• « Il est faux et anachronique de considérer le Coran comme antisémite », Meir M. Bar-Asher

    Si le Coran contient des passages polémiques sur les juifs, d’autres donnent une vision plus positive des « enfants d’Israël ». Cette ambivalence rend impossible une lecture univoque du texte sacré de l’islam, explique l’islamologue de confession juive Meir M. Bar-Asher, dans un entretien au « Monde ».
    Propos recueillis par Raphaël Buisson-Rozensztrauch


    A l’intérieur de la mosquée Al-Aqsa, sur le complexe connu par les musulmans comme Al-Haram Al-Sharif et par les juifs comme le mont du Temple, dans la vieille ville de Jérusalem, en 2017. AMMAR AWAD / REUTERS

    « La lutte du Hamas contre Israël a un aspect national et un aspect religieux, ce dernier étant le plus substantiel », assure l’islamologue et philosophe Meir M. Bar-Asher. Le mouvement islamiste palestinien, comme d’autres à travers le monde, puise dans certains textes fondamentaux de l’#islam, à commencer par le #Coran, pour alimenter sa haine anti-Israël, voire antijuifs. Néanmoins, selon ce professeur en études islamiques à l’Université hébraïque de Jérusalem – auteur, entre autres, de Les Juifs dans le Coran (Albin Michel, 2019) –, si le livre sacré de l’islam contient effectivement de nombreux passages ambigus à l’égard des #juifs, il recèle aussi plusieurs clés pour les dépasser.

    Comment avez-vous vécu personnellement les attaques terroristes du Hamas le 7 octobre contre Israël ?

    Le 7 octobre 2023, lorsque les événements se sont produits, j’étais à Paris. J’ai suivi les nouvelles de là-bas, et suis retourné en #Israël quelques jours plus tard. Comme tout le monde dans le pays, j’ai été terriblement choqué par l’atrocité des crimes du Hamas et je dois avouer que, bien que leur idéologie me soit très connue, je n’imaginais pas leurs membres susceptibles de commettre ce genre d’actes.

    On observe, depuis les attentats du 7 octobre et le début de la riposte israélienne à Gaza, une recrudescence des actes antisémites dans le monde entier, en France notamment. Y a-t-il une dimension religieuse à ce conflit ?

    Oui, absolument. La lutte du Hamas contre Israël a un aspect national et un aspect religieux, ce dernier étant le plus substantiel. Le Hamas considère que personne d’autre que les #musulmans n’a le droit de dominer la #Terre_sainte (« al-ard al-muqaddasa »). La terre leur a été donnée à la fois par #Dieu et par l’acte de #conquête sur les chrétiens, c’est-à-dire l’Empire byzantin, au début du VIIe siècle, peu après la mort de Muhammad [Mahomet]. Par le fait même de sa conquête, la terre est devenue un waqf, c’est-à-dire un territoire sacré.

    Les juifs, qui y ont vécu dans un passé très lointain, à l’époque biblique et jusqu’à la destruction du second temple (en l’an 70 de l’ère chrétienne), ont perdu le droit d’y revenir puisqu’ils ont rompu, selon le Coran, l’alliance que Dieu avait conclue avec eux. Ils ne peuvent vivre dans le pays qu’en tant que minorité « protégée » sous la domination de l’islam.

    Que dit le Coran concernant la relation des juifs à la Judée antique ?

    Cette terre a été promise aux juifs, comme précise le Coran : « Ô mon peuple, entrez dans la Terre sainte que Dieu vous assigne » (sourate 5 [La Table], 21). Mais Dieu les a abandonnés à cause de leurs péchés et a élu les #Arabes à leur place : « Vous êtes [les musulmans] la meilleure #communauté qui ait jamais été donnée comme exemple aux hommes » (sourate 3 [la Famille d’Imran], 110).

    Pourquoi la place des juifs dans le Coran constitue-t-elle un sujet toujours brûlant, selon vous ?

    Tout d’abord parce que ce sujet traite de deux #religions, chacune portée par un peuple, qui existent toujours. Ces deux peuples que sont les Arabes et les Juifs se sont combattus à divers niveaux, dans plusieurs moments de leurs histoires respectives. Les problématiques évoquées en 2019 dans mon ouvrage Les Juifs dans le Coran sont, pour certaines, cristallisées dans le #conflit_israélo-palestinien.

    Bien que ce conflit ne soit pas nécessairement d’ordre religieux, dans plusieurs périodes de leur histoire, des penseurs des deux côtés ont tenté de lui donner une dimension essentiellement religieuse ; ces penseurs ont dépeint la situation d’opposition entre Juifs et Arabes en utilisant une terminologie et une conceptualisation religieuses. C’est de cela qu’on hérite aujourd’hui, et qui rend la question si complexe.$

    Comment les juifs sont-ils nommés dans le Coran ?

    Divers termes sont employés, et chacune de ces dénominations se réfère à un aspect particulier des juifs. L’un des termes abondamment utilisé dans le Coran pour nommer les juifs est celui de Banû Israʼîl, que l’on peut traduire par « fils d’Israël » : il désigne les anciens Israélites, cités dans la Bible.

    Lorsque le Coran raconte des événements se rapportant au récit biblique, c’est presque toujours ce terme qui est utilisé pour désigner les ancêtres des juifs. C’est lui que l’on retrouve dans ce verset : « O fils d’Israël, n’oubliez pas la grâce dont je vous ai comblés en vous choisissant parmi toutes les nations. »

    Un autre terme, yahûd, désigne les juifs dans un sens plutôt péjoratif : ce terme est très répandu dans les #sourates_médinoises, donc les plus tardives du Coran, qui sont les plus hostiles aux juifs et aux chrétiens.

    Un troisième terme présent à plusieurs reprises est celui d’ahl-al-Kitâb, « peuple du Livre », qui désigne par moments juifs et chrétiens. Ce terme est tantôt positif, tantôt négatif : il évoque parfois le don de la Torah aux juifs, mais rappelle aussi « l’âne chargé de livres » qu’est le peuple juif ayant reçu le don de la révélation, tout en étant incapable de le porter convenablement.

    Quelles étaient les relations entre Juifs et Arabes dans l’Arabie préislamique ?

    Avant Muhammad [Mahomet], les juifs étaient établis dans la péninsule Arabique, principalement au sud – les juifs yéménites en seraient les descendants –, et dans le Hijaz, c’est-à-dire au nord-ouest de la péninsule où l’islam est né. On peut estimer que les juifs dominaient une grande partie de l’Arabie : ils s’appuyaient sur le royaume juif d’Himyar, établi dans l’actuel Yémen. Les rapports culturels et commerciaux entre Juifs et Arabes étaient intenses jusqu’à l’hégire [l’exil de Mahomet de La Mecque vers #Médine, en 622].

    Ces éléments sont importants, car ils constituent l’arrière-plan culturel auquel Muhammad est confronté en Arabie. Quelques chercheurs diraient même la chose suivante : Muhammad a choisi d’émigrer à Médine, une région fortement peuplée de juifs, car il comptait sur ces derniers pour le rejoindre autour d’une conception nouvelle du #monothéisme. Muhammad a sans doute estimé qu’il serait accepté par les juifs du Hijaz.

    On constate également la pensée politique fine du prophète de l’islam lorsqu’il envoie, vers l’an 616 de notre ère, un groupe de ses adeptes à destination du royaume chrétien d’Ethiopie, pour les mêmes raisons. La forte présence de juifs et de chrétiens en Arabie à l’époque de Muhammad explique l’omniprésence d’éléments bibliques, juifs ou chrétiens, dans plusieurs sourates du Coran.

    L’islam a-t-il hérité de pratiques issues du judaïsme ?

    Du point de vue philologique et historique, c’est certain. Au-delà des éléments bibliques, on peut déjà dire que l’islam, au même titre que le judaïsme, est une religion « légale », centrée sur la #loi et les #commandements, à l’inverse du christianisme. La #jurisprudence, le rôle de la Halakha (la loi et la jurisprudence juives) ou de la charia (la loi islamique) sont fondamentales dans ces deux religions, et des ressemblances s’ensuivent – mais ces dernières ont leur limite.

    Au début de la prédication de Muhammad, on perçoit chez lui un désir de se rapprocher des pratiques juives. Cependant, une fois passé le moment où la majorité des juifs refusent de le suivre, s’exprime un désir d’émancipation de l’islam par rapport au judaïsme et au christianisme. Ce qui est naturel : toute religion doit finir par affirmer son indépendance vis-à-vis des traditions passées dont elle hérite.
    Pour donner un exemple : au départ, la direction de la prière pour les musulmans est Jérusalem ; une fois consommé le divorce entre les juifs et les premiers musulmans, La Mecque devient la nouvelle direction pour la prière. Deux étapes apparaissent clairement : ressemblance, puis différenciation.

    Le Coran est-il « antisémite » ?

    Il est faux et anachronique de considérer le Coran ainsi, et certains le font dans un but de propagande contre l’islam. Tout d’abord, le terme « antisémitisme » fait référence à un phénomène bien ultérieur [le terme est apparu en Allemagne au XIXe siècle, il s’attaque aux juifs en tant que peuple et non en tant que pratiquants d’une religion].
    On peut considérer que, dans le Coran, certains versets peuvent servir à nourrir une pensée antisémite, à l’instar des « versets de la guerre » de la #sourate_9 [incitant au combat à mort contre les juifs, les chrétiens, les polythéistes et tous les « #mécréants » en général]. Mais dire explicitement que le Coran est un texte antisémite, c’est faux.

    Je vis d’ailleurs mal cette conception, même en tant que juif. Je lis le Coran depuis mon adolescence avec beaucoup d’intérêt, je l’ai appris avec des Arabes, je l’enseigne à l’université hébraïque de Jérusalem et dans d’autres endroits du monde depuis plus de trente ans… J’ai beaucoup de respect pour ce texte, qui m’a énormément appris et contient des passages extraordinaires.

    Il y a bien des extraits qui me gênent en tant que juif, mais comme ils gêneraient un chrétien, ou tout simplement un être humain ! On peut toutefois dire exactement la même chose de certains versets bibliques, qui sont violents et inacceptables, sans remettre en cause l’intérêt de ces Ecritures.

    Le Coran semble néanmoins donner une image paradoxale des juifs. Comment en sortir ?

    Lors d’un séminaire sur ce thème, un étudiant musulman chiite m’a dit la chose suivante : « Je pense que cela vaut la peine que les sages musulmans adaptent ou suppriment la sourate 9 du Coran [plus tardive, et donc polémique vis-à-vis des juifs et des chrétiens], pour aider à construire une autre image du judaïsme et faciliter la rencontre. Qu’en pensez-vous ? »

    Je lui ai répondu que je suis opposé à toute altération d’un texte canonisé. Des millions de personnes croient en la sainteté du Coran et en sa nature miraculeuse, on ne doit donc rien y changer. Ce qu’on peut changer, en revanche, c’est notre attitude face au texte.

    Le fait qu’il y ait une ambivalence du texte coranique sur ce sujet est, à mes yeux, une clé vers la solution. Le Coran s’exprime de diverses manières sur les juifs, les #chrétiens, et sur bien d’autres sujets aussi. Pour comprendre ces apparentes contradictions, il faut les ramener à leur contexte initial : les polémiques contre les juifs sont à replacer dans le contexte de la prédication de Muhammad dans une région donnée, durant une époque donnée, et ne doivent pas être considérées comme une généralisation sur les juifs. Le fait que le Coran semble paradoxal et contradictoire constitue, en vérité, un remède au littéralisme.

    Quels arguments peut-on opposer, à partir du Coran, à la haine antijuive et à la justification de violences contre les juifs ?

    Tous les stéréotypes et accusations que le Coran adresse aux juifs sont continuellement invoqués pour délégitimer les juifs et leur religion : l’accusation qu’ils ont tué des prophètes, qu’ils ont rompu l’alliance que Dieu avait conclue avec eux, qu’ils ont falsifié les Ecritures divines qui leur ont été révélées, et bien d’autres accusations. Pour autant, dans certains versets du Coran, Dieu répand aussi ses louanges sur les enfants d’Israël.
    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Meir Bar-Asher : « Quelques versets du Coran peuvent créer une ambiance pacifique et d’autres un climat terrible »

    Ces louanges se répartissent en trois catégories :

    – la vision des enfants d’Israël comme peuple élu ;

    – la sortie d’Egypte et l’arrivée en Terre promise ;

    – l’Alliance et le don de la Torah, vue comme une source qui confirme l’islam.

    L’idée de l’élection d’Israël revient souvent dans le Coran. Tantôt cela concerne le peuple tout entier, tantôt seulement quelques personnalités ou quelques familles comme celle d’Abraham, de ‘Imrân (c’est-à-dire ‘Amram, père d’Aaron, de Moïse et de Myriam dans la Bible) ou encore certains prophètes.

    Dans certains versets coraniques, l’idée d’élection se dégage par elle-même de la grâce de Dieu envers Israël et des nombreux bienfaits que Dieu répand sur eux : « Nous avons donné aux fils d’Israël le Livre (al-kitâb), la Sagesse (al-hukm) et la Prophétie (al-nubuwwa). Nous les avons pourvus d’excellentes nourritures. Nous les avons élevés au-dessus des mondes » (45, 16). Ou encore dans un autre verset : « O mon peuple ! Souvenez-vous de la grâce de Dieu à votre égard, quand il a suscité parmi vous des prophètes ; quand il a suscité pour vous des rois ! Il vous a accordé ce qu’il n’avait donné à nul autre parmi les mondes » (5, 20).

    Aucun texte, a fortiori un texte religieux souvent difficile comme le Coran, ne se donne à lire de manière absolue, et le sens qu’on en retire dépend beaucoup du contexte que l’on prête à ces versets.

    Certaines phrases à fort potentiel polémique lorsqu’elles sont prises isolément se voient ainsi « neutralisées » quand elles sont ramenées à un contexte historique précis ; à l’inverse, des versets dont l’interprétation traditionnelle a toujours cherché à éclaircir le contexte deviennent « explosifs » quand ils sont sciemment décontextualisés pour être brandis contre les juifs et les chrétiens d’aujourd’hui.

    Raphaël Buisson-Rozensztrauch
    https://www.lemonde.fr/le-monde-des-religions/article/2023/11/26/pourquoi-il-est-faux-et-anachronique-de-considerer-le-coran-comme-antisemite

  • Liban : L’arrestation d’un archevêque suscite l’indignation des chrétiens
    https://www.infochretienne.com/liban-larrestation-dun-archeveque-suscite-lindignation-des-chretiens

    La convocation et la détention d’un archevêque maronite libanais par un tribunal militaire libanais à son retour d’un déplacement en Israël, a suscité mercredi l’indignation parmi la classe politique chrétienne.

    En sa qualité d’archevêque maronite de Haïfa et Jérusalem Moussa el-Hajj est autorisé à visiter Israël et les Territoires palestiniens, mais à l’issue de son dernier déplacement il a été détenu pendant huit heures, lundi à son retour. Puis il a été convoqué par un tribunal militaire pour un interrogatoire mercredi, ont rapporté les médias locaux.

    [D’autres sources parlent de 13 heures d’interrogatoire.]

    En réaction, le patriarche maronite Béchara Raï a tenu mercredi une réunion exceptionnelle avec d’autres religieux maronites, dont l’archevêque Moussa. Les prélats ont condamné son arrestation et sa convocation, qualifiées de « farce », et ont demandé que l’affaire soit « close immédiatement ».

    [C’est vrai qu’au Liban, l’arrestation d’une figure publique pour avoir enfreint la loi est une sorte de farce tellement c’est incongru !]

    « Nous exigeons (…) que l’aide confisquée soit restituée à l’archevêque afin qu’elle puisse parvenir à ses bénéficiaires », a indiqué le communiqué faisant référence à l’aide financière que l’archevêque a rapporté d’Israël où vit une petite communauté libanaise.

    D’autres hommes politiques ont dénoncé l’arrestation du prêtre comme Samir Geagea, qui dirige le plus grand bloc parlementaire chrétien.

    « Il est totalement incompréhensible que la sécurité générale arrête (…) l’archevêque Moussa el-Hajj », a déclaré M. Geagea dans un communiqué.

    [Tout de même, l’homme de religion revient - c’est expliqué après - avec presque 1/2 milliard de cash et un gros paquet de médicaments (source de trafics juteux dans le Liban actuel). Des "dons" paraît-il, d’ex-Libanais réfugiés dans le pays (ennemi) avec lequel ils ont collaboré pendant la guerre civile dans leur pays. En principe, ces "libanais d’Israël" sont plutôt "pauvres"...]

    Même réaction offensée du député du parti Kataeb, Nadim Gemayel. Il a estimé que cette arrestation « porte atteinte à l’église maronite ».

    L’archevêque n’a pas comparu mercredi, après avoir été accusé par le tribunal militaire d’avoir « enfreint la loi de boycott d’Israël », et pour « implication dans du blanchiment d’argent », a indiqué une source proche du dossier.

    Cette dernière accusation fait référence à l’aide que l’archevêque a rapporté des Libanais vivant en Israël et destinée à leurs proches au Liban, qui souffrent de la crise économique, a ajouté le responsable sous couvert d’anonymat.

    Les forces de sécurité ont saisi « d’importantes quantités de médicaments, de denrées alimentaires et des conserves, en plus de 460.000 dollars » lorsqu’il est rentré au Liban, a-t-il précisé.

    Une communauté de chrétiens maronites, dont beaucoup sont des réfugiés libanais vivent actuellement en Israël après avoir collaboré avec l’Etat hébreu pendant la guerre civile au Liban de 1975-1990.

    [Ces Libanais en Israël représentent un peu plus de 6 000 personnes. Réunir 1/2 million de dollars de dons, sans parler des médicaments, c’est un véritable exploit ! Ou alors il faut parler de miracle... Quant aux chrétiens palestiniens, ils ont d’autres chats à fouetter que de soutenir les Maronites, un rite qui est rarement le leur du reste...]

    La majorité des réfugiés ne sont pas revenus au Liban par crainte d’être persécutés ou arrêtés. Ils sont traités souvent de « collabos » notamment par les partisans du puissant mouvement chiite du Hezbollah, ennemi juré d’Israël.

    Pour d’autres, surtout parmi la communauté chrétienne, ils devraient être autorisés à rentrer.

    C’est vrai qu’un des pires criminels de guerre du pays, Sami Geagea, est presque un héros national aujourd’hui. Alors, des geôliers collabos des forces d’occupation israéliennes, ce n’est tout de même pas si grave, c’est pas comme s’ils avaient massacré les Palestiniens à Sabra et Chatila tout de même !

    Les citoyens libanais n’ont pas le droit de se rendre en Israël. Seule exception, les personnalités religieuses chrétiennes sont autorisées à visiter Israël et les Territoires palestiniens dans le cadre de leurs fonctions, le patriarche maronite du Liban s’étant rendu à Jérusalem en 2014.

    La Rédaction (avec AFP)

    #liban #chrétiens_d'Orient (qui font tout pour leur perte

  • Prix « Amis de Sion » décerné à MBS : « c’est le dirigeant qui a œuvré le plus pour le soutien d’Israël dans le monde islamique » – Site de la chaîne AlManar-Liban
    https://french.almanar.com.lb/1909107

    Le prince héritier saoudien Mohamad ben Salmane fait partie des cinq dirigeants arabes qui se sont vus décerner le prix des Amis de Sion de la part du Centre sur l’Héritage des Amis de Sion (Friends of Zion Heritage Center).

    Situé dans le centre de la ville sainte de Jérusalem al-Quds occupé, ce centre a été fondé en 2015 par l’évangéliste américain Mike Evans.

    Ce dernier a expliqué les raisons de ce choix selon la vidéo de son discours relayée sur la Toile et les réseaux sociaux.
    « Aucun leader dans le monde musulman ayant autant d’influence sur les décisions dans le monde islamique n’a autant œuvré comme lui pour amener le monde islamique à soutenir Israël », a-t-il déclaré, lors de la remise de ce prix au cours d’une cérémonie organisée le mois d’août dernier.

    #sionisme #arabie_saoudite #mbs #humour

    • World Leaders Honored With ’Friends of Zion Award’ at Christian Media Summit
      10-19-2020
      CBN News
      https://www1.cbn.com/cbnnews/israel/2020/october/world-leaders-honored-with-friends-of-zion-award-at-christian-media-summit

      JERUSALEM, Israel – Israel held its 4th annual Christian Media Summit Sunday at the Friends of Zion Heritage Center in Jerusalem.

      The virtual event, which focused on celebrating Israel’s unique friendship with Christians, was broadcast around the world and featured journalists, dignitaries, and Israeli leaders.

      Dr. Mike Evans, the founder of the Friends of Zion Heritage Center, presented the prestigious “Friends of Zion Awards” to world leaders who have shown their support for the Jewish nation. The list of recipients includes presidents, kings, a sultan, crown prince, and prime minister.

      The awardees include:

      King Hamad bin Isa Al Khalifa of Bahrain

      King Mohammed VI of Morocco

      Prime Minister Sheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum of the United Arab Emirates (UAE)

      Crown Prince Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al Saud of Saudi Arabia

      Sultan Haitham bin Tariq of Oman

      President Aleksandar Vučić of Serbia

      President Klaus Iohannis of Romania

      President Mario Abdo Benítez of Paraguay

      President of Miloš Zeman of Czech Republic

      President Yoweri Museveni of Uganda

      President Lazarus Chakwera of Malawi

      "All these Presidents will move their Embassies to Jerusalem and all the Muslim leaders will make peace with Israel in time,” said Dr. Evans.

      Dr. Evans recently participated in a delegation that met with Crown Prince Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al Saud in Saudi Arabia.

      “There is no doubt in my mind who is quietly driving the amazing peace initiatives in the Gulf region. Crown Prince Mohammed bin Salman told our group the Palestinians can solve their problem by copying Israel. He also said educating children to hate Jews must stop, and that the world has zero-tolerance for terror being used to achieve political objectives,” said Evans.(...)

      #Chrétiens_sionistes
      Christian Broadcasting Network ou CBN est une chaîne de télévision chrétienne américaine

  • As #COVID-19 rages, evangelical pastor may contact remote Amazon tribes
    https://news.mongabay.com/2020/03/as-covid-19-rages-evangelical-pastor-may-contact-remote-amazon-tribes

    As #coronavirus cases spiral upward into the thousands in urban Brazil, indigenous leaders from one of the Amazon’s most remote frontiers have denounced what they say are the latest plans by a notorious U.S. missionary to contact and convert the region’s isolated tribal groups to Christianity — even though remote indigenous peoples are known to have little resistance against infectious disease.

    #missionnaire #conversion #criminel

  • Taybeh, village chrétien de Palestine
    https://visionscarto.net/taybeh-chretiens-de-palestine

    On n’arrive pas à Taybeh par hasard. Dans le gouvernorat de Ramallah, dans les Territoires occupés, à 50 km au nord de Jérusalem, cette petite ville perchée sur sa colline n’est pas un haut lieu touristique de la Terre sainte. Seuls des groupes de pèlerins chrétiens s’aventurent jusqu’ici, au seuil du désert, entre la Samarie et la Judée bibliques. Qu’en est-il d’être chrétien·ne dans les Territoires palestiniens occupés ? Pour comprendre, je me suis rendue sur place et ce périple a pris la forme d’un (...) #Billets

  • Eritrea: 150 cristiani arrestati da giugno. Si teme la chiusura delle scuole cattoliche
    https://www.cathkathcatt.ch/i/wp-content/uploads/sites/4/2019/08/eritrea-800x450.jpeg

    In Eritrea proseguono le persecuzioni governative anticristiane, dopo la confisca delle strutture sanitare cattoliche avvenute tra giugno e luglio, almeno 150 cristiani sono stati arrestati negli ultimi due mesi in diverse città. A darne notizia è il sito dell’osservatorio cristiano Wolrd Watch Monitor secondo cui l’ultimo episodio risale al 18 agosto, quando sono stati arrestati 80 cristiani da Godayef, un’area vicino all’aeroporto della capitale, Asmara.

    Chiesta la rinuncia al cristianesimo

    Il 16 agosto, sei cristiani, dipendenti pubblici del governo sono stati arrestati e portati davanti a un tribunale ad Asmara. Il giudice ha intimato ai sei fedeli di rinunciare al cristianesimo e davanti al loro rifiuto si è riservato di prendere eventuali future decisioni.

    70 cristiani condotti nei tunnel sotterranei

    Il 23 giugno altri 70 cristiani appartenenti alla Faith Mission Church of Christ erano stati arrestati a Keren, la seconda città più grande dell’Eritrea. I membri di questo gruppo, tra cui 35 donne e 10 bambini, sono stati portati nella prigione di Ashufera, che è composta da un vasto sistema di tunnel sotterranei in condizioni estremamente degradate.

    Arrestati cinque preti ortodossi

    Sempre lo scorso giugno sono stati arrestati anche cinque sacerdoti ortodossi, un atto che spinse l’osservatore delle Nazioni Unite per i diritti umani in Eritrea, Daniela Kravetz, a chiedere il rilascio di tutti coloro che sono stati imprigionati per il loro credo religioso.

    Don Zerai: perseguitate tutte le religioni

    “Il governo tollera le religioni che ha trovato già radicate nel Paese; le nuove religioni di minoranza – nel caso degli arresti riguardanti i gruppi pentecostali, battisti – sono dichiarate illegali nel Paese già dal 2001”, così a Vatican News il sacerdote eritreo don Mussie Zerai, presidente dell’agenzia Abeshia, spiega i motivi di questa ennesima ondata repressiva. Don Zerai conferma inoltre l’esistenza di carceri eritree sotterranee e racconta di persone detenute all’interno di un container senza poter vedere la luce del sole.

    Dopo gli ospedali si teme per le scuole

    Il sacerdote parla anche della confisca degli ospedali cattolici: “Tra giugno e luglio sono state chiuse in totale 29 strutture tra ospedali, cliniche e presidi medici, gestiti dalla chiesa cattolica rifacendosi a questa legge. Non solo ha fatto chiudere queste strutture ma ne ha confiscato fisicamente la proprietà”. “Il timore è che questo toccherà anche alle scuole che la Chiesa cattolica gestisce – afferma ancora Don Zerai – 50 scuole tra elementari, medie e superiori e oltre cento asili nidi in tutto il territorio nazionale. Sarà un danno enorme soprattutto per la popolazione, perché sia le cliniche che le scuole si trovavano anche in zone sperdute, rurali, dove non c’è nessun’altra presenza tranne quella della Chiesa cattolica”.

    https://www.catt.ch/newsi/eritrea-150-cristiani-arrestati-da-giugno-si-teme-la-chiusura-delle-scuole-catt
    #chrétiens #Erythrée #COI #répression #arrestation #écoles_catholiques #christianisme #catholicisme #religion #persécution #Eglise_catholique

  • In video - Israeli forces assault priests, detain one in Jerusalem
    Oct. 24, 2018 11:49 A.M. (Updated : Oct. 24, 2018 11:49 A.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=781574

    JERUSALEM (Ma’an) — Israeli forces and police assaulted several Coptic Orthodox priests in front of the Church of the Holy Sepulchre, in the Old City of occupied East Jerusalem, and forcefully detained one of them on Wednesday morning.

    Prior to the assault, the Coptic Orthodox Church organized a peaceful protest near Deir al-Sultan Monastery, located on the roof of the Church of the Holy Sepulchre, against an Israeli decision denying the church the right to conduct the needed renovation work inside the holy site.

    It is noteworthy that the Israeli municipality of Jerusalem continues to conduct unauthorized renovation work for the Ethiopian Coptic Church section without the approval of the Coptic Orthodox Church.

    Eyewitnesses said that Israeli soldiers and police officers surrounded the priests who were protesting, before assaulting and pushing them with excessive use of force, causing them several injuries.

    Witnesses added that the Israeli police forcibly removed the priests and detained one of them, before allowing the Israeli municipality workers into the holy site.

    #copte_orthodoxe

  • How a victorious Bashar al-Assad is changing Syria

    Sunnis have been pushed out by the war. The new Syria is smaller, in ruins and more sectarian.

    A NEW Syria is emerging from the rubble of war. In Homs, which Syrians once dubbed the “capital of the revolution” against President Bashar al-Assad, the Muslim quarter and commercial district still lie in ruins, but the Christian quarter is reviving. Churches have been lavishly restored; a large crucifix hangs over the main street. “Groom of Heaven”, proclaims a billboard featuring a photo of a Christian soldier killed in the seven-year conflict. In their sermons, Orthodox patriarchs praise Mr Assad for saving one of the world’s oldest Christian communities.

    Homs, like all of the cities recaptured by the government, now belongs mostly to Syria’s victorious minorities: Christians, Shias and Alawites (an esoteric offshoot of Shia Islam from which Mr Assad hails). These groups banded together against the rebels, who are nearly all Sunni, and chased them out of the cities. Sunni civilians, once a large majority, followed. More than half of the country’s population of 22m has been displaced—6.5m inside Syria and over 6m abroad. Most are Sunnis.

    The authorities seem intent on maintaining the new demography. Four years after the government regained Homs, residents still need a security clearance to return and rebuild their homes. Few Sunnis get one. Those that do have little money to restart their lives. Some attend Christian mass, hoping for charity or a visa to the West from bishops with foreign connections. Even these Sunnis fall under suspicion. “We lived so well before,” says a Christian teacher in Homs. “But how can you live with a neighbour who overnight called you a kafir (infidel)?”

    Even in areas less touched by the war, Syria is changing. The old city of Damascus, Syria’s capital, is an architectural testament to Sunni Islam. But the Iranian-backed Shia militias that fight for Mr Assad have expanded the city’s Shia quarter into Sunni and Jewish areas. Portraits of Hassan Nasrallah, the leader of Hizbullah, a Lebanese Shia militia, hang from Sunni mosques. Advertisements for Shia pilgrimages line the walls. In the capital’s new cafés revellers barely notice the jets overhead, bombing rebel-held suburbs. “I love those sounds,” says a Christian woman who works for the UN. Like other regime loyalists, she wants to see the “terrorists” punished.

    Mr Assad’s men captured the last rebel strongholds around Damascus in May. He now controls Syria’s spine, from Aleppo in the north to Damascus in the south—what French colonisers once called la Syrie utile (useful Syria). The rebels are confined to pockets along the southern and northern borders (see map). Lately the government has attacked them in the south-western province of Deraa.

    A prize of ruins

    The regime is in a celebratory mood. Though thinly spread, it has survived the war largely intact. Government departments are functioning. In areas that remained under Mr Assad’s control, electricity and water supplies are more reliable than in much of the Middle East. Officials predict that next year’s natural-gas production will surpass pre-war levels. The National Museum in Damascus, which locked up its prized antiquities for protection, is preparing to reopen to the public. The railway from Damascus to Aleppo might resume operations this summer.

    To mark national day on April 17th, the ancient citadel of Aleppo hosted a festival for the first time since the war began. Martial bands, dancing girls, children’s choirs and a Swiss opera singer (of Syrian origin) crowded onto the stage. “God, Syria and Bashar alone,” roared the flag-waving crowd, as video screens showed the battle to retake the city. Below the citadel, the ruins stretch to the horizon.

    Mr Assad (pictured) has been winning the war by garrisoning city centres, then shooting outward into rebel-held suburbs. On the highway from Damascus to Aleppo, towns and villages lie desolate. A new stratum of dead cities has joined the ones from Roman times. The regime has neither the money nor the manpower to rebuild. Before the war Syria’s economic growth approached double digits and annual GDP was $60bn. Now the economy is shrinking; GDP was $12bn last year. Estimates of the cost of reconstruction run to $250bn.

    Syrians are experienced construction workers. When Lebanon’s civil war ended in 1990, they helped rebuild Beirut. But no such workforce is available today. In Damascus University’s civil-engineering department, two-thirds of the lecturers have fled. “The best were first to go,” says one who stayed behind. Students followed them. Those that remain have taken to speaking Araglish, a hotch-potch of Arabic and English, as many plan futures abroad.

    Traffic flows lightly along once-jammed roads in Aleppo, despite the checkpoints. Its pre-war population of 3.2m has shrunk to under 2m. Other cities have also emptied out. Men left first, many fleeing the draft and their likely dispatch to the front. As in Europe after the first world war, Syria’s workforce is now dominated by women. They account for over three-quarters of the staff in the religious-affairs ministry, a hitherto male preserve, says the minister. There are female plumbers, taxi-drivers and bartenders.

    Millions of Syrians who stayed behind have been maimed or traumatised. Almost everyone your correspondent spoke to had buried a close relative. Psychologists warn of societal breakdown. As the war separates families, divorce rates soar. More children are begging in the streets. When the jihadists retreat, liquor stores are the first to reopen.

    Mr Assad, though, seems focused less on recovery than rewarding loyalists with property left behind by Sunnis. He has distributed thousands of empty homes to Shia militiamen. “Terrorists should forfeit their assets,” says a Christian businesswoman, who was given a plush café that belonged to the family of a Sunni defector. A new decree, called Law 10, legitimises the government’s seizure of such assets. Title-holders will forfeit their property if they fail to re-register it, a tough task for the millions who have fled the country.

    A Palestinian-like problem

    The measure has yet to be implemented, but refugees compare it to Israel’s absentees’ property laws, which allow the government to take the property of Palestinian refugees. Syrian officials, of course, bridle at such comparisons. The ruling Baath party claims to represent all of Syria’s religions and sects. The country has been led by Alawites since 1966, but Sunnis held senior positions in government, the armed forces and business. Even today many Sunnis prefer Mr Assad’s secular rule to that of Islamist rebels.

    But since pro-democracy protests erupted in March 2011, Syrians detect a more sectarian approach to policymaking. The first demonstrations attracted hundreds of thousands of people of different faiths. So the regime stoked sectarian tensions to divide the opposition. Sunnis, it warned, really wanted winner-take-all majoritarianism. Jihadists were released from prison in order to taint the uprising. As the government turned violent, so did the protesters. Sunni states, such as Turkey, Saudi Arabia and Qatar, provided them with arms, cash and preachers. Hardliners pushed aside moderates. By the end of 2011, the protests had degenerated into a sectarian civil war.

    Early on, minorities lowered their profile to avoid being targeted. Women donned headscarves. Non-Muslim businessmen bowed to demands from Sunni employees for prayer rooms. But as the war swung their way, minorities regained their confidence. Alawite soldiers now flex arms tattooed with Imam Ali, whom they consider the first imam after the Prophet Muhammad (Sunnis see things differently). Christian women in Aleppo show their cleavage. “We would never ask about someone’s religion,” says an official in Damascus. “Sorry to say, we now do.”

    The country’s chief mufti is a Sunni, but there are fewer Sunnis serving in top posts since the revolution. Last summer Mr Assad replaced the Sunni speaker of parliament with a Christian. In January he broke with tradition by appointing an Alawite, instead of a Sunni, as defence minister.

    Officially the government welcomes the return of displaced Syrians, regardless of their religion or sect. “Those whose hands are not stained with blood will be forgiven,” says a Sunni minister. Around 21,000 families have returned to Homs in the last two years, according to its governor, Talal al-Barazi. But across the country, the number of displaced Syrians is rising. Already this year 920,000 people have left their homes, says the UN. Another 45,000 have fled the recent fighting in Deraa. Millions more may follow if the regime tries to retake other rebel enclaves.

    When the regime took Ghouta, in eastern Damascus, earlier this year its 400,000 residents were given a choice between leaving for rebel-held areas in the north or accepting a government offer of shelter. The latter was a euphemism for internment. Tens of thousands remain “captured” in camps, says the UN. “We swapped a large prison for a smaller one,” says Hamdan, who lives with his family in a camp in Adra, on the edge of Ghouta. They sleep under a tarpaulin in a schoolyard with two other families. Armed guards stand at the gates, penning more than 5,000 people inside.

    The head of the camp, a Christian officer, says inmates can leave once their security clearance is processed, but he does not know how long that will take. Returning home requires a second vetting. Trapped and powerless, Hamdan worries that the regime or its supporters will steal his harvest—and then his land. Refugees fear that they will be locked out of their homeland altogether. “We’re the new Palestinians,” says Taher Qabar, one of 350,000 Syrians camped in Lebanon’s Bekaa Valley.

    Some argue that Mr Assad, with fewer Sunnis to fear, may relax his repressive rule. Ministers in Damascus insist that change is inevitable. They point to a change in the constitution made in 2012 that nominally allows for multiparty politics. There are a few hopeful signs. Local associations, once banned, offer vocational training to the displaced. State media remain Orwellian, but the internet is unrestricted and social-media apps allow for unfettered communication. Students in cafés openly criticise the regime. Why doesn’t Mr Assad send his son, Hafez, to the front, sneers a student who has failed his university exams to prolong his studies and avoid conscription.

    A decade ago Mr Assad toyed with infitah (liberalisation), only for Sunni extremists to build huge mosques from which to spout their hate-speech, say his advisers. He is loth to repeat the mistake. Portraits of the president, appearing to listen keenly with a slightly oversized ear, now line Syria’s roads and hang in most offices and shops. Checkpoints, introduced as a counter-insurgency measure, control movement as never before. Men under the age of 42 are told to hand over cash or be sent to the front. So rife are the levies that diplomats speak of a “checkpoint economy”.

    Having resisted pressure to compromise when he was losing, Mr Assad sees no reason to make concessions now. He has torpedoed proposals for a political process, promoted by UN mediators and his Russian allies, that would include the Sunni opposition. At talks in Sochi in January he diluted plans for a constitutional committee, insisting that it be only consultative and based in Damascus. His advisers use the buzzwords of “reconciliation” and “amnesty” as euphemisms for surrender and security checks. He has yet to outline a plan for reconstruction.

    War, who is it good for?

    Mr Assad appears to be growing tired of his allies. Iran has resisted Russia’s call for foreign forces to leave Syria. It refuses to relinquish command of 80,000 foreign Shia militiamen. Skirmishes between the militias and Syrian troops have resulted in scores of deaths, according to researchers at King’s College in London. Having defeated Sunni Islamists, army officers say they have no wish to succumb to Shia ones. Alawites, in particular, flinch at Shia evangelising. “We don’t pray, don’t fast [during Ramadan] and drink alcohol,” says one.

    But Mr Assad still needs his backers. Though he rules most of the population, about 40% of Syria’s territory lies beyond his control. Foreign powers dominate the border areas, blocking trade corridors and the regime’s access to oilfields. In the north-west, Turkish forces provide some protection for Hayat Tahrir al-Sham, a group linked to al-Qaeda, and other Sunni rebels. American and French officers oversee a Kurdish-led force east of the Euphrates river. Sunni rebels abutting the Golan Heights offer Israel and Jordan a buffer. In theory the territory is classified as a “de-escalation zone”. But violence in the zone is escalating again.

    New offensives by the regime risk pulling foreign powers deeper into the conflict. Turkey, Israel and America have drawn red lines around the rebels under their protection. Continuing Iranian operations in Syria “would be the end of [Mr Assad], his regime”, said Yuval Steinitz, a minister in Israel, which has bombed Iranian bases in the country. Israel may be giving the regime a green light in Deraa, in order to keep the Iranians out of the area.

    There could be worse options than war for Mr Assad. More fighting would create fresh opportunities to reward loyalists and tilt Syria’s demography to his liking. Neighbours, such as Jordan and Lebanon, and European countries might indulge the dictator rather than face a fresh wave of refugees. Above all, war delays the day Mr Assad has to face the question of how he plans to rebuild the country that he has so wantonly destroyed.


    https://www.economist.com/middle-east-and-africa/2018/06/30/how-a-victorious-bashar-al-assad-is-changing-syria?frsc=dg%7Ce
    #Syrie #démographie #sunnites #sciites #chrétiens #religion #minorités

    • Onze ans plus tard, on continue à tenter de donner un peu de crédibilité à la fable d’une guerre entre « sunnites » et « minoritaires » quand la moindre connaissance directe de ce pays montre qu’une grande partie des « sunnites » continue, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, mais ce sont les leurs, à soutenir leur président. Par ailleurs, tout le monde est prié désormais par les syriologues de ne se déterminer que par rapport à son origine sectaire (au contraire de ce qu’on nous affirmait du reste au début de la « révolution »)...

  • Church of Holy Sepulchre crisis: Israel burns its bridges with the Christian world

    Decision makers have continually ignored the political, religious and diplomatic sensitivities when trying to solve problems that concern Jerusalem’s Christian community

    Nir Hasson Feb 26, 2018

    The Church of the Holy Sepulchre in the Old City of Jerusalem is a place that runs to the beat of the Middle Ages and according to an uncompromising series of rules set in the mid-19th century. One of the unwritten traditions is a continual dispute between the three churches that run it: Catholic, Greek Orthodox and Armenian.
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    Knowing all this, the incident that occurred on Sunday was a historic event. The heads of three communities, the Greek Orthodox patriarch, the Armenian patriarch and the Catholic custodian of the Holy Land, met at the entrance to the church. They cleared the place of tourists and had the heavy doors shut. Large signs, printed up ahead of time, were hung outside with images of the church’s two enemies: Jerusalem Mayor Nir Barkat and Knesset member Rachel Azaria of Kulanu. At the top was written, “Enough is Enough.”
    The protest came in response to two recent major steps. One was Barkat’s decision to end the municipal tax exemption for church-owned properties in Jerusalem and to put liens on the churches’ bank accounts for the tax debts. The second was a bill sponsored by Azaria that would allow the expropriation of lands sold by churches to private buyers. It was on Sunday’s agenda for a Knesset committee that decides whether or not the governing coalition will support legislation.

    Worshippers kneel and pray in front of the closed doors of the Church of the Holy Sepulchre in Jerusalem’s Old City, February 25, 2018.\ AMIR COHEN/ REUTERS
    The churches’ action on Sunday shows that they are in an impossible situation, with pressure from all sides: Israel, their Palestinian faithful, church institutions, pilgrims and their sponsor countries (Jordan, Greece, Armenia and the Vatican). Decision makers continually ignore the political, religious and diplomatic sensitivities when they try to solve problems that concern the churches.
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    According to the churches, the agreement that had allowed the churches not to pay municipal taxes existed since Ottoman times, and British, Jordanian and Israeli governments have all honored it. They say the move to collect the taxes is part of Barkat’s fight against the national government and Finance Minister Moshe Kahlon over the city’s budget. Meanwhile, the mayor maintains that the agreement on taxes only applies to houses of worship and not commercial properties owned by the churches.

    Between the taxes and the legislation put forward by Azaria, it’s the latter that has church leaders worried the most. According to the proposed law, the government would be able to expropriate land that had been church-owned and was sold to private real estate companies. The law discriminates against the churches compared to other institutions or private citizens. (A relevant question is what Israel would say if such a move was taken in another country for synagogue-owned property.) Furthermore, it would be applied retroactively.
    The law would force the churches to pay for the failures of the Jewish National Fund and the Israel Lands Administration. To understand their missteps, one must look no further than the land deal in Jerusalem’s Rehavia neighborhood, which was developed in the first half of the 20th century. At the time, churches leased lands in Rehavia and other neighborhoods to the JNF for 99 years.

    A protest sign hangs outside of the Church of the Holy Sepulchre, in Jerusalem, February 25, 2018.Mahmoud Illean/AP
    In the Rehavia sale, which is rocking the lives of 1,300 families, a private company bought the lease rights to 500 dunams (125 acres) of land in the heart of Jerusalem for 200 years for only 78 million shekels ($22.3 million). If the government had acted in a smarter fashion, it could easily have bought the rights to this land for a similar amount – small change considering the size of the area and its importance. It could have made part of the money back from residents and businesses extending their leases. But those in charge didn’t act, paving the way for private developers to enter the picture.
    Once the 99-year lease is over, instead of having the JNF renew it almost automatically for a symbolic fee, the land will be transferred to the private company. Residents who live in buildings affected by the sale will need negotiate with private developers over what will happen to their homes, which have already lost as much as half of their value.
    If the law passes, no one will want to do business with the churches, because who wants to buy land that can be expropriated tomorrow?
    Anyone dealing with this law – including those who drafted it – knows very well that it has no chance of passing at the Knesset in its present form. It violates so many constitutional principles that it is a perfect case for being annulled by the Supreme Court. The law is intended to be a threat for real estate developers and speculators, so they reach a deal with the government. But in the meantime, the question is whether this is the way Israel wants to communicate with the Christian world.

  • Jérusalem : les églises chrétiennes ferment le Saint-Sépulcre
    Par RFI Publié le 25-02-2018
    avec notre correspondante à Jérusalem, Marine Vlahovic
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20180225-jerusalem-eglises-chretiennes-ferment-saint-sepulcre-taxes

    C’est un fait rare. Les églises chrétiennes ont annoncé à la mi journée ce dimanche la fermeture du Saint Sépulcre à Jérusalem pour protester contre des mesures fiscales souhaité par la municpalité de Jérusalem. Celle-ci leur réclame 200 millions de dollars pour leurs biens non-cultuels. L’Eglise orthodoxe grecque, catholique et arménienne ont donc décidé de fermer les portes du lieu saint pour dénoncer une campagne anti-chrétienne de la part des autorités israéliennes.

  • Les pamphlets antisémites de Céline, Gallimard, l’antisémitisme. Un post FB de Tal Bruttmann, historien qui s’est opposé à cette publication à laquelle l’éditeur a fini par renoncer
    https://www.facebook.com/tal.bruttmann/posts/1409574769170126

    Quand on aura un peu de recul sur l’histoire (entendu comme telle, ses étapes et sa chronologie) sur le projet de réédition des pamphlets de Céline, il fait peu de doutes que pas mal de choses s’en dégageront. Notamment le fait qu’un éditeur majeur estime normal, anodin, de préparer la réédition sans guère de précautions, de textes symboliques d’une période dont on pensait être débarrassé. Mais aussi sur la manière dont l’antisémitisme est analysé par certains, dont l’un des arguments lors de la polémique vient d’être repris par Antoine Gallimard himself, et que l’on peut admirer dans le dernier papier consacré par Le Monde au sujet : « Aujourd’hui, l’antisémitisme n’est plus du côté des #chrétiens mais des musulmans, et ils ne vont pas lire les textes de Céline ».
    Rien que ça. Passons sur le fait que si si, les musulmans (les Arabes ?) savent lire, et même que certains lisent des auteurs français, y compris du Céline. Oui parce que les musulmans (les arabes ?) sont français, depuis des générations (des fois ca remonte jusqu’à 1830). Et que dans nombre de pays arabes, où les régimes ont depuis des décennies promus l’antisémitisme élevé parfois en politique d’Etat, c’est aussi en publiant à tour de bras la magnifique production européenne, de Mein Kampf en passant par les Protocoles, en célébrant les « professeurs » Garaudy et Faurisson, inspirateurs d’immenses « penseurs » tels que le général Tlass, ministère de la Défense d’Assad et par ailleurs plumitif de l’antisémitisme.
    L’antisémitisme d’aujourd’hui ne serait donc que le propre des #musulmans. Un antisémitisme d’ailleurs sans aucune influence intellectuelle, d’instinct donc et pourquoi pas atavique, après tout.
    En matière d’oeillères racistes, ca se pose là. A ma connaissance, ni Alain Soral, ni Dieudonné M’bala (X2) ne sont musulmans, et pourtant ils constituent les têtes d’affiches d’un antisémitisme qui se porte à merveille. Oui, en effet dans leur auditoire il se trouve des musulmans (des arabes, mais y’a aussi des gens d’origine turque et d’autres). Mais pas que. Et surtout pas une majorité. Parce que le public de Soral et M’Bala (X2) c’est aussi des braves petits gars (et filles) du Poitou ou des Ardennes.
    Oui, des #Juifs ont été assassinés par des djihadistes en France récemment. Et certains des djihadistes français, qui ont oeuvré ici ou au Moyen-Orient, n’ont pas été formé dans les Madrassa du Pakistan, mais biberonnés ici, par des discours véhiculés par des Soral and Co. et pas uniquement par un Islam radical qui sait aussi fort bien construire un discours antisémite s’abreuvant à toutes ces sources. Penser que cet antisémitisme là serait déconnecté de l’ensemble de la production antisémite, c’est ne rien connaître à cette histoire. Qui se rappelle aujourd’hui que le site suédois RadioIslam fut un précurseur sur le net de la jonction entre Islam, nazisme, négationnisme tout ceci au service d’un antisémitisme moteur ? On pouvait y trouver là tout les textes antisémites occidentaux que l’on voulait.
    Et oui l’antisémitisme « traditionnel » n’a pas fait de mort ces dernières années. En tout cas pour l’heure.
    Et ? Il n’en est pas moins tout aussi existant. Ce n’est pas « l’antisémitisme des musulmans », c’est l’antisémitisme tout court qu’il s’agit de combattre. Et certainement pas de le réduire à une catégorie de population, qui seule en aurait l’apanage. Parce que rééditer de manière normalisée des pamphlets antisémites en 2018, c’est pas un coup des Musulmans qui savent pas lire.

    Céline, Gallimard, et le choix de l’antisémitisme, Alya Aglan, Tal Bruttman, Eric Fournier, André Loez
    https://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20180104.OBS0154/celine-gallimard-et-le-choix-de-l-antisemitisme.html

    Dans la France de 2018, où l’antisémitisme n’est pas qu’un mauvais souvenir mais une réalité meurtrière, où la confusion idéologique, qui gangrène souvent le débat public, favorise la propagation de cette haine au delà des groupes antisémites patentés, on aurait pu penser qu’un accord minimal se ferait, entre éditeurs, responsables politiques, savants et citoyens, pour juger néfaste la réédition sous une couverture prestigieuse des plus monstrueux textes de haine antijuive publiés dans les années 1930 et 1940 : « Bagatelles pour un massacre », « Les Beaux draps », « L’Ecole des cadavres ».

    Et pourtant, depuis l’annonce d’une telle démarche aux éditions Gallimard, parée des atours du « grand écrivain » Céline, les prises de position se multiplient pour défendre ou valider ce projet, qui ne relève pourtant d’aucune évidence ou nécessité. Autant d’arguments dont nous voulons ici montrer l’inconsistance ou l’hypocrisie. (...)

    #antisémitisme #édition #Céline #pamphlets_antisémites #Gallimard

  • Les affaires opaques de l’#Eglise orthodoxe en #Israël
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2018/01/05/les-affaires-opaques-de-l-eglise-orthodoxe-en-israel_5237871_3218.html

    A l’occasion du Noël orthodoxe à #Bethléem, en #Cisjordanie, samedi 6 janvier, les fidèles entendent manifester contre la #corruption de leur #clergé. Et particulièrement contre celle de leur chef spirituel, le patriarche grec-orthodoxe de #Jérusalem, Théophile III. Celui-ci est soupçonné de dilapider les biens de son Eglise, à Jérusalem comme en Israël. La revendication prend des allures nationalistes, en mobilisant les Palestiniens chrétiens orthodoxes à Jérusalem, en Israël comme en Cisjordanie occupée.

    Tout a commencé en 2005 lorsque la presse israélienne a dévoilé l’étrange transaction immobilière passée, une année auparavant, entre l’Eglise grecque-orthodoxe et trois sociétés privées. Moyennant 1,5 million de dollars, ces dernières auraient acquis deux hôtels situés près de la porte de Jaffa ainsi qu’un bâtiment jouxtant l’esplanade des mosquées, dans la vieille ville de Jérusalem. Basées à l’étranger, ces sociétés auraient servi les intérêts de l’organisation Ateret Cohanim, qui œuvre depuis 1978 pour la #colonisation juive dans la vieille ville et à Jérusalem-Est.

    L’affaire suscite alors la colère des #chrétiens #palestiniens qui dénoncent la perte de leur #patrimoine au profit de l’occupant israélien. [...]

    #occupation #Palestine #collaboration

    #paywall

  • In Indonesia, 3 Muslim Girls Fight for Their Right to Play Heavy Metal - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/09/02/world/asia/indonesia-voice-of-baceprot-girls-heavy-metal.html

    “A hijab and metal music are different,” said Firdda Kurnia, 17, the guitarist and lead singer, referring to the traditional Muslim head scarf she and her bandmates wear. “A hijab is my identity, and metal is my music genre.”

    In finding their voices and becoming a band, they say they have endured criticism from their families, friends and neighbors, and have received hundreds of online death threats for supposedly blaspheming Islam and not acting like proper Muslim girls — in other words, submissive, they said.

    #Musique #Hard_rock #Indonésie #Hijab

  • L’Église grecque-orthodoxe dénonce une décision de justice israélienne « politique » - La Croix
    http://www.la-croix.com/Religion/Orthodoxie/LEglise-grecque-orthodoxe-denonce-decision-justice-israelienne-politique-2

    Le patriarche grec-orthodoxe de Jérusalem a dénoncé avec virulence, le dimanche 13 août, une décision rendue le 1er août par la justice israélienne.
    Dernier rebondissement d’une affaire qui remonte à 2004, ce jugement approuve la vente à une organisation ultranationaliste juive de biens appartenant à l’Église grecque-orthodoxe dans la vieille ville de Jérusalem.

    Cette décision de justice « a dépassé toutes les limites » et « ne peut être expliquée que par des motifs politiques », s’est indigné le Patriarche Théophile III de Jérusalem depuis Amman (Jordanie) où il a donné une conférence de presse exceptionnelle le dimanche 13 août.

    Il fustigeait ainsi un jugement prononcé le 1er août par le tribunal de district de Jérusalem. Ce tribunal avait alors statué que les baux immobiliers conclus entre le Patriarcat grec-orthodoxe et l’organisation israélienne Ateret Cohanim (qui œuvre pour la colonisation de Jérusalem-Est) étaient bien valides, et qu’il n’y avait pas de preuves de corruption.

    Cette décision, a soutenu le patriarche, frappe « le cœur du quartier chrétien de la vieille ville (…) et aura certainement des effets négatifs sur la présence chrétienne en Terre sainte ».

  • Forcément, je suis amené à créer une Méta Liste !
    #métaliste :

    2020 :

    #fascistovirus :
    https://seenthis.net/messages/832825

    #solidarité et #coronavirus :
    https://seenthis.net/messages/832826

    #travail et #coronavirus :
    https://seenthis.net/messages/832829

    #coronavirus, #art et #humour :
    https://seenthis.net/messages/832830

    #métaliste sur le #coronavirus :
    https://seenthis.net/messages/832147

    Quatrième liste sur #Collapsologie, #fin_du_monde, #Anthropocène et #capitalocène :
    https://seenthis.net/messages/818991
    –---------------------------------------
    2019 :

    #poils :
    https://seenthis.net/messages/788150

    #appropriation_culturelle et #Palestine :
    https://seenthis.net/messages/767469

    Les travaux de #Richard_Wilkinson et #Kate_Pickett sur la corrélation entre #inégalités et #problèmes_sociaux :
    https://seenthis.net/messages/765806

    #Gilets_Jaunes :
    https://seenthis.net/messages/752886
    –---------------------------------------
    2018 :

    Compilation des attaques contre #Jeremy_Corbyn (et accusations d’antisémitisme) :
    https://seenthis.net/messages/719714

    #Sexualité animale et humaine :
    https://seenthis.net/messages/686795

    #Israfrique :
    https://seenthis.net/messages/685758

    Troisième liste sur #Collapsologie, #fin_du_monde, #Anthropocène et #capitalocène :
    https://seenthis.net/messages/680147

    Mes textes dans le #Psikopat :
    https://seenthis.net/messages/679818

    #Répression violente coordonnée dans les #universités en #France :
    https://seenthis.net/messages/679256

    La liste sur les #critiques_de #facebook, #google etc. de @intempestive :
    https://seenthis.net/messages/670745

    La liste sur #Maurras et le #Macronisme de @mad_meg :
    https://seenthis.net/messages/669434
    –---------------------------------------
    2017 :

    #Archéologie :
    https://seenthis.net/messages/633249

    #Métaplayliste :
    https://seenthis.net/messages/623944

    #Réformes_antisociales du #gouvernement_Macron (du 15 août au 14 novembre 2017)
    https://seenthis.net/messages/623691

    #Députés_Macron
    https://seenthis.net/messages/610334

    #Abstention
    https://seenthis.net/messages/607993

    #Réformes_antisociales du #gouvernement_Macron (jusqu’au 14 août 2017)
    https://seenthis.net/messages/604392

    #Justice et #Injustice en #France (2)
    https://seenthis.net/messages/604089

    #Assassinats_policiers en #France
    https://seenthis.net/messages/601177

    #Gouvernement_macron et #Conflit_d'Intérêt
    https://seenthis.net/messages/599891

    #Bibliographie sur le #vote_FN
    https://seenthis.net/messages/597642

    #Elections_présidentielles_2017 en #France
    https://seenthis.net/messages/594094

    #Bibliographie sur #Emmanuel_Macron
    https://seenthis.net/messages/589522

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    Le #Mur en #Palestine
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    #Syrie et #armes_chimiques
    https://seenthis.net/messages/173181

  • Les habits neufs du #Hezbollah
    https://www.mediapart.fr/journal/international/130217/les-habits-neufs-du-hezbollah

    Le parti chiite, à la fois milice combattante impliquée en #Syrie et organisation confessionnelle implantée au #Liban, est devenu la principale force politique du pays et, au-delà, une véritable puissance régionale. Il se sert aujourd’hui de cette force pour passer des alliances avec ses anciens ennemis et garantir les intérêts iraniens. Mais le Hezbollah s’interroge déjà sur l’après-Syrie…

    #International #chiites #chrétiens #Hassan_Nasrallah #Israël #Michel_Aoun #Parti_de_Dieu #Proche-Orient #Saad_Hariri #sunnites

  • Le #Hezbollah, géant gêné
    https://www.mediapart.fr/journal/international/130217/le-hezbollah-geant-gene

    Le parti chiite, à la fois milice combattante impliquée en #Syrie et organisation confessionnelle implantée au #Liban, est devenu la principale force politique du pays et, au-delà, une véritable puissance régionale. Il se sert aujourd’hui de cette force pour passer des alliances avec ses anciens ennemis et garantir les intérêts iraniens. Mais le Hezbollah s’interroge déjà sur l’après-Syrie…

    #International #chiites #chrétiens #Hassan_Nasrallah #Israël #Michel_Aoun #Parti_de_Dieu #Proche-Orient #Saad_Hariri #sunnites

  • L’encombrant soutien de #Bachar_al-Assad à #François_Fillon
    https://www.mediapart.fr/journal/france/090117/l-encombrant-soutien-de-bachar-al-assad-francois-fillon

    Pour la troisième fois en l’espace d’une année, le dictateur syrien a reçu une délégation de parlementaires français menée par le député #Thierry_Mariani. Assad en a profité pour dire tout le bien qu’il pense du candidat LR à la présidentielle.

    #France #Alep #Chrétiens_d’Orient #damas #Jean_Lassalle #Nicolas_Dhuicq #Russie #Syrie

  • 15.000 jeunes accueillis en familles à Riga pour la 39è rencontre œcuménique internationale de Taizé

    https://www.lettonie-francija.fr/riga-taize-rencontre-jeunessse-oecumenique-1180?lang=fr&var_mode=r

    Riga accueille 15000 jeunes : 39è rencontre oecuménique internationale de Taizé

    Les jeunes ont soif de paix et de réconciliation dans un pays qui chante
    Pour la 1ère fois un pays Balte accueille les rencontres internationales de Taizé.

    Le 39è rassemblement œcuménique international de la jeunesse de Taizé, du 28 décembre 2016 au 1er janvier 2017 est à Riga, capitale de la Lettonie. Cette rencontre préparée par la communauté de Taizé, à l’invitation des diocèses luthérien, catholique de Riga et d’autres églises, va rassembler plusieurs dizaines de milliers de jeunes : une nouvelle étape du « pèlerinage de confiance sur la terre » commencé par frère Roger à la fin des années 70. Des jeunes de toute l’Europe et d’ailleurs seront accueillis par les paroisses, les communautés et les familles de toutes confessions de la Lettonie.

    Depuis 1978, entre le 28 décembre et le 1er janvier, la Communauté de Taizé organise un rassemblement annuel qui réunit des dizaines de milliers de jeunes adultes de toute l’Europe, de toutes les Églises chrétiennes et de tous les milieux.

    Frère Benoît, l’un des membres de la communauté de Taizé, rappelle cette longue tradition luthérienne de la capitale européenne au micro d’Antonino Galofaro de Radio Vatican :
    http://media02.radiovaticana.va/audio/audio2/mp3/00562910.mp3

    Taizé {JPEG} Après Rome (2012), Strasbourg (2013), Prague (2014) et Valence en 2015, la rencontre de 2016 a lieu à Riga, en Lettonie, comme l’a annoncé frère Alois, prieur de la communauté de Taizé depuis la mort de frère Roger (août 2005). Pour la première fois dans un pays balte.

    La Communauté installée depuis plus de 76 ans à Taizé, un petit village de Saône & Loire, y accueille chaque année des milliers de jeunes et moins jeunes de toutes nationalités. Il faut avoir été au moins une fois dans sa vie à Taizé, pour mesurer et comprendre son rayonnement pacifique international. Le site web des frères de Taizé, est un des rares traduit en 35 langues dont le letton

    Frère Roger, fondateur de la Communauté, est arrivé dans le village de Taizé en août 1940, au début de la Seconde Guerre mondiale. «  Depuis ma jeunesse, je pense que jamais ne m’a quitté l’intuition qu’une vie de communauté pouvait être un signe que Dieu est amour, et amour seulement. Peu à peu montait en moi la conviction qu’il était essentiel de créer une communauté avec des hommes décidés à donner toute leur vie, et qui cherchent à se comprendre et à se réconcilier toujours  : une communauté où la bonté du cœur et la simplicité seraient au centre de tout.  » Frère Roger

    "Ce sont les jeunes qui font l’Europe"

    Cette fin d’année 2016 les 39e rencontres européennes de jeunes se déroulent à Riga à l’autre bout de l’Europe. Du 28 décembre 2016 au 1er janvier 2017 près de 15000 jeunes vont être accueillis en Lettonie.

    https://dai.ly/x56io76

    Radio RCF se mobilise pour couvrir la rencontre de Riga.
    Une équipe est sur place pour réaliser reportages, interviews et magazines en direct. Point d’orgue de la programmation spéciale : 3h30 d’antenne en direct le 31 décembre au soir.
    Samedi 31 décembre journée spéciale :

    8H et 8H45 Deux séquences spéciales
    12H-13H Table-ronde spéciale "Accueillir les migrants et les réfugiés" , avec des personnes engagées dans l’hospitalité.
    21H-00H30 Émission spéciale en direct de Riga, avec la participation de nombreux jeunes, des reportages et un temps de prière pour la paix

    Dimanche 1er janvier Journée Mondiale de la Paix .
    Le dimanche 1er janvier à 8h, à l’occasion de la journée mondiale de la paix, séquence spéciale depuis Riga. Sans oublier une couverture de la rencontre de Riga dans tous les journaux de la rédaction à 7h30 et 19h.

    "Les jeunes ont soif de paix"

    L’espoir qui rayonne de ce rassemblement pacifique de la jeunesse internationale est fort. Qu’il se déroule aujourd’hui en Lettonie indépendante, un pays qui a subi l’occupation russe soviétique entre 1940 et 1991 est significatif. Le Pape François l’a bien mesuré en appelant les jeunes à « être des protagonistes de l’histoire et ne pas laisser les autres décider de leur avenir ».

    La Lettonie, pays naturellement œcuménique
    En Lettonie, les chrétiens de toutes confessions ont pris l’habitude de construire des liens profonds. Antoine Jacob, correspondant à Riga l’explique dans son article paru dans la Croix ce 27 décembre :
    "En Lettonie, les Églises chrétiennes « collaborent et dialoguent bien »

    "À Riga même, la majorité des chrétiens sont orthodoxes. Les 2 000 jeunes Ukrainiens et les 100 à 200 Russes attendus cette semaine ne seront pas dépaysés. Limitrophe de la Russie et de la Biélorussie, la Lettonie compte des minorités en provenance de ces pays, arrivés avant la création de l’État letton, en 1918, ou durant la période soviétique (1944-1991).

    Cette spécificité lettonne n’est généralement pas source de tensions, au contraire. Réprimées durant l’occupation, les Églises chrétiennes « collaborent et dialoguent bien » : « Nous nous aidons les unes les autres, autant que possible. Quand le cardinal Pietro Parolin, le secrétaire d’État du Vatican, est venu en mai, il a dit n’avoir jamais vu une aussi bonne entente ailleurs », se félicite l’archevêque catholique, Mgr Zbignevs Stankevics.

    Recevant dans son bureau, au cœur de la vieille ville, ce responsable cite des exemples. « En août, pour le 25e anniversaire de la restauration de notre indépendance, j’ai été invité à faire le sermon principal à la cathédrale luthérienne de Riga. Et tous les 18 novembre, jour de la Fête nationale, nous tenons une liturgie œcuménique », en présence des dirigeants politiques.
    « Les hommes politiques prennent en considération nos points de vue »

    Cette entente sert à peser dans le débat public, en particulier sur des questions de société. Ensemble, les Églises chrétiennes ont obtenu que soit mentionné dans la Constitution de la République le fait que le mariage est « l’union entre un homme et une femme ». En 2014, un préambule est ajouté à ce document, qui évoque les « valeurs communes humanistes et chrétiennes » fondant « l’identité » du pays. Préambule qui se termine par « Dieu bénisse la Lettonie ! » qui est l’hymne national Letton.

    La Lettonie, est le pays qui s’est choisi une prière non violente comme hymne national, parmi des centaines de chansons légendaires, regardez ici quand les lettons entonnent "Dievs, Sveti Latviju"
    https://www.youtube.com/watch?v=PU4RW2a2nK0

    A votre avis, ce naturel œcuménisme, est-il renforcé ou créé, par la culture chorale de la Lettonie ?

    Chanter en grands chœurs, développer la culture chorale dans tout le pays, favorise-t-il cette création de profonds liens de respect dans la société lettone, malgré les difficultés économiques ?

    –* Qu’en pensez-vous ?

    #Riga #Lettonie #oecuménisme #Taizé #Rcf #hymne #églises #chrétiens #orthodoxe #catholique #luthérien #juif #paix #réconciliation

  • La Lettonie accueille les milliers de jeunes européens de Taizé

    http://www.la-croix.com/Religion/Monde/La-Lettonie-prepare-accueillir-jeunes-europeens-Taize-2016-12-27-120081315

    La Lettonie se prépare à accueillir les jeunes européens de Taizé
    Antoine Jacob, correspondant à Riga (Lettonie)

    Quinze mille jeunes sont attendus à partir du 28 décembre et jusqu’au 1er janvier à Riga, en Lettonie, pour la Rencontre européenne de Taizé.

    Les Églises catholique, luthérienne et orthodoxe du pays s’entendent pour peser sur des débats de société.
    « Que près de 15 000 jeunes viennent ici, nouent des relations entre eux et avec les familles d’accueil, c’est formidable ! »
    ZOOM


    « Que près de 15 000 jeunes viennent ici, nouent des relations entre eux et avec les familles d’accueil, c’est formidable ! » / Antoine Jacob

    À l’église Sainte-Gertrude, dans le centre de Riga, le repas de Noël pour les nécessiteux vient à peine de s’achever qu’arrivent les premiers volontaires étrangers, sac au dos. Ceux-ci viennent d’Allemagne. Ils aideront au bon déroulement de la première rencontre européenne organisée par la communauté de Taizé dans un pays balte, à partir du 28 décembre et jusqu’au 1er janvier.

    Krists Kalnins, pasteur officiant dans cette église de style néogothique, n’en revient toujours pas que cette communauté œcuménique basée en Saône-et-Loire ait choisi la capitale de la Lettonie pour la 39e édition de cet événement. « Que près de 15 000 jeunes viennent ici, nouent des relations entre eux et avec les familles d’accueil, c’est formidable ! »

    Pour ce Letton né il y a 47 ans, durant l’occupation soviétique de son pays, l’événement revêt une signification particulière. Une fois l’indépendance lettonne retrouvée, en 1991, il s’est rendu à Taizé à une douzaine de reprises. Comme pour des compatriotes de sa génération, c’était sa première sortie dans le monde occidental.

    « Nous n’avions pas un sou. Les autobus étaient en mauvais état. Nous dormions là où on pouvait. C’était une époque un peu folle… », glisse-t-il. Autre pasteur servant à Sainte-Gertrude, Rinalds Grants, lui, y est allé sept ou huit fois : « Il y avait beaucoup plus de candidats au voyage que de places disponibles. Notre pasteur sélectionnait les chanceux. »
    En Lettonie, les Églises chrétiennes « collaborent et dialoguent bien »

    Cette année, c’est donc vers Riga que convergent des jeunes de toute l’Europe, ainsi que, en nombre plus faible, d’autres continents. L’invitation a été formulée en commun par les responsables des Églises catholique, orthodoxe, évangélique-luthérienne et baptiste de Lettonie.

    Les trois premières d’entre elles sont les mieux représentées dans ce pays peuplé d’à peine deux millions d’habitants, où le christianisme a pris racine au début du XIIIe siècle. Environ un quart de la population est catholique, un quart luthérienne et un quart orthodoxe.

    À Riga même, la majorité des chrétiens sont orthodoxes. Les 2 000 jeunes Ukrainiens et les 100 à 200 Russes attendus cette semaine ne seront pas dépaysés. Limitrophe de la Russie et de la Biélorussie, la Lettonie compte des minorités en provenance de ces pays, arrivés avant la création de l’État letton, en 1918, ou durant la période soviétique (1944-1991).

    Cette spécificité lettonne n’est généralement pas source de tensions, au contraire. Réprimées durant l’occupation, les Églises chrétiennes « collaborent et dialoguent bien » : « Nous nous aidons les unes les autres, autant que possible. Quand le cardinal Pietro Parolin, le secrétaire d’État du Vatican, est venu en mai, il a dit n’avoir jamais vu une aussi bonne entente ailleurs », se félicite l’archevêque catholique, Mgr Zbignevs Stankevics.

    Recevant dans son bureau, au cœur de la vieille ville, ce responsable cite des exemples. « En août, pour le 25e anniversaire de la restauration de notre indépendance, j’ai été invité à faire le sermon principal à la cathédrale luthérienne de Riga. Et tous les 18 novembre, jour de la Fête nationale, nous tenons une liturgie œcuménique », en présence des dirigeants politiques.
    « Les hommes politiques prennent en considération nos points de vue »

    Cette entente sert à peser dans le débat public, en particulier sur des questions de société. Ensemble, les Églises chrétiennes ont obtenu que soit mentionné dans la Constitution de la République le fait que le mariage est « l’union entre un homme et une femme ». En 2014, un préambule est ajouté à ce document, qui évoque les « valeurs communes humanistes et chrétiennes » fondant « l’identité » du pays. Préambule qui se termine par « Dieu bénisse la Lettonie ! »

    Mgr Stankevics parle volontiers des « lettres ouvertes » qu’il a envoyées, avec les responsables des autres Églises, pour plaider, par exemple, en faveur d’une loi « visant à interdire la propagande immorale à l’école, c’est-à-dire, implicitement, la propagande homosexuelle », précise-t-il. Malgré les vives critiques d’une partie de la société civile et des médias, le texte a été adopté en 2015. « Quand nous agissons ensemble, les hommes politiques prennent en considération nos points de vue, même s’ils ne sont pas nécessairement d’accord avec nous », constate l’archevêque.

    À Sainte-Gertrude, le pasteur Krists est sur la même longueur d’onde. Et il regrette que l’Église luthérienne de Suède, de l’autre côté de la Baltique, beaucoup plus libérale que celle de Lettonie, « ait perdu les valeurs communes des Églises chrétiennes, qui viennent de l’Évangile. » Autant de thèmes qui pourraient être abordés parmi les jeunes réunis à Riga.

    > À lire : Quand des jeunes catholiques et protestants font leur confirmation ensemble
    Antoine Jacob, correspondant à Riga (Lettonie).

    #Églises_chrétiennes #Riga #Lettonie #taizé #jeunes #jeunesse #chrétiens #orthodoxes #oecuménisme

    • GLI ORTODOSSI SUPERANO I MUSULMANI

      Secondo le più recenti stime di Fondazione ISMU, gli stranieri residenti in Italia al 1° gennaio 2017 che professano la religione cristiana ortodossa si confermano come l’anno precedente i più numerosi (oltre 1,6 milioni, +0,7%), seguiti dai musulmani (poco più di 1,4 milioni, -0,2%) e dai cattolici (poco più di un milione, -0,1%)[1]. Passando alle religioni di minor importanza quantitativa, i buddisti stranieri sono stimati in 188mila (+3,5% rispetto al 1° gennaio 2016), i cristiani evangelisti in 124mila (+2,3%), gli induisti in 73mila (+0,8%), i sikh in 72mila (+0,9%), i cristiani copti in 19mila (+2,1%). Considerando anche cristiani di altre confessioni non comprese tra le principali (111mila in totale al 1° gennaio 2017, +3,8% rispetto ad inizio 2016), i cristiani (compresi i cattolici) stranieri residenti in Italia risultano in tutto 2,9 milioni, in aumento dello 0,6% nell’ultimo anno. Anche se non includono gli stranieri non iscritti in anagrafe le elaborazioni di ISMU mettono in mostra che il panorama delle religioni professate dagli stranieri è variegato e sfata in particolare il pregiudizio secondo cui la maggior parte degli immigrati professa l’Islam. Per quanto riguarda le provenienze si stima che la maggior parte dei musulmani stranieri residenti in Italia provenga dal Marocco (408mila), seguito dall’Albania (206mila), dal Bangladesh (103mila), dal Pakistan (100mila), dall’Egitto (96mila), dalla Tunisia (93mila) e dal Senegal (87mila).

      http://www.ismu.org/2018/03/italia-gli-ortodossi-superano-musulmani

  • #Michel_Aoun, président libanais symbole d’une transition interne
    https://www.mediapart.fr/journal/international/311016/michel-aoun-president-libanais-symbole-dune-transition-interne

    Après deux ans et demi sans chef d’Etat, le parlement a élu Michel Aoun, grâce au soutien affiché par Saad Hariri, chef du parti politique le Courant du futur et de la majorité au Parlement.

    #International #chrétiens_maronites #Liban #Proche-Orient #Syrie