• Kino: Warum gibt’s bei den überlangen Filmen keine Pause mehr wie früher?
    https://www.berliner-zeitung.de/kultur-vergnuegen/kino-streaming/kino-warum-gibts-bei-den-ueberlangen-filmen-keine-pause-mehr-wie-fr

    30.10.2023 von Stefan Hochgesand - Unser Autor erinnert sich an die Pausen bei den Kinovorführungen seiner Teenagerzeit – und fragt sich: Wieso gibt’s die heute nicht mehr? Dann macht ein Anruf ihn schlauer.

    Letzte Woche schlug mein lieber Freund B. vor, ins Bali-Kino zu gehen. Ein niedliches Kino in Zehlendorf, in dem wir dieses Jahr auch schon Steven Spielbergs „Die Fabelmans“ gemeinsam gesehen hatten. Diesmal auf dem Kinoprogramm: „Jeder schreibt für sich allein“. Dominik Grafs Dokumentarfilm über Schriftsteller im Dritten Reich. Deutlich härterer Stoff als „Die Fabelmans“, aber ich hatte Cornelia Geißlers lobende Besprechung hier in der Berliner Zeitung gelesen. Sowieso wollte ich B. sehr gerne treffen an dem Abend, und ich hatte Lust aufs Bali-Kino. So ein Ausflug nach Zehlendorf fühlt sich für mich als Neuköllner eh immer nach einer entspannten Landpartie an. Dann der Schock: Der Film dauert zwei Stunden und 47 Minuten. Mit Werbung gerechnet also locker drei Stunden. Uff.

    Auf die Gefahr hin, mich hier als Kulturbanause zu outen: Solche Längen beunruhigen mich. Was, wenn der Film doch nicht so gut ist? Dann sitzt man drei Stunden fest. Und selbst wenn er großartig sein sollte: Irgendwann nach zwei Stunden will man vielleicht doch mal was von der Kinobar holen oder aufs Klo gehen oder mit der Kinobegleitung Konversation machen oder vielleicht auch einfach nur ein paar Minuten Pause vom Dritten Reich auf der Leinwand haben?

    Wenn ich an meine extralangen Kino-Erlebnisse als Teenager denke („Herr der Ringe“, „Harry Potter“), dann gab es da immer Pausen zwischendrin, um Popcorn oder Eiskonfekt zu holen. Einige Male habe ich in den letzten Jahren an der Kinokasse gefragt, ob es solche Pausen gibt. Ich wurde dann stets ungläubig angestarrt, so als wäre das eine völlig absurde Idee – fast so, als hätte es so was niemals gegeben. Die Blockbuster werden immer länger und die Aufmerksamkeitsspanne einiger (nicht nur junger TikTok-erprobter) Menschen sinkt. Wie kann das sein, dass man keine Pausen mehr will?

    Ich rufe bei einem großen Berliner Kino an, um es zu erfahren: Man würde durchaus gerne auch mal Pausen einlegen, antwortet man mir dort – aber viele Regisseure würden das bei ihren Filmen inzwischen untersagen. Krass. Sie wollen ungeteilte Aufmerksamkeit. Schon verständlich, aber vielleicht wäre man nach einer Pause sogar noch wacher bei der Sache? Die drei Stunden mit B. im Bali-Kino gingen dann übrigens überraschend schnell rum. Vermutlich spricht das für den Film und fürs Bali und für B. Und dafür, dass meine Aufmerksamkeitsspanne noch nicht ganz vom hektischen Internet ruiniert ist.

    #cinéma #entracte

  • Révélations de Judith Godrèche : La « fille de 14 ans » enfin écoutée et entendue ?

    La prise de parole de Judith Godrèche est un événement majeur. Car à travers le vécu traumatique de l’actrice et réalisatrice, à travers l’évidence de la stratégie de l’agresseur entendue dans les propos de Benoît Jacquot qui a fait d’elle sa « compagne » ou plutôt proie sexuelle dès l’âge d’à peine 15 ans, la conspiration des oreilles bouchées du monde du cinéma français est enfin mise à mal.

    Ce que l’actrice, la femme, aujourd’hui âgée de 51 ans, révèle avec force, intelligence et une grande dignité, c’est que des hommes, au cinéma, exploitent sexuellement des filles mineures, pour leur bon plaisir et pour asseoir leur notoriété.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/17/revelations-de-judith-godreche-la-fille-de-14-

    #féminisme #cinema #viol

  • #Green_Border

    Ayant fui la guerre, une famille syrienne entreprend un éprouvant périple pour rejoindre la Suède. A la frontière entre le Belarus et la Pologne, synonyme d’entrée dans l’Europe, ils se retrouvent embourbés avec des dizaines d’autres familles, dans une zone marécageuse, à la merci de militaires aux méthodes violentes. Ils réalisent peu à peu qu’ils sont les otages malgré eux d’une situation qui les dépasse, où chacun - garde-frontières, activistes humanitaires, population locale - tente de jouer sa partition

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Green_Border
    https://www.youtube.com/watch?v=5ufcsLA7xow


    #frontières #Biélorussie #asile #migrations #réfugiés #Pologne #forêt #mourir_aux_frontières #violence #push-backs #refoulements #instrumentalisation_de_la_migration #zone_frontalière #film #cinéma #Agnieszka_Holland #solidarité #marécage #zone_interdite #état_d'urgence #zone_d'exclusion

    –---
    ajouté à la métaliste autour de la création de zones frontalières (au lieu de lignes de frontière) en vue de refoulements ou autres pratiques de contrôles migratoires :
    https://seenthis.net/messages/795053

  • La dimension existentielle du cinéma d’Agnieszka Holland
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/signes-des-temps/la-dimension-existentielle-du-cinema-d-agnieszka-holland-8875568

    La première expérience politique d’Agnieszka Holland a été le Printemps de Prague ; en 2014 elle signe la série Sacrifice qui a pour cadre la Tchécoslovaquie en 1969.

    Green border est un cri d’alarme sur la situation tragique aux frontières. Les #migrants syriens et afghans se retrouvent bloqués dans une zone frontière entre la Biélorussie et la Pologne, et se font renvoyer d’un pays à l’autre, par les polices respectives avec la plus grande des brutalités. La cinéaste #Agnieszka_Holland utilise le noir et blanc et suggère des rapprochements historiques. Elle évoque le travail d’investigation avant le tournage auprès des gardes-frontières et des activistes ; c’est un film choral ancré dans l’action. Le film a été l’objet d’une campagne de haine par le gouvernement polonais au moment de sa sortie à Varsovie.
    Agnieszka Holland énonce : « aujourd’hui, la référence et l’imaginaire selon laquelle on peut mener une lutte idéologique ou politique, est celle de la Seconde Guerre mondiale. »
    La réalisatrice rappelle : « je prends les risques, mais j’en suis consciente, et je traite cette expérience surtout comme cinématographique pour garder l’équilibre et de me concentrer surtout sur les êtres humains dans une perspective existentielle ; les problèmes géopolitiques sont dans le fond. »

    Une enfant de la (les) persécution(s) et du Printemps de Prague qui a contribué au renouvellement de l’imaginaire américain (The wire, _Treme)

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnieszka_Holland

    Je ne savais pas si j’allais aller le voir. Entendre d’une oreille le bobino avec ce sionard de Weitzmann m’a décidé. Drôle de l’entendre éluder le fait que A.H. fut qualifiée d’antisémite par des ministres MSM après la sortie de Europa, Europa en 1990.

    édit et j’aime aussi la manière dont elle gifle verbalement ce type de france cul qui voudrait insister sur l’extraction bourgeoise des polonais qui agissent en solidarité avec les migrants. #mdr

    https://seenthis.net/messages/1041323

    #Green_border #cosmopolitisme #frontières #cinéma

    • Je l’ai vu la semaine dernière en avant-première avec en plus elle qui était là à la fin pour discuter, et c’était dur et bouleversant, en sachant comme on le suit nous ici sur Seenthis que ce qui est montré est multi-documenté, aussi bien les actes horribles que les paroles et la déshumanisation ("ce ne sont pas des êtres humains mais des balles de l’Est"). D’ailleurs il me semblait que des paroles quasi identiques étaient sortis sur les palestiniens mais je ne retrouve plus de source.

  • Stage « Tournez dans un film de cinéma muet » 2024

    Pour les enfants, adolescents et adultes confondus, « Le Bateau Ivre » (organisme de formation depuis 1998) propose deux sessions du Stage de Mime « Tournez dans un film de cinéma muet » à Paris (75009) pendant 4 jours de 14 à 17h en avril 2024. https://www.silencecommunity.com/events/event/view/48629/stage-%C2%AB%C2%A0tournez-dans-un-film-de-cinema-muet%C2%A0%C2%BB-

    #Paris #ÎleDeFrance #stage #formation #tournage #enfants #adolescents #adultes #cinéma #mime #pantomime #mimique #ArtisteMime #muet #CinémaMuet #film #CourtMétrage #laussat #pillavoine #avril #lbi2324

  • Une projection de « La Zone d’intérêt » présentée par un collectif de militants juifs antisionistes suscite la controverse

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/05/une-projection-de-la-zone-d-interet-presentee-par-un-collectif-de-militants-

    #antisionnisme

    Johann Chapoutot, spécialiste du #nazisme, a annulé sa participation à une soirée prévue mardi 6 février autour de la #projection de La Zone d’intérêt, le film de #Jonathan_Glazer sur la vie quotidienne de Rudolf Höss, le commandant d’#Auschwitz. Organisée au Grand Action, dans le 5e arrondissement de Paris, une rencontre entre l’historien et la chercheuse en langues, littératures et cultures arabes et #hébraïques Sadia Agsous-Bienstein devait être animée par le #collectif_juif_antisioniste Tsedek !.

    « Je ne peux pas, en conscience, participer à vos activités », a écrit, le 1er février, Johann Chapoutot à Samuel Leter, membre de Tsedek ! chargé de ce ciné-club. En cause : le communiqué du collectif publié le 7 octobre 2023. Dans ce message, toujours en ligne sur Instagram, le groupe écrit : « Il ne nous appartient pas de juger de la stratégie de la résistance palestinienne. Mais il est de notre responsabilité de rappeler sa légitimité fondamentale. »

    M. Chapoutot n’en avait pas connaissance avant la parution, le 1er février, d’un article de Télérama consacré à une première annulation de cet événement, lequel aurait dû se tenir le 30 janvier au Majestic Bastille, à Paris, avec Sadia Agsous-Bienstein (#Johann_Chapoutot ayant eu une contrainte d’agenda). « Ce n’était pas possible pour moi, explique le chercheur. Je suis spécialiste du nazisme et de la Shoah, le #Hamas est un mouvement #négationniste. Tuer des enfants et violer des femmes ne sont pas des actes de #résistance. Il s’agit d’un massacre de nature #terroriste, dont la dimension #antisémite ne peut pas être contestée. »

    Simon Assoun, un des porte-parole de Tsedek !, dénonce « une lecture malhonnête de ce communiqué », citant également celui que le collectif a publié le 12 octobre : « L’ampleur et la brutalité des massacres commis (…) doivent être dénoncées pour ce qu’ils sont : des crimes de guerre. Les centaines de vies israéliennes et palestiniennes arrachées nous meurtrissent. »

    « La Shoah fait partie de notre histoire »
    Samuel Leter affirme ne pas comprendre la réaction tardive de l’historien : « Dans le mail où il a accepté de participer à la rencontre, il dit qu’il admire notre courage ! » Dans ce message du 10 janvier 2024, Johann Chapoutot fait notamment référence à l’avocat Arié Alimi : « Je connais bien votre collectif, dont j’admire le courage, tout comme celui d’Arié, qui est, je crois, des vôtres. »

    En réalité, l’historien a cru dialoguer avec #Golem, le mouvement cofondé par Arié Alimi dans la foulée de la marche contre l’antisémitisme du 12 octobre. « J’ai fait l’erreur de répondre spontanément, sans vérifier, afin d’aider ce qui me semblait devoir l’être : un collectif de juifs de gauche qui s’était opposé à la participation du RN [Rassemblement national] à la manifestation contre l’antisémitisme, le RN-FN [Front national] ayant été fondé, rappelons-le, par des vétérans de la Waffen-SS et de la Milice », explique-t-il.

    #Tsedek ! comme Golem sont marqués à gauche. Tsedek !, #décolonial, affirme « lutter contre le racisme d’Etat en France et pour la fin de l’apartheid et l’occupation en Israël-Palestine ». Golem milite contre tous les racismes et dénonce l’instrumentalisation de la lutte contre l’#antisémitisme. « Tsedek ! est une organisation qui ne dénonce pas l’antisémitisme de la gauche ou de la #France_insoumise, décrypte l’historien #Tal_Bruttmann, proche de Golem. Ils servent de paravent à des gens qui sont ouvertement antisémites et ils dénoncent l’instrumentalisation de la #Shoah dans une seule direction. »

    La rencontre du 6 février animée par Tsedek ! au Grand Action est annulée. Le #cinéma explique que « des pressions extérieures ont conduit à l’annulation de la participation des intervenant.e.s prévue.e.s ». Samuel Leter juge que ces annulations équivalent à de la censure : « Nous sommes #juifs, la Shoah fait partie de notre histoire. Il ne peut y avoir de #monopole_de_la_mémoire de la Shoah. »

    La pertinence d’un échange avec une spécialiste des littératures #palestinienne et #israélienne au sujet d’un film sur la Shoah a été débattue avant la première annulation du ciné-club, ce que déplore Sadia Agsous-Bienstein : « Tsedek !, que je connais, m’invite à parler d’un film sur la Shoah, un film sur la banalité de la vie d’une famille allemande à côté d’un #camp d’extermination. J’ai travaillé sur la Shoah et c’est un film sur la Shoah. En quoi ne suis-je pas #légitime sur la question ? Parce que je suis #algérienne ? » L’une de ses recherches, « La Shoah dans le #contexte_culturel #arabe », a été cofinancée par le #Mémorial de la Shoah.

    Ce n’est pas la première fois qu’un événement animé par Tsedek ! suscite la #controverse. En décembre, une conférence coorganisée par le collectif a été annulée par la #Mairie_de_Paris. Raison invoquée : la présence parmi les organisateurs de l’#association #Paroles_d’honneur, dont est membre la #militante_décoloniale #Houria_Bouteldja.

    #Zineb_Dryef

    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Jonathan Glazer, cinéaste de « La Zone d’Intérêt » : « Nous avons besoin que le génocide ne soit pas un moment calcifié de l’histoire »

    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « La Zone d’intérêt » : à côté d’Auschwitz, une obscène tranquillité

  • L’heure de l’Ukraine. Un parcours du cinéma ukrainien. A l’Université libre de Bruxelles

    Du mercredi 14 février au mercredi 8 mai, le Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine organise un cycle de films ukrainiens à l’Université libre de Bruxelles.

    Nous avons sélectionné six films qui illustrent la grande diversité du cinéma ukrainien. Deux classiques des années soixante produits dans les studios de l’Ukraine soviétiques, deux films récents de fiction et deux documentaires récents.

    Ces films permettent de se mettre à l’heure de l’Ukraine, de mieux découvrir la force et les tensions de la société ukrainienne, de comprendre pourquoi la guerre actuelle n’est pas simplement une guerre de conquête territoriale de la part de la Russie. C’est aussi une guerre pour détruire une société dont la diversité est perçue comme un danger existentiel par les autorités du Kremlin.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/12/05/filma-festival-du-film-feministe-ukrainien/#comment-60128

    #cinema #ukraine

  • Benoît Jacquot, un système de prédation sous couvert de cinéma
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/08/benoit-jacquot-un-systeme-de-predation-sous-couvert-de-cinema_6215357_3224.h


    L’actrice Isild Le Besco et le réalisateur Benoît Jacquot au 57ᵉ Festival de Cannes, le 14 mai 2004. BRUNO VINCENT / GETTY IMAGES VIA AFP

    A la suite de Judith Godrèche, plusieurs comédiennes prennent la parole dans « Le Monde » pour dénoncer des violences et du harcèlement sexuel de la part du réalisateur. Le cinéaste reconnaît certains faits.
    Par Lorraine de Foucher et Jérôme Lefilliâtre

    Dans l’amphithéâtre de Sciences Po à Paris, Julia Roy s’assoit au fond de la salle. L’étudiante de 23 ans vient écouter, ce 29 janvier 2013, la conférence d’un réalisateur qu’elle ne connaît pas, Benoît Jacquot, invité à parler de « politique de l’intime ». « Il me fixe pendant toute la séance, ça m’étonne un peu », raconte-t-elle au Monde onze ans plus tard. A la fin, elle s’approche pour saluer l’animateur de la rencontre. « Benoît Jacquot me saute dessus pour me remettre un papier avec son numéro, et me demande plusieurs fois de l’appeler. »
    Depuis son enfance autrichienne à Vienne, Julia Roy, qui n’a alors joué qu’un petit rôle dans une série télévisée, nourrit une cinéphilie précoce. Elle décide de rappeler ce cinéaste : peut-être peut-il la conseiller, elle qui rêve de faire des films ? Au restaurant Le Hangar, dans le Marais, où ils se retrouvent, « il me regarde comme un miracle ». D’après son récit, il lui fait immédiatement de grandes déclarations : « Il m’annonce qu’il va faire tous ses films avec moi, qu’il m’aidera à écrire les miens, qu’il veut m’avoir tout le temps avec lui et devant lui. » Tout juste est-il déçu en apprenant son âge : il la pensait plus jeune.
    Six ans après, en 2019, c’est une jeune femme traumatisée par la relation nouée avec le réalisateur qui s’enfuit en Autriche. « J’ai été diagnostiquée comme atteinte d’un syndrome de stress post-traumatique. » En janvier 2024, elle découvre les accusations de Judith Godrèche sur sa relation passée avec Benoît Jacquot qui ont motivé l’ouverture d’une enquête préliminaire, mercredi 7 février. Elle décide à son tour d’évoquer publiquement son vécu avec le réalisateur, composé de manipulation, de domination, de violences physiques et de harcèlement sexuel. Certains des faits qu’elle dénonce pourraient ne pas être couverts par la prescription.

    TW #domination_masculine #VSS #viol #pédocriminalité

    l’article se trouve là
    https://justpaste.it/et5dx
    avec : « C’est une histoire d’enfant kidnappée » : l’actrice Judith Godrèche porte plainte contre le réalisateur Benoît Jacquot ; La lettre de Judith Godrèche à sa fille : « Je viens de comprendre. Ce truc, le consentement, je ne l’ai jamais donné. Non. Jamais au grand jamais. »

    #cinéma

    • Jacques Doillon accusé de viol, d’agression sexuelle et de harcèlement par Judith Godrèche, Anna Mouglalis et Isild le Besco
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/08/jacques-doillon-accuse-de-viol-d-agression-sexuelle-et-de-harcelement-par-ju

      « Le Monde » a recueilli trois témoignages visant le réalisateur de « La Fille de 15 ans ». L’avocate de M. Doillon dit vouloir réserver ses explications à la justice.

      Ce jeudi sur France Inter, Judith Godrèche a accusé le réalisateur Jacques Doillon d’agressions sexuelles sur le tournage du film La Fille de 15 ans, qui a eu lieu au printemps 1987. Il voulait, a-t-elle affirmé, « la même chose » que Benoît Jacquot, contre lequel la comédienne de 51 ans a déposé plainte mardi pour « viols avec violences sur mineur de moins de 15 ans » commis par personne ayant autorité. « Sur le tournage, c’était hallucinant. Il a engagé un acteur (…), il l’a viré et il s’est mis à la place. Tout d’un coup, il décide qu’il y a une scène d’amour, une scène de sexe entre lui et moi. On fait 45 prises. J’enlève mon pull, je suis torse nu, il me pelote et il me roule des pelles. »

      Tout cela se déroule sous les yeux de Jane Birkin, alors compagne du réalisateur, qui l’a engagée comme assistante sur le film. « Il embrassait vingt fois de suite Judith Godrèche en me demandant quelle était la meilleure prise. Une vraie agonie ! », a raconté Birkin dans son journal intime paru en 2018, Munkey Diaries. Le film La Fille de 15 ans est sorti en salles au printemps 1989.
      Lors de son interview sur France Inter, Judith Godrèche a aussi évoqué de façon sibylline, et sans entrer dans les détails, d’autres faits qui se seraient déroulés avant ce tournage, au domicile de Jacques Doillon. Dans sa plainte contre Benoît Jacquot, enregistrée le 6 février par la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire de Paris et consultée par Le Monde, elle décrit précisément les agissements de Jacques Doillon. En l’occurrence, il s’agirait d’un viol qu’aurait commis le cinéaste sur elle, alors qu’elle avait 14 ans. Les faits auraient eu lieu rue de la Tour, à Paris, dans la maison de Jane Birkin.

      https://justpaste.it/22zms

      #parents #parentalité #témoins #non_assistance_à_personne_en_danger

  • Die Berlinale hat finanzielle Sorgen
    https://www.schwaebische.de/kultur/die-berlinale-hat-finanzielle-sorgen-2243823
    Le journaliste du canard soube n’aime pas la Berlinale et y comprend encore moins que le duo directeur partant. On verra bien si la nouvelle patronne états-unienne (est-ce qu’elle parle au moins l’allemand ?) Tricia Tuttle saura mieux naviguer au dessus du nid de crabes de la politique berlinoise.

    Tricia wer? Mit Tricia Tuttle, die von 2019 bis 2022 das Londoner Filmfestival geleitet hatte, wird eine Unbekannte die neue Intendantin der Berlinale. Dass ihr Name im Vorfeld nie genannt wurde, hatte vielleicht seine Gründe. Denn ganz offenbar waren nicht künstlerische Expertise sondern vor allem Managementqualitäten gefragt, um den angeschlagenen Berlinale-Tanker wieder auf Kurs zu bringen. Die oft kritisierte mangelnde Programmqualität ist das geringste Problem des wichtigsten deutschen Filmfestivals. Die Krise ist fundamentaler: Die Berlinale hat finanzielle Probleme und muss ihre Struktur auch deshalb grundsätzlich verändern. Da Tuttle in London eine deutliche Vergrößerung des Publikums gelungen war und ihr außerdem der Ruf einer Sparkommissarin vorausgeht, schien sie die Richtige zu sein.

    Das Erbe von Langzeitdirektor Dieter Kosslick, der das Festival zwischen 2002 und 2019 auf fast die doppelte Größe aufgebläht hatte, wird in Zeiten von Inflation und knappen Kassen zum existenziellen Problem. In den letzten Jahren sprangen mehrere Sponsoren ab. Das bedeutete Ausfälle von über einer Million Euro - hier zeigt sich wie Kunst und Ökonomie ineinandergreifen und einen Teufelskreis bilden: Weil die Berlinale an künstlerischem Stellenwert verlor, ist sie auch für die Stars unattraktiver. Weil die Stars wegbleiben, verlieren die Sponsoren das Interesse. Und fehlendes Geld reduziert wiederum den Wert des Festivals.
    Personalkosten sind hoch

    Die grassierenden Sparzwänge führten bereits im Sommer dazu, dass das Programm erheblich einstampft wurde. Zwei Sektionen wurden komplett gestrichen, die Zahl der Filme um ein Drittel reduziert. Weitere Streichungen scheinen nur eine Frage der Zeit zu sein.

    Der Gesamtetat, inklusive aller Einnahmen aus Ticketverkäufen, Sponsoring und Merchandising kann nach Angaben der Berlinale „immer erst im Frühjahr des folgenden Kalenderjahrs beziffert werden“. Für 2024 rechnet man am Potsdamer Platz mit zirka 33 Millionen. Der Bund in Gestalt des Staatsministeriums für Kultur und Medien (BKM) und das Land Berlin übernehmen größere Teile der Finanzierung des Festivals. Da der Anteil des Bundes mit zuletzt 10,9 Millionen aber weitaus höher liegt, als der Berlins, der erst kürzlich - und bisher nur mündlich zugesagt - auf zwei Millionen vervielfacht wurde, steht hier vor allem das BKM in der Verantwortung. Für das laufende Jahr versprach Kulturstaatsministerin Claudia Roth „unter Vorbehalt“ der fälligen Haushaltskonsolidierung, den Zuschuss des Bundes um 1,7 Millionen auf 12,6 Millionen Euro zu erhöhen. Doch dies reicht gerade einmal aus, um den laufenden Kostenanstieg auszugleichen. Etwa ein Drittel des Budgets gehen allein in Personalkosten.
    Bei weniger Filmen und höheren Kosten die Einnahmen steigern

    Es lässt sich leicht errechnen, dass die Berlinale in jedem Fall weit mehr als die Hälfte ihres Budgets aus nichtöffentlichen Quellen erwirtschaften muss. 2023 wurden laut Berlinale „zirka 330.000 Tickets verkauft“. Das bedeutet gut fünf Millionen Euro Einnahmen. Die restlichen 13 Millionen müssen anderweitig erwirtschaftet werden. Das sind Mieten für Stände und Marktvorführungen beim „Europäischen Filmmarkt“, Akkreditierungs- und Filmanmeldegebühren, Merchandisingverkauf sowie Sponsoring und Partnerschaften. Detaillierte Angaben hierzu gibt die Berlinale „grundsätzlich nicht nach außen, da mit den Sponsoren gegenseitige Vertraulichkeit vereinbart wurde“, so Pressesprecherin Frauke Greiner.

    Ebenso hält man sich zum Anteil des Sponsoring bedeckt. Dieser lasse sich nicht in Geldbeträgen darstellen. Die zukünftige Chefin wird jedenfalls neue Sponsoren gewinnen müssen. Sie wird das Programm abspecken müssen, um Kosten zu senken, aber so, dass die Attraktivität nicht leidet. Sie wird zugleich den doppelten Spagat meistern müssen, bei weniger Filmen und höheren Kosten die Einnahmen zu steigern.
    Berlinale braucht neue Spielstätten

    Und das ist erst der Anfang: Denn ein weiterer „Elefant im Raum“ ist die ungelöste Standortfrage: Der Potsdamer Platz, an den die Berlinale im Jahr 2000 aus den etablierten Standorten rund um den Bahnhof Zoo gezogen war, ist mit seinen Baustellen, Containerstapeln, leerstehenden Cafés und Büros und mit einer trashigen, halbleeren Shoppingmall längst der Prototyp einer urbanen Wüste. Die Miete des „Berlinale-Palast“ genannten Musical-Palasts läuft aus, ein Multiplex hat bereits 2020 dicht gemacht, beim zweiten ist die Zukunft ungewiss. Die Zahl der Kinos nimmt ab, aber die Berlinale braucht neue Spielstätten und ein neues Zentrum. Eine bessere Zukunft ist nicht in Sicht.

    #Berlin #Berlinale #cinéma #commerce #politique

  • Automobile : Ferrari explose à nouveau les compteurs, avec un bénéfice net record
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/automobile-ferrari-explose-a-nouveau-les-compteurs-avec-un-benefice-net-re

    Année de tous les records pour Ferrari. En 2023, le bénéfice net de la marque au cheval cabré a bondi de 34% à 1,25 milliard d’euros. Le profit record de 939 millions d’euros affiché sur l’ensemble de 2022 a ainsi été battu. Le chiffre d’affaires a augmenté de 17,2% à 5,9 milliards d’euros, conformément aux prévisions. Ces résultats ont été bien accueillis à la Bourse de Milan, où le titre grimpait de 10% à 381 dollars, vers 16h20.

    Au quatrième trimestre, le bénéfice net du constructeur a progressé de 33% à 294 millions d’euros, un résultat supérieur au consensus des analystes de Factset. Dans le détail, le constructeur italien a livré 13.663 bolides dans le monde l’an dernier, en hausse de 3,3%.

    Tu le sens bien, le ruissellement ?

  • 20 jours à Marioupol
    Un film réalisé par Mstyslav Chernov

    Des reporters ukrainiens, piégés dans la ville assiégée de Marioupol, filment les atrocités de l’invasion russe. Au plus près des civils, le réalisateur Mstyslav Chernov livre un témoignage capital sur la réalité de la guerre qui déchire son pays.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/08/27/appel-a-la-greve-a-marioupol-le-jour-des-elections-fantoches-organisees-par-la-russie-dans-sept-entreprises-pour-le-paiement-des-salaires/#comment-60041

    #cinema #ukraine

  • Rat Race
    https://www.youtube.com/watch?v=127rJwowaAc

    https://en.wikipedia.org/wiki/Rat_Race_(film)

    Rat Race is a 2001 American comedy film directed by Jerry Zucker. Inspired by Stanley Kramer’s 1963 film It’s a Mad, Mad, Mad, Mad World,[3] the film features an ensemble cast consisting of Rowan Atkinson, Whoopi Goldberg, Cuba Gooding Jr., Wayne Knight, Jon Lovitz, Kathy Najimy, Lanei Chapman, Breckin Meyer, Amy Smart, Seth Green, Vince Vieluf, John Cleese and Dave Thomas.

    #hilarant

    Randy and his family, at the insistence of their daughter, visit a museum about the Nazi German officer Klaus Barbie, believing it to be about the Barbie doll. They steal Adolf Hitler’s staff car after Duane and Blaine sabotage their vehicle. They are attacked by a gang of bikers after making a bad impression on one of the bikers.

    #cinéma #comédie #nazis

  • Violences sexistes et sexuelles

    Le cinéma français est un des derniers endroits où la domination masculine est légitimée et même valorisée.

    Entretien avec Sarah Brethes, publié sur Mediapart le 14 janvier 2024

    Pour la chercheuse Geneviève Sellier, les résistances au mouvement #MeToo sont à chercher dans le culte voué à l’artiste masculin en France. Mais la nouvelle brèche ouverte dans cette « forteresse » après les affaires Depardieu et Jacquot est, selon elle, « de plus en plus large ».

    Le vent est-il enfin en train de tourner ? Depuis la diffusion d’images montrant Gérard Depardieu – mis en examen pour « viol » et accusé par treize femmes d’agressions sexuelles – tenir des propos abjects sur une fillette de 10 ans avant d’être porté aux nues par le chef de l’État et défendu par une cinquantaine d’artistes dans une tribune orchestrée par l’extrême droite, c’est un « backlash » inattendu qui a eu lieu. Le retour de bâton ne s’est cette fois pas abattu sur les militantes féministes mais sur leurs adversaires : plusieurs textes rassemblant, eux, des milliers de signataires, parmi lesquel·les de très grands noms de la culture, femmes et hommes, ont appelé à mettre fin à l’impunité des agresseurs dans le milieu du cinéma. Jeudi soir, des rassemblements féministes ont eu lieu dans plusieurs villes de France, notamment à Paris, en présence notamment d’actrices comme Anna Mouglalis.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/23/violences-sexistes-et-sexuelles

    #cinema #feminisme #violence

  • Tribune de l’Observatoire de la liberté de création « Quand des femmes prennent la parole pour dénoncer Depardieu, ce n’est pas l’art qu’elles attaquent, c’est un homme »

    A l’occasion des Biennales internationales du spectacle qui se tiennent à Nantes depuis le 17 janvier, les membres de l’Observatoire de la liberté de création (OLC) – qui vient de se constituer en association – rappellent que la liberté artistique peut et doit s’articuler avec le respect de l’égalité et la lutte contre toute forme de violence.

    Fin décembre 2023, le Figaro publie une tribune pour soutenir Gérard Depardieu. Rappelons ce qui la motive (que cette tribune désigne comme un « lynchage ») : l’acteur fait l’objet de diverses accusations et plaintes pour viols et agressions sexuelle et il est mis en examen dans le cadre de la procédure engagée par la comédienne Charlotte Arnould depuis le 16 décembre 2020. En avril 2023, Médiapart révèle le témoignage de 13 femmes qui accusent Gérard Depardieu de gestes ou propos obscènes lors des tournages de onze films entre 2004 et 2022. En juillet 2023, une autre femme dénonce une agression sexuelle sur un tournage en 2015. Le 10 septembre 2023, l’actrice Hélène Darras dépose une plainte pour agression sexuelle à l’encontre de Gérard Depardieu. Elle l’accuse de l’avoir « pelotée » en 2007 sur un tournage de film. Le 19 décembre enfin, une journaliste espagnole se plaint d’une agression sexuelle en 1995 alors qu’elle venait interviewer le comédien.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/20/tribune-de-lobservatoire-de-la-liberte-de-crea

    #feminisme #violence #cinema

    • Dans les commentaires, les gens regrettent l’absence de Last train to Busan (2016). Certes sympathique, mais je comprends qu’il ne figure pas dans un top-10.

      Par contre, l’absence de Shaun of the dead (2004) me semble plus discutable.

      Et j’avais bien aimé l’ambiance de Last girl (The Girl with All the Gifts, 2016), mais ça se discute. Et dans mon souvenir, 28 Jours plus tard (28 Days Later, 2002), c’était un des rares films de zombies à m’avoir fait vraiment très très peur (alors que bon, on est bien d’accord que les zombies, en vrai, ça ne court pas).

      #cinéma_barré

    • J’ai donc ainsi découvert Ne coupez pas ! (One cut of the dead, 2017), qui n’est pas réellement un film de zombies. C’est une comédie, horrifique pour de faux, avec une structure très maline (mais je veux pas te spoiler). Le premier tiers est sympatoche, façon film fauché, maladroit mais inventif. Le deuxième tiers est le ventre mou du film, pas au niveau du reste. Mais la troisième partie justifie la « maladresse » du premier tiers d’une manière très maline, et là ça part en délire complet. Alors c’est de l’humour japonais, c’est pas toujours super-subtile, mais je me suis surpris à rire bruyamment devant mon ordinateur.

    • Ensuite autre film japonais, I Am a Hero (2016). Adaptation du manga du même nom.

      Je lis un peu partout que l’originalité, c’est la fusion entre les cultures zombies et manga, mais je sais pas trop ce que veut dire « culture manga » dans un film avec des personnages réels.

      En tout cas, le côté « zombies » est très convenable, les effets spéciaux sont impressionnants, et il y a au début quelques scènes qui font (un peu) peur. (Comme dit ci-dessus : généralement les films de zombies ne font pas vraiment peur.)

      Par contre, à la mode japonaise (ou manga ?), tout est trop explicité, y compris pour les choses évidentes ou déjà archi-vues (les zombies dans un centre commercial, j’ai pas besoin qu’on explicite une fois de plus le truc…).

      Et ça dure une bonne demi-heure de trop. La fin traîne en longueur, malgré sa prétention à être la partie « action » du film.

      Grosse déception de se traîner la lycéenne zombifiée pendant tout le film, personnage que le film prend énormément de temps à rendre attachant et dont on est persuadé qu’elle va faire un truc intéressant, et finalement rien du tout.

      Bref : le film est pas désagréable, mais personnellement je ne le mettrais pas dans un top 10.

    • Vu Pontypool (2008), un huis-clos dans une station de radio en Ontario, avec pour originalité (outre le huis-clos) que la zombification se transmet par des « mots contaminés ».

      Marrant de voir que les critiques positive et négative les plus partagées sur SensCritique, grosso modo, disent la même chose, et pointent les mêmes éléments positifs et négatifs du film (perso je pencherais plutôt pour la note positive).

      La première heure est quasiment parfaite, et installe une ambiance bien angoissante avec des moyens limités et des acteurs parfaits, la première mutation est gentiment flippante (on n’est pas du tout dans un film gore), et dans la résolution, l’explication assez confuse et l’introduction du personnage explicatif fait baisser le rythme. Mais il me semble que le film est assez unanimement considéré comme une belle surprise.

    • Vu The Battery (2014), que le gars a classé en numéro 2 de sa liste. D’après toutes les critiques, le truc a été réalisé avec un budget de 6000 dollars et un Canon 5D Mark II.

      Et, oui, c’est une petite merveille de film indé qui suit deux types qui deviennent attachants au fur et à mesure du film, dans un road movie à la campagne avec des zombies.

      Le début est assez maladroit, ça traîne un peu, il ne se passe pas grand chose, pour être franc au bout de 10 minutes je me suis demandé si j’avais envie de regarder ça… et puis d’un coup, assez rapidement, je me suis retrouvé happé dans le truc et j’ai bien fait de rester.

    • Vu Return of the living dead 3 (1993). Alors là on n’est plus (du tout) dans le film de zombie à prétention artistique… Mais même si c’est du Brian Yuzna, et que c’est typiquement le genre de film qu’on a tous emprunté au vidéo-club sur une VHS passablement usée dans les années 90, ce n’est pas non plus un nanar typique des années VHS. (D’après Kikipédia, le film a eu un budjet de 2 millions de dollars, ce qui n’est pas totalement ridicule.)

      Je ne l’avais vu qu’une fois, effectivement en VHS du vidéoclub il y a 30 ans. Ben dans le genre ça a plutôt bien vieilli. C’est complètement foutraque (on dit « décomplexé »), mais pas débile non plus, le film joue plus sur les sentiments que les deux précédents, même si ça reste du gore rigolo. Et la deuxième partie est bien délirante à souhait. J’ai passé un bon moment, même si ça reste au niveau du plaisir coupable.

      Un aspect qui m’a surpris, c’est que la qualité d’image est très honnête maintenant qu’on le voit sur autre chose qu’une VHS usée jusqu’à la moelle. C’est honnêtement joué. Et comme le souligne Azz dans sa vidéo, le personnage de Julie Walker est tout à fait marquant (d’ailleurs il me restait des souvenirs 30 ans plus tard).

    • Vu Dead Snow (2009), encore un film qui fait dans le gore rigolo.

      Pour l’instant, c’est celui de la liste que j’ai le moins aimé, et les critiques en ligne vont plus ou moins toutes dans le même sens : c’est très moyen, pas totalement réussi mais pas nul non plus.

      C’est gore, mais c’est pas très gore. C’est rigolo, mais pas très rigolo. Ça joue avec la vulgarité, mais c’est pas très vulgaire. C’est un peu original (les zombies à mi-chemin entre Le lac des morts vivants et Les bronzés font du ski), mais ce n’est pas très original…

      Autre aspect un peu casse-pied : ça passerait bien si c’était un tout petit budget. Mais là, 2 millions de dollars, c’est une vraie production qui pourrait faire un peu mieux.

      Mais les maquillages des zombies nazis sont réussis, alors ça passe…

  • ONLY VICTIMS: A Study of Show Business Blacklisting
    https://www.kirkusreviews.com/book-reviews/a/robert-f-vaughn/only-victims-a-study-of-show-business-blacklist

    by Robert F. Vaughn ‧ RELEASE DATE: March 14, 1972

    Robert Vaughn, the TV-movie actor best known as the Man from U.N.C.L.E., is also a Ph.D. from USC and this is his doctoral dissertation. It suffers from most of the defects associated with academic thesis writing (turgid prose, factual glut, excessive footnoting, ponderous quotations), but those interested in the methodology of extralegal censorship or the specifics of the entertainment industry’s blacklisting practices in the ’40’s and ’50’s should be willing to overlook these faults. Because lodged among the scholarly impedimenta is some genuinely intriguing and new material which enhances both our understanding of the blacklist technique and our perspective of the particular history involved. Vaughn summarizes and evaluates the House Committee on Un-American Activities’ investigations conducted between 1938 and 1958 into alleged Communist influence in Hollywood, television programming, and the legitimate theater — hearings which produced no legislation, only sensational headlines for politicians like Martin Dies, J. Parnell Thomas, and Francis Walter and ""personalized persecution of entertainment people."" Some of the ""friendly"" witnesses were cowed; others cheerfully cooperated, supplying lists of names; a few of the unfriendly First Amendment types were jailed for contempt (i.e., the Hollywood Ten); and many of those who relied on the Fifth Amendment were blacklisted by their respective industries. What is most useful here, however, is Vaughn’s original research — questionnaire and interview data elicited from selected uncooperative HUAC witnesses — which serves as the basis for some definitive conclusions about the retrospective effects of blacklisting, e.g., motion picture and TV actors were hit hardest (theater performers were hardly affected at all and many writers were able to continue producing under pseudonyms). In sum, what we have here is the most complete and intelligent treatment of the virulent practice of blacklisting now available.

    Pub Date: March 14, 1972
    ISBN: 0879100818
    Publisher: Putnam
    Kirkus Reviews Issue: March 1, 1972

    Robert Vaughn
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Robert_Vaughn

    Vaughn was a longtime member of the Democratic Party.[7] His family was also Democratic and was involved in politics in Minneapolis.[53] Early in his career, he was described as a “liberal Democrat”.[54][55][56][57][58] He was opposed to the Hollywood Blacklist of suspected Communists on freedom of speech principles, but Vaughn also was opposed to Communism as a totalitarian system.[59] Vaughn campaigned for John F. Kennedy in the 1960 United States presidential election.[38] He was the chair of the California Democratic State Central Committee speakers bureau and actively campaigned for candidates in the 1960s.[38][53]

    Vaughn was the first popular American actor to take a public stand against the Vietnam War and was active in the peace group Another Mother for Peace.[4] Vaughn debated with William F. Buckley Jr. on his program Firing Line on the Vietnam War.[60] With Dick Van Dyke and Carl Reiner, he was a founder of Dissenting Democrats.[61] Early in the 1968 presidential election, they supported the candidacy of Minnesota Senator Eugene McCarthy, who was running for president as an alternative to Vice President Hubert Humphrey, who had supported President Lyndon Johnson’s escalation of the war in Vietnam.[61]

    Vaughn was reported to have political ambitions of his own,[62] but in a 1973 interview, he denied having had any political aspirations.[63] In a conversation with historian Jack Sanders, he stated that after the assassination of Robert F. Kennedy in 1968, "I lost heart for the battle.

    House Un-American Activities Committee
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/House_Un-American_Activities_Committee

    En 1947, les dirigeants des studios demandent à la commission de reconnaître que certains films sortis sur les écrans pendant la Seconde Guerre mondiale, comme Mission à Moscou (Mission to Moscow), L’Étoile du Nord (The North Star) et Song of Russia, peuvent en fait être considérés comme de la propagande pro-soviétique, mais que ces films étaient précieux dans le contexte de l’effort de guerre allié, et ont été tournés, dans certains cas, à la demande de représentants officiels de la Maison Blanche.

    #USA #maccarthysme #histoire #culture #cinéma #listes_noires #cancel_culture

  • The Sunchaser (HD 720)
    https://www.youtube.com/watch?v=vKFgK3e4Osc

    Les critique américains n’ont pas apprécié, mais c’est correct sans atteindre le degré d’intensité de Heaven’s Gate ou The Deer Hunter . Avec Anne Bancroft 29 ans après The Graduate .

    https://en.wikipedia.org/wiki/The_Sunchaser

    The Sunchaser (marketed simply as Sunchaser in promotional material) is a 1996 road crime drama film directed by Michael Cimino, written by Charles Leavitt and starring Woody Harrelson and Jon Seda. It was director Cimino’s last feature-length film.

    It was selected to compete for the Palme d’Or at the 49th Cannes Film Festival.

    Cast

    Woody Harrelson as Michael Reynolds
    Jon Seda as Brandon “Blue” Monroe
    Anne Bancroft as Renata Baumbauer
    Alexandra Tydings as Victoria Reynolds
    Matt Mulhern as Chip Byrnes
    Talisa Soto as Navajo Woman
    Richard Bauer as Dr. Bradford
    Victor Aaron as Webster Skyhorse
    Lawrence Pressman as FBI Agent-In-Charge Collier
    Michael O’Neill as FBI Agent Moreland
    Harry Carey Jr. as Cashier
    Carmen Dell’Orefice as Arabella
    Brooke Ashley as Calantha Reynolds
    Andrea Roth as Head Nurse
    Bob Minor as Deputy Lynch
    Brett Harrelson as Younger Highway Patrol Officer
    Andy Berman as Person In Oncology

    Citation :

    The only thing that’s worse than lawyers are doctors.

    #cinéma #ésothérique #action #médecine

    • C’est O.K. si on aime le genre. C’est du Cimino, alors je le classe en troisième position après (1) Heaven’s Gate et (2) The Deer Hunter . Toujours pas vu Thunderbolt and Lightfoot , mais je suppose que Year Of The Dragon occupe la quatrième place dans l’oeuvre de Michael Cimino. The Sunchaser arrive sûrement après.

      https://en.wikipedia.org/wiki/Michael_Cimino#As_director

      The Sicilian de 1987 est encore un must car le scénario est de Gore Vidal.
      C’est hilarant, mais je ne l’ai toujours pas vu.
      https://en.wikipedia.org/wiki/The_Sicilian_(film)

      Salvatore Giuliano, an infamous bandit, together with his ragtag band of guerrillas, attempted to liberate early 1950s Sicily from Italian rule and make it an American state. Giuliano robs from the rich landowners to give to the peasants, who in turn hail him as their savior. As his popularity grows, so does his ego, and he eventually thinks he is above the power of his backer, Mafia Don Masino Croce. Don Croce, in turn, sets out to kill the upstart by convincing his cousin and closest adviser Gaspare “Aspanu” Pisciotta to assassinate him.

      Avec ca il se peut que Year Of The Dragon descende encore une position. Dans le genre rien ne bat A Better Tomorrow , le premier film de la série.

      https://www.youtube.com/watch?v=OMKcL2cXr4E

  • Benoît Jacquot — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Beno%C3%AEt_Jacquot

    Benoît Jacquot est un réalisateur français, né le 5 février 1947 à Paris. Benoît Jacquot a donné une interview à Gérard Miller dans son documentaire Les ruses du désir : ‘L’interdit ‘ dans laquelle il parle de son goût pour les jeunes actrices mineures. Il décrit sa rencontre avec Judith Godrèche lorsqu’elle avait 14 ans. Il s’est installé avec elle et dit utiliser le cinéma pour séduire de jeunes mineures. Le cinéma est une couverture dit il. Il dit notamment que le monde du cinéma l’admire pour les relations qu’il entretient avec ces très jeunes actrices.

    Le premier paragraphe de la page Wikipédia date de ce matin :-))

    C’est sans doute en rapport avec ce sujet :

    Madame Mollette ⏚ : Publication Insta de Judith Godrèche hier soir.
    https://framapiaf.org/@MadameMollette@piaille.fr/111714287893997843

    Publication Insta de Judith Godrèche hier soir.
    Encore un qui ferait mieux de trembler des fesses au lieu de menacer, ils ne comprennent jamais rien

  • I nuovi barbari
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/The_New_Barbarians


    Tsahal meets John Wayne and Mad Max

    The plot takes place in 2019, following a nuclear holocaust, where two loners among the remains of the starving human race protect a group of pilgrims from a vicious gang bent on genocide.

    Ce film est comme une prophétie du Docteur Mabuse. La bande de génocidaires conduit des buggys fabriqués sur base de coccinelles de 1965, équipés de lance-flammes et de canons d’artillerie.

    Docteur Mabuse
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Docteur_Mabuse

    ... son but n’est pas de conquérir le monde et de le soumettre, mais bien de le détruire, et ne régner que sur ses ruines.

    Le projet du Docteur Mabuse ressemble au projet sioniste. Ce n’est pas étonnant vu que les deux ont des racines dans la même époque.

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Dr._Mabuse

    Der Traum der Romanfigur Dr. Mabuse ist die Schaffung einer neuen Gesellschaft, frei von Korruption und Fäulnis. Er plant eine utopische Kolonie in Brasilien namens Eitopomar, die er mit den Früchten seiner Verbrechen auf die Beine stellen möchte. (Eine spätere Fortsetzung, Mabuses Kolonie, blieb unvollendet.)

    Le crime est la condition préalable de l’utopie. Le criminel et le sauveteur se confondent

    #Gaza #cinéma #action #nanar #trash #wtf #camp #cheapness

  • La tribune de soutien à Gérard Depardieu « rappelle furieusement l’Ancien Régime »

    Historienne spécialiste du genre au cinéma, Geneviève Sellier décrypte la tribune de soutien à Gérard Depardieu. Elle analyse aussi les mécanismes qui ont conduit à sa publication.
    Par Marie Telling

    CINEMA – « Lorsqu’on s’en prend ainsi à Gérard Depardieu, c’est l’art que l’on attaque. » Dans une tribune publiée dans la soirée du 25 décembre, une cinquantaine d’artistes prennent la défense de Gérard Depardieu qu’ils estiment victime d’un « lynchage ». Parmi eux, Nathalie Baye, Carole Bouquet ou Pierre Richard. Le texte est publié cinq jours après qu’Emmanuel Macron a défendu l’acteur, qui, selon le président, « rend fier la France ». Gérard Depardieu est pourtant visé par plusieurs plaintes pour viol et a tenu, dans des images diffusées par l’émission Complément d’enquête, des propos obscènes envers plusieurs femmes et une petite fille.

    Pour Geneviève Sellier, professeure émérite en études cinématographiques à l’Université Bordeaux Montaigne, historienne spécialiste des questions de genre au cinéma et animatrice du site Le Genre et l’écran, cette défense de Gérard Depardieu s’inscrit dans une tradition bien française : celle de placer l’artiste au-dessus des lois.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/12/30/la-tribune-de-soutien-a-gerard-depardieu-rappe

    #féminisme #cinéma