Das rote Tuch (Nr. 162, Februar 2023)
►http://www.bund-revolutionaerer-arbeiter.org
pdf : ▻http://www.bund-revolutionaerer-arbeiter.org/IMG/pdf/-140.pdf
Leitartikel
– Erdbeben in der Türkei und Syrien: Eine fürchterliche Katastrophe dramatisch verschlimmert durch Profitgier und Krieg
Ihre Gesellschaft
– Für die Ukrainer: Wohnungen und Kitas statt Panzer!
– #Streiks: Wer die Preise erhöht, muss auch die Löhne erhöhen!
– #Ford -Köln: Kein zweites Opel!
– Wo sind unsere Renten?
– #Vonovia: Erpressern das Handwerk legen
– Zwei Seiten einer Medaille
– #RWE: Fehlbuchung
– Meister der guten Ideen?
Internationales
– EU-Gipfel: Bald eine Berliner Mauer um ganz Europa?
– #Großbritannien: Ohne Worte
– #Cholera: Krankheit des Hungers und des Elends
– Die Antwort auf Armutsrenten
– #Dänemark: Mehr arbeiten, um die Armee zu finanzieren?
La Voix des Travailleurs (Haïti) n°301 (février 2023)
(pdf)
▻https://www.union-communiste.org/sites/default/files/reviews/vdt301.pdf
#haïti #trotskisme #marxisme #impérialisme #carburant #barbarie #choléra #OTR (#Organisation_des_travailleurs_révolutionnaires) #UCI (#Union_Communiste_Internationaliste) #chaos #insécurité_alimentaire #crise_humanitaire #prédation #inflation #carburant #grande_bourgeoisie
]]>En Syrie et au Liban, retour du choléra en raison de l’effondrement des infrastructures d’accès à l’eau potable.
Pour la première fois en près de trente ans, le #choléra se propage dans un #Liban en plein marasme économique. Un mois après la détection d’un premier cas dans un camp de déplacés syriens au nord e Tripoli, la deuxième plus grande vdille du pays, la maladie a déjà gagné une grande partie du territoire. Quelque 4.912 cas suspects et 23 décès ont été recensés par le ministère de la Santé, d’après un dernier bilan lundi.
En #Syrie voisine, qui partage une frontière poreuse avec le Liban, une souche « similaire » du virus circule depuis fin août et a depuis été observée dans tous les gouvernorats, selon l’Organisation mondiale de la Santé (#OMS). Ce sont 46.409 cas suspects dont 97 morts qui figurent dans le dernier bilan de l’organisation du 19 novembre. « Les premiers cas ont été identifiés à Alep mais la majorité se trouvent aujourd’hui à Raqqa et Deir el Zor », explique Aula Abbara, coprésidente du Syria Public Health Network. […]
Côté libanais, le secteur de l’eau s’effondre depuis le début d’une grave crise économique et de liquidités il y a trois ans. « Le nombre d’heures d’électricité publique fournies aux stations de pompage d’eau a chuté de 75 % », déclare Suzy Hoayek, conseillère au ministère de l’Energie et de l’Eau. « Une seule de nos trente stations de traitement des eaux usées est utilisée en raison des retards de paiement de l’Etat aux opérateurs privés ».
(Les Echos)
]]> Du choléra détecté dans le nord d’israël suite à une épidémie en Syrie Michael Horovitz - Time of Israel
▻https://fr.timesofisrael.com/du-cholera-detecte-dans-le-nord-disrael-suite-a-une-epidemie-en-sy
Le choléra a été détecté dans l’eau de la rivière Yarmouk, dans le nord d’Israël, pour la première fois depuis une récente épidémie de cette maladie mortelle au Liban et en Syrie, a annoncé vendredi le ministère de la Santé.
Après la détection de la contamination, le ministère de la Santé a chloré l’eau et coupé son débit vers le lac de Tibériade, le plus grand lac d’eau douce d’Israël. Des moyens d’analyse ont également été mis en place pour un suivi régulier de la situation.
Le Yarmouk n’est pas utilisé comme source d’eau potable et est rarement utilisé pour la baignade, mais il sert de source d’irrigation. Selon une première évaluation du ministère, la bactérie serait probablement arrivée de Syrie.
« À ce stade, nous n’avons identifié aucun danger pour la santé publique en Israël en raison de la détection précoce et des mesures importantes et rapides prises pour faire face à cette menace en amont, et en raison de l’état des infrastructures d’assainissement, d’eau, d’égouts et de santé en Israël », a déclaré le ministère de la Santé dans un communiqué.
« Le ministère assure le suivi de la contamination éventuelle des sources d’eau du Liban (dans la rivière Hasbani), qui, à ce stade, ont été testées négatives pour la toxine », a déclaré le communiqué, ajoutant que les homologues jordaniens et palestiniens du ministère avaient été informés de la situation.
Le choléra a été largement éradiqué en Israël au cours du siècle dernier.
Le choléra s’est répandu au Liban et en Syrie au cours des derniers mois, ces pays étant confrontés à des infrastructures dévastées, à des conflits et à l’hébergement d’importantes populations déplacées. Le mois dernier, le Liban a signalé le premier cas de choléra depuis près de 30 ans.
La Syrie a enregistré 92 décès et plus de 35 569 cas suspects de cette maladie extrêmement virulente depuis septembre, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), résultant de la première épidémie du pays depuis plus de dix ans, tandis qu’au Liban, 18 décès et 2 700 cas ont été enregistrés.
Le choléra est généralement contracté à partir d’aliments ou d’eau contaminés et se propage dans les zones résidentielles dépourvues de réseaux d’égouts ou d’eau potable. Si la plupart des cas sont légers ou modérés, le choléra peut entraîner la mort s’il n’est pas traité correctement.
#israël #Syrie #Liban #Jordanie #Palestine #choléra #épidémie #contagion #santé #guerre
]]> Rwanda, 1994, entre avril et juillet, 100 jours de génocide...
Celui que l’on appelle « Le dernier génocide du siècle » s’est déroulé dans un tout petit pays d’Afrique, sous les yeux du monde entier, sous le joug des politiques internationales, et sous les machettes et la haine de toute une partie de la population. Sur environ 7,5 millions de Rwandais d’alors, 1,5 million de personnes ont été exterminées pour le seul fait d’appartenir à la caste « tutsi » (chiffres officiels de 2004) : hommes, femmes, enfants, nouveau-nés, vieillards... De cette tragédie historique, suite à plusieurs années de recherche dont sept mois passés au Rwanda pour récolter des témoignages, les auteurs ont tiré une fiction éprouvante basée sur des faits réels.
https://www.glenat.com/drugstore/rwanda-1994-integrale-9782356261120
#BD #bande_dessinée #livre
#Kigali #Murambi #fosses_communes #Nyagatare #FAR #génocide #Rwanda #France #armée_française #opération_Turquoise #camps_de_réfugiés #réfugiés #Goma #zone_turquoise #aide_humanitaire #choléra #entraide #eau_potable
Désinformation en temps d’épidémie ? Pr Renaud Piarroux [EN DIRECT]...
▻https://diasp.eu/p/12738063
Désinformation en temps d’épidémie ? Pr Renaud Piarroux [EN DIRECT] - YouTube
]]>Covid-19 : « L’idée du “passeport sanitaire” n’est pas nouvelle, mais au XIXe siècle, son but était tout autre »
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/02/12/covid-19-l-idee-du-passeport-sanitaire-n-est-pas-nouvelle-mais-au-xixe-siecl
Tribune. Alors que les gouvernements s’efforcent d’acquérir des vaccins contre le Covid-19 et de lancer des campagnes de vaccination en pleine incertitude mondiale, une nouvelle idée semble faire son chemin : le passeport vaccinal ou immunitaire. Ces « passeports Covid », nous dit-on, pourraient faciliter les voyages et le commerce, et certifieraient qu’une personne aurait reçu un vaccin ou aurait été infectée (en prouvant, par exemple, la présence d’anticorps contre le nouveau virus). Cette idée n’est pas nouvelle. Elle découle du « passeport sanitaire », une invention française du XIXe siècle (et pas sans controverses) mais dont le but était tout autre. Le détenteur du passeport sanitaire était considéré « immunisé » au sens médiéval du terme (du latin immunis) c’est-à-dire « exempt » de symptômes et ce, jusqu’à preuve du contraire. En outre, l’inoculation ne figurait pas sur ce document dont l’usage était plutôt de permettre aux autorités de détecter des cas suspects ou déclarés, et par conséquent d’éteindre toute menace épidémique aux portes de la France.
Le 18 juin 1890, et afin d’empêcher la propagation en France du choléra qui sévissait en Espagne, le ministère de l’intérieur publia une circulaire demandant aux préfets de délivrer aux voyageurs un « passeport sanitaire » ainsi qu’une « carte d’avis » adressée au maire concerné. Le mécanisme consistait à faire examiner chaque voyageur par un médecin, puis à signaler aux autorités locales que la personne avait été « reconnue saine » mais qu’elle devait rester « sous surveillance médicale » pendant la période d’incubation. Ce passeport sanitaire venait s’ajouter au « passeport politique », une autre invention française conçue au XVe siècle initialement pour faire « passer » les marchandises et rapidement étendue aux personnes. C’est durant la conférence sanitaire internationale de 1893 à Dresde, qu’Adrien Proust, professeur d’hygiène à la faculté de médecine de Paris, médecin chef à l’Hôtel-Dieu et père du romancier Marcel Proust, suggère de généraliser cette procédure à l’échelle internationale. L’Empire austro-hongrois avait convoqué la conférence à Dresde dans un contexte d’épidémies de choléra qui se répandaient plus rapidement en Europe avec l’arrivée du bateau à vapeur. Il était donc impératif de standardiser les règlements internationaux de quarantaine contre la propagation de ces nouveaux fléaux.
Pour Adrien Proust, toute épidémie se contrôle d’abord aux frontières. Il voyait dans le passeport sanitaire une version plus ciblée de la quarantaine et l’équivalent de l’« observation » au lazaret. Le passeport sanitaire était donc un moyen de tracer les personnes considérées asymptomatiques et de les isoler au cas où elles devenaient symptomatiques, l’objectif étant d’éviter l’apparition de « foyers » d’infections. Cette procédure permettait « d’agir vite et efficacement » avant qu’il ne soit trop tard. En revanche, l’inoculation préventive n’était possible que pour la peste, et n’était recommandée que pour les personnes les plus exposées (telles que le personnel qui désinfectait les navires). De plus, Adrien Proust considérait que l’inoculation était moins efficace qu’une « surveillance sanitaire » stricte pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le sérum antipesteux n’était pas obligatoire ; en outre, il ne protégeait pas les personnes infectées mais asymptomatiques, et enfin, il n’induisait qu’une immunité de courte durée.
Toutefois, le passeport sanitaire n’était pas sans détracteurs. Non seulement la délégation britannique ne signa pas l’accord conclu lors de la conférence de Dresde, mais l’idée d’un passeport sanitaire fut rejetée. Selon la prestigieuse revue médicale britannique, le Lancet, ces passeports sanitaires auraient été « inutiles » car ils pouvaient être falsifiés et inefficaces, dans la mesure où ils requéraient une infrastructure humaine démesurée par rapport à leur rendement sanitaire. Le Lancet concluait : « Nous pouvons être certains qu’aucun document de ce type ne sera jamais exigé des personnes arrivant dans ce pays ou dans certains des pays les plus avancés du continent. »Comment expliquer ce rejet ? Adrien Proust reproche l’approche « libérale » britannique qui – quoique contraignante sur son propre sol – était opposée à toute mesure susceptible de compromettre le commerce international. Pour le médecin chef de l’Hôtel-Dieu, le système britannique n’était pas à imiter. Si le « bill of health », l’équivalent de la « patente de santé », couramment utilisé par les marins depuis au moins le XVIIe siècle, était plus facile à administrer, il était moins efficace d’un point de vue sanitaire. De plus, le laisser-faire sanitaire dans les colonies anglaises était préjudiciable. Il avait entraîné en 1896 la diffusion de la peste vers l’Inde qui avait tué des milliers de personnes. On peut en dire autant de l’apparition du choléra en Egypte en 1883, 1805 et 1902, où les autorités coloniales britanniques n’avaient pas mis en place des mesures sanitaires adéquates.
#Covid-19#migrant#migration#france#grandebretagne#histoire#passeportsanitaire#frontiere#epidemie#cholera#peste#colonie#economie
]]>Les foyers de « morts mystérieuses » se multiplient dans le nord du Nigeria
▻https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/05/13/les-foyers-de-morts-mysterieuses-se-multiplient-dans-le-nord-du-nigeria_6039
Canot, la grande capitale du nord du pays est le centre névralgique de toute la bande sahélienne du Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique avec quelque 215 millions d’habitants. Dans cette région, les taux d’extrême pauvreté (1,25 dollar par jour, selon les critères de la Banque mondiale) frôlent 90 % de la population dans certains Etats comme Sokoto ou Jigawa, selon les derniers chiffres officiels. Les échanges commerciaux entre la population sont très importants d’Etat en Etat. « Lorsque Kano éternue, c’est tout le Nord qui attrape la grippe », résume le docteur Ibrahim Musa, médecin de la région. D’autre part, des milliers d’enfants des rues ont été renvoyés par camions dans leur village au début du confinement, faisant craindre qu’ils aient pu disséminer le coronavirus à travers tous les Etats voisins. L’arrivée du nouveau coronavirus ajoute donc un autre défi majeur pour les services de santé à genoux, au-delà du point de rupture, en manque de matériel et de personnel. « Nous ne pouvons pas nier le fait que le Covid-19 fait des ravages à Kano et dans la région, mais les autres épidémies qui ont précédé cette pandémie rajoutent encore des complications à gérer cette crise », explique de son côté M. Musa. En effet, cette période de l’année, d’avril à juin, est habituellement la plus chaude et la plus propice à la propagation des maladies prévalentes dans cette région comme le choléra, la typhoïde, la méningite ou la rougeole… « Nous sommes déjà confrontés à de multiples épidémies, ce qui explique que le nombre de décès qui dépasse l’entendement », explique à l’AFP Sadiq Wali, professeur de médecine à Kano.
#Covid-19#Nigeria#Kano#circulations#coronavirus#échanges#commerce#densité-population#dissémination#enfants-des-rues#pratiques-funéraires#migrant#migration#système-santé#pauvreté#méningite#choléra#typhoïde
]]>Migrants et #épidémies : une vieille histoire
Peur de l’épidémie et de la submersion par les migrants sont associées depuis longtemps. Une caricature publiée le 18 juillet 1883 dans le journal satirique américain Puck en témoigne, alors qu’une pandémie de #choléra affecte le monde. On y voit la société américaine se mobiliser pour repousser d’un même mouvement le spectre du choléra et les « #émigrants_assistés ».
Au début des années 1880, une épidémie de choléra se répand à travers le monde à partir de son foyer initial situé en Inde. La maladie est connue depuis longtemps en Asie où elle trouve ses premiers foyers, mais ce n’est qu’à la faveur du renforcement de la #mondialisation qui caractérise le XIXe siècle que la maladie prend un caractère pandémique, et connaît plusieurs vagues de diffusion dans le monde. Les premiers cas ont été identifiés aux États-Unis dans les années 1830.
Le début des années 1880 est également marqué une forte migration européenne vers les États-Unis, sous l’effet d’une dépression économique durable qui frappe l’ensemble du Vieux continent. Face à cet afflux, les États-Unis, qui ont fondé leur dynamisme sur une forte tradition d’asile, se ferment progressivement. Le 3 août 1882, le président Chester A. Arthur signe le premier Immigration Act, ouvrant ainsi la voie à une série de mesures restrictives qui culmineront avec l’ouverture du centre fédéral d’immigration d’Ellis Island en 1892.
Le début des années 1880 voit donc la convergence d’une pandémie de choléra et d’une modification du récit national américain moins favorable aux migrants. Puisque l’épidémie circule essentiellement d’un continent à l’autre par bateau – avec les migrants mais aussi avec les marchandises, les aliments, l’eau –, les migrants apparaissent comme des coupables tout trouvés de la pandémie, comme en témoigne la caricature publiée le 18 juillet 1883 dans le journal satirique américain Puck.
Un choléra turc sur un bateau anglais
Cette caricature représente un bateau de migrants prêt à accoster à New-York. On ne voit du bateau que l’imposante figure de proue qui représente une faucheuse, symbole de mort explicité par le mot « choléra » qui orne le tissu posé sur ses jambes, et vêtue d’un costume traditionnel turc, particulièrement identifiable grâce au fez qui la coiffe. La présence d’un drapeau britannique, l’Union Jack, derrière cette figure ottomane qui apporte avec elle un virus venu d’Inde montre à la fois la multiplicité des origines des migrants qui arrivent alors aux États-Unis et la volonté du caricaturiste de considérer tous les migrants, d’où qu’ils viennent, comme des vecteurs de l’épidémie.
En face de cette figure de mort qui occupe un bon tiers du dessin, tout ce qui pourrait entraver son entreprise de mort paraît dérisoire : la disproportion entre le bateau qui arrive et la barque du Board of health (bureau de la santé) montre combien il est dérisoire d’espérer arrêter l’épidémie sans renvoyer le bateau. Cela est d’autant plus vrai que les occupants de la barque ne sont armés que d’une bouteille d’acide carbolique, un simple désinfectant. Sur la côte, les bouteilles de désinfectant ont été alignées comme des canons le long de la pointe sud de Manhattan, lieu traditionnel de débarquement des migrants – on distingue Castle Clinton, qui servit de centre d’accueil des migrants entre 1855 et 1892, situé au cœur de Battery Park qui retrouve pour l’occasion sa première vocation militaire. En effet, les produits désinfectants ne sont pas là pour le soin, mais comme des armes pour repousser indistinctement la menace épidémique et les personnes qui l’incarnent. Mais ces produits, dont tous les noms ne peuvent pas être déchiffrés, sont plutôt des désinfectants que des médicaments, et montrent surtout l’impuissance de la chimie américaine à lutter contre ce nouvel ennemi. Comme pour pallier cette impuissance, en première ligne, les citoyens américains forment une barrière dérisoire de leur corps, certains munis de gourdins, plongeant à l’eau sans hésitation à l’avance de la menace. Ils se font protecteurs de la ville, à l’arrière-plan, dont la silhouette encore paisible montre que l’épidémie ne s’y est pas encore répandue.
Quand la peur de l’épidémie rend xénophobe
Le titre « The Kind of Assisted Emigrants we can not afford to admit » (« le genre d’immigrants assistés que nous ne pouvons pas nous permettre d’accueillir ») opère la jonction entre les deux peurs contemporaines que sont celles de l’épidémie et celle de la submersion migratoire - le champ lexical de la vague de submersion ou de la flambée leur est d’ailleurs commun. Le glissement de l’un à l’autre se fait par le biais de notions comme celle d’« émigré assisté » (« assisted emigrants ») ou de capacité financière (« affordability ») qui montrent la porosité entre le registre de la peur de la maladie et celui de la xénophobie. Ce n’est pas seulement le vecteur de diffusion d’une épidémie qui est redouté, c’est la solidarité elle-même qui pose problème : en consacrant ses ressources financières et sanitaires à aider les migrants, on se prive des moyens de lutter contre la pandémie à l’intérieur du pays. Et le message est clair : nous ne pouvons pas nous le permettre.
On ne peut qu’être frappé de voir que ce message émane d’un journal, Puck – du nom du personnage facétieux du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare –, qui n’a alors que dix ans d’existence et a été fondé en 1871 par un émigré allemand, Joseph Ferdinand Keppler (1838-1894), parti rejoindre son père en Amérique après avoir échoué à percer en Europe. D’abord publié en allemand, le journal vient de lancer sa version anglaise en 1877. Quant au dessinateur, Friedrich Graetz (1842-1912), il est lui-même originaire de Francfort, ce qui montre à quelle vitesse on peut passer du statut de demandeur d’asile à celui d’adversaire résolu de l’aide aux – nouveaux – migrants.
Pour aller plus loin
Dan Backer, Puck’s Role in Gilded Age Politics, University of Virginia, 1996.
Mark Harrison, How commerce has spread disease. Yale University Press, 2012.
Frank Snowden, Epidemics and Society : From the Black Death to the Present, Yale University Press, 2019.
▻http://icmigrations.fr/2020/04/07/defacto-018-05
#histoire #migrations #migrants #épidémie #pandémie #globalisation #Ellis_Island #fermeture #bateau #transport_maritime #caricature #dessin_de_presse #xénophobie #peur #solidarité #Friedrich_Graetz
ping @visionscarto @karine4
La pandémie COVID-19 – la dimension géographique du phénomène
Basé sur des messages transmis par des collègues du laboratoire EDYTEM de l’Université de Savoie :
La diffusion d’une pandémie comporte des aspects éminemment géographiques, qui font appel aux modèles de diffusion, à l’analyse des réseaux, à celle des mobilités, … Elle se prête à la représentation cartographique, et pose à ce titre des problèmes de sémiologie graphique spécifique. La diffusion d’une épidémie est aussi le reflet du fonctionnement d’une société, et à ce titre la rapidité de la diffusion de l’épidémie de COVID-19 dans le monde est évidemment le résultat de la mondialisation. En même temps, cette mondialisation et la diffusion quasi instantanée de l’information permet de suivre en temps réel la propagation de l’épidémie. Les outils de cartographie interactive en temps réel deviennent ainsi un réel outil de gestion de crise.
Pour ceux qui le souhaitent, on vous invite d’abord à consulter l’excellent article suivant, qui fait la synthèse à la fois historique et actuelle des approches géographiques, et plus généralement graphiques, des épidémies. :
►https://cartonumerique.blogspot.com/2020/01/cartographie-epidemies.html
Il est régulièrement mis à jour. Vous y verrez comment une analyse de la progression du virus, par les cartes, est riche d’enseignements, mais aussi parfois peut être anxiogène selon la sémiologie retenue. Vous y verrez aussi tout un tas de documents, graphes et courbes, renvoyant aux outils d’#analyse_spatiale.
Beaucoup de liens et de sites sont listés notamment à la fin de l’article.
La diffusion d’une pandémie est systémique et elle se prête également à la modélisation. Cette approche cherche à expliquer et comprendre ce système complexe.
Un site web interactif a été créé par une équipe de chercheurs de différentes disciplines, tous spécialistes de la modélisation des systèmes complexes et désireux de mobiliser leurs compétences pour répondre aux nombreuses interrogations que soulève l’épidémie de COVID-19. L’idée est de permettre à chacun de poser la/les questions qui le travaillent et d’y répondre, aussi rapidement que possible, en mobilisant les connaissances scientifiques sur le sujet mais aussi des outils de visualisation scientifique, de modélisation et de simulation.
►https://covprehension.org
D’autres ressources :
Sur la géographie de la #quarantaine et la fameuse courbe que l’on cherche à aplatir :
▻https://www.geographyrealm.com/geography-of-quarantines
Un article sur #mondialisation et #épidémie : il montre l’influence des mégacités et de leur interconnexion dans la diffusion des épidémies. Il a été écrit avant la pandémie actuelle, mais sa pertinence ne s’en trouve que renforcée :
►http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/epidemies-mondialisation.pdf
N’oublions pas que c’est une #analyse_géographique (par la #cartographie) qui a permis, en 1854, à #John_Snow, médecin britannique, d’identifier la source de l’épidémie de #Choléra à #Londres.
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pid%C3%A9mie_de_chol%C3%A9ra_de_Broad_Street
Cette approche géographique est évidemment majeure dans la discipline « #épidémiologie »
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pid%C3%A9miologie
Cependant, un article de 2016 met en garde sur « l’épidémie cartographique », à propos du #traitement_cartographique de la crise du virus #Ebola :
►http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/dossiers-thematiques/geographie-de-la-sante-espaces-et-societes/geographie-appliquee/tous-cartographes-ebola
Le site d’ESRI propose des cartographies interactives sur la France, mais aussi sur de nombreux pays :
▻https://www.esrifrance.fr/coronavirus-ressources.aspx
–-> compilation de liens par Philippe Schönheich, reçue par mail, le 06.04.2020
#géographie #pandémie #épidémie #coronavirus #covid-19 #ressources_pédagogiques #flattening_the_curve
ping @simplicissimus @fil @reka
Rapports quotidiens du commissaire spécial de police en service au #poste_frontière du #Montgenèvre en #1884 - #1885
Une recherche de #Philippe_Hanus publiée sur FB :
►https://www.facebook.com/philippe.hanus.94/posts/666078854128574
Ami.e.s des confins,
Puisque nous sommes désormais compagnes et compagnons d’infortune de nos voisins transalpins, je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager ces rapports quotidiens du commissaire spécial de police en service au poste frontière du Montgenèvre en 1884-85 (d’après une documentation des Archives départementales des Hautes-Alpes).
Il est question d’épidémie de #choléra, de mouvements migratoires, de #couvre-feu et de #nationalisme de frontière…
Concordance des temps comme dirait J. - N. Jeanneney ?
20/09/1884 : les familles piémontaises qui avaient quitté Marseille en raison de l’épidémie de choléra pour rentrer dans leur pays par le Montgenèvre reviennent en France.
30/09 : trente italiens par jour retournent à Marseille et trente quittent la France pour l’Italie. Ce sont des individus des deux sexes appartenant à la « classe ouvrière ». Ils sont originaires de la province de #Turin. Il entre en France « beaucoup de jeunes volailles ».
11/11 : divers officiers italiens « en bourgeois » (en civil) se rendent au #mont_Chaberton.
24/11 : petit tremblement de terre sans conséquences.
2/12 : le plus grand calme règne au Montgenèvre.
22/12 : deux mètres de neige sont tombés au col : Montgenèvre est bloqué.
5/01/1885 : temps glacial, route verglacée.
21/01 : fréquentes avalanches, pays bloqué.
30/01 : circulation enfin rétablie.
24/04 : premiers mouvements de troupes italiennes à nos frontières.
21/05 : deux compagnies d’infanterie prennent leurs quartiers au Montgenèvre.
23/05 : différentes compagnies de chasseurs italiens montent au col.
2/06 : des soldats français se sont rendus en Italie. Les douaniers italiens sont « surexcités » : rixe dans un bar à Cézanne où des hommes pris pour des sous-officiers français ont été invectivés par des Italiens.
14/06 : frontière à nouveau calme.
6/07 : on annonce de grandes manœuvres italiennes à la frontière, environ 10 000 h.
Le 30/07 : les soldats Italiens prennent possession du Mont Chaberton avec huit pièces de canons « le Chaberton est toujours le point sur lequel se fixe l’attention des militaires… Il est l’objet de fréquentes visites d’officiers, en bourgeois, italiens et français ».
Le 10/08/1885 : en raison du choléra on établit un #cordon_sanitaire à la frontière : « en arrivant aux Clavières, les voyageurs et les bagages venant de France sont soumis à une sorte de #désinfection en présence du médecin délégué… ».
12/08 : les voyageurs en provenance de France sont « désinfectés avec de l’#eau_phénique, puis le médecin délivre un billet à ceux dont la santé est bonne.
27/08 : l’entrée en Italie par les Clavières la nuit est interdite à tout le monde.
20/10 : le poste de santé des Clavières, composé d’un médecin, un comptable et de deux sergents de ville a été supprimé dans la journée. Tout est tranquille.
ping @fil @simplicissimus @reka @wizo
The World Has Left Yemen to Die
▻https://www.nationalgeographic.com/magazine/2018/08/dispatches-yemen-health-crisis/?sf219487588=1
The World Has Left Yemen to Die
Exclusive photos give a rare look inside the country, where civil war has trapped civilians in a life of violence and disease.
By Nina Strochlic
Photographs by Matteo Bastianelli
Made in France
Une fuite inédite de documents secret défense révèle l’usage massif d’#armes françaises dans la guerre au Yémen. Après plusieurs mois d’enquête, #Disclose démontre que ces armes sont employées contre des civils.
Tsunami en Indonésie : « Les ONG étrangères peuvent être un fardeau » - Libération
▻https://www.liberation.fr/planete/2018/10/11/tsunami-en-indonesie-les-ong-etrangeres-peuvent-etre-un-fardeau_1684725
Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières, justifie la décision de Jakarta de privilégier l’aide locale. Selon lui, l’arrivée de milliers de secouristes internationaux peut mener à une « catastrophe dans la catastrophe ».
Dix jours après le tremblement de terre suivi d’un tsunami survenu sur l’île des Célèbes en #Indonésie, le bilan continue de s’alourdir, avec plus de 2 000 morts, 80 000 sans-abri et 5 000 disparus, nombre d’entre eux ayant été ensevelis par le phénomène de liquéfaction des sols qui a englouti un pan entier de la ville de #Palu. Après avoir déclaré la semaine dernière qu’elles acceptaient de l’aide venue de l’étranger, les autorités indonésiennes ont finalement annoncé jeudi compter 10 000 secouristes sur le terrain et ne pas avoir besoin d’assistance extérieure, à part pour les quatre priorités qu’elles ont identifiées, soit des tentes, des appareils de traitement d’eau, des générateurs et des véhicules. Depuis quelques jours, la presse se fait l’écho du désarroi des petites associations de pompiers ou de médecins qui avaient fait le voyage. Comme d’autres équipes venues d’Europe, elles se sont retrouvées bloquées par les autorités, leurs chiens de recherches mis en quarantaine, leurs dons de médicaments refusés, et ont dû revenir en France sans avoir pu accéder à la zone sinistrée. Seuls des Pompiers de l’urgence internationale, qui collaboraient depuis dix ans avec l’organisation locale Jakarta Rescue, semblent avoir pu travailler sur place, recherchant en vain des survivants dans les décombres de l’hôtel Mercure. Rony #Brauman, un des pionniers de l’humanitaire, président de Médecins sans frontières France de 1982 à 1994 et désormais directeur d’études à la fondation #MSF, défend la position de #Jakarta.
Que pensez-vous du choix indonésien de limiter l’aide internationale ?
Les autorités ont raison de filtrer l’arrivée des #ONG étrangères, qui peuvent être plus un fardeau qu’une aide. Lors du tsunami de 2004, le débarquement de milliers de secouristes inexpérimentés et désordonnés avait été une catastrophe dans la catastrophe. Les administrations locales ont déjà fort à faire, elles doivent s’occuper des routes encombrées, de la sécurité, du manque d’eau, d’essence, de logements. Il leur est impossible de gérer des centaines d’ONG qui vont peser sur les ressources locales et qui n’ont souvent pour elles que leur bonne volonté, le besoin de s’assurer un crédit en termes d’image ou, plus rarement, des motivations crapuleuses [se rendre sur les lieux d’une catastrophe permet de faire un appel aux dons, ndlr]. D’où l’importance d’une autorité locale qui organise, cadre, dirige. Ce n’est pas agréable de se faire imposer un lieu et une forme d’action, mais c’est indispensable.
MSF n’a pas envoyé d’aide aux Célèbes, à part une mission d’évaluation des besoins. Est-ce par choix ou parce que l’Indonésie refuse ?
Un peu des deux. Nous avons une très longue expérience des catastrophes naturelles et nous savons que, sauf exception notable, les premiers secours d’urgence sont assurés par les forces locales et par les structures politiques, religieuses ou militaires. La solidarité collective s’organise spontanément. Plus tard, les ONG peuvent prendre le relais, pallier la fatigue et l’épuisement. Mais la coordination avec le pouvoir local et les Nations unies est indispensable. Même si la société est bouleversée par un événement inattendu, on ne peut pas débarquer comme ça au bout du monde.
Que pensez-vous des critiques émises contre le pouvoir indonésien, accusé à mots couverts de laisser mourir sa population ?
Elles tiennent de l’arrogance et de la présomption, lesquelles peuvent prendre des proportions effarantes. Il y a dix ans, lors du cyclone en Birmanie, certaines ONG avaient publié des bilans cataclysmiques. Des éditos assassins accusaient le pouvoir birman de mettre en danger un million de personnes. Il y a même eu des menaces d’intervention par la force de la part des Etats-Unis, du Royaume-Uni ou de la France. Or le risque de famine et d’épidémie était nul, et la société et l’armée avaient pris en main la distribution d’eau potable et de nourriture. Même si les chiffres sont forcément très imprécis, c’est immoral d’exagérer sciemment les besoins pour mieux se mettre en valeur.
Lors de ces catastrophes, a-t-on tendance à mettre en lumière l’aide occidentale ?
L’aide locale ne se voit pas sur les images, les gens sont habillés comme les autres, ont la même allure. L’information est souvent centrée sur les équipes venues de l’étranger. En #Haïti, une seule personne désincarcérée par des pompiers occidentaux avait accaparé les médias, qui semblaient ignorer que 1 500 autres survivants avaient été sortis à mains nues par les habitants. Au Sri Lanka, en 2004, une bande de terre de 50 à 200 mètres avait été touchée par le tsunami. Dès les premières 24 heures, le pays avait mobilisé un millier de médecins et d’infirmiers qui connaissaient la langue, l’organisation de soins et la pharmacopée locales. Malgré cette réponse forte, on continuait d’envoyer depuis l’étranger des équipes médicales inutiles.
Mais n’y avait-il pas urgence à soigner les blessés à Palu ?
Contrairement à un mythe infondé, même si les besoins médicaux ont un aspect spectaculaire, ce n’est pas le problème fondamental. Haïti a été une exception en 2010, puisqu’il y a eu un très grand nombre de blessés en quelques minutes à Port-au-Prince à cause de l’habitat construit en dur avec de mauvais scellements. Les structures locales n’étaient pas capables de répondre à des attentes aussi spécifiques que des interventions chirurgicales orthopédiques. Nous avions donc effectué 15 000 procédures chirurgicales d’urgence pour environ 10 000 blessés [les patients peuvent avoir plusieurs blessures]. A Palu, la plupart des victimes sont mortes écrasées dans l’effondrement des immeubles ou noyées par le tsunami. Les autres ne sont en général que légèrement blessées ou ont perdu leur logement. La question des abris est un enjeu primordial. Le manque de sommeil est rarement évoqué, pourtant, si les gens ne peuvent pas dormir à cause de la pluie ou du vent, ils vont tomber malades, devenir agressifs…
Sur place, des journalistes racontent que les habitants, affamés et assoiffés, espéraient pourtant de l’aide étrangère…
A l’évidence, le gouvernement indonésien n’a pas mis en place un dispositif d’information à destination de la population de Palu. Les délais d’arrivée des vivres, de l’eau potable, des générateurs sont difficiles à juger faute de connaissance des réalités de terrain. La mobilisation et le transport de grandes quantités de matériels et de biens de survie prennent toujours du temps, en fonction de la localisation des dégâts, de l’état des ports et des aéroports, de l’isolement des villages gravement touchés… Et seules les armées disposent des moyens logistiques nécessaires.
La menace du choléra est souvent agitée pour justifier une intervention extérieure. Est-ce un mythe ?
En tant que médecin, j’ai été frappé de voir les Indonésiens regrouper les corps et les enterrer rapidement après les avoir recouverts de chaux, comme si on croyait encore à la génération spontanée de micro-organismes meurtriers. Les cadavres en grand nombre sont une source d’anxiété, dégagent une odeur intenable mais ils ne génèrent pas de risque épidémique. Certes, une canalisation peut se rompre, entrer en contact avec des corps en décomposition, ce qui créera des foyers de gastro-entérites très désagréables et des problèmes sérieux pour les bébés et les personnes fragiles. Et s’il y avait déjà du #choléra sur place, le séisme ne va pas arranger les choses. Mais c’est tout. Cette croyance qui date de l’Antiquité a des conséquences juridiques, financières et psychologiques importantes : sans les rites funéraires, la sublimation de la mort n’aura pas lieu ; si le décès de leurs proches n’est pas déclaré, les survivants vont se trouver face à des casse-tête juridiques, etc. On pourrait attendre des autorités sanitaires qu’elles rétablissent la vérité. Or les ONG et les agences des Nations unies contribuent à partager et diffuser un mythe potentiellement problématique.
De crise en crise, le secteur de l’humanitaire apprend-il de ses erreurs ?
Depuis une vingtaine d’années, les choses ont tendance à s’améliorer, grâce à des dispositifs d’information et aux critiques. Il ne faut pas tout jeter par-dessus bord. Comme les ressources locales ne sont pas inépuisables, une assistance internationale bien organisée peut se révéler extrêmement utile dans un deuxième temps, en amenant par exemple des moyens de télécommunication, du matériel de construction ou de l’aide alimentaire si les récoltes sont détruites. Je pense qu’il faudrait créer un système d’accréditation des organisations non gouvernementales pour les situations d’urgence, qui serait basée sur des critères d’expérience, de logistique et d’autonomie matérielle totale.
Laurence Defranoux
]]>L’épidémie de #choléra qui touche le pays depuis quelques jours a créé une vague de panique en #Algérie. Pénuries, aliments boycottés, ruée vers les hôpitaux... Les Algériens semblent déconcertés depuis l’annonce de l’épidémie.
L’épidémie de choléra qui touche six wilayas du pays (Bouira, Blida, Tipaza, Alger, Médéa et Aïn Defla) a engendré un vent de panique en Algérie. Les rumeurs sur l’origine de la maladie et la communication hésitante des autorités n’arrangent pas la situation.
▻http://www.jeuneafrique.com/620691/societe/epidemie-de-cholera-les-algeriens-entre-panique-et-inquietude
#épidémie
Le Choléra réapparait en Algérie
▻https://www.emouaten.com/Le-Cholera-reapparait-en-Algerie_a126982.html
#Le_Fil
EU Humanitarian Aid: "The vast humanitarian needs in #Yemen, mapped.
▻https://twitter.com/eu_echo/status/935133661149712390
-948 657 suspected #cholera cases
–15 million people lack access to safe water
–8.8 million in acute need of #healthcare
]]>Infographics in the Time of Cholera — ProPublica
▻https://www.propublica.org/nerds/infographics-in-the-time-of-cholera
This story originally appeared in “Malofiej 24,” published by the Spanish Chapter of the Society for News Design (SNDE).
“It is a singular truth that the mere shadowy image of a building is likely to have a longer term of existence than the piled brick and mortar of a building. Should posterity know where the proud structure stood, it will be indebted for its knowledge to the woodcut.”
—attributed to Nathaniel Hawthorne, 1836, quoted in “Low Life” by Luc Sante.
It’s a simple line chart, the kind you can make using Excel in about a minute, but for its time it might as well have been from another planet.
On Saturday, Sept. 29, 1849, The New York Tribune published on its front page a line chart tracking the deaths in New York City from the cholera epidemic that summer. It used techniques that would become common decades later, but were, for the time being, at the bleeding edge of visual data journalism. And, until now, it was forgotten.
#santé #choléra #visualisation #sémiologie cc @fil
La nourriture est une « arme de guerre » au Yémen, selon l’ONU - Libération
▻http://www.liberation.fr/planete/2017/10/29/la-nourriture-est-une-arme-de-guerre-au-yemen-selon-l-onu_1606577
Au-delà des raids aériens, des combats au sol et des blocus portuaires, la #nourriture est utilisée comme « #arme_de_guerre » au #Yémen, a estimé dimanche une responsable de l’ONU, alors que des millions de civils risquent la #famine.
« Le Yémen est au bord de la famine, le #choléra aggrave une crise alimentaire dramatique et la nourriture est utilisée comme arme de guerre », a déclaré Elisabeth Rasmussen, directrice adjointe du Programme alimentaire mondial des Nations unies, lors d’une conférence sur l’aide au Yémen organisée à Ryad.
...
La coalition dirigée par les Saoudiens, qui contrôle l’espace aérien du Yémen et certains ports, a été ajoutée ce mois-ci à une liste noire de l’ONU dénonçant les pays et les parties commettant lors de conflits des exactions contre les enfants.
]]>Stanford senior wins international award for research on 19th-century cholera maps | The Dish
▻https://news.stanford.edu/thedish/2017/10/10/stanford-senior-wins-international-award-for-research-on-19th-century
Stanford senior LAUREN KILLINGSWORTH has been recognized by an international undergraduate awards program for her research on cholera maps in 19th-century Europe.
Killingsworth’s research paper was named a 2017 Global Winner by The Undergraduate Awards, an Ireland-based nonprofit. Her paper was one of 25 recognized across the world from a pool of 6,472 submitted papers.
Killingsworth, who is majoring in biology and minoring in history, wrote her paper, “Mapping Public Health in Nineteenth-Century Oxford,” while studying at the University of Oxford as part of Stanford’s Bing Overseas Studies Program.
]]>First global pledge to end #cholera by 2030 - BBC News
▻http://www.bbc.com/news/health-41483903
Health officials from around the world are meeting in France to commit to preventing 90% of cholera deaths by 2030.
The disease, which is spread through contaminated water, kills about 100,000 people every year.
It is the first time governments, the World Health Organization, aid agencies and donors have made such a pledge.
It comes as Yemen continues to fight one of the worst cholera outbreaks on record.
Cholera has been spreading in the war-torn country due to deteriorating hygiene and sanitation conditions and disruptions to the water supply.
]]>RDC : le choléra atteint des « proportions inquiétantes » - La Libre
▻http://www.lalibre.be/actu/international/rdc-le-cholera-atteint-des-proportions-inquietantes-59b41b9fcd70fc627d6d380b
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est alarmée samedi à Kinshasa de la propagation d’une #épidémie de #choléra déclenchée en juillet, qui touche désormais 20 des 26 provinces de la République démocratique du Congo, et a tué 528 personnes. « L’épidémie du choléra en République Démocratique du Congo atteint des proportions inquiétantes avec désormais 20 provinces sur 26 touchées par la maladie », écrit l’OMS dans un communiqué.
]]>On the Mode of Communication of Cholera - John Snow - Google Livres
▻https://books.google.com/books/about/On_the_Mode_of_Communication_of_Cholera.html?hl=fr&id=-N0_AAAAcAAJ
▻https://books.google.no/books/content?id=-N0_AAAAcAAJ&printsec=frontcover&img=1&zoom=1&edge=curl&imgt
]]>Yemen’s cholera outbreak surpasses 600,000 - World Socialist Web Site
▻https://www.wsws.org/en/articles/2017/09/07/yeme-s07.html
Et on en parle pratiquement pas.
Yemen’s cholera outbreak surpasses 600,000
By Bill Van Auken
7 September 2017
The humanitarian crisis unfolding in Yemen—the worst in the world—is an “entirely man-made catastrophe,” the product of a the two-and-a-half-year-old Saudi-led and US-backed war of aggression, the UN Office of High Commissioner for Human Rights stated in a report issued on Tuesday.
The war, which has increasingly assumed near-genocidal proportions, has killed at least 14,000 civilians, maimed many thousands more, displaced 2 million and left at least 7.3 million on the brink of famine.
Meanwhile, the country is confronting the worst cholera epidemic on record, with the World Health Organization and Yemen’s health ministry reporting 612,703 people infected and 2,048 of them dying from the disease since April. While the spread of the epidemic has slowed over the past two months, there are still 3,000 new cases reported daily.
]]>Nigeria : 14 personnes meurent du choléra dans le nord-est
Quatorze personnes sont décédées des suites du choléra dans le nord-est du Nigeria, la plupart des victimes se trouvant dans un camp de déplacés ayant fui les violences de Boko Haram, selon un communiqué du ministère de la Santé de l’Etat du Borno envoyé samedi à l’AFP.
▻http://www.courrierinternational.com/depeche/nigeria-14-personnes-meurent-du-cholera-dans-le-nord-est.afp.
#Nigeria #choléra #santé #déplacés_internes #camps_de_réfugiés #IDPs #réfugiés #asile #migrations
]]>‘It’s a Slow Death’: The World’s Worst Humanitarian Crisis
In just three months, cholera has killed nearly 2,000 people and infected more than a half million, one of the world’s largest outbreaks in the past 50 years.
▻https://www.nytimes.com/interactive/2017/08/23/world/middleeast/yemen-cholera-humanitarian-crisis.html?mcubz=0
#Yémen #cartographie #visualisation #choléra #santé #chiffres #statistiques
How the House of Saud Inflicted 500,000 Cholera Cases — As Policy | The Tyee
▻https://thetyee.ca/Opinion/2017/08/23/House-of-Saud-Cholera
a 31-year-old Saudi prince is waging biological warfare against his neighbours, and we aren’t even complaining. The WHO is in no position to name and shame the House of Saud, whose wealth gives the Saudis political clout with UN members that need its oil; WHO can only thank the Saudis for tossing some spare change at a problem they themselves created.
It’s extremely difficult to conduct foreign policy on strictly moral terms. This is especially true when one is already compromised, as Canada is in this case thanks to our providing armoured personnel carriers to the Saudis. For the sake of some Ontario votes, Trudeau’s Liberals have tolerated not only the suppression of Saudi citizens with those armoured vehicles, but the starvation and sickening of hundreds of thousands of Yemeni children and adults.
#arabie_saoudite #yémen #guerre #choléra #canada #OMS (complices)
]]>Chaque jour, cinq mille nouveaux cas de #choléra au Yémen - La Libre
▻http://www.lalibre.be/actu/international/chaque-jour-cinq-mille-nouveaux-cas-de-cholera-au-yemen-59948c99cd70d65d256a
Le choléra se propage par l’eau et dans de mauvaises conditions d’hygiène, lesquelles sont ici amplifiées par la guerre. « Les premiers cas sont apparus dix jours après que le système d’égouttage et d’assainissement a cessé de fonctionner » à la mi-avril, explique Mme Jaquemet. Et de citer les facteurs qui « alimentent » l’épidémie, autant de rouages d’un engrenage fatal : manque d’entretien des installations et usines de traitement des eaux usées, manque de pièces de rechange et de matériel, collecte d’immondices défaillante, personnels non payés depuis longtemps…
Autre facteur aggravant : la malnutrition. Les personnes ayant une mauvaise alimentation sont aussi moins résistantes aux vecteurs infectieux. Au Yémen, plus de la moitié des 27 millions d’habitants souffre d’insécurité alimentaire. « Le pays est au bord de la famine, avec plus de 60 % de la population ne sachant pas d’où viendra son prochain repas », avaient affirmé ensemble, fin juillet, les directeurs de l’OMS, du PAM (Programme alimentaire mondial) et de l’Unicef .
]]>R Package for Analyzing John Snow’s 1854 Cholera Data
▻https://github.com/lindbrook/cholera
The second method, which actually follows Snow’s lead, computes neighborhoods based on the “actual” walking distance along the streets of Soho. While more accurate, it is computationally more demanding to compute than Voronoi tessellation.
]]>Somalia’s impossible fight against cholera
Ahmed Hussein’s perfectly white teeth seem too big for his mouth; his upper arms look like they belong to a little boy, not a 23-year-old man.
▻https://www.irinnews.org/feature/2017/08/01/somalia-s-impossible-fight-against-cholera
#choléra #Somalie #santé #maladie
Red Cross chief visits besieged city on Yemen’s front lines | Lexington Herald Leader
▻http://www.kentucky.com/living/health-and-medicine/article163246203.html
The chief of the international Red Cross made a rare visit to the front lines in #Yemen Monday, taking a dirt road to reach the besieged western city of Taiz, devastated by more than two years of fighting.
The visit by Peter Maurer, the head of the International Committee of the Red Cross, is meant to provide the ICRC with a firsthand look at Yemen’s raging #cholera epidemic and humanitarian crisis amid the civil war. Maurer already visited the southern port city of Aden and will be ending his trip in Sanaa.
The executive directors of UNICEF and WHO are also in Yemen to urge for much-needed humanitarian aid. The $2.1 billion humanitarian appeal for Yemen is only 33 percent funded, and the response to the cholera epidemic requires an additional $250 million, of which just $47 million has been received, according to the United Nations.
Maurer posted a video showing him driving on unpaved roads to Taiz and tweeted: “The city is encircled and main roads are cut off.”
“I find this needless suffering absolutely infuriating. The world is sleep-walking into yet more tragedy,” Maurer said on Sunday.
#CICR
]]>Cholera Is Slaughtering Yemen and We’re Letting It Happen, by Laurie Garrett | Fortune.com
▻http://fortune.com/2017/07/20/cholera-is-slaughtering-yemen-and-were-letting-it-happen
▻https://fortunedotcom.files.wordpress.com/2017/07/gettyimages-815606282.jpg?w=720
This is the worst #cholera epidemic in modern history, and it has already spread well beyond the borders of Yemen, though neighboring nations decline to officially report “cholera,” preferring the ambiguous phrase, “acute watery diarrhea.” Even the new director general of the WHO, Tedros Adhanom Ghebreyesus, plays the name game (…)
Confronting this catastrophe commands honesty: Cholera is now rampant not only in Yemen, but South Sudan, Ethiopia, Kenya, Somalia, Sudan, and in refugee camps across the Middle East. Last month, the disease broke out in a luxury hotel in Nairobi, sickening attendees to a health conference. By that time, UNICEF head Anthony Lake said, the #Yemen disaster was growing by 5,000 new cases per day—a pace it has since well exceeded. The true toll may well reach half a million before July ends, and the agony is evident everywhere one looks.
The horrible irony is that cholera is spreading primarily because Saudi Arabia and its Gulf state allies have been bombing Yemen’s infrastructure to smithereens for months, rendering every water supply contaminated. The reluctance of Ethiopia and other cholera-afflicted nations to truthfully state their health plights is due to the same countries’—Saudi Arabia and its Gulf allies—policies of boycotting all trade and food from nations that admit to having the disease. And historically the greatest scourge of the annual Hajj is—you guessed it—cholera.
et il faut que ce soit publié dans Fortune (!!)
]]>Yemen In Crisis: How To Stop The World’s Worst Cholera Outbreak : Goats and Soda : NPR
▻http://www.npr.org/sections/goatsandsoda/2017/06/30/534873405/how-to-stop-the-worlds-worst-cholera-outbreak
Yemen is struggling to control a cholera outbreak that the U.N. is calling “the worst ... in the world.”
As of June 26, the World Health Organization estimates that there have been nearly 219,000 cases and 1,400 deaths since the start of the outbreak in late April. The outbreak is adding to a humanitarian crisis brought on by a civil war that’s lasted more than two years.
WHO has approved use of a vaccine in Yemen, but it works best if given before an outbreak starts. The organization is considering whether provinces neighboring those with rampant cholera would make good targets for a vaccine campaign. Some areas may not be safe or accessible for vaccine workers because of fighting.
]]>YEMEN : THE INVISIBLE CRISIS
After two years of relentless conflict, Yemen faces a humanitarian crisis quickly engulfing the majority of its population. According to latest United Nations reports published in April 2017, an alarming 18.8 million people - almost two thirds of the population - need humanitarian assistance or protection support. Since mid-2015, when Houthi rebel forces took over the capital city of Sana’a, at least three million people have fled their homes from regions now embroiled in a prolonged ground war. As a result of the fighting, public services have broken down. Less than half of the health centers function with medical supplies at a critically low supply. As of May 2017, the 1.3 million plus civil servants were entering an eighth month of not having been paid. This statistic includes the thousands of doctors, nurses and paramedics who continue to work despite the increasingly bleak future.
▻http://www.gilesnclarke.com/yemen-the-invisible-crisis
#Yémen #photographie #malnutrition #faim #famine #guerre #conflit #GILES_CLARK #santé #maladie #hôpitaux #destruction #choléra
cc @albertocampiphoto @philippe_de_jonckheere
U.N. blames warring sides for Yemen’s ’man-made’ cholera ’catastrophe’ | Reuters
▻http://www.reuters.com/article/us-yemen-cholera-idUSKBN19D1EX
U.N. humanitarian chief Stephen O’Brien described the cholera outbreak in Yemen, which is fast approaching 300,000 cases, as a “man-made catastrophe” caused by the warring sides in the country’s civil war and their international backers.
The number of suspected cases of the disease, which is caused by ingesting bacteria from water or food contaminated with faeces, reached 179,548 by 20 June, with 1,205 deaths, according to the World Health Organization.
“This is because of conflict, it’s man-made, it’s very severe, the numbers are absolutely staggering, it’s getting worse, and the cholera element in addition to the lack of food, the lack of medical supplies, primarily one has to put that at the door of all the parties to the conflict,” O’Brien said.
(et si tout le monde est coupable personne ne l’est)
]]>Choléra au Yémen : plus de 100.000 cas suspects, 789 morts selon l’OMS
▻http://www.europe1.fr/international/cholera-au-yemen-plus-de-100000-cas-suspects-789-morts-selon-loms-3355010
Une personne meurt chaque heure du choléra. Selon un communiqué publié jeudi par l’ONG Oxfam, actuellement au #Yémen, une personne décède chaque heure du choléra.
]]>Advocates Denounce UN Breaking Promise of Compensation for Cholera Victims
▻http://www.ijdh.org/2017/06/projects/advocates-denounce-un-breaking-promise-of-compensation-for-cholera-victims
Human rights advocates denounced yesterday’s UN announcement that it will unilaterally replace compensation for victims of the UN-caused #cholera outbreak in #Haiti with “community projects,” in violation of its promise to involve victims in that decision.
]]>Le #Yémen en proie à une épidémie de #choléra et menacé de #famine
▻http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/06/06/le-yemen-en-proie-a-une-epidemie-de-cholera-et-menace-de-famine_5139164_3244
Depuis la fin du mois d’avril, une épidémie de choléra s’étend à une vitesse exponentielle au Yémen. Les structures de santé, dévastées par plus de deux ans de conflit, sont incapables de contenir la catastrophe. Des premiers cas ont été signalés à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dès octobre 2016 mais l’épidémie flambe de nouveau ce printemps : entre le 27 avril et le 30 mai, 65 041 cas ont été recensés. Au cours de la seule semaine du 15 au 22 mai, 18 000 nouveaux cas ont été signalés et entre 3 000 et 5 000 nouveaux cas sont désormais enregistrés chaque jour. 532 morts ont été dénombrés. Samedi 3 juin, le directeur régional de l’Unicef, Geert Cappelaere, estimait que 130 000 personnes au total pourraient être infectées d’ici deux semaines.
Si dix-neuf des vingt-trois gouvernorats sont touchés, l’épidémie affecte principalement des régions contrôlées par les rebelles houthistes alliés à l’ex-président Ali Abdallah Saleh : la capitale, Sanaa, et sa région, ainsi que les gouvernorats d’Amran et de Hajja, situés dans le nord-ouest du pays. Ces zones font l’objet d’un blocus de la coalition internationale dirigée par l’Arabie saoudite, en guerre contre les rebelles depuis mars 2015.
L’apparition du choléra s’ajoute à une menace de famine majeure : la sécurité alimentaire de 17 millions de personnes est menacée et 6,8 millions de Yéménites sont « à un pas de la famine », a rappelé, le 31 mai, le coordinateur des secours d’urgence des Nations unies, Stephen O’Brien. Ce dernier appelle la coalition internationale à ne pas lancer l’assaut sur le port d’Hodeïda, principale voie d’accès aux zones rebelles, dont l’activité a été drastiquement réduite par les bombardements et le blocus.
#paywall (et il n’y a plus le truc de la lecture zen pour le contourner…)
]]>.:Middle East Online:: :.
▻http://www.middle-east-online.com/english/?id=83110
A cholera outbreak in war-torn Yemen has killed 115 people and left 8,500 ill as hospitals struggle to cope with an influx of patients, the International Committee of the Red Cross said Sunday.
“We now are facing a serious outbreak of cholera,” said ICRC director of operations Dominik Stillhart at a news conference in the capital Sanaa.
]]>Le #choléra a fait 115 morts en 2 semaines au #Yémen (CICR)
Le choléra a fait en deux semaines 115 morts au Yémen où 8.500 cas suspects ont été recensés alors que ce pays est déchiré par la guerre, a annoncé dimanche un responsable du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
▻http://www.courrierinternational.com/depeche/le-cholera-fait-115-morts-en-2-semaines-au-yemen-cicr.afp.com
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