à la communication (outil de domination plus ou moins « fun » cf la pub). Ça descend (dans la confusion) plus que ça ne creuse.
Je ne comprends pas vraiment l’argument « anti-amalgame »... Qu’est-ce que c’est exactement qui vous gêne ? Quelle est la différence majeure sur laquelle on ferait une faute « d’éthique » ?
Entre un massacre colonial et un autre massacre colonial, il y a quand même des choses clairement communes...
@jeparletoutseul, le 17 octobre 61 est remarquable d’avoir été un massacre d’Algériens commis par la police sur le sol français c’est ce qui fait sa spécificité. Ce qui le distingue aussi de l’immense majorité (si ce n’est Sétif) des massacres commis par l’armée française en Algérie (alors française), et plus encore des crimes de guerre commis à Gaza par Tsahal (contre des habitants d’un territoire étranger, donc), c’est d’avoir visé des « manifestants pacifiques » sur un territoire ou le droit de manifestation est constitutionnel.
Aucune critique du colonialisme ne peut se contenter de faire du terme « colonial » un gros mot attrape tout, sans analyse concrète.
En droit international, Gaza n’est pas un territoire étranger. C’est un territoire militairement occupé par Israël (même si physiquement l’armée israélienne n’y est par, elle est « puissance occupante »), au même titre que la Cisjordanie. C’est le droit militaire israélien qui s’y impose, avec les obligations qui vont avec, d’assistance humanitaire, de gestion des frontières, d’aide au commerce etc (ainsi, en Cisjordanie comme à Gaza, la monnaie officielle ET en vigueur est le Shekel israélien).
Quant à savoir si l’occupation de la Palestine (territoires 1948 et/ou 1967) est un colonialisme ou non, bien qu’il existe des arguments pour et des arguments contre (en particulier le fait qu’il n’y ait pas de métropole), la balance penche quand même du côté pour, les analogies étant nombreuses, les Palestiniens étant traités comme des colonisés, mais ce débat est ancien et il a sa place ailleurs qu’ici...
@sinehebdo merci d’avoir précisé le statut de Gaza, militairement occupé par Israël, à distance, par incursions, par la monnaie, etc. Il me semble que l’on peut parler de puissance coloniale à propos d’Israël.
À l’inverse de la Palestine depuis 48 et plus encore 67, Paris ne peut être défini comme un territoire colonisé, ni en 61, ni aujourd’hui(ou alors il faudrait approuver le topo faf sur la « colonisation arabe » de la France (modernisé et élargi en « grand remplacement »).
Ah, c’était ça le problème ?! Bien sûr que non, dans la « métaphore », Paris n’est pas considérée comme colonie mais comme complice de la puissance coloniale...
Pas que. je redis, le détournement, sauf exception (si cette photo était pas du photoshop pour réseaux « sociaux » mais un bombage que l’on trouverait à tel ou tel endroit dans Paris, ce serait déjà pas la même.... une #intervention), est usé, sali, rendu insignifiant et confus par son usage en com’ politique, en pub. (entendu ce jour à la radio, pub pour l’armée françouze : « on ne nait pas militaire, on le devient », un petit coup de « mixité » en prime, pour pas cher, Simone, revient !).
Comme pour la critique du colonialisme, etc. il est question d’être à l’heure, c’est à dire d’éveiller, curiosité surprise, révolte. Pas de militantisme limitant ( ce que vous dites, on croit le savoir déjà, et finalement on s’en fout, c’est à vous , cf, le syndicat, la pédagogie « explicative » de gauche),
, à nouveaux frais (ah ! ah ! ah !).à ce propos, encore le vieux Gilles (abécédaire), pas si mort
▻https://www.youtube.com/watch?v=fJtufcBntO0
(vers 1h, par #analogie, la merveille de Balzac, salie par qui fait « comme » lui).
Les bords de Seine de 61 n’étaient peut-être pas des colonies, mais ceux qui qui se sont retrouvé au fond de l’eau c’étaient quand même des sujets coloniaux.
Donc ce qui vous gêne c’est que les massacres de 61 ont cassé le mythe de la France « pays des droits de l’Homme », en ne permettant plus aux français de la métropole de fermer les yeux sur ce qu’il se passait dans les autres continents ? Mais peu importe que ces massacres soient fait en métropole ou à l’outre-mer, c’est toujours les mêmes victimes et les mêmes bourreau, je vois pas trop ce que ça change. Tout au plus ça a pu être un traumatisme pour la gauche colonialiste qui s’est retrouvée obligée d’ouvrir les yeux, mais sinon ça ne change pas tellement la portée de l’évènement. Par exemple j’ai pas l’impression que le massacre de 61 soit un évènement particulièrement plus marquant que le massacre de Sétif.
D’ailleurs au final, cette dichotomie entre le territoire du colonisé et le territoire du colonisateur, est-ce que c’est pas un point commun supplémentaire plutôt qu’une différence ? Paris était un peu à l’Algérie ce que Tel-Aviv est à la Palestine.
@jeparletoutseul comme vous dites, octobre 61, ça a pas bien cassé le mythe, c’est ceux quia baient ouvert les yeux qui y ont trouvé confirmation. Ce qui a cassé le mythe, c’est al torture, la désertion, etc.
Non, Tel Aviv est pas ce que Paris était à l’Algérie, on y massacre pas les flashs, les opposants, ça se passe autrement. Ce qui ne veut pas dire « bien ».
Et puis les travailleurs immigrés, dans le cas des Algériens en France à l’époque, ils sont « sujets coloniaux », mais pas seulement. Installés (à plus ou moins long terme), et pas seulement autochtones sous domination française, ou circulants. Plus proches en cela des Israéliens palestiniens, que des saisonniers espagnols ou roumains aujourd’hui en France.
#Check The #Police
▻http://www.checkthepolice.org
We are assembling the first open-source database of police union contracts and other documents related to police accountability for the 100 largest U.S. cities. In our review, we are examining the ways in which the methods that the police use to investigate themselves differ from those used to investigate members of the public. We are also examining the ways in which the police have changed the tools and techniques used to get to the truth when police officers violate rules, laws, or policies.
À étudier : un « slider » animé qui fonctionne directement en #CSS, sans nécessiter javascript :
▻http://cssslider.com/fr/bootstrap-slider-10.html
Ce que j’ai compris :
– il y a, en début de slider, des checkbox cachées (une par slide) ;
– les boutons de navigation (les flèches et les bullets) sont, en réalité, des labels correspondant à chacune de ces checkbox ; du coup, quand on clique sur un bouton de navigation, en fait on provoque le passage de la checkbox correspondante à l’état « checked » ;
– cela fait, dans les styles, puisque les checkbox précèdent le slider, il suffit de styler, par exemple :
#checkbox1:checked ~ .element_a_styler
element_a_styler
qui se trouve après la checkbox numéro 1 à l’état checked
(ce qui est donc provoqué, sans javascript, par le simple fait que les boutons de navigation sont des labels correspondants à ces checkbox, comme dans un formulaire tout bête).Normalement, il devrait y avoir un très bon support, la difficulté étant IE8 qui ne comprend pas le sélecteur :checked
.
Reste la question de l’accessibilité (ARIA, etc, être sûr que tout est lisible par tout le monde). Ça devrait pouvoir se faire (je dis ça je n’y connais rien) mais ça n’a pas l’air d’être prévu par défaut.
J’ai utilisé cette technique sur ce site ▻http://www.nds.k12.tr
ie8 effectivement n’est pas content.
Photographing Europe’s Abandoned Border Crossings - CityLab
▻http://www.ignacioevangelista.com/index.php?/seleccion-natural/work-in-progres-after-schengen
▻http://www.ignacioevangelista.com
IGNACIO EVANGELISTA. The “After Schengen” project shows old border crossing points between different states in the European Union. After the Schengen agreement, most of these old checkpoints remain abandoned and out of service, allowing us to gaze into the past from the present. It causes many reflections, specially in a moment that EU project it is severely discussed.
▻http://www.citylab.com/commute/2014/11/photographing-the-eus-abandoned-border-crossings/382708
After nearly 20 years of passport-free travel in parts of Western and Central Europe, many former checkpoints resemble ghost towns.
Tiens, ça me rappelle celui-là…
Ancien péage sur la route de Terelj
▻https://www.flickr.com/photos/simplicissimusfr/15770374956
Faudra que je retourne à la Pierre à Bochet où je trafiquais du chocolat Cailler.
#checkpoints Charly !
remplacés par des murs virtuels en déplacement constant mais toujours à faire tomber !
▻http://loirexplorer.com/grues-cendrees-migration-france
▻http://www.youtube.com/watch?v=Oh6B0kYCVYQ
Nous sommes tou·te·s des grues cendrées !
BORDERS AND CHECKPOINTS
Welcome to the Borders and Checkpoints project.
This is a project which looks to document borders and checkpoints across the world through photography, video, blog posts, articles and audio.
We want to hear from you if you have taken a photograph or video, want to write a post or make some audio about a border or checkpoint anywhere in the world. We will post it on our website and start to build a map of the images and the people that use or work on those borders on our Checkpoints page and publish text on our Posts page.
Whether you regularly cross from India to Bangladesh, work on the border between Sweden and Norway or have a wonderful photograph of a border post between Mali and Niger. Wherever you are in the world and whatever border or checkpoint interests you, we want to hear about it.
#cartographie_radicale #frontière #checkpoint
sur suggestion de @reka... à vos ordres, Monsieur !
;o
Des milliers d’enfants et d’adolescents d’Amérique centrale fuient vers les États-Unis
▻http://www.bastamag.net/50-000-enfants-et-adolescents
Les États-Unis font actuellement face à un afflux sans précédent jeunes migrants clandestins. Depuis octobre 2013, près de 50 000 enfants et adolescents non accompagnés, principalement originaires d’Amérique centrale, ont passé la frontière. Soit deux fois plus que l’an dernier . Plusieurs entrepôts et bases militaires ont été réquisitionnés pour être transformés en centres de rétention de fortune, dans tout le pays. A Nogales, en Arizona, 900 enfants du Honduras, du Salvador et du Guatemala, attendent leur (...)
En bref
L’Amérique Centrale, cet endroit où la démocratie bien comprise est en pleine expansion...
How Mexico’s Cartels Are Behind the Border Kid Crisis
Mexico’s drug gangs have taken over the human-trafficking business along the border, and agents suspect they may have a hand in the unprecedented number of underage migrants stagnating in Arizona’s detention centers.
▻http://www.thedailybeast.com/articles/2014/06/23/how-mexico-s-cartels-are-behind-the-border-kid-crisis.html
13 facts that help explain America’s child-migrant crisis
The flow of unaccompanied immigrant children across the US-Mexico border — mostly from Central America — is continuing to gain attention as a humanitarian crisis.
So here are 13 things you need to know to get a handle on what is actually going on along the border right now; what process the US has in place to deal with unaccompanied kids; and what the government can do now:
▻http://cdn1.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/34412435/77056340__1_.0_standard_755.0.jpg
▻http://www.vox.com/2014/6/16/5813406/explain-child-migrant-crisis-central-america-unaccompanied-children-immigrants-
Child Detention Centers: A ’Headache’ For The Obama Administration
U.S. officials are detaining thousands of immigrant children who tried to cross the U.S.-Mexico border alone. Two journalists discuss conditions at detention centers, and what’s driving the migrants.
▻http://www.npr.org/2014/06/23/324857970/child-detention-centers-a-headache-for-the-obama-administration
US: No Path to Citizenship for Illegal Child Immigrants
The United States is telling Central American parents there is no path to American citizenship for the thousands of unaccompanied children who are entering the U.S. illegally in hopes of escaping poverty and crime in their native lands.
▻http://www.voanews.com/content/us-no-path-to-citizenship-for-illegal-child-immigrants-/1943193.html
Losing Sleep Over Families in Immigration Detention
There have been a lot of sleepless nights at the Women’s Refugee Commission lately. Despite our best intentions of leaving work at work, our minds have been fixed on the Southern border, where a humanitarian crisis affecting primarily women and children is worsening by the day.
▻http://www.huffingtonpost.com/michelle-bran/immigration-detention_b_5509348.html
US plans new Texas holding facility for unaccompanied migrant children
Construction permits reveal plans for four fence-enclosed pods inside corrugated steel warehouse in McAllen
▻http://www.theguardian.com/world/2014/jun/24/us-plans-texas-holding-facility-unaccompanied-migrant-children?CMP=twt_
#carte #visualisation Map: These Are the Places Central American Child Migrants Are Fleeing
A recently produced infographic from the Department of Homeland Security shows that the majority of unaccompanied children coming to the United States are from some of the most violent and impoverished parts of El Salvador, Guatemala, and Honduras.
▻http://www.motherjones.com/mojo/2014/06/map-unaccompanied-child-migrants-central-america-honduras
source des données de comparaison 2013/2014, (graph dans vox.com)
▻http://www.cbp.gov/newsroom/stats/southwest-border-unaccompanied-children
In February 2014, WOLA investigators paid a 12-day visit to several points along Mexico’s southern border with Guatemala. This visit was part of a larger project, begun in the second half of 2013, to monitor border security conditions, migration trends, and recent policy changes affecting this region.
Staff from WOLA’s Migration and Border Security Program have visited six sectors of Mexico’s 1,969-mile northern border with the United States since 2011, and we have reported from several of them. This is our first report on Mexico’s 714-mile southern border zone. It comes after several months of preparatory research—combing official documents, interviewing officials, and paying site visits—followed by our February research trip.
…
Young people flee to evade gang recruitment or harassment, and some teenagers we interviewed spoke vaguely of fleeing from gang trouble. Business owners, even those in the informal sector, flee extortion. Corrupt security forces’ inability to protect citizens too often leaves them with no choice but to leave.
#usa #enfants #drogues #trafiquants #trafic_humain #cartels #checkpoint #corruption #mafia #crime
#qui_sème…
Sur ▻http://www.womensrefugeecommission.org/programs/migrant-rights/unaccompanied-children une vidéo, disponible en 5 langues et destinée aux enfants, les aide à comprendre comment la commission d’#émigration_américaine se déroule.
Three Myths of the Unaccompanied Minors Crisis, Debunked
On Monday President Obama asked Congress for an emergency $2 billion to address the flows of tens of thousands of unaccompanied minor children arriving at the U.S-Mexico border. Arrivals of children, already estimated at 52,000 this year, are expected to reach a record 90,000. Obama asked for money to fund the addition of immigration judges, detention facilities and enforcement efforts to stem the tides of new arrivals. He also asked that Congress expand Department of Homeland Security Secretary Jeh Johnson’s powers to allow him to expedite the deportations of youth, many of whom are being held in converted Army bases across the country, the New York Times reported.
▻http://colorlines.com/archives/2014/07/three_myths_of_the_unaccompanied_minors_crisis.html
“It’s not an immigration issue,” says the Women’s Refugee Commission’s Brané. “It’s a refugee issue.”
“For us to say that that they cannot stay, that we don’t want them because there’s so many is absurd,” says Brané. “Protection standards aren’t about how many people qualify, they’re about whether people need protection or not.”
Mass exodus of migrant children highlights need for regional solution
Stories of gang violence, abuse and persecution told by migrant children fleeing their homes in Honduras, Guatemala, El Salvador and Mexico to make the perilous journey through Mexico to the United States have gripped the media this month.
Although these dangers and the children’s desperate search for safety and reunification with their parents in the US have been documented by activists in the region for the better part of the past decade, the dramatic rise in numbers of these children arriving at the US-Mexico border since 2013 has reached crisis proportions.
US government statistics released this month show that from October 2013 and May 2014, the US Border Patrol apprehended more than 47,000 unaccompanied migrant children arriving mostly to Texas and Arizona, culminating in an urgent humanitarian situation, as reception and processing mechanisms were neither adequate nor prepared.
▻http://idcoalition.org/news/regional-need-build-capacity-care-migrant-children
Johnson: Border ’not open’ to undocumented immigrants
Secretary of Homeland Security Jeh Johnson says the U.S. border is not open to undocumented immigrants and the Obama administration is taking steps to stop the flow of thousands of women and children from Central America.
▻http://www.politico.com/blogs/politico-live/2014/07/jeh-johnson-border-not-open-to-undocumented-immigrants-191580.html
U.S. needs ’to do right’ for immigrant children: official
(Reuters) - A top U.S. official said on Sunday the U.S. border is not open to illegal entry into the country, but acknowledged the government does need to be sensitive to the tens of thousands of migrant children flowing into detention centers.
▻http://s2.reutersmedia.net/resources/r/?m=02&d=20140706&t=2&i=921753664&w=580&fh=&fw=&ll=&pl=&r=LYNXMPEA65
▻http://www.reuters.com/article/2014/07/06/us-usa-immigration-idUSKBN0FB0TO20140706
Etats-Unis : une #campagne_dissuasive contre les migrants mineurs
Les Etats-Unis ont lancé une campagne publicitaire d’un million de dollars destinée à endiguer le flux de migrants et notamment de mineurs en provenance d’Amérique centrale et du Mexique. Une campagne pour dissuader les familles d’envoyer leurs enfants vers les Etats-Unis. Depuis octobre dernier, environ 52 000 enfants, non accompagnés, ont traversé la frontière et se retrouvent dans des centres de rétention surchargés dans des conditions humanitaires déplorables. Les autorités américaines ont également prévenu que les mineurs seraient désormais expulsés eux aussi.
▻http://www.rfi.fr/ameriques/20140708-etats-unis-une-campagne-publicitaire-contre-migrants-mineurs
‘Flee or die’: violence drives Central America’s child migrants to US border
Obama heads to Texas as the mirage of an open door on the southern border triggers a political storm in Washington
Is it fair to send kids before immigration judges without a lawyer?
In a lawsuit seeking to force the government to supply legal counsel for undocumented minors facing deportation, the American Civil Liberties Union and immigrant rights groups Wednesday filed a class-action lawsuit accusing the federal government of denying the kids due process.
▻http://www.latimes.com/opinion/opinion-la/la-ol-aclu-unaccompanied-minors-immigration-20140709-story.html
Statistical Analysis Shows that Violence, Not Deferred Action, Is Behind the Surge of Unaccompanied Children Crossing the Border
A humanitarian refugee situation at the U.S. southern border has been unfolding over the past few years and dramatically intensifying over the past several months, as tens of thousands of unaccompanied children are fleeing their homes in Honduras, Guatemala, and El Salvador. In search of a safe haven, these children embark on dangerous journeys, arriving in the United States and neighboring countries throughout Central America. Indeed, according to the Office of the U.N. High Commissioner for Refugees, or UNHCR, asylum applications from children are up by 712 percent in the neighboring countries of Mexico, Panama, Nicaragua, Costa Rica, and Belize. Sen. Dianne Feinstein (D-CA) has argued that “many of the children apprehended at the border are fleeing unspeakable violence in their home countries.”
White House faces Senate opposition over $3.7bn for child migrant crisis
White House efforts to respond to a wave of child migrants from central America faced growing opposition in Congress on Thursday, as both Democrats and Republicans questioned aspects of the president’s plan to tackle the crisis.
▻http://www.theguardian.com/world/2014/jul/10/white-house-senate-child-migrant-crisis
The Children of the Drug Wars
A Refugee Crisis, Not an Immigration Crisis
CRISTIAN OMAR REYES, an 11-year-old sixth grader in the neighborhood of Nueva Suyapa, on the outskirts of Tegucigalpa, tells me he has to get out of Honduras soon — “no matter what.”
New Data on Unaccompanied Children
in Immigration Court
The recent surge of tens of thousands of unaccompanied children attempting to enter the country has touched off a heated debate. Some ask whether having Immigration Judges decide the fate of these children only postpones their inevitable deportation since it is alleged that few have any valid claim to remain in the United States. Others hotly dispute this contention.
This special report presents information derived from current and detailed case-by-case Immigration Court records tracing decisions on removal orders sought by the Department of Homeland Security (DHS) concerning unaccompanied children who have been apprehended by the agency. The data, current through June 30, 2014, was obtained by the Transactional Records Access Clearinghouse (TRAC) at Syracuse University from the Executive Office for Immigration Review (EOIR) under the Freedom of Information Act.
The data trace the status of over 100,000 such cases. The information includes every instance over the last decade flagged as a juvenile case currently recorded in EOIR files. In each of these cases, the Department of Homeland Security instituted the action requesting that the court issue an order to deport these children. Because the DHS has authority to screen and then immediately deport unaccompanied Mexican children without any formal hearing, only a small proportion of children from Mexico are referred to the Immigration Court by the DHS. For this reason unaccompanied children who are immediately deported by DHS are not part of the court data examined here. See About the Data for additional details.
#statistiques #détention #détention_administrative #rétention
America’s child migrant crisis, explained in 2 minutes
Tens of thousands of children from Central America are arriving alone at our border, posing a major challenge to humanitarian systems that have been in place since World War II. Vox immigration reporter Dara Lind explains in two minutes.
▻http://www.vox.com/2014/7/9/5884077/americas-child-migrant-crisis-explained-in-two-minutes
Bell plans to shelter immigration detainees
Nestor Valencia was 4 years old when he boarded a white van filled with piñatas and entered the United States illegally from Mexico.
Now the mayor of Bell, he sees a little of himself in the thousands of children arriving at the U.S. border and entering detention facilities.
Valencia and other officials in the largely immigrant city are now working with the Salvation Army to create a temporary shelter for detainees who were part of a huge surge of Central American children crossing the border.
▻http://www.latimes.com/local/la-me-bell-immigration-20140712-story.html#page=1
Believe It or Not, Kids Don’t Get a Lawyer in Immigration Court
“You have the right to an attorney...If you cannot afford one, one will be provided for you at no cost."
Everyone’s heard the Miranda rights read on TV cop shows ... or maybe even in real life. The exact wording varies from state to state, but the meaning is always the same: access to a lawyer is a basic right.
Not so in immigration court. Because the legal proceedings are civil, and not criminal, the government is not obligated to provide most defendants with legal counsel. That goes for children, too.
That’s right. Children who enter the country illegally or overstay their visa can be put before a judge for “removal proceedings” — and get deported without ever talking to a lawyer.
The American Civil Liberties Union (ACLU) hopes to put an end to that. The group filed a lawsuit on Wednesday on behalf of eight families where children, ages 10-17, have been left to navigate the immigration system without a government-appointed lawyer. The ACLU hopes the case will serve as a precedent to change the standards of treatment for children in deportation proceedings.
▻http://fusion.net/images/Justice/fus_kids_140709.png
▻http://fusion.net/justice/story/kids-dont-lawyer-immigration-court-852404
Children trying to sneak into the U.S. aren’t always alone
MEXICO CITY — The “unaccompanied minors” who walked out of the brush on the banks of the Rio Grande and turned themselves into Border Patrol officers last month were not, technically, unaccompanied. In the group of 15 people that we watched that night, about half of them appeared to be adults, including men and a woman carrying a baby, in addition to several children.
Unaccompanied children cross US border
Thousands of unaccompanied children and mothers with babies are coming crossing the US border from Central America. Once inside the US they turn themselves over to authorities in hopes of getting permission to stay permanently. Al Jazeera’s Rob Reynolds travelled to Nogales in Arizona where the migrants are being held. Subscribe to our channel ▻http://bit.ly/AJSubscribe Follow us on Twitter ▻http://twitter.com/AJEnglish Find us on Facebook ▻http://www.facebook.com/aljazeera Check our website ►http://www.aljazeera.com
Blowback on the Border: America’s Child Refugee Crisis
After three years of relative silence, the U.S. press has finally “discovered” the crisis of tens of thousands of unaccompanied minors piling up on the U.S. border. Although the coverage often began with moving stories of the hardships these young migrants faced, it soon turned ugly. For right-wing pundits and politicians, the “humanitarian crisis” has become a crackdown on kids.
The dominant narrative has been that foolish parents, perhaps duped by scheming criminal bands, are sending hapless children north to take advantage of loopholes in U.S. immigration practices.
This is just plain wrong. On every count.
▻http://www.huffingtonpost.com/laura-carlsen/blowback-on-the-border-am_b_5600425.html
Unaccompanied children are the focus of L.A. annual immigrant’s Mass
During Sunday Mass at a sunlit cathedral in downtown Los Angeles, a 22-year-old woman stepped timidly to a podium and began her story.
▻http://www.trbimg.com/img-53cc93ed/turbine/la-1928591-me-0721-immigrants-mass-03-cmh-jpg-20140720/550/16x9
“My name is Dunia Cruz,” she said in Spanish. “I came here from Honduras.”
▻http://www.latimes.com/local/la-me-immigrants-mass-20140721-story.html
Border crisis: U.S. targets money launderers to track child smugglers
The increasingly costly and divisive border crisis is pushing federal investigators to crack down on money-laundering schemes they say are being used to smuggle thousands of Central American children into the United States.
▻http://www.latimes.com/nation/la-na-smugglers-money-trail-20140722-story.html
Fewer children arriving at the border unaccompanied, White House says
The number of children arriving at the border unaccompanied has dropped sharply so far this month, according to preliminary data released by the White House.
▻http://www.latimes.com/nation/la-na-border-children-20140721-story.html
Children at the Border
More than 52,000 children have been caught crossing the United States border alone since October — double last year’s number. President Obama has called the surge an “urgent humanitarian situation,” and lawmakers have called for hearings on the crisis.
►http://www.nytimes.com/interactive/2014/07/15/us/questions-about-the-border-kids.html
Border crisis creates discomfort for state, local politicians over housing children
TUCSON — A governor was moved to tears. A mayor fretted about disease and crime. A city councilman accused the federal government of keeping secrets.
Around the country, in statehouses and mayor’s suites, in city council chambers and local police agencies, the challenge of housing tens of thousands of unaccompanied Central American migrant children is forcing an emotional, uncomfortable and politically treacherous conversation on policymakers at every level. In the weeks and months since large numbers of migrant children began showing up in the Rio Grande Valley, federal officials have turned to states as far north as New England and many places in between in the search for places to keep the children while the government figures out whether to unite them with family members in the United States or deport them.
Gangs, guns and Judas Priest: the secret history of a US-inflicted border crisis
Visiting El Salvador over the past year, it was hard not to think the country’s number-one job is standing around outside with a gun. In the region from which child migrants are fleeing to the US, personal security is largely a question of what you can afford to pay. #El_Salvador has, by one estimate, 25,000 private guards in a country with 20,000 police officers. In #Honduras, which boasts the highest murder rate in the world and has seen the largest exodus of young people to the American border this year, guards outnumber cops five to one.
#gang
Advocates defend law that guarantees most immigrant children a hearing
Several leading immigrant advocacy groups are warning against changes to a law that guarantees immigration hearings for most unaccompanied minors apprehended at the border.
President Obama and members of Congress from both parties have been pushing for an overhaul to the law, which they say is needed to expedite deportations and ease the humanitarian crisis along the nation’s southern frontier.
Opponents of the changes say they would strip vulnerable children of their right to due process, forcing many to return to potentially deadly conditions back home.
▻http://www.latimes.com/local/lanow/la-me-ln-unaccompanied-minors-border-20140722-story.html
How the war on drugs drives the child migrant crisis
The child migrant crisis has some roots in a seemingly unrelated policy: the war on drugs.
Since October, 52,000 children from outside the country have come to the US without an adult and strained the US immigration system. Many of them are fleeing a rising tide of violence back home in Central America’s Northern Triangle of Guatemala, El Salvador, and Honduras.
Behind that violence is a massive network of criminal organizations that range from elaborate drug cartels to less sophisticated street gangs.
▻http://cdn3.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/35971938/185136692.0_standard_755.0.jpg
▻http://www.vox.com/2014/7/23/5925157/drug-war-child-refugee-immigration-crisis
#war_on_drugs
Child Migration Crisis in the United States
The number of unaccompanied children crossing the U.S.-Mexico border increased 90 percent between 2013 and 2014, drawing the attention and concern of the U.S. government, media, and public. MPI, which has deep expertise in migration trends and policies in the United States, Mexico, and Central America, is playing a key role explaining the dynamics and trends that have resulted in this spike in child migration. Here, you can find in one place a collection of relevant MPI resources, from analyses of trends and policy developments surrounding this child migration crisis to data and country profiles of El Salvador, Guatemala, and Honduras, and recent MPI telebriefings and events to discuss the latest developments.
Which states are housing the young undocumented immigrants — in 3 maps
The influx of unaccompanied and undocumented minors across the southern border of the United States has prompted frustration on Capitol Hill, anger in the Southwest, and empathy from — and problems for --- governors.
Many of the children who have arrived in the United States have been released by the government to sponsors across the country. On Friday, the Department of Health and Human Services released data showing precisely where those children were sent.
▻http://www.washingtonpost.com/blogs/the-fix/wp/2014/07/25/which-states-are-housing-the-young-undocumented-immigrants-in-one-map/?Post+generic=%3Ftid%3Dsm_twitter_washingtonpost
The New Wave: Forced Displacement Caused by Organized Crime in Central America and Mexico
Forced displacement generated by organized crime is a little-studied and poorly understood phenomenon. Based on field research carried out in 2013, this article redresses this situation by analysing the broad dynamics of an alarming new wave of forced displacement sweeping El Salvador, Guatemala, and Honduras – the countries of the Northern Triangle of Central America – and Mexico. It focuses specifically on the role played by three of the main types of organized criminal groups in the region – mara street gangs, Central American drug transporters, and Mexican drug cartels – in provoking this displacement. Structural differences between these groups are shown to influence both the forms of displacement that they produce and the resulting patterns of movement by displaced persons. Consideration is then devoted to the implications for scholarship and humanitarian practice of this new wave of forced displacement generated by organized criminal groups.
Timeline of #suicide_attacks against security #checkpoints in #Lebanon
▻http://english.al-akhbar.com/content/timeline-suicide-attacks-against-security-checkpoints-lebanon
Army soldiers stand near the site of a suicide blast in the town of Dahr al-Baidar in eastern Lebanon on June 20, 2014. (Photo: Al-Akhbar) " class="imagecache imagecache-4cols imagecache-default imagecache-4cols_default"/> Army soldiers stand near the site of a suicide blast in the town of Dahr al-Baidar in eastern Lebanon on June 20, 2014. (Photo: Al-Akhbar)
Following a spate of car bombings against civilian areas of Beirut and the eastern Bekaa Valley seen as sympathetic to Hezbollah over the past year, jihadist groups in mid December began expanding their targets to include military outposts. Friday’s suicide attack is the sixth of its kind to target a security checkpoint in the country since December 15, and the first (...)
#Amaël_Cattaruzza : “#Mur ou #réseau : le #contrôle_des_frontières en question”
Cette communication part d’un constat : les dispositifs de #sécurité aux #frontières oscillent aujourd’hui entre deux architectures complémentaires : celle du « mur » et celle du « réseau ». Les murs, ce sont ces #barrières plus ou moins épaisses, permettant de canaliser les #flux matériels et humains, et de les #filtrer par l’intermédiaire du #checkpoint, du point de #passage. Les réseaux, ce sont les #interconnexions toujours plus fortes d’agences de renseignements, permettant par l’accumulation et le croisement de données d’anticiper, d’identifier et de tracer tous types de flux (modèle #Frontex et #Eurosur). Ces dispositifs de contrôle méritent l’un comme l’autre d’être interrogés et évalués. Le mur est coûteux et engendre toute une économie du contournement qui amène à se demander si le remède n’est pas pire que le mal. Le réseau déplace le #contrôle_frontalier du lieu physique aux bases de données virtuelles et centralisées. Mais l’émergence de ce contrôle virtuel, mis en place sans avoir donné lieu à aucun débat, nécessite de réfléchir à la validité des données collectées, à leur traitement, à leur stockage et à leur sécurisation.
▻http://www.antiatlas.net/blog/2014/06/16/colloque-cattaruzza
Avec #vidéo
Aujourd’hui je participais à une « pause comestible » au Domaine de Chamarande.
▻http://chamarande.essonne.fr
Je ne suis pas du tout rompue à ce genre d’exercice (et donc j’appréhendais énormément) mais je suis heureuse d’avoir fait ce pas dans ce lieu.
D’abord il ne s’agissait pas, pour les intervenants, de s’installer sur une estrade face au public, non non non. Petites tables installées dans une des cour du domaine pour le public et les intervenants et une proximité qui invite au dialogue. Pas question non plus de lire sa présentation, non non non. Le modérateur ( le directeur du lieu notamment) connait son sujet, il introduit les questions, fait les liens entre les participants tout en laissant libre cours au développement de chacun. J’ai vraiment apprécié cette démarche... j’ai un peu pataugé, surprise par l’intérêt suscité par le fait que je fasse des récits cartographiques, combinant écriture et aquarelle. C’est une fois rentrée à la maison qu’on se dit, ah oui, là j’aurais du rebondir ainsi, et là j’aurais du dire ceci cela. Et puis les questions du public, qui relance la machine à réfléchir.
Mais je voulais surtout parler de la démarche que je trouve très intéressante du directeur du lieu Laurent Bourdereau qu’à mon tour j’ai interrogé à la pause déjeuner.
En prenant la direction du lieu, il a décidé de rompre avec la tradition française qui veut que les sites patrimoniaux ne soit que des sites de conservation, de lieux d’exposition et de visites. Refus d’intégrer les réseaux avec les musées nationaux, refus des labels, refus de l’entre soi « pro » du milieu culturel (qui tend à confondre culture et art).
Avec son équipe, il travaille pour rendre le lieu vivant. Donc, résidence d’artistes, expérimentations, ateliers scolaires, implication des habitants, revalorisation des espaces du parc. Tout un travail a été fait pour rendre aux paysages leur place. Des oies cendrées ont trouvé résidence dans le marais, les prairies ont retrouvé leurs fleurs sauvages, des chèvres broutent des douves asséchées, des arbres sont replantés, les pelouses tondues haut pour résister au piétinement. Car, en ce dimanche de printemps, nombreux sont les pique-niqueurs à s’installer dans le parc. Les poubelles ont été bannies, inutiles. Le lieu est beau, les gens se l’approprient, l’aiment, le protègent, ils repartent avec leurs détritus.
Une installation devrait plaire à nos amis permaculteurs. L’artiste a mis en mis des vases irrigué des trognons avec racines de toute une collection de choux pommés, lequels renaissent mais sous une forme beaucoup plus libre, comme si la plante originelle reprenait le dessus.
Des photos, des photos, on veut des photos ! :D
Ah @rastapopoulos , ne remue pas le couteau dans la plaie, j’avais tout bien préparé avant de partir, intervention, appareil photo... mais l’appareil photo est restée à la maison, je l’ai oublié et je m’en suis aperçue un quart d’heure après mon départ. :(
Pour le programme des prochaines #pauses_comestibles c’est ici.
►http://chamarande.essonne.fr/les-pauses-comestibles-nouveaute-2014
EDIT : ah ben, tu l’avais déjà mis il y a un mois.
Mais ça vaut le détour.
No comment, sinon ça : on ne peut pleinement comprendre ce que subissent au quotidien les Palestiniens si l’on n’a pas connu soi-même l’humiliation d’être traité comme un animal par des soldats qui ont à peine 20 ans. Tout le reste n’est que bla-bla. Jasiri X, le rappeur en question, l’a saisi au vif.
Rappel : la Cisjordanie, grande comme à peine l’Ile-de-France, compte près de 700 checkpoints israéliens ("mahsoum", comme ils disent en hébreu).
▻http://www.youtube.com/watch?v=Dq6Y6LSjulU#t=143
▻http://electronicintifada.net/blogs/benjamin-doherty/watch-hip-hop-artist-jasiri-x-video-checkpoint
#film : Infiltrators
The
is closed. “Detour, detour!” shouts a taxi driver and announces the beginning of the journey. The film unravels adventures of various attempts by individuals and groups during their search for gaps in the Wall in order to permeate and sneak past it.
Tulkarem area man crushed to death inside Israeli checkpoint
▻http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=663056
TULKAREM (Ma’an) — A Palestinian man died inside of an Israeli checkpoint in the northern West Bank while en route to his place of work in Israel on Sunday.
Witnesses told Ma’an that 59-year-old Adel Muhammad Yakoub from the northern West Bank village of Balaa died as a result of extreme overcrowding inside the Ephraim/Taybeh checkpoint.
They highlighted that some 10,000 Palestinian workers cross through the checkpoint every day and that inspection procedures at the checkpoint go very slowly causing dangerous levels of overcrowding inside the checkpoint.
The victim left behind a wife and seven children, aged 11-16. He is reported to have suffered from heart disease.
Israeli forces maintain severe restrictions on Palestinians’ freedom of movement in the West Bank through a complex combination of fixed checkpoints, flying checkpoints, roads forbidden to Palestinians but open exclusively to Jewish settlers, and various other physical obstructions.
At any given time there are about 100 permanent Israeli checkpoints in the West Bank, while surprise flying checkpoints often number into the hundreds.
The internationally recognized Palestinian territories of which the West Bank and East Jerusalem form a part have been occupied by the Israeli military since 1967.
Un #Check-point,
Le paradis c’est exactement ici
Tu vas dans un sens qui plaît à la #sécurité_israélienne : direction les #territoires_occupés. Tu passes moins d’heures au #checkpoint. La route traverse la ville de #Qalandyia, le chauffeur t’indique le #camp_de_réfugiés. Des personnes vivent ici depuis 1948 –une vie de déterré- d’autres viennent d’arriver. C’est de là que descendent les gamins qui lancent parfois des pierres. Il y a 2 mois, en réaction à la mort d’un gamin assassiné, il y a eu des jets de gravats contre les miradors. Comme punition collective, les israéliens ont posé des blocs de béton. Résultat : le checkpoint est plus lent à passer ; le chaos interminable aux heures de pointe. La frustration des gens augmente et le ras-le-bol devant les discriminations, les tracasseries des soldats, éreinte. La ville est prise dans un étau, le mur l’a entouré. C’est invivable. Pourtant, ils tiennent.
#Ramallah Dream
Tu montes vers Ramallah. Paysage d’une ville nouvelle. Ramallah récolte des capitaux étrangers grâce à la politique économique de l’ancien premier ministre #Salam_Fayyad. Une grande partie de l’aide des pays donateurs y arrive. La ville est en plein(e) boom (bulle) économique. Les grues des immeubles en construction sont nombreuses, les immeubles de plus de 10 étages légion. Jolis cafés, boutiques coquettes, restaurants sélects ; tiens, même un hôtel Mövenpick – Ouvert en 2010, les israéliens ont immédiatement interdit l’importation des célèbres glaces de l’enseigne – enfin de vraies raisons sécuritaires !- Pas un diplomate suisse pour protester contre l’outrage, on achètera quand même votre technologie militaire, soyez sans crainte- Ramallah en jette par son dynamisme, mais on peut penser, comme certains analystes, que les israéliens contrôlent stratégiquement ce développement. Laisser grandir Ramallah lui laisser des attributs, ne serait-ce pas en faire de facto la petite capitale des territoires occupés ? Multiplier simultanément, pour les palestiniens de #Jérusalem_Est les entraves, les vexations, tout faire pour les décourager puis les chasser facilement, délégitimiser l’idée de deux états avec Jérusalem pour capitale ? Au droit au retour que demandent les Palestiniens les israéliens répondent par les expulsions devant le mur qui déblaie les paysans devant soi et avale la terre. #Israël tient la #Palestine à la gorge, laisse passer un peu d’air, serre plus fort au besoin. Lis Benjamin Barthe : "Ramallah Dream" (éd.Découverte 2011). Tu ouvres grand les yeux. La résistance de ce peuple est hallucinante.
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Un modèle de #colonisation
De fait, israël est partout. Ton shawarma vient d’israël, ton halva, ton agneau ton poulet, ton boeuf, tes aubergines, tes carottes, viennent d’israël, ton jus d’orange, ton café, ton chocolat, tes glaçons viennent d’israël. Ton Mars ton lait ton Kit et Kat viennent d’israël. Tout ce qui entre est d’israël, sujet au bon vouloir du prince. En sens inverse, tout ce qui vient des territoires occupés est étiqueté israël, en violation encore du droit international. Si israël ne reverse pas aux Palestiniens mensuellement le produit des taxes qu’elle perçoit à son compte, c’est la banqueroute immédiate pour l’Autorité Palestinienne. La dépendance économique est totale. La sujétion militaire aussi : en deux minutes, les forces d’israël seront au palais présidentiel, feront tomber Abbas, si elles le veulent. Les policiers Palestiniens ne sont pas armés. La Palestine, c’est la cour d’une prison. Certains sont dans la cour, d’autres dans des cellules d’autres dans le placard de leur cellule. Certains dans un sac dans le placard. La #résistance de ce peuple est hallucinante.
Pour un clic ou pour un rien
#Facebook est la fenêtre de la prison derrière laquelle des gamins agitent des mouchoirs. Le 8 novembre, 30 palestiniens ont été arrêté, dont un grand nombre des jeunes filles, parce qu’elles tapotaient des slogans entre deux mots d’amour sur le net. La plus forte armée du monde fracasse les portes des maisons pour sortir du lit des kids de 12 ans qui pourraient être tes fils et tes filles si tu avais oublié de leur mettre le contrôle parental, et qui ont écrit Fuck Israël sur leur mur virtuel – les gros terroristes !-. Un mur virtuel face au gros mur et aux "raisons sécuritaires" qui cassent leur vie pour vrai. L’armée israélienne pourchasse les gamins, les prend en photo et les arrête pour un clic ou pour un rien. Elle les tue aussi. Arbitrairement, par ennui, stratégie ou accident.
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Le paradis c’est exactement ici
Fadwah t’emmène de nuit à Jéricho avec ses filles. Elle te montre sur les collines les colonies illégales : ici Ariel, ici Ma’ale Adumim, ici encore une colonie et une autre, comme de petits Los Angeles sur la terre colonisée, toujours en hauteur, toujours au-dessus. Comme à Hébron où les soldats sont sur les toits avec les colons, et balancent sur les palestiniens en-dessous d’eux tous ce qui leur tombe sous la main ou leur urinent dessus. Plus loin un camp militaire ; là où il y a de grosses lumières ; c’est une source d’eau accaparée. Là une prison, ici une route barrée, et derrière ces murs un centre militaire délivrant des autorisations de passage au compte-gouttes. Ce territoire est mité, bouffé par les installations d’occupations militaires et les colonies illégales en regard du droit international. Mais Israël pisse à la raie du droit international. Trop de radicalisme rend con, pas assez de radicalisme complice. L’écoeurement monte. Tu te demandes comment ils font pour respirer dans cet espace confiné, résister. Dans la voiture monte une clameur sur une chanson de Faïrouz, voix fortes. أنا لحبيبي وحبيبي إلي Je suis à mon amour et mon amour est à moi. Les filles tapent dans les mains, il faut bien se lâcher, sinon on devient dingues ici. Tu lis cette inscription sur le T-shirt de l’une d’elle –humour palestinien-
« Paradise is just where you are ». Le paradis c’est exactement là où tu te tiens.
Retiens bien la leçon.
C’est quand que le Dalaï Lama ou Frère François viennent faire une visite à Ramallah ?
Texte de Sylvain Thévoz.
▻http://commecacestdit.blog.tdg.ch/archive/2013/11/10/temp-ef443a12c178d312f37f79c259d0ce66-249638.html
... suite... toujours sur le blog de Sylvain Thévoz...
Rouages de la #domination
Avant le passage du checkpoint de #Qalandyia. Une femme te dit : tu vas aller sur ma terre. Moi je n’ai plus le droit d’y aller. Tu viens de l’autre bout de l’Europe et tu peux voyager avec facilité. Je n’y ai plus accès. Elle habite à 10 kilomètres de chez elle, de l’autre côté du mur. Un jour, elle a pu obtenir une autorisation pour le franchir. Elle s’est rendue avec une amie sur son terrain pour voir sa maison. Des personnes lui ont demandé ce qu’elle faisait là. Elle a dit qu’elle admirait la nature. Elle ne pouvait pas dire pourquoi elle était là. On l’aurait chassée. Des gamins habitent à 20 km de la mer Méditerranée. Ils n’y sont jamais allé. Des vieux ne l’ont plus revue depuis 60 ans.
Pendant le passage de Qalandyia. Tu comprends petit à petit le tourbillon administratif et ses complexités. 1) Les résidents des #Territoires_occupés ont une #carte_orange, ils ne peuvent entrer dans le bus et passent à pieds le checkpoint, leurs automobiles ont des #plaques_vertes, et ne sortent pas des territoires. 2) Les résidents « permanents » de #Jérusalem ont des #cartes_d’identité_bleues, leurs automobiles ont des #plaques_jaunes, elles peuvent entrer dans les territoires occupés. Obtenir toute pièce administrative est un chemin de croix.
Un seul peuple, régi arbitrairement par le découpage d’un #mur et l’occupation. La #séparation du mur impose des statuts complètement différent. L’ordre administratif impose à des familles d’être séparées, de ne plus pouvoir se voir ; à des villageois de perdre l’usage de leurs champs. Ce dernier est juste de l’autre côté du mur, mais il faut un détour de 45 kilomètres, franchir un checkpoint, pour y rentrer, à des heures spécifiques, étriquées, et toujours au risque des brimades, refus, pertes de temps imposée. Tu lis René Backmann, un mur en Palestine (Folio, 2009). Lire, comprendre, avoir bien visible devant les yeux ces rouages de domination. Ici, ça malaxe et broie de vies. Le soleil brille, l’air est si doux. Des chats jouent dans la rue.
Passage de Qalandyia. Les #militaires_israéliens montent à trois dans le #bus, gilet pare-balle et arme en bandoulière. Ils contrôlent les documents de chacun-e-. Avec rudesse. Une jeune soldate demande du menton à un homme de retirer la casquette de sa tête, ce qu’il fait. Il la remet. Elle lui demande de la retirer une deuxième fois, ce qu’il fait encore. Il te glisse doucement : « they are crazy ». Ils demandent à une femme au fond du bus de sortir. Elle ne veut pas. La soldate insiste pour qu’elle sorte. Elle gagne du temps. Les passagers du bus la soutiennent. Les #soldats vont parler au chauffeur du bus et s’en vont. Le chauffeur du bus se lève. Il demande à la femme de sortir. Elle y est obligée, prend son enfant sous le bras. Les soldats l’entourent à 4. Le bus repart. Un homme engueule le chauffeur du bus durant le reste du voyage.
Après le passage de Qalandyia. Dans le bus, une mère de famille qui revient de #Gaza, y travaille comme pédiatre. Gaza-Ramallah : 83 kilomètres. Des familles entière séparées. Pour aller à Gaza elle doit passer par la Jordanie, puis de là en Egypte, avant d’entrer dans la bande par le #poste_frontière. C’est comme si, pour aller à Berne, tu devais passer par Paris en avion et entrer par l’Allemagne (en beaucoup plus compliqué risqué et coûteux). Les comparaisons sont faiblardes et bancales, car tu es libre, toi.
Sa voisine enseigne à l’université Al-Quds (Jérusalem). Excédée de tout, fatiguée, mais avec une rage qui ne laisse pas place au doute. Elle vient d’aller voir sa sœur malade à Bethléem. Pour cela, il lui faut sortir de #Ramallah, passer le check-point de Qalandyia, entrer à Jérusalem, passer le checkpoint de #Bethléem, et rebelote dans l’autre sens pour rentrer chez elle. 6h minimum de déplacement pour aller de Genève à Morges. Elle parle de l’interminable attente pour avoir cette autorisation pour entrer seulement 24h en Israël. Pendant ce temps, sa sœur meurt. Elle lui parle par téléphone. Elle dit : je suis résolue, je n’arrêterai pas de lutter jusqu’à la fin de l’occupation, mais je me sens aussi comme un hamster qui se démène dans sa cage. Jusqu’à quand ?
Des gens vont à l’hôpital en Israël. Ils obtiennent des autorisations de 24h. Pour faire les examens, rester en observation, recevoir les résultats, il leur faudrait le double et plus. #Humiliations en passant aux checkpoints où il n’y a pas de contacts humains. Une voix derrière une paroi dit : tu poses tes affaires là, tu avances de quatre pas, tu lèves les mains. Tu avances de huit pas. Bien. Une voix lui crie dessus si elle ne fait pas exactement ce que la voix veut qu’elle fasse. Tu recules de huit pas ! (c’est donc cela ce qu’ils appellent processus de paix) Une voix qui la rend pareil à une chose. Une voix qui se protège d’elle-même peut-être, de sa propre humanité, derrière la cloison. Les gants en plastique sur sa peau. Elle dit : être traité comme moins qu’une chose. On prend plus soin du matériel que des gens ici.
A la sortie de Qalandyia, l’embouteillage est monstrueux. Chaos de voitures et de bus qui se poussent. On reste deux heures coincé à parler. Sa fille l’appelle, elle veut savoir quand elle sera rentrée à la maison. Elle dit : bientôt...
J’arrive.
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Photo de Sylvain, qu’il a publié sur facebook :
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Prier en athée
Comment cuisiner une bonne #colonie ? D’abord avoir une bonne casserole bien étanche, ne rien laisser sortir ni entrer que l’on ait décidé. Avoir de bonnes valves bien serrées pour pouvoir réguler la pression et un contrôle sur le feu, laisser mijoter à feu doux. Quand la pression est trop forte, ouvrez un peu les vannes ou baissez le feu doucement. Voilà, comme ça, vous pouvez aussi rajouter un peu d’huile, arroser le tout de sauce grasse, ça rend le dessus du panier plus docile et le bouillon plus digeste. Servir chaud mais pas trop. Ne jamais laisser refroidir surtout. Vous devez maintenir la #pression. Un conseil : si vous en avez les moyens, fractionnez, divisez le contenu et cuisinez-le dans quatre casseroles séparées. Il n’en sera que plus tendre à traiter. Montrez toujours bien qui est le chef et qui tient la spatule.
La colonie, une économie
Passer le checkpoint à pieds, dans les longs couloirs à bestiaux : 80mètres de tubes grillagés qui avalent tous les matins leur quota de travailleurs sous-payés et les recrache au soir après les avoir bien digérés fragmentés et malaxés dans ses entrailles durant la journée. L’économie du #mur est bonne pour Israël. Les coûts de construction, ce sont les USA qui les paient. Les gains, c’est l’économie locale qui les prend. Le #contrôle_social est maximal. Les palestiniens qui veulent obtenir un permis de travail en Israël doivent avoir au moins 35 ans, être marié, avec des enfants, n’avoir pas eu, sur trois générations, un proche qui ait tiré une pierre ou eu maille à partir avec la puissance d’occupation ; cas échéant, le permis est refusé. A la moindre incartade, il est retiré. Très bon incitatif pour se tenir à carreaux en toute occasion. Les #droits_du_travail sont régulièrement violés, il y a très peu de risques de plaintes. Si plaintes il y a, peu de chance qu’il y soit donné suite. La compétition entre travailleurs sous-payés est forte. La #main_d'oeuvre palestinienne est petit à petit remplacée par des chinois, philippins, etc., Un bon business que ce mur finalement. Pareil pour l’#eau. Les puits sont confisqués. Entourés d’une haute barrière. L’eau est ensuite revendue à ses propriétaires expropriés. Même business pour les #oliviers arrachés sur le tracé du mur. Rien à dire : une colonisation bien en place, ça rapporte. Et moins ça conteste, moins ça résiste, plus c’est rentable.
Les #bédouins sous la tente. Feu de bois pour faire cuire à manger : riz et poulet dans de larges casseroles. Tu te demandes ce que les moutons peuvent manger : pierre et terre ocre à perte de vue sans une mèche d’herbe. Grillages à perte de vue : tu te demandes comment les bédouins peuvent encore bouger. A la nuit ça chante et ça danse. Tu te demandes comment ça peut encore danser et chanter. On t’offre le thé.
Les gamins lancent des #pierres tous les jours, mettent les bouchées double le vendredi. Le déroulement est le suivant : un colon colle un gnon à un gamin ou pire.... Le gamin rentre chez lui. La nouvelle se répand. Les petits descendent dans la rue et caillassent le checkpoint pour venger leur copain. Les soldats sortent en nombre : #grenades assourdissantes et #gaz_lacrymogènes : le grand manège. Les gamins se déplacent et caillassent les soldats depuis un autre endroit. Et ça dure ainsi une partie de l’après-midi et de la nuit, à jouer au chat et à la souris dans la vieille-ville. Les marchands continuent de vendre, les passants de passer. Scènes surréalistes au milieu des étals. Une femme court avec sa poussette entre pierres et gaz pour faire son chemin. Un oiseleur, tranquille, ne bouge pas. Il reste sur sa chaise devant sa devanture, comme si de rien n’était. C’est le quotidien. Avec les pierres, les gamins lancent des insultes. Les mots fusent comme des noms d’oiseaux. Les marchands engueulent les petits quand les pierres les frôlent. C’est mauvais pour le tourisme, (pas plus de 40 personnes par jour), mauvais pour les affaires, mais c’est l’#intifada, la #résistance. Les marchands sont solidaires des petits qui zigzaguent dans le marché pour se planquer. Jets continus. Jours après jours, ça ne faiblit pas. Malgré les caméras partout, dans les coins, sur les toits, sur les tours, dans la mosquée, sur les casques des soldats. Il y a ces kids qui ramassent les pierres et à 40 mètres visent quelque part entre casque et gilet pare-balle sans parvenir à toucher. Les explosion de rages jubilatoires se paieront cash, c’est sûr. En attendant, ils font le V de la victoire. Une petite fille sur le chemin de l’école met un mouchoir devant son nez.
Prier en athée
Un soldat traverse la rue en courant. Il marche sur une pierre que les gamins ont lancé, se tord la cheville et grimace. Les commerçant rient mais se détournent pour que les soldats ne les voient pas. La rue entière trouve le soldat ridicule et lui aussi doit sentir qu’il l’est, maladroits et pataud, bêtement méchant à suer derrière des gamins sous les pierres. Mais il doit agir comme un soldat, protéger les colons qui viennent se mettre au milieu des palestiniens et les harceler pour qu’ils partent, parce que dans une écriture mythique d’un récit historiquement non attesté il se trouverait là le tombeau de quatre patriarches et matriarches. Adam, Eve, Abraham, Sarah, Isaac, Rebecca, Jacob et Léa. Sur ce point fictif, tout le monde est d’accord, c’est un lieu saint pour les trois religions. Sur ce tombeau des patri-matri-arches se trouve une mosquée, une synagogue ; et ce fût un temps une église. Aujourd’hui musulmans et juifs y prient côte à côte dans le même lieu, mais désormais séparés par des portiques de sécurité et l’armée. Tu y entres pour y prier en athée. Si cela a été possible hier pourquoi cela ne le serait-il pas demain ? Le samedi, les juifs prient dans la mosquée, mais ne prennent plus soin, dit l’imam, d’enlever leurs chaussures en entrant...
La #poésie vaincra
Le poète #Mahmoud_Darwich a sa tombe dans un musée en forme de livre à Ramallah. Dans une salle : ses affaires personnelles, lunettes, stylo, cafetière. Il en était addict au café, et pouvait dire, selon le café qu’on lui servait, à sa saveur, à qui il avait à faire. Un film passe en continu où subitement, en lisant, il se met à pleurer. Le public de l’assistance se lève, l’applaudit. Il pleure encore plus, essuie ses larmes et tout en les essuyant, doucement d’abord, puis de plus en plus fort, recommence à lire. Sur sa tombe, il n’y a pas de combat d’appropriation, non, ici c’est très calme. Il flotte un air doux, passage des oiseaux et du vent. Deux vers entêtants reviennent en boucle : « Ce siège durera jusqu’à ce que nous enseignions à nos ennemis Quelques morceaux choisis de notre poésie anté-islamique. » et : « Lui ou Moi. Ainsi débute la guerre. Mais elle s’achève par une rencontre embarrassante, Lui et Moi. »
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