Paul Lazarsfeld est un chercheur nord-américain dont les travaux (médias, élections, consommation...) sont à la fois reconnus et contestés #médias #chercheur
#sociologie
Paul Lazarsfeld est un chercheur nord-américain dont les travaux (médias, élections, consommation...) sont à la fois reconnus et contestés #médias #chercheur
#sociologie
Paul Lazarsfeld est un chercheur nord-américain dont les travaux (médias, élections, consommation...) sont à la fois reconnus et contestés #médias #chercheur #médias #sociologie
►https://sms.hypotheses.org/19820
Paul Felix Lazarsfeld a été en son temps un sociologue à la fois reconnu et contesté à l’échelle mondiale. Il faut dire que son parcours et sa production intellectuelle sont décalés par rapport aux trajectoires universitaires « classiques ». En tout état de cause, il est encore aujourd’hui une référence difficilement contournable pour ceux qui s’intéressent à l’étude des médias et plus particulièrement à leur influence, voire à la sociologie électorale. Enfin, il a joué un rôle important dans le développement des techniques d’enquête visant à collecter des informations ainsi que des sondages d’opinion.
Il nait à Vienne le 15 février 1903 dans une famille juive intellectuelle très impliquée dans le Parti social-démocrate autrichien, alors largement dominé par le marxisme. Ce contexte militant marque profondément le jeune Lazarsfeld tant au niveau de ses études universitaires et de ses premiers pas dans la vie professionnelle, qu’à celui de ses engagements politiques. Cependant, un premier séjour aux États-Unis (1932), puis une immigration définitive dans ce pays changent radicalement la donne (...)
HK students, businessmen exempted from quarantine - Asia Times
▻https://asiatimes.com/2020/04/hk-students-businessmen-exempted-from-quarantine
Migration – Coronavirus : ces migrants africains à la pointe de la recherche française | Réseau International Diaspora En Ligne
▻http://diasporaenligne.net/migration-coronavirus-ces-migrants-africains-a-la-pointe-de-la-rech
#Covid-19#migration#migrant#recherchesanté#médecinafricain#chercheurs#migrationcompétences
A call by concerned researchers for immediate action and radical revision of current EU policies on mobility and migration governance- Observatory of the refugee and migration crisis in the Aegan
#EUPolicies#Migration#Refugees#MerEgée#Turquie
▻https://refugeeobservatory.aegean.gr/en/call-concerned-researchers-immediate-action-and-radical-re
« Nous, chercheurs et universitaires, démissionnerons de nos fonctions administratives si le projet de loi sur la recherche n’est pas retiré »
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/03/04/nous-chercheurs-et-universitaires-demissionnerons-de-nos-fonctions-administr
Nous, titulaires de l’enseignement supérieur et de la recherche, tenons à faire part de notre opposition résolue au projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (#LPPR) porté par la ministre de l’#enseignement_supérieur, de la #recherche et de l’innovation, Frédérique Vidal.
Si ce projet venait à être adopté, il conduirait inévitablement à une dégradation accrue des conditions d’enseignement et de recherche, ainsi qu’à une amplification inacceptable de la #précarisation, pourtant déjà si répandue dans ce #service_public. La modulation des services (sans l’accord des intéressés et sans plafond d’heures) découplerait mécaniquement l’enseignement et la recherche, au mépris de la démarche même de construction et de transmission des savoirs. La remise en cause du statut d’enseignant-chercheur (système de « tenure track », « CDI de chantier » n’ayant de CDI que le nom, etc.) précariserait encore davantage les personnels, pour qui la perspective d’obtenir un poste de titulaire s’amenuise dramatiquement.
La réduction de la part des financements pérennes est allée de pair avec une politique d’évaluation purement administrative. La recherche de financements dans laquelle nous a précipités cette #politique_scientifique déplorable affecte profondément les missions de recherche et d’enseignement, qui sont pourtant le cœur de notre métier. Combien de temps perdu à répondre aux appels à projet, à monter des dossiers en s’adaptant aux critères de tel ou tel organe de financement, et à évaluer nous-mêmes la conformité des projets déposés par nos collègues ou futurs collègues à ces critères souvent arbitraires, qui relèvent d’une logique externe à celle du champ scientifique ! Ces activités se font au détriment du temps et de l’attention que nous devrions consacrer à former et encadrer nos étudiants, à mener et diffuser nos recherches et à faire vivre la communauté scientifique.
Pour une #science_ouverte
Nous sommes attachés à l’idéal de la science ouverte et au principe de liberté académique, inhérente à la fonction de #chercheur. C’est le sens même des mobilisations en cours dans l’enseignement supérieur et la recherche. De nombreuses propositions ont déjà été faites, et continuent de l’être, pour inventer un autre modèle de gouvernance de la recherche. Nous constatons que le ministère n’en tient aucunement compte : l’absence d’écoute vis-à-vis de nos revendications légitimes est proprement sidérante.
Marshall McLuhan : un chercheur célèbre mais très contesté de son vivant… et par les générations suivantes #médias #biographie #chercheur
Marshall McLuhan : un chercheur célèbre mais très contesté de son vivant… et par les générations suivantes #médias #biographie #chercheur
►https://sms.hypotheses.org/24026
Le canadien Herbert Marshall McLuhan (1911-1980) est sans doute le plus célèbre théoricien des médias d’une génération pourtant très prolifique en Amérique du Nord : certains de ses livres sont rapidement traduits dans plusieurs langues et trouvent partout leurs lecteurs… surtout hors de l’Université. Il accorde des interviews dans des magazines comme Playboy et Newsweek et multiplie les conférences dans de nombreux pays devant des publics souvent conquis. Il finit par avoir sa propre émission de télévision (This is Marshall Mc Luhan) et il est même invité par Woody Allen à jouer son propre rôle dans Annie Hall…
En même temps, il est un des théoriciens les plus contestés par les chercheurs de son époque et des générations suivantes. Les critiques ne viennent pas uniquement de ceux qui l’ont mal lu et/ou qui peuvent être agacés (ou rendus jaloux) par une réputation « surfaite ». Elles émanent aussi et surtout de spécialistes des questions qu’il traite qui connaissent ses travaux pour les avoir passés à la moulinette (...)
En 10 citations, la destruction néolibérale de l’Université publique
Si elle est adoptée, la #Loi_de_programmation_pluriannuelle_pour_la_recherche (#LPPR) devrait assurément accélérer la destruction néolibérale de l’Université et de la recherche publiques, en particulier en accroissant une #précarité déjà endémique (en termes de statuts d’emploi), en accentuant les #inégalités entre établissements universitaires et entre laboratoires, et en rognant toujours un peu plus l’#autonomie (relative) des chercheurs·ses et des enseignant·e·s-chercheur·se·s.
Mais, comme on le verra à travers les dix citations que nous avons sélectionnées, la LPPR (►http://www.sauvonsluniversite.fr/spip.php?article8594) vient de loin et constitue une étape dans le projet stratégique des classes dominantes d’une inféodation toujours plus étroite de l’ensemble du système d’enseignement et de la recherche publique aux intérêts du capital (►http://www.contretemps.eu/greve-universite-precaires), qu’il s’agisse de soumettre la production de connaissances aux intérêts immédiats des entreprises, de faire de l’Université un nouveau terrain d’accumulation (notamment via l’instauration de frais d’inscription élevés (▻https://www.contretemps.eu/a-lire-un-extrait-de-arretons-les-frais-pour-un-enseignement-superieur-g), tendant à une privatisation de son financement) ou de marginaliser tout ce qui pouvait limiter la fabrication scolaire ou universitaire du consentement à l’ordre social.
Sur tout cela et pour aller plus loin, on pourra consulter notre dossier : « L’Université saisie par le néolibéralisme, entre marchandisation et résistances » (►http://www.contretemps.eu/universite-capitalisme-marchandisation-resistances).
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« L’#éducation et la #formation sont considérés comme des #investissements_stratégiques vitaux pour la réussite future de l’entreprise […]. L’#industrie n’a qu’une très faible influence sur les programmes enseignés. […] Les enseignants n’ont qu’une compréhension insuffisante de l’environnement économique, des #affaires et de la notion de #profit » (La Table-ronde des industriels européens, réunissant les 50 plus grandes firmes européennes, 1989, rapport « Éducation et compétence en Europe »).
« La #responsabilité de la formation doit, en définitive, être assumée par l’industrie. […] Le monde de l’éducation semble ne pas bien percevoir le profil des collaborateurs nécessaires à l’industrie. […] L’éducation doit être considérée comme un service rendu au monde économique » (La Table-ronde des industriels européens, 1995).
« Oubliée l’époque où universités et entreprises se regardaient en chiens de faïence… En quelques années, une nouvelle organisation de la recherche s’est mise en place autour de la figure emblématique du #chercheur-entrepreneur » (tirée de RDTinfo, le « magazine d’information sur la recherche européenne » publié par la Direction générale de la Commission chargée de la recherche, 2002, cité par Isabelle Bruno dans son livre À vos marques®, prêts… cherchez !).
« Pour éviter de se heurter à un front de #résistance interne et externe qui conduirait à l’échec, la réforme doit être menée pas à pas, sans proclamation tonitruante » (Philippe Aghion et Elie Cohen, économistes auteurs du rapport « Éducation et croissance » dont est tiré cette citation, 2004).
« À budget comparable, un chercheur français publie de 30 à 50% de moins qu’un chercheur britannique dans certains secteurs. Évidemment, si l’on ne veut pas voir cela – je vous remercie d’être venu, il y a de la lumière, c’est chauffé –, on peut continuer, on peut écrire… » (Nicolas Sarkozy, alors Président de la République, en janvier 2009).
« Le #CNRS dans son entier doit se placer à l’interface entre la création de valeur par ses scientifiques et le captage de cette valeur par les #entreprises » (Alain Fuchs, alors Président du CNRS, en 2010).
« La plupart des universités n’ont pas la culture d’un #centre_de_coûts, Or, si on est autonome, si on gère son budget, on est un centre de coûts et un #centre_de_profits. Il faut qu’elles acquièrent cette culture. Il faut savoir formater une offre et faire payer les factures. Et ne pas considérer que, lorsqu’on fait une prestation pour l’#hôpital ou le CNRS, elle doit être gratuite parce qu’on fait partie du #service_public ! » (Geneviève Fioraso, alors ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, en janvier 2014).
« Il faut bannir du vocabulaire les mots de #concurrence et d’#excellence, détestés par les syndicats d’enseignants et d’étudiants. Remplacer ces #mots systématiquement par #ouverture et #diversité. Dans un système ouvert et divers, on répond aux demandes des jeunes et des familles, on permet à chacun d’aller aussi loin que ses capacités le permettent. La #sélection ne signifie pas #exclusion mais plutôt #orientation. En contrepartie les universités devront ouvrir des formations adaptées aux étudiants mal préparés, issus des séries de bac techno ou pro. Il n’y aura aucun #rationnement, aucune exclusion » (Robert Gary-Bobo, professeur d’économie à l’ENSAE, conseiller de Macron pour l’enseignement supérieur, note à l’adresse du candidat Macron transmise en novembre 2016).
« On peut imaginer maintenir dans chaque université quelques formations de licence quasi-gratuites dans les grandes disciplines à côté de #formations_payantes. L’ancien système à côté du nouveau. Ces #formations_gratuites seront bientôt désertées, sauf par les militants de l’#UNEF, qui mettent 6 ans à faire une licence » (Robert Gary-Bobo, professeur d’économie à l’ENSAE, conseiller de Macron pour l’enseignement supérieur, note à l’adresse du candidat Macron transmise en novembre 2016).
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« Cette loi [de programmation pluriannuelle de la recherche] doit être à la hauteur des enjeux pour notre pays. Il faut une loi ambitieuse, inégalitaire – oui, inégalitaire, une loi vertueuse et darwinienne, qui encourage les scientifiques, équipes, laboratoires, établissements les plus performants à l’échelle internationale, une loi qui mobilise les énergies » (Antoine Petit, PDG du CNRS, décembre 2019).
►http://www.contretemps.eu/neoliberalisme-universite-dix-citations
#citations #néolibéralisme #université #France #université_publique #gratuité #darwinisme_social #enseignement #enseignement_supérieur #ESR
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Concernant la dernière citation et le darwinisme social promu par #Antoine_Petit, voir :
►https://seenthis.net/messages/815560
Sur la LPPR, voir aussi :
►https://seenthis.net/messages/819491
–-> et les actions de résistance : ►https://seenthis.net/messages/820393
Dossier : l’Université saisie par le néolibéralisme, entre #marchandisation et #résistances
L’Université est au cœur du processus de #marchandisation_néolibérale, au moins depuis le début des années 2000. Mise en concurrence des équipes de recherche, mise en marché de l’enseignement supérieur, libéralisation ou augmentation des frais d’inscription, développement des établissements privés, introduction de logiques commerciales et d’acteurs capitalistes… la marchandisation prend plusieurs formes et transforme les conditions de travail et d’existence des universitaires, des personnels administratifs et techniques, mais aussi des étudiant·e·s.
Si les mobilisations ont été nombreuses – en France comme ailleurs (Chili, Québec, etc.) –, avec plus de défaites que de victoires, ces résistances ont contribué à former une jeunesse fortement mobilisée contre le capitalisme néolibéral et ont posé les jalons d’un projet d’Université – libérée des impératifs marchands, gratuite et émancipatrice.
►http://www.contretemps.eu/universite-capitalisme-marchandisation-resistances
#Retraites : le #Conseil_d'Etat étrille le #gouvernement
Manque de « précision », projections économiques « lacunaires »... Dans son #avis rendu public ce vendredi, la plus haute juridiction administrative estime en outre ne pas avoir eu « les délais de réflexion nécessaires pour garantir au mieux la #sécurité_juridique ».
Voilà qui ne va pas arranger les affaires du gouvernement. A peine a-t-il fait adopter ce vendredi en Conseil des ministres ses deux projets de loi destinés à créer un régime universel de retraite par points que le Conseil d’Etat, dans son avis (▻https://www.conseil-etat.fr/ressources/avis-aux-pouvoirs-publics/derniers-avis-publies/avis-sur-un-projet-de-loi-organique-et-un-projet-de-loi-instituant-un-s) publié ce même jour dézingue la manière dont l’exécutif a bouclé ces deux textes qui doivent être examinés à partir du 3 février à l’Assemblée nationale. La majorité comptait dans les prochains jours s’appuyer sur l’imposante étude d’impact (plus de 1000 pages : ▻https://www.liberation.fr/france/2020/01/24/travailler-plus-le-credo-social-douteux-du-gouvernement_1775134) pour enfin apporter des chiffres et convaincre du caractère « massivement redistributif » de cette réforme, elle va devoir, ces prochains jours, répondre aux mises en garde de la plus haute instance administrative française, pourtant peu connue pour sa rébellion…
Cette fameuse « #étude_d’impact » ? Elle est jugée « insuffisante » pour « certaines dispositions », ne répondant pas « aux exigences générales d’#objectivité et de #sincérité » et manquant de « précision », pour notamment – et ce n’est pas rien – « vérifier que cette réforme est financièrement soutenable ». « Le Conseil d’Etat constate que les #projections_financières ainsi transmises restent lacunaires et que, dans certains cas, cette étude reste en deçà de ce qu’elle devrait être », peut-on lire dès les premières pages de l’avis. Et les conseillers de poursuivre : « Il incombe au gouvernement de l’améliorer encore avant le dépôt du #projet_de_loi au Parlement, poursuivent les magistrats, en particulier sur les différences qu’entraînent les changements législatifs sur la situation individuelle des assurés et des employeurs, l’impact de l’âge moyen plus avancé de départ à la retraite […] sur le taux d’emploi des seniors, les dépenses d’assurance-chômage et celles liées aux minima sociaux ». Rien que ça.
Soufflante
Par ailleurs, si les juristes se félicitent des longues « concertations » menées depuis le printemps 2018, ils regrettent l’« #urgence » des avis demandés aux différents organismes compétents en la matière et se couvrent en cas d’#inconstitutionnalité du texte. Selon eux, l’empressement du gouvernement à vouloir leur avis en trois semaines pour présenter ces projets de loi en Conseil des ministres cette semaine, ainsi que les nombreux ajouts en cours de route n’ont « pas mis à même (le Conseil d’Etat) de mener sa mission avec la sérénité et les délais de réflexion nécessaires pour garantir au mieux la sécurité juridique de l’examen auquel il a procédé ». « Cette situation est d’autant plus regrettable, poursuivent-ils, que les projets de loi procèdent à une réforme du système de retraite inédite depuis 1945 et destinée à transformer pour les décennies à venir un système social qui constitue l’une des composantes majeures du #contrat_social ». En langage juridique, c’est bel et bien une soufflante.
Le Conseil d’Etat torpille au passage le #slogan_présidentiel (« chaque euro cotisé ouvre les mêmes droits pour tous ») : cet « objectif […] reflète imparfaitement la complexité et la diversité des #règles_de_cotisation ou d’ouverture de #droits définies par le projet de loi ». Il doute également de la « #lisibilité » revendiquée par le gouvernement puisque « le choix d’une détermination annuelle de chacun des paramètres du système […] aura pour conséquence de limiter la #visibilité des assurés proches de la retraite sur les règles qui leur seront applicables ». Enfin, il raye carrément l’engagement que comptait prendre le gouvernement dans ce texte d’une promesse de #revalorisations des #enseignants et des #chercheurs pour qu’ils ne figurent pas dans le camp des perdants de cette réforme. « Sauf à être regardées, par leur imprécision, comme dépourvues de toute valeur normative, ces dispositions (sont) contraires à la #Constitution ». Au revoir…
« Le projet de loi ne crée pas un régime universel »
Autre risque constitutionnel : le trop-plein d’#ordonnances (29 en tout). « S’en remettre » à un tel instrument pour définir des « éléments structurants du nouveau système de retraite fait perdre la visibilité d’ensemble qui est nécessaire à l’appréciation des conséquences de la réforme », disent les juges. Plus embêtant encore pour le gouvernement, l’institution bat en brèche l’idée d’un grand soir de l’#universalité : « Le projet de loi ne crée pas un "#régime_universel de retraite" qui serait caractérisé, comme tout régime de #sécurité_sociale, par un ensemble constitué d’une population éligible unique, de règles uniformes et d’une caisse unique ». Aïe… Si le gouvernement crée bien le même système pour les salariés du public et du privé, il maintient à l’intérieur « cinq #régimes » (salariés ; fonctionnaires, magistrats et militaires ; salariés agricoles ; non-salariés agricoles ; marins) et « à l’intérieur de chacun de ces régimes créés ou maintenus », il met en place des « #règles_dérogatoires à celles du système universel ».
L’exécutif va donc devoir bien mieux « justifier » pourquoi il garde ces « #différences_de_traitement […] entre assurés relevant du système universel de retraite et rattachés, le cas échéant, à des régimes distincts ». En tout cas, les navigants aériens qui pensaient avoir sauvé leur caisse complémentaire pour financer des départs anticipés sont rattrapés par le #principe_d’égalité : elle « serait ainsi la seule à bénéficier d’une compensation apportée par les ressources du système universel afin de financer à l’avenir des avantages de retraites propres », fait remarquer le Conseil pour qui « aucune différence de situation ni aucun motif d’#intérêt_général ne justifi(e) une telle #différence_de_traitement ». Conclusion : « Elle ne peut être maintenue dans le projet de loi. »
Le gouvernement pourra néanmoins se rassurer en se disant que le nouvel « #âge_d’équilibre » qu’il compte instituer, le fonctionnement « en #points » proposé, les durées de transitions définies, la fin des régimes spéciaux, les droits familiaux, les mécanismes de réversion ou encore les compétences offertes à la future « gouvernance » dirigée par les partenaires sociaux devraient – sauf surprises – passer sans problème le cut du #Conseil_constitutionnel. A condition de résister aux oppositions parlementaires qui, elles, vont se nourrir des arguments du Conseil d’Etat pour réclamer un report ou l’abandon de cette réforme.
▻https://www.liberation.fr/france/2020/01/25/retraites-le-conseil-d-etat-etrille-le-gouvernement_1775182
#retraite #constitutionnalité #justice
Autre mot pour désigner toute personnes en mobilité...
#chercheur_de_refuge / #chercheurs_de_refuge... mot prononcé ici par #Damien_Carême, maire de Grande-Synthe :
J’ai adressé au Premier Ministre, il y a quelques semaines, une lettre explicite évoquant très précisément la question des chercheurs de refuge présents sur la ville de Grande-Synthe, et plus largement, le Dunkerquois.
▻https://www.damiencareme.fr/archives/4116
Un terme qui avait aussi été utilisé par Edwy Plenel, me semblait-il, mais je ne trouve aucune référence...
#réfugiés #migrations #mots #terminologie #vocabulaire
ping @sinehebdo @karine4
La discussion sur le vocabulaire pour décrire #migrants et #réfugiés est là :
►http://seenthis.net/messages/414225
Tu avais déjà trouvé #chercheur_de_paix ici :
▻https://seenthis.net/messages/414225#message725596
It’s the End of the World as They Know It – Mother Jones
▻https://www.motherjones.com/environment/2019/07/weight-of-the-world-climate-change-scientist-grief
It’s hardly surprising that researchers who spend their lives exploring the dire effects of climate change might experience emotional consequences from their work. Yet, increasingly, Cobb, Shukla, and others in the field have begun publicly discussing the psychological impact of contending with data pointing to a looming catastrophe, dealing with denialism and attacks on science, and observing government inaction in the face of climate change. “Scientists are talking about an intense mix of emotions right now,” says Christine Arena, executive producer of the docuseries Let Science Speak, which featured climate researchers speaking out against efforts to silence or ignore science. “There’s deep grief and anxiety for what’s being lost, followed by rage at continued political inaction, and finally hope that we can indeed solve this challenge. There are definitely tears and trembling voices. They know this deep truth: They are on the front lines of contending with the fear, anger, and perhaps even panic the rest of us will have to deal with.”
[...]
“We have for too long as scientists rested on the assumption that by providing indisputable facts and great data that we are…counter[ing] the forces against science. And obviously that strategy has failed miserably. What we need right now is all the scientists who care so deeply…to shake off the fear that holds them back from engaging in this space.” This was, she says, the first time she had placed her “personal voice and body on the line.”
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
on l’ajoute à la troisième compilation :
►https://seenthis.net/messages/680147
Des médaillés du #CNRS critiquent sa direction – {Sciences²}
►https://www.lemonde.fr/blog/huet/2019/06/29/des-medailles-du-cnrs-critiquent-sa-direction
« Malgré sa réussite, de 2007 à 2018, le CNRS a perdu 338 postes de chercheurs et 820 postes d’#ingénieurs et #techniciens, et, comme pour les autres #services_publics, le sabordage s’accélère. Le mot n’est pas trop fort, au vu de la complaisance du nouveau président-directeur général du CNRS, Antoine Petit, devant la faiblesse historique des #recrutements – seuls 249 postes de #chercheurs fonctionnaires seront ouverts en 2019, soit une baisse de plus de 15 % par rapport à 2018. »
#Lazarsfeld est un #chercheur nord-américain dont les travaux (#médias, #élections, #consommation...) sont à la fois reconnus et contestés : ►https://sms.hypotheses.org/19820
▻https://external-mrs2-2.xx.fbcdn.net/safe_image.php?d=AQA49BQoExVWh4cN&w=476&h=249&url=https%3A
La #formation_professionnelle pose depuis longtemps de nombreuses questions aux #salariés, aux #syndicats, aux #entreprises... et aux #chercheurs de toutes les disciplines : ▻https://sms.hypotheses.org/19835
▻https://external-mrs2-2.xx.fbcdn.net/safe_image.php?d=AQCWsYCzjfX4j7vP&w=476&h=249&url=https%3A
L’#excellence s’est invitée à l’#Université. Mais de quoi s’agit-il ? Peut-on évaluer la qualité de la #recherche à partir de critères quantitatifs ? L’excellence doit-elle être un label distinguant des #chercheurs et des équipes ? ▻http://sms.hypotheses.org/10024
▻https://external-mrs2-1.xx.fbcdn.net/safe_image.php?d=AQDeiZD8ukFFCKM5&w=476&h=249&url=https%3A
Qui veut la peau de #Sci-hub ?
▻https://theconversation.com/qui-veut-la-peau-de-sci-hub-114794
#paywall
Ceci dit, Sci-hub est en pratique alimenté en articles par des #chercheurs militants faisant profiter de leurs #abonnements à des bibliothèques qui ont accès aux abonnements payants. Ironiquement, si toutes les #bibliothèques arrêtaient de s’abonner, on ne pourrait plus alimenter Sci-hub !
De ce point de vue, se reposer sur Sci-hub c’est aussi ne pas remettre en cause le système actuel. C’est un peu comme #pirater des copies de MS Office plutôt que d’utiliser un traitement de texte #libre : on entretient la suprématie du #système_propriétaire et on freine le développement d’#alternatives.
De ce point de vue, se reposer sur Sci-hub c’est aussi ne pas remettre en cause le système actuel.
Ahh.. relativisme, quand tu nous tiens..
tout à fait d’accord. D’ailleurs je l’utilise largement. Il faut en effet favoriser les alternatives qd on peut, mais aussi des changements systémique pour facilliter l’engagement individuel (qui n’est pas envisageable pour les jeunes chercheurs ou des pays en dev. qui doivent d’abord faire leurs preuves).
Lettre de #chercheur.es aux #jeunes et moins-jeunes, qui se sont #mobilisé.es les 14, 15 et 16 mars
►https://lundi.am/Lettre-de-chercheur-es-aux-jeunes-et-moins-jeunes-qui-se-sont-mobilise-es-les
Astronomes, physiciens, archéologues, historiens et chercheurs en sciences cognitives [...] proposent, de #tout_reprendre_à_zéro et de « commencer une #nouvelle_ère en refusant les technologies qui nous apportent plus d’enfermement que de liberté, en imaginant de nouvelles manières de produire, de nouvelles manières de prendre les décisions qui nous concernent, et de nouvelles manières de communiquer, de voyager, de nous soigner, de mourir, de faire la fête, de travailler et d’apprendre ».
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
on l’ajoute à la troisième compilation :
►https://seenthis.net/messages/680147
Des scientifiques mettent en cause leur #empreinte_écologique
▻https://reporterre.net/Des-scientifiques-mettent-en-cause-leur-empreinte-ecologique
L’origine anthropique du #réchauffement_climatique ne fait plus de doute au sein de la #communauté_scientifique, qui la documente jour après jour. Cependant, les #chercheurs, #grands_voyageurs, contribuent aussi aux émissions de gaz à effet de serre. Certains ont décidé de modifier leurs pratiques pour réduire leurs émissions.
Why science needs more women – and more scientists who cry
Dr #Emily_Grossman met a series of hurdles in her quest to be a scientist, from male-dominated classrooms to brutal social media trolling. Now she is using the challenges she faced to urge more young women into STEM – and to encourage scientists to cry in the lab.
▻https://lacuna.org.uk/equality/why-science-needs-more-women-and-more-scientists-who-cry
#métaliste de liens sur des projets qui visent à intégrer les #réfugiés dans les universités
En général, sur l’accès aux études universitaires des réfugiés :
▻https://seenthis.net/messages/746028
Les Hautes écoles face à l’accueil des réfugiés, dans le #monde :
▻https://seenthis.net/messages/593418
Refugees Welcome Map
►https://seenthis.net/messages/475877
#cartographie #visualisation
#Science_for_refugees
►https://seenthis.net/messages/474982#message474983
#science4refugees
Universities are failing refugees. They must do more to prevent a ’lost generation’ :
▻https://seenthis.net/messages/813004
#études_universitaires #université #asile #migrations #intégration_professionnelle #éducation #accès_aux_études #solidarité #universités-refuge
En #Suisse
▻https://seenthis.net/messages/671694
–-> aussi sur le #Passeport_Européen_de_Qualifications
▻https://seenthis.net/messages/585406
▻https://seenthis.net/messages/526101
▻https://seenthis.net/messages/503039
▻https://seenthis.net/messages/409739
A l’#EPFZ (#école_polytechnique de #Zurich) :
▻https://seenthis.net/messages/515188
Avec un témoignage :
▻https://seenthis.net/messages/580710
Sur le programme #Horizon_académique de l’#Université_de_Genève :
▻https://seenthis.net/messages/645853
▻https://seenthis.net/messages/513292
Réfugiés aux études (vidéo) : ▻https://seenthis.net/messages/912826
#Chercheurs afghans abrités par l’uni : ▻https://seenthis.net/messages/930868
Quand le programme ne s’appelait pas encore Horizon académique
▻https://seenthis.net/messages/499841
▻https://seenthis.net/messages/466178
▻https://seenthis.net/messages/466001
▻https://seenthis.net/messages/465817
▻https://seenthis.net/messages/444685
#Université_de_Bâle
▻https://seenthis.net/messages/440488
#Bâle
#USI, #Università_della_Svizzera_italiana
▻https://seenthis.net/messages/607485
#Tessin
Une #interpellation :
▻https://seenthis.net/messages/602108
#interpellation_parlementaire
Les #barrières à l’inscription des demandeurs d’asile dans les universités suisses :
▻https://seenthis.net/messages/746026
Des #critiques autour de ces programmes :
▻https://seenthis.net/messages/592005
Prise de position de l’UNES : l’accès à l’université pour les réfugiés doit être facilité :
▻https://seenthis.net/messages/563366
#Italie :
A #Trento:
▻https://seenthis.net/messages/746029
Projet #mentorship en Italie:
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#Università_Europea:
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#Pavia:
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Le projet #UNI-CO-RE de l’université de #Bologne:
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#corridors_universitaires
#Bari, l’Ateneo dà a 42 rifugiati il passaporto di studio : « La nostra è un’università del mondo »
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Autres projets :
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#ErasmusPlus
A ‘University in Exile’ to Reconnect Syrian Students and Academics
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The #silent_university :
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Berliner Student gründet Online-Uni für Flüchtlinge ohne Papiere
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#Wings_university
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#Off-university :
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–-> pour chercheur·es de Turquie
Philanthropiques, mais pas toujours éthiques Pauline Gravel - 7 Décembre 2018 - Le Devoir
▻https://www.ledevoir.com/societe/science/543021/fiancement-de-la-science-les-fondations-philanthropiques-profitent-aussi-d
Plusieurs des grandes fondations philanthropiques privées du monde qui subventionnent la recherche scientifique font fructifier leurs avoirs dans des paradis fiscaux, révèle une enquête menée par la revue Science (en anglais).
Aussi contradictoire que cela puisse paraître, ces #fondations investissent parfois même dans des compagnies qui contribuent aux problèmes qu’elles désirent résoudre en octroyant des subventions de recherche.
Photo : Alastair Grant Associated Press Une employée de la fondation Wellcome Trust se tient devant l’image d’une vue en coupe d’un cerveau à l’exposition « Brains — The Mind as Matter », tenue à Londres en mars 2012. Le journaliste Charles Piller, du département des nouvelles de la revue Science, a fait cette découverte en consultant les déclarations de revenus et les états financiers rendus publics par les fondations, ainsi que 13,4 millions de documents confidentiels ayant fait l’objet de fuites (dans les Paradise Papers) et qui ont été partagés par le Consortium international des journalistes d’investigation (CIJI).
M. Piller donne en exemple Wellcome Trust, une des fondations philanthropiques privées les plus riches du monde, qui a notamment financé une longue étude menée par chercheurs des universités de Hong Kong et de Birmingham ayant démontré que les résidents âgés de Hong Kong qui étaient exposés à des niveaux élevés de smog, particulièrement aux minuscules particules de suie générées par la combustion de carburants fossiles, étaient plus susceptibles de mourir d’un cancer que les personnes respirant un air pur.
Or, peu avant la publication de cette étude dans la revue Cancer Epidemiology, Biomarkers Prevention, en 2016, Wellcome est devenu actionnaire de #Varo_Energy, une compagnie basée en Suisse qui vend principalement du #diesel à moteurs de navires, un résidu sulfureux et bon marché du raffinage du pétrole qui génère une importante pollution en particules de suie.
« Les chercheurs ont estimé que les particules présentes dans la fumée sortant des cheminées de bateau contribuent au décès prématuré de 250 000 personnes annuellement », souligne le journaliste Piller, avant de préciser que Wellcome n’a pas investi directement dans Varo Energy, mais plutôt dans un fonds de placement étranger, #Carlyle_International_Energy_Partners, basé aux #îles_Caïmans, lequel fonds détient une participation dans Varo Energy.
En parfaite contradiction
À l’instar de maintes autres riches entreprises, les fondations philanthropiques se tournent donc couramment vers des paradis fiscaux dans le but de maximiser les rendements de leurs investissements, puisque notamment elles y paieront beaucoup moins d’impôts que dans leur pays d’origine, voire pas du tout, et parce que les réglementations y sont plus souples et leur permettent d’économiser d’importants frais d’administration.
« Bien que les investissements dans les paradis fiscaux puissent être légaux, ils sont controversés, en partie parce que les activités de ces fonds sont toujours tenues secrètes », fait remarquer Piller avant d’ajouter que « ce type d’investissements diminue, voire nie les nobles missions sociales, éducatives et de soutien à la recherche affichées par ces fondations qui subventionnent la science ».
Cette façon de faire fructifier leur capital est même parfois en parfaite contradiction avec leur mission philanthropique, comme l’illustre l’exemple de Wellcome, qui subventionne nombre d’études en sciences de l’environnement dans le cadre de son engagement à rendre « les villes plus saines et environnementalement durables », comme elle le souligne sur son site officiel, et ce, alors qu’une partie des 1,2 milliard de dollars que la fondation a donnés annuellement à des chercheurs ces dernières années provenait d’investissements dans des compagnies qui participent aux problèmes mêmes que sa mission philanthropique vise à résoudre.
Plusieurs voix s’élèvent pour critiquer cette pratique. L’une d’elles souligne le fait qu’en investissant dans les paradis fiscaux, ces fondations qui bénéficient d’une réputation exceptionnelle de par leur mission sociale contribuent à légitimer des tactiques financières qui sont utilisées pour contourner ou enfreindre la loi par des investisseurs soucieux d’éviter de payer des impôts, ou par des criminels cherchant à cacher des profits gagnés illégalement.
Une autre voix fait valoir que de telles pratiques privent les gouvernements de revenus qui pourraient être consacrés à « des services publics et qu’elles transfèrent le fardeau fiscal des compagnies et des plus riches vers la classe moyenne ».
Pour le bien commun ?
Par le passé, de nombreuses organisations philanthropiques voyaient ces moyens d’échapper à l’impôt comme honteux. Plus maintenant. Aux États-Unis, la plupart des « fondations considèrent que minimiser les impôts qu’elles doivent payer est une nécessité » pour respecter « leur obligation d’enrichir leur fonds de dotation ».
« Ces fondations ne doivent-elles pas être plus que des compagnies d’investissements privées qui utilisent leurs surplus pour le bien commun ? » s’insurge Dana Bezerra, une avocate new-yorkaise spécialisée dans l’#investissement_éthique, dans la revue Science.
« La logique des gestionnaires de ces fondations est purement économique et ne vise qu’à maximiser les profits. Ils vont là — notamment dans les paradis fiscaux — où les intérêts générés sont plus élevés, et que les impôts et les frais administratifs, plus bas qu’ailleurs. […] Ils ont une mentalité d’optimisation qui ne tient pas compte de ce que veut dire la philanthropie éthique. Dans cet article, on découvre qu’être philanthrope n’est pas synonyme d’éthique et que les fondations qui se disent philanthropes contredisent ainsi leur finalité », fait remarquer Yves Gingras.
Ce sociologue des sciences à l’UQAM rappelle que les fondations philanthropiques ont déjà des avantages fiscaux au Québec et ailleurs, et qu’elles « subventionnent des recherches scientifiques avec de l’argent qu’elles ont gagné en ne payant pas de taxes et en allant faire fructifier leurs avoirs dans des paradis fiscaux, ce qui veut donc dire que les contribuables ont payé une partie de leur soi-disant philanthropie ».
Il souligne également que compte tenu du déclin des investissements gouvernementaux en recherche, les chercheurs dépendent de plus en plus de ces fondations.
« Les #chercheurs doivent courir pour trouver de l’argent, et pour en avoir, ils ferment les yeux sur beaucoup de choses. Leur éthique devient de plus en plus élastique à mesure qu’ils ont plus de difficulté à obtenir des subventions », dit-il.
Les sept fondations privées visées par l’enquête de « Science »
• #Bill_&_Melinda_Gates Foundation : 51,8 milliards $US de dotation, aucun investissement dans des paradis fiscaux ;
• #Wellcome_Trust : 29,3 milliards $US de dotation, 926 millions $US investis dans les paradis fiscaux ;
• #Howard_Hughes_Medical_Institute : 20,4 milliards $US de dotation, 891 millions $US investis dans les paradis fiscaux ;
• #Robert_Wood_Johnson Foundation : 10,8 milliards $US de dotation, plus de 3 milliards $US investis dans les paradis fiscaux ;
• #William_and_Flora_Hewlett Foundation : 9,9 milliards $US de dotation, 168 millions $US investis dans les paradis fiscaux ;
• #David_and_Lucile_Packard Foundation : 7,9 milliards $US de dotation, 140 millions $US investis dans les paradis fiscaux ;
• #Gordon_and_Betty_Moore #Foundation : 6,9 milliards $US de dotation, 40 millions $US investis dans les paradis fiscaux.
Je vais commencer ici un fil de discussion sur la question du #militantisme et la #recherche.
Pour compiler des #arguments contre celles et ceux qui, régulièrement, te disent que ce que tu dis et/ou écris n’est pas objectif, n’est pas neutre, mais est militant.
#neutralité #objectivité #science #savoir #connaissance
(vous l’aurez compris, ça m’arrive souvent)
Polémique après la suspension d’un cours
La suspension d’un cours sur la didactique de l’histoire palestinienne à la HEP est vivement critiqué par les chercheurs et les syndicalistes.
▻https://lecourrier.ch/2018/10/18/polemique-apres-la-suspension-dun-cours
Commentaire de #Charles_Heimberg :
Cette suspension provisoire surprend plusieurs chercheurs. « Cette censure constitue un dangereux précédent pour la liberté intellectuelle dans le monde enseignant et dans celui de sa formation », explique l’historien Charles Heimberg de l’Université de Genève. « Le terme ‘militant’ est dépréciatif et vise à délégitimer le travail du chercheur visé, qui peut avoir une réflexion critique et un point de vue engagé étayé scientifiquement », poursuit-il. Et il ajoute : « Ces historiens israéliens incarnent la pluralité de la société israélienne. »
Et de #Riccardo_Bocco :
De son côté Riccardo Bocco, professeur de sociologie politique à I’Institut de hautes études internationales et du développement à Genève, est aussi étonné de cette suspension. « Est-ce qu’on invite des historiens palestiniens quand on parle de l’histoire d’Israël ? », questionne-t-il. Le chercheur rappelle que Shlomo Sand et Ilan Pappé font partie des « nouveaux historiens israéliens », les premiers à avoir pu travailler sur les archives du ministère de la défense, apportant un nouvel éclairage sur les événements de 1948 et remettant en cause l’historiographie officielle.
N’y a-t-il pas mal aussi de débats autour de « l’intellectuel engagé » ou des « chercheurs engagés » ? Je ne suis pas expert sur la question, mais je me souviens de textes de #Gérard_Noiriel sur le sujet...
Les fils maudits de la République, Fayard, 2005
▻https://www.fayard.fr/sciences-humaines/les-fils-maudits-de-la-republique-9782213610641
Un article signalé par @val_k sur seenthis (▻https://seenthis.net/messages/730353) et qui parle de cette question dans le monde des #médias :
#Journalisme : En finir avec la neutralité
►http://lafabriquedelinfo.fr/en-finir-avec-neutralite
Agone 41 et 42
« Les intellectuels, la critique & le pouvoir »
PDF : ▻https://agone.org/libre/ebook_1839.pdf
L’« intellectuel » serait forcément « de gauche » ; il œuvrerait « naturellement » au seul service des dominés ; surtout, son action serait désintéressée. Quelques rappels historiques écornent vite cette belle image ; surtout ils montrent comment ont changé les valeurs au nom desquelles on s’« engage » pour quelles « nobles causes ». Un peu d’actualité montre combien les fonctions remplies sont toujours plus publiquement rentables.
Ce recueil revient sur les rôles qui ont porté certains intellectuels au cœur de mouvements de libération, qui n’ont parfois libéré qu’eux-mêmes, au sein d’une lutte des classes dans laquelle ils n’ont souvent jamais que changé de camp.
Voir les débats en sciences sociales autour du concept de « neutralité axiologique » (Max Weber). ▻http://www.journaldumauss.net/?La-neutralite-axiologique-dans-les-1340
#Traugott_Fuchs (1906-1997) : A German Exile in İstanbul
Traugott Fuchs, a professor of German and French literature, painter and writer, left Nazi Germany in 1934 due to his political opposition to the regime and came to İstanbul, where he spent the rest of his life. He is one of the lesser-known intellectuals who emigrated from Nazi Germany to Turkey, but nonetheless, he has left a distinctive imprint on countless generations of Turkish students and academics.
Quand la #Turquie accueillait les chercheurs en exil...
voici le commentaire d’une chercheuse de Turquie, actuellement accueillie en France avec le programme PAUSE :
While I was working at the Boğazici University Archives, I and my colleagues worked on a special collection belong to Traugott Fuchs, a scholar, painter, translator and musician who ran away from the Nazi Germany and found his way in Istanbul. I never thought that one day, many scholars from Turkey will be experiencing something similar…
ping @reka
Traugott Fuchs
Traugott Fuchs (* 23. November 1906 in Lohr, Elsass; † 21. Juni 1997 in Istanbul / Türkei) war ein deutscher Literaturprofessor, Philologe und Maler in Istanbul. Als Flüchtling aus NS-Deutschland im türkischen Exil trug er maßgeblich zum Aufbau der Lehre in deutscher Sprache an den Istanbuler Universitäten bei.
La bactérie tueuse d’oliviers se propage en Europe et en France Margaux Parthonnaud - 13 Septembre 2018 - RTBF
▻https://www.rtbf.be/info/societe/detail_la-bacterie-tueuse-d-oliviers-se-propage-en-europe?id=10017917
#Oliviers, #agrumiers, #vignes... La #bactérie tueuse, la Xylella fastidiosa, apparue en 2013 dans le Sud de l’Italie, reste aujourd’hui une maladie sans remède. Depuis quelques mois, la bactérie a été détectée sur des oliviers et des chênes verts de Corse, une première selon le syndicat interprofessionnel des oléiculteurs de Corse. Aujourd’hui, ils craignent les dégâts qu’elle pourrait causer.
La bactérie #Xylella_fastidiosa, c’est quoi ?
Cette affection mortifère fait dépérir tous les arbres contaminés. L’origine de ce fléau serait un insecte volant. Cet insecte piqueur-suceur se nourrit de la sève des végétaux et, ainsi, propage la bactérie d’une plante à l’autre. Réputée pour être la bactérie tueuse d’oliviers, celle-ci perturbe la circulation de la sève et bloque l’alimentation de l’arbre. Ainsi, les oliviers souffrent du complexe de dessèchement rapide. La maladie provoque des brûlures foliaires sur les feuilles et assèche l’arbre jusqu’à ce qu’il périsse. En quelques années, elle a ravagé une plantation de 10.000 hectares en Italie.
La mondialisation des échanges favorise, évidemment, la propagation de cette bactérie. Originaire du continent américain, et connu sous le nom de la maladie de Pierce, la bactérie est aujourd’hui localisé en #Italie, en #France, en #Espagne et en #Allemagne.
Aucun traitement n’existe
Malheureusement, aucun moyen de lutter contre la bactérie n’a été mis au point. Selon Bruno Legendre, spécialiste de la bactérie, aucun remède permet de sauver ces plantes infectées. « Parce que pour lutter contre les bactéries, les principales armes sont des #antibiotiques, les mêmes molécules que l’on utilise en santé humaine. Or il est interdit d’utiliser ces produits, à grande échelle, dans l’environnement », expliquait-il au Point.
Pour le moment, les seules précautions à prendre sont d’arracher et de détruire les arbres atteints par la maladie, afin d’éviter que celle-ci se prolifère.
Théorie du complot ou corruption ?
S’agit-il, vraiment, d’une bactérie ? A qui profiterait le crime ? En 2016 ; l’Italie s’est plongé dans un curieux scandale, sur le fond de combines malhonnêtes avec la mafia.
La magistrature de Lecce (Italie) s’est saisie de l’affaire. Elle estime que les #chercheurs auraient relâché accidentellement (ou volontairement ?), dans la nature, une souche de #Xylella, importé du Costa Rica afin de l’étudier. Neuf chercheurs ont été mis en examen, suspectés d’avoir relâché la bactérie dans la nature.
Tout a commencé en 2013, lorsque la bactérie a été repérée sur des #oliviers. Rapidement, les arbres ont été abattus afin d’empêcher la prolifération de la maladie. Mais les agriculteurs et les associations chargées de la protection de l’environnement ont, tout de suite, accusé les scientifiques d’être à l’origine de sa propagation.
Evidemment, les scientifiques rejettent ces affirmations. Selon eux, la souche sur laquelle ils travaillaient n’est pas de même nature que celle retrouvée sur les oliviers.