• Premières images de Furiosa : Mais au fait, pourquoi Mad Max : Fury Road était turbo de gauche ? - Frustration Magazine
    https://www.frustrationmagazine.fr/fury-road
    https://www.frustrationmagazine.fr/wp-content/uploads/2023/12/that-look-charlize.webp

    En plus d’un Miller excellant indéniablement dans la réalisation technique, de la photographie immersive de John Seal mais aussi du rythme électrisant et frénétique (mais néanmoins digeste) du montage de Margaret Sixel, le film pouvait également se pâmer de produire une critique sociale puissante et d’infuser chez son spectateur des idées révolutionnaires pas si dystopiques que ça. À travers son univers (post-apo) impitoyable, ses personnages résolument engagés, et ses thèmes audacieux, “Mad Max : Fury Road” s’était rapidement érigé en un manifeste en faveur de la lutte des classes. Bien plus donc, qu’une simple épopée motorisée, le film était une source d’inspiration pour ceux qui, comme nous, prônent la justice sociale, l’égalité des genres, et la lutte contre l’oppression des classes dominées.

  • https://unitedscreensforpalestine.wordpress.com

    Despite the bombs, the silence, the complicity, the dehumanisation, and despite attempts to obliterate their existence, their past and present, Palestinians refuse to disappear, they are here to stay. Being is not premised on a recognition exacted from those implicated in your colonisation and erasure. Rather it is a practice and politics of patience and refusal, of a will to remain and thrive decade after decade, intifada after intifada.

    Refusing to Disappear is a series of decentralised film screenings and discussions held in different cities and venues across Belgium to celebrate the rich and beautiful cultural legacy of Palestinian storytelling through films. It is also a program to bear witness, remember, and rage against the Israeli war on Palestine and to move collectively towards liberation, for a life in freedom and dignity for all, from the river to the sea.

    #cinema #palestine

  • Mort de la comédienne Emmanuelle Debever, une des premières femmes à accuser Gérard Depardieu - Elle
    https://www.elle.fr/Societe/News/Mort-de-la-comedienne-Emmanuelle-Debever-une-des-premieres-femmes-a-accuser-Ger

    Les mots choisis par Emmanuelle Debever étaient pourtant clairs quand elle décida de prendre la plume, le 5 juin 2019. Quand elle écrit la publication, une enquête pour viol visant l’acteur vient d’être classée sans suite. « Monsieur Depardieu. En ce jour acquitté pour viol et agressions sexuelles. No comment », écrit-elle en introduction. Elle ajoute : « Danton de Wajda. J’interprétais Louison, la très jeune épouse de Danton. Le monstre sacré s’était permis bien des choses durant ce tournage... Profitant de l’intimité à l’intérieur d’un carrosse. Glissant sa grosse patte sous mes jupons, pour soi-disant mieux me sentir… » Le texte était accompagné d’une photo d’archives en noir et blanc prise sur le tournage du film, aux côtés du « monstre sacré » du cinéma français, devenu « monstre tout court » selon les propos récents de l’actrice Anouck Grinberg, une des seules actrices à avoir pris la parole pour soutenir les victimes présumées de Gérard Depardieu.

  • #Linux_Mint 21.3 Beta Released, Available to Download
    https://www.omgubuntu.co.uk/2023/12/linux-mint-21-3-beta-released

    Eager to get your hands on the next Linux Mint release? You can, as a beta build is now available to download. Linux Mint 21.3 beta isn’t production ready (it’s a beta) so in theory you shouldn’t be installing this as your main OS. However, chances are some of you will, and as this beta is still based on Ubuntu 22.04 LTS, a mature code base, and the stable Linux Mint 21.3 release is due in a few weeks… As the third major update in the Linux Mint 21.x series, this edition includes a couple of headline-grabbing capabilities, plus some […] You’re reading Linux Mint 21.3 Beta Released, Available to Download, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #Cinnamon

  • « Envie de vomir » : le milieu du cinéma et de l’audiovisuel prend ses distances avec Gérard Depardieu
    https://www.lefigaro.fr/culture/envie-de-vomir-le-milieu-du-cinema-et-de-l-audiovisuel-prend-ses-distances-

    La diffusion du Complément d’enquête consacré au comportement de l’acteur avec les femmes suscite de nombreuses réactions.

    Jeudi soir sur France 2, l’émission « Complément d’enquête consacrée à l’acteur Gérard Depardieu est revenue sur les accusations de viols et d’agressions sexuelles portées à l’encontre de l’acteur en révélant de nouveaux témoignages. Des extraits d’un documentaire jamais finalisé ont notamment mis en lumière une obsession chez l’acteur pour le sexe qui rejaillit dans ses propos et son comportement.

    Au lendemain de cette diffusion, plusieurs personnalités du monde du cinéma ont fait part du dégoût que leur a inspiré l’enquête de France 2. Au premier rang desquelles, Fabien Onteniente. C’est lui qui réalisait Disco en 2007, film sur le tournage duquel Gérard Depardieu aurait agressé Hélène Darras. Invité de France Info vendredi, Onteniente a expliqué qu’il « découvre pan par pan l’histoire de ce monsieur ». « Ce n’est pas dans mes valeurs, ce n’est pas possible de fermer les yeux sur ce genre de comportements inadmissibles », a-t-il ajouté en précisant qu’il ne tournerait plus avec Gérard Depardieu.

    Interrogé par Complément d’enquête à propos des accusations d’agressions sexuelles sur le tournage de Disco, Fabien Onteniente avait expliqué ne pas avoir souvenir d’un incident à l’époque. Tout en précisant qu’il avait dû recadrer Gérard Depardieu lors d’un autre tournage, des années après, pour son comportement avec des figurantes.
    « Insupportable »

    Depuis la diffusion de l’enquête, et parfois même dès la publication d’extraits, plusieurs personnalités du cinéma ou de la télévision ont pris leur distance avec le comédien. À commencer par le directeur du cinéma et du développement international de France Télévision, Manuel Alduy, qui avait déjà « mis en pause » d’éventuelles nouvelles productions avec Gérard Depardieu. La diffusion même de films avec l’acteur à l’affiche est maintenant suspendue. « L’impunité envers des personnages comme celui-là, si elle reste totale, c’est un vrai problème pour les victimes d’un système », a réagi de son côté l’actrice Clotilde Hesme au micro de BFMTV.

    L’animatrice de France Télévision Faustine Bollaert a qualifié d’« insupportable » le comportement de l’acteur dans un court message sur les réseaux sociaux.

    L’animatrice de La France a un incroyable Talent, Justine Becattini (Juju Fitcats) a expliqué avoir eu « envie de vomir » après avoir regardé l’extrait où Depardieu est en visite dans un haras en Corée du Nord. La youtubeuse a ajouté : « Mr. Depardieu, si nous, cavalières, montons à cheval, c’est parce que ces "animaux" sont bien plus humains, intelligents et respectueux que vous ne le serez jamais. »

    Gérard Depardieu fait l’objet de deux plaintes pour viols et agressions sexuelles. La dernière en date est celle de la comédienne Hélène Darras. Elle accuse l’acteur de l’avoir « pelotée » lors du tournage du film Disco en 2007.

    • @muse_cello
      https://twitter.com/muse_cello/status/1734115034148511765

      L’actrice Emmanuelle Debever est décédée le 7 décembre dernier dans le plus grand des silences. Elle s’est jetée dans la Seine. En 2019, elle avait dénoncé l’agression sexuelle dont elle avait été victime lors du tournage « Danton » par Gérard Depardieu. Là encore dans un silence assourdissant…
      Le silence n’est qu’un complice parmi d’autres.
      mes condoléances à sa famille et ses proches.

      #cinéma #VSS #viol

    • beau post FB de Terry McKay, avec le post publié par Emmanuelle Debever il y a 5 ans (oui, 5 ans !)
      • [EMMANUELLE DEBEVER]
      S’en est allée, la jeune comédienne inoubliable d’UN JEU BRUTAL de Jean-Claude Brisseau. Ce corps démantibulé, handicapé, porté, traîné, dressé aux tiges et corsets en métal mais jamais dompté, entre la poupée terrible et l’enfant sauvage. Cette hostilité fragile qu’elle incarnait. Cette réticence en pleine nature, petite chèvre de Monsieur Seguin dans la montagne, isolée, face à ce père, cet ogre géant, Bruno Cremer en serial killer, tueur de filles. Sauf la sienne, à bout de bras. Et elle qui paraplégique déplaçait la mise en scène à sa suite, faisait trembler tout le film, infirme, avec cet air buté, furieux ou terrorisé, on n’avait jamais vu ça, un corps aussi immobilisé se cabrer tout le temps, se raidir encore, se révolter en proie trop facile.
      Emmanuelle Debever a fait très peu de films. Il suffit parfois d’un. Mais pourquoi ça s’est arrêté si vite ? Son minois, sa réticence.
      Elle s’est jetée dans la Seine il y a quelques jours. J’apprends ça. Et j’apprends aussi qu’il y a moins de cinq ans elle avait, sur sa page officielle que je ne connaissais pas, écrit ce statut. Qui s’en fit l’écho ? Presque personne. Tout cela qui bien entendu ce matin laisse un très sale goût. Les coïncidences existent, oui, pour nous faire signe que quelquefois les malheurs, les horreurs, ne sont pas par hasard.
      Et le post d’Emmanuelle Debever du 5 juin 2019, illustré par une photo du Danton de Wajda
      "Emmanuelle Debever
      Monsieur Depardieu
      En ce jour acquitté pour viol et agressions sexuelles. No comment
      « Danton » de Wajda
      J’interprétais Louison, la très jeune épouse de Danton.
      Le monstre sacré s’était permis bien des choses durant ce tournage ...
      Profitant de l’intimité à l’intérieur d’un carrosse.
      Glissant sa grosse patte sous mes jupons, pour soit disant mieux me sentir ...
      Moi, ne me laissant pas faire.
      Ici, nos yeux rivés vers l’échafaud, une tête allait tomber. D’où mon regard."

    • Bonjour @isskein merci pour ton post sur seenthis, si ton lien pointe sur fuckboue c’est sympa pour celleux qui refusent d’aller sur cette plateforme de mettre un petit résumé histoire de :) Merci

    • Elle s’est donné la mort après la diffusion de l’emission complement d’enquète sur Depardieu.

      Le texte de fessebouc fait la promo d’un film réalisé par un violeur notoire Jean-Claude Brisseau sans rappeler le CV de celui ci. Je le trouve au contraire assez laid et hypocrite ce texte de Terry McKay car elle adopte le point de vue de l’agresseur a travers le film des fantasmes d’un violeur surtout dans cette phrase ;
      « Cette réticence en pleine nature, petite chèvre de Monsieur Seguin dans la montagne, isolée, face à ce père, cet ogre géant, Bruno Cremer en serial killer, tueur de filles. Sauf la sienne , à bout de bras. »

      #grand_homme #grands_hommes
      Terry McKay est chroniqueuse dans les cahiers du cinema, une publication qui ne s’est pas occupé de dénoncer Depardieu ni même Brissaud et ne le fait qu’une fois que la messe est dite.

      Ce suicide m’evoque la solitude des victimes, l’abandon qu’elles subissent, le defaut de soins et l’indifference. Depardieu est denoncé car il est trop proche de Poutine, ce qui est devenu une tare depuis la guerre en Ukraine.

  • Filma, festival du film féministe ukrainien

    Entretien avec le collectif Filma

    Du 27 novembre 2023 au 10 décembre, Filma, le festival du film féministe ukrainien, propose des films sur son site accessible dans toute l’Ukraine et le monde entier. « Nous nous appelons Filma parce que le cinéma peut être un processus de co-création, avec des chances égales pour tous les participants, au lieu du processus strictement hiérarchique privilégié par les réalisateurs privilégiés. Nous nous appelons Filma parce que le cinéma peut être moins pro-gouvernemental et plus politiquement conscient, moins prédateur et plus sensible aux humains et aux non-humains. Nous nous appelons Filma parce que le cinéma peut être moins axé sur la culture des tapis rouges et des célébrités, et plus inclusif et socialement responsable. Nous nous appelons Filma parce qu’il est important pour nous de réfléchir ensemble aux possibilités et aux responsabilités du cinéma à long terme. Le festival a été créé par un collectif féministe comme plateforme collaborative pour des films qui répondent aux principes du féminisme intersectionnel, de l’antiracisme, de l’anticolonialisme, de l’inclusion et d’une culture du consentement. Des conversations avec les auteurs et protagonistes des films, ainsi qu’avec des chercheurs et activistes, font partie intégrante du programme » expliquent les organisatrices du festival qui ont bien voulu répondre à nos questions.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/12/05/filma-festival-du-film-feministe-ukrainien/#

    #cinema #feminisme #ukraine

  • The Last Man on Earth (1964) | Vincent Price
    https://www.youtube.com/watch?v=LqX-jxK03UM&pp=ygUfTGFzdCBtYW4gb24gZWFydGggdmluY2VudCBwcmljZQ%3D%3D


    C’est marrant comment la production culturelle anticipe et transforme l’avenir. Quatre ans avant Night of the Living Dead Vincent Price se bat (littéralement) contre les zombies. Il se sert encore des piquets en bois, de l’ail et des miroirs connus des films de vampires.

    J’aime surtout comment ils ont imité en Italie les paysages américains .

    Film nanar en version HD !

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/The_Last_Man_on_Earth_(1964_film)

    The Last Man on Earth was filmed in Rome, with scenes being completed at Esposizione Universale Roma. It was released in the United States by American International Pictures. In the 1980s, the film entered the public domain. MGM Home Video, the current owners of the AIP film catalog, released a digitally remastered widescreen version of the film on DVD in September 2005.

    #zombies #cinéma #apocalypse #cinéma_barré #nanar

    • Les deux films sont forcément proches, parce qu’ils sont tous les deux basés sur I am legend de Richard Matheson (même si Night of the living dead le fait de manière très approximative).

      Tu peux aussi voir The Omega Man, 1971, avec Charlton Heston, qui est aussi une adaptation trop mignonne du même roman.

    • oui, mais Night of the Living Dead est un chef d’oeuvre de suspense avec un récit à plusieurs niveaux alors que les films avec Price, Heston et Smith (2007) ont un message plutôt simple typiquement US. Il serait d’ailleurs intéressant de comparer le roman avec The Last Man Alive d’A. S. Neill ( https://thelastmanalive.tripod.com/chapter_1.html ) ou l’extermination d’une grande partie de l’humanité est un événement ambigu.

    • Pour finir le tableau, il y a https://fr.wikipedia.org/wiki/Je_suis_une_légende_(film,_2007)
      « Je suis une légende (I Am Legend) est un film d’anticipation post-apocalyptique américain réalisé par Francis Lawrence, sorti en 2007.

      Il s’agit de la troisième adaptation cinématographique du roman homonyme de Richard Matheson, paru en 1954. Seul dans un New York dévasté par un virus, un chercheur immunisé (Will Smith), traqué par des mutants carnivores, tente de découvrir un remède. »

      Basé également sur le roman éponyme mais avec une fin sensiblement différente du film de 1964.

      Le terme de nanar est assez subjectif, lors de mon visionnage de The Last Man on Earth j’y ai vu un film à petit budget mais qui ne déméritait pas et ne m’avais pas spécialement marqué pour de quelquonques plans ratés ou comiques malgrés eux.

  • Who Is BasedBeffJezos, The Leader Of The Tech Elite’s ‘E/Acc’ Movement?
    https://www.forbes.com/sites/emilybaker-white/2023/12/01/who-is-basedbeffjezos-the-leader-of-effective-accelerationism-eacc/?sh=80470f87a13f

    ndreessen Horowitz cofounder Marc Andreessen says @BasedBeffJezos is a “patron saint of techno-optimism.” Garry Tan, who cofounded the venture firm Initialized Capital before becoming CEO of Y Combinator, calls him “brother.” Sam Altman, who founded OpenAI — the company that finally mainstreamed artificial intelligence — has jokingly sparred with him on Twitter. Elon Musk says his memes are “🔥🔥🔥.”

    Andreessen, Tan, and several dozen other Silicon Valley luminaries have also begun aligning with a movement that “Jezos” claims to have founded: “effective accelerationism,” or e/acc. At its core, e/acc argues that technology companies should innovate faster, with less opposition from “decels” or “decelerationists” — folks like AI safety advocates and regulators who want to slow the growth of technology.

    At first blush, e/acc sounds a lot like Facebook’s old motto: “move fast and break things.” But Jezos also embraces more extreme ideas, borrowing concepts from “accelerationism,” which argues we should hasten the growth of technology and capitalism at the expense of nearly anything else. On X, the platform formally known as Twitter where he has 50,000 followers, Jezos has claimed that “institutions have decayed beyond the point of salvaging and that the media is a “vector for cybernetic control of culture.”

    So just who is the anonymous Twitter personality whose message of unfettered, technology-crazed capitalism at all costs has captivated many of Silicon Valley’s most powerful?

    Forbes has learned that the Jezos persona is run by a former Google quantum computing engineer named Guillaume Verdon who founded a stealth AI hardware startup Extropic in 2022. Forbes first identified Verdon as Jezos by matching details that Jezos revealed about himself to publicly available facts about Verdon. A voice analysis conducted by Catalin Grigoras, Director of the National Center for Media Forensics, compared audio recordings of Jezos and talks given by Verdon and found that it was 2,954,870 times more likely that the speaker in one recording of Jezos was Verdon than that it was any other person. Forbes is revealing his identity because we believe it to be in the public interest as Jezos’s influence grows.

    In a wide-ranging interview with Forbes, Verdon confirmed that he is behind the account, and extolled the e/acc philosophy. “Our goal is really to increase the scope and scale of civilization as measured in terms of its energy production and consumption,” he said. Of the Jezos persona, he said: “If you’re going to create an ideology in the time of social media, you’ve got to engineer it to be viral.”

    At its core, effective accelerationism embraces the idea that social problems can be solved purely with advances in technology, rather than by messy human deliberation. “We’re trying to solve culture by engineering,” Verdon said. “When you’re an entrepreneur, you engineer ways to incentivize certain behaviors via gradients and reward, and you can program a civilizational system."

    He expects computers to eventually solve legal problems too: "At the end of the day, law is just natural language code for how to operate the system, and there’s no reason why technology can’t have impact there in terms of social problems.”

    Not everyone agrees that engineering is the answer to societal problems. “The world is just not like that. It just isn’t,” said Fred Turner, a professor of communications at Stanford University who has studied accelerationism. “But if you can convince people that it is, then you get a lot of the power that normally accrues to governments.”

    E/acc is also a reaction to another Silicon Valley movement: effective altruism (or EA). While it was originally focused on optimizing each person’s ability to help others (and is known for some of its most famous adherents’ willingness to engage in fraud), EA has also become a hotbed for people concerned about whether AI might become sentient and murder humans — so-called “doomers” that Jezos says “are instrumental to forces of evil and civilizational decline.”

    “We’ve got to make sure AI doesn’t end up in the hands of a single company.”
    Guillaume Verdon

    “If we only focus on the end of the world, bio weapons, [artificial general intelligence] ending us all, then … we might engender our own doom by obsessing over it and it demoralizes people and it doesn’t make them want to build,” Verdon said.

    #Accelerationisme #Jezos #Religion #Intelligence_artificielle #Silicon_Valley

  • Le festival ukrainien de films féministes FILMA en ligne
    Le festival ukrainien de films féministes FILMA sera accessible en ligne du 27 novembre au 10 décembre 2023.

    Du 27 novembre au 10 décembre inclus, nous vous invitons au Festival du film féministe “Filma” en ligne.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/12/a-kiev-un-festival-de-cinema-rattrape-par-la-guerre/#comment-59392
    #ukraine #cinema

  • A Kiev, un festival de cinéma rattrapé par la guerre

    L’exil, le martyre de Marioupol, la vie des soldats au front… De nombreux courts-métrages et documentaires de cinéastes ukrainiens portant sur le conflit en cours ont été présentés au Festival international du film Molodist, qui s’est tenu fin octobre dans la capitale ukrainienne.

    Par Thomas d’Istria (Kiev, correspondant)

    Lettre de Kiev
    Minutes de silence pour les soldats tombés au front, petit film pour commémorer les membres de la communauté du cinéma engagés dans l’armée, ainsi que pour ceux ayant été tués : le Festival international du film Molodist (« jeunesse », en ukrainien) qui s’est tenu à Kiev du 21 au 29 octobre avait beau se dérouler à l’arrière, dans une atmosphère qui pourrait se rapprocher de celle d’un pays en paix, la guerre n’a cessé de se rappeler au public durant toute la semaine. Mais la réalité de l’Ukraine depuis bientôt deux ans a surtout été racontée au travers des productions de cinéastes ukrainiens qui ont présenté des courts-métrages et des documentaires et dont la majorité traitait de la question du conflit.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/12/a-kiev-un-festival-de-cinema-rattrape-par-la-g

    #international #ukraine #cinema

  • Paris Underground (1945) AKA Madame Pimpernel
    http://rarefilmm.com/2018/04/paris-underground-1945

    Constance Bennett occupe une place impressionnante dans le développement du cinéma états-unien d’Hollywood et indépendant. Elle a réussi d’abord dans le cinéma muet. Sa carrière d’actrice a connu un développement sensationnel dans le cinéma sonore avec des comédies légères. En tant que businesswoman et productrice elle a été un exemple brillant du american dream . Elle a été la productrice de Paris Underground et y a joué le rôle principal.

    C’est une comédie qui n’égale pas To Be or Not to Be d’Ernst Lubitsch, mais c’est une sophisticated comedy amusante portée par le sentiment de soulagement après la défaite de l’occupant allemand.

    Bennett and Gracie Fields play, respectively, an American and an English citizen trapped in Paris when the Nazis invade. The women team up to help Allied aviators escape from the occupied city into Free French territory.

    Constance Bennett
    https://en.wikipedia.org/wiki/Constance_Bennett

    Constance Campbell Bennett (October 22, 1904 – July 24, 1965) was an American stage, film, radio, and television actress and producer. She was a major Hollywood star during the 1920s and 1930s; during the early 1930s, she was the highest-paid actress in Hollywood.
    ...
    Shrewd investments had made her a wealthy woman, and she founded a cosmetics and clothing company.
    ...
    Personal life
    Bennett and her daughters with painting (background) of her and her son, 1944
    Bennett was married five times and had three children.
    Chester Hirst Moorehead
    On June 15, 1921, Bennett eloped with Chester Hirst Moorehead of Chicago, a student at the University of Virginia[8] who was the son of oral surgeon, Frederick Moorehead.[9] They were married by a justice of the peace in Greenwich, Connecticut. Bennett was 16 at the time.
    ...
    Henri de la Falaise
    In 1931, Bennett made headlines when she married one of Gloria Swanson’s former husbands, Henri le Bailly, the Marquis de La Coudraye de La Falaise, a French nobleman and film director. She and de la Falaise founded Bennett Pictures Corp. and co-produced two films which were the Hollywood films shot in the two-strip Technicolor process, Legong: Dance of the Virgins (1935) filmed on location in Bali, and Kilou the Killer Tiger (1936), filmed in Indochina. The couple divorced in Reno, Nevada in 1940.

    Bennett Pictures Corp. avec Henry de La Falaise
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_de_La_Falaise
    Legong (1935) tourné à Bali
    https://en.wikipedia.org/wiki/Legong_(film)
    Kilou the Killer Tiger / Kliou the Tiger (1936) tourné en Indochine
    https://www.imdb.com/title/tt0431202/mediaviewer/rm1184308737

    #cinéma #Hollywood #femmes #guerre #résistance #comédie #nazis

  • Operation Thunderbolt (Film)
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Operation_Thunderbolt_(Film)


    Pour les admirateurs de Klaus Kinski. L’acteur joue le rôle du méchant qui porte le nom Wilfried Böse (Wilfried le Méchant #ROFL).

    Cette oeuvre glorifie „Yoni“ Netanyahu, le frère de notre „Bibi“ préféré. Quelques politiciens israëliens de l’époque jouent leur propre rôle. Bref, le film est un must pour te mettre à l’aise avant de descendre dans la rue pour montrer ta solidarité avec les sionistes qui se défendent contre les Böse . A ne pas rater l’apparition de notre playboy berlinois Rolf Eden, connu pour ses boîtes de nuit au serveuses à poil. Ah, je savoure la nostalgie de la belle époque !

    Film von Menahem Golan (1977)

    Operation Thunderbolt (hebräisch מבצע יונתן, Mivtsa Yonatan) ist ein israelisches Filmdrama von Menahem Golan aus dem Jahr 1977. Es behandelt die Operation Entebbe.

    Kritik
    Für das Lexikon des internationalen Films war Operation Thunderbolt „zu sehr von einer einseitigen Ideologie geprägt, um ein annähernd authentisches Bild liefern zu können. Die bloße Heroisierung der Kommandoaktionen verstellt den Blick auf die eigentlichen Probleme des Nahost-Konflikts.“

    Auszeichnungen
    Operation Thunderbolt wurde 1978 für einen Oscar als Bester fremdsprachiger Film nominiert.
    DVD Bearbeiten

    Handlung

    Im Sommer 1976 wollen zahlreiche Passagiere, darunter neben Israelis auch US-Amerikaner, Franzosen und Deutsche, von Tel Aviv nach Paris fliegen. Flug 139 landet planmäßig in Athen zwischen, wobei unbemerkt Terroristen an Bord gelangen. Durch einen fingierten Stromausfall werden dabei keine Taschenkontrollen durchgeführt. Kurz nach dem Start gen Paris bringen deutsche und palästinensische Terroristen die Besatzung in ihre Gewalt. Anführer der Gruppe sind die Deutschen Wilfried Böse und Gabriele, die sich Halima nennt. Sie setzen Flugkapitän Michel Bacos davon in Kenntnis, das Böse von nun an das Kommando hat. Er gibt Anweisung, dass das Flugzeug einen neuen Kurs gen Südwest einschlägt. Ein Kopilot aktiviert das Signal, dass das Flugzeug entführt wurde.

    In Israel sorgt das Signal für Hektik, der Entführung wird höchste Priorität eingeräumt. Erste Pressekonferenzen geben als Gebot der Stunde jedoch Abwarten ab, da niemand weiß, wo das Flugzeug landen wird. An Bord müssen die Passagiere unterdessen ihre Pässe abgeben. Eine schwangere Passagierin ritzt sich, sodass sie stark zu bluten beginnt. Bei einer ersten Zwischenlandung der Maschine in Bengasi wird die Frau einem Krankenwagen übergeben. Das Flugzeug hebt zur Bestürzung des israelischen Militärs jedoch erneut ab und beendet seinen Flug schließlich in Entebbe. Dies sorgt in Israel für Probleme, da man mit Uganda keine diplomatischen Beziehungen pflegt.

    Wie in Libyen, wo den Entführern Grüße von Muammar al-Gaddafi ausgerichtet wurden, zeigt sich auch in Uganda, dass die Entführer einen guten Kontakt zu den Machthabern pflegen. Böse und Gabriele verstehen sich selbst als „Friedenskämpfer“. Unverständnis von Passagieren, dass Deutsche Israelis entführen, begegnen sie mit einer Ablehnung des deutschen Staates, der zerstört werden müsse. Ihr Ziel ist es, 43 Terroristen aus israelischen Gefängnissen freizupressen, wobei sie von Machthaber Idi Amin, der vor Ort erscheint, unterstützt werden. Sie setzen der israelischen Regierung eine Frist von 24 Stunden. In der Flughafenhalle von Entebbe trennen sie die israelischen Geiseln von den anderen, die freigelassen werden. Nur die französische Crew weigert sich, die Passagiere im Stich zu lassen, und verbleibt mit den Israelis im Flughafengebäude. Gen Israel machen die Entführer deutlich, dass sie nach Ende der Frist mit Erschießungen der Geiseln beginnen werden.

    In Israel wächst der Druck, den Forderungen der Geiselnehmer nachzugeben. Öffentlich geht die Regierung daher auf die Forderungen der Geiselnehmer ein, was mehr Zeit bringt. Eine kleine Einheit unter Colonel Yonatan Netanyahu, genannt Yoni, plant unterdessen die Befreiung der Geiseln, wobei das Überraschungsmoment eine entscheidende Rolle spielen soll. Mit nur vier Militärmaschinen, die Wagen, die als offizielle ugandische Regierungswagen getarnt sind, sowie mehrere schnelle Jeeps transportieren, sollen die Geiseln nachts gerettet werden. Die Einheit plant den Angriff und übt die Abläufe, die so schnell wie möglich erfolgen müssen. In Entebbe wird unterdessen die alte Dora Bloch in ein Krankenhaus gebracht, nachdem sie durch verschlucktes Essen zu ersticken drohte.

    Da die Frist für eine Freilassung der Terroristen nahe ist, fliegen die vier Militärmaschinen gen Entebbe, bevor die Mission durch die Regierung autorisiert wurde. Erst in der Luft erhalten sie die Einwilligung. In Entebbe gelingt es der Gruppe um Yoni, die Geiseln zu befreien. Neben den Geiselnehmern kommen dabei auch drei Geiseln ums Leben. Yoni wiederum wird von einem Wachturm aus von ugandischen Soldaten angeschossen und verstirbt auf dem Rückweg nach Tel Aviv. Dora Bloch bleibt im Krankenhaus in Uganda zurück. In Tel Aviv werden die Militärmaschinen von jubelnden Menschenmassen empfangen, wobei sich die Freude bei vielen mit der Trauer der wenigen, die Angehörige verloren haben, mischt. Yonis Freundin, der der Soldat vor seiner Abreise noch die Ehe versprochen hatte, wird von den Männern seiner Einheit tröstend in die Mitte genommen und vom Rollfeld geführt.

    Operation Thunderbolt war eine von mehreren Verfilmung, die kurz nach der Operation Entebbe erschienen. Der Fernsehfilm Unternehmen Entebbe war bereits im Jahr der Entführung 1976 erschienen, ...die keine Gnade kennen folgte im Januar 1977 ebenfalls im Fernsehen. Operation Thunderbolt war schließlich der erste Kinofilm über die Geiselbefreiung. Wie in den früheren Filmen wurde auch im Kinofilm die Rolle des Wilfried Böse von einem deutschsprachigen Schauspieler übernommen, so war nach Helmut Berger (1976)[1] und Horst Buchholz (1977, TV)[2] nun Klaus Kinski als Böse zu sehen. Eine Besonderheit des Films war, dass neben Familienmitgliedern der Geiseln auch zahlreiche Entscheidungsträger wie Shimon Peres, Jigal Allon, Moshe Dayan und Jitzchak Rabin selbst im Film auftreten.[3] Im Film bleibt das Schicksal von Dora Bloch offen, da zu der Zeit noch nicht bekannt war, dass sie durch Idi Amins Truppen aus Rache ermordet wurde.

    Der Film wurde in bzw. bei Eilat (Szenen in Entebbe), Tel Aviv (Flughafen Ben Gurion) und Jerusalem (Knesset-Szenen) gedreht. Er kam 1977 in die israelischen Kinos. In Deutschland war er erstmals am 21. Mai 1987 auf Sat.1 zu sehen.

    Der Film wurde 2019 unter dem Titel ’Operation Entebbe’ in Deutschland auf DVD veröffentlicht.

    Film
    Deutscher Titel
    Operation Thunderbolt
    Originaltitel
    מבצע יונתן / Mivtsa Yonatan
    Produktionsland
    Israel
    Originalsprache
    Hebräisch,
    Englisch,
    Deutsch,
    Arabisch,
    Spanisch
    Erscheinungsjahr
    1977
    Länge
    124 Minuten
    Stab
    Regie
    Menahem Golan
    Drehbuch
    Ken Globus,
    Menahem Golan,
    Clarke Reynolds
    Produktion
    Sybil Danning,
    Yoram Globus,
    Menahem Golan
    Musik
    Dov Seltzer
    Kamera
    Adam Greenberg
    Schnitt
    Dov Hoenig
    Besetzung

    Yehoram Gaon: Yonatan „Yoni“ Netanyahu
    Gila Almagor: Nurit Aviv
    Assi Dayan: Shuki
    Klaus Kinski: Wilfried Böse
    Sybil Danning: Halima
    Arik Lavie: Dan Schomron
    Shmuel Rodensky: Familienoberhaupt
    Shaike Ophir: Gadi Arnon
    Reuven Bar-Yotam: Avraham Ben-David
    Gabi Amrani: Gavriel
    Mark Heath: Idi Amin
    Henri Czarniak: Michel Bacos
    Rolf Eden: Air France Co-Pilot
    Shoshana Shani-Lavie: Alma Raviv
    Oded Teomi: Dan Zamir
    Shimon Bar: deutscher Arzt
    Ori Levy: Mordechai Gur
    Rachel Marcus: Dora Bloch
    Mona Silberstein: Naomi Tal
    Avraham Ben-Yosef: Prof. Avner Tal
    Hi Kelos: US-amerikanischer Reporter
    Natan Cogan: Grossman
    Gad Keiner: Rogman

    Rolf Eden
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Rolf_Eden

    Mit 14 verließ Rolf Eden die Schule und verdiente sein Geld als Musiker. Im ersten arabisch-israelischen Krieg von 1948 kämpfte er in der Einheit Palmach zusammen mit Yoram Kaniuk unter Jitzchak Rabin

    Voilà le film en v.o. sous-titrée en anglais. Merci Youtube !
    https://www.youtube.com/watch?v=D_GQdH1V7As

    #Entebbe #Israël #Ouganda #cinéma #terrorisme #sionisme #machisme #Berlin #histoire #trash #wtf

  • Vu hier soir en avant première ce magnifique docu animé sur la très triste histoire de Tenorio Junior, ce pianiste de jazz prodigieux que TOUS les musiciens brésiliens considéraient comme le meilleur, et qui était une personne très gentille et drôle apparemment, un peu dans sa bulle de musique… et qui fut kidnappé, torturé, et disparu, par la dictature argentine pendant la continentale opération Condor. Avec les vraies interviews d’une tonne de musiciens brésiliens dont les légendes encore vivantes. Par les auteurs du non moins magnifique (et non moins triste !) Chico et Rita. Sortie en janvier 2024.

    They shot the piano player
    https://www.youtube.com/watch?v=OWm-HEyRyzc

    À écouter bien sûr :

    TENORIO JR. - EMBALO
    https://www.youtube.com/watch?v=IYYpbiqDwp4&list=PLbkLV7jiZi_MuznJWkRibYXqt8-BtF-il

    #musique #jazz #samba #Brésil #MPB #Tenorio_Junior #piano #documentaire #cinéma #film #film_d'animation #Fernando_Trueba #Javier_Mariscal

  • “Le Règne animal” : l’empathie au pouvoir
    https://www.frustrationmagazine.fr/regne-animal

    Réalisé par Thomas Cailley et scénarisé avec Pauline Munier, Le Règne animal est un film sorti au cinéma au début du mois d’octobre. Il raconte l’arrivée dans un village du sud-ouest de la France de François (incarné par Romain Duris) et de son fils Emile (Paul Kircher) pour suivre Lana, qui est respectivement leur épouse […]

    • Le Règne animal rappelle que le pouvoir cherche toujours à parquer, enfermer, trier et qu’il déploie des moyens disproportionnés pour cela. Les scènes d’interventions militaires ou policières auxquelles on assiste nous sont désormais familières : ce sont celles de la répression de Sainte Soline ou du harcèlement des réfugiés à Calais.

      A travers la réaction des autorités, qu’elles soient étatiques ou, dans une moindre mesure (le film en parle moins) médicales, le film décrit subtilement comment est construit un problème social qui permet de déshumaniser celles et ceux qui en sont les premières victimes. Le Règne animal nous montre des personnes qui se transforment petit à petit en animaux, et qui sont traitées comme tels. C’est à peine une métaphore de ce qu’il se produit dans le traitement des réfugiés en France et ailleurs : de personnes individuelles, avec leur histoire et leurs espoirs, ils deviennent, dans le traitement médiatique et policier, mais aussi sous notre regard extérieur, une masse informe, inquiétante, déshumanisée. Tout est fait pour que notre empathie ne les prenne plus en considération. C’est ainsi que les morts en méditerranée deviennent des chiffres qui ne signifient plus rien.

      Les « créatures » ne sont plus décrites par les habitants que par les ennuis qu’elle leur occasionnent. Devenus « bestioles », elles suscitent la mobilisation des petits commerçants, bien représentés par le tenancier du restaurant, interprété à l’image de cette profession qui, dans le paysage médiatique, n’est là que pour chouiner (contre la pluie, contre la chaleur, contre le manque de touristes, contre l’afflux de touriste, contre les SDF, contre les manifestations etc.). Puisque le point de vue de l’autre est gommé, nos propres jérémiades peuvent s’exprimer librement : c’est aussi à ça que sert la déshumanisation.

      Pour autant, le film ne tombe pas dans une vision simpliste qui présenterait d’un côté les oppresseurs et de l’autre les alliés de ses étranges créatures. François, le père, est un personnage très intéressant car il incarne le camp des « tolérants », ceux qui croient être ouverts d’esprit mais ne le sont finalement pas tant que ça. Ils peuvent vivre avec des gens différents mais ne les acceptent pas, et espèrent toujours, finalement, qu’ils reviendront dans le droit chemin. Rebelle dans le discours, antisystème dans les mots, François incarne un conformisme de gauche, oppressant à sa manière.

      Sans dévoiler l’intrigue du film, que l’on vous incite vraiment à aller voir tant qu’il est encore temps, disons encore que cela fait vraiment du bien de voir un film qui assume clairement un point de vue. Je le résumerais ainsi : notre empathie est sans limite, pour peu qu’on la laisse s’exprimer. Nous pouvons en avoir pour les animaux sans que cela ne retire rien à celle que nous éprouvons pour les humains. Mais surtout, nos ressources de compréhension pour celles et ceux qui ne nous ressemblent pas sont sans limite. Encore faut-il s’abstenir de croire celles et ceux qui n’ont jamais eu d’autre fonction que de nous diviser au nom de l’ordre, du capital ou des traditions.

    • Première phrases :

      On peut de moins en moins affirmer que Blade Runner est de la science-fiction. Ce film a évolué de la science-fiction vers une sorte de réalité. […] Je crois que Blade Runner a visé juste.

      MAIS OÙ SONT LES PUTAINS DE BAGNOLES QUI VOLENT EN 2023 ?

  • Unprovoked Narratives — Palestine Film Institute
    https://www.palestinefilminstitute.org/en/unprovoked-narratives

    A series of films celebrating the beauty of Gaza, its people, its struggle and its survival. The program aims to resist the demonisation of this beautiful place.

    Ces films ont été placés en libre-accès ces jours ci, par solidarité avec les civils de #Gaza qui endurent un épouvantable siège et une nouvelle destruction, d’ampleur jamais atteinte, de leurs espaces de vie.
    J’en ai profité pour voir One more jump, de Emanuele Gerosa, qui revient sur les espoirs et les difficultés des athlètes de la discipline sportive du parkour, qu’ils pratiquent dans les ruines de la ville. A la fois discipline collective, cadre d’instruction et d’éducation de la jeunesse qui échappe à l’enrégimentement militaire et religieux, ces jeunes y voient la possibilité d’un échappatoire, dont le film souligne toutefois les obstacles pour y parvenir, entre impossible billet de sortie et désillusions en Europe...
    https://palestinefilminstitute.org/en/pfp/archive/one-more-jump

    • Derrière les fronts, Alexandra Dols, en libre-accès jusqu’au 31 octobre sur Viméo
      https://vimeo.com/335921208?share=copy

      Derrière les fronts, résistances et résiliences en Palestine, est un road-movie dans nos esprits et sur les routes de Palestine, en compagnie de la psychiatre psychothérapeute et écrivaine palestinienne la Dr Samah Jabr. Dans le sillage du Dr. Frantz Fanon, psychiatre anticolonialiste, elle témoigne des stratégies et conséquences psychologiques de l’occupation et des outils des palestinien-nes pour y faire face.
      Dans ce film aux multiples voix, des interviews et des chroniques dansent aux corps-à-corps et font apparaître l’invisible des rues et paysages palestiniens. De cette Palestine fragmentée, des femmes et des hommes aux identités plurielles partagent leurs résistances et résiliences.
      Parce que la colonisation au quotidien n’est pas seulement celle des terres, du ciel des logements et de l’eau, elle ne cherche pas simplement à s’imposer par les armes, mais travaille aussi les esprits, derrière les fronts !

  • [Émissions spéciales] Escapade chez les escapés - film d’atelier
    https://www.radiopanik.org/emissions/emissions-speciales/escapade-chez-les-escapes-film-datelier

    Ateliers urbains se racontent. Avec Charles, Jonathan, Martin, Daniel, Ghizlane, Liévin, reçus par Arthur en Studio.

    Quelques I.M.M.E.N.S.E.S (Individu dans une Merde Matérielle Énorme mais Non Sans Exigences) visitent les beaux quartiers de #bruxelles. Au nombre des concernés par l’implacable crise du #logement, ils offrent leur regard. Leur vécu perce la fragilité des couches sociales, transcende notre peur de dégringoler.

    Comme dans un safari pistant l’insaisissable “riche”, planqué derrière les hautes haies des quartiers nantis à l’orée de la Forêt de Soignes, ces sans-chez-soi débusquent ce qu’en fait tous·tes savent : la ville est pauvre mais bordée au sud et à l’est d’Îlots de privilégiés ; héritage historique certes, égoïsme urbanistique surtout.

    Dans un récit poétique, poignant, semé de situations (...)

    #watermael-boitsfort #uccle #cinéma_documentaire #syndicat_des_immenses #ateliers_urbains #woluwé #sans-chezsoirisme #auderghem #logement,bruxelles,watermael-boitsfort,uccle,cinéma_documentaire,syndicat_des_immenses,ateliers_urbains,woluwé,sans-chezsoirisme,auderghem
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/emissions-speciales/escapade-chez-les-escapes-film-datelier_16600__1.mp3

  • Christiane Succab-Goldman, veuve de Pierre Goldman, rompt quarante-quatre ans de silence : « Mon mari a été un objet de fantasmes forcenés »

    https://www.lemonde.fr/culture/article/2023/10/04/christiane-succab-goldman-veuve-de-pierre-goldman-rompt-quarante-quatre-ans-

    L’épouse du militant n’avait pas pris la parole depuis son assassinat, en 1979. Dans un entretien au « Monde », elle réagit au film de Cédric Kahn « Le Procès Goldman » dont elle dénonce les erreurs et affabulations.

    • .... on utilise ma déposition à la #police alors qu’elle n’a jamais été rendue publique. Mais je suis une personne vivante enfin, pourquoi ne m’a-t-on jamais consultée ? Et je ne parle ici que du film. Parce qu’il vous faut savoir qu’il est arrivé à #Cédric_Kahn, lors d’une avant-première à Paris, de faire voter à main levée le public pour déterminer qui le pensait coupable et qui innocent. Concernant une affaire qui a la force de la chose jugée, c’est obscène.

      .... Par ailleurs, cette scène est un copier-coller d’un chapitre de la biographie, très contestable, de Michaël Prazan, publiée en 2005 sous le titre Pierre Goldman. Le frère de l’ombre [Seuil]. Trente ans après le #procès, cet auteur tente de prouver la culpabilité de Pierre et fournit à cet effet le témoignage de Joël Lautric, qui y dément l’alibi qu’il avait donné au second procès. Présenté par Prazan comme un témoin capital, le problème est que Lautric, qui a publiquement changé quatre fois d’avis sur la question avec le temps, est tout le contraire : un témoin fragile et déconsidéré qui n’a pas pesé dans l’acquittement de Pierre.

      #Justice #cinéma

    • Si je parle aujourd’hui c’est qu’il y a eu des choses accumulées avec le temps néfastes pour moi et ma famille. Des rumeurs, des livres, des légendes sur Pierre, des propos rapportés qui n’ont jamais existé, des phrases de lui mal interprétées, des choses inventées, consciemment ou inconsciemment malveillantes, insupportables… Vivant ou mort, Pierre a été un objet de fantasmes forcenés. Le film de Cédric Kahn a sans doute été l’étincelle qui m’a incitée à sortir de ma réserve. J’y deviens une vraie fausse moi-même.

      Vous avez d’ailleurs assigné le producteur et le réalisateur du film en référé, demande qui a été rejetée le 22 septembre. Que demandiez-vous ?

      Qu’un carton signale le caractère fictif de ma présence au tribunal ainsi que des propos qu’on fait tenir à mon personnage. La vérité, c’est que je n’y étais pas présente, pas davantage qu’au premier procès, ni dans la salle, ni à la barre.

      [...] Je ne suis pas un personnage public, j’ai droit à ce qu’on ne romance pas ma vie.

    • Voir mourir son mari après trois ans de mariage, quelques jours avant la naissance de votre enfant, comment se remet-on d’une telle épreuve ?

      On ne s’en remet jamais. J’étais à la clinique durant l’enterrement avec le nouveau-né qu’il avait tant désiré mais qui ne connaîtrait jamais son père. Quand j’en suis sortie, l’appartement était sous scellés.

      Depuis quarante-quatre ans, je fais d’un anniversaire une fête sans penser à la mort. Et c’est cette date-là, précisément, qu’ils choisissent pour sortir ce film.

      Voici les mots par lesquels Pierre Goldman achève en prison la rédaction de « Souvenirs obscurs d’un juif polonais né en France » : « Au terme de ce récit, je devrais me tuer, expier cette révélation où j’ai dû m’écrire afin de sauver ma vie d’une accusation fausse et infamante. Je ne le fais pas : mon désir de liberté est principalement inspiré par l’amour d’une femme. Elle m’a ramené dans la vie. Je veux l’y rejoindre. Sinon le calvaire de l’innocence perpétuelle et recluse m’eût parfaitement convenu. » Peut-on rêver plus belle déclaration d’amour ?

      Pierre avait en fait écrit six pages, aussi intenses. Je n’ose pas vous l’avouer, mais, lorsqu’il m’a donné le manuscrit de ses dernières pages pour que je les relise et les apporte aux éditions du Seuil, je l’ai obligé à les enlever. Il m’a dit : « Mais Christiane, c’est de la littérature, ça nous dépasse. » J’ai répondu : « Tu descends les originaux au parloir, tu les déchires devant moi. Ça nous regarde. » Il l’a fait. Il a réduit à quelques lignes. C’est stupide, mais c’est toujours ce qu’on ne nous aura pas pris.

    • Interview du réalisateur Cédric Khan (loin , très loin du niveau de celle de Christiane Succab-Goldman) :

      https://www.lemonde.fr/culture/article/2023/09/30/cedric-kahn-realisateur-pierre-goldman-est-un-personnage-de-cinema_6191763_3

      N’avez-vous pas ressenti la nécessité, eu égard à la délicatesse de l’affaire, de vous adjoindre les compétences d’un historien ?

      Nous avons plutôt travaillé avec des avocats, pour tout ce qui concernait le procès, et aussi avec Michaël Prazan, qui n’est pas historien mais qui a écrit, en 2005, une biographie de Pierre Goldman, Pierre Goldman. Le frère de l’ombre [Seuil], et qui connaît parfaitement l’affaire. C’est lui qui nous a notamment présentés aux avocats de Pierre Goldman, Georges Kiejman et Francis Chouraqui, dont nous avons recueilli les souvenirs.

      Le livre que vous citez remet en cause l’alibi de Pierre Goldman, trente ans après son acquittement. Il produit, à cet effet, un nouveau témoignage de Joël Lautric, qui revient sur son affirmation selon laquelle Goldman était chez lui à l’heure de l’assassinat. La veuve de Pierre Goldman, Christiane Succab-Goldman, avait vivement critiqué l’ouvrage pour cette raison, en rappelant que Joël Lautric s’était trop dédit depuis le début de l’affaire pour être crédible…

      Je suis d’accord, c’est ce que nous montrons dans le film. Lautric avait déjà changé d’avis entre le premier et le deuxième procès. A chaque fois que Lautric a parlé, il a changé d’avis. Qu’est-ce qui nous prouve même qu’il a dit la vérité à Prazan ? Cet alibi est de toute façon très flageolant.

      Eu égard à cette divergence d’interprétation, avez-vous en contrepoint sollicité Christiane Succab-Goldman, qui fut un témoin de premier plan ?

      Non. Nous avons voulu rendre hommage au débat contradictoire de l’époque en nous contentant des faits publics, qui ne sont pas contestables, et pour éviter justement d’entrer dans la sphère privée. A l’exception des deux avocats de Pierre Goldman, nous n’avons d’ailleurs voulu rencontrer aucun acteur de l’époque. Donc on ne la sollicite pas parce qu’on pense qu’on n’est pas attaquables.

      Et, cependant, vous la faites témoigner au procès, alors qu’elle n’y a, d’un commun accord avec son compagnon, jamais témoigné, ce qui n’empêche pas ce moment, d’ailleurs, d’être l’un des plus poignants du film…

      Je l’ignorais. J’étais persuadé qu’elle y était, contre l’avis de Goldman, cela, je le savais, ce qui créait du coup pour moi une tension intéressante. A vrai dire, sa présence et son témoignage, au même titre que ceux du père de Goldman, nous semblaient tellement évidents qu’on ne s’est même pas posé la question. En écrivant cette scène, nous n’avions aucune intention ni de blesser ni de diffamer Christiane Succab-Goldman, mais, bien au contraire, de montrer une femme digne, combative et amoureuse.

  • “Le livre des solutions” : Gondry et l’idéologie du génie toxique
    https://www.frustrationmagazine.fr/gondry

    Le livre des solutions est le dernier film en date du réalisateur français Michel Gondry. Il raconte les étapes qui précèdent la sortie d’un film loufoque et avant-gardiste réalisé par un cinéaste, Marc Becker, incarné à l’écran par Pierre Niney. Son équipe et lui se sont refugiés chez la grand-tante du cinéaste, dans un village […]

    • La réception critique de ce film en dit finalement très long sur la façon dont est envisagé le cinéma parmi la classe dominante du secteur culturel en France : comme un processus violent comprenant de l’exploitation d’autrui, des cris, des décisions insensées pour un résultat qui sera célébré, à la fin, comme l’oeuvre d’un “génie”...

      ... Contrairement à ce que les critiques enthousiastes prétendent, à aucun moment ce film ne nous apprend comment on fait du grand cinéma. Il nous montre seulement à quel point un grand cinéaste a le droit de se comporter comme un gros con.

      Une brillante contribution aux mythes bourgeois du génie

      Le film de Michel Gondry s’inscrit dans l’idéologie plus large, extrêmement contemporaine et bourgeoise, du génie. Cette idéologie comporte plusieurs grands mythes.

      Premier mythe : le génie se serait fait tout seul. Il serait le méritant par excellence. Il ne devrait son mérite à rien d’autre qu’à des caractéristiques quasi-surnaturelles, qui n’auraient – ça alors – aucun lien avec son milieu social. C’est sans doute pour appuyer ce trait – fictif – que Gondry fait provenir son alter égo d’un petit village des Cévennes alors que lui-même a grandi à Versailles, dans une famille de musiciens connus. Pour Samah Karaki, une neuroscientifique qui a consacré cette année un livre au mythe du talent, : “Les génies ne sont jamais solitaires, même si on aime les imaginer comme étant des êtres marginaux qui, comme ça, par dérive psychanalytique, en ayant vécu des traumas dans l’enfance, dans l’adolescence, ont pu dériver et finalement fournir une innovation sociale. En fait, si on creuse, que ce soit dans les sciences ou dans les arts, le génie solitaire n’existe pas parce qu’il s’assoit sur un écosystème. C’est une excroissance d’un écosystème qui est déjà présent, de connaissances, de travail, de collaboration, de contributions qui sont très complexes, qui font qu’un individu va comme un petit nain qui s’assoit sur l’épaule d’un géant de connaissances et de collaboration nous paraître comme étant celui ou celle qui a produit cette innovation.”

      Cette analyse nous amène au deuxième grand mythe, que l’on retrouve dans le film : les chefs d’œuvres des génies le seraient globalement de leur seul fait. Car si le film de Gondry met en scène une équipe, ses membres sont dépourvus de la moindre possibilité d’initiative, leur boss les mettant constamment dans un climat de confusion et de peur qui les empêche d’accomplir correctement leur travail. Le film met en scène un réalisateur omnipotent, capable d’avoir un avis sur tous les aspects du film, du scénario à la bande originale, alors que ce n’est jamais ce qu’il se produit. A cet égard, mon ami D., à qui je disais, en sortant du film, que cette daube signée Gondry risquait de changer à tout jamais l’image que j’avais de l’une des oeuvres les plus connues, Eternal Sunshine of the Spotless Mind (qui est l’un de mes films préférés), m’a rappelé que ce chef d’oeuvre avait été écrit par le scénariste Charlie Kaufman. Sa bande originale si remarquable est marquée par des compositions de Jon Brion tandis qu’on imagine désormais la grande équipe que Gondry a du martyriser pendant le film et qui a été ensuite invisibilisée par son grand nom. Il n’est pas le seul à maîtriser cette tradition bien nocive : alors que le succès d’un film est toujours le fait d’un très vaste groupe de gens, c’est toujours le nom du réalisateur qui écrase tous les autres.

      “Que ce soit dans les sciences ou dans les arts, le génie solitaire n’existe pas parce qu’il s’assoit sur un écosystème. C’est une excroissance d’un écosystème qui est déjà présent, de connaissances, de travail, de collaboration, de contributions qui sont très complexes.”
      Samah Karaki

      Le troisième mythe se situe dans l’idée déjà illustrée plus haut qu’on ne fait pas de génie sans casser d’œufs, et qu’un grand génie vaut bien de petits tracas. Harcèlement moral, souffrance au travail, violences psychologiques ou sexuelles : rien ne saurait ternir l’image qu’on devrait avoir des génies, qui sont de toute façon “incompris” et ne méritent pas d’être jugés comme le commun des mortels.

      Avec ce film, Michel Gondry ne s’offre pas seulement un égotrip plaisant pour lui. Il demande aux spectateurs de venir avec lui entériner les grands axes de l’idéologie du génie, celle qui justifie ses sales comportements potentiels, l’invisibilisation des autres et l’idée d’une réussite qui n’aurait dépendu que de son propre talent. Que les critiques de cinéma qui appartiennent ou envient l’univers culturel de la classe dominante s’y laissent prendre n’a rien de surprenant. A nous de nous désintoxiquer de ce genre de discours, car nous ne sommes plus dupes.

      Nicolas Framont

  •  »#SchleFaZ« -Aus bei Tele 5 : Oliver Kalkofe sucht neuen Sender
    https://www.spiegel.de/kultur/tv/schlefaz-aus-bei-tele-5-oliver-kalkofe-sucht-neuen-sender-a-8c6ae006-3022-49

    La fin de l’émission de télévision la plus drôle est proche. Toutes les autres énissions satiriques sur les chaînes allemandes sont déjà rentrées dans les rangs de la politique de guerre officielle, seulement Oliver Kalkofe défendait encore l’autonomie du royaume des pires films du monde. Après de longs combats Peter Rütten et lui ont perdu la guerre contre l’empire Disney qui a simplement acheté la chaîne Tele 5 afin de la transformer en réserve de revenants cinématographiques qu’on y fera prendre l’air avant de les retourner au columbarium.

    Heureusement on trouve encore des oeuvres d’Oliver le Gros sur Youtube.

    SchleFaZ #149 : Vier Fäuste schlagen wieder zu (Staffel 11, Folge 1)
    https://m.youtube.com/watch?v=7xkg6kzZGMU

    Vom »Angriff der Riesenkralle« bis zu »Vampirella«: Die TV-Satiriker Oliver Kalkofe, 58, und Peter Rütten, 61, erfreuen seit mehr als zehn Jahren eine treue Fangemeinde mit einer Sendereihe auserlesener Schundfilme. Jetzt lässt der Kanal Tele 5 das Trash-Festival »Die schlechtesten Filme aller Zeiten« (»#SchleFaZ«) zum Jahresende auslaufen. Das teilte das Medienhaus Warner Bros. Discovery Deutschland am Montag in München mit.

    »Nach elf überaus erfolgreichen Jahren (…) heißt es auf der Höhe des Erfolgs nun leider Abschied nehmen. Wir sind verständlicherweise betrübt und dennoch dankbar für die vielen Momente kreativen Wahnsinns, die wir in dieser Zeit erschaffen konnten«, betonten Kalkofe und Rütten in einem gemeinsamen Statement. »Unseren wunderbaren Fans sei versprochen: Das schmucke Schlachtschiff #SchleFaZ wird trotz allem nicht untergehen, sondern nach einem neuen Heimathafen suchen und weiter live auf der Bühne die Welt des schlechten Films umsegeln. You Can’t Stop the #SchleFaZ

    Die Senderverantwortlichen bedankten sich bei den beiden Entertainern und ihrem Team: »Ihre Leidenschaft, ihr Elan, ihre Akribie und Liebe zum Format haben #SchleFaZ zu dem gemacht, was es heute ist: ein echter TV-Kult«, wird die Programmchefin bei Warner Bros. Discovery Deutschland, Marion Rathmann, in der Mitteilung zitiert.

    Noch neunmal bringen die Trash-Cineasten in der letzten Staffel die schönsten Machwerke ins Wohnzimmer. So dreht sich an diesem Freitag (22 Uhr) alles um das argentinische Fantasy-Machwerk »Im Reich der Amazonen« (1986) mit Mindi Miller und Penelope Reed.

    Die letzte offizielle Herbststaffel läuft noch bis zum 27. Oktober, bis dahin werden es bei Tele 5 insgesamt 160 Filme gewesen sein. Im Advent folgen laut Sender dann vier weitere »liebevoll sezierte Trashfilm-Trüffel«. Am Silvestertag 2023 schließlich will das Duo die Reihe noch einmal ausgiebig mit einer »Sonderprogrammierung aus über zehn Jahren #SchleFaZ-Schundfilm-Hölle« abfeiern, wie es hieß.

    »Die schlechtesten Filme aller Zeiten« wird in Berlin produziert. Kalkofe und Rütten waren Aushängeschilder von Tele 5 unter Senderchef Kai Blasberg, unter anderem mit Sendungen wie »Kalkofes Mattscheibe« oder »Rüttens Bullshit-Universum«. Blasberg verließ den Sender 2020 nach dessen Übernahme durch Discovery Deutschland. »#SchleFaZ« war ein letztes Überbleibsel aus dieser Phase.

    Tele 5 werde »in Zukunft verstärkt auf den Bestand der einzigartigen Warner-Film-Bibliothek mit ihrer Mischung aus legendären Klassikern, Top-Blockbustern und erstklassigen Serien zugreifen«, heißt es in der Pressemitteilung von Warner Bros. Discovery Deutschland.

    Pour les anglophones voilà Oliver Kalkofe dans le rôle de Donald the Great T.
    https://seenthis.net/messages/921763

    #Allemagne #humour #culture #télévision #cinéma

  • A Hollywood, un accord entre scénaristes et studios devrait mettre fin à la grève qui dure depuis près de cinq mois

    https://www.lemonde.fr/culture/article/2023/09/25/a-hollywood-un-accord-entre-scenaristes-et-studios-va-mettre-fin-a-la-greve-

    L’accord de principe de trois ans, conclu après cinq jours intenses de négociations, doit être approuvé par le conseil d’administration et les membres de la guilde. En revanche, aucun accord n’a été annoncé pour les acteurs en grève.