• Ce que l’on sait de la hausse des cas de maladies respiratoires en Chine, qui inquiète l’OMS
    https://www.francetvinfo.fr/monde/chine/ce-que-l-on-sait-de-la-hausse-des-cas-de-maladies-respiratoires-en-chin

    L’Organisation mondiale de la santé s’est inquiétée, mercredi 22 novembre, dans un communiqué, d’une hausse récente des cas de maladies respiratoires en Chine. L’agence sanitaire de l’ONU appelle ainsi la population à davantage se protéger. Ces annonces interviennent près de quatre ans après l’apparition, en Chine, d’une « pneumonie virale » qui allait entraîner la pandémie de Covid-19. L’OMS avait été alors critiquée pour un manque supposé de réactivité. Cette fois, l’agence onusienne « a adressé une demande officielle à la Chine pour obtenir des informations détaillées ». En réponse, la Chine dit n’avoir détecté aucun pathogène nouveau ou inhabituel lié à l’augmentation des cas de maladies pulmonaires dans le nord du pays. Voici ce que l’on sait, à ce stade, de ces cas.
    Ces infections sont dues à la bactérie mycoplasma pneumaniae

    Selon le communiqué de l’OMS, une augmentation des cas de maladies de type grippal a été observée dans le nord de la Chine depuis mi-octobre, en comparaison avec les trois dernières années. Le journal chinois Global Times faisait état, le 12 octobre, d’une hausse des infections provoquées par la bactérie mycoplasma pneumoniae, une situation recensée dans plusieurs hôpitaux à travers le pays. Ce pic d’infections intervient plus tôt que prévu et semble toucher davantage les enfants les plus jeunes, précise le journal.

    Comme le rappelle l’OMS, la bactérie mycoplasma pneumoniae entraîne des infections assez courantes touchant avant tout les enfants. Les symptômes les plus communs sont un mal de gorge, de la toux et de la fièvre, ainsi qu’un mal de tête, énumèrent les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC). La bactérie peut toutefois provoquer des infections pulmonaires plus graves.

    Lors d’une conférence de presse le 13 novembre, les autorités sanitaires chinoises ont fait état de cette incidence en hausse des maladies respiratoires en Chine. D’après elles, la circulation de plusieurs virus, dont la grippe et le Sars-CoV-2, contribue aussi à cette montée des cas, en parallèle de la levée de mesures de restrictions liées au Covid-19.
    Les hôpitaux se retrouvent « submergés d’enfants malades »

    Mardi, le programme de surveillance mondial des maladies ProMed, de la Société internationale pour les maladies infectieuses, a rapporté que des hôpitaux pour enfants à Pékin, mais aussi dans la province du Liaoning, dans le nord-est de la Chine, et à d’autres endroits « étaient submergés d’enfants malades, et des écoles étaient sur le point d’être fermées ». Le programme évoque « une épidémie de pneumonie » avec des enfants ayant de la fièvre et présentant des nodules pulmonaires.

    Selon des journalistes de l’AFP, une foule de parents et d’enfants se trouvaient ainsi à l’hôpital de l’Institut de pédiatrie de Pékin jeudi. « Ma fille a une pneumonie. On ne l’envoie plus à l’école maternelle pour l’instant », a raconté un père de famille. « Beaucoup de ses camarades de classe sont malades de ça en ce moment. » "Il est vrai que beaucoup d’enfants de son âge sont touchés en ce moment", a témoigné une mère de 42 ans.

    Dans la province du Liaoning, la situation est également « préoccupante », rapporte ProMed. A l’hôpital pour enfants de Dalian, de nombreux jeunes patients reçoivent des perfusions. « Les patients doivent faire la queue pendant deux heures et nous sommes tous dans le département des urgences », décrit aussi un membre du personnel, cité par ProMed.
    Cela pourrait avoir un lien avec la fin de la politique « Zéro Covid »

    ProMed rappelle que depuis la fin de la politique « Zéro Covid » en Chine, il y a un peu moins d’un an, « des épidémies telles que la grippe, les [infections liées aux] mycoplasmes et la broncho-pneumonie sont apparues de temps à autre ». « Il est possible que la Chine connaisse une hausse des infections respiratoires, comme d’autres pays lors de leur premier hiver après le confinement », souligne Krutika Kuppalli, médecin spécialiste des maladies infectieuses travaillant pour l’OMS, sur le réseau social X.

    It is possible #China could be seeing a surge in respiratory infections as other countries did in their first winter after lockdown.

    They have already reported surge of #Mycoplasma pneumonia but this could be anything - let’s gather data. https://t.co/tM55BnfJ0W https://t.co/oftOWaG5xq
    — Krutika Kuppalli, MD FIDSA (@KrutikaKuppalli) November 22, 2023

    « Peut-être y a-t-il un phénomène de rattrapage, ce qu’on a appelé la dette immunitaire. C’est une hypothèse », analyse le virologue Bruno Lina dans Le Parisien. L’épidémiologiste Antoine Flahault, également interrogé par le quotidien, évoque une possible « dette d’exposition », un « réservoir important de jeunes qui n’avaient pas été exposés depuis près de quatre ans à bon nombre de pathogènes hivernaux ».

    Une autre explication possible, avancée par des experts interrogés par Fortune, est le fait qu’une infection au Covid-19 ait pu rendre des personnes plus vulnérables à d’autres infections respiratoires. Enfin, plusieurs spécialistes jugent l’hypothèse d’un nouvel agent pathogène moins probable – à ce stade en tout cas. « S’il s’agissait d’un nouvel agent pathogène, il apparaîtrait à la fois chez des enfants et des adultes », souligne Michael Osterholm, de l’université du Minnesota (Etats-Unis), dans Fortune.
    L’OMS attend des informations supplémentaires de la Chine

    Mercredi, l’Organisation mondiale de la santé a demandé à la Chine de nouvelles informations « épidémiologiques et cliniques » pour mieux comprendre cette hausse d’infections respiratoires et son impact sur le système de soins. L’agence de l’ONU espère pouvoir consulter les résultats de laboratoires des zones où de nombreux enfants sont touchés, et souhaite avoir plus d’éléments sur la circulation de virus ou de la bactérie mycoplasma pneumoniae en Chine.

    L’organisation avait reproché aux autorités chinoises leur manque de transparence lors de l’enquête sur les origines de la pandémie de Covid-19. Le Parisien rappelle aussi qu’en 2003, des cas de mycoplasma pneumoniae avaient été évoqués au début de l’épidémie de Sras en Chine. Dans l’attente de nouveaux éléments, l’OMS conseille à la population chinoise de se faire vacciner, de porter le masque si nécessaire, de rester chez soi en cas d’infection et de respecter les gestes barrières.
    La Chine ne rapporte aucun « pathogène nouveau ou inhabituel » lié à des maladies respiratoires

    La Chine dit n’avoir détecté aucun pathogène nouveau ou inhabituel lié à l’augmentation des cas de maladies pulmonaires dans le nord du pays, a déclaré jeudi l’Organisation mondiale de la santé, après avoir demandé des informations détaillées à Pékin.

    « Les autorités chinoises ont indiqué qu’aucun pathogène nouveau ou inhabituel n’avait été détecté, pas plus que des signes cliniques inhabituels, y compris à Pékin et Liaoning, mais seulement la hausse générale du nombre de cas de maladies respiratoires dues à des pathogènes connus », a déclaré l’OMS dans un communiqué.

  • Germany aims for a ‘war-ready’ military

    It’s the most momentous shift in German defense priorities since 2011.

    Russia’s invasion of Ukraine is forcing Germany to turn its military into a powerful and well-financed fighting force focused on defending the country and NATO allies, Germany’s chancellor said on Friday.

    “Today, nobody can seriously doubt what we in Germany have been avoiding for a long time, namely that we need a powerful Bundeswehr,” Olaf Scholz said on the second day of a political-military conference presenting the deep change in Berlin’s strategic thinking.

    “Our peace order is in danger,” he warned, also mentioning the war between Hamas and Israel and adding that Germany needs “a long-term, permanent change of course.”

    But to defend Germany and its allies, the German military, or Bundeswehr, “needs to be upgraded for this. Only a Bundeswehr that is so strong … can ultimately prevent the worst from happening,” said Defense Minister Boris Pistorius. “We need a Bundeswehr that can defend itself and wage war in order to defend our security and our freedom.”

    Just how to get there is laid out in a 34-page military and strategic doctrine.

    The change in thinking is apparent from the first paragraph of the text: “War has returned to Europe. Germany and its allies once again have to deal with a military threat. The international order is under attack in Europe and around the globe. We are living in a turning point.”

    The enemy is also clear: “The Russian Federation will remain the greatest threat to peace and security in the Euro-Atlantic area.” China also gets a nod for "increasingly aggressively claiming regional supremacy.”

    It’s the first new doctrine since 2011 — a time when Dmitri Medvedev was Russia’s president, Russia was seen as the source of cheap energy to fuel Germany’s economic miracle and Berlin’s defense spending had shrivelled.

    Russia’s full-scale invasion of Ukraine, killing thousands and wreaking destruction across the country, has ended any remaining illusion in Berlin that the Kremlin can be a partner and not a foe.

    “The first defense policy guidelines in over a decade are a response to this new reality,” Pistorius said.

    Since the end of the Cold War, Berlin has missed NATO’s current defense-spending target of 2 percent of GDP for over three decades.

    Germany will hit the goal this year — thanks in large part to the €100 billion special fund created in the wake of the Russian invasion. Scholz insisted that this isn’t a one-off. “We will guarantee this 2 percent in the long term, throughout the ’20s and ’30s.”

    It’s going to take more than just money to get the Bundeswehr back into fighting trim.

    The new doctrine says Germany will scale back foreign missions to focus on European and national defense to become “war-ready.”

    It also promises the “expansion of robust and secure defense industry capacities," as well as using civilians and not soldiers to do functions where military personnel are not needed, and to cut the red tape to speed up military procurement.

    “The central action that follows from the turning point is overcoming the organizational and bureaucratic sluggishness that has slowed down the troops for years,” Scholz said.

    Germany’s military has been hollowed out over recent years. At a military exercise last December to prepare a tank brigade for inclusion in NATO’s “high readiness” response force, all 18 of the modern German infantry fighting vehicles failed. There have also been problems with the readiness of other parts of the military.

    “We must be the backbone of deterrence and collective defense in Europe,” says the strategy. "Our population, but also our partners in Europe, North America and the world, expect us to face up to this responsibility. As a state and society, we have neglected the Bundeswehr for decades.”

    https://www.politico.eu/article/germany-war-military-bundeswehr-defense-nato
    #Allemagne #armée #paix #guerre #Bundeswehr #liberté #sécurité #ordre_international #Russie #Chine #war-ready #industrie_militaire #OTAN #NATO

  • China : Totale Kontrolle ? Die Wahrheit über das Sozialkreditpunktesystem
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/china-totale-kontrolle-die-wahrheit-ueber-das-sozialkreditpunktesys
    Cet article décrit pouquoi le système de crédit social n’est pas très différent de la surveillance des entreprises et citoyens qui se pratique en France et en Allemagne.

    Sa critique systématique devrait commencer par sa description et l’élaboration d’éléments de critique de tout système de surveillance. Cet article propose quelques éléments pour y arriver.

    D’un point de vue anarchiste les sociétés capitalistes modernes (dont la Chine) ont établi un système de corruption morale totalitaire défendu par ses sbires humains et robots. Ils agissent dans le cadre d’un système d’exploitation stable garantissant la domination et les richesses des classes au pouvoir.

    Leurs efforts ne sauront prévenir des événements comme la Commune de Paris de 1871, la révolution d’octobre, la chute de la dynastie Pahlavi en 1979 ou la dissolution de la république allemande DDR en 1989/1890. Chaque révolution est le résultat des antagonismes propres à la la société en place. Les révolutions populaire ne sont jamais l’oeuvre des révolutionnaires surveillés et persécutés mais le résultat de catastrophes nationales et de mouvement politiques.

    Le succès des communistes chinois était possible à cause de l’absence d’état chinois et de l’affaiblissement des leur ennemis pricipaux le Japon et le Guomindang corrompu jusqu’à la moelle. Cette expérience historique est une des raisons pour les idées sur la relation entre l’état, le parti communiste et les citoyens.

    Le plus important danger pour les révolutions naissantes n’est pas la surveillance par des institutionnes impuissantes face aux mouvements populaires mais la communication militaire permettant aux élites de commander des interventions armées contre le peuple. La surveillance individuelle n’occupe qu’un rôle tactique soumis aux stratégies. Au centre des stratégies se trouvent le contrôle des ressources matérielles, des armes, de l’idéologie et de la communicationet.

    L’obsession de la surveillance est un dada des classes moyennes qui ont besoin d’une explication simple pour le sentiment de danger et de menace qui ne les quitte jamais. Leur positions sont constamment mises en question et par le prolétariat qu"ils exploitent et par les grands capitalistes qui les écrasent par leur puissance économique.

    Les petits bourgeois sont favorables à la surveillance des pauvres et défendent leur propre exemption de la surveillance générale sous prétexte du droit à la vie privée et au secret d’affaires. La surveillance chinoise leur fait peur car elle vise leur propre classe.

    11.11.2023 von Frank Sieren| 05:02 Uhr - Im Westen missverstanden, in China zur Kontrolle geschätzt. Experten sagen: Das Social-Scoring-System existiert nicht so, wie sich der Westen dies vorstellt.

    Wenn vom Sozialkreditsystem in China die Rede ist, schrillen im Westen sofort die Alarmglocken. George Orwell steht in der Tür und beflügelt Fantasien. Doch die chinesische Realität ist komplizierter. In China ist Überwachung allgegenwärtig, und dennoch ist das Sozialkreditsystem nicht das, was viele westliche Beobachter fürchten.

    Auch westliche Studien belegen inzwischen: Bei Chinas Sozialkreditsystem geht es größtenteils um die Bewertung der Transparenz von Firmen (70 Prozent), also um eine Art Schufa, kaum jedoch um die politische Kontrolle von Individuen (zehn Prozent). Nun kann man mit großer Berechtigung feststellen, dass auch diese zehn Prozent schon zu viel sind. Richtig ist allerdings auch, dass erstens diese Form der Überwachung eine Ausnahme und nicht die Regel ist, und zweitens, dass auch in Deutschland Individuen unter bestimmten Voraussetzungen überwacht werden, wie im Verfassungsschutzbericht nachzulesen. Allerdings haben die Überwachten sehr viel mehr Rechte als in China.

    „Der Westen hat das Sozialpunktesystem falsch verstanden“, fasst die amerikanische MIT Technology Revue, eine der führenden wissenschaftlich basierten Tech-Zeitschriften, die Untersuchungen zusammen. „Das entsetzliche System existiert nicht, und die Zentralregierung scheint auch kein großes Interesse zu haben, es einzuführen.“ Das kann sich jederzeit ändern, dennoch ist es sinnvoll, sich zunächst anzuschauen, was gegenwärtig da ist.

    Schamwand an der Ampel? Nicht durchgesetzt

    Das Sozialpunktesystem ist im Versuchsstadium stecken geblieben. Es wurde 2014 eingeführt und sollte innerhalb von sechs Jahren aufgebaut sein. Es sollte die Datenspuren, die Menschen und Firmen hinterlassen, daraufhin untersuchen, ob sie verlässlich sind und sich an die Gesetze halten. In Ansätzen wurde auch überlegt, ob man „korrektes“ politisches Verhalten mit Punkten belohnt und Fehlverhalten entsprechend bestraft. Allerdings stand die Regelung der wirtschaftlichen Beziehungen immer im Vordergrund.

    So will die chinesische Regierung Wildwüchse in den Bereichen der boomenden Marktwirtschaft bekämpfen, die in Richtung Manchester-Kapitalismus driften. Sie will Unternehmen, Banken und Bürgern damit ein Instrument an die Hand geben, mit dem sich beurteilen lässt, ob der Wirtschaftspartner verlässlich ist. Bevor man ein Geschäft mit einem Unternehmen macht, soll es möglich sein, herauszufinden, ob die Partner seriös sind. Aber auch Konsumenten, die eine Reise buchen, können so überprüfen, ob die Reiseplattform verlässlich ist. Das ist der Vorteil.

    Die Nachteile liegen aber auch auf der Hand. Das System, das Transparenz schaffen soll, kann benutzt werden, um herauszufinden, ob jemand politisch konform ist oder nicht. Ein negatives Ranking kann Einschränkungen in allen möglichen Bereichen nach sich ziehen, zum Beispiel Reisemöglichkeiten einschränken. Ein positives die Karriere fördern oder auch nur für eine schnellere Kreditvergabe sorgen. Die Übergänge sind leider fließend.

    Über 70 Kleinversuche gab es bisher, bestimmte Aspekte eines solchen Punktesystems im Alltag zu testen, die teils im Sande verlaufen sind. Es wurde an Ampeln eine „Schamwand“ errichtet, für jene, die bei Rot über die Ampel gelaufen sind: Sie wurden über Gesichtserkennung erfasst und ihre Gesichter und Namen groß auf einer Leinwand gezeigt. Durchgesetzt hat sich das nicht.

    WeChat-Daten? Ja, zum Geldverdienen

    Auch Privatunternehmen unterstützen die Ziele des Staates. Das Sesame-Credit-System von Ant Financial, einer Tochterfirma des von Jack Ma gegründeten Onlinekonzerns Alibaba, ist das bekannteste. Dort wird allerdings – ähnlich wie bei der deutschen Schufa – vor allem die jeweilige Kreditwürdigkeit bewertet. Ein ähnliches System nutzt Tencent Credit, ein Tochterunternehmen von Tencent, dem Gaming- und Social-Media-Konzern aus dem südchinesischen Shenzhen, der WeChat erfunden hat, die umfassendste Social-Media-App weltweit. Auch WeChat ist eine sehr ambivalente Innovation. Die App managt praktisch den gesamten Alltag, aber sie sammelt auch alle Daten, die Menschen dabei erzeugen. Die wiederum können missbraucht werden.

    Allerdings interessiert sich Tencent nicht für die politische Überwachung, sondern vor allem dafür, wie man mit den Daten mehr Geld verdienen kann. Und das wiederum stößt dem Staat auf. Er möchte, weil er andere Ziele hat, diese Form der Kontrolle nicht der Privatwirtschaft überlassen.
    Riesige Datenmenge von 1,4 Milliarden Menschen

    Die Kommunistische Partei möchte nicht nur über diese Daten verfügen. In dem Fall wäre es einfach (und zum Teil geschieht dies ja schon) die Unternehmen zu zwingen, ihre Daten dem Staat zu überlassen. Der Staat will jedoch weitergehen: Er möchte mitentscheiden, wie die Daten erfasst werden und welche Daten das sind. Deshalb sollte ein zentralisiertes System aufgebaut werden.

    Doch zunächst passierte wenig. Das lag nicht nur am politischen Willen, sondern auch an technischen Hürden. Die Covid-Apps haben gezeigt, wie schwierig die Umsetzung eines zentralen Überwachungssystems ist. Die Datenmengen sind einfach zu groß. Es wimmelte in China nur so vor regionalen Apps, die meisten davon hielten Belastungen nicht stand. Und die Apps schaffen es nicht, sich zu koordinieren. Das heillose Durcheinander führte dazu, dass man immer wieder auch grundlegende Daten wie Passnummer oder Telefonnummer neu eingeben musste. Was man nie vergessen darf, sobald es um China geht: Die Daten von 1,4 Milliarden Menschen lassen sich nicht so einfach messen und nur sehr aufwendig und teuer verwalten.

    Zudem: Auch in China regelt ein der europäischen Datenschutzgrundverordnung sehr ähnliches sogenanntes Datenschutzgesetz, wer wann und wo darauf zugreifen darf. Die Chinesen haben das Gesetz von den Europäern übernommen. Und in Deutschland wiederum finden sich wesentliche Grunddaten über die Bürger im Steuersystem.

    Sozialkreditsystem: Ziele falsch eingeschätzt

    Im Dezember vergangenen Jahres wurde der The National Social Credit Information Basic Catalog aktualisiert. Doch darin geht es nur um Maßnahmen zur Förderung des Konsums und der wirtschaftlichen Aktivität. Je mehr die Marktteilnehmer sich gegenseitig trauen könnten, desto aktiver sind sie, so die zentrale These, und desto besser für die chinesische Wirtschaft. „Es hat sich nicht viel geändert“, sagt Jeremy Daum, der an der Yale University chinesisches Recht lehrt. Es gehe vor allem um Kreditwürdigkeit und Sozialverhalten, um Umweltschutz, Korruptionsabwehr, irreführende Werbung, Produktpiraterie oder um Krankenhäuser, die die Versicherung betrogen haben. Davon betroffen seien also vornehmlich Institutionen und Unternehmen.

    Zu elf Themen sollen Daten gesammelt werden, darunter grundlegende Personaldaten wie die Passnummer, die in China ein ganzes Leben gleich bleibt und um die sich alles dreht, dann die Strafregistereinträge, verwaltungstechnische Einträge, Lizenzen, Bußgelder, Auszeichnungen, Inspektionsergebnisse. Aber auch professionelle Informationen wie akademische oder technische Titel, Qualifikationen, Informationen, ob die Unternehmen vertrauenswürdig sind und nicht schon auf schwarzen Listen stehen.

    Die britische Beratungsfirma Dezan Shira & Associates – sie gehört der Devonshire-Ellis-Industriellenfamilie, die im Schiffsbau (Queen Mary, Britannica) groß geworden ist – hat 20 Büros in Asien, darunter auch in China. Sie stellt fest: „Das Social Credit System wird von ausländischen Beobachtern missverstanden. Seine Ziele werden falsch eingeschätzt, seine Möglichkeiten überschätzt.“ Die Systeme, die benutzt würden, seien sehr unübersichtlich, weil sie nicht einheitlich geregelt sind, sondern „nicht nur von Provinz zu Provinz, sondern sogar von Stadt zu Stadt variieren“.

    Die chinesische Regierung ist zwar dabei, die Systeme zu vereinheitlichen. Dennoch fasst auch die MIT Technology Revue zusammen: „Es gibt kein zentrales Kreditpunktesystem für Individuen“ und „die chinesische Regierung hat nie davon gesprochen, dass sie ein solches System anstrebt“. Das Ergebnis der sonstigen Datenerfassung sei im Übrigen für jeden Chinesen transparent auf der Plattform Credit China einzusehen.

    Im Frühjahr dieses Jahres hat die Regierung das Sozialkreditsystem auch auf den akademischen Bereich ausgeweitet. Wer abschreibt, Wissen klaut oder sich sonst mit fremden Federn schmückt, muss mit Strafpunkten rechnen.

    Dass die Etablierung eines nationalen Social-Credit-Systems nicht vorankommt, liegt nicht etwa daran, dass es von der Bevölkerung nicht gewollt wäre. Eine repräsentative Studie der Freien Universität Berlin zeigt: 80 Prozent von 2000 überregional befragten Chinesen sind bereit, ihre privaten Daten preiszugeben, damit das soziale und wirtschaftliche Leben stabiler, verlässlicher und risikoärmer wird. Ein erstaunliches Ergebnis: Je gebildeter, desto größer die Zustimmung. Die Nachteile waren den Befragten nicht so wichtig.

    Woran liegt das? Die Älteren haben noch das Chaos der Kulturrevolution erlebt, die Jüngeren die Korruption und die Intransparenz während des historisch einmaligen Wirtschaftsbooms. Stabilität ist ihnen derzeit wichtiger als Datenschutz. Aber das muss nicht immer so bleiben. Das Datenschutzbewusstsein wächst, Peking muss sich also mit der Umsetzung beeilen. Gerade weil der Schritt von einer zentralisierten, KI-basierten Schufa zum Orwell’schen Konsumenten ohne politischen Spielraum nur ein kleiner ist, wird die Toleranz der chinesischen Bevölkerung dafür mit den Jahren sicherlich nicht größer. Die Einstellung zum Datenschutz hat also auch mit zeitgeschichtlichen Erfahrungen zu tun. Das gilt nicht nur im Verhältnis Europas zu China, sondern ist auch innerhalb Europas so.

    Unter den zehn Städten mit den meisten Überwachungskameras weltweit sind neun chinesische Städte und eine europäische Stadt: London. Die Menschen dort haben nach den vielen Erfahrungen mit dem Terror der IRA und islamistischer Gewalttäter so große Angst vor Terroranschlägen, dass ihnen die Kameras als das kleinere Übel erscheinen. In Berlin wäre das undenkbar. Dort überwiegt die historische Erfahrung der Überwachung im Dritten Reich und in der DDR. Das bedeutet jedoch: Wie die Balance zwischen Überwachung und Datenschutz aussieht, lässt sich nicht für alle Länder oder Großstädte gleich entscheiden.

    „Beim Datenschutz in China geht es zunächst einmal nicht so sehr um den generellen Schutz der Privatsphäre, sondern darum, den Konsum sicherer zu machen“, stellt Mathias Schroeder von der Pekinger Kanzlei Ding, Schroeder & Partner fest, die auf Mergers & Acquisitions und Investitionsrecht spezialisiert ist. Schroeder wurde in den 1970er-Jahren als Drilling in Peking geboren, seine Eltern waren zu der Zeit dort ostdeutsche Diplomaten. Der Datenschutz werde von Konsumenten getrieben, die Angst hätten, beim Einkaufen oder bei Geschäften generell über den Tisch gezogen zu werden, fasst Schroeder den Trend zusammen.

    Datenschutzgesetz? Ja, aber der Staat darf alles

    Beim Datenschutz ist die Besorgnis der Chinesen so groß, dass China 2021 das europäische Datenschutzgesetz weitgehend übernimmt. Das Personal Data Protection Law (PDPL) mit siebzig Paragrafen hat sich fast völlig an der Datenschutz-Grundverordnung (General Data Protection Regulation) der EU orientiert. Die Definition von „persönlichen Daten“ und „Verarbeitung“ sind im chinesischen Gesetzentwurf fast genauso weit ausgelegt wie im europäischen. Dazu gehört zum Beispiel auch, dass Organisationen und Personen, die mit chinesischen Daten arbeiten, ebenfalls unter dieses Gesetz fallen.

    Das chinesische Gesetz schützt allerdings eher davor, dass Firmen Missbrauch mit Daten betreiben. Dafür sind harte Strafen vorgesehen, die bis zu 7,4 Millionen US-Dollar reichen oder gar einem Abzug in Höhe von fünf Prozent des unternehmerischen Jahresgewinns. Der Staat hingegen darf noch alles. Allerdings ist damit der Datenschutzgeist aus der Flasche. Es wird spannend sein, wie sich das wachsende Datenschutzbewusstsein der Chinesen auf der einen Seite und der zunehmende Kontrollwunsch in der Kommunistischen Partei vereinbaren lassen.

    Frank Sieren ist einer der führenden deutschen China-Kenner. Er berichtet seit 1994 aus Peking und ist damit der deutsche Journalist, der am längsten in China lebt. Sein jüngstes Buch „China to Go – 100 innovative Trends und erhellende Einblicke“ erschien 2023 im Penguin Verlag, 320 Seiten, 24 Euro. Sie können sich über Linkedin mit ihm vernetzen und ihn so kontaktieren.

    #Chine #crédit_social #surveillance #capitalisme #exploitation #révolution

  • Berlin-Besuch : Für Nancy Pelosi bleibt das Goldene Buch verschlossen – US-Politikerin im Roten Rathaus
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/berlin-besuch-fuer-nancy-pelosi-bleibt-das-goldene-buch-verschlosse


    Quelle marque de baskets porte l’ambassadrice Amy Gutmann ?

    A l’époque de la DDR la fidélité de vassal états-unienne affichée par les politiciens de Berlin-Ouest fut l’expression d’un équlibre précaire enret les blocs de l’Est et de l’Ouest. Aujourd’hui le maire de Berlin montre la même attitude lors du spectacle de la visite privée de la „Speaker Emerita“ Pelosi.

    Les chrétien-démocrates, social-démocrates et verts jurent toujours sur la constitution états-unienne comme à l’époque du mur. Le maire de Berlin exprime son appréciation particulière de la récente apparition de Pelosi dans le rôle de Madame Chiang Kai-shek dans le théâtre chinois. A Berlin l’esprit de la ville-frontière hante les politiciens municipaux. Heureusement le ridicule ne tue pas les zombies politiques.

    Elmar Schütze - Die Grande Dame der US-Demokraten zu Gast in Berlin: Erst lobte sie Regierungschef Kai Wegner, am Abend war Nato-Generalsekretär Jens Stoltenberg an der Reihe.

    Wenn eine eine Reise tut – und noch dazu eine weite –, dann nimmt sie gerne mit, was geht. Nancy Pelosi war am Freitag nach Berlin gekommen, um einen Termin bei der American Academy zu absolvieren. Der altehrwürdige amerikanische Thinktank verleiht den Henry-A.-Kissinger-Preis 2023 an Nato-Generalsekretär Jens Stoltenberg. Die langjährige Sprecherin der Demokraten im US-Repräsentantenhaus ist als Laudatorin gebucht.

    Da sie nun also ohnehin nach Berlin kommen wollte, ließ Pelosi ihr Büro nach weiteren Polit-Terminen in der Stadt suchen. Fündig wurden ihre Leute beim Regierenden Bürgermeister Kai Wegner im Roten Rathaus und anschließend bei Bundestagspräsidentin Bärbel Bas im Regierungsviertel. Am Freitagabend stand dann der eigentliche Grund der Reise an: Die American Academy hatte für die Preisvergabe die Telekom-Repräsentanz an der Französischen Straße gemietet.

    Magenta dominiert bei Nancy Pelosis Besuch in Berlin

    Apropos Telekom. Womöglich hatte sich Pelosi von der Werbe-Farbe von Europas größtem Telekommunikationsunternehmen inspirieren lassen. Jedenfalls trug sie beim Besuch bei Kai Wegner am frühen Nachmittag ein Kostüm in Magenta.

    Begleitet wurde die 83-jährige Grande Dame der US-Demokraten von Botschafterin Amy Gutmann. Die 73-Jährige, eine passionierte Radfahrerin, wie sie die erstaunte Hauptstadtpresse schon mehrfach wissen ließ, trug einen dunklen Blazer, darunter ein kurzes rotes Kleid, nackte Beine und weiße Turnschuhe an den Füßen.

    Obama trug sich im Goldenen Buch ein, für Nancy Pelosi blieb das Gästebuch

    Bei der Gelegenheit ließen sich einmal mehr die Feinheiten des Protokolls des Roten Rathauses bewundern. So wurde Nancy Pelosi zunächst die Vitrine mit dem Goldenen Buch Berlins mit dem Eintrag des damaligen US-Präsidenten Barack Obama aus dem Jahr 2013 gezeigt. Für die nicht in Regierungsfunktion angereiste Pelosi blieb das Gästebuch der Stadt Berlin. In diesem verewigte sie sich als „Speaker Emerita“, als ehemalige Sprecherin des Repräsentantenhauses.

    In ihre Rede stieg die weltgewandte Pelosi, die zuletzt mit ihrem Engagement für die Unabhängigkeit Taiwans einen Aufschrei der Volksrepublik China provozierte, mit einem langgezogenen „Oui gääht’s?“ ein. Um dann in ihrer Muttersprache Gastgeber Kai Wegner für seine jüngsten Statements zu Israel und Palästina zu loben. Der Regierende Bürgermeister sei eindeutig jemand, „der die Menschen zusammenbringen möchte“.

    Wegner revanchierte sich artig, indem er sagte, wie „glücklich und auch stolz“ er sei, Pelosi empfangen zu dürfen. Er sei bekanntlich „jemand, der felsenfest an die transatlantischen Beziehungen, an ein starkes Band für Freiheit, Demokratie und Menschenrechte“ glaube, so Wegner. Schließlich habe er persönlich es den Westalliierten zu verdanken, „dass ich in Frieden und Freiheit aufwachsen durfte“. So freue er sich jetzt schon darauf, im kommenden Jahr Los Angeles zu besuchen, die Metropole, mit der Berlin die älteste Städtepartnerschaft aufweise. Bei der Gelegenheit wolle er auch nach Boston reisen, sagte er.

    Seit diesem Freitag kommt für Wegner vielleicht noch ein weiteres Ziel hinzu: Baltimore. Schließlich hatte ihm Nancy Pelosi gerade davon erzählt, dass ihr Vater und ihr Bruder Bürgermeister der Stadt bei Washington D.C. gewesen seien und von Baltimores Rathaus geschwärmt.

    Kai Wegner wünscht den US-Demokraten Glück bei Präsidentschaftswahl

    Ganz am Ende wurde Kai Wegner auch parteipolitisch. „Ich wünsche Ihnen alles Gute, auch für die Wahlen in Amerika“, sagte er in Richtung seines Gastes. Deren Ausgang sei „ganz entscheidend für eine enge Zusammenarbeit zwischen den USA und Europa“. Klarer hätte sich der CDU-Politiker kaum vom Ex-US-Präsidenten Donald Trump abgrenzen können, ohne diesen auch nur namentlich zu nennen.

    Anschließend verabschiedeten sich die beiden Politiker – wenn auch nur für ein paar Stunden. Wegner stand am Abend auf der Gästeliste bei der Verleihung des Kissinger-Preises an den Norweger Stoltenberg.

    P.S. Il semble qu’Amy Gutmann et Nancy Pelosi ne soient pas copines à cause de quelques vieilles histoires chinoises.

    Amy Gutmann faced questions over Penn’s donations from China at hearing for ambassadorship
    https://www.inquirer.com/news/amy-gutmann-penn-president-biden-germany-ambassador-20211214.html
    https://www.inquirer.com/resizer/dLVOCRAUIZBHx5US1G7zf5TEtXU=/800x533/smart/filters:format(webp)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/pmn/32GQQGI6YZFHPILTOL5BJ4V2P4.jpg
    Cet article nous apprend qu’Amy Gutmann a fait embaucher Joe Biden par son université quand il était au chômage. Elle n’est pas appréciée par tous les sénateurs démocrates à cause de ses relations trop étroites avec les républicains (et les Chinois).

    14.12.2021 by Susan Snyder, Jonathan Tamari - “What I do know and what I make sure is that no gifts, no contracts to the University of Pennsylvania are allowed to threaten academic freedom or allowed to threaten national security,” Gutmann said.

    University of Pennsylvania President Amy Gutmann faced questions Tuesday about Penn’s donations from China, but largely batted them back during a relatively ruffle-free, 90-minute Senate foreign relations committee hearing on her nomination to become U.S. ambassador to Germany.

    U.S. Sen. James E. Risch, the ranking Republican on the committee, noted that Penn received $86 million in donations and contracts from China since 2014, and he was surprised that Gutmann had previously said she wasn’t aware of most foreign donations and contracts, nor did she have a role in reporting them to the U.S. Department of Education. Universities’ ties to China have become an issue of increasing importance over the last several years with lawmakers concerned about the country’s influence. Members of both parties see China as America’s most prominent rival for global economic and political influence.

    “I understand a university is a large operation,” said Risch, of Idaho. “However, as captain of the ship, you are in charge of it.”

    Gutmann, 72, who was being considered during the hearing along with nominees for two other posts, said the money from China is a small fraction — less than 1% — of the money Penn takes in. Penn, with its 12 schools and six hospitals, received $5 billion since 2014 and $10 billion over her presidency, which began in 2004. she said.

    “It’s not surprising that I don’t know of specific gifts and contracts,” she said. “...What I do know and what I make sure is that no gifts, no contracts to the University of Pennsylvania are allowed to threaten academic freedom or allowed to threaten national security.”

    “I think that’s a fair answer,” Risch responded.

    Gutmann was introduced to the committee by Pennsylvania Sens. Pat Toomey, a Republican, and Bob Casey, a Democrat, an indication of her bipartisan support. Gutmann, a Harvard-educated political scientist who has written on the spirit of compromise, for years has worked with politicians in both parties, inviting both Democrat Joe Biden, before he was president, and Republican Jeb Bush, the former Florida governor who is son and brother to two former presidents, to serve as presidential professors of practice at Penn.

    Both Toomey and Casey spoke glowingly of Gutmann’s accomplishments as the leader of Philadelphia’s largest private employer and longest-serving Penn president.

    “During her tenure, she dramatically grew Penn’s endowment, expanded Penn’s commitment to science, technology and medical innovation and enhanced the university’s engagement in the Philadelphia community,” Toomey said.

    The committee’s chair, Sen. Bob Menendez (D., N.J.), said Gutmann’s “years of experience” and “powerful family history will no doubt serve us well.”

    She would take over as the U.S. representative to one of America’s most powerful European partners just as, Menendez noted, a new government takes hold in Germany and the country remains a critical ally in deterring Russian aggression.

    “The importance of having a Senate-confirmed U.S. ambassador in Berlin cannot be overstated. This is a critical time for the transatlantic relationship, and particularly for the United States and Germany,” Menendez said in his opening remarks. As Russia’s Vladimir Putin “continues to try to bully his way through Europe, we need strong U.S. representation, and close coordination with allies, to stand up for our partners, and reject illegitimate efforts to redraw the map of Europe.”

    Gutmann, along with former Comcast executive David L. Cohen, was one of Biden’s most prominent early ambassador nominees. She has personal ties to Germany — her father fled Nazi Germany and settled in the United States — and an accomplished academic record. She was also in charge when Penn hired Biden to a lucrative teaching position during his years between the vice presidency and his 2020 campaign for president.

    The hearing Tuesday came more than five months after Gutmann’s July nomination, much to the frustration of Democrats who have accused Republicans of stalling confirmations of uncontroversial nominees to significant positions. The Senate committee still has to vote on Gutmann’s nomination, which would then go to the full Senate for a final vote, neither of which have a clear timeline. Cohen was approved as ambassador to Canada last month.

    If confirmed, Gutmann pledged to work on increasing trade and investment with Germany, combatting climate change, strengthening global health and countering terrorism. She also promised to “engage younger generations of Germans” on the U.S. role in rebuilding Germany.

    “I would be excited to begin work during this key juncture in our relations as a new German government is stepping on to the global stage,” she said.

    #USA #Chine #Allemagne #Berlin #relations_internationales #politique #wtf

  • Chunqiu : Frühling und Herbst des Lü Buwei (呂氏春秋 / 吕氏春秋, . Lüshi chūnqiū) 2. Kapitel Anpassung an das Leben
    http://www.zeno.org/Philosophie/M/L%C3%BC+Bu+Wei/Chunqiu+-+Fr%C3%BChling+und+Herbst+des+L%C3%BC+Bu+We/Erster+Teil/Buch+I+-+Mong+Tschun+Gi/2.+Kapitel


    La première encyclopédie du monde, texte de 239 avant notre ère, Traduction de Richard Wilhelm >= 1900 à Quingdao

    A propos de l’armement, au moment de la publication du receuil son directeur Lǚ Bùwéi (呂不韋 / 吕不韦) avait déjà subi le même sort que Walter Benjamin.

    Die Weltleute, die den Reichtum wichtig nehmen, sind in Beziehung auf die Genüsse der Sinne ganz verblendet. Wenn man Tag und Nacht nach Glück strebt und es erlangt, so wird man zügellos. Aber wie will ein zügelloser Mensch es machen, daß sein Leben nicht verdirbt? Wenn 10000 Leute den Bogen ergreifen und gemeinsam nach einem Ziel schießen, so wird das Ziel sicher getroffen. Wenn 10000 Dinge gleißen und scheinen, um ein Leben zu verderben, so wird dieses Leben sicher verderben. Wenn aber alles dazu mithilft, dieses eine Leben zu fördern, so wird dieses Leben sicher lange dauern. Darum richtet der Weise den Gebrauch aller Dinge so ein, daß sie sein vom Himmel gegebenes Leben vollenden. Wer dieses Leben vollendet, dessen Geist kommt in Harmonie, sein Auge wird klar, sein Ohr verständig, sein Geruch fein, sein Geschmack scharf, und alle seine Glieder werden gewandt und frei. Ein solcher Mann findet Glauben, ohne zu reden, trifft das Rechte, ohne sich vorher zu überlegen, findet sein Ziel, ohne sich vorher zu besinnen. Denn sein Geist durchdringt Himmel und Erde, und sein Verstand umfaßt das Weltall. Er steht den Dingen so gegenüber, daß alle zu seiner Verfügung stehen und ihm dienen müssen; er gleicht darin Himmel und Erde. Ist er hoch droben auf dem Königsthron, so wird er nicht stolz; ist er tief drunten als gemeiner Mann, so wird er nicht traurig darüber. Von einem solchen Mann kann man sagen, daß er seinen Charakter vollkommen gemacht hat. Ehre und Reichtum ohne die Erkenntnis, daß Wohlhabenheit ins Elend führt, ist schlimmer als Armut und Niedrigkeit. Denn wer arm und niedrig ist, dem fällt es schwer, die Dinge an sich zu raffen. Selbst wenn er Luxus treiben wollte, wie könnte[5] er’s denn? Auf der Straße der Wagen und im Hause der Fahrstuhl, man sucht sie, um es sich selbst bequem zu machen, aber sie heißen Maschinen zur Herbeiführung der Lähmung. Fettes Fleisch und alter Wein, man sucht sie, um sich selbst zu stärken, aber man heißt sie Gifte, die die Eingeweide faulen machen. Zarte Wangen und weiße Zähne und die verführerischen Töne von Tschong und We, man sucht sie, um sich selbst zu ergötzen, aber sie heißen die Axt, die das Leben fällt. Aber diese drei Übel sind die Folgen von Ehre und Reichtum. Darum gab es unter den Menschen des Altertums solche, die sich weigerten, geehrt und reich zu werden, weil sie das Leben wichtig nahmen. Wer sich nicht durch eitle Namen betören lassen will, sondern die Wirklichkeit wichtig nimmt, der darf diese Mahnung nicht unbeachtet lassen.

    https://zh.m.wikipedia.org/wiki/%E5%90%95%E6%B0%8F%E6%98%A5%E7%A7%8B

    #Chine #lettres #encyclopédie #armement

  • Chine et Israël ont une longue histoire de coopération en matière de répression

    Même si elles sont restées dans l’ombre du fait de ses relations avec les États-Unis, Israël entretient depuis longtemps des liens fructueux avec la Chine, qui est aujourd’hui son deuxième partenaire commercial, y compris sur le plan des échanges de technologies militaires qui ont aidé l’État chinois à réprimer sa propre population.

    Alors qu’Israël perpètre un massacre de Palestiniens à Gaza, nombreux sont ceux qui se sont concentrés, à juste titre, sur le soutien apporté par les États-Unis aux crimes de guerre de l’État israélien. Mais comme le souligne Tariq Kenney-Shawa, « il est clair qu’Israël n’a tout simplement plus besoin de l’aide américaine pour assurer la bonne santé de son économie ou pour maintenir son monstrueux avantage militaire qualitatif sur toutes les puissances régionales qui considérées comme des menaces ». Si le soutien militaire des États-Unis à Israël reste décisif, le pays bénéficie d’un soutien important de la part d’autres acteurs, et notamment du principal rival mondial des États-Unis, la Chine.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/10/30/chine-et-israel-ont-une-longue-histoire-de-coo

    #international #chine #israel

  • Proposition de loi visant à interdire l’usage de l’#écriture_inclusive
    Rapport n° 67 (2023-2024), déposé le 25 octobre 2023

    AVANT-PROPOS

    I. ÉCRITURE « INCLUSIVE » OU NOVLANGUE EXCLUANTE ?
    A. DES PRATIQUES QUI SE DÉVELOPPENT RAPIDEMENT
    1. Qu’est-ce que l’écriture dite « inclusive » ?
    2. Un phénomène loin d’être marginal
    B. UNE DÉMARCHE QUI SOULÈVE DE NOMBREUSES DIFFICULTÉS
    1. Une écriture non neutre
    2. Une contrainte importante sur une langue déjà menacée
    3. Une menace pour l’intelligibilité et l’accessibilité des textes
    II. UNE PROPOSITION DE LOI NÉCESSAIRE POUR DISSIPER DES INCERTITUDES JURIDIQUES
    A. DES INCERTITUDES JURIDIQUES
    1. Quelques grands principes et deux circulaires
    2. Une jurisprudence hésitante
    B. UNE PROPOSITION DE LOI POUR CLARIFIER LE DROIT
    C. LA POSITION DE LA COMMISSION

    EXAMEN DES ARTICLES

    Article 1er

    Interdiction de l’usage de l’écriture dite inclusive dès lors que le droit exige l’utilisation du français
    Article 2

    Conditions d’application et d’entrée en vigueur de la loi
    Intitulé de la proposition de loi

    EXAMEN EN COMMISSION
    LISTE DES PERSONNES ENTENDUES
    RÈGLES RELATIVES À L’APPLICATION DE L’ARTICLE 45
    DE LA CONSTITUTION ET DE L’ARTICLE 44 BIS
    DU RÈGLEMENT DU SÉNAT (« CAVALIERS »)
    LA LOI EN CONSTRUCTION
    https://www.senat.fr/rap

    /l23-067/l23-067.html
    #France #interdiction #loi #novlangue #langue #menace #intelligibilité #accessibilité #incertitudes_juridiques #jurisprudence #circulaires #proposition_de_loi

    • 中性语言 - 维基百科,自由的百科全书
      https://zh.m.wikipedia.org/wiki/%E4%B8%AD%E6%80%A7%E8%AF%AD%E8%A8%80

      Trop compliqué:e pour moi. Désormais je contournerai le problème en ne m"exprimant plus qu’en chinois, qui ne connait pas le problème de no lamgues.

      Le chinois est une langue super simple qui ne connais ni genre, ni temps ni conjugaison ou déclinaison. Il n’y a mėme pas de singulier ou pluriel. Tu dis simplemen « il y en a plusieurs » avec un seul « mot » (们) qui établit son contexte par sa position. Si tu veux dire expressément qu’il n’y a qu’un seul spécimen de quelque chose ( 一个 x ) tu le dis simplement. S’il est important de savoir s’il s’agit de quelque chose de féminin (女)ou masculin (男), tu fais pareil. Tu ne mentionne expressément que les qualités exceptionnelles, tout le reste est contexte.

      Les juristes ont raison sur un point : il est très difficile voire impossible de formuler des textes de droit en chinois qui ne comportent pas ambiguité. On est confronté en chinois à un nombre d’éléments de grammaire très réduit au profit de la syntaxe. Chaque idéogramme correspond à un nombre élevé de significations différents et parfois contradictoires. Cette particularité fait que le chinois ancient dépasse en complexité le grec antique.

      On peut sans doute affirmer que nos grammaires ont une grande influence sur notre logique, notre manière de penser. Nos batailles liguistiques n’existeraient pas, si nous avions appris à parler et penser d’une manière plus libre, peut-être plus chinoise ;-)

      Voici ce que dit wikipedia en chinois à propos de l’écriture inclusive.

      Un langage neutre signifie éviter l’utilisation d’un langage qui est préjugé contre un sexe ou un genre particulier. En anglais, certaines personnes préconisent d’utiliser des noms non sexistes pour désigner des personnes ou des professions [1] et d’arrêter d’utiliser des mots à connotation masculine. Par exemple, le mot hôtesse de l’air est un titre de poste spécifique au sexe, et le mot neutre correspondant devrait être agent de bord. En chinois , certains caractères chinois à connotation positive et négative auront le mot « 女 » comme radical .Un langage neutre signifie éviter l’utilisation d’un langage qui est préjugé contre un sexe ou un genre particulier. En anglais, certaines personnes préconisent d’utiliser des noms non sexistes pour désigner des personnes ou des professions et d’arrêter d’utiliser des mots à connotation masculine. Par exemple, le mot hôtesse de l’air est un titre de poste spécifique au sexe, et le mot neutre correspondant devrait être agent de bord . En chinois , certains caractères chinois à connotation positive et négative auront le mot « 女 » comme radical .

      Attention, traduction Google

    • Suggérer l’utilisation du kotava comme langue de communication dans l’administration :

      Les substantifs et les pronoms sont invariables ; il n’existe aucun système de déclinaison. Il n’y a pas non plus de genre. Si l’on souhaite insister sur le sexe d’une personne ou d’un animal il est possible d’utiliser les suffixes dérivationnels -ye (pour les êtres vivants de sexe masculin) et -ya (pour les êtres vivant de sexe féminin).

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Kotava

    • Guerre d’usure contre l’écriture inclusive… et l’#égaconditionnalité

      Les #conservateurs, en mal de notoriété, épuisent les féministes avec un énième texte contre l’écriture inclusive. Ce texte veut interdire cette écriture à celles et ceux qui reçoivent des fonds publics. #Anti-égaconditionnalité !

      Quelques jours après l’échec du Rassemblement National (RN), Les Républicains (LR) réussissent à imposer un #débat_parlementaire pour interdire l’écriture inclusive ! Le 12 octobre dernier, le RN avait inscrit un texte dans sa « niche » parlementaire à l’#Assemblée_nationale. Mais il avait fini par le retirer avant de se voir opposer un rejet. Des députés LR qui s’étaient alliés à lui, puis rétractés, réservaient sans doute leurs forces pour soutenir leurs collègues du Sénat.
      Car mercredi 25 octobre, les sénateur.trice.s de la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat ont adopté une proposition de loi voulant « protéger la langue française  » de ses « #dérives  ». Une proposition qui sera examinée le 30 octobre.

      Le bruit des conservateurs, la fatigue des féministes

      Une #grosse_fatigue a alors gagné le mouvement féministe sur les réseaux sociaux. Impossible de compter le nombre de proposition de lois, de circulaires, de textes outragés, de déclarations solennelles s’attaquant à l’#égalité dans le #langage. Vouloir restaurer la #domination_masculine dans la #langue_française permet aux conservateurs de se faire mousser à bon compte auprès de leur électorat. Et pendant qu’ils occupent le devant de la scène sous les ors de la République, les féministes s’épuisent à démontrer la #justesse de leur combat avec beaucoup moins de moyens pour se faire entendre.

      Le #rouleau_compresseur est en marche. La proposition de la commission sénatoriale, qui avait été déposée par « Le sénateur » -c’est ainsi qu’elle se présente- LR #Pascale_Gruny en janvier 2022, a peu de chance d’aboutir dans sa totalité à une loi tant elle est excessive. Mais elle permet une nouvelle fois de sédimenter le discours conservateur dans l’opinion. Un discours attaché à ce que « le masculin l’emporte ».

      Pascale Gruny a eu les honneurs de l’émission « Les grandes gueules » sur RMC . Elle a pu nier le poids du #symbole : « Que le masculin l’emporte sur le féminin, c’est simplement une règle de grammaire, cela ne veut pas dire que les hommes sont supérieurs aux femmes, c’est ridicule » a-t-elle asséné. « Le but c’est de l’interdire dans les contrats, les publications de la vie privée pour que cela ne s’utilise plus. Et je veux aussi que cela disparaisse de l’#université comme à Sciences-po où c’est obligatoire je crois. »

      Le texte proposé veut très largement bannir l’écriture inclusive « dans tous les cas où le législateur exige un document en français », comme les modes d’emploi, les contrats de travail ou autres règlements intérieurs d’entreprises, mais aussi les actes juridiques. « Tous ces documents seraient alors considérés comme irrecevables ou nuls » s’ils utilisent l’écriture inclusive, dite aussi #écriture_épicène.
      Ces conservateurs ne se sont toujours pas remis de l’approbation, par le Tribunal de Paris en mars dernier, d’inscrire l’écriture inclusive dans le marbre de plaques commémoratives (lire ici).

      Pas de #subvention si le masculin ne l’emporte pas

      Le texte de Pascale Gruny fait même de l’anti-égaconditionnalité en interdisant l’écriture inclusive aux « publications, revues et communications diffusées en France et qui émanent d’une personne morale de droit public, d’une personne privée exerçant une mission de service public ou d’une personne privée bénéficiant d’une subvention publique ». Les journaux qui reçoivent des subventions publiques devraient être concernés ?…

      Rappelons que l’égaconditionnalité des finances publiques revendiquée par les féministes consiste à s’assurer que les #fonds_publics distribués ne servent pas à financer des activités qui creusent les inégalités entre femmes et hommes… Ici on parlerait de patriarcatconditionnalité…

      C’est aussi un combat qui épuise les féministes.

      https://www.lesnouvellesnews.fr/guerre-dusure-contre-lecriture-inclusive-et-legaconditionnalite

      #épuisement #féminisme

    • Pour une fois je me permets d’avoir une opinion alors que d’habitude j’essaie de me tenir aux choses que je sais et de me taire ou de poser de questions par rapports aux autres sujets.

      Ne perdons pas trop de temps avec des discussions inutiles. Si le langage et l’écriture appelés inclusifs deviennent assez populaires parce qu’ils correspondent à une pratique partagée par assez de monde, si cette relative nouveauté est plus qu’un dada des intellectuels, si le peuple adopte ces formes d’expression, aucun décret n’arrêtera leur avancée.

      Je suis content d’avoir été en mesure d’apprendre un français approximatif, assez bon pour me faire comprendre et je ne verrai plus le jour du triomphe ou de la défaite de telle ou telle forme de français. Ces processus durent longtemps.

      Alors je préfère investir un peu de mon temps pour améliorer mes compétences en chinois. Cette langue me promet la même chose qui m’a fait prendre la décision d’apprendre le français. Avec l’apprentissage d’une nouvelle langue on découvre le monde sous d’autres angles, on adopte de nouvelles façons de raisonner et d’agir, on développe une personnalité supplémentaire, on n’est plus jamais seul. Parfois je me demande, ce que ferait mon caractère chinois à ma place quand ma personnalité allemande, française ou états-unienne me fait prendre une décision.

      Ma pratique des langues que je maîtrise changera au rythme auquel je les utiliserai. Je continuerai alors de le mentionner quand le sexe d’une personne a une importance et une signification, si c’est nécessaire pour dire ce que j’ai à dire. Pour le reste je me tiens aux règles qu’on m’a enseignées et aux habitudes que j’ai prises.

      Je comprends la peur de l’invisibilité et le besoin de la combattre parce que je passe une grande partie de ma vie à donner une voix aux personnes qui sont comme moi rendus invisibles par le pouvoir en place, par les mécanismes inscrits dans nos sociétés et par la méchanceté et le dédain des imbéciles. Chaque langue connaît des manières de s’attaquer à ce défi.

      Je suis curieux comment l’écriture et le langage inclusif cohabiteront ou pas avec cette multitude de formes d’expression chères à celles et ceux qui en sont maîtresses et maîtres et les considèrent comme les leurs.

      #écriture_inclusive #français #chinois #dialectes #patois #allemand

    • #mecsplications sur l’inclusivité et détournement de ce qui est préoccupant dans ce post.

      Les langues sont vivantes et tout gouvernement/état qui cherche à imposer aux populations de contrôler leurs expressions du langage tend au totalitarisme. #police_du_langage

      A contrario, l’écriture inclusive est un signe qui déplait aux conservateurs et aux fascistes parce qu’elle est manifestation politique du vivre ensemble, du soin à marquer que les inégalités de genre ne sont plus acceptables et de la résistance vivante à une langue moribonde, celle du patriarcat. Une petite révolution à la barbe des tenants du pouvoir et tout cela uniquement par le langage cela appelle des lois et de la répression.

      Quelle mauvais blague.

      Les rétrogrades de Toulouse ne s’y sont pas trompés, ils ont carrément interdit l’usage de l’écriture inclusive. 23/06/2021
      https://www.ladepeche.fr/2021/06/22/toulouse-pas-decriture-inclusive-au-capitole-9624088.php

      #féminisme #écriture_inclusive

    • #militantisme #langues_vivantes #langue_écrite #langue_parlée

      Et justement : les passions tristes des forces réactionnaires :

      «  Il existe d’autres moyens d’inclure le féminin dans la langue française  », expose la conseillère municipale d’opposition qui juge «  intéressant de réfléchir à ces questions sans passion.  »

      Qu’iels aillent bien tou·tes se faire cuire le cul, ces administrateurs·rices du cheptel humain :-))

    • Mais la française est vraiment horrible, il faut absolument la interdire avant qu’elle ne se diffuse partout, elle va nous falloir rapidement accepter l’écriture inclusive ou toute la morale patriarcale de notre chère Jeanne Jack Rousselle va se retrouver à la ruisselle. Pensez donc à cette genre de traduction

      « Toute l’éducation des hommes doit être relative à les femmes. Leur plaire, leur être utiles, se faire aimer et honorer d’elles, les élever jeunes, les soigner grandes, les conseiller, les consoler, leur rendre la vie agréable et douce : voilà les devoirs des hommes dans toutes les temps, et ce qu’on doit leur apprendre dès l’enfance. »

    • La Monde ne sait pas ce qu’est la pointe médiane, et utilise des pointes de ponctuation (et en les doublant) pour dénoncer la usage qu’elle méconnait. C’est quand même savoureuse.

      sénateur.rice.s

      c’est pourtant simple la pointe médiane c’est à la milieu, comme ça

      sénatrice·s

      la texte législative de ces andouilles qui n’ont rien à asticoter dans leur cervelle a donc été adoptée par la sénate cette nuit

      https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/10/31/ecriture-inclusive-le-senat-adopte-un-texte-interdisant-la-pratique-dans-tou

      #les_crétins_du_palais_du_luxembourg

    • C’est difficile de suivre cette débat avec la novlangue employée par les député·es ; par exemple j’ai cherché la terme de wokisme dans la dictionnaire et je n’ai rien trouvée. Et sinon pour pointer une contradiction, elle me semble qu’il y a déjà une loi AllGood qui vise à défendre l’immutabilité éternelle de la française — mais que la startup nachioune n’en a pas grand chose à faire.

    • la enjeu est de montrer que la culture française est sage et docile ( Au-delà de Versailles et de St Cloud c’est la jungle ) et que grâce à macron et toutes celleux accrocs à ses jolies mollettes de roitelet la langue française constitue une socle immuable. (ici j’adore l’aspect sable mouvant de la langue, tu crois que tu la maitrises qu’elle t’appartient enfermé dans les dogmes coloniaux des institutions et hop, nique ta novlangue)

      Iels ont donc si peur que la langue française soit vivante et évolue, je trouve ça juste extraordinaire d’en arriver à légiférer pour un point médian. Enchainez ce point médian tout de suite et jetez le au cachot ! Oui maitre·sse.

    • Le « François » dans tous ses états ...
      #château-Macron (du gros qui fait tache)
      https://seenthis.net/messages/1023508#message1023947

      #tataouinage (?) #québecois
      https://fr.wiktionary.org/wiki/tataouiner
      (Et donc rien à voir avec Tataouine, ville de Tunisie passée dans le langage populaire pour évoquer un endroit perdu au bout du monde)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Tataouine
      En arabe,
      تطاوين
      se prononce un peu comme Tatooine qui est une planète-désert de l’univers de fiction Star Wars.
      Il n’y a pas de hasard, enfin, si, peut-être, un peu quand même ...

  • EXCLUSIVE : In the ’80s, Joe Biden Speculated to Israel’s PM About Wiping Out Canadians
    https://jacobin.com/2023/10/joe-biden-menachem-begin-israel-lebanon-war-civilian-casualties-canada-gaza

    Les USA et Israël partagent le même exceptionnalisme qui les place au dessus de toute autre nation et leur donne le droit de tuer n’importe qui sans raison particulière. Je connais d’autres exemples de cette attitude envers les peuples étrangers.

    Elle n’e fut pas étrangère aux seigneurs de la période des Royaumes combattants (战国 ; pinyin : zhànguó), les croisés du moyen age la mirent en pratique et mes ancêtres nazis en furent un système juridique et une politique à hauteur de leur époque. Depuis la dynastie des Qin (秦朝 ; pinyin : Qín Cháo) la politique chinoise a développé une tradition pragmatique qui préfère l’échange commercial aux affrontements militaires et l’Allemagne poursuit désormais une politique impérialiste hypocrite qui se veut morale et non belliqueuse.

    La politique de l’extrême violence n’a jamais donné de résultat durable. A la différence avec les époques précédentes les forces élémentaires du capitalisme vont à l"encontre d’un dénouement équilibré mais poussent les protagonistes des affrontements dans une suite sans fin de crises économiques et militaires. Il me semble que ce soit le pari sur l’avenir choisi par les États Unis et Israël.

    Bienvenue dans l’époque dystopique des super-vilains.

    22.19.2023 by Ben Burgis - In 1982, Israeli prime minister Menachem Begin visited Washington, DC. Israel had invaded Lebanon, where various Palestinian factions were then headquartered, and the world was watching bloodshed in the Middle East.

    Normally, Israeli prime ministers can expect a warm greeting when they visit the United States. As with Israel’s war in Gaza now, though, some American politicians were angry at the belligerence of Israel’s actions and wanted de-escalation.

    Some reports at the time (and since) suggested that one of the angry doves in 1982 was Senator Joseph Biden. The truth seems to be more complicated.

    Begin met with Biden, and vague reports described some sort of angry exchange. Begin’s recollections of that meeting were reported at the time in a mainstream Israeli newspaper, Yedioth Aharonot. Some of the details of what Begin recalls Biden telling him are genuinely shocking, but they seem to now be largely forgotten in Israel — especially a hypothetical Biden floated about the United States bombing cities in Canada. “If attacks were launched from Canada into the US,” Biden remarked, “everyone here would have said, ‘Attack all the cities of Canada, and we don’t care if all the civilians get killed.’”

    As far as I can tell, these details have never been reported in the English-language press — until now.
    When Biden Clashed With Begin

    Writing in the Wall Street Journal a couple of weeks after the 2020 presidential election, presidential historian Tevi Troy recounts the meeting between Biden and Begin. Troy doesn’t quote Biden’s side of the conversation, although he vaguely talks about the future president “lectur[ing] the 68-year-old Begin about the settlements” Israel was building in occupied Palestinian territory in the West Bank and warning Begin that Israel might be in danger of losing support in the United States. Instead of giving us any real details about Senator Biden’s perspective, he talks a lot about the theatrics of the meeting — fingers jabbed, fists pounded on the table — and quotes Begin taking umbrage at the senator challenging him in any way. “I am not,” Begin told Biden, “a Jew with trembling knees.”

    Without quoting any of his specific comments, Troy says that Biden warned Begin that “eroding support for Israel” might endanger future US aid. Begin seems to have taken this as a threat to cut off aid if Israeli policy didn’t change, and Troy quotes him railing that Israel would “stand by” its “principles . . . with or without your aid.”

    Honestly, though, everything we know about the way Senator Biden positioned himself on the issue at the time makes it more likely that he was speaking as a supporter of US aid worried that he and his friends wouldn’t be able to deliver it in the future. But what exactly was his concern?

    A more helpful description that appeared at the time in the Sydney Morning Herald makes Biden’s position clearer. Other senators, according to the report in the Herald, were angry about Israeli belligerence in Lebanon. It’s not hard to see why. Many thousands of civilians were killed in Lebanon by the time that war was over. The specific Israeli attack that those other senators were confronting Begin about had, even according to the Israeli army, killed 460 to 470 civilians and made another twenty thousand homeless. Palestinian sources had those numbers at ten thousand civilians dead and another sixty thousand made homeless.

    Senator Biden, though, was splitting the difference between Begin and the angry doves. Biden “said he was not critical of the Lebanon operation, but felt that Israel had to halt the policy of establishing new Jewish settlements in the West Bank.” Biden “said Israel was losing support in this country because of the settlement policy.”

    Predictably, this argument fell on deaf ears. The ultraconservative prime minister “rejected the appeals, saying that Jews had a right to settle in the area he called Judea and Samaria.” And ultimately the pushback from Biden and the other senators was little more than annoyance. “Despite the criticisms,” the Herald reported, “Mr. Begin left Washington pleased at having his basic approach to the Lebanese crisis endorsed by Mr. Reagan.”
    Hypothetically, What If We Had to Kill All the Canadians?

    But what exactly did Senator Biden say about the Lebanese crisis? The report in the Sydney Morning Herald doesn’t say. It doesn’t look like either Biden or Begin described that part of the conversation in any sort of detail to any reporters for the English-language press at the time. Maybe nobody cared much about the opinions of a senator from Delaware.

    Begin did recount the conversation in considerable detail, though, to Yedioth Aharonot. One comment of Biden’s in particular seems to have pleased Begin (the following translation comes from consultation with several Hebrew speakers):

    Biden’s comments were offensive, Begin said. Suddenly he [Biden] said: “What did you do in Lebanon? You annihilated what you annihilated.”

    I was certain, recounted Begin, that this was a continuation of his attack against us, but Biden continued: “It was great! It had to be done! If attacks were launched from Canada into the United States, everyone here would have said, ‘Attack all the cities of Canada, and we don’t care if all the civilians get killed.’”

    If so, Begin told us, I wondered what all the shouting was about. It turned out Biden wasn’t shouting about the operation in Lebanon at all, he was angry about what Israel was doing in Judea and Samaria . . .

    As a matter of fact, Israel’s invasion of Lebanon came after a long cease-fire during which very few attacks on Israeli targets were launched from Lebanon, but Israel frequently hit Palestinian targets there, killing hundreds of people. The immediate justification for the invasion was an assassination attempt against Israeli ambassador Shlomo Argov rather than some sort of massive terrorist attack.

    These inconvenient details notwithstanding, Senator Biden’s moral calculus seemed clear enough. So are the disturbing parallels to his support as president for Israel’s indiscriminately murderous bombing campaign in Gaza. Whatever objections Biden might have had to Begin’s settlement policy in the West Bank, he clearly considered Israel, like the United States, to be a special nation with a right to spill oceans of blood in conflicts with lesser adversaries.

    I do wonder, though, what Canadian officials think about the president of the United States saying that any hypothetical attacks from terrorist groups operating in Canada would justify what sounds like an outright genocidal American response. He thought, remember, that it would be a “phenomenal” thing in such a scenario if the United States attacked “all” the cities in Canada, even if “all” the civilians there died. If Biden really said that, it suggests that not only does he consider Lebanese and Palestinian life to be very cheap — a depressing fact, but not a particularly surprising one — but that Canadian lives are in the same category.

    Someone should ask President Biden about these comments now. And while they’re at it, they should see if they can get a comment from Justin Trudeau.

    Ben Burgis is a Jacobin columnist, an adjunct philosophy professor at Rutgers University, and the host of the YouTube show and podcast Give Them An Argument. He’s the author of several books, most recently Christopher Hitchens: What He Got Right, How He Went Wrong, and Why He Still Matters.

    #dystopie #USA #Israël #crise #impérialisme #histoire #Chine

  • Au Niger, un putsch de brut

    En juillet 2023, le #Niger a vécu son cinquième #coup_d’État depuis son indépendance en 1960. En cause, une importante #manne_pétrolière qui attise le jeu de chaises musicales au sommet.

    Comme il est de coutume au cœur de l’été, les chaînes d’info en continu n’avaient pas grand-chose de croustillant à se mettre sous la dent. Résultat : on a beaucoup glosé sur le coup d’État au Niger, perpétré le 26 juillet par une partie de l’armée contre le président Mohamed Bazoum.

    On a logiquement entendu beaucoup de bêtises. Et à ce jeu, il faut reconnaître à Emmanuel Macron un vrai talent. À plusieurs reprises, le boss de l’Élysée a fait le lien entre le renversement de Bazoum et son « ethnie minoritaire » (28 août). Selon lui, il aurait été victime « de règlements de comptes largement ethniques » (24 septembre). C’est vrai, Bazoum est un Arabe et cette communauté ne pèse pas lourd dans ce pays, ni sur le plan démographique, ni sur le plan politique. Ça ne l’a pas empêché d’être (mal) élu en février 2021, à l’issue d’un scrutin entaché de nombreuses irrégularités et contesté par l’opposition. Et ce n’est certainement pas ça qui explique pourquoi le général Abdourahamane Tchiani, qui avait la charge de sa sécurité en tant que chef de la garde présidentielle, l’a trahi.

    En réalité, il y a d’autres raisons qui expliquent ce putsch, le sixième en trois ans en Afrique de l’Ouest. La junte au pouvoir a évoqué la dégradation de la situation sécuritaire dans la « région des trois frontières1 » et la multiplication des scandales politico-financiers. Mais ce n’est pas ça non plus qui a fait sortir les militaires de leurs casernes : les attaques des groupes djihadistes étaient de moins en moins nombreuses depuis le début de l’année. Bazoum avait entrepris ces derniers mois de s’attaquer, certes lentement, à la corruption d’un système clientéliste, appelé au Niger le « #Guri_System », mis en place par son prédécesseur et néanmoins ami – du moins le croyait-il – Mahamadou Issoufou.

    Trahison, mode d’emploi

    De nombreux éléments semblent démontrer que c’est pour préserver ce #système_clientéliste que Tchiani, un fidèle d’Issoufou depuis plus de dix ans, a pris le pouvoir. Et notamment pour garder la main sur une montagne de cash : la manne pétrolière. L’entourage de Bazoum en est aujourd’hui persuadé, et ils sont nombreux parmi ses conseillers en exil mais aussi dans l’opposition à pointer du doigt la complicité de l’ancien président. Leur version, très plausible selon des journalistes d’investigation nigériens, est la suivante : depuis plusieurs mois, Bazoum et son ministre du Pétrole, Mahamane Sani Mahamadou, dit « Abba » – qui n’est autre que le fils d’Issoufou – étaient à couteaux tirés au sujet de la gestion des fonds issus de l’extraction du pétrole2

    Le Niger produit du #pétrole depuis 2011. Il reste un « petit » dans le domaine, avec à peine 20 000 barils par jour produits par la #China_National_Petroleum_Corp (#CNPC). Un chiffre qui pourrait bientôt être multiplié par cinq ou six avec la mise en service d’un #pipeline reliant le Niger au Bénin. De quoi tirer pas mal de plans sur la comète pour ceux qui ont la main sur ce trésor. Or pendant longtemps, c’étaient les proches d’Issoufou qui avaient la main. Durant ses deux mandats (de 2011 à 2021), ce dernier avait pris soin de placer ses hommes à la tête de la #Société_nigérienne_de_pétrole (#Sonidep), la société d’État qui gère tout ce qui concerne l’or noir. Une boîte « phagocytée par le clan Issoufou », selon un ancien conseiller de Bazoum ayant requis l’anonymat, et « pas très regardante sur les dépenses », puisqu’elle accumule les dettes. Selon Jeune Afrique, un audit aurait estimé que les pertes dues à la #fraude s’élèveraient pour l’État entre 50 et 70 millions de dollars par an. Bazoum, qui a été ministre des Affaires étrangères puis ministre de l’Intérieur d’Issoufou, savait tout cela.

    En novembre 2021, il avait remplacé le patron de la Sonidep, un proche d’Issoufou, par un « gars sûr », Ibrahim Mamane. Mais ça n’a pas suffi. « Il aurait fallu virer tout le monde pour reprendre la main, tant les fidèles d’Issoufou étaient nombreux », indique une source qui connaît bien le secteur.

    Au lieu de ça, Bazoum a eu une autre idée, vieille comme le capitalisme : créer une nouvelle boîte pour siphonner l’ancienne. La bien nommée #PétroNiger devait ainsi hériter des principales missions de la Sonidep et gérer le pactole promis. Après plusieurs reports liés à l’opposition de « Abba » notamment, cette création devait être validée en Conseil des ministres le… 27 juillet. Tout était prêt. Mais c’était sans compter sur l’intrusion de Tchiani et de ses hommes dans la résidence de Bazoum, le 26 juillet à l’aube. Depuis, on ne parle plus de PétroNiger, Bazoum et sa famille sont toujours séquestrés dans leur résidence, Ibrahim Mamane a été démis de ses fonctions et « Abba » a été incarcéré. La preuve, selon l’entourage d’Issoufou, qu’il n’a rien à voir avec ce putsch. Ou, comme le pensent les fidèles de Bazoum, qu’il s’est fait doubler par les galonnés…

    https://cqfd-journal.org/Au-Niger-un-putsch-de-brut

    #pétrole #ressources #matières_premières #Chinafrique

  • En Chine, le chômage de masse chez les jeunes embarrasse Pékin

    Le pouvoir s’inquiète particulièrement du défaitisme affiché, avec ironie, par les #jeunes internautes. Ces dernières années, tout un vocabulaire a émergé pour promouvoir une sorte de #philosophie_de_la_paresse : certains parlent de « rester couché » (« tangping »), tandis que d’autres appellent à « laisser pourrir les choses » (« bailan »). Il s’agit, à chaque fois, d’en faire le moins possible au #travail. On pense au « quiet quitting » en vogue aux Etats-Unis pendant la pandémie de Covid-19.

    Une attitude qui suscite peu de compassion de la part de leurs aînés. « Je ne pense pas que le #chômage_des_jeunes soit un gros problème en Chine, parce que beaucoup d’entre eux pourraient trouver un #emploi_, estime Dan Wang, cheffe économiste à la banque hongkongaise Hang Seng. _C’est la génération des enfants uniques, leur famille a énormément investi dans leur éducation donc ils ne veulent pas accepter un job qui soit juste “passable”. Les 12 millions de #diplômés de l’#université en 2023 sont généralement issus de familles aisées qui peuvent se permettre de les soutenir un certain temps », explique-t-elle.

    La preuve en est que certains secteurs, comme la restauration et l’industrie, peinent à recruter. « Les jeunes n’ont pas forcément envie de travailler dans les #usines. C’est vu comme une activité dégradante, non seulement par eux, mais aussi par leurs parents », explique Nicolas Musy, patron de LX Precision, une entreprise suisse qui fabrique, en périphérie de Shanghaï, des composants pour l’industrie automobile, médicale et de télécommunication. « Jusqu’au début des années 2010, c’était beaucoup plus facile de recruter : il y avait cet afflux de travailleurs migrants des campagnes : pour eux, un travail, quel qu’il soit, c’était important. Maintenant, les gens font plus attention à quelles opportunités de carrière ils accèdent », poursuit cet entrepreneur présent en #Chine depuis plus de trente ans. Un phénomène renforcé par la baisse de la population active, qui a atteint son pic en 2010.

    Profond changement de génération

    Beaucoup de jeunes des campagnes alimentant par le passé les lignes de production chinoises préfèrent aujourd’hui travailler comme #livreurs, pour les plates-formes de #commerce en ligne ou de livraison de repas. Une concurrence directe pour les ressources humaines que représentent les #ouvriers. « C’est une difficulté pour nous : travailler à l’usine, ça veut dire être soumis à une certaine discipline, et effectuer des tâches qui peuvent être ennuyeuses. Les jeunes préfèrent souvent la liberté, reconnaît Kathy Sun, directrice des ressources humaines chez Clarion Electronics pour l’Asie chez Forvia, leader français des composants automobiles. Il revient aux entreprises de faire des efforts pour attirer les cols bleus, non seulement en jouant sur la charge de travail et les salaires, mais aussi en offrant un environnement de travail et une culture plus accueillants. »

    Le changement entre générations est profond. En 2021, 58 % des jeunes entrants sur le marché du travail sortaient de l’éducation supérieure (au-delà du baccalauréat), alors qu’ils n’étaient que 30 % en 2012. Même ceux des campagnes, moins privilégiés, ont une expérience éloignée de celle de leurs parents, qui avaient grandi à la ferme et dans la pauvreté. « Pour les générations précédentes, vous pouviez aller à la ville, travailler dur et obtenir une vie meilleure pour vous et votre famille. Les jeunes migrants d’aujourd’hui ont des parents qui ont travaillé dans les grandes villes. Leurs aspirations sont proches de celles des enfants de la classe moyenne : ils sont plus éduqués, ont une idée de leurs droits sur le marché du travail. Ils ne sont plus prêts à travailler de longues journées pour un salaire de misère, décrit Ole Johannes Kaland, anthropologue, associé à l’université de Bergen, en Norvège, qui a réalisé des études sur les enfants de migrants à Shanghaï. Pas un seul des adolescents que j’ai étudiés ne souhaitait travailler dans les usines ou dans le secteur de la construction. »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/10/22/en-chine-le-chomage-de-masse-chez-les-jeunes-embarrasse-pekin_6195996_3234.h
    https://archive.ph/jnmRJ

  • Au #Sénégal, la farine de poisson creuse les ventres et nourrit la rancœur

    À #Kayar, sur la Grande Côte sénégalaise, l’installation d’une usine de #farine_de_poisson, destinée à alimenter les élevages et l’aquaculture en Europe, a bouleversé l’économie locale. Certains sont contraints d’acheter les rebuts de l’usine pour s’alimenter, raconte “Hakai Magazine”.
    “Ils ont volé notre #poisson”, affirme Maty Ndau d’une voix étranglée, seule au milieu d’un site de transformation du poisson, dans le port de pêche de Kayar, au Sénégal. Quatre ans plus tôt, plusieurs centaines de femmes travaillaient ici au séchage, au salage et à la vente de la sardinelle, un petit poisson argenté qui, en wolof, s’appelle yaboi ou “poisson du peuple”. Aujourd’hui, l’effervescence a laissé place au silence.

    (#paywall)

    https://www.courrierinternational.com/article/reportage-au-senegal-la-farine-de-poisson-creuse-les-ventres-

    #élevage #Europe #industrie_agro-alimentaire

    • Un article publié le 26.06.2020 et mis à jour le 23.05.2023 :

      Sénégal : les usines de farines de poisson menacent la sécurité alimentaire

      Au Sénégal, comme dans nombre de pays d’Afrique de l’Ouest, le poisson représente plus de 70 % des apports en protéines. Mais la pêche artisanale, pilier de la sécurité alimentaire, fait face à de nombreuses menaces, dont l’installation d’usines de farine et d’huile de poisson. De Saint-Louis à Kafountine, en passant par Dakar et Kayar… les acteurs du secteur organisent la riposte, avec notre partenaire l’Adepa.

      Boum de la consommation mondiale de poisson, accords de #pêche avec des pays tiers, pirogues plus nombreuses, pêche INN (illicite, non déclarée, non réglementée), manque de moyens de l’État… La pêche sénégalaise a beau bénéficier de l’une des mers les plus poissonneuses du monde, elle fait face aujourd’hui à une rapide #raréfaction de ses #ressources_halieutiques. De quoi mettre en péril les quelque 600 000 personnes qui en vivent : pêcheurs, transformatrices, mareyeurs, micro-mareyeuses, intermédiaires, transporteurs, etc.

      Pourtant, des solutions existent pour préserver les ressources : les aires marines protégées (AMP) et l’implication des acteurs de la pêche dans leur gestion, la création de zones protégées par les pêcheurs eux-mêmes ou encore la surveillance participative… Toutes ces mesures contribuent à la durabilité de la ressource. Et les résultats sont palpables : « En huit ans, nous sommes passés de 49 à 79 espèces de poissons, grâce à la création de l’aire marine protégée de Joal », précise Karim Sall, président de cette AMP.

      Mais ces initiatives seront-elles suffisantes face à la menace que représentent les usines de farine et d’huile de poisson ?

      Depuis une dizaine d’années, des usines chinoises, européennes, russes, fleurissent sur les côtes africaines. Leur raison d’être : transformer les ressources halieutiques en farines destinées à l’#aquaculture, pour répondre à une demande croissante des consommateurs du monde entier.

      Le poisson détourné au profit de l’#export

      Depuis 2014, la proportion de poisson d’élevage, dans nos assiettes, dépasse celle du poisson sauvage. Les farines produites en Afrique de l’Ouest partent d’abord vers la #Chine, premier producteur aquacole mondial, puis vers la #Norvège, l’#Union_européenne et la #Turquie.

      Les impacts négatifs de l’installation de ces #usines sur les côtes sénégalaises sont multiples. Elles pèsent d’abord et surtout sur la #sécurité_alimentaire du pays. Car si la fabrication de ces farines était censée valoriser les #déchets issus de la transformation des produits de la mer, les usines achètent en réalité du poisson directement aux pêcheurs.

      Par ailleurs, ce sont les petits pélagiques (principalement les #sardinelles) qui sont transformés en farine, alors qu’ils constituent l’essentiel de l’#alimentation des Sénégalais. Enfin, les taux de #rendement sont dévastateurs : il faut 3 à 5 kg de ces sardinelles déjà surexploitées [[Selon l’organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO)]] pour produire 1 kg de farine ! Le poisson disparaît en nombre et, au lieu d’être réservé à la consommation humaine, il part en farine nourrir d’autres poissons… d’élevage !

      Une augmentation des #prix

      Au-delà de cette prédation ravageuse des sardinelles, chaque installation d’usine induit une cascade d’autres conséquences. En premier lieu pour les mareyeurs et mareyeuses mais aussi les #femmes transformatrices, qui achetaient le poisson directement aux pêcheurs, et se voient aujourd’hui concurrencées par des usines en capacité d’acheter à un meilleur prix. Comme l’explique Seynabou Sene, transformatrice depuis plus de trente ans et trésorière du GIE (groupement d’intérêt économique) de Kayar qui regroupe 350 femmes transformatrices : « Avant, nous n’avions pas assez de #claies de #séchage, tant la ressource était importante. Aujourd’hui, nos claies sont vides, même pendant la saison de pêche. Depuis 2010, quatre usines étrangères se sont implantées à Kayar, pour transformer, congeler et exporter le poisson hors d’Afrique, mais elles créent peu d’#emploi. Et nous sommes obligées de payer le poisson plus cher, car les usines d’#exportation l’achètent à un meilleur prix que nous. Si l’usine de farine de poisson ouvre, les prix vont exploser. »

      Cette industrie de transformation en farine et en huile ne pourvoit par ailleurs que peu d’emplois, comparée à la filière traditionnelle de revente et de transformation artisanale. Elle représente certes un débouché commercial lucratif à court terme pour les pêcheurs, mais favorise aussi une surexploitation de ressources déjà raréfiées. Autre dommage collatéral enfin, elle engendre une pollution de l’eau et de l’air, contraire au code de l’environnement.

      La riposte s’organise

      Face à l’absence de mesures gouvernementales en faveur des acteurs du secteur, l’#Adepa [[L’Adepa est une association ouest-africaine pour le développement de la #pêche_artisanale.]] tente, avec d’autres, d’organiser des actions de #mobilisation citoyenne et de #plaidoyer auprès des autorités. « Il nous a fallu procéder par étapes, partir de la base, recueillir des preuves », explique Moussa Mbengue, le secrétaire exécutif de l’Adepa.

      Études de terrain, ateliers participatifs, mise en place d’une coalition avec différents acteurs. Ces actions ont permis d’organiser, en juin 2019, une grande conférence nationale, présidée par l’ancienne ministre des Pêches, Aminata Mbengue : « Nous y avons informé l’État et les médias de problèmes majeurs, résume Moussa Mbengue. D’abord, le manque de moyens de la recherche qui empêche d’avoir une connaissance précise de l’état actuel des ressources. Ensuite, le peu de transparence dans la gestion d’activités censées impliquer les acteurs de la pêche, comme le processus d’implantation des usines. Enfin, l’absence de statistiques fiables sur les effectifs des femmes dans la pêche artisanale et leur contribution socioéconomique. »

      Parallèlement, l’association organise des réunions publiques dans les ports concernés par l’implantation d’usines de farines et d’huile de poisson. « À Saint-Louis, à Kayar, à Mbour… nos leaders expliquent à leurs pairs combien le manque de transparence dans la gestion de la pêche nuit à leur activité et à la souveraineté alimentaire du pays. »

      Mais Moussa Mbengue en a conscience : organiser un plaidoyer efficace, porté par le plus grand nombre, est un travail de longue haleine. Il n’en est pas à sa première action. L’Adepa a déjà remporté de nombreux combats, comme celui pour la reconnaissance de l’expertise des pêcheurs dans la gestion des ressources ou pour leur implication dans la gestion des aires marines protégées. « Nous voulons aussi que les professionnels du secteur, conclut son secrétaire exécutif, soient impliqués dans les processus d’implantation de ces usines. »

      On en compte aujourd’hui cinq en activité au Sénégal. Bientôt huit si les projets en cours aboutissent.

      https://ccfd-terresolidaire.org/senegal-les-usines-de-farines-de-poisson-menacent-la-securite-a

      #extractivisme #résistance

  • Gilles Dauvé - L’Amour : géopolitique des extrêmes
    https://ddt21.noblogs.org/?page_id=3529

    Destination touristique, très prisé des Russes en voyage de noces, le cours de l’Amour, par ses paysages et peut-être aussi grâce à son nom, passe pour un des lieux les plus romantiques du monde. Mais pas tous les jours si l’on en croit l’Anglais Colin Thubron qui, de l’été 2018 et au printemps 2019, à près de 80 ans, l’a descendu de la source à l’embouchure, à cheval, à pied, en Transsibérien (qui a peu d’un train de luxe), et dans divers véhicules, en 4×4 UAZ ukrainien et dans une vieille voiture russe rajeunie par un moteur Renault. Des prairies eurasiennes aux bords du Pacifique en passant par la taïga sibérienne, à la limite des mondes cosaque et mongol, puis russe et chinois, le voyage n’est pas sans dangers : dus aux animaux (sangliers, loups, ours), aux accidents (une chute de cheval entraîne cheville et côtes cassées), et aux humains (bien que Thubron dispose des autorisations nécessaires pour visiter certaines zones, elles ne sont pas toujours reconnues par les autorités locales, et il sera deux fois, en #Russie puis en #Chine, détenu par des polices qui n’aiment guère l’étranger).

  • La guerre entre Israël et le Hamas plonge la Chine en eaux troubles - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2023/10/13/guerre-israel-hamas-plonge-chine-eaux-troubles

    La décision de Pékin de ne pas condamner nommément le caractère terroriste du Hamas et de le désigner comme l’agresseur a d’une façon ou d’une autre envoyé le message « à l’Iran et aux autres régimes autoritaires de la région selon lequel la Chine reconnaît leurs intérêts régionaux, estime Mercy Kuo, une conseillère spécialisée dans l’analyse des risques géostratégiques pour Pamir, cabinet de consultants basé à Washington, également cité par Bloomberg. La Chine cherche essentiellement des opportunités pour projeter une image d’artisan de la paix, mais elle n’a aucune intention de ternir cette image avec la complexité et les vicissitudes qui sont celles de la recherche de la paix au Moyen-Orient. »

    Pour le dirigeant chinois, l’essentiel est de « ne pas ternir son image ».

    Non, parce que :

    [...] pour les dirigeants chinois, les affaires ne sont jamais éloignées de leurs préoccupations. Or dans ce registre, Pékin a une raison certaine de ne pas trop s’engager du côté palestinien dans le conflit puisque les échanges commerciaux bilatéraux avec Israël totalisent quelque 22,1 milliards de dollars en 2022, selon les chiffres du FMI. De plus, les exportations israéliennes vers la Chine sont, pour plus de la moitié, composées de produits électroniques sophistiqués, en particulier des semi-conducteurs, selon des chiffres de l’Institut des Études de Sécurité nationale de l’Université de Tel-Aviv. Or l’industrie chinoise, tout comme le secteur militaire chinois, ont grand besoin de ces semi-conducteurs de dernière génération du fait de l’embargo américain. Ainsi, les échanges entre la Chine et Israël prennent une importance toute particulière à l’heure où les États-Unis font pression sur leurs alliés pour les empêcher d’exporter vers la Chine leurs technologies les plus avancées.

  • China Square: The cheap Chinese shop at the centre of Kenya row
    https://www.bbc.com/news/world-africa-64809423

    6.3.2023 by Victor Kiprop - Kenyan small and medium enterprise traders hold placards and shout slogans during a protest against Chinese nationals owning businesses that engage in import, manufacture and distributionImage source, EPA
    Image caption,

    Protesters wanted China Square to permanently shut its doors

    A Chinese-owned shop selling cheap household goods at the centre of a dispute in Kenya has reopened after a counterfeit complaint against it was dismissed. The row got to the heart of a debate about whether this kind of outlet hurts or helps Kenyans.

    Blowing whistles and vuvuzelas, Kenyan petty traders marched in their hundreds to the deputy president’s office in Nairobi to demand an end to what they called a “China invasion”.

    The China Square shop that had become a hit with consumers because of its cheap goods was the focus of their anger. Its rapid success had rekindled long-held fears about competition from abroad.

    The shop, which is in a mall on the outskirts of Nairobi, had already shut its doors, albeit temporarily, by the time of last week’s protest as controversy swirled around it.

    Barely five weeks into trading, it had become a social media phenomenon. Its low prices compared to what the petty traders were charging and convenient location made it very attractive.

    But some small-scale traders, who form a vital part of Kenya’s economy, began to notice business dropping off.

    “We want the Chinese out of Kenya. If the Chinese become the manufacturers, distributors, retailers and even hawkers, where will Kenyans go?” an unnamed trader told journalists at the protest.

    Peter Sitati, who imports and sells beauty equipment in Nairobi, was one of those at the demonstration.

    He says a plastic pedicure stool that costs around $43 (£35) in his shop, retailed at China Square for about $21, effectively undercutting him by more than 50%.

    “Many Kenyan businesses are going to close their shops and our economy will collapse,” Mr Sitati argued.

    Peter Sitati says he is not able to sell his goods at China Square’s lower prices

    Pressed to explain why he was charging so much more, he said he was covering the taxes and duty he was charged and thought that he might be buying the goods from China at a higher price than China Square.

    Despite being asked by the BBC, China Square did not explain how it set its prices, but it might be benefitting from being able to buy in bigger quantities.

    It may also have a more direct relationship with the manufacturers. A lot of the smaller Kenyan traders have to go through middle men and may be charged more as a result.

    China Square founder Lei Cheng insisted he had done nothing wrong.

    “My business is legal and is centred on healthy competition. We have cooperated with all government directives of opening a business in Kenya and we are here to break the monopoly,” Mr Lei said.

    He added that his business took more than $157,000 in its first two weeks.

    “The people who are fighting us feel threatened because Kenyans now know we exist and we are not exploiting them in pricing.”

    ’Quality goods, affordable prices’

    Some Kenyan shoppers are on the retailer’s side.

    “China Square should be allowed to operate. They’re selling quality goods at affordable prices,” Sharon Wanjiku said.

    “The cost of living is very high at the moment and these prices are exactly what we need.”

    The swift popularity of the shop followed by the controversy caught the attention of the government, with one minister saying it should cease operating as a retailer.

    “We welcome Chinese investors to Kenya but as manufacturers not traders,” Trade Minister Moses Kuria said on Twitter on the Friday before China Square shut down.

    It remains unclear why the shop did close its doors to customers. There were suspicions that it had been put under some pressure by the authorities.

    A statement from China Square said it was closing to “re-evaluate and replan our company strategy” and that it was “considering a possibility of co-operating with local traders”.

    But at the end of last week, Kenya’s Anti-Counterfeit Authority said it had investigated a complaint that China Square was selling fake goods but had found no evidence that that was the case.

    On Monday, the Kenya Chinese Chamber of Commerce (KCCC) welcomed the re-opening of China Square after discussions were held with the government, however it did not go into details of what the talks were about.

    “The Chamber looks forward to an equal and fair treatment of all businesses across [the] board to ensure a conducive business environment for all,” the KCCC statement said, but it did not say if any new agreement had been made.

    Image source, EPA
    Image caption,

    The protest against China Square attracted a large crowd

    Some fear that the row over the shop has sent out the wrong message about the economy and the interest in investment.

    Korir SingOei, from the ministry of foreign affairs, has been seeking to reassure potential investors, saying that Kenya welcomes money from outside and does not discriminate where it comes from.

    Wu Peng, the top diplomat for Africa at China’s Foreign Ministry, was pleased with the clarification and said a “non-discriminatory investment environment is vital to the healthy development of bilateral practical co-operation”.

    Kenya has in the past struggled to find a middle ground between attracting foreign investment and promoting free trade while protecting local traders from what some see as unfair competition.

    “Stopping foreigners from doing legitimate business in Kenya is retrogressive. We need to see how to build the capacity of Kenyans to be able to produce competitive products,” says Kenyan economist Gerrishon Ikiara.

    Deportations

    The Kenya Investment Promotion Act, which sets conditions for foreign investors, requires an investment to be beneficial to the country through things such as new jobs, the transfer of new skills or technology, or the use of local raw materials or services.

    There is no data available to show how many Chinese traders or people are in Kenya, but there has been growing anti-Chinese sentiment in recent years. This has been partly due to allegations that individual Chinese people in Kenya have been racist, as well as fears of Chinese traders taking businesses and jobs from Kenyans.

    In 2019, the Kenyan authorities deported seven Chinese nationals who had been operating in two markets in Nairobi, accusing them of not having work permits and saying they could not operate in a sector that had been reserved for locals.

    In 2020, four Chinese men were deported after being accused of caning a Kenyan man working at a Chinese restaurant.

    President William Ruto has so far steered clear of the matter, but ahead of his election last year he promised to deport Chinese nationals engaging in business that can be done by Kenyans.

    “We have agreements with different countries on what level of business or work is to be done by locals and which one is allowed, where one must have [a] work permit, to foreigners. And that level is not selling in kiosks, retail or roasting maize,” Mr Ruto said last June.

    China Square is clearly not working out of a kiosk, but its re-opening continues to present a challenge to the petty traders, whose complaints have not gone away.

    #économie #commerce #Afrique #Chine #Kenya

  • #Chine, #recherche et politique
    https://laviedesidees.fr/Chine-recherche-et-politique

    Alors que la Chine s’est imposée comme une puissance économique et géopolitique incontournable, Isabelle Thireau et Sebastian Veg s’interrogent sur la relative faiblesse des études universitaires sur le sujet et des liens entre recherche et politique étrangère.

    #International #politique_publique #Entretiens_écrits

  • UN MONDE QUI CHANGE. VIDEO N°2 : « FAUT-IL AVOIR PEUR D’UNE CHINE RÉVEILLÉE ? »

    Régis de Castelnau - Laurent Michelon
    Pour le deuxième numéro de cette nouvelle série, nous avons demandé à un entrepreneur français installé en Chine depuis 25 ans, et auteur récemment d’un ouvrage intitulé : « Comprendre la relation Chine-Occident : la superpuissance réticente et l’hégémon isolé ». Nous lui avons demandé de nous faire part de sa vision de la première puissance économique du monde et véritable État-nation civilisationnel. Devons-nous craindre la Chine ? Pourquoi fait-elle si peur à l’Amérique ?

    https://odysee.com/@RegisdeCastelnauVududroit:7/un-monde-qui-change.-video-n%C2%B02-%C2%AB-faut:f
    https://www.youtube.com/watch?v=_TWd11nd_I0


    #Chine

  • Les autorités chinoises ont décidé que la médecine devait être gratuite, comme en URSS, par Dmitri Kapustine | Histoire et société

    Si la propagande occidentale met en avant toutes les difficultés de la Chine sans même considérer le ridicule qu’il y a à dénoncer les difficultés chinoises alors que la situation se dégrade de jour en jour dans des pays qui continuent à piller le monde entier, elle ne dit pas l’extraordinaire développement chinois. Celui dans la recherche, l’éducation et plus inconnu encore la santé. Ici des Russes disent leur regret de l’URSS et rétablissent les faits sur la manière dont depuis le COVID malgré le ralentissement de l’économie, la Chine a mis en place un système de soin gratuit couvrant la totalité de la population. Ce fait sera certainement une découverte pour le lecteur français puisqu’il n’existe pas aujourd’hui une seule presse – et surtout pas l’Humanité sous la direction au plan international du très “otanesque” Kamenka pour dire de tels faits. Il est vrai que grâce à vous, histoireetsociete a un nombre grandissant de lecteurs qui sont aussi des diffuseurs.(note de danielle Bleitrach, traduction de danielle Bleitrach)

    https://histoireetsociete.com/2023/10/01/les-autorites-chinoises-ont-decide-que-la-medecine-devait-etre-gr


    #Chine

  • Berlin Global Dialogue an der ESMT in Berlin-Mitte : Konferenz über den Wandel
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/berlin-global-dialogue-an-der-esmt-in-berlin-mitte-konferenz-ueber-

    Le capital allemand lutte pour les marchés des pays aux langues persanes et turciques. Ses représentants cherchent à y réduire l’influence de la Russie et de la Chine. Cette semaine se tient à Berlin une rencontre du chancelier allemand avec de hauts responsables de cinq pays de la région d’Asie. Le remodèlement des relations et alliances internationales se joue par tous les moyens diplomatiques et belliqueuses. On verra si les participants le jugeront utile de nous informer du contenu de leurs pourparlers.

    26.9.2023 von Thomas Fasbender - Initiator der Konferenz ist Lars-Hendrik Röller, Ex-Führungskraft unter Angela Merkel. Es kommen hochrangige Gäste aus Zentralasien und Bundeskanzler Olaf Scholz.

    Im ehemaligen DDR-Staatsratsgebäude in Berlin-Mitte beginnt am Donnerstag der erste Berlin Global Dialogue, eine neue Plattform für internationalen Austausch unter dem Dach der Berliner Wirtschaftshochschule ESMT. Die zweitägige Veranstaltung ist der Transition gewidmet, also Veränderungen in einer Zeit, die von Wende und Wandel geprägt ist. Drei solcher Wenden stehen im Mittelpunkt: zu einer neuen Weltwirtschaftsordnung, zu CO₂-freien Technologien und zu einer gerechteren Gesellschaft.

    Neben Bundeskanzler Olaf Scholz und dem Europarats-Präsidenten Charles Michel nehmen die Präsidenten aus Kasachstan und Sri Lanka sowie die belgischen und albanischen Premierminister teil. Auf Ministerebene sind Saudi-Arabien, Südafrika und Frankreich vertreten, außerdem Vorstandsvorsitzende und Topmanager internationaler Konzerne und Großbanken.

    Klimakrise und der Umbau der Industriegesellschaft

    Initiator des Berlin Global Dialogue ist Lars-Hendrik Röller, unter Angela Merkel von 2011 bis 2021 Leiter der Wirtschafts– und Finanzabteilung im Bundeskanzleramt. Röller lehrt heute als Wirtschaftsprofessor an der ESMT. Das Motiv seines Engagements: „Wir haben einen Punkt erreicht, an dem Staaten- und Unternehmenslenker zur Schaffung eines neuen Wirtschaftssystems zusammenwirken müssen.“

    In einer Ankündigung sagte Röller, die Klimakrise, die neue Weltwirtschaftsordnung und der Umbau der Industriegesellschaft könnten nur in globaler Zusammenarbeit bewältigt werden. Das setze den Dialog zwischen Politik und Wirtschaft voraus und sei auch der Grund, warum man den Berlin Global Dialogue ins Leben gerufen habe.
    Eine neue multipolare Welt

    Der Bundeskanzler begrüßt das neue Format. Die multipolare Welt, so Scholz, verlange nach neuen Perspektiven und multilateralen Lösungen. Der Berlin Global Dialogue habe zum Ziel, die notwendigen Ideen zu generieren, „hier in Berlin, an einem Ort, der für Versöhnung und Einheit steht“.

    Parallel zu der Veranstaltung findet am Freitag ein Gipfeltreffen der fünf Staatschefs aus Zentralasien – Kasachstan, Kirgisistan, Tadschikistan, Turkmenistan, Usbekistan – mit Olaf Scholz im sogenannten C5+1-Format statt. In diesem Rahmen konferieren die Zentralasiaten mit mehreren Partnern weltweit. Das Treffen mit dem Bundeskanzler ist der erste C5+1-Gipfel mit einem Mitgliedsland der Europäischen Union. Außerdem sind separate Gespräche zwischen Scholz und der einzelnen Präsidenten geplant.

    Für beide Seiten ist eine intensivere Zusammenarbeit von Interesse. Der wirtschaftliche Aufstieg der Chinesen und die Schwächung Russlands durch seinen Krieg in der Ukraine haben das geopolitische Koordinatensystem in Eurasien verändert. Weder die Zentralasiaten noch die Europäer wünschen, dass die Region zwischen dem Kaspischen Meer und China in eine einseitige Abhängigkeit von Peking gerät. Deutsche und europäische Unternehmen sind zudem als Lieferanten von Technologie und als Investoren begehrt. Wirtschaftlich ist die Region alles andere als unbedeutend; Zentralasien beherbergt erhebliche Bodenschätze, nicht zuletzt sogenannte Batterierohstoffe.

    Die Konferenz Berlin Global Dialogue findet am 28. und 29. September in der ESMT statt (Schloßplatz 1, 10178 Berlin). Mehr Informationen unter: www.berlinglobaldialogue.org

    #Allemagne #Europe #Chine #Russie #Kazakhstan #Kirghizistan #Tadjikistan #Turkménistan #Ouzbékistan #Asie #économie #relations_internationales #impérialisme

  • mêmes mesures vs le mpox que contre le COVID en Chine ;
    https://francais.medscape.com/voirarticle/3610559

    #Mpox : La #Chine a prévu de gérer le mpox de la même manière que le Covid-19 à partir du 20 septembre, ont déclaré les autorités sanitaires vendredi 15 septembre, après avoir détecté environ 500 cas de l’infection virale le mois dernier, indique Reuters . Le Mpox sera géré selon les protocoles de la catégorie B, a déclaré la Commission nationale de la santé (CNS) dans un communiqué. La Chine peut ainsi prendre des mesures d’urgence telles que la restriction des rassemblements, la fermeture des bureaux et des écoles ou le bouclage de zones géographiques en cas d’apparition d’un cas. Les maladies infectieuses de la catégorie B comprennent le Covid-19, le SIDA et le SRAS.

  • Deepfakes of Chinese influencers are livestreaming 24/7 | MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/2023/09/19/1079832/chinese-ecommerce-deepfakes-livestream-influencers-ai

    Scroll through the livestreaming videos at 4 a.m. on Taobao, China’s most popular e-commerce platform, and you’ll find it weirdly busy. While most people are fast asleep, there are still many diligent streamers presenting products to the cameras and offering discounts in the wee hours.

    But if you take a closer look, you may notice that many of these livestream influencers seem slightly robotic. The movement of their lips largely matches what they are saying, but there are always moments when it looks unnatural.

    These streamers are not real: they are AI-generated clones of the real streamers. As technologies that create realistic avatars, voices, and movements get more sophisticated and affordable, the popularity of these deepfakes has exploded across China’s e-commerce streaming platforms.

    Today, livestreaming is the dominant marketing channel for traditional and digital brands in China. Influencers on Taobao, Douyin, Kuaishou, or other platforms can broker massive deals in a few hours. The top names can sell more than a billion dollars’ worth of goods in one night and gain royalty status just like big movie stars. But at the same time, training livestream hosts, retaining them, and figuring out the technical details of broadcasting comes with a significant cost for smaller brands. It’s much cheaper to automate the job.

    The technology has mostly been known for its problematic use in revenge porn, identity scams, and political misinformation. While there have been attempts to commercialize it in more innocuous ways, it has always remained a novelty. But now, Chinese AI companies have found a new use case that seems to be going quite well.

    Back then, Silicon Intelligence needed 30 minutes of training videos to generate a digital clone that could speak and act like a human. The next year, it was 10 minutes, then three, and now only one minute of video is needed.

    And as the tech has improved, the service has gotten cheaper too. Generating a basic AI clone now costs a customer about 8,000 RMB ($1,100). If the client wants to create a more complicated and capable streamer, the price can go up to several thousands of dollars. Other than the generation, that fee also covers a year of maintenance.

    Once the avatar is generated, its mouth and body move in time with the scripted audio. While the scripts were once pre-written by humans, companies are now using large language models to generate them too.

    Now, all the human workers have to do is input basic information such as the name and price of the product being sold, proofread the generated script, and watch the digital influencer go live. A more advanced version of the technology can spot live comments and find matching answers in its database to answer in real time, so it looks as if the AI streamer is actively communicating with the audience. It can even adjust its marketing strategy based on the number of viewers, Sima says.

    These livestream AI clones are trained on the common scripts and gestures seen in e-commerce videos, says Huang Wei, the director of virtual influencer livestreaming business at the Chinese AI company Xiaoice. The company has a database of nearly a hundred pre-designed movements.

    “For example, [when human streamers say] ‘Welcome to my livestream channel. Move your fingers and hit the follow button,’ they are definitely pointing their finger upward, because that’s where the ‘Follow’ button is on the screen of most mobile livestream apps,” says Huang. Similarly, when streamers introduce a new product, they point down—to the shopping cart, where viewers can find all products. Xiaoice’s AI streamers replicate all these common tricks. “We want to make sure the spoken language and the body language are matching. You don’t want it to be talking about the Follow button while it’s clapping its hands. That would look weird,” she says.

    Spun off from Microsoft Software Technology Center Asia in 2020, Xiaoice has always been focused on creating more human-like AI, particularly avatars that are capable of showing emotions. “Traditional e-commerce sites just feel like a shelf of goods to most customers. It’s cold. In livestreaming, there is more emotional connection between the host and the viewers, and they can introduce the products better,” Huang says.

    After piloting with a few clients last year, Xiaoice officially launched its service of generating under-$1,000 digital clones this year; like Silicon Intelligence, Xiaoice only needs human streamers to provide a one-minute video of themselves.

    And like its competitors, Xiaoice clients can spend more to fine-tune the details. For example, Liu Jianhong, a Chinese sports announcer, made an exquisite clone of himself during the 2022 FIFA World Cup to read out the match results and other relevant news on Douyin.

    A cheap replacement for human streamers

    These generated streamers won’t be able to beat the star e-commerce influencers, Huang says, but they are good enough to replace mid-tier ones. Human creators, including those who used their videos to train their AI clones, are already feeling the squeeze from their digital rivals to some extent. It’s harder to get a job as an e-commerce livestream host this year, and the average salary for livestream hosts in China went down 20% compared to 2022, according to the analytics firm iiMedia Research.

    But the potential for companies to complement human work by keeping the livestream going during the hours when fewer people are watching means it’s hard to justify the cost of hiring real streamers.

    That’s already happening. In the post-midnight hours, many of the streaming channels on popular e-commerce platforms like Taobao and JD feature these AI-generated streamers.

    Previous examples have shown that deepfake technologies don’t need to be perfect to deceive viewers. In 2020, a scammer posed as a famous Chinese actor with the aid of crude face-swapping tools and still managed to get thousands of dollars from unsuspecting women who fell in love with his videos.

    “If a company hires 10 livestream hosts, their skill levels are going to vary. Maybe two or three streamers at the top would contribute to 70% to 80% of the total sales,” says Chen Dan, the CEO of Quantum Planet AI, a company that packages technologies like Xiaoice’s and sells them to corporate clients. “A virtual livestream host can replace the rest—six or seven streamers that contribute less and have lower ROI [return on investment] rates. And the costs would come down significantly.”

    Chen says he has witnessed a lot more interest from brands in AI streamers this year, partly because everyone is looking to “降本增效”—lower costs and improve efficiency, the new buzzword among Chinese tech companies as the domestic economy slows down.

    Chen has over 100 clients using Xiaoice’s service now, and these virtual streamers have brokered millions of dollars in sales. One Xiaoice streamer brought in over 10,000 RMB ($1,370) in revenue in just one hour.

    There are still drawbacks, he says. For example, many of his clients are furniture brands, and although the AI is clever enough to speak and use gestures, it can’t really sit on a sofa or lie in a bed, so the streams lack the appeal of real users testing the products.

    The rising popularity of AI-generated livestreams has also caught the attention of video platforms like Douyin, the Chinese version of TikTok, as well—though it’s taking a different approach than other tech giants. It’s seemingly more concerned with transparency and it said in a May document that all videos generated by AI should be labeled clearly as such on the platform, and that virtual influencers need to be operated by real humans. The platform has always banned the use of recorded videos as livestreams. AI-generated livestreaming, with no recorded footage but also little real-time human input, straddles the line on that rule.

    The Chinese government made several laws in the past two years on synthetic media and generative AI that would apply to the use in e-commerce streaming. But the effects of government and platform regulations remain to be seen, because the technology is still too new to have met serious enforcement.

    For Silicon Intelligence, its next step is to add “emotional intelligence” to the AI streamers, Sima says: “If there are abusive comments, it will be sad; if the products are selling well, it will be happy.” The company is also working on making AI streamers interact and learn from each other.

    The company has had a fascinating and sort of terrifying goal since its beginning: it wants to create “100,000,000 silicon-based laborers” by 2025. For now, Sima says, the company has generated 400,000 virtual streamers. There’s still a long way to go.

    #Intelligence_artificielle #Médias_de_synthèse #Chine #Streamers
    #Commerce_electronique

  • Eyebrows raised at China’s state-owned players’ increased stakes in European ports - Container News
    https://container-news.com/eyebrows-raised-at-chinas-state-owned-players-increased-stakes-in-eu

    Concern over Chinese domination of terminals is unlikely to focus on the number of terminals but the degree of individual control. As of mid-2023, Chinese state-owned players held full or large majority control in only two European ports: Piraeus and Zeebrugge, with CSP owning 90% of CSP Zeebrugge, and 100% of Piraeus Terminals 1 & 2 plus 67% of the Piraeus Port Authority.

    Zeebrugge remains a minor port, handling two Asia-Europe loops and an Irish feeder service of COSCO Shipping Lines/OOCL. Piraeus represents a more significant investment, but COSCO SP is acknowledged to have brought much-needed investment to the port and volumes topped 5 million TEUs for the first time in 2022.

    China has described the port investments as part of its Belt and Road scheme, but concern over Chinese investments in European infrastructure prompted the EU to adopt new rules in December 2022.

    #Chine

  • How I learned Mandarin in 6 months self-taught at home
    https://www.youtube.com/watch?v=MwwTfcYFhLI


    Comment préparer son séjour en Chine - la langue chinoise

    HSK 1 - 3
    Anki
    Anki card sets for HSK
    Netflix bilingual subtitle addon
    only basic handwriting
    real chinese language buddies
    6 hours of learning per day
    additional non-free videos for HSK 4.

    Apparamnent c’est faisable pour une jeune femme qui a l’habitude des examens fréquents qu"elle prépare systématiquement avec Anki. Pour se faire une idée de sa propre vitesse il faut prendre en compte tous ses handicaps par rapport à l’age, au degré d’entrainement à l’apprentissage puis du nombre d’heures calmes qu’on peut consacrer à l’apprentissage quotidien.

    Sur un point la jeune docteure a tort : le chinois est peut-être une langue difficile pour nos amis américains (sa pronociation l’est pour les Français) qui sont systématiquement sous-doués en langues étrangères, mais pour nous le chinois est une langue aussi facile que l’anglais ;-)

    On parle de son utilisation pour la communication quotidienne. Il en est autrement si on veut arriver à un niveau assez élevé pour commencer les études universitaires de lettres.

    P.S. une bonne maîtrise de l’anglais est utile pour l’apprentissage du chinois.

    #langues #chinois #enseignement #diy #autodidacte

  • China : Überholen ohne einzuholen – wie der Sozialismus chinesischer Prägung funktioniert
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/china-ueberholen-ohne-einzuholen-wie-der-sozialismus-chinesischer-p

    Quelques infomations de base sur la Chine, voici les découvertes d’une journaliste du Berliner Zeitung.

    23.9.2024 von Maritta Adam-Tkalec - Wie gelingt China der Aufstieg zur Weltmacht? Die Öffnungspolitik entfesselte Kräfte, das Selbstbewusstsein gegenüber dem Westen wächst mit dem Wohlstand.

    Das Staunen über Chinas Voranstürmen ist der Angst gewichen, das an strategischen Rohstoffen reiche Land mit seinen 1,4 Milliarden smarten Menschen werde dem noch kürzlich global dominanten Westen den Rang ablaufen. Kürzlich noch der arme Schlucker in Asien, vollführt China ein in Deutschland verlachtes Manöver: Überholen ohne einzuholen. Die Losung hatte Walter Ulbricht Ende der 1950er-Jahre für die DDR ausgegeben – die Überlegenheit des Sozialismus durch wirtschaftliche Erfolge zu beweisen – und scheiterte.

    Das moderne China macht damit Ernst; Ziel ist der Aufbau eines Sozialismus chinesischer Prägung. Deng Xiaoping, weder Staats- noch Parteichef, sondern mehr, nämlich Chinas „Überragender Führer“, erklärte 1978: „Der Sozialismus öffnet sich dem Kapitalismus, um am Ende wieder das Ziel des allgemeinen Wohlstandes zu erreichen.“ Zuerst sollten einige Leute reich werden, am Ende, so Deng damals, werde das ganze Volk reich sein. Jeden einzelnen ermutigte er dazu: „Reichwerden ist ehrenvoll.“

    China ist heute ein überwältigend modernes Land. Wer aus Deutschland kommt, begreift sehr schnell, wie weit der Überholvorgang schon gediehen ist. Höchste Zeit also, den „systemischen Rivalen“ besser kennenzulernen. Mit Viertelwissen über vermeintliche Zustände in China, das möglicherweise noch aus der Zeit der Kulturrevolution oder anderer chinesischer Wirren stammt, kommt man inzwischen wirklich nicht mehr weiter.

    Der Schlüssel zum Verständnis des chinesischen Fortschritts liegt in Dengs Konzept des Sozialismus mit chinesischem Antlitz. Damit ist, wohlgemerkt, das Ziel, nicht der derzeitige Zustand beschrieben. Und mit der simplen Formel „Kapitalismus plus Alleinherrschaft der Kommunistischen Partei“ ist das Phänomen nicht zu erklären. Richtig an der Formel ist, dass die staatsbeherrschende Kommunistische Partei Chinas den derzeit real existierenden Kapitalismus als dynamische Übergangsphase betrachtet: Die Gesellschaft muss durch sie hindurch, muss die Potenziale des Kapitalismus nutzen – um ihn dann zu überwinden. Man erinnert sich: Die Sowjetunion wollte direkt vom Feudalismus in den Kommunismus vorstoßen.
    Zehn Tage China: Das Weltbild wankt

    Was die deutsche Öffentlichkeit gemäß der politischen und medialen Hauptlinie von China halten soll, ist hinlänglich bekannt: China ist autoritär gelenkt, beachtet individuelle Menschenrechte wie Meinungsfreiheit nicht, unterdrückt die Minderheit der Uiguren, observiert alle und jeden, lässt keine Opposition zu, betreibt eine aggressive Wirtschaftspolitik, ist als Konkurrent einzuhegen. Gewachsene Abhängigkeiten sind zu reduzieren – Derisking heißt das neudeutsch.

    Nach zehn Tagen in China wankt das eingeübte Weltbild gehörig. Zu stark sind die Eindrücke von Modernität und Selbstbewusstsein, von den auf das Erreichte überaus stolzen Menschen. Der neu erlangte Status Chinas als aufstrebende Weltmacht führt unvermeidlich zu großem Selbstvertrauen im Verhalten gegenüber dem Westen. Ab jetzt redet man tatsächlich „auf Augenhöhe“. Nicht jeder im Westen hält das für eine Chance.
    Was chinesische Bürger sagen

    Doch was sind zehn Tage in China, seien sie noch so intensiv, instruktiv und von überraschenden, aufschlussreichen Begegnungen, geplanten wie zufälligen Informationsmomenten übervoll. Wer sich in dieser Lage anmaßen wollte zu wissen, „wie China ist“, der hätte jede Seriosität verspielt. Es sollen deshalb gesammelte Auskünfte und Beobachtungen zusammenfassend wiedergegeben werden: ­eine Skizze, ohne Wertung und Anspruch auf absolute Wahrheit.

    Was also haben chinesische Männer und Frauen auf Fragen geantwortet, auf Bitten um Erläuterung angeführt? Die erste Überraschung: Sie antworteten offen und angstfrei, auch wenn es um heikle Themen wie den Taiwan- oder Uigurenkonflikt ging. Die Quellen der Auskünfte sind vielfältig, sie werden in der Regel nicht im Einzelnen genannt, zumal sich die Antworten tendenziell ähnelten.

    Wohlstand, ein gutes Leben für sich selbst, die Familie, das Land – darin liegt der Kern aller Dinge. Sozialer und materieller Aufstieg durch eigene Anstrengung ist möglich, die Chancen für Tüchtige sind groß, so das Versprechen und die erfahrene Realität. Ob die Eltern noch arme Bauern waren oder Mao Tsetungs Kulturrevolution sie mit rudimentärer Bildung in die Fabriken gespült hatte – die Aussichten für Kinder und Enkel, zu studieren, in einem interessanten Job gut zu verdienen, in einer würdigen Wohnung zu leben (oder sogar eine zu kaufen, es gibt reichlich leerstehende), werden positiv bewertet. „Seht euch doch an, was aus unserem Land geworden ist“, sagt der Fischverkäufer auf dem Markt von Qingdao, der lange Zeit Lastautos steuerte, jetzt gute Geschäfte mit Fisch und Meeresgetier macht und sichtlich zufrieden mit seinem Aufstieg ist.

    Die Gehälter steigen seit Jahren, und zwar so, dass Unternehmen, anders als noch in Billiglöhnerzeiten, zögerlicher einstellen. So wird unter anderem die derzeit hohe Zahl von jungen Arbeitslosen erklärt. Vor der Öffnungspolitik hätten alle auch viel gearbeitet, erinnert sich ein Mittvierziger, aber jetzt lohne sich die Arbeit auch ganz persönlich, die Motivation sei hoch, für sich selbst den Wohlstand zu heben.

    Enorme Lohnzuwächse

    Eine Frau in gehobenem Angestelltenverhältnis rechnet vor: Früher habe ein Fahrrad drei Monatsgehälter gekostet, jetzt könnte sie sich von einem Monatsgehalt einen kleinen Gebrauchtwagen kaufen. Vor der Öffnungspolitik konnte sich kaum jemand Restaurantbesuche leisten, jetzt sei das mehrmals die Woche üblich. Der Mindestlohn liegt derzeit bei 2100 Yuan (etwa 300 Euro), ein einfacher Arbeiter verdient etwa 4000 Yuan, ein Facharbeiter kommt auf 6000 Yuan, also etwa 770 Euro.

    Dazu kommen hinsichtlich Job und Bildung wachsende Wahlmöglichkeiten. Das ist der Rede wert: Kinder können in der Schule Fächer wählen – Musik, Sport, Informatik, Malerei – und dann sogar entscheiden, was sie studieren wollen. Kinder kämen nach Hause, so ein erstaunter Vater, und sagten ihren Eltern, was sie werden wollen. Und neuerdings gebe es in der Schule seiner Tochter Wahlen zum Schülersprecher, früher wurde der oder die von Lehrern ernannt: „In den nächsten 20 Jahren wird China einen weiteren Wandel erleben“, ist er sicher.

    Der Weg zum Studium ist allerdings mit harten Prüfungen auf jeder Stufe gepflastert: Das Bildungssystem beinhaltet starke Kriterien von Auswahl und Auslese. Das zwingt zu Anstrengung, und Eltern achten darauf, dass das Kind lernt; die Kosten für Nachhilfestunden sind indes erheblich. Daran wird auch Kritik geäußert: Manche Eltern könnten weniger investieren, so blieben womöglich Talente oder Spätzünder, die wichtig für die Gesellschaft werden könnten, auf der Strecke. Solche Verluste könne sich das Land nicht mehr leisten.

    Generell stimmen die Gesprächspartner der Auffassung zu, dass das Kollektiv wichtiger sei als das Individuum – einer alleine könne weder überleben noch vorankommen noch sich im Konfliktfall verteidigen. Die Bereitschaft, das Kollektiv, die Gemeinschaft, als prioritär zu akzeptieren, ist sicherlich ein wesentlicher Unterschied zu westlichen Sichtweisen. Harmonie zwischen den Menschen und Harmonie zwischen Mensch und Natur gehören zu den Grundsätzen der chinesischen Philosophie, des Konfuzianismus. Es gilt die eherne Regel: Dem Lehrer ist zuzuhören und zu folgen.
    „Leider gibt es zu wenig gute Kader“

    Solche Gefolgschaft setzt voraus, dass der Lehrer der Beste ist, dass man sich ihm anvertrauen kann. Ein KP-Mitglied, als solches durch das am Revers getragene Parteiabzeichen zu erkennen, sagt: „Genossen müssen immer die Besten sein, die Regeln respektieren, die Eltern achten, in respektablen Familienverhältnissen leben, das Vertrauen ihrer Mitmenschen genießen, als Mitarbeiter loyal zum Unternehmen stehen – kurz: den Menschen dienen.“

    Genau so verlangt es die Lehre des Konfuzius: Der Anführer, also der Lehrer, muss Vorbild sein. Ein älterer Genosse beklagt: „Leider gibt es zu wenig gute Kader.“ Aber für Korrupte werde das Leben immer schwerer, weil so viele Handy-Augen auf jedem ruhen, der öffentlich auftritt. Da habe es jüngst den Fall eines Provinzfunktionärs gegeben, an dessen Arm eine Rolex blitzte. Das löste einen Shitstorm aus. Dass die Uhr eine billige Fälschung war, half dem Mann nicht mehr.

    Wer fürchtet sich vor günstigen und guten chinesischen Elektroautos? Im Hafen Taicang in der ostchinesischen Provinz Jiangsu stehen sie zum Export bereit. XinHua/DPA

    Streitvermeidung gehört zu den Voraussetzungen guten Gelingens – von ganz unten bis ganz oben. Deng Xiaoping hatte auch dafür weise Sätze: „Nicht zu streiten heißt, Zeit zu gewinnen und zu handeln. Sobald man sich streitet, wird es kompliziert, und man verliert Zeit.“ Dem stimmten alle zufällig befragten Chinesen zu, und einer fand, dass es Xi Jinping auf den Punkt bringt: „Leeres Gerede führt unser Land in die Irre.“ Arbeit nach den Weisungen der „Besten“, also der Staats- und Parteiführung, sei also der sicherste Weg zum Ziel „gemeinsamer Wohlstand“. Laut Xi kommt man dem Ziel näher durch Vermögensumverteilung, Schaffung gleicher Aufstiegschancen und Reduktion sozialer Ungleichheiten.

    Bei allem Kapitalismus der gegenwärtigen Phase bleibt eines unantastbar: das gesellschaftliche Eigentum an Grund und Boden. Der gehört dem Staat. Komplett. Wer ein Häuschen baut oder eine Wolkenkratzerstadt, eine Fabrik oder ein Rechenzentrum: Das Grundstück wird gepachtet, in der Regel für 70 Jahre, mit Verlängerungsoption. So behält der Staat starke Durchgriffsmöglichkeiten. Soll eine Hochgeschwindigkeitsstrecke oder ein Industriepark entstehen – der Boden gehört dem Staat. Er entscheidet und siedelt bei Bedarf Bewohner um. In solchen Fällen gibt es großzügige Entschädigungen und neue Wohnungen.

    Heikel ist die Frage nach der demografischen Zukunft: Von 1980 bis 2016 galt die Ein-Kind-Politik, die das rasante Wachstum Richtung zwei Milliarden Einwohner scharf bremste – zu scharf, wie eine Kritikerin, eine KP-Genossin, findet: „Man hat zu spät damit aufgehört“, sagt sie. Heute liegt die Geburtenrate mit aktuell 1,09 Kindern pro Frau dramatisch unter dem Ersatzniveau von 2,1. China schrumpft, mit unabsehbaren Folgen.
    Die Rentenfrage: das Riesenproblem der Zukunft

    Noch gehen Chinesen zeitig in Rente, Männer mit 60, Frauen mit 50 beziehungsweise mit 55, wenn sie einen Bürojob ausüben. Sie zahlen in die Rentenversicherung, wer Glück hat, bekommt eine betriebliche Altersversorgung und hat privat vorgesorgt. Die durchschnittliche Rente liegt derzeit bei kümmerlichen 2400 Yuan, rund 310 Euro.

    Allerdings steigt die Rente jährlich um 200 Yuan, 26 Euro, berichtet ein Nutznießer, der im Park genüsslich seine Zigarette raucht. Das heißt: je älter, desto mehr Geld. Die Führung denkt angesichts der Bevölkerungsentwicklung über eine Anhebung des Renteneintrittsalters nach – ein äußerst unpopuläres Thema, aber eines, an dem mittelfristig keiner vorbeikommt: Derzeit zahlen fünf Werktätige für einen Rentner, 2050 wird das Verhältnis bei 2:1 liegen und das bei steigender Lebenserwartung. Die liegt heute mit rund 78 Jahren über dem Wert der USA. Migration, also eine spürbare Einwanderung, kann sich keiner vorstellen.

    Leben hinter der Internet-Firewall

    In der DDR zählte die mangelnde Reisefreiheit zu den Hauptgründen für die Unzufriedenheit der Bürger. Das Problem haben Chinesen nicht. Sie können privat ins Ausland fahren, sofern sie keine führenden Kader sind und das Reisen bezahlen können. Die Landeswährung Yuan ist konvertierbar, das Tauschen einfach.

    Für Besucher aus dem Westen ist die Kontrolle des Internets ein Ärgernis: Ein Leben ohne Google ist zwar möglich, aber beschwerlich. Der freie Fluss der (westlichen) Informationen findet jenseits der Great Firewall statt, der Großen chinesischen Datenmauer. Die jedoch scheint zu wandern, mal kommen WhatsApp-Texte durch, mal nicht; mal schafft es eine Nachricht über Googlemail, meistens aber nicht.

    Die Chinesen haben ihre eigenen, offenbar tadellos funktionierenden Systeme, über die gefunden werden kann, was interessiert und politisch keine Unruhe verbreitet – vom Wetter über Allgemeinbildung bis zum, natürlich, Parteiprogramm. Und da fließen die Informationen in Strömen, breit wie der Gelbe Fluss. Jeder hat ein Mobiltelefon, viele zwei, eines für jede Hosentasche.
    Bargeld? Nutzt niemand mehr, nicht einmal Bettler

    Wo die Filter, Kanäle und Schleusen für den kontrollierten Informationsfluss liegen – bleibt unsichtbar. Sie stören die meisten nicht, jedenfalls keinen der etwa ein Dutzend Befragten, ob den Markthändler, der die Preise seines Tagesangebots auf Zetteln mit QR-Code über seinen Stand gehängt hat, noch die Verwaltungsangestellte, die mit zwei Handys in der Tasche Familienalltag und Job koordiniert.

    Bargeld ist aus dem Alltag verschwunden, das Softeis an der Ecke, die Maut auf der Schnellstraße wie der Einkauf im Glitzerkaufhaus an der schicken Fußgängerzone wenige hundert Meter vom Tiananmen wird per Handy bezahlt. Selbst die Bettlerin im Fischmarkt von Qingdao (die es offiziell gar nicht gibt, doch der private Wachmann mit der roten Armbinde schaut über die Frau hinweg) – sie sammelt per Handy Spenden der Passanten ein. Leben und leben lassen, das praktizieren auch Chinesen.

    Stabilität ist das Wichtigste: Nichts soll die Entwicklung zu immer mehr Wohlstand für immer mehr Chinesen stören. Politisches Chaos, soziale Unruhen, ethnische Tumulte sind um jeden Preis zu vermeiden, man hat schlechte Erfahrungen – mit als katastrophisch erinnerten Umbruchszeiten instabiler dynastischer Herrschaft, mit Maos Machtübernahme und der Kulturrevolution.
    Angst vor Terroristen und Sicherheitsmaßnahmen

    Seit einem Anschlag uigurischer Terroristen mit Toten und Verletzten Ende Oktober 2013 herrscht in der Heimat der Uiguren verstärkte Repression, und in Peking wurden die Sicherheitsmaßnahmen verstärkt. Der Anschlag hatte sich ausgerechnet in der Nähe der Tribüne auf dem Tiananmen-Platz, dem symbolischen Zentrum des Riesenstaates, ereignet. Wer als Fußgänger heute auf den Platz will, muss mit einem Tag Vorlauf angemeldet sein und passiert Sicherheitskontrollen.

    Die chinesische Führung ist überzeugt davon, dass uigurische Fundamentalisten in der Provinz Xinjiang einen islamischen Gottesstaat errichten wollten. Den Unruhen unter der muslimischen Bevölkerung begegnet man mit der seit Jahrhunderten benutzten – konfuzianischen – Methode: Lehren und üben lassen, bis die Vorzüge (des chinesischen Systems) verstanden sind. Was dem westlichen Auge als Umerziehungslager erscheint, gilt vielen Chinesen als Bildungsstätte zur Hebung des kulturellen Niveaus.

    Der Krieg in der Ukraine vermag in China nur wenig Emotionen zu erzeugen, so der Eindruck. Interessant wird der Konflikt am ehesten mit Blick auf Taiwan. Aus europäischer Sicht stellt sich die Frage: Wird die Volksrepublik China (Festland) die Republik China (Taiwan) überfallen, um die seit 1949 abtrünnige Insel wieder einzugliedern? So wie Russland die Ukraine angriff, um deren selbstbestimmte Entwicklung abzubrechen?

    Die eingefangene chinesische Antwort bietet eine interessante Sichtweise. In Kurzfassung: Russland war so dumm, sich zum Überfall auf die Ukraine hinreißen zu lassen, Wladimir Putin ist in die von den USA aufgestellte Falle gelaufen. Den USA hat demnach der Zerfall der Sowjetunion in den 1990er-Jahren nicht gereicht, um Russland als geopolitischen Faktor auszuschalten, Russland war noch zu stark, vor allem wegen seiner Rohstoffe und als Energielieferant.

    „So dumm wie Putin sind wir nicht“

    Also musste man dafür sorgen, dass sich weitere Teile von Russland abspalten. Die Ablösung der Ukraine ist im Gange, an den Rändern ließen sich weitere Teile absplittern. „So dumm wie Putin wird Chinas Führung niemals sein“, sagt eine Journalistin, „sie wird sich nicht von den USA in einen Krieg um Taiwan hineinprovozieren lassen“. Und: „China hat Zeit. Die Taiwan-Frage wird sich anders als durch einen zerstörerischen Krieg lösen.“ Die chinesische Führung denkt in langen Linien.

    Die Formel für die Beschreibung der Pekinger Gesellschaftsstrategie ist also – frei nach Lenin – mindestens wie folgt zu erweitern: Konfuzius und Marx plus Kapitalismus plus umfassende Modernisierung sowie Digitalisierung des ganzen Landes führt zum Sozialismus chinesischer Prägung – und zum Aufstieg zur Weltmacht Nummer 1, die höchstens noch die USA als Konkurrenten hat. Das könnte funktionieren, solange die chinesische Führung der überwiegenden Mehrheit der Chinesen gegenüber das Fortschritts- und Wohlstandsversprechen halten kann – und damit ihre unumschränkte Macht sichert.
    Den chinesischen Weg gehen

    Pragmatismus hat der heutigen Führung der Reformpionier Deng Xiaoping mit auf den Weg gegeben mit seinen trefflichen Weisheiten: „Es ist egal, ob die Katze schwarz oder weiß ist, solange sie Mäuse fängt“, ist eine davon. Egal, ob die Methoden kapitalistisch oder sonst wie seien: „Unsere Modernisierung muss auf chinesischen Gegebenheiten aufbauen. Wir müssen von der Erfahrung anderer Länder lernen. Aber der Erfolg anderer kann nicht einfach kopiert werden. Wir müssen unseren eigenen Weg gehen: Wir müssen den Sozialismus chinesischer Prägung errichten.“ So Deng 1978.

    Wahrscheinlich ist dies der zentrale Punkt des chinesischen Erfolgsrezeptes: China funktioniert als immerzu lernendes System, im Großen wie im Kleinen.

    #Chine #société #voyage #tourisme