• Chevaux de course à Churchill Downs Arthur FIRSTENBERG - revue3emillenaire

    Les chevaux de course font partie des créatures les plus finement réglées et les plus délicatement sensibles de la planète. Que se passe-t-il lorsque vous leur donnez à tous des téléphones portables à porter pendant une course ? Ils commencent à tomber comme... des chevaux.

    C ’est exactement ce qui s’est passé ce printemps à Churchill Downs, à Louisville, où se déroule le célèbre Derby du Kentucky. Churchill Downs organise chaque année trois « rencontres » au cours desquels des courses de chevaux ont lieu quatre à cinq jours par semaine : une rencontre de printemps qui dure tout le mois de mai et le mois de juin, une rencontre de septembre et une rencontre d’automne qui dure tout le mois de novembre. Cette année, la rencontre de printemps a commencé le 29 avril et devait se poursuivre jusqu’au 3 juillet. À partir du 29 avril, et lors de chaque course, chaque jour, tous les chevaux ont été équipés d’un dispositif qu’ils n’avaient jamais porté auparavant. Il s’agit d’un appareil sans fil, de la forme d’un iPhone, qui s’insère dans le tissu situé sous la selle, sur le dos du cheval. Les chevaux ont également commencé à porter ces dispositifs au printemps lors des entraînements matinaux.


    Le cheval Lost in Limbo meurt à Churchill Downs

    Ce dispositif STRIDESafe surveille les mouvements du cheval 2 400 fois par seconde tout au long de la course, en envoyant 2 400 impulsions de radiofréquences (RF) chaque seconde à travers le corps du cheval. Il contient également un composant GPS qui communique avec les satellites de positionnement global. Il communique également avec la puce RFID implantée sur le côté gauche du cou de chaque cheval, en veillant à ce que la puce émette également des rayonnements tout au long de la course. Et comme chaque cheval de course porte des fers à cheval en aluminium, qui est l’un des meilleurs conducteurs, les fréquences émises par le dispositif STRIDESafe et la puce RFID à travers le corps du cheval sont absorbées et rediffusées par ses quatre fers. Chaque cheval porte donc non pas une, mais six antennes rayonnant en permanence tout au long de chaque course à Churchill Downs. Ainsi, avec 14 chevaux participant normalement à chaque course, il y a 84 antennes parmi les animaux qui courent à proximité les uns des autres sur l’hippodrome.


    Et le 29 avril 2023, les chevaux qui courent à Churchill Downs ont commencé à mourir pendant les courses ou à subir des blessures si graves qu’ils ont été euthanasiés. Le nombre de chevaux morts ce printemps est tel que le 2 juin, il a été annoncé que la rencontre de printemps à Churchill Downs serait suspendue à partir du 10 juin. Les responsables de Churchill Downs sont paniqués parce que les chevaux qui y courent sont morts en bien plus grand nombre ce printemps que jamais auparavant. En 2022, dans l’ensemble du pays, on a enregistré environ 1,25 décès pour 1 000 chevaux prenant le départ. Mais depuis le 29 avril 2023, 12 décès sont survenus pour seulement 1 600 départs à Churchill Downs, soit une multiplication soudaine et sans précédent par 8 de la mortalité des chevaux de course.

    Les responsables ont soigneusement inspecté la piste et chaque partie du terrain de course et n’ont constaté aucun changement par rapport aux rencontres précédentes ni aucune raison pour que les chevaux soient plus susceptibles de se blesser ou de s’effondrer. Mais ils ont le même angle mort que le reste de la société : ils traitent les appareils sans fil et les rayonnements qu’ils émettent comme s’ils n’existaient pas.

    Le cheval nommé Parents Pride s’est simplement effondré et est mort sans raison apparente lors d’une course le 29 avril. Aucune drogue n’a été trouvée dans son système ni aucun poison. Il courait normalement avant la course. Aucune anomalie n’a été décelée dans son cœur, son cerveau ou ses poumons.

    Code of Kings s’est cassé le cou au paddock (enclos) juste avant une course et a été euthanasié, également le 29 avril. Le paddock, également appelé l’anneau de parade, est l’endroit où les chevaux sont présentés avant une course afin que les spectateurs puissent les voir de près.

    Take Charge Briana a subi des dommages catastrophiques à sa patte avant droite lors d’une course le 2 mai et a été euthanasiée.

    Chasing Artie a terminé sa course le 2 mai, puis s’est effondré et est mort sur le chemin de l’aire de desselage, sans raison apparente.

    Chloe’s Dream a subi une « blessure catastrophique » au genou droit lors d’une course le jour du Derby, le 6 mai, et a été euthanasié.

    Freezing Point s’est fracturé le membre antérieur gauche lors d’une course le jour du Derby, le 6 mai, et a été euthanasié. Son jockey a déclaré qu’il n’avait pas été secoué pendant la course et que la piste était en bon état.

    Bosque Redondo a terminé sa course le 13 mai, mais a été emmené dans une ambulance pour chevaux et a été euthanasié en raison de blessures non spécifiées.

    Rio Moon se trouvait sur la ligne d’arrivée d’une course le 14 mai lorsqu’il a subi une « blessure catastrophique » à la patte avant gauche et a été euthanasié.

    Swanson Lake a terminé sa course le 20 mai, mais a été immédiatement emmené chez un vétérinaire où il a été euthanasié en raison d’une « blessure importante » à la patte arrière gauche.

    Lost in Limbo, le cheval photographié en haut de cette lettre d’information, a été retiré de la piste vers la fin d’une course le 26 mai. Il s’était écrasé le nez le premier sur la piste et gisait dans la terre. Il était si nerveux avant même la course qu’il a jeté son jockey avant qu’elle ne commence et s’est enfui. Après la course, un vétérinaire a constaté une « blessure importante » à sa patte avant gauche et il a été euthanasié.

    Kimberley Dream s’est rompu un ligament de la patte avant gauche lors d’une course le 27 mai et a été euthanasiée.

    Et deux jours avant le début du meeting de printemps, alors qu’il s’entraînait sur l’hippodrome le 27 avril, Wild on Ice s’est cassé la patte arrière gauche et a été euthanasié.

    Nous savons depuis des décennies que la vie des chevaux est brisée par les ondes radio. Des auditions ont eu lieu à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, et l’entraîneuse de chevaux de course, Penny Hargreaves s’est exprimée dans une interview publiée en 1998. Une tour de radio FM à Ouruhia avait eu des effets si dévastateurs sur ses 90 chevaux qu’elle avait été obligée de les déplacer dans une autre région de Canterbury. Tous ses chevaux ont été touchés, certains plus que d’autres, et deux sont morts.

    « Ils étaient très nerveux et instables », a-t-elle déclaré. « Ils semblaient tous avoir mal aux pieds. Les chevaux qui avaient voyagé en remorque pendant des années perdaient l’équilibre pendant le voyage. Nous avons plusieurs zones sensibles autour de notre cour où les chevaux deviennent très instables et se blessent eux-mêmes et nous blessent.

    « Notre très précieux poulain avait de graves problèmes de santé et marchait comme s’il avait mal aux pieds. Il ne supportait pas d’être ferré. Nous avons fait appel à de nombreux vétérinaires pour tenter de résoudre ses problèmes, mais sans obtenir de réponse satisfaisante. Nous l’avons finalement mis dans un paddock avec une grande grange à foin et des arbres entre lui et la tour. Au bout d’un mois, il n’avait plus aucun problème. De retour dans son ancienne cour, le problème est réapparu.

    « Le maréchal-ferrant a témoigné lors de notre audition de l’effet des ondes radio sur les pieds de nos chevaux. L’aluminium conduit l’électricité et leurs pieds avaient changé de forme, présentaient d’énormes fissures à l’emplacement des clous et étaient très sensibles à l’intérieur.

    « Nous avons eu des problèmes hebdomadaires avec des infections que nous n’avions jamais eues auparavant, nos factures de vétérinaire étaient horribles ».

    Des chevaux de course nerveux et instables, avec des pieds douloureux et un manque de coordination. C’est exactement ce qui s’est passé à Churchill Downs lors de la réunion de printemps de cette année.

    Lorsque j’ai appris ce qui se passait à Churchill Downs ce printemps, j’ai envoyé un courriel au Dr Jennifer Durenberger, lui suggérant que les dispositifs STRIDESafe, qui ont été déployés à Churchill Downs pour la sécurité des chevaux, sont au contraire en train de les tuer. Elle n’a pas répondu. Le Dr Durenberger, vétérinaire, est directrice de la sécurité et du bien-être des équidés à la Horseracing Integrity and Safety Authority (HISA). Elle a dirigé l’examen des dossiers des chevaux décédés.

    Si vous êtes vétérinaire ou avez de l’expérience avec les chevaux et souhaitez apporter votre aide, envoyez-moi un courriel à arthur@cellphonetaskforce.org. Si nous parvenons à convaincre Churchill Downs, la HISA et les propriétaires des chevaux de course qui participent au Kentucky Derby de reconnaître ce qui se passe et de se débarrasser de ces nouveaux appareils sans fil, nous aurons l’occasion d’éduquer le reste du monde et de catalyser un changement de direction pour nous tous.

    Quelques sites sur les CEM en France : https://www.robindestoits.orghttps://www.criirem.orghttp://www.priartem.fr/accueil.htmlhttp://www.next-up.org/intro3.php
    https://www.echoearth.org/engagement

    #Chevaux #animaux #cruauté #gsm #rf #radiofréquence #RFID #expériences #expérimentations #CEM #Angleterre #FM

    Source : https://www.revue3emillenaire.com/blog/chevaux-de-course-a-churchill-downs-par-arthur-firstenberg

  • Ein Pferdeleben - die dame Est. 1912 in Berlin
    https://www.diedame.de/content/01-08-ein-pferdeleben

    Die Moderne kommt in Wien im Schritttempo näher. Nach über 440 Jahren ist zum ersten Mal eine Frau Bereiterin an der Spanischen Hofreitschule.
    Hannah Zeitlhofer bewährt sich durch Ehrgeiz und harte Arbeit. Ein Versuch über die Liebe zwischen Frau und Pferd.

    Von Anne Waa, Foto Jork Weismann

    Ein Februar-Samstag in Wien. In den morgenstillen Straßen der Hauptstadt herrschen zwei Grad und Hochnebel. In der unbeheizten Winterreitbahn, unter drei enormen Kronleuchtern, auf dem Sägespäne-Sand-Gemisch im Zentrum des barocken Prachtbaus der Spanischen Hofreitschule, trainiert eine Handvoll uniformierter Reiter ihre weißen Hengste. Leise vom Band eingespielte Wiener Klassik mischt sich mit dem Schnauben und den Flatulenzgeräuschen der Pferde. Unter den Reitern, die hier bei der sogenannten Morgenarbeit sind, ist auch Hannah Zeitlhofer. Wie sie da ihre Runden dreht, unterscheidet die 31-Jährige wenig von ihren 16 Kollegen. Mit den unter dem schwarzen Zweispitz zusammengebundenen Haaren, dem kaffeebraunen Frack, den kniehohen schwarzleder-nen Stulpenstiefeln und der Birkengerte in der rehlederbehandschuhten Hand würde der flüchtige Betrachter nicht einmal bemerken, dass da eine Frau reitet.

    Die Spanische Hofreitschule am Wiener Michaelerplatz ist die einzige Institution der Welt, in der seit 1565 die hohe Schule der klassisch-barocken Reitkunst gelehrt wird. Jahrhundertelang diente sie zur Ausbildung des Adelsnachwuchses für den Kunstritt und den Krieg, erst seit Ende des Ersten Weltkriegs sind die Vorführungen Teil des Schullehrplans und auch für Normalsterbliche zugänglich. Mittlerweile wurde die »Spanische«, wie sie in Wien genannt wird, zum immateriellen UNESCO-Kulturerbe der Menschheit erklärt.

    Die Schule und das dazugehörige Gestüt sind per Gesetz verpflichtet, die traditionelle Reitkunst ebenso aufrecht zu erhalten wie die Zucht der Lipizzaner-Hengste. Diese Pferde, die Ferdinand I., der spätere Kaiser des Heiligen Römischen Reiches, aus Spanien nach Wien mitbrachte, gaben der Hofreitschule ihren Beinamen. Sie sind eher gedrungen von Wuchs, gelten aber als besonders leistungswillig und nervenstark. Damit Ruhe herrscht im Stall und auf der Reitbahn, sind alle 72 Tiere Hengste. Stuten werden nur zum Decken gebraucht und danach verkauft.

    443 Jahre lang war die Hofreiterei eine reine Männerveranstaltung. Dann kam Hannah. Vor zehn Jahren war sie die erste Frau, die an der Spanischen Hofreitschule aufgenommen wurde. Seitdem hält sie mehrere auf immer uneinholbare Rekordtitel: Sie war zusammen mit einer Mitbewerberin die erste Elevin und hat sich zur ersten Bereiterin hochgearbeitet. Wobei sie konsequent die männliche Form benutzt: Bereiter.

    Ihre Aufnahme war eine kleine Sensation, die der Institution viel Aufmerksamkeit brachte. Dabei wäre es Zeitlhofer eigentlich am liebsten, wenn nicht so ein Aufsehen um sie gemacht würde. Dass viele Zuschauer sie gar nicht zu bemerken scheinen, ist ihr recht. »Ich will nicht der sein, der immer auffällt«, sagt sie und benutzt wie zum Beweis nun auch das männliche Pronomen. Die vierstündige Morgenarbeit ist vorüber, in ihrer Uniform sitzt Zeitlhofer in einem der repräsentativen Salons der Hofreitschule, den Zweispitz vor sich auf dem Tisch. Sie ist redefreudig, es geht schließlich um ihr Lieblingsthema. Große blaue Augen unter zwei schwungvollen Brauen im offenen Gesicht, kein Make-up; die von neuen Bewerbern erwünschte »Idealgröße« von 1,72 Meter und die »schlanke Statur« erfüllt sie über.

    „»443 Jahre Hofreiterei als Männerbastion. Und dann kam Hannah.«“

    Dabei wollte sie damals gar nicht die Welt, und nicht einmal Österreich verändern, sondern einfach nur reiten. Hannah wuchs zehn Gehminuten von hier im 7. Bezirk auf, als Tochter einer Kindergärtnerin und eines Lehrers. Mit sieben nahm sie den ersten Unterricht, zum neunten Geburtstag bekam sie von ihren Eltern ein vom Mund beziehungsweise vom Urlaub abgespartes Pferd geschenkt, ein paar Jahre später das zweite. Sie ritt und gewann Turniere, und wenn sie gut genug in der Schule war, und das war sie stets, durfte sie ansonsten machen, was sie wollte. Also vor allem reiten.

    Daher rührt ihr Ehrgeiz, sagt sie. Auch von Menschen, die sie kennen, wird sie als die Tüchtigste unter den jungen Bereitern beschrieben, als eine, die nicht zaudert, die auch dann ruhig bleibt, wenn ihr Pferd strauchelt und umzufallen droht, als diejenige, die sich kaum eine Pause gönnt. Wenn sie gerade nicht auf dem Pferd sitzt, schaut sie bei anderen zu und gibt Tipps, ansonsten kümmert sie sich um die Dienstpläne. Dann wisse sie wenigstens, dass diese ordentlich gemacht seien. Im Sozialraum, wo es Kaffee gibt und eine wärmende Heizung, ward sie noch nie gesehen. Der trotz aller Hierarchie über die Jahre kollegialer gewordene Ton zwischen den Bereitern gefällt ihr, leider nur fehle es manchen dadurch an Respekt für die Ranghöheren. Disziplinlosigkeit ist eindeutig keine ihrer Schwächen. So ist sie einfach. Wie die Lipizzaner: leistungswillig und nervenstark.

    Die Spanische Hofreitschule kannte sie selbstverständlich, als Kind hat sie auch mal bei der Morgenarbeit zugeschaut. Und ihr war immer klar, dass es sich um einen reinen Männerbetrieb handelte. Sie bewarb sich erst, als sie ihren Bachelor der Pferdewissenschaft an der Veterinärmedizinischen Universität Wien abgeschlossen hatte. Obwohl auf der Website der Schule ausdrücklich stand, dass nur Männer zugelassen würden. Aber sie wollte reiterlich so gut werden, wie eben möglich, also versuchte sie es. »Mir konnte ja nichts passieren.«

    Wahrscheinlich wäre ihre Bewerbung einfach ignoriert worden, wäre nicht im Jahr zuvor mit Elisabeth Gürtler, der langjährigen Chefin des Hotel Sacher, die erste Frau in die Doppelspitze der Hofreitschule berufen worden. Gürtler will keine Feministin sein, fordert aber doch die Gleichbehandlung von Frauen. So kam es, dass Hannah und eine Mitbewerberin aufgenommen wurden, die damals 16-jährige Amerikanerin Sojourner Morrell. Anfangs schlug den Frauen die Skepsis der älteren Bereiter entgegen, es wurde gegrüßt, ansonsten aber Abstand gehalten und beobachtet.

    Morrell brach die Ausbildung nach weniger als einem Jahr ab. Viele Bewerberinnen – und mehr als drei Viertel der Bewerber sind dank Zeitlhofers Vorbild mittlerweile Bewerberinnen – übersähen, so beklagt sie, dass zu den etwa sieben Jahren als Lehrling und Eleve auch die Stallarbeit gehört: Boxen ausmisten, Sättel und Zaumzeug reinigen, Pferdepflege. Dazu kommen die Arbeitszeiten von täglich 7 bis 13 Uhr, sechs Tage die Woche, dazu manchmal Abendvorführungen, seltener Auslandstourneen. Elf Reiterinnen hat Zeitlhofer kommen und gehen sehen in ihren zehn Jahren hier. »Ein Bursche ist noch nie freiwillig ausgeschieden.«

    Dass bürgerliche Mädchen zu Pferden überhaupt eine Beziehung haben, ist eine kulturgeschichtliche Neuheit. Das Reiten war lange den Damen der oberen Schichten vorbehalten. Menschen, die arbeiten mussten, hatten weder Zeit noch Geld für solche Späße. Als sich das Auto aber als schnelles Fortbewegungsmittel durchsetzte, mit dem der Mann Besitzerstolz demonstrieren und Weibsbilder beeindrucken konnte, wurde das Tier frei für die Frauen, die ihrerseits über immer mehr Muße verfügten und denen das Reiten als Sportart bis heute erlaubt, Eingang in höhere Schichten zu finden. Dabei warnten Fachleute noch in den 20ern davor, Frauen breitbeinig statt im Damensattel reiten zu lassen. Begründung: Ihre schwachen Schenkel würden nicht genug Halt ermöglichen. »Vielleicht hat es was mit dem Bild der Prinzessin zu tun, dass Mädchen fast immer den Wunsch hegen, mal auf einem Pferd zu sitzen«, sagt Hannah Zeitlhofer. Dass alle Mädchen Pferde lieben, stimmt allerdings genau so wenig wie die auch gern verbreitete Behauptung, dass jede Frau von Kindesbeinen an von einem Prinzessinnenkleid und einer festlichen Hochzeit träumt. Fakt ist jedoch: In Deutschland sind 90 Prozent aller Reiter Mädchen und Frauen, 900.000 sind es insgesamt. Für Hannah Zeitlhofer ist das Pferd nicht nur Faszination, sondern auch Arbeitsplatz und Lebensgrundlage. »Es finanziert mich«, stellt sie fest.

    Doch warum lieben Frauen Pferde? Mädchen, so heißt es, gingen wegen der Tiere in den Stall, nicht wegen des Reitens. Das Pferd ist demnach ein großer, schöner und sensibler Freund, den man füttern, hegen und umsorgen kann und der einem im Gegenzug Sicherheit und Trost bietet. Ein Freund fürs Leben – erst einmal. Gleichzeitig ist der Stall ein Ort der Transgression, an dem Mädchen sein dürfen, wie es sonst meist nur Jungen zugestanden wird: schmutzig, aggressiv, befehlend. Allerdings währt die Liebe häufig nur vom siebten bis etwa zum zwölften Lebensjahr, was wiederum für die These spricht, dass das Pferd ein Übergangsobjekt ist zwischen der Puppe und dem ersten Partner – es markiert den Weg von der Herkunftsfamilie zur Bindung an einen Mann. Sobald Jungen (oder andere Mädchen) interessant werden, ist es mit der Pferdeschwärmerei meist vorbei.

    „»Wenn ich seinen Namen rufe und er wiehert – das entschädigt für alles.«“

    Bei den Frauen, bei denen sie anhält oder wiederkehrt, wenn die Kinder aus dem Gröbsten raus sind und die Scheidung durch ist, gilt das Pferd als Partnerersatz, mit dem Vorteil, dass es keine Widerworte gibt. Beim Reiten werden alle Sorgen vergessen. Und auch dann, wenn man die billigen Schenkelklopfer-Assoziationen vom »Reiten« ignoriert, fällt es schwer, die sexuelle Komponente dieser Beziehung zu übersehen. Der Historiker und Philosoph Ulrich Raulff beschreibt in seiner Kulturgeschichte »Das letzte Jahrhundert des Pferdes« die Erotik zwischen Menschen und Pferden als weites Feld, das von der seltenen, aber etwa vom römischen Schriftsteller Aelian überlieferten Sodomie bis zur »unterschwelligen Sexualität der jungen Mädchen« reicht, »die im endlosen Wellengang der Generationen den Reiterhof in das Lustrevier der Nymphen zwischen neun und zwölf verwandeln.« Dazwischen liege »das unübersichtliche Gelände der Lüste, des Quälens und Gehorchens, der Spielzeuge, Posen und Peitschen.«

    Der Vorstellung, dass das Quälen des Tieres ein Bestandteil des Reitens sei, widerspricht Hannah Zeitlhofer: »Körperliche Kraft hilft nicht, man kann das Pferd nicht zwingen. Es wiegt 500, 600 Kilo, es muss für dich arbeiten«. Nur mit einer Mischung aus Technik, Einfühlung, Vertrauen und Respekt stelle sich die Harmonie zwischen Mensch und Pferd ein. Manchmal müsse sie dem Tier über die Zügel und Sporen, ihre Stimme, per Schenkeldruck sowie Vor- oder Zurücklehnen gar keine Hilfen mehr geben. »Manchmal reicht auch denken. Wenn ich ›Schritt‹ denke, ausatme und mich entspanne, geht er Schritt.« Über die Freude, die ihre Beziehung zum Pferd ihr bereitet, sagt sie: »Wenn ich seinen Namen rufe und er wiehert – das entschädigt für alles.«

    Damit das so bleibt, investiert sie viel. Mit den frühen Arbeitszeiten ist sie glücklich, so hat sie nach täglich sechs Stunden in der Hofreitschule noch genug Zeit – um zu reiten. Neben den vier Hengsten, die sie beruflich betreut, hat sie noch vier eigene Pferde. Nach der Arbeit fährt sie deren Koppeln und Ställe im Umland ab, bevor sie nach Hause zurückkehrt, 50 Minuten nordwestlich von Wien. In einem kleinen Ort hat sie vor Kurzem eine alte Jugendstilvilla gekauft, »mit einem Kredit«, wie sie sich beeilt zu sagen. Dann bleibt noch Zeit fürs Abendessen, oft bringt ihr die Mutter etwas vorbei. Nachts träumt sie dann vom Reiten, und um 5 Uhr morgens muss sie wieder raus. Urlaube in Österreich oder maximal Italien unterbricht sie nach einer Woche, um zu schauen, wie es den Pferden geht. Beziehungen außerhalb der Hofreitschule sind ihr nicht viele geblieben. Mit ihren Kollegen steht sie ständig in Whatsapp-Kontakt.

    Die Frage, die sich Frauen immer noch stellen lassen müssen, und die auch die Besitzstandswahrer als Argument gegen eine Zulassung von Bereiterinnen vorbrachten: Was ist, wenn sie Kinder will? »Ich könnte eins kriegen, das kann mir keiner verbieten«, sagt Zeitlhofer. Kinder wären ihrer Karriere nicht hinderlich. »Ich will aber nicht«. In dieser Sache könne sie kein Vorbild und keine Wegbereiterin für andere Frauen sein. »Das ist ein bisschen blöd für die, die nach mir kommen«. Aber andererseits auch nicht ihre Aufgabe.

    Am Sonntagmorgen ist in der kalten Halle die Zeit für den touristischen Höhepunkt der Woche gekommen: die Vorführung. Schon zur Zeit der gegen alle Widerstände reitenden Monarchin Maria Theresia Mitte des 18. Jahrhunderts fanden hier Hofbälle, Maskenfeste statt, wurden Karussells aufgestellt. Heute zahlen Gäste – Familien und Paare jedes Alters, Gruppen auf Wien-Besuch – für die 75-minütige Reitshow bis zu 217 Euro pro Ticket.

    Die Moderationen und die Musik – Wiener Blut und Radetzky-Marsch – werden vom Band eingespielt, die barocken Säulen der Galerie grün und lilafarben angeleuchtet, das Tempo ist gemächlich: Es werden Gänge wie die trabartigen Piaffe und Passage vorgeführt, Sprünge und Erhebungen wie Levade, Croupade und Kapriole. Beim Pas de Deux tanzen zwei Hengste spiegelbildlich. Das Pferdeballett entzückt vor allem die Zuschauerinnen hörbar. »So schön, wie die sich bewegen!«, sagt eine vor Freude sprudelnde Dame in ihren Achtzigern. Eine französische Mutter eines Halbwüchsigen findet besonders die leicht gesenkte Kopfhaltung der Pferde »magnifique!«.

    Die Spanische Hofreitschule aber ist nicht nur eine einzigartige, sondern auch eine etwas eigenartige Institution. Ihre gesetzliche Aufgabe ist es, eine Tradition zu bewahren. Alles soll so bleiben, wie es immer gewesen ist. Dabei muss die vor allem wegen der enorm teuren Zucht und zeitaufwendigen Ausbildung der Hengste notorisch defizitäre Einrichtung viel Geld erwirtschaften – sehr viel mehr, als sie das mit Vorführungen und Pferdeverkäufen allein stemmen kann. Elisabeth Gürtler führte daher Fohlenerlebnistage ein, einen Sommerball, es gibt jetzt allerlei Hofreitschulen-Merchandise. Auch vorm Kunstreiten macht der Spätkapitalismus eben nicht Halt.

    Die Lebensläufe der Bereiter dagegen künden von einer Arbeitswelt, die es so kaum noch gibt, ihre Arbeitsplätze sind bombensicher. Wolfgang Eder, der als hoch bewunderter Erster Bereiter an der Spitze der Truppe steht, ist seit 1974 im Dienst und wird es bleiben, bis er in ein paar Jahren in Rente geht. Alter und Erfahrung, nicht Jugend bedeuten etwas an der Spanischen. Auch Hannah Zeitlhofer möchte bis zur Pensionierung hierblieben: »Das ist mein Leben«. Und das Ziel dieses Lebens ist klar: Sie will die erste Erste Bereiterin in der Geschichte der Spanischen Hofreitschule werden.

    #Autriche #chevaux #sport #travail #femmes

  • Il n’existe plus de chevaux sauvages | Pour la Science
    https://www.pourlascience.fr/sd/zoologie/il-nexiste-plus-de-chevaux-sauvages-12967.php

    Le cheval de #Przewalski, un cheval archaïque découvert en Mongolie en 1879, passait pour la seule espèce sauvage de cheval encore en vie. Les travaux de Ludovic Orlando, du CNRS et de l’Université Paul Sabatier à Toulouse, viennent de révéler que ce n’est pas le cas : c’est un cheval domestiqué retourné à la vie sauvage. En outre, nos chevaux domestiques actuels ne descendent pas de cette première population chevaline domestiquée connue,.
    La domestication du cheval s’est produite entre le IVe et le IIIe millénaire avant notre ère, durant à l’âge du Cuivre (Chalcolithique). Les plus anciens indices proviennent d’une culture de chasseurs de chevaux présente au nord du Kazakhstan actuel, il y a 5 500 ans : la culture de Botaï.
    […]
    Qu’en ressort-il ? Deux résultats inattendus. Pour commencer, il s’avère que les chevaux de Botaï ne sont pas les ancêtres des chevaux actuels, mais qu’ils sont les ancêtres directs des chevaux de Przewalski. Ainsi, ces chevaux qui passaient pour sauvages ne le sont pas. Ce sont des équidés féraux, c’est-à-dire domestiqués puis retournées à la vie sauvage.
    […]
    Le deuxième résultat inattendu est qu’il va falloir rechercher l’origine de nos chevaux ailleurs que dans la culture de Botaï. En effet, aucun des 22 génomes de chevaux eurasiatiques séquencés par l’équipe de Ludovic Orlando ne s’est avéré apparenté aux chevaux de Botaï. Au moins un autre foyer de domestication a donc existé. Reste à le trouver. En Anatolie, en Asie centrale, mais aussi dans les steppes pontiques, de vastes régions de l’est de l’Ukraine et de la Russie méridionale où les cultures cavalières des Scythes et des Sarmates ont prospéré dans l’Antiquité.

  • Five Things the Government Shutdown Could Mean for Wild Horses & Burros | American Wild Horse Campaign
    https://americanwildhorsecampaign.org/media/five-things-government-shutdown-could-mean-wild-horses-bu

    (January 20, 2018) ... Late last night, the U.S. Senate failed to come to agreement on a Continuing Resolution to keep the government running, sparking a government shutdown. The duration of the shutdown is unknown, as Senators and House members meet todayin another attempt to reach an agreement.

    Here are five ways that wild horses and burros could be affected.

    1. Wild horses and burros in Bureau of Land Management (BLM) holding facilities will continue to be fed and cared for. The BLM has confirmed to AWHC that this is considered an essential government service that will continue during the shutdown.

    2. Pending wild horse roundups – scheduled to start next week — could be delayed or cancelled. That means that the 1,400 wild horses targeted for removal could enjoy a few more days - or weeks - of freedom on our public lands.

    AWHC received word this morning that the pending round up of 100 horses from the Cold Springs/ Hog Creek Herd Management Areas in Oregon has been “suspended until further notice.” No information yet on how the shutdown will impact the planned removal of 1,000 horses from Nevada’s Triple B Complex, scheduled to start next week, or the 300-horse roundup, currently scheduled to begin on January 30 in Utah’s Bible Springs Complex.

    3. Deadlines for public comments on various proposed actions related to federally protected wild horses and burros may be extended. This includes the roundup in Nevada’s Seaman/White River Herd Areas and a scoping period for the Forest Service’s plan to construct an on-range holding facility to facilitate the removal of as many as 2,000 wild horses from the Devils Garden Wild Horse Territory in California.

    4. Congress’ decision on whether to grant the BLM’s request to kill tens of thousands of wild horses and burros will be delayed – again. Even if the Congress comes to agreement to restart the government, it will do so under a Continuing Resolution that will keep the government running under the provisions of the 2017 omnibus spending bill. That’s good news for wild horses and burros, because the 2017 bill prohibits the BLM from destroying healthy wild horses and burros and from selling them for slaughter.

    5. Wild horse and burro advocates will have to remain ready to act … but at the right time. Calls to Congress at this moment urging continued protections for wild horses and burros are likely to be lost in all the noise on Capitol Hill.

    It’s unclear whether Congress will return to deliberating actual Fiscal Year 2018 spending legislation. When and if it does, members will decide between the Senate Interior Appropriations bill (which prohibits killing and slaughter of wild horses and burros) and the House version (which allows for the destruction of healthy wild horses and burros, putting tens of thousands in danger of being killed). That will be the time to weigh in and ensure that the voice of 80 percent of Americans who oppose the killing and slaughter of America’s iconic mustangs and burros is heard.

    So stay informed, stay ready and stay tuned!

    #mustangs #chevaux_sauvages #animaux_sauvages #USA
    #ranchers

  • À propos des chevaux du haras de Pompadour :

    Ils pâturent toute la journée, mais, la nuit, ils rentrent à l’écurie, à cause des loups, si nombreux qu’ils constituent un vrai fléau pour la population.

    Arthur Young, Voyages en France en 1787, 1788 et 1789, Armand Colin, 1931, p. 99 (sur Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1192719/f111.image).

    #arthur_young #pompadour #chevaux #corrèze #limousin #geoculturelim #loup

  • L’État abandonne ses chevaux de trait - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article6213

    Près de sa maison de Saint-Jean-de-Liversay (Charente-Maritime), Florent Chevreau a laissé paître l’un de ses chevaux de trait poitevins. Un jeune mâle de trois ans, imposant et paisible, à la robe gris sable. Il se repose sous un arbre, quelquefois troublé par l’attaque incessante des mouches.

    Les autres chevaux sont un peu plus loin, dans les prés communaux. Parmi eux, il y a Pépito de Marigny, un des meilleurs chevaux reproducteurs de la race trait poitevine. La bête appartient à France-Haras, un groupement d’intérêt public qui possède les sept meilleurs étalons trait poitevins. Florent Chevreau le loue, afin de faire reproduire ses juments et ainsi assurer la pérennité de la race, originaire des marais du bas Poitou.

    Cette vente est la dernière étape du démantèlement des Haras nationaux, une institution publique vieille de 300 ans. « L’État a décidé d’arrêter l’étalonnage [gestion des étalons, NDLR], cela coûtait trop cher », explique Geneviève de Sainte Marie, présidente de France-Haras.

    #chevaux_de_trait #chevaux #patrimoine #tout_doit_disparaître

  • Des #chevaux_de_Troie matériels indétectables ?
    http://www.lemagit.fr/actualites/2240205664/Des-chevaux-de-Troie-materiels-indetectables

    Quatre chercheurs #européens et #américains viennent de publier des travaux mettant en évidence la possibilité de créer des #chevaux_de_Troie indétectables basés sur un détournement du matériel informatique lors de sa fabrication.

    J’dois dire que j’ai pas bien saisi la technique…

  • #Mali : la #kétamine " #drogue du #Mujao
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1646

    Pour #mourir en #djihadistes on #consomme comme des #chevaux !

    Si la #doctrine « djihadiste » que recèle la pseudo- #idéologie #islamiste , a marqué l’ #humanité à travers l’ #Afghanistan et l’ #Algérie... Le Mali appartient désormais au lot des « pays-labos » où les « #cheikhs -théocrates » et le label « #AlQaeda » tentent d’imposer la barbarie ! Et toutes les panoplies des pratiques, de « l’islamo-terrorisme » afghan, s’y retrouvent malgré le changement d’ #époque et de #continent .

  • Du cheval dans mes lasagnes, et autres histoires de conséquences inattendues | Classe éco
    http://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2013/02/12/du-cheval-dans-mes-lasagnes-et-autres-histoires-de-consequences-in

    Les économistes et les sociologues l’appellent loi des conséquences inattendues, ou effets pervers ; le langage courant, la loi de Murphy. Cela décrit toutes les situations dans lesquelles une action a des résultats, parfois contraires à l’intention initiale, et en tous les cas négatifs, qui n’avaient pas été prévus par leur initiateur. Si cette histoire est vérifiée, il est clair que personne n’aurait pu prévoir qu’une loi de sécurité routière en Roumanie aboutisse à de la viande de cheval dans des lasagnes au bœuf vendues dans des supermarchés britanniques. D’autres travaux récents en économie illustrent ce phénomène.

    #économie