• Évaluation des conséquences d’#aménagements d’infrastructures sur les #déplacements d’#animaux. Définition et expérimentation d’un modèle de simulation agent

    Les éléments du #paysage influencent les déplacements de la #faune. Pour identifier les #obstacles et les lieux favorables au #passage, les études s’appuient sur des suivis de localisations d’animaux ainsi que sur des données de description de l’environnement spatial. L’objectif de cette recherche est de simuler des déplacements d’animaux dans l’espace, en situation connue puis modifiée par des aménagements. Une première étape est l’analyse des déplacements observés et de l’influence des éléments du paysage sur trois espèces : le #renard, le #chevreuil et le #cerf. En fonction de ces espèces et du type du milieu d’étude, périurbain ou forestier, l’appréhension des routes est différente, de même que les zones arborées qui peuvent représenter des lieux de refuge ou des ressources. Les résultats d’analyses de données et les connaissances sur les espèces sont intégrés dans un modèle de simulation de déplacements orienté agent, défini dans une deuxième étape. Les trajectoires sont construites en prenant en compte le comportement spatial des espèces et la caractérisation des obstacles et des éléments favorables aux déplacements. Nous lançons dans une troisième étape la construction de trajectoires sur une zone modifiée par l’aménagement d’une route et nous en évaluons les conséquences. Le modèle tend à confirmer l’effet de barrière d’une grande infrastructure de transport, cet effet étant diminué avec la mise en place d’un corridor écologique. Alors que la route a pour conséquence de limiter les déplacements, le corridor favorise le parcours de l’espace et permet des traversées en des points précis. Ces résultats montrent l’intérêt d’un modèle afin de prévoir l’efficacité de nouvelles mesures de préservation de la faune sauvage, telle la Trame verte bleue.

    http://cybergeo.revues.org/26767