• Un homme intègre - Mohammad Rasoulof
    https://www.arte.tv/fr/videos/112513-000-A/un-homme-integre

    Dans son sixième long métrage, Mohammad Rasoulof (Le diable n’existe pas) dresse un réquisitoire cinglant contre les pratiques plus ou moins souterraines qui minent la république islamique d’#Iran. Injustice, magouilles et népotisme des barons locaux semblent être la déclinaison à tous les étages de la société de la terreur que fait régner l’absolutisme du pouvoir en place. Âpre et sombre, le conte moral vire au thriller politique lorsque Reza et sa femme Hadis doivent se débattre contre des forces qui les dépassent, avec cette tentation latente de baisser la garde et d’utiliser les mêmes armes que leurs ennemis pour en venir à bout. Le réalisateur iranien de La vie sur l’eau (2005) ou d’Au revoir (2011) ne se contente pas d’enchaîner les épisodes douloureux mais dépasse ce marigot existentiel (...) par une mise en scène tendue vers la beauté des plans et un sens affiné du paysage. En 2017, ce coup de griffe contre la corruption de son pays signait un nouvel acte de courage pour le réalisateur, qui avait déjà subi les foudres du pouvoir. Un homme intègre allait coûter cher à celui que le titre du #film semble désigner. Après une tournée mondiale de présentation du film (dont le Festival de Cannes, où il reçut le prix Un certain regard), Rasoulof fut condamné à une peine d’un an de prison ferme pour « propagande contre la République islamique d’Iran » assortie d’une interdiction de sortie du territoire et d’activité politique de deux ans. En juillet 2022, Mohammad Rasoulof a de nouveau été incarcéré pour avoir signé un appel demandant aux forces de sécurité de « déposer les armes » face à la colère populaire contre « la corruption, le vol, l’incompétence et la répression ». Il a été libéré en février 2023 pour raisons de santé.

    #Cinéma

  • Affaire Judith Godrèche : « Les attaques contre le cinéma d’auteur et les “Cahiers du cinéma” sont infondées et déplacées »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/16/affaire-judith-godreche-les-attaques-contre-le-cinema-d-auteur-et-les-cahier

    Les accusations de Judith Godrèche contre Benoît Jacquot et Jacques Doillon, ses reproches et les questions adressés au milieu du cinéma ont eu pour effet secondaire de virulentes attaques contre le cinéma d’auteur, la politique qui l’a promu, la Nouvelle Vague et les Cahiers du cinéma. Ces attaques surabondent dans les journaux, sur les réseaux sociaux, dans diverses revues en ligne, à la radio et à la télévision. L’expression la plus concise en a été donnée par Laure Murat dans une tribune au Monde, le 17 février, au demeurant précise et mesurée, avec une formule reprise comme accroche par le journal : « A travers Jacquot et Doillon, c’est symboliquement le cinéma d’auteur, consacrant la toute-puissance du metteur en scène, qui se trouve visé. »

    Je tiens à dire qu’il s’agit là d’un contresens, ancien mais aujourd’hui partout repris, sur ce que signifient le cinéma d’auteur et la mise en scène qui en est inséparable. La notion d’auteur de cinéma, dont on peut trouver les prémices chez Louis Delluc, a été promue comme politique par les Cahiers du cinéma en 1955, et la première mention du terme se trouve sous la plume de François Truffaut dans le numéro de février.
    Or, contrairement à ce qui se dit ou s’écrit ici ou là, cette politique n’a jamais consisté à promouvoir la toute-puissance d’un auteur majusculé (ou masculin : elle valait aussi bien pour Agnès Varda, Marguerite Duras, Vera Chytilova ou Shirley Clarke…), mais bien celle de la mise en scène. Pour le dire plus clairement, elle affirmait que le véritable auteur d’un film n’était ni le scénariste, ni l’actrice ou l’acteur principal, ni le directeur de la photographie ou le producteur, mais le metteur en scène. La mise en scène étant entendue non comme simple mise en image ornementale d’une histoire préexistante, mais comme construction spatio-temporelle d’un monde d’images et de sons peuplé de corps parlant, agissant, subissant, regardant ou rêvant. Et dans sa manifestation la plus haute, l’invention – pour reprendre Merleau-Ponty parlant de Cézanne – d’une forme qui pense.

    Intimidation et terreur

    Dans l’expression « politique des auteurs », c’est au terme toujours oublié de « politique » qu’il faut imputer les excès, les injustices et les provocations qui ont marqué ce moment de l’histoire du cinéma. Croit-on vraiment les tenants de cette politique assez stupides pour ignorer que la réalisation d’un film résulte d’un travail collectif et que certains doivent une grande partie de leur beauté à l’excellence de l’interprétation (celle par exemple de James Dean, sur qui François Truffaut a écrit un long panégyrique) ou à la griffe d’un producteur, Val Lewton, David Selznick ou Irving Thalberg ? Fallait-il les prendre au sérieux, le faisaient-ils eux-mêmes quand ils proclamaient que le meilleur film de l’année à venir serait celui de Jean Renoir, dont le tournage allait commencer huit jours plus tard ?

    Cette intimidation et même cette terreur que les tenants de la politique des auteurs faisaient régner au sein de la profession étaient inséparables d’un combat, parfois très dur, que le terme « politique » résumait, pour imposer certains noms : Howard Hawks plutôt que Fred Zinnemann ou George Stevens ; Nicholas Ray, souvent tenu par ses confrères comme un piètre technicien aux mises en scène bâclées ; Samuel Fuller, vilipendé par la critique communiste comme cinéaste fasciste et à qui il fallait rendre justice.

    Et c’est, paradoxalement, appliquée au cinéma hollywoodien que la politique des auteurs a été la plus féconde, là où les beautés, les grâces et les charmes d’un film devaient être arrachés de haute lutte à un système de production souvent écrasant par des cinéastes servants de ce système : tenus de filmer un scénario parfois médiocre, obligés de composer avec des acteurs qui ne leur convenaient pas, astreints à des durées de tournage parfois très serrées dans des conditions économiques précaires, dépourvus enfin de droit de regard sur le montage final. C’est sur ce fond d’impouvoir que se manifestaient les qualités du réalisateur, véritable auteur du film.

    Surenchère dans la repentance

    On voit mal, à la lumière de ces exemples, en quoi la politique des auteurs pouvait consacrer une toute-puissance de l’auteur en majesté, et moins encore participer, comme l’écrit le chapeau de la tribune de Laure Murat, d’un « système opératoire de prédation » et de violences à l’encontre des femmes. Encore s’agit-il là d’un article pondéré, ce qui n’est pas, tant s’en faut, toujours le cas. On a ainsi pu entendre dire, le 8 février, sur une radio de grande audience, que la Nouvelle Vague avait non seulement favorisé les violences faites aux femmes, mais ouvert la voie à la pédocriminalité. Et le plus inquiétant n’est pas là : c’est – témoignant du climat étrange d’intimidation et de surenchère dans la repentance qui règne en nos contrées depuis quelques semaines – que personne n’ait trouvé à redire à ces déclarations diffamatoires sur une radio de service public.

    La focalisation d’attaques d’une violence parfois inouïe contre le cinéma d’auteur et les Cahiers du cinéma, parce que les films de Benoît Jacquot et Jacques Doillon ont pu y être défendus, est non seulement infondée, mais proprement déplacée. Il n’est pas nécessaire d’être un grand historien pour savoir que le cinéma a connu, sans attendre la Nouvelle Vague, des réalisateurs autoritaires, abusifs, violents ou tyranniques, de Henri-Georges Clouzot à Sam Peckinpah, et parfois très grands, comme Otto Preminger ou Erich von Stroheim. Et il suffit de lire Hollywood Babylone (1975), de Kenneth Anger, pour voir se déployer un incroyable panorama de perversions, turpitudes, dépravations, vices, emprises, violences, disparitions, viols et jusqu’à des crimes parfois restés impunis, où aucune trace d’influence de la politique des auteurs n’a été trouvée.

    Un premier contre-feu vient heureusement d’être allumé, qui pourrait donner un coup d’arrêt au déferlement vindicatif en cours. Un malicieux tour de l’histoire a voulu qu’on le doive à celle par qui le scandale est arrivé, Judith Godrèche. Lors de la Nuit des César, elle a joliment conclu son intervention avec quelques répliques de Céline et Julie vont en bateau (1974), de Jacques Rivette. Rivette : le tenant le plus radical de la politique des auteurs et son plus brillant théoricien, par ailleurs le metteur en scène le moins prédateur qui se puisse imaginer.

    Jean Narboni est ancien rédacteur en chef des Cahiers du #cinéma, enseignant à l’université Paris-VIII et à la Fémis, directeur de la collection Cahiers du cinéma/Gallimard. Il a notamment écrit « La Grande Illusion de Céline » ( Capricci, 2021).

    • Les réalisatrices à succès sont aussi violentes que les rapports de production.

      D’abord ...

      elle réalise en 1932 son premier film, La Lumière bleue (Das blaue Licht). Écrit et réalisé avec Béla Balázs et Carl Mayer, elle y tient le rôle principal ... Profitant des lois anti-juifs, elle supprimera du générique les noms des deux co-réalisateurs pour mettre le sien à la place et s’attribuer leur travail.

      Ensuitr elle contraint le cameraman de son projet le plus ambitieux à travailler pour elle par une combinaison de menaces, il souffre d’une maladie mentale, et de psychodrame pire que les exactions de Fassbinder. Ce n’est encore pas elle même la créatrice des plans qui caractérisent les films et reportages de sport jusqu’aujourd’hui.

      Les Dieux du stade (Olympia)
      Du montage, qui dure 18 mois, naît un film en deux parties : Fête des peuples (Fest der Völker) et Fête de la beauté (Fest der Schönheit).
      ...
      La première projection du film (les deux parties durant en tout près de quatre heures) a lieu le 20 avril 1938, en hommage au Führer, pour son anniversaire.

      Après elle se comporte comme tous les bons allemands qui en on la possibilité et profite du travail peu cher des prisonniers des camps.

      En 1940 et 1941, . . Elle force 60 détenus Sintis et Roms extraits du camp de Salzbourg à jouer les figurants pour le tournage en extérieur. En 1942, des détenus du camp de concentration de Berlin-Marzahn sont utilisés pour les prises de vue dans les studios de Babelsberg près de Berlin. En mars 1943, ils sont déportés vers Auschwitz. Une vingtaine survivent. En relation avec ces faits, Leni Riefenstahl comparaît plusieurs fois après la guerre devant la justice allemande.

      Je le trouve amusant comment quelques personnes énervées s’en prennent aux hommes, au cinéma ou au encore plus spécifiquement au cinéma d’auteur, alors que les violences que s’infligent mutuellement les gens du métier ne font que réfléter le degré de violence propre aux rapports de production générales.

      D’ailleurs tout a déjà été dit dans des livres et des films.

      Dans Hollywood Babylon on trouve l’essence inhumaine de l’impérialisme états-unien. Dans Ascenseur pour l’échafaud on rencontre les responsables et profiteurs des crimes nazies et colonialistes. Il y a In A Lonely Place et Le Mépris pour nous expliquer l’aliénation qui plane et s’abat sur nous. J’attends La nuit américaine version « économie poilitique » pour enfin nommer précisément les détenteurs du pouvoir responsables des violences et de la souffrance aujourd’hui obligatoires pour la réussite dans les médias. Enfin, il y a Citizen Kane , alors tout est dit.

      Malgré Белое солнце пустыни (on y évoque la libération de la femme) les studios Mosfilm n’ont pas été les studios de film socialiste de rêve, alors il faut continuer à construire le meilleur monde cinématographique. Comment faire ? Vous le saurez en essayant.

      #cinéma #misogynie #exploitation #nazis

    • Leni Riefenstahl Interview 1964
      https://www.youtube.com/watch?v=HBV3Z7eQNLM&pp=ygUQTGVuaSBSaWVmZW5zdGFobA%3D%3D

      Heureusement il y a des parole des femmes différentes. Malheureusement se sont toujours les paroles des femmes les plus proches du pouvoir qui se font le mieux entendre.

      Cessons enfin d’écouter les paroles plus ou mons attentativement en fonction du sexe et de la position sociale de la personne qui parle.
      Finissons en enfin avec l’accès priviligié aux médias pour les nantis. La parole des femme et hommes des classes qui produisent tout doit enfin valoir autant que la valeur de leur production matérielle.
      Agissons pour rendre la voix à toutes et tous qui aujourd’hui ne peuvent pas s’exprimer librement dans l’espace médiatique. N’acceptons jamais qu’on nous déunisse en utilisant des revendications justes les une contre les autres.

      P.S. Je regarde le fait d’actualité un peu comme si j’était un habitant de la lune (La terra vista della luna ;-) on s’entend, n’est-ce pas ?) et je ne sais pas qui est Judith Godrèche sauf qu’elle semble être une des nombreuses jeunes femmes qui essayent de devenir célèbres malgré ou en collaborant avec les riches producteurs/prédateurs de film français. Elle a sans doute raison à sa manière avec ce quelle dit, mais la voix de la mère de Didier Eribon compte plus pour moi que la sienne.

      Je ne ferai jamais partie du petit monde de Cannes. J’ai par contre toujours fait partie des gens comme la mère de Didier Eribon. Il y a beaucoup de femmes comme cette ouvrière et c’est à elles qu’il faut donner la parole. Celles qu’on entend dans les médias ont déja eu leur mot à dire. Quelles se taisent pour laisser parler les sans-vox. Cela vaut également pour les autres nantis et arrivistes de divers sexes

      L’histoire est une autre tempête dans un verre d’eau. Passons aux choses sérieuses.

  • UKRAINE : lundi 25 mars projection du film « Bataillon Invisible »

    Le documentaire « Bataillon Invisible » a été l’un des outils majeurs d’une vigoureuse campagne contre l’invisibilisation des femmes qui combattent l’invasion poutinienne les armes à la main et pour l’égalité de leurs droits, aujourd’hui consacrés par la loi. Une belle victoire mais un combat qui continue contre les discriminations à l’armée et dans la société.

    Lundi 25 mars à 19 heures
    projection exceptionnelle du film ukrainien
    « Bataillon Invisible »
    sur les femmes qui combattent dans l’armée ukrainienne,
    suivie d’un débat en visio avec Kyiv
    (Maison de l’Amérique latine –
    217 boulevard Saint Germain 75007 Paris)

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/16/ukraine-lundi-25-mars-projection-du-film-batai

    #cinema #ukraine

  • Judith Godrèche à l’Assemblée nationale : « Je compte sur vous pour protéger les enfants, ne plus les livrer au cinéma sans aucune protection »

    « Merci de me faire l’honneur de me recevoir aujourd’hui et d’avoir convié à cette même table, la délégation aux droits des enfants et la délégation aux droits des femmes.

    Ces derniers jours, alors que je me préparais à cette audition, et que j’essayais de rassembler mes pensées pour venir vous exposer avec le plus d’éloquence possible mon humble vision de la société dans laquelle j’évolue, je me suis surprise à répéter ces mots à haute voix.

    Les Droits des Femmes. Les Droits des Enfants.

    Leur fort pouvoir évocateur guidait la construction de mes pensées.

    Mais, comme un jeu de chaises musicales, la phrase évocatrice que je murmurais en boucle a perdu des mots en chemin.

    Va savoir pourquoi.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/16/judith-godreche-a-lassemblee-nationale-je-comp

    #enfant #cinema

  • Sieben Oscars für den Favoriten : „Oppenheimer“ triumphiert – Sandra Hüller geht leer aus
    https://www.tagesspiegel.de/kultur/sieben-oscars-fur-den-favoriten-oppenheimer-triumphiert--sandra-huller-


    Contraierement aux hommes tous les murs ne sont pas égaux.

    Bester Internationaler Film
    Warnung der Vergangenheit an die Gegenwart: „The Zone of Interest“ von Jonathan Glazer..

    #cinéma #Auschwitz #banalité_du_mal

  • Werner Herzog im Interview: „Jeder einzelne von uns ist zur Wachsamkeit aufgerufen“
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/werner-herzog-im-interview-jeder-einzelne-von-uns-ist-zur-wachsamke

    9.3.2024 von Michael Maier - Der Regisseur Werner Herzog warnt vor Manipulationen und Potemkinschen Dörfern. Misstrauen sei angebracht, auch gegenüber der eigenen Regierung.

    Wir erreichen den Regisseur Werner Herzog via Videokonferenz in seinem Haus in Los Angeles. Er ist konzentriert und gibt geduldig Antworten – auch auf die Frage aller Fragen: Was ist Wahrheit? Der Filmemacher, der in seinem Leben immer an die Grenzen ging, will wissen: Wo werden wir manipuliert, wo erliegen wir Illusionen?

    In einer Welt von virtueller Realität und künstlicher Intelligenz rät er zu Misstrauen gegenüber allen Geschichten, die uns von Politik und Medien aufgetischt werden. Schon die Sammler in der Frühzeit hätten gewusst, welche Beeren und Pilze giftig sind. Werner Herzog glaubt an die Klugheit des Menschen. Doch wenn der Mensch nicht aufhört, Kriege zu führen und die Natur zu zerstören, werde die Menschheit verschwinden, so wie einst die Dinosaurier.

    Herr Herzog, Sie haben soeben ein Buch vorgelegt mit dem Titel „Die Zukunft der Wahrheit“. Warum haben Sie das Buch geschrieben?Das Buch ist eine Art Quersumme aus meiner Arbeit, wo ich im Kino immer mit der Frage konfrontiert war: Was ist Wahrheit, was ist Erfindung, wie können wir uns auf die Suche nach Wahrheit machen? Das war eine lebenslange Beschäftigung in meinem Metier, dem Film, gewesen.

    Nach der Lektüre des Buches muss man zu dem Fazit kommen: Es gibt „die Wahrheit“ nicht.

    Es hat jüngst eine Umfrage unter zweitausend Philosophen gegeben. Kein einziger kann Ihnen sagen, was Wahrheit ist. Es gibt seit der Antike, seit darüber nachgedacht wird, keine vollkommene Einsicht. Das Merkwürdige ist: Wir scheinen es in uns zu haben, dass wir uns auf die Suche nach der Wahrheit machen. Das tue ich in meiner Arbeit, seitdem ich Filme mache.

    Die Suche nach der Wahrheit auf der individuellen Ebene ist das eine. Es gibt aber auch im Gesellschaftlichen den Zwang, alle anderen von der eigenen Wahrheit überzeugen zu wollen, mitunter ganz stark, sodass alle glauben müssen, das ist jetzt wahr. Wo ist die Grenze zwischen der existenziellen Wahrheitssuche und der politischen Indoktrination?

    Das sind zwei völlig verschiedene Dinge. Was mich beschäftigt, ist eine Suche, das Sich-auf-den-Weg-machen, auszuloten, wo könnte das sein. Wir scheinen ja in uns eine Ahnung zu haben, in welcher Richtung vage die Wahrheit liegt. Selbst wenn wir sie nicht genau benennen können: Es geht um das Suchen, dass wir nie aufhören. Der letzte Satz in meinem Buch heißt: Die Wahrheit hat keine Zukunft, aber Wahrheit hat auch keine Vergangenheit. Wir wollen, wir können, wir werden, wir dürfen die Suche danach aber nicht aufgeben.

    Aber gibt es so etwas wie eine allgemein gültige Wahrheit?

    Nein, nein, die gibt es nicht! Es gibt diese Wahrheit nur im bestimmten sozialen Kontext: Wenn Sie einer religiösen Sekte angehören, dann ist dort Wahrheit definiert. Es ist dann eine Glaubensfrage. Und wenn Sie im Politischen genauer hinsehen, dann sehen Sie: Alles, was im Politischen an Berichterstattung vor sich geht, folgt einem bestimmten Narrativ. Und in der Regel hat das Narrativ auch mit Propaganda zu tun. Deswegen rate ich dringend, wenn es um wichtige politische Sachen geht: Schauen Sie auf der Stelle parallele Quellen an.

    Das wird allerdings immer schwieriger: Es gibt unter den Wahrheitsverkäufern, also den Journalisten, immer mehr den Drang zu sagen: Hier ist die Orthodoxie, und alles, was davon abweicht, ist die Propaganda des Feindes. In Ihrem Buch ist sehr interessant, dass Sie ja mit den Mächtigen beginnen und deren Illusionen, die diese erzeugen wollen. Sie schreiben ja nicht über die verirrten Internetseelen, sondern über die Fake News der Mächtigen – wie etwa Kaiser Nero.

    Ich berichte mit Inbrunst über die letzte Nacht Neros, mit allen Details. Wir wissen heute ja viel darüber. Es hat falsche Neros gegeben nach dem Selbstmord, und das ist interessant im heutigen Kontext. Das Bewusstsein des „Selbst“ hat sich heute sehr stark verändert. Sie können heute im Internet einen Pornofilm mit Taylor Swift finden, der digital gefälscht ist. Ihr Gesicht wird auf den Körper einer Pornodarstellerin aufgepfropft. Sie können eine Rede von Donald Trump anhören, die vollkommen gefälscht ist. Das Bewusstsein von „Selbst“ ist heute sehr viel gefährdeter, als es früher war.

    Führt das zwangsläufig ins Totalitäre?

    Nicht unbedingt. Es kann auch zwangsläufig in massenhafte Selbstdarstellung auf YouTube und Facebook hinwirken. Heute sehen wir, wie Menschen sich weltweit selbst darstellen. Es sind fast immer beschönigte, frisierte, getürkte Selbstdarstellungen. Da ist im Grunde nichts verkehrt dabei. Es gehört zu uns, dass wir uns schönmachen, dass wir zum Friseur gehen, dass wir uns schminken.

    Interessant wird es natürlich, wenn das Schminken im politischen Bereich stattfindet. Sie bringen im Buch das schöne Beispiel mit den Potemkinschen Dörfern. Neigen wir im Politischen dazu, solche Dörfer aufzubauen, oder Gesslerhüte, die wir dann alle grüßen müssen?

    Die Potemkinschen Dörfer sind nur eine große Metapher für etwas, was ununterbrochen in den Medien geschieht.

    Wie kann man diese Dörfer enttarnen oder ihren Bau verhindern?

    Wachsamkeit. Jeder einzelne von uns ist zur Wachsamkeit aufgerufen. Heute sind unsere Instrumente sehr viel einfacher geworden. Wir können heute im Internet schnell vieles herausfinden durch divergierende Meinungen, durch Medien anderer Länder. Natürlich müssen Sie davon ausgehen, dass auch Medien wie zum Beispiel Al Jazeera sehr stark verzerrte Bilder in die Öffentlichkeit stellen. Aber wenn Sie wachsam sind und sich im Internet andere Beschreibungen holen, dann pendelt sich das rasch ein. Das heißt: Misstrauen, Misstrauen allen gegenüber, viel mehr als früher.

    Auch der eigenen Regierung?

    Allen, ohne Ausnahme. Misstrauen gegenüber allen, auch den Medien, Mainstream oder nicht. Jede E-Mail, die Sie bekommen, wenn Sie von der Bank die Aufforderung erhalten, 14,99 Euro zu überweisen, sonst wird Ihr Konto gesperrt. Jeder Annäherungsversuch von Pädophilen im Netz ist im Grunde erkennbar, wenn Sie wachsam bleiben.

    Es gibt bei den Medien einen enormen Konformitätsdruck, alle wollen dasselbe schreiben. Was kann man dagegen machen?

    Das ist nicht mein Problem, das ist Ihr Problem als Journalist. Es ist schön, wenn es Journalisten gibt, die sich nicht einem Anpassungszwang ergeben wollen.

    Es ist schon auch Ihr Problem, weil Sie als Medienkonsument ja dann die oft gleichlautenden Berichte bekommen.

    Es gehört zu meinem Alltagsgebrauch, dass ich hinterfrage. Bei wirklich wichtigen Sachen schaue ich ganz schnell in parallele Narrative. Das geht ganz einfach.

    Und Sie verspüren nicht manchmal so eine innere Selbstzensur, wo Sie sagen, na, das sind aber jetzt „die Bösen“?

    Nein, ich sage nur immer: Vorsicht, Vorsicht, Vorsicht. Man hat mir gesagt, wenn Sie aber niemandem mehr trauen, dann müssen Sie die Welt ja hassen! Das stimmt nicht, ich liebe die Welt und die Intensität, in ihr zu leben. Aber gleichzeitig sehe ich das wie früher die Sammler und Jäger in der Vorgeschichte. Die haben Pilze gesammelt und gegessen, und bei denen ist automatisch ein Reflex eingetreten, dass sie, durch Erfahrung klug geworden, keine giftigen Pilze oder Beeren gegessen haben. Das Misstrauen war zweite Natur, und ich bin mir sicher, dass frühgeschichtliche Menschen die Natur nicht gehasst haben. Ganz im Gegenteil. Und wir müssen auch unsere Welt nicht hassen, wenn wir grundsätzlich misstrauisch sind. Ich hatte neulich einen Zwölfjährigen bei mir im Haus, und der deutet auf eine E-Mail und sagte: Nein, nicht beantworten. Es war ein Versuch, an Informationen über mein Bankkonto heranzukommen. Das sehen die automatisch, es gibt inzwischen eine gewisse Leichtigkeit, damit umzugehen.

    Glauben Sie, dass das auch im Politischen so ist, dass die Jugendlichen sehen: Nicht alles, was mir Google so vor die Füße spielt, ist faktisch richtig?

    Es sind bei den Jungen genauso viele Esel, die im Internet herumirren, wie bei anderen Generationen, bei den älteren.

    Man kann die Esel politisch steuern: Neulich haben Sie in einem Interview vor der Gefahr der Dämonisierung gewarnt. Kommt dieses Stilmittel aktuell wieder stärker zur Anwendung?

    Das ist ein Instrument der Narrative. Es führt sehr, sehr oft zu gewaltsamen Auseinandersetzungen. Ich sorge mich darüber, wie wir jetzt zum Beispiel China mehr und mehr ins Narrativ der Dämonen schieben. Das ist sicherlich nicht gut.

    Sie sind unglaublich viel in der Welt herumgekommen, haben unzählige Länder sinnlich erfahren. Wenn Sie aus der Vogelperspektive draufschauen: Werden wir irgendwann diesen Reflex der Dämonisierung aufgeben, das gegenseitige Umbringen überwinden und uns sagen: Wir sind als Menschheit besser dran, wenn wir die Vielfalt bestehen lassen, statt uns dauernd zu bekriegen?

    Die Geschichte zeigt uns, dass es sehr schwierig ist, bestimmten Zwängen zu entgehen. Kein mit Vernunft begabter oder mit Gefühlen ausgestatteter einzelner Mensch will je einen Krieg haben. Und trotzdem haben die Kriege nie aufgehört. Wir sollten sehr darauf achten, was vermeidbar ist. Sind bestimmte bewaffnete Auseinandersetzungen vielleicht vermeidbar gewesen? In den vergangenen Jahrzehnten gab es vieles, was vermeidbar gewesen wäre.

    Sie behandeln in Ihrem Buch auch die Themen Künstliche Intelligenz und Virtuelle Welten (VR). Ist es heute nicht viel leichter zu töten, weil der Schütze weit weg am Joystick sitzt und jemanden per Computer und Drohne umbringt, irgendwo in einer Hochzeitsgesellschaft im Jemen, und gar keinen Bezug zu seiner Gewalttat mehr hat?

    Das ist eine furchtbare Seite der Digitalisierung der Kriegsführung. Sehen Sie: Sie reden mit jemandem, der im Krieg geboren ist. Ich bin jemand, der ausgebombt war, der fliehen musste. Ich bin jemand, der Hunger hatte, der die Ruinen gesehen hat. Es ist schrecklich, dass Krieg sich jetzt entmenschlicht, dass Krieg mit Joystick führbar wird. Vieles, was passiert, passiert übrigens nicht weit von Los Angeles entfernt. In der Mojave-Wüste gibt es eine Kommandozentrale. Da sitzen intelligente junge Soldaten, und wie in einem Videogame machen sie irgendwo in einer Wüste ein Fahrzeug aus, und jagen es mit einer ferngelenkten Drohne in die Luft.

    Anders als bei Vietnam gibt es dagegen wenig zivilgesellschaftlichen Protest.

    Vietnam war eine andere Zeit. Es war der erste Krieg, der von Journalisten, die mit am Boden waren, direkt dokumentiert wurde. Die Journalisten waren mit in den Schützengräben, im Dschungel. Heute sind die Journalisten „embedded“, also eingebettet in einen Truppenverband und natürlich auch eingebettet in deren Narrativ. Wirklich unabhängige Journalisten, die für sich allein unterwegs sind, gibt es heute kaum noch. Es gab sie in großer Zahl zur Zeit des Vietnamkriegs.

    Welche Rolle spielt das Kino bei den Kriegen? Auch Hollywood ist doch embedded.

    Das Mainstream-Kino bedient nur kollektive Träume der Welt. Wenn Sie auf den Philippinen ins Kino gehen, sehen Sie einen amerikanischen Actionfilm. Wenn Sie in Uruguay ins Kino gehen, sehen Sie einen Super-Hero-Film oder einen Fantasyfilm. Hollywood bedient sehr gut die kollektiven Träume großer Mehrheiten auf der Welt.

    Den großen Antikriegsfilm gibt es allerdings kaum noch.

    Das stimmt, da ist kaum noch etwas da. Meine Frau ist visuelle Künstlerin, sie hat eine VR über das atomare Ende gemacht, eine Vision vom Ende der Welt. Auch in der New York Times war von einem Künstler etwas über das atomare Ende. Ich frage mich: Sind es auf einmal die Künstler, die vorwegschauen und denken und warnen? Es ist nicht verschwunden, ich sehe es in meinem eigenen Haus.

    Damit die Leute in den Krieg ziehen, wird die Wahrheit in der Regel immer weiter ausgesetzt – es beginnt bei der Illusion, dann kommt die Propaganda und schließlich die Lüge. Wie kann man die politische Lüge unterbinden?

    Ich würde nicht gleich von Lüge sprechen. Es gibt eine Verzerrung der Wahrheit durch Weglassen. Als Papst Benedikt im Bundestag gesprochen hat, haben einige Grüne und Linke den Saal verlassen. Ich fand das damals ungeheuerlich. Seine Rede ist dann in vielen Medien niedergemacht und gehässig kommentiert worden. Über das Internet können Sie ganz schnell die volle Rede sehen. Die war sehr tief und ungewöhnlich. Auch was Benedikt in Auschwitz gesagt hat, das war unerhört. In zweitausend Jahren hat kein Papst so unerhörte Sachen gesagt wie Benedikt. Dreimal hintereinander fragt er: Wo war Gott, als das alles passiert ist. Aber es gibt auch aktuell die Verzerrung der Wahrheit durch Weglassen. Nehmen Sie die Gaza-Berichterstattung: Vieles, was dort geschieht, findet nicht den Weg in die Nachrichten. Es wird einfach ausgelassen.

    Aber die Massenvernichtungswaffen oder die grünen Männchen waren glatte Lügen. Was soll man da machen?

    Nehmen Sie mich nicht als Weltenrichter. Wir können hier immer nur versuchen, durch andere Quellen die Lügen der einen Seite als Lügen zu entlarven.

    Sie haben auch Michail Gorbatschow interviewt und sich mit Russland beschäftigt. War er das Opfer einer großen Illusion?

    Wichtig an meinem Gespräch mit Gorbatschow war, dass er auf die Versäumnisse hingewiesen hat zwischen Ost und West – so viele große Versäumnisse. So viel wäre verhinderbar gewesen. Vielleicht war er zu wenig misstrauisch. Er hat ja einseitig 400.000 Soldaten aus Polen abgezogen und 5000 Panzer und hat schriftlich keine Gegenleistung verlangt. Er war im Glauben, dass dieser Akt selbst schon eine so große Geste des Kompromisses und der Friedensbereitschaft ist. Das ist aber nicht anerkannt worden. Das nächste, was passiert ist, ist, dass Nato-Truppen in Polen vorgerückt sind. Die Versäumnisse, die er beschreibt und beklagt, die haben noch heute eine sehr starke Resonanz in mir.

    Fühlen Sie sich noch als Deutscher?

    Ja natürlich.

    Man weiß ja nie, und da Sie jetzt schon so lange in Los Angeles leben ...

    Meine Staatsbürgerschaft werde ich nie aufgeben, und meinen Akzent, bayerisch gefärbt, auch nicht.

    Das ist ja wieder etwas anderes, Deutschland und Bayern.

    (lacht) Lassen Sie uns bitte darauf jetzt nicht eingehen, da gibt es Unterschiede, ja.

    Ich frage, weil Deutschland die Wahrheitssuche immer betrieben hat, und die Aufklärung. Ist die deutsche Kultur heute noch ein Faktor im Diskurs der Welt? Die Chinesen übersetzen immerhin den ganzen Goethe.

    Deutschland hat wichtige Beiträge für die Kultur der Welt geliefert. Gleichzeitig darf man nicht vergessen, dass dasselbe Land in vollkommene Barbarei hinübergewechselt ist. China hat nicht nur Goethe übersetzt. Die haben auch ungeheures Interesse an intellektuellen Strömungen in der Geschichte. Es gibt Altphilologen in China, die außerordentlich tiefschürfende Arbeit machen.

    Hat der deutsche Idealismus auch in den USA noch einen Platz?

    Amerika ist mit sich selbst beschäftigt, das war immer so. Die werden sich auch nicht tief in französische Kultur hineindenken. Amerika ist noch ein in der Pubertät befindlicher Rohling.

    In Ihrem Film „Fitzcarraldo“ zeigen Sie, dass Naturerfahrung körperlich ist. Sie haben selbst dem Tod mehrfach ins Auge geschaut. Glauben Sie, dass die reale Welt stärker ist als die virtuelle, als alle Illusionen, denen wir uns hingeben?

    Ich glaube ja. Wir müssen vorsichtig sein, dass wir nicht ein Leben nur aus zweiter Hand führen, dass wir ein Leben aus dem Internet leben, statt in der Realität zu sein. Ich finde es nach wie vor gut, dass man Kinder ein Loch im Boden im Garten graben und ein Baumhaus bauen lässt. Und ich finde es nach wie vor gut, dass jemand, der Filme machen will, mal ein paar tausend Kilometer zu Fuß geht. Diese direkte Berührung mit der Wirklichkeit gibt uns tiefere Einsichten. Die Welt öffnet sich dem, der zu Fuß unterwegs ist. Ich sage das zu jungen Filmleuten, aber ich rede da zu tauben Ohren. Und ich sage jungen Filmleuten auch: Lest, lest, lest, lest, lest! Das fördert kritisches Denken, weil es größere Narrative verstehbar macht, weil es einen Sinn für Poesie schafft, weil es Sinn für Sprache schafft. Das sind ganz altmodische Sachen, die hochaktuell geblieben sind.

    Wird die wirkliche Welt die virtuelle überleben?

    Die wird parallel überleben, aber sie ist sehr verwundbar. Wenn Sie heute Sonnenprotuberanzen haben, dann gibt es einen elektrischen Sturm auf der Welt, dann sind plötzlich alle Satelliten ausgeschaltet und Sie haben kein Internet mehr und keinen Strom und keine Wasserversorgung. Es ist nichts mehr da. Es ist gut, dass wir die Welt auch mit den Füßen und mit den Händen erfahren, und nicht nur virtuell.

    Die Natur holt sich ihr Recht zurück?

    Das tut sie, ohne dass sie sich je gekümmert hätte, was die Menschen so treiben. Wir sind biologisch verwundbar, und wir haben es offensichtlich in uns, selbstdestruktiv zu sein. Das wird Konsequenzen haben, die uns verschwinden werden lassen, wie die Dinosaurier verschwunden sind.

    Sie sind also eher pessimistisch?

    Nein, wir können es verändern. Aber wir müssen klug sein.

    #cinéma #philosophie #it_has_begun

  • Film – Musik – Poesie : Die „Fünfte Generation“ wird siebzig
    https://www.zo.uni-heidelberg.de/sinologie/shan/nl-archiv/2021_NL108_5.html

    Die Filmregisseure der sogenannten „Fifth Generation“ Zhang Yimou, Chen Kaige, Tian Zhuangzhuang und Wu Ziniu wurden größtenteils in den Jahren 1949-1955 geboren.

    Die Künstler(innen) Wang Keping, Qu Leilei, Huang Rui, Ma Desheng, Yan Li und Shao Fei stammen ebenfalls aus dieser Zeit; genauso die Autor(inn)en Bei Dao, Jiang He, Mang Ke, Duo Duo, Shu Ting, Mo Yan und Yang Lian.

    Die Komponist(inn)en Chen Qiyang, Qu Xiaosong, Liu Sola und Ye Xiaogang wurden auch in den frühen fünfziger Jahren geboren.

    Die Komponistin Liu Suola, die auch als Autorin Liu Sola bekannt wurde, sagte über ihre Komponistenklasse: „Man kann sagen, dass diese Klasse seit der Gründung des Zentralen Musikkonservatoriums der freidenkerischste Jahrgang war. “ (S. 129.)

    Ähnliches kann man wohl auch über die anderen genannten Gruppen sagen.

    Die in den fünfziger Jahren Geborenen haben die Zeit vor 1949 nicht miterlebt und konnten meist in den ersten 3 Jahrzehnten ihres Lebens nicht ins Ausland reisen. Sie erlebten alle als Kinder oder Jugendliche den „Großen Sprung nach vorn“ und die „Kulturrevolution“.

    [Viele wurden in den sechziger Jahren mit ihrer Familiengeschichte konfrontiert, z.B. „feudaler“/„kapitalistischer“ Hintergrund/Lebensstil, KMT-Mitgliedschaft der Eltern, Kollaboration mit Japan.]

    Als 1977 die Post-Mao-Ära begann, waren sie durchschnittlich 25 Jahre alt – jung genug um noch zu studieren oder eine andere Ausbildung zu machen; aber oft zu alt für „Parteidisziplin“. Für viele waren die Jahre von 1979 bis 1989 die beste Zeit, manche wurden erst in den neunziger Jahren berühmt, viele gingen ins Ausland

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    Jetzt haben die Überlebenden oft schon das Rentenalter erreicht, sind aber meist noch künstlerisch tätig.

    Geburtsjahre:

    1949

    A Cheng, Bei Dao, Jiang He, Wang Keping

    1950

    Mang Ke, Mao Lizi

    1951

    Duo Duo, Qu Leilei

    1952

    Chen Kaige, Huang Rui, Ma Desheng, Qu Xiaosong, Shu Ting, Tian Zhuangzhuang, Wu Ziniu

    1954

    Yan Li

    1955

    Liu Suola, Mo Yan, Yang lian

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    PS:

    Nur wenig später wurden Ai Weiwei, Guo Wenjing und Tan Dun geboren.

    (Die heutigen Politiker Li Keqiang und Xi Jinping gehören auch zur 5. Generation, aber diese werden nicht so numeriert.

    Dr. Thomas Kampen

    #Chine #cinéma #cinquième_génération

  • « Babi Yar. Contexte » de S Loznitsa, contribution fondamentale à la mémoire des Juifs d’Ukraine.

    Le dimanche 3 mars à 16h, l’UPJB projette le film de Sergei Loznitsa « Babi Yar. Contexte ». C’est un documentaire qui s’appuie de 10 ans de recherche dans les archives cinématographiques et qui permet de reconstituer la dynamique des événements qui ont produit le massacre le plus important de Juifs en Ukraine dans leur propre ville, Kiev. 33 771 personnes ont été assassinées à Babi Yar en deux jours : les 29 et 30 septembre 1941. A partir de 1948, la campagne antisémite du pouvoir stalinien a interdit toute commémoration de ce massacre.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/29/babi-yar-contexte-de-s-loznitsa-contribution-f

    #cinema #histoire #ukraine #juif

  • The Axis of Big Data
    大数据中心 | 大數據中心 | Scroll of Data Centers de Zhou Tao

    A data center in the mountainous southwestern province of Guizhou is at the heart of his newest work, presented through a panoramic sweep around the facility’s surrounding rural farmland. In a play of contrasts, the camera drifts across blades of grass, meeting local farmers, tourists, and animals.

    https://mubi.com/en/fr/films/the-axis-of-big-data
    #chine #cinéma #malheur_du_jour

  • L’amour fou (1969), de Jacques Rivette Ou le complot d’une actrice pour en finir avec son propre rôle, et le metteur en scène, Mathilde Girard
    https://lundi.am/L-amour-four-1969-de-Jacques-Rivette

    Vendredi dernier, lors de la cérémonie des Césars au cours de laquelle elle a dénoncé la responsabilité du cinéma dans l’abus sexuel sur les petites filles, Judith Godrèche a cité un dialogue extrait de Céline et Julie vont en bateau, un film de Jacques Rivette :
    « — Céline : il était une fois.
    -- Julie : il était deux fois. Il était trois fois.
    -- Céline : il était que, cette fois, ça ne se passera pas comme ça. Pas comme les autres fois. »
    Dans le texte qui suit, Mathilde Girard revient sur un autre film de Rivette, L’amour fou, tentative cinématographique de mettre en pièce une image de l’amour, de la femme qui souffre, produite par les hommes et des siècles de romantisme hétéro, et dont le cinéma met encore un peu de temps à s’arracher.

    C’est un film pas facile à trouver, mais dont j’aimerais dire quelques mots, parce que j’y repense dans ce moment où le cinéma, ses rôles et ses personnages, contribue aux révoltes que la vie peut opposer à la domination silencieuse de l’ordre des choses.

    #cinéma #amour #féminisme

  • « #Bye_Bye_Tibériade » : #Lina_Soualem convoquée #Au_Poste

    https://www.auposte.fr/bye-bye-tiberiade-lina-soualem-convoquee-au-poste

    #dav_duf #palestine #cinéma

    Brel avait un mot. Aller voir. Il faut aller voir. Cette maxime, Hiam Abbass aurait pu la faire sienne. Il y a 30 ans, l’immense actrice a quitté son village #palestinien pour l’Europe, et son cinéma, puis les Etats-Unis, et leur folie. Avec sa fille Lina Soualem, #réalisatrice (son « #Leur_Algérie », il y a trois ans, fut un bijou d’humanité et de drôlerie), #Hiam_Abbass retourne sur les traces des lieux disparus et des #mémoires dispersées de quatre #générations de femmes #palestiniennes.

  • #Lina_Soualem et #Hiam_Abbass : « Faire exister l’humanité du peuple palestinien »

    Après Leur Algérie, explorant la branche familiale paternelle, la réalisatrice Lina Soualem poursuit l’introspection du double exil qu’elle porte : l’Algérie mais aussi la Palestine. Bye bye Tibériade, son second documentaire, sort en salles mercredi 21 février. Bouleversant de tristesse mais aussi de joie, il raconte comment la lignée de femmes de sa famille maternelle, dont sa mère l’actrice Hiam Abbass, a été percutée par les violences de l’histoire.

    À travers elles, c’est l’histoire du peuple palestinien qui se déploie sur plusieurs décennies, un peuple qui subit une injustice historique et qui est revenu au cœur de l’actualité de la plus sanglante des manières. La sortie de Bye Bye Tibériade survient en pleine guerre à Gaza, où Israël mène, depuis le 7 octobre 2023 et les massacres du Hamas qui ont fait 1 160 morts, une riposte militaire. Celle-ci a tué plus de 29 000 personnes, dont 70 % sont des femmes et des enfants, dans l’enclave palestinienne.

    En explorant les douleurs de la mémoire familiale et collective à travers le prisme des femmes, Lina Soualem questionne aussi admirablement l’universel qui nous percute et nous rassemble : l’amour, l’exil, la famille, la terre, les racines.

    https://www.youtube.com/watch?v=9vsnwCDc1Ww

    #film #Palestine #cinéma #documentaire #film_documentaire #dépossession #héroïsme #arrachement #exil #identité #droit_à_la_complexité #culture #nakba #intimité #négation #histoire_familiale #parcours_de_vie #silence #art #récits_de_vie #mémoire_collective #peur_de_la_perte #maison #douleurs_du_passé #transmission #force_féminine #vie #humour #liberté #rupture #exil_forcé #patriarcat #poésie

  • Judith Godrèche aux Césars : « Je parle mais je ne vous entends pas. Où êtes-vous ? Que dites-vous ? »
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/02/23/judith-godreche-aux-cesars-je-parle-mais-je-ne-vous-entends-pas-ou-etes-vous

    L’actrice a pris la parole pendant la cérémonie, vendredi soir, pour appeler la « curieuse #famille » du #cinéma français à « dire tout haut » la réalité des violences sexistes et sexuelles dans le secteur.

    #VSS #féminisme

    • Il faut se méfier des petites filles.

      Elles touchent le fond de la piscine, se cognent, se blessent, mais rebondissent.

      Les petites filles sont des punks qui reviennent déguisées en hamster.

    • Céline. « Il était une fois.

      Julie. — Il était deux fois. Il était trois fois.

      Céline. — Il était que, cette fois, ça ne se passera pas comme ça, pas comme les autres fois. »

      Judith

  • At the Berlin Film Festival, Tension Onscreen and Behind the Scenes - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2024/02/15/movies/berlin-film-festival.html


    Mariette Rissenbeek and Carlo Chatrian, who have led the Berlinale Film Festival for four years, in Berlin in 2020. Credit...Lena Mucha for The New York Times

    Feb. 15, 2024 by Thomas Rogers, reporting from Berlin -

    At the Berlin Film Festival, Tension Onscreen and Behind the Scenes
    Thomas Rogers - The final edition overseen by a pair of once celebrated festival directors starts Thursday. Their successor will face financial headwinds and political hurdles.

    When Mariëtte Rissenbeek and Carlo Chatrian took over the Berlin International Film Festival in 2019, many hoped it would mark a new beginning for the festival, one of the most important in world cinema and the largest by audience numbers.

    Under its previous leadership, some argued, the event had grown bloated and unglamorous compared with competitors like Cannes and Venice. They hoped the pair would reinvigorate the Berlinale, as the festival is known, by streamlining its offerings and attracting more high-profile movies.

    Five years later, the directors are departing under a cloud of controversy, and many will be debating their legacy at this year’s edition, which begins on Thursday.

    Rissenbeek, who oversees the Berlinale’s finances, announced last March that she would be retiring after this year’s festival. And in the summer, Germany’s culture minister, Claudia Roth, said that the festival would return to the leadership of a single figure, eliminating Chatrian’s position as artistic director.

    That decision spurred pushback: Over 400 filmmakers and artists, including the directors Martin Scorsese and Claire Denis, signed an open letter in September praising Chatrian and calling his dismissal “harmful, unprofessional and immoral.” Others have argued that Chatrian’s removal was justified, and that the pair never fulfilled their early promise.

    In December, Roth announced that Tricia Tuttle, an American who has previously helmed the London Film Festival, would take over the Berlinale after this year’s edition. She will inherit a sprawling program as well as financial challenges and a perilous political backdrop.

    The behind-the-scenes turmoil will likely be a hot topic at this year’s event, which opens with a gala screening of “Small Things Like These,” a drama about the institutional abuse of women in Ireland, starring Cillian Murphy. Further films in this year’s competition include new works by the French filmmakers Olivier Assayas and Mati Diop, whose “Atlantics” won the Grand Prix at Cannes in 2019, and the Korean director Hong Sang-soo, a Berlinale mainstay.

    Other movies will feature the actors Rooney Mara, Isabelle Huppert and Adam Sandler, whose Netflix film “Spaceman” will premiere in an out-of-competition slot. Lupita Nyong’o, the Kenyan Mexican actress best known for “12 Years a Slave” and “Black Panther,” will lead the jury, and this year’s Honorary Golden Bear, the festival’s equivalent to a lifetime achievement award, will go to Scorsese.

    Yet the starry program came together under unsettled conditions, and in a recent joint interview with the outgoing directors, Chatrian chafed at questions about his departure. He said that the announcement had come as a surprise, because Roth had indicated that his contract would be extended. Maybe there had been a “misunderstanding,” he said — in any case, his focus was now on bringing attention to the films in this year’s selection.

    Under the leadership of Chatrian and Rissenbeek, the festival cut several sidebar programs and introduced a new competition called Encounters for more experimental features. But they said it had been difficult to put their stamp on the festival because of disruptions caused by the pandemic. Germany’s first lockdowns were imposed weeks after their first edition, in 2020, and ensuing events were held online, outdoors or under strict Covid protocols, requiring constant reinvention.

    “It made it much more difficult to think about a continuous line for where we want to go with the festival,” Rissenbeek said.

    She noted that the festival had also faced tough financial headwinds, including inflation and the loss of some long-term sponsors. Although Germany’s federal government recently announced a cut in financing, she said that Berlin’s local government had stepped in to fill in the gap.

    Some have also interpreted the duo’s decision to cut a program dedicated to up-and-coming German filmmakers as a lack of interest in fostering local cinema. In an email, Linda Söffker, who ran the program from 2010 until 2022, described it as a crucial “building block” for German cinema and for smaller production companies with less access to stars and money. Chatrian said the program had been cut for financial reasons and had attracted insufficient interest from industry festivalgoers.

    In an emailed statement, Roth declined to comment on her reasons for ousting Chatrian, but said that her long-term goal was to strengthen the Berlinale among the “top-level film festivals.” She added that the “the grand task of the Berlinale is to combine its artistic goals with a commercially successful cinema that also relies on stars and familiar names.”

    The Berlinale is the most political of the major film festivals, and this year’s program is once again shaped by global developments. Several films on the program deal with the war in Ukraine, including a documentary by the American director Abel Ferrara.

    The war in Gaza is creating rumblings, too.

    Some artists have complained that Germany’s overzealous implementation of a 2019 parliamentary resolution means that they face being shut out by state-funded institutions if they speak publicly against Israel’s attacks on Gaza or show solidarity with the Palestinians. This gave rise to a movement called Strike Germany that, in the name of fighting censorship, urges artists to boycott cultural events.

    Many of the movement’s followers hoped that sympathetic filmmakers would join in. But so far, only three films in a sidebar program have been withdrawn by their creators from among the Berlinale’s 239 movies.

    The Berlinale has also been at the center of an uproar over its decision to invite two lawmakers from the far-right Alternative for Germany party to Thursday’s opening gala.

    After 200 film professionals signed an open letter protesting the invitations, Rissenbeek defended the decision by emphasizing that the tickets had been distributed among lawmakers from all elected parties in Berlin’s legislature. But the festival later backpedaled and disinvited the party’s representatives, maintaining in a statement that they “hold views that are deeply contrary to the fundamental values of democracy.”

    Kristin Brinker, the Alternative for Germany leader in the Berlin legislature, said in a statement that the Berlinale had acted undemocratically by “refusing to engage in dialogue and shutting out representatives of other political views.”

    Political debates like these are among the challenges that Tuttle will face when she takes over the reins in April.

    She is a longtime film festival programmer who oversaw B.F.I. Flare, a London festival of L.G.B.T. movies, and the London Film Festival, where audience numbers nearly doubled during her tenure. Roth said that she had been selected for her “clear idea of the Berlinale’s artistic perspective, team-oriented festival management” and “contemporary sponsorship concepts.”

    Tuttle declined to be interviewed for this article, but, in a video interview, Clare Stewart, the managing director of the Rotterdam Film Festival and Tuttle’s former boss in London, described her as particularly adept at bridging the gaps between the art-house and mainstream film worlds, and noted that she had a particular understanding of L.G.B.T. cinema, which always has a strong showing at the Berlinale.

    “Tricia has an extremely broad-ranging taste,” Stewart said.

    Stewart also said that Tuttle’s experience managing a large event’s finances would prove especially useful in a festival landscape shaped by inflation and state funding cuts.

    “We’re not through the challenges of the pandemic yet,” she said, “and these really have to do with certainty around resources.” That wasn’t just true of the Berlinale, she said — “it’s worldwide.”

    #Berlin #cinéma #Berlinale

  • Office national du film du Canada
    https://www.onf.ca

    National Film Board of Canada
    https://www.nfb.ca

    À propos
    https://www.onf.ca/a-propos

    L’Office national du film du Canada (ONF) est l’un des plus grands laboratoires de création au monde. En plus d’être producteur et distributeur public de contenu canadien, incubateur de talents et vitrine du savoir-faire des cinéastes et des artistes du pays, il est gardien du patrimoine audiovisuel vivant et accessible des Canadiens et Canadiennes. L’ONF est également un joueur clé dans l’industrie audiovisuelle et l’économie créative du Canada. L’organisme produit ou coproduit plus d’une cinquantaine d’œuvres par année : des documentaires engagés, des films d’animation d’exception ainsi que des œuvres interactives et immersives originales. Jusqu’à maintenant, plus de 14 000 œuvres ont été produites, dont 6000 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. Les productions de l’ONF ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 12 Oscars.

    #Canada #cinéma #archives

  • Kino: Warum gibt’s bei den überlangen Filmen keine Pause mehr wie früher?
    https://www.berliner-zeitung.de/kultur-vergnuegen/kino-streaming/kino-warum-gibts-bei-den-ueberlangen-filmen-keine-pause-mehr-wie-fr

    30.10.2023 von Stefan Hochgesand - Unser Autor erinnert sich an die Pausen bei den Kinovorführungen seiner Teenagerzeit – und fragt sich: Wieso gibt’s die heute nicht mehr? Dann macht ein Anruf ihn schlauer.

    Letzte Woche schlug mein lieber Freund B. vor, ins Bali-Kino zu gehen. Ein niedliches Kino in Zehlendorf, in dem wir dieses Jahr auch schon Steven Spielbergs „Die Fabelmans“ gemeinsam gesehen hatten. Diesmal auf dem Kinoprogramm: „Jeder schreibt für sich allein“. Dominik Grafs Dokumentarfilm über Schriftsteller im Dritten Reich. Deutlich härterer Stoff als „Die Fabelmans“, aber ich hatte Cornelia Geißlers lobende Besprechung hier in der Berliner Zeitung gelesen. Sowieso wollte ich B. sehr gerne treffen an dem Abend, und ich hatte Lust aufs Bali-Kino. So ein Ausflug nach Zehlendorf fühlt sich für mich als Neuköllner eh immer nach einer entspannten Landpartie an. Dann der Schock: Der Film dauert zwei Stunden und 47 Minuten. Mit Werbung gerechnet also locker drei Stunden. Uff.

    Auf die Gefahr hin, mich hier als Kulturbanause zu outen: Solche Längen beunruhigen mich. Was, wenn der Film doch nicht so gut ist? Dann sitzt man drei Stunden fest. Und selbst wenn er großartig sein sollte: Irgendwann nach zwei Stunden will man vielleicht doch mal was von der Kinobar holen oder aufs Klo gehen oder mit der Kinobegleitung Konversation machen oder vielleicht auch einfach nur ein paar Minuten Pause vom Dritten Reich auf der Leinwand haben?

    Wenn ich an meine extralangen Kino-Erlebnisse als Teenager denke („Herr der Ringe“, „Harry Potter“), dann gab es da immer Pausen zwischendrin, um Popcorn oder Eiskonfekt zu holen. Einige Male habe ich in den letzten Jahren an der Kinokasse gefragt, ob es solche Pausen gibt. Ich wurde dann stets ungläubig angestarrt, so als wäre das eine völlig absurde Idee – fast so, als hätte es so was niemals gegeben. Die Blockbuster werden immer länger und die Aufmerksamkeitsspanne einiger (nicht nur junger TikTok-erprobter) Menschen sinkt. Wie kann das sein, dass man keine Pausen mehr will?

    Ich rufe bei einem großen Berliner Kino an, um es zu erfahren: Man würde durchaus gerne auch mal Pausen einlegen, antwortet man mir dort – aber viele Regisseure würden das bei ihren Filmen inzwischen untersagen. Krass. Sie wollen ungeteilte Aufmerksamkeit. Schon verständlich, aber vielleicht wäre man nach einer Pause sogar noch wacher bei der Sache? Die drei Stunden mit B. im Bali-Kino gingen dann übrigens überraschend schnell rum. Vermutlich spricht das für den Film und fürs Bali und für B. Und dafür, dass meine Aufmerksamkeitsspanne noch nicht ganz vom hektischen Internet ruiniert ist.

    #cinéma #entracte

  • Révélations de Judith Godrèche : La « fille de 14 ans » enfin écoutée et entendue ?

    La prise de parole de Judith Godrèche est un événement majeur. Car à travers le vécu traumatique de l’actrice et réalisatrice, à travers l’évidence de la stratégie de l’agresseur entendue dans les propos de Benoît Jacquot qui a fait d’elle sa « compagne » ou plutôt proie sexuelle dès l’âge d’à peine 15 ans, la conspiration des oreilles bouchées du monde du cinéma français est enfin mise à mal.

    Ce que l’actrice, la femme, aujourd’hui âgée de 51 ans, révèle avec force, intelligence et une grande dignité, c’est que des hommes, au cinéma, exploitent sexuellement des filles mineures, pour leur bon plaisir et pour asseoir leur notoriété.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/17/revelations-de-judith-godreche-la-fille-de-14-

    #féminisme #cinema #viol

  • #Green_Border

    Ayant fui la guerre, une famille syrienne entreprend un éprouvant périple pour rejoindre la Suède. A la frontière entre le Belarus et la Pologne, synonyme d’entrée dans l’Europe, ils se retrouvent embourbés avec des dizaines d’autres familles, dans une zone marécageuse, à la merci de militaires aux méthodes violentes. Ils réalisent peu à peu qu’ils sont les otages malgré eux d’une situation qui les dépasse, où chacun - garde-frontières, activistes humanitaires, population locale - tente de jouer sa partition

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Green_Border
    https://www.youtube.com/watch?v=5ufcsLA7xow


    #frontières #Biélorussie #asile #migrations #réfugiés #Pologne #forêt #mourir_aux_frontières #violence #push-backs #refoulements #instrumentalisation_de_la_migration #zone_frontalière #film #cinéma #Agnieszka_Holland #solidarité #marécage #zone_interdite #état_d'urgence #zone_d'exclusion

    –---
    ajouté à la métaliste autour de la création de zones frontalières (au lieu de lignes de frontière) en vue de refoulements ou autres pratiques de contrôles migratoires :
    https://seenthis.net/messages/795053

  • La dimension existentielle du cinéma d’Agnieszka Holland
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/signes-des-temps/la-dimension-existentielle-du-cinema-d-agnieszka-holland-8875568

    La première expérience politique d’Agnieszka Holland a été le Printemps de Prague ; en 2014 elle signe la série Sacrifice qui a pour cadre la Tchécoslovaquie en 1969.

    Green border est un cri d’alarme sur la situation tragique aux frontières. Les #migrants syriens et afghans se retrouvent bloqués dans une zone frontière entre la Biélorussie et la Pologne, et se font renvoyer d’un pays à l’autre, par les polices respectives avec la plus grande des brutalités. La cinéaste #Agnieszka_Holland utilise le noir et blanc et suggère des rapprochements historiques. Elle évoque le travail d’investigation avant le tournage auprès des gardes-frontières et des activistes ; c’est un film choral ancré dans l’action. Le film a été l’objet d’une campagne de haine par le gouvernement polonais au moment de sa sortie à Varsovie.
    Agnieszka Holland énonce : « aujourd’hui, la référence et l’imaginaire selon laquelle on peut mener une lutte idéologique ou politique, est celle de la Seconde Guerre mondiale. »
    La réalisatrice rappelle : « je prends les risques, mais j’en suis consciente, et je traite cette expérience surtout comme cinématographique pour garder l’équilibre et de me concentrer surtout sur les êtres humains dans une perspective existentielle ; les problèmes géopolitiques sont dans le fond. »

    Une enfant de la (les) persécution(s) et du Printemps de Prague qui a contribué au renouvellement de l’imaginaire américain (The wire, _Treme)

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnieszka_Holland

    Je ne savais pas si j’allais aller le voir. Entendre d’une oreille le bobino avec ce sionard de Weitzmann m’a décidé. Drôle de l’entendre éluder le fait que A.H. fut qualifiée d’antisémite par des ministres MSM après la sortie de Europa, Europa en 1990.

    édit et j’aime aussi la manière dont elle gifle verbalement ce type de france cul qui voudrait insister sur l’extraction bourgeoise des polonais qui agissent en solidarité avec les migrants. #mdr

    https://seenthis.net/messages/1041323

    #Green_border #cosmopolitisme #frontières #cinéma

    • Je l’ai vu la semaine dernière en avant-première avec en plus elle qui était là à la fin pour discuter, et c’était dur et bouleversant, en sachant comme on le suit nous ici sur Seenthis que ce qui est montré est multi-documenté, aussi bien les actes horribles que les paroles et la déshumanisation ("ce ne sont pas des êtres humains mais des balles de l’Est"). D’ailleurs il me semblait que des paroles quasi identiques étaient sortis sur les palestiniens mais je ne retrouve plus de source.

  • Stage « Tournez dans un film de cinéma muet » 2024

    Pour les enfants, adolescents et adultes confondus, « Le Bateau Ivre » (organisme de formation depuis 1998) propose deux sessions du Stage de Mime « Tournez dans un film de cinéma muet » à Paris (75009) pendant 4 jours de 14 à 17h en avril 2024. https://www.silencecommunity.com/events/event/view/48629/stage-%C2%AB%C2%A0tournez-dans-un-film-de-cinema-muet%C2%A0%C2%BB-

    #Paris #ÎleDeFrance #stage #formation #tournage #enfants #adolescents #adultes #cinéma #mime #pantomime #mimique #ArtisteMime #muet #CinémaMuet #film #CourtMétrage #laussat #pillavoine #avril #lbi2324