• GAME ONLY on LinkedIn : #jeuvideo #france #competitivité #fiscalité
    https://fr.linkedin.com/posts/game-only_jeuvideo-france-competitivit%C3%A9-activity-72388132985513451

    Dans un récent rapport intitulé « Revue de dépenses : les aides aux entreprises », l’Inspection Générale des Finances recommande la suppression du Crédit d’Impôt Jeu Vidéo (CIJV). Game Only s’associe au SNJV pour exprimer sa ferme opposition à une telle proposition.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #cijv #snjv #inspection_générale_des_finances #subvention

  • L’arrêt de la CIJ contre l’occupation israélienne est une bombe à retardement

    L’avis consultatif de 83 pages publié vendredi dernier par la Cour internationale de justice de La Haye concernant l’occupation du territoire palestinien par Israël est, comme le dit le cliché, un tremblement de terre juridique. La Cour a explicitement déclaré que la présence israélienne dans les territoires palestiniens occupés et la domination qu’elle y exerce sont illégales – et cela inclut Jérusalem-Est, au cas où les Israéliens et d’autres gens auraient oublié que le bassin sacré est sous occupation. [Le bassin sacré, ou bassin historique, est un terme israélien moderne désignant une zone géographique à Jérusalem qui comprend la vieille ville et ses territoires adjacents, NdT] Israël a l’obligation légale de mettre fin à cette occupation prolongée, a statué la Cour. Ce faisant, la CIJ a mis fin au grand mensonge israélien, qui cherche à profiter des prérogatives d’un occupant militaire sans être soumis aux limitations et obligations imposées à un occupant par le droit international.

    ...
    Cette décision constitue bel et bien un tremblement de terre sur le plan juridique. Tout ce que les organisations de défense des droits humains et les juristes, tant en Israël-Palestine que dans le reste du monde, soutiennent depuis des années a maintenant été validé par la plus haute institution juridique internationale au monde.
    ...
    Mais les tremblements de terre en droit international sont plutôt des tremblements de terre à retardement
    ...
    L’impact de cet avis se manifestera par des répliques.

    Il faut lire l’article complet

    https://www.les-crises.fr/l-arret-de-la-cij-contre-l-occupation-israelienne-est-une-bombe-a-retarde

    #Israël #CIJ #occupation #Palestine #États-Unis #Grande-Bretagne #Allemagne #France #crimes-contre-l'humanité

  • Guerre Israël-Hamas : ces entreprises françaises montrées du doigt pour leurs activités liées à la colonisation israélienne
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/08/09/guerre-israel-hamas-ces-entreprises-francaises-montrees-du-doigt-pour-leurs-

    L’avis rendu, le 19 juillet, par la Cour internationale de justice (#CIJ) estimant que la colonisation israélienne de territoires palestiniens est « illégale » depuis 1967 ne sera pas sans conséquences pour les entreprises françaises, dont une partie des activités sont liées à cette présence, selon plusieurs juristes interrogés.

    Trois groupes français figurent dans une base de données créée par les Nations unies, en 2020, qui répertorie les entreprises qui avaient, « directement et indirectement, permis la construction et la croissance des colonies de peuplement, les avaient facilitées et en avaient profité ». Cette liste est établie par le Haut Conseil des droits de l’homme, à la suite d’une résolution votée, en 2016, par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Elle ne concerne que certains secteurs et recensait, lors de sa dernière mise à jour, en juin 2023, 97 entreprises, en majorité israéliennes.

    On y trouve #Altice International, propriétaire de l’opérateur téléphonique #SFR, le numéro deux mondial de la construction ferroviaire #Alstom ou encore #Egis, spécialisé dans l’ingénierie de la construction et l’exploitation d’infrastructures, dont la Caisse des dépôts est actionnaire à hauteur de 34 %.

    « Quand la CIJ dit le droit, on peut considérer que c’est le droit, donc c’est un avis important, dont les tribunaux français vont forcément s’emparer s’il y a des recours contre les entreprises en question », avance Alain Pellet, professeur émérite à l’université Paris-Nanterre et ancien président de la Commission du droit international des Nations unies.

    Devoir de vigilance

    Même si les entreprises ne sont pas soumises au droit international, elles peuvent faire l’objet de recours devant les tribunaux, sur la base du devoir de vigilance. Ce principe, qui existe en droit français depuis 2017, s’applique aussi par une directive européenne mise en place en juillet, dont le non-respect peut entraîner une amende. Il oblige la plupart des grandes entreprises à s’assurer que leurs activités n’enfreignent pas les droits humains et respectent la protection de l’environnement partout dans le monde, et auprès de leurs clients ou de leurs fournisseurs.

    « La CIJ invite les Etats à adapter leurs législations pour empêcher la colonisation ou le maintien de la puissante occupante dans ces territoires, ajoute Me Philippe Valent, avocat pénaliste au barreau de Paris. Ce qui signifie, pour l’Europe, d’imposer des règles de conformité aux entreprises et de décider d’un paquet de sanctions. Mais c’est peu probable à ce stade. »

    #paywall

  • Pourquoi la décision de la CIJ contre la politique de colonisation d’Israël sera difficile à ignorer
    Par Peter Beaumont, The Guardian, 19 juillet 2024 - Agence Media Palestine – Traduction : Agence Média Palestine

    https://agencemediapalestine.fr/blog/2024/07/22/pourquoi-la-decision-de-la-cij-contre-la-politique-de-colonisat

    Complet, détaillé et global, l’arrêt consultatif de la Cour internationale de justice sur l’illégalité de l’occupation israélienne du territoire palestinien et de l’implantation de colonies de peuplement constitue un démenti cinglant aux affirmations d’Israël et aura un impact profond pour les années à venir.

    La CIJ a déclaré « illégale » l’occupation à long terme du territoire palestinien par Israël, qui équivaut à une annexion de facto. La Cour a appelé Israël à quitter rapidement les territoires occupés et a jugé que les Palestiniens avaient droit à des réparations pour les préjudices subis pendant 57 ans d’une occupation systématiquement discriminatoire à leur égard.

    Dans ses nombreuses parties, l’arrêt représente une défaite dévastatrice pour Israël devant la Cour mondiale.

    Alors que de nombreux rapports des Nations unies et résolutions de l’assemblée générale sont allés dans le même sens, l’arrêt de la CIJ, du fait qu’il se réfère à un traité et à des lois individuelles, représente un jugement qu’il sera difficile d’ignorer.

    #CIJ
    https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/186/186-20240719-pre-01-00-fr.pdf

  • Netanyahu Files Draft Decision That Rejects ICJ’s Advisory Opinion, Without Consulting AG -
    Chen Maanit | Jul 21, 2024 4:58 pm IDT - Haaretz.com
    https://archive.ph/2024.07.21-141826/https://www.haaretz.com/israel-news/2024-07-21/ty-article/.premium/netanyahu-files-draft-decision-that-rejects-icjs-advisory-opinion-without-consulting-ag/00000190-d544-d65c-a390-fdd598650000

    Prime Minister Benjamin Netanyahu filed on Sunday a draft decision that rejects the advisory opinion published by the International Court of Justice on Friday about the illegality of the Israeli occupation of Palestinian territories.
    The draft was written without the cooperation of Israel’s Attorney General, Gali Baharav-Miara. The legal opinion attached to it was written by Professor Talia Einhorn.

    “The people of Israel are not occupiers in their own land and in their eternal capital, Jerusalem!” the document reads.
    “Israel rejects the advisory opinion of the International Court of Justice in The Hague, that blatantly ignores the natural and historic right of the Jewish people over the land of Israel, that was recognized in international law,” the draft decision says.

    The statement adds that the ICJ opinion ignores the right of Israeli citizens to settle in any parts of the land, “from accepted international legal principles regarding territories that did not have a foreign sovereign, and from Israel’s duty and right for self-defense and safe boundaries.”

    The document attached to the statement and drafted by Prof. Einhorn states, among other things, that the opinion of the court in The Hague is biased, one-sided and ignores several issues, including the principles of customary law and the natural and historical right of the Jewish people in the Land of Israel. According to her, the opinion is against international law and morality.

    “The demand to carry out ethnic cleansing of hundreds of thousands of Jews is contrary to basic human rights recognized in international law,” the document states. “It is not appropriate for the European Court to rule in a way that forces a large number of people, women and children, to be forcibly deported from their homes.”

    #CIJ

  • L’Union européenne défend la position de la Cour internationale de justice sur l’occupation israélienne
    Par Le Parisien avec AFP | Le 20 juillet 2024 à 20h29
    https://www.leparisien.fr/international/israel/lunion-europeenne-defend-la-position-de-la-cour-internationale-de-justice

    Une décision historique. Dans un avis publié vendredi dernier, la Cour internationale de justice avait estimé que l’occupation par Israël de territoires palestiniens depuis 1967 était « illégale », annonçant, de la même façon, que cette occupation devait cesser « le plus rapidement possible ». Un jugement « largement cohérent avec les positions de l’Union européenne qui sont elles-mêmes entièrement alignées sur les résolutions de l’ONU concernant le statut du territoire palestinien occupé », a estimé ce samedi, le chef de la diplomatie européenne Josep Borell.

    « Dans un monde de violations constantes et croissantes du droit international, il est de notre devoir moral de réaffirmer notre engagement indéfectible envers toutes les décisions de la CIJ de manière cohérente, quel que soit le sujet en question », ajoute le Haut Représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, dans un communiqué. La CIJ conclut que « la présence continue de l’État d’Israël dans le territoire palestinien occupé est illégale et doit être terminée le plus rapidement possible », rappelle Josep Borrell.

    L’Union européenne « prend bonne note » de cet avis consultatif rendu vendredi par la plus haute juridiction de l’ONU, explique-t-il.

    #UE #CIJ

  • La gestation d’un système de sanctions contre les colons israéliens de Cisjordanie
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/07/20/la-gestation-d-un-systeme-de-sanctions-contre-les-colons-israeliens-de-cisjo


    Un enclos installé par des colons pour y planter des arbes, signe d’un projet de construction d’une nouvelle colonie illégale sur les terres du village bédouin de Mouarrajat (Cisjordanie), le 25 mai 2024.
    VIRGINIE NGUYEN HOANG/HUMA POUR « LE MONDE »

    Quelques dizaines de personnes et d’entités, qui contribuent à l’expulsion des Palestiniens en Cisjordanie, ont été sanctionnées depuis le début de l’année, à l’initiative des Etats-Unis, de l’Union européenne et de la France. D’une portée pour l’instant limitée, ces mesures enclenchent des mécanismes et établissent des précédents, qui inquiètent l’Etat hébreu.

    La décision rendue par la Cour internationale de justice, vendredi 19 juillet à La Haye, qui juge « illicite » l’occupation des territoires palestiniens, promet d’alimenter la réflexion de Washington, de l’Union européenne (UE) et de plusieurs Etats ayant commencé à imposer des sanctions contre des citoyens et des organisations israéliennes, impliqués dans les violences de la colonisation. Ces mesures punitives, dont les plus récentes ont été prises par l’Union européenne le 15 juillet ont été impulsées en décembre 2023 par l’administration américaine de Joe Biden.

    Encore symboliques et réversibles, touchant des dizaines d’individus sans grande autorité et une poignée d’entités, elles n’en brisent pas moins « un tabou » selon un diplomate européen, pour qui « en discuter sérieusement n’était pas même envisageable il y a deux ans ». Aussi fragiles soient-elles, elles enclenchent des mécanismes, posent des précédents juridiques et ouvrent un champ de possibles, qui préoccupent les autorités israéliennes. « Avec les avancées des cours de la justice internationale et ces vagues de sanctions, Israël risque de plus en plus concrètement de se voir assimilé à un Etat paria », résume un autre diplomate européen.

    #paywall

    • Un décret pris par le président Joe Biden en février permet à l’administration de sanctionner des individus et des entités en #Israël, sans passer par le Congrès, pour violences, mais aussi pour avoir contribué à déstabiliser la #Cisjordanie et accaparé de terres palestiniennes. Fort de ce levier juridique, son administration adopte un nouveau train de #sanctions régulièrement, à quelques mois d’intervalle, de manière planifiée et avec des conséquences concrètes : en raison de leurs transactions en dollars, les banques israéliennes, où les personnes et les entités mises sous sanctions disposent de comptes, sont obligées de geler ces avoirs.

      Un levier de pression

      En juin, deux patrons de fermes israéliennes, parmi des dizaines implantées depuis 2017 dans de vastes zones reculées de Cisjordanie, ont ainsi été visés. Ces #colonies_agricoles contribuent au déplacement forcé de Bédouins, à l’ombre de la guerre à Gaza. Ces hommes ont été sanctionnés pour des faits de violences, mais également pour #accaparement_de_terres.

      Une #jurisprudence se construit ainsi, ouvrant la voie à des sanctions contre des organisations plus importantes, voire des responsables politiques. Avant la présidentielle américaine de novembre, plusieurs nouvelles cibles sont évoquées par des sources diplomatiques et des experts : en premier lieu, Regavim, organisation impliquée dans l’implantation des fermes et la destruction de bâti palestinien, ainsi que d’infrastructures financées par l’UE (écoles, panneaux solaires).

      Autre objectif plus ambitieux : fin juin, le Canada a été le premier à sanctionner Amana, la principale entreprise israélienne de BTP en Cisjordanie, matrice du mouvement des #colons, dirigée par Ze’ev « Zambish » Hever. En avril, des fuites dans la presse américaine ont aussi évoqué la possibilité de sanctionner Bezalel Smotrich, le ministre des finances et ministre de tutelle de la Cisjordanie au sein du ministère de la défense, qui a fait de l’annexion pure et simple des territoires la politique officielle du gouvernement israélien.

      Washington a tenté d’user de ces sanctions, prises en parallèle à ses #livraisons_d’armes à Israël, comme d’un levier de pression sur la conduite de la guerre à Gaza. La manœuvre n’a guère eu de succès, mais elle ne se réduit pas à cet objectif, tout comme elle ne peut se résumer à un simple geste envers les électeurs d’origine arabe du Michigan, Etat-clé pour la présidentielle de novembre.

      L’élaboration de ces mécanismes de sanctions est aussi le fruit d’une réflexion sécuritaire, menée par l’armée et le département d’Etat, ce qui peut expliquer en partie pourquoi elle n’a suscité jusqu’ici que peu de critiques de la part des républicains. « Ils considèrent la colonisation comme le principal risque pesant sur la Cisjordanie, y compris pour Israël. Ils veulent renforcer les forces de sécurité de l’Autorité palestinienne, qui sont perçues par leurs proches comme des collaborateurs avec Israël et sont humiliés chaque fois que les colons entrent dans leurs villages », résume une source diplomatique occidentale.

      Côté européen, la France a joué un rôle moteur, aux côtés des Pays-Bas et de la Belgique, pour faire adopter deux petits paquets de sanctions par le Conseil de l’Europe depuis avril. Forcément unanimes, ces initiatives font elles aussi jurisprudence. En juillet, la France avait proposé de sanctionner Regavim. L’Allemagne s’y est opposée. La Hongrie et la République tchèque, chevaux de Troie de la droite israélienne en Europe, freinent aussi les ambitions.

      Cependant, l’UE a sanctionné Tzav 9, un groupement de coupeurs de routes, qui assaillent en Cisjordanie les camions de nourriture destinée à Gaza. Le cas d’Amana est également discuté, sans faire l’unanimité. L’entreprise contesterait fermement sa désignation devant les tribunaux de l’UE. La France a sanctionné elle-même 28 colons violents, sans les nommer.

      Louis Imbert (Jérusalem, correspondant)

      #Palestiniens #CIJ #État_paria

    • En Israël, sur les traces de « Zambish », le colon bâtisseur
      https://www.lemonde.fr/international/article/2020/06/11/en-israel-sur-les-traces-de-zambish-le-colon-batisseur_6042441_3210.html

      Ze’ev Hever, entrepreneur au passé terroriste, est le principal constructeur des colonies dans les territoires palestiniens. L’Etat israélien s’apprête à légaliser son « œuvre », en annexant une partie de la Cisjordanie à partir du 1er juillet [2020].

      Toute sa vie, le « roi » des colons israéliens, Ze’ev Hever, a attendu ce jour. Voilà trente ans que le patron d’Amana, l’entreprise de bâtiment des colons, construit en Cisjordanie occupée, peuplant de centaines de milliers de juifs son empire de caravanes et de pavillons à tuiles rouges.

      https://justpaste.it/4b563

  • ICJ: Israeli occupation of Palestinian lands is ’unlawful’ and breaches laws concerning apartheid
    By Katherine Hearst and Imran Mulla | 19 July 2024 15:04 BST | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/news/icj-delivers-landmark-opinion-57-year-israeli-occupation
    https://www.middleeasteye.net/sites/default/files/images-story/Nawaf+Salam%20afp%2019%20july%20ICJ.jpg

    The International Court of Justice (ICJ) issued an advisory opinion on Friday which found that Israel’s decades-long occupation of the Palestinian territories was “unlawful”, and that its “near-complete separation” of people in the occupied West Bank breached international laws concerning “racial segregation” and “apartheid.”

    Delivering the court’s findings, ICJ President Nawaf Salam said that Israel must make reparations to Palestinians for damages caused by its occupation, adding that the UN Security Council, the General Assembly and all states have an obligation to not recognise Israel’s occupation as legal.

    “The sustained abuse [by] Israel of its position as an occupying power through annexation and an assertion of permanent control over the occupied Palestinian territory and continued frustration of the right of the Palestinian people to self-determination violates fundamental principles of international law and renders Israel’s presence in the occupied Palestinian territory unlawful,” Salam said, reading the findings of the 15-judge panel.

    He added that Israel’s policies and practices in the occupied West Bank and East Jerusalem amounted to the annexation of large parts of these territories and that the court finds Israel systematically discriminates against Palestinians in the occupied territory.

    “A number of participants have argued that Israel’s policies and practices in the Occupied Palestinian Territory amount to segregation or apartheid, in breach of Article 3 of CERD [Committee on the Elimination of Racial Discrimination],” he said. (...)

    #CIJ

  • Johann Soufi sur X : "📣Aujourd’hui, marque une journée cruciale pour la Palestine et le Proche-Orient. La CIJ_ICJ rend son avis sur les « conséquences juridiques des politiques d’Israël dans le territoire palestinien occupé ». 🇺🇳⚖️🇵🇸🇮🇱 🧵Dans ce thread, j’en résume les principaux enseignements.👇 https://t.co/fldv1rnJ6N" / X
    https://x.com/jsoufi/status/1814290285595115582

    Johann Soufi
    @jsoufi
    ⚖️🇵🇸🇮🇱

    https://threadreaderapp.com/thread/1814290285595115582.html

    2. Avant de commencer, un constat accablant : depuis des décennies, les droits fondamentaux des Palestiniens sont bafoués en toute impunité. Les massacres continuent à Gaza dans l’indifférence totale. Les ordonnances de la CIJ sont ignorées. Ça vous écœure ? Moi aussi !

    3. Hier, comme une nouvelle provocation, la Knesset a voté massivement contre la création d’un État palestinien, considérant que cela constituerait "un danger existentiel" pour Israël.

    4. Rien ne semble empêcher le gouvernement 🇮🇱 de poursuivre ses massacres et sa politique coloniale. Le Moyen-Orient se dirige tout droit vers une guerre régionale, catastrophique pour tout le monde 🌍🔥.

    (...) 10. Maintenant que tout cela est rappelé, l’avis !

    La Cour confirme, à titre liminaire, que les questions soumises par l’AGNU sont effectivement de nature juridique (et non politique) pour laquelle elle est donc compétente et dispose de suffisamment d’informations. ⚖️

    11. Concernant le territoire et le droit applicable, la Cour rappelle que sa décision concerne tout LE Territoire Palestinien Occupé (au singulier) ce qui inclut la Cisjordanie (y compris Jérusalem-Est) et Gaza. C’est donc le droit de l’occupation qui s’applique au territoire 🇵🇸.

    12. La Cour rappelle que les « Accords d’Oslo » ne peuvent pas remettre en cause les droits fondamentaux des Palestiniens, notamment celui à l’autodétermination, un droit inaliénable.

    C’est une évidence, mais qui semble avoir échappé au gouvernements 🇬🇧 et 🇩🇪 ! 👀

    13. Sur la l’illégalité de l’occupation 🇮🇱. La Cour rappelle que l’occupation 🇮🇱 du territoire palestinien depuis 1967 est soumise au droit international humanitaire, qui exige que l’occupation soit temporaire et conduite dans le respect aux droits de la population occupée.

    14. La Cour considère que la politique de colonisation des territoires 🇵🇸 par Israël, et sa confiscation des terres des Palestiniens (expulsions, appropriations) violent le droit international et constituent une annexion de facto du Territoire palestinien.

    15. Concernant les ressources naturelles, la Cour rappelle que la puissance occupante est tenue de les administrer « pour le bien de la population occupée ». Elle conclut qu’🇮🇱 viole le droit international en s’accaparant ces ressources et en restreignant l’accès des 🇵🇸 à l’eau.

    16. La Cour rappelle que la puissance occupante est tenue de respecter le droit local. Elle conclut qu’🇮🇱 viole le droit international en substituant son droit au droit 🇵🇸. Elle note que les colons restent soumis au droit civil 🇮🇱 tandis que les 🇵🇸 sont soumis à la loi martiale.

    16. La Cour note que la politique coloniale israélienne s’accompagne de violences systématiques contre les Palestiniens, violant leur droit à la vie, et de déplacement forcé de la population palestinienne, un crime de guerre.

    17. Pour la CIJ, les politiques israéliennes constituent une annexion du territoire palestinien, violant ainsi l’un des principes les plus fondamentaux de l’ordre juridique international (et de la Charte de l’ONU) qui interdit l’acquisition de territoire par la force.

    18. ⚠️ La Cour conclut qu’Israël a mis en place un régime institutionnalisé discriminatoire contre les palestiniens (résidence, restriction de mouvement, propriété) qui viole l’article 3 de la CERD et qui constitue, dès lors, une politique de ségrégation et d’apartheid.

    19. La Cour constate que la politique coloniale d’🇮🇱, ses actes d’annexion et ses mesures discriminatoires, violent le droit des Palestiniens à l’autodétermination, un droit inaliénable protégé par le droit international.

    20. Concernant les conséquences de ces pratiques illicites, la Cour considère que la présence 🇮🇱 dans TOUT le territoire palestinien occupé est illégale. En conséquence, 🇮🇱 doit mettre fin immédiatement à son occupation du territoire palestinien et retirer ses colonies.

    21. La Cour conclut également qu’Israël est tenu de réparer complètement les dommages causés par ses actes illicites à toutes les personnes physiques ou morales concernées par ses actes.

    22. Cette réparation doit prendre la forme de la restitution des terres accaparées ainsi que tous les biens pris depuis 1967, y compris les biens culturels et Jérusalem Est.

    23. Concernant les obligations pour les autres États, la Cour rappelle qu’ils ont l’interdiction de reconnaître toute modification du statut du territoire 🇵🇸 depuis 1967 et qu’ils doivent s’abstenir de prêter aide ou assistance au maintien de la présence 🇮🇱 dans ce territoire.

    24. La Cour considère qu’il appartient maintenant à l’ONU, notamment à l’Assemblée générale et au Conseil de sécurité, de prendre des mesures urgentes pour mettre fin au conflit et faire cesser les violations du droit international par Israël. 🇺🇳👀

    25. Voici le résumé des principales conclusions de l’avis consultatif de la CIJ ainsi que la répartition des votes.

    Comme toujours la juge 🇺🇬 [ougandaise] Julia Sebutinde se distingue par son soutien inconditionnel à Israël. 👀

    26. Il s’agit d’une analyse à chaud, donc forcément incomplète. J’aurai l’occasion d’écrire une analyse plus minutieuse bientôt.

    https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/186/186-20240719-pre-01-00-fr.pdf
    #CIJ

  • Réponse à ceux qui minimisent la dernière prise de position de la #CIJ

    Alonso Gurmendi sur X :
    https://twitter.com/Alonso_GD/status/1814318463130701969

    […] The Law is not some kind of untouchable monolith that decides right from wrong. It rises and falls depending on whether people believe that it is actually law.

    If the default position is that there is a state, the only democracy in the region with the most moral army in the world fighting a people reduced to an orientalist terrorist cliche, this imbues the law with a certain content

    When the law itself, however, states that this is not a democracy but an apartheid state that is committing injustices against a people whose rights are systematically violated and discriminated, the power of the competing hegemonic interpretation wanes

    Do not discount the power of authoritative statements in the formation of world order. Especially when world order is already changing so fundamentally. We live in a world where South Africa can sue Israel before the ICJ - that couold not happen when I was a child

    So it is not just that you should not discount how the internal mechanics of legal systems work, but that you should also appraise how this law can be used by new actors in new ways that have not been tried yet.

    All in all, yes, tomorrow will look very similar to today - but it will not be exactly like today. Nor will the day after or the day after. And before you notice, the world will have changed before your eyes.

    Celebrate victories, they are few and scarce.

  • Pourquoi la CIJ n’est-elle pas plus audacieuse concernant la Syrie ?

    Un an après la plainte du 8 juin 2023 et six mois après que la Cour internationale de justice (CIJ) ait ordonné des mesures contre le gouvernement syrien, torture et violations des droits humains se poursuivent, comme l’a rapporté la Commission d’enquête internationale indépendante de l’Onu. Veronica Bellintani, Adrian Lakrichi et l’avocat syrien Mouhanad Sharabati, du Programme syrien de développement juridique, demandent à la Cour onusienne de prendre des mesures plus audacieuses.

    https://www.justiceinfo.net/fr/132850-pourquoi-cij-pas-plus-audacieuse-syrie.html?mc_cid=98800641b4
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/21/appel-a-la-justice-et-a-la-responsabilite-pour-les-survivants-et-les-victimes-des-attaques-chimiques-en-syrie-autre-texte/#comment-61156

    #international #syrie #cij

  • La Palestine dépose une déclaration reconnaissant la juridiction de la Cour internationale de Justice - 000-20240603-pre-01-00-fr.pdf
    https://www.icj-cij.org/sites/default/files/press-releases/0/000-20240603-pre-01-00-fr.pdf

    Communiqué de presse
    Non officiel
    No 2024/51 | Le 3 juin 2024
    La Palestine dépose une déclaration reconnaissant la juridiction
    de la Cour internationale de Justice

    LA HAYE, le 3 juin 2024. Le vendredi 31 mai 2024, conformément à la résolution 9 (1946) du Conseil de sécurité (adoptée par ce dernier en vertu des pouvoirs que lui confère le paragraphe 2 de l’article 35 du Statut de la Cour), la Palestine a déposé au Greffe de la Cour une déclaration par laquelle elle accepte « avec effet immédiat la juridiction de la Cour internationale de Justice pour le règlement de tous les différends nés ou à naître relevant de l’article IX de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide (1948), à laquelle [elle] a adhéré le 2 avril 2014 ».

    Il est rappelé que la résolution 9 (1946) du Conseil de sécurité dispose que la Cour internationale de Justice est ouverte à tout État qui n’est pas partie au Statut de la Cour, à condition que cet État ait déposé au Greffe de la Cour « une déclaration par laquelle il accepte la juridiction de la Cour [et] s’engage à exécuter de bonne foi la ou les sentences de la Cour et à accepter toutes les obligations mises à la charge d’un Membre des Nations Unies par l’article 94 de la Charte ».
    _

    #CIJ

  • Résumé de l’ordonnance du 24 mai 2024 - 192-20240524-sum-01-00-fr.pdf

    Résumé 2024/6. Le 24 mai 2024
    Application de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza (Afrique du Sud c. Israël)

    Demande tendant à la modification de l’ordonnance du 28 mars 2024
    https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/192/192-20240524-sum-01-00-fr.pdf

    IV. DISPOSITIF ( PAR. 57)
    Par ces motifs,
    LA COUR,
    1) Par treize voix contre deux,
    Réaffirme les mesures conservatoires indiquées dans ses ordonnances des 26 janvier et 28 mars 2024, qui doivent être immédiatement et effectivement mises en œuvre ;
    POUR : M. Salam, président ; MM. Abraham, Yusuf, M me Xue, MM. Bhandari, Iwasawa, Nolte, M me Charlesworth, MM. Brant, Gómez Robledo, M me Cleveland, MM. Aurescu, Tladi, juges ;

    CONTRE : M me Sebutinde, vice-présidente ; M. Barak, juge ad hoc ;

    2) Indique les mesures conservatoires suivantes :
    L’État d’Israël doit, conformément aux obligations lui incombant au titre de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, et au vu de la dégradation des conditions d’existence auxquels sont soumis les civils dans le gouvernorat de Rafah :
    a) Par treize voix contre deux,
    Arrêter immédiatement son offensive militaire, et toute autre action menée dans le gouvernorat de Rafah, qui serait susceptible de soumettre le groupe des Palestiniens de Gaza à des conditions d’existence capables d’entraîner sa destruction physique totale ou partielle ;
    POUR : M. Salam, président ; MM. Abraham, Yusuf, M me Xue, MM. Bhandari, Iwasawa, Nolte, M me Charlesworth, MM. Brant, Gómez Robledo, M me Cleveland, MM. Aurescu,Tladi, juges ;
    CONTRE : M me Sebutinde, vice-présidente ; M. Barak, juge ad hoc ;

    b) Par treize voix contre deux,
    Maintenir ouvert le point de passage de Rafah pour que puisse être assurée, sans restriction et à grande échelle, la fourniture des services de base et de l’aide humanitaire requis de toute urgence ;-

    #CIJ

    • Thread by jsoufi on Thread Reader App – Thread Reader App
      https://threadreaderapp.com/thread/1794000830779236381.html

      🚨BREAKING : La @CIJ_ICJ ordonne à Israël de cesser immédiatement son offensive à Rafah, considérée comme susceptible d’imposer des conditions de vie à la population palestinienne de Gaza pouvant entraîner sa destruction physique ! 🇿🇦⚖️🇮🇱

      🧵Je vous explique brièvement 👇 Image
      2. L’Afrique du Sud demandait des mesures conservatoires supplémentaires considérant que l’attaque de Rafah constituait une nouvelle circonstance qui aggravait le « risque de génocide ». Israël s’y opposait.

      https://twitter.com/jsoufi/status/1793560077095592272

      3. À 13 voix contre 2 (juges Sebutinde 🇺🇬et Barak 🇮🇱), la Cour considère que l’attaque israélienne sur Rafah accroît le « risque de préjudice irréparable aux droits des palestiniens d’être protégés contre un génocide » et qu’Israël doit stopper immédiatement son offensive !

      4. Les juges ordonnent aussi à Israël de maintenir le point de passage de #Rafah ouvert pour faciliter la fourniture d’aide humanitaire requise de toute urgence ! Image
      5. Enfin les juges ordonnent à Israël de garantir l’accès, sans entrave, à toutes les commissions d’enquête ou organismes chargés par l’ONU d’enquêter sur les allégations de génocide ! 🔍🇺🇳 Image
      6. Une victoire judiciaire importante de l’Afrique du Sud, et une décision courageuse de la @CIJ_ICJ.👏

      La décision (déjà dispo en 🇫🇷) comme toutes celles de la Cour, est OBLIGATOIRE. Les États doivent s’assurer qu’Israël la respecte et la mette en œuvre !

      https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/192/192-20240524-ord-01-00-fr.pdf
      7. Bien évidemment la Cour renouvelle ses appels précédents à la libération immédiate et inconditionnelle des otages détenus par le Hamas.

      Il faut espérer que cette décision soit respectée et contribue à un cessez le feu et à la paix et la justice ! 🇮🇱⚖️🇵🇸 🕊️

  • « La qualification des actes commis à #Gaza, notamment l’existence d’un possible #génocide, mobilisera les juristes internationaux pour les années à venir »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/21/la-qualification-des-actes-commis-a-gaza-notamment-l-existence-d-un-possible

    Face à la tragédie en cours à Gaza, certains choisissent de s’indigner de l’accusation de génocide à l’encontre d’Israël, plutôt que des atrocités commises. Ils rejettent une accusation qui reviendrait à « franchir un seuil moral », pour reprendre les propos du ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Stéphane Séjourné, en janvier. Si le concept « génocide », créé par Raphael Lemkin en 1944 pour désigner l’intention délibérée d’anéantir un peuple, porte effectivement un poids symbolique considérable, en particulier vis-à-vis d’un Etat conçu comme un refuge pour les survivants de l’Holocauste, il est juridiquement défini, tant par le droit conventionnel que par la jurisprudence internationale. Dans le tumulte d’un conflit historique qui exacerbe passions, peurs et haines, le droit international constitue une boussole bienvenue.

    Contrairement à ce qui est parfois suggéré, le génocide ne se limite pas à l’extermination d’un peuple. L’article 2 de la Convention [pour la prévention et la répression du crime de génocide] de 1948 inclut, outre le meurtre, quatre actes susceptibles de constituer ce crime, dont l’atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale des membres du groupe ou leur soumission à des conditions d’existence devant entraîner leur destruction physique.

    Or, c’est précisément en raison des conditions de vie inhumaines imposées par Israël à la population gazaouie, notamment l’utilisation de la famine comme une arme de guerre et la destruction systématique des infrastructures et de l’environnement, que les juges de la Cour internationale de justice (CIJ) ont estimé, le 26 janvier, qu’il existait un « risque plausible de génocide » à Gaza. Ils ont ordonné des mesures conservatoires strictes, renforcées le 28 mars, pour tenter de le prévenir ou d’y mettre un terme.

    Pour qu’un acte soit qualifié de génocide, il doit être commis « dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel », ce qui le distingue fondamentalement des autres crimes internationaux. Il n’est toutefois pas nécessaire que l’ensemble des dirigeants de l’Etat partagent cette intention criminelle. Il suffit, en réalité, que certains hauts responsables militaires ou politiques l’envisagent.

    Réinventer « la guerre juste »

    Or, c’est précisément ce que les juges de la #CIJ soulignent, lorsqu’ils relèvent, dans leur ordonnance, la trace de cette intention dans les déclarations de certains responsables israéliens, par exemple celles du président d’Israël, [Isaac] Herzog, promettant de « briser la colonne vertébrale » des civils de Gaza, ou du ministre de la défense, Yoav Gallant, les comparant à des « animaux humains ». Dans son rapport du 25 mars, « Anatomie d’un génocide », Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens, tire des conclusions plus fermes de ces déclarations, concluant qu’il existe désormais « des motifs raisonnables de croire que le seuil du génocide par Israël est atteint ».

    Il vous reste 51% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

    • Au prétexte qu’Israël serait « la seule démocratie du Proche-Orient » et mènerait un combat civilisationnel contre le Hamas, certains semblent considérer que le mode de gouvernance de l’Etat hébreu ou l’atrocité indiscutable des crimes commis par le groupe islamiste le 7 octobre dispenseraient l’armée israélienne de respecter le droit international.

      En procédant de la sorte, ils réinventent en réalité le concept de « guerre juste » qui a justifié certaines des pires atrocités de l’histoire humaine. Ils confondent la légalité du déclenchement de la guerre avec celle des opérations menées durant le conflit. Il convient de réaffirmer, au contraire, l’universalité de la prohibition des crimes internationaux sans exigence de réciprocité, ce qui signifie que leur commission alléguée par l’une des parties n’autorise aucunement l’autre à en faire de même.

      Privés de justice internationale
      D’autres considèrent, enfin, que l’emploi du terme « génocide » ne serait requis que lorsque l’intention génocidaire est définitivement établie par une juridiction internationale. Cette position est absurde tant d’un point de vue historique que juridique.

      En effet, l’existence d’un génocide ne se limite pas à son constat judiciaire. Il suffit, pour s’en convaincre, de rappeler que la notion n’existait pas au moment des procès de Nuremberg [1945], et que des millions de victimes, en Syrie, en Birmanie et ailleurs, sont privées de justice internationale, en raison notamment de blocages politiques au Conseil de sécurité.

      En outre, comme l’a rappelé la CIJ dans son arrêt Bosnie-Herzegovine contre Serbie de 2007, l’obligation légale des Etats de prévenir le génocide a précisément pour objet d’empêcher, ou de tenter d’empêcher, la survenance d’un tel crime, ce qui nécessite forcément de le nommer avant qu’il ait lieu.

      Il est difficile de distinguer, au premier abord, un génocide des crimes contre l’humanité – de persécution ou d’extermination par exemple – dont sont accusés le premier ministre et le ministre de la défense israéliens par le procureur de la CPI. Il est même impossible d’identifier quand débute précisément un génocide tant l’histoire nous montre que les pires crimes de masse sont souvent le fruit de processus multifactoriels et de longues années d’oppression, de discrimination et de déshumanisation de la population ciblée.

      La qualification des actes commis en Israël et en Palestine, notamment l’existence d’un possible génocide, est une tâche complexe qui mobilisera juristes et juridictions internationales pour les années à venir. Elle fera l’objet de débats académiques et juridiques importants et légitimes. Mais l’énergie que déploient certains à dénoncer l’utilisation de ce terme ne s’inscrit pas dans cette démarche. Elle vise, en réalité, à nier la gravité des crimes commis par Israël à Gaza et en Cisjordanie. Elle révèle surtout une compassion sélective et une indifférence à la souffrance du peuple palestinien, dont certains continuent toujours de nier l’existence. C’est aussi cette invisibilisation que dénoncent certains de ceux qui utilisent le terme aujourd’hui.

      Johann Soufi est avocat et chercheur spécialisé en droit international pénal.

  • Guerre à Gaza | L’#Égypte va s’associer à l’#Afrique_du_Sud dans sa demande à la #CIJ contre Israël | La Presse
    https://www.lapresse.ca/international/2024-05-12/guerre-a-gaza/l-egypte-va-s-associer-a-l-afrique-du-sud-dans-sa-demande-a-la-cij-contre-i

    Défiant les mises en garde internationales, l’armée israélienne mène depuis mardi des incursions dans l’est de #Rafah et a pris le contrôle du passage frontalier avec l’Égypte, verrouillant une porte d’entrée névralgique pour les convois d’aide humanitaire.

    Depuis lors, l’Égypte refuse de coordonner avec Israël l’entrée de l’aide dans la bande de #Gaza.

    Le Caire a mis en garde à plusieurs reprises contre l’escalade en cours depuis que les négociateurs israéliens et palestiniens ont quitté l’Égypte, mettant fin à des discussions ayant échoué à parvenir à une trêve.

  • « Complicité de génocide » à Gaza : la Cour internationale de justice rejette une requête du Nicaragua contre l’Allemagne
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/30/complicite-de-genocide-a-gaza-la-cour-internationale-de-justice-rejette-une-

    Le Nicaragua attendait de la Cour internationale de Justice (CIJ) une ordonnance contre l’Allemagne, un embargo sur les armes exportées par Berlin à Israël. Mais les juges de la plus haute juridiction de l’ONU n’ont finalement prononcé qu’une simple mise en garde, dans une décision rendue mardi 30 avril. (...)

    #CIJ #Nicaragua

    • Résumé de l’ordonnance du 30 avril 2024 - 193-20240430-sum-01-00-fr.pdf
      https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/193/193-20240430-sum-01-00-fr.pdf

      Sur la base des informations factuelles et des arguments juridiques présentés par les Parties, la Cour conclut que, à l’heure actuelle, les circonstances ne sont pas de nature à exiger l’exercice de son pouvoir d’indiquer des mesures conservatoires en vertu de l’article 41 du Statut.

      En ce qui concerne la demande de l’Allemagne tendant à ce que l’instance soit rayée du rôle, la Cour fait observer que, comme elle l’a indiqué par le passé, elle peut, en cas d’incompétence
      manifeste, rayer une affaire de son rôle au stade des mesures conservatoires. Si tel n’est pas le cas, la Cour ne peut procéder à une telle radiation. En la présente affaire, à défaut d’incompétence
      manifeste, la Cour ne saurait accéder à la demande de l’Allemagne.

      La Cour rappelle que, dans son ordonnance du 26 janvier 2024 en l’affaire relative à l’Application de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza (Afrique du Sud c. Israël), elle a noté que l’opération militaire conduite par Israël à la suite de l’attaque du 7 octobre 2023 avait fait « de très nombreux morts et blessés et causé la destruction massive d’habitations, le déplacement forcé de l’écrasante majorité de la population et des dommages considérables aux infrastructures civiles ». Elle reste en outre profondément
      préoccupée par les conditions désastreuses dans lesquelles vivent les Palestiniens de la bande de Gaza, en particulier au vu de la privation prolongée et généralisée de nourriture et d’autres produits de première nécessité à laquelle ceux-ci sont soumis, ainsi qu’elle l’a constaté dans son ordonnance du 28 mars 2024 rendue en la même affaire. (...)

  • Rabbi David Mivasair🔥 sur X :
    https://twitter.com/Mivasair/status/1773859602158776437

    Biden admin approves transferring 25 warplanes plus thousands more bombs to genocidal 🇮🇱

    וושינגטון פוסט : ממשל ביידן אישר העברת 25 מטוסי קרב ואלפי פצצות לישראל - מדיני ביטחוני
    https://www.haaretz.co.il/news/politics/2024-03-29/ty-article/.premium/0000018e-8ba7-db6e-a7df-abe78e4b0000

    לפי הדיווח, העסקה כוללת 25 מטוסים מדגם F-35A ומנועים בשווי כולל של 2.5 מיליארד דולר, וכן יותר מ-2,300 “פצצות טיפשות” כבדות משקל, שגרמו לנזק נרחב במהלך המלחמה ברצועת עזה

    #genocide_joe

  • COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE
    No 2024/26
    Le 28 mars 2024

    Application de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza (Afrique du Sud c. Israël)
    https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/192/192-20240328-pre-01-00-fr.pdf

    La Cour indique des mesures conservatoires additionnelles
    LA HAYE, le 28 mars 2024. En l’affaire relative à l’Application de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza (Afrique du Sud c. Israël), la Cour, ayant dûment examiné la demande du 6 mars 2024 par laquelle l’Afrique du Sud l’a priée d’indiquer des mesures conservatoires additionnelles ou de modifier son ordonnance du 26 janvier 2024, compte tenu du changement dans la situation à Gaza, et les observations sur cette demande soumises le 15 mars 2024 par Israël, a rendu ce jour son ordonnance, qui a été communiquée aux Parties par lettre du greffier.

    Dans son ordonnance, la Cour observe que, depuis le 26 janvier 2024, « les conditions désastreuses dans lesquelles vivent les Palestiniens de la bande de Gaza se sont ... encore détériorées, en particulier au vu de la privation prolongée et généralisée de nourriture et d’autres produits de première nécessité à laquelle ceux-ci sont soumis », et que « les Palestiniens de Gaza ne sont plus seulement exposés à un risque de famine, ainsi qu’elle l’a relevé dans son ordonnance du 26 janvier 2024, mais doivent désormais faire face à une famine qui s’installe ». De l’avis de la Cour, « les mesures conservatoires indiquées dans l’ordonnance du 26 janvier 2024 ne couvrent pas intégralement les conséquences découlant des changements dans la situation ..., justifiant ainsi une modification de ces mesures ».

    Dans son ordonnance, qui a un caractère obligatoire, la Cour :
    « 1) Par quatorze voix contre deux,
    Réaffirme les mesures conservatoires indiquées dans son ordonnance du. 26 janvier 2024 ;

    #CIJ

    • DIRECT - La CIJ ordonne à Israël d’assurer une aide humanitaire « de toute urgence » pour Gaza | TV5MONDE - Informations
      https://information.tv5monde.com/direct/direct-la-cij-ordonne-israel-dassurer-une-aide-humanitaire-de-

      La CIJ ordonne à Israël d’assurer une aide humanitaire « de toute urgence » à Gaza

      La Cour internationale de justice ordonne à Israël d’assurer « une aide humanitaire de toute urgence » à Gaza, affirmant que « la famine s’installe » dans le territoire palestinien.
      « Israël doit, conformément aux obligations lui incombant au titre de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide », « veiller sans délai » à ce que soit assurée « sans restriction et à grande échelle, la fourniture par toutes les parties intéressées des services de base et de l’aide humanitaire requis de toute urgence » à Gaza, a déclaré la CIJ basée à La Haye.

  • Plaidoirie magistrale de Monique Chemillier-Gendreau à la CIJ – Aurdip

    "La plaidoirie magistrale de la Professeure Monique Chemillier-Gendreau au nom de l’Organisation de la coopération islamique devant la Cour Internationale de Justice concernant les « Conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est »"

    https://aurdip.org/plaidoirie-magistrale-de-monique-chemillier-gendreau-a-la-cij

    #palestine #cij

  • Johann Soufi@jsoufi
    https://twitter.com/jsoufi/status/1762191932371956175
    https://threadreaderapp.com/thread/1762192492043121021.html
    📣 JOUR 6

    Dernier jour des plaidoiries des États et organisations régionales devant la CIJ.

    Je résume à nouveau les grands moments des plaidoiries du jour. 👇 Image
    2. Le programme du jour.
    . Türkiye 🇹🇷
    · Zambie 🇿🇲
    · Ligue des États arabes
    · Organisation de la coopération islamique
    · Union africaine
    · Espagne 🇪🇸
    · Fiji 🇫🇯
    · Maldives 🇲🇻

    3. 🇹🇷. Ahmet Yıldız pour la Turquie appelle à la fin immédiate de l’ensemble des violations des droits du peuple palestinien à l’autodétermination et de l’ensemble des violations par Israël du droit international, « des pratiques d’un autre âge ».

    4. 🇹🇷. « Le conflit israélo Palestinien n’est pas lié à un groupe ou à une faction particulière, mais il s’inscrit dans plus d’un demi-siècle de violations du droit international et du droit des Palestiniens » affirme le représentant turque.

    5. 🇹🇷. Ahmet Yıldız conclut en soulignant « l’importance pour la Cour de protéger le statut spécifique de Jérusalem au regard du droit international et la protection des lieux saints ».

    6. 🇿🇲. La Zambie suit la ligne 🇺🇸🇬🇧, en rupture avec le consensus africain sur la question depuis le début des plaidoiries. La Zambie considère que « la Cour doit s’abstenir d’intervenir dans un conflit dont seul des négociations bilatérales permettront de trouver une solution ».

    7. Le Pr. Ralph Wilde pour la Ligue des États arabes ensuite : « Le Peuple Palestinien a été privé de son droit à l’autodétermination par une politique coloniale, raciste qui nécessitait forcément l’extermination ou le déplacement forcé des populations palestiniennes ».

    8. Pr. Ralph Wilde : « La population palestinienne dans les territoires occupés est soumise à une forme de racisme systémique, d’apartheid. Ces violations doivent cesser immédiatement ».

    9. Israël ne peut légalement exiger des concessions sur les droits des Palestiniens comme condition préalable à la fin de l’occupation. Le droit des Palestiniens à l’autodétermination est absolu. L’occupation est existentiellement illégale et doit cesser immédiatement.

    10. Il termine sa plaidoirie en récitant le poème de Reefat Alareer @itranslate123 « If I Must Die » tué par 🇮🇱 à #Gaza le 6 décembre 2023.

    Une des plaidoiries les plus complètes et les plus brillantes de ces 6 jours, selon-moi.

    11. L’Organisation de la coopération islamique, ensuite représentée par son Secrétaire général Hissein Brahim Taha et par la Professeure Monique Chemillier-Gendreau qui décrit le « mythe de négociations de paix entre les parties ».

    12. Monique Chemillier-Gendreau rappelle que « le territoire palestinien dans sa globalité est un territoire occupé illégalement en violation du droit international. Israël n’a aucun droit sur le territoire palestinien, il n’a que des devoirs »

    13. Mohamed Helal pour l’Union africaine : « L’Histoire jugera de la crédibilité du droit international sur le résultat de cette procédure. La trahison du droit du peuple palestinien à l’autodétermination ne peut plus durer ».

    14. 🇫🇯. Les Fiji ensuite. Ils suivent la ligne 🇺🇸🇬🇧 (pas de surprise ils avaient voté contre un cessez-le-feu à Gaza). Ils considèrent que « les accords d’Oslo s’imposent et que le retrait complet d’Israël des territoires palestiniens pourrait aboutir à un nouveau 7 octobre ».

    15. 🇪🇸. L’Espagne ensuite qui considère que les droits de l’homme sont violés de manière systématique, notant en outre que : « les palestiniens sont soumis à un régime juridique distinct des israéliens ».

    16. 🇪🇸. L’Espagne considère que « ces violations répétées de règles de jus cogens obligent tous les États à prendre des mesures pour ne pas reconnaître ces violations du droit international et pour y mettre un terme ».

    17. 🇲🇻. Pour terminer, l’avocate anglaise Naomi Hart, pour les Maldives qui démontre les questions relatives à l’annexion des territoires, aux politiques discriminatoires, et aux violations du droit international dans les territoires 🇵🇸 à travers la question de l’accès à l’eau.💧

    18. Voilà. Cela conclut six jours de plaidoiries intenses.

    Demain, je vous propose un récapitulatif général des axes majeurs et des moments clés des plaidoiries, ainsi que des perspectives sur ce que l’on peut attendre de la suite de la procédure.

    À demain 👋

    #CIJ

  • Live: ICJ hearings on Israel’s occupation of Palestine continue, day 2 | Israel War on Gaza News
    20 Feb 2024 | Al Jazeera
    https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2024/2/20/israels-occupation-of-palestine-live-day-2-of-icj-arguments-continues


    09:55 GMT

    Analysis
    ‘Not interesting enough’: Israel’s media ‘ignores’ ICJ hearings

    Gideon Levy , a political analyst and contributor to the Haaretz newspaper, says coverage of the case at the UN’s top court of Israeli occupation “has been totally ignored” in Israel.

    “Israel’s media is helping to ignore it. Whatever is inconvenient or unpleasant to Israel you can always trust the Israeli media to hide it from its viewers and readership,” Levy told Al Jazeera.

    “Yesterday, all kinds of important international channels broadcast the hearing live and fully. In Israel, nothing. No TV stations saw it as important or interesting enough. Same is the coverage today, very poor, very small, undermining it.”

    https://webtv.un.org/fr/asset/k13/k13jfq7uqb
    #CIJ