• «Sempre meglio che andare a rubare». Il #Contrabbando di sigarette nella Puglia di Marlboro City
    https://irpimedia.irpi.eu/adriaticocriminale-contrabbando-sigarette-puglia-montenegro

    Il traffico delle ‘bionde’ ha vissuto un’età dell’oro sulle sponde dell’Adriatico, grazie alla criminalità pugliese, ai porti greci e al politico montenegrino Djukanovic. Poi, la morte di due finanzieri ha cambiato tutto L’articolo «Sempre meglio che andare a rubare». Il contrabbando di sigarette nella Puglia di Marlboro City proviene da IrpiMedia.

    #Mafie #Mediterraneo #Albania #Cipro #Grecia #Mare #Montenegro #Serbia

  • Tarkos poète : Œuvres et documents, une exposition monographique d’ambition rétrospective à Marseille au Cipm et au Frac

    http://liminaire.fr/entre-les-lignes/article/tarkos-poete-oeuvres-et-documents-au-cipm-et-au-frac

    Tarkos poète est la première exposition monographique d’ambition rétrospective consacrée à la poésie de Christophe Tarkos. L’exposition se déploie au Cipm et au Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur et réunit sur ces deux lieux, des publications, livres et revues devenus très rares et des documents originaux de toute nature tels que des carnets et des cahiers manuscrits, des pages A4, des vidéos et des audios de performances, parlées, improvisées, avec ou sans musique, des photocopies, des grands et des petits dessins. Un ensemble qui met en valeur tous les aspects de la pratique du poète, montrant ainsi la parfaite cohérence de son œuvre. (...) #Livre, #Lecture, #Ecriture, #Langage, #Exposition, #Poésie, #Marseille, #Cipm, #Frac, #Tarkos, #Art, ❞

  • Un cambriolage record de cryptomonnaies chez Poly Network par des pirates informatiques
    Le vol, évalué à 600 millions de dollars par des experts, est le plus important jamais observé par le secteur. La société Poly Network a invité les hackers à « (leur) parler pour trouver une solution »

    #Poly_Network, une société spécialisée dans les transferts de #cryptomonnaies, a rapporté mardi un vol record, le plus gros jamais observé par le secteur, évalué à 600 millions de dollars (512 millions d’euros) par des experts.

    « Cher hacker (...) nous voulons entrer en communication avec vous et vous exhorter à rendre les actifs que vous avez piratés », a écrit l’entreprise Poly Network dans une lettre adressée aux pirates informatiques et publiée sur Twitter. « La somme d’argent que vous avez piratée est la plus grosse dans l’histoire de la finance décentralisée. Cet argent vient de dizaines de milliers de membres de la communauté crypto. »

    https://twitter.com/PolyNetwork2/status/1425123153009803267/photo/1

    En tout, le vol de #jetons d’#Ethereum, #BinanceChain et #OxPolygon représente quelque 600 millions de dollars, selon des calculs d’utilisateurs comme le chercheur en #cybersécurité et spécialiste de l’Ethereum #Mudit_Gupta.

    Sur Twitter, l’entreprise a publié les adresses utilisées par les hackers, et appelé les détenteurs de portefeuilles de cryptomonnaies à les « blacklister ».

    Les piratages, une tendance « alarmante »

    Les transferts de #bitcoins et autres #crypto-actifs reposent sur la technologie de la #blockchain, qui permet a priori de se passer d’intermédiaires comme les banques, les transactions se faisant directement d’utilisateur à utilisateur.

    « Les autorités de n’importe quel pays vont considérer vos méfaits comme un crime économique majeur et vous serez poursuivis. (...) Vous devriez nous parler pour trouver une solution », insiste Poly Network dans sa lettre.

    Fin avril, les vols de cryptomonnaies, piratages et fraudes avaient atteint 432 millions de dollars (368,7 millions d’euros) en tout, selon #CipherTrace. « Ce chiffre peut sembler petit comparé aux années passées, mais si on regarde plus en détail, on observe une tendance alarmante : les piratages dans la #finance_décentralisée représentent désormais plus de 60% du volume total des #piratages et #vols », constate le cabinet spécialisé.
    #monaie #argent

  • COVID-19 : Sommes-nous à nouveau induits en erreur par les entreprises pharmaceutiques ?
    https://www.investigaction.net/fr/covid-19-sommes-nous-a-nouveau-induits-en-erreur-par-big-pharma

    En mars 2020, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que l’épidémie de COVID-19 était une pandémie. Ce n’est pas une première foi. Dans un passé récent, l’OMS avait annoncé en juin 2009 que le H1N1 – connu aussi sous le nom de grippe porcine – était aussi une pandémie. Entre ces deux pandémies, de nombreux faits ont été négligés et il convient d’y revenir.


     
    Après l’épidémie de H5N1 (la grippe aviaire) et au début de celle de H1N1, les entreprises pharmaceutiques transnationales se sont lancées dans une compétition féroce pour fournir des traitements en l’absence de vaccins.

    Entre 2005 et 2009, l’antiviral oseltamivir, commercialisé par Roche sous le nom de Tamiflu, a réussi à être reconnu comme le médicament de choix pour la prévention et le traitement par plusieurs organismes internationaux tels que l’OMS, le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis d’Amérique et l’Agence européenne des médicaments.

    A cette époque, afin de préparer une “éventuelle opération de confinement”, l’OMS a reçu de Roche un don de trois millions de traitements d’oseltamivir destinés à constituer une réserve, selon le rapport du Comité d’examen du fonctionnement du Règlement sanitaire international (2005) en relation avec la pandémie de 2009 (H1N1) 2009, publié par l’OMS.

    L’OMS a encouragé les pays à introduire des plans de confinement rapide dans leurs mécanismes nationaux de préparation aux pandémies de grippe, selon le même rapport. En outre, l’OMS a élaboré dans le même but un “protocole de confinement rapide” reposant essentiellement sur l’oseltamivir.

    Comme il fallait s’y attendre, sous l’effet d’une panique globale de grande ampleur, Roche a reçu des commandes venues de pays du monde entier, notamment de l’Égypte. Des recherches ultérieures et la littérature révèlent que les décisions d’achat reposaient sur des essais cliniques financés par Roche, dont les résultats, selon les experts, étaient limités et incomplets, surtout en ce qui concerne l’efficacité et les effets secondaires du Tamiflu, dont certains se sont par la suite révélés dangereux.

    En outre, certaines informations fausses laissaient prévoir une flambée incontrôlable de l’infection. Une étude Cochrane a révélé que les bénéfices de l’oseltamivir étaient faibles en ce qui concerne la diminution des symptômes, car ce médicament ne réduisait leur durée que d’une demi-journée tout au plus.

    Les auteurs de cette étude, qui se sont arrangés pour obtenir les rapports complets des recherches cliniques originales, ont également pu se faire une idée plus claire des effets secondaires de l’oseltamivir. A la fin, l’étude Cochrane a posé la question de savoir si la constitution de réserves d’oseltamivir était justifiée.

    On peut voir ce qui précède sous un autre angle.
    Les entreprises pharmaceutiques font en général pression sur les gouvernements lors de telles crises. Durant la pandémie de H1N1, la méthode adoptée par Roche a consisté essentiellement à persuader les gouvernements de signer des conventions d’achat de Tamiflu car, à l’époque, les premiers arrivés étaient les premiers servis.

    Il est à relever que ces négociations ont eu lieu dans un contexte de tension mondiale et de compétition inavouée entre les pays pour se procurer le traitement le plus vite possible à une même et unique source.

    Une telle situation démontre la gravité des pratiques monopolistiques du marché pharmaceutique mondial. La probabilité de voir se répéter ce scénario est d’autant plus grande que les pays continuent à négocier l’accès aux médicaments sur un marché monopolistique, comme le prouve l’achat par les États-Unis à Gilead Sciences de tout le stock existant de remdesivir et les conventions d’achat préalables de vaccins potentiels par plusieurs pays européens.

    A l’époque, les ventes d’oseltamivir avaient dépassé les 18 milliards de dollars étasuniens, payés pour moitié par les gouvernements. Les États-Unis ont par exemple dépensé plus de 1,5 milliard de dollars pour constituer des stocks d’oseltamivir, en se fondant sur les recommandations du CDC, alors que le Royaume-Uni a dépensé pour sa part 770 millions de dollars étasuniens pour ce même médicament entre 2006 et 2014.

    Aucune donnée officielle n’est disponible concernant la somme totale dépensée par l’Égypte pour acheter de l’oseltamivir. Quelques informations ont cependant fait état d’un accord entre le ministère de la santé et Roche pour la livraison de 2 500 kg de l’ingrédient pharmaceutique actif de ce médicament, à fabriquer par une succursale de la faîtière pharmaceutique, dont le président a estimé la valeur à environ 100 millions de livres égyptiennes.

    L’OMS est une organisation intergouvernementale qui doit, à ce titre, rendre des comptes à ses États membres. En 2010, ces États membres ont évalué les performances de l’OMS qui avait déclaré que la grippe H1N1 était une pandémie. Cette décision avait suscité les réserves de la communauté scientifique internationale et des milieux politiques, qui estimaient qu’elle avait été prématurée, provoquant une confusion mondiale et coûtant des millions de dollars aux budgets des pays.

    Ce qu’il est important de relever à propos de la lutte contre la COVID-19 est qu’il n’y a pas de “nouveau” médicament qui ait été expérimenté contre le virus. Ceux qui font l’objet d’études sont connus ou sont déjà sur le marché. Les essais auxquels ils sont soumis visent à démontrer qu’ils ont un effet spécifique contre le virus SARS-CoV-2 qui provoque la COVID-19.

    Ce repositionnement ou cette réorientation de médicaments existants constitue une pratique courante dans la recherche en cas de flambées épidémiques soudaines. En outre, qui plus est, la recherche et le développement pharmaceutiques ne produisent plus de substances pharmaceutiques “nouvelles”, se contentant le plus souvent d’améliorer des produits existants ou de leur ouvrir des indications supplémentaires.

    Les essais cliniques menés par l’OMS ont débuté avec quatre propositions de traitement, pour la plupart fort coûteux. Trois mois après le début déclaré de la pandémie, la compétition s’est réduite à deux médicaments : le remdesivir, produit par Gilead Sciences, et le favipiravir, produit par FUJIFILM Toyama Chemical, sous le nom commercial d’Avigan, dont il a été rapporté plus tard qu’il n’avait pas montré d’effet convaincant dans certains essais contre le coronavirus, ce qui a repoussé son approbation jusqu’à la fin des essais.

    En mars dernier, avec l’épidémie de COVID-19, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a décidé d’accorder au remdesivir le “statut de médicament orphelin”, qui assure normalement à l’entreprise productrice toute une série de droits exclusifs en plus des droits de propriété intellectuelle.
    Cette décision a été accueillie avec surprise et scepticisme dans les milieux spécialisés du monde entier, en raison de sa teneur et de son calendrier.

    Selon les définitions qu’en donnent tant l’OMS que le droit étasunien, les maladies orphelines sont celles qui affectent un petit nombre d’individus d’une manière qui n’incite pas à la mise au point de médicaments pour les traiter, ce qui justifie aussi le prix potentiellement élevé de leur traitement.

    La COVID-19, déclarée pandémie, est tout le contraire d’une maladie orpheline et la désignation comme “médicament orphelin” révèle l’intention de l’entreprise de maximaliser les ventes et les bénéfices du remdesivir une fois que la FDA l’a approuvé.
    Avec l’augmentation du nombre de cas diagnostiqués aux États-Unis d’Amérique, des pressions croissantes ont conduit Gilead Sciences à retirer sa désignation de médicament orphelin. Quelques semaines plus tard, le remdesivir a été approuvé par la FDA pour utilisation en cas d’urgence sur des patients atteints de COVID-19, à la suite de quoi l’entreprise a fait un don de 1,5 millions de traitements au gouvernement étasunien.

    A la mi-avril, les médias ont rapporté que le gouvernement égyptien avait convenu avec FUJIFILM Toyama Chemical d’utiliser le favipiravir (Avigan) pour le traitement de la COVID-19 en Égypte. Cet accord ne s’est jamais matérialisé, car quelques semaines plus tard le ministre de la santé a annoncé que l’Égypte participerait à l’essai clinique du remdesivir coordonné par l’OMS.

    Entretemps, l’entreprise égyptienne Eva Pharma a signé un accord de licence volontaire non-exclusif avec Gilead pour la fabrication de remdesivir destiné à être distribué dans 127 pays. Actuellement, l’approvisionnement en Égypte et limité à l’aide aux patients hospitalisés en quarantaine.
    Une préoccupation croissante a commencé à se manifester sur le plan mondial face à la précipitation avec laquelle on a compté sur le remdesivir avant que son efficacité soit démontrée, d’autant plus que les résultats des essais publiés montrent qu’il n’y a aucun bénéfice thérapeutique ayant la moindre signification statistique.

    Des demandes de brevet ont été déposées pour le remdesivir dans de nombreux pays et certaines ont déjà été accordées. Le bureau des brevets égyptien a rejeté la demande pour le remdesivir en 2017 pour des raisons techniques, mais la décision finale reste en suspens car le demandeur a fait appel.

    Gilead a récemment fixé le prix du traitement par le remdesivir (6 flacons) à 3 120 dollars étasuniens pour les privés et à 2 340 dollars pour les régimes d’assurance nationaux aux États-Unis d’Amérique. Le prix de ce médicament est exorbitant et ne peut être justifié ni par les coûts de recherche et de développement, car il ne s’agit pas d’un nouveau composé, qui n’a donc pas été breveté dans plusieurs pays.

    Par ailleurs, la recherche a démontré que le coût de production du remdesivir pourrait ne pas dépasser 5,58 dollars par traitement. D’ailleurs, l’entreprise pharmaceutique indienne Cipla a annoncé qu’elle produirait une version générique du remdesivir au prix d’environ 400 dollars étasuniens.

    A la lumière des taux élevés d’incidence et de mortalité de la COVID-19, ainsi que des pressions exercées sur les gouvernements pour qu’ils prennent des mesures destinées à protéger leurs peuples, on assiste à une compétition entre les entreprises pharmaceutiques pour préserver leurs parts d’un marché mondial lucratif.

    Cette compétition se manifeste par des tentatives d’enrôler de grandes quantités de patients dans des essais cliniques hâtivement menés pour faire la démonstration de résultats favorables, ou défavorables, à un médicament donné, pour signer des conventions d’achat préalables avec des gouvernements, comme c’est le cas actuellement entre Gilead et le gouvernement étasunien, et pour chercher à faire enregistrer les brevets dans le plus grand nombre de pays possible afin d’y obtenir des droits exclusifs, notamment la possibilité de vendre le médicament au prix le plus élevé possible.

    Au milieu de la crise actuelle, dont les répercussions économiques et sociales au niveau mondial sont sans précédent, il est préoccupant d’assister au retour du scénario H1N1. Les gouvernements se lancent une fois de plus dans des “achats de panique” et accumulent de manière irrationnelle des stocks de médicaments, dont aucun n’a fait la preuve de son efficacité contre la COVID-19. Ne tire-t-on vraiment aucun enseignement du passé récent ?
    #H5N1 #grippe_aviaire #H1N1 #vaccins #oseltamivir #argent #santé #gros_sous #capitalisme #big_pharma #laboratoires_pharmacetiques #Roche #Tamiflu #OMS #CDC #Egypte #experts #monopole #Gilead #Agence_européenne_des_médicaments #confinement #pandémies #pandémie #grippe #remdesivir #SARS-CoV-2 #covid-19 #coronavirus #favipiravir #FUJIFILM #Avigan #FDA #médicament_orphelin #maladie_orpheline #Eva_Pharma #thérapie #brevets #recherche #Cipla #marché #panique

  • Décolonisations (1/3) - L’apprentissage | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/086124-001-A/decolonisations-1-3

    1. L’apprentissage
    De la #révolte des #cipayes de 1857 à l’étonnante République du #Rif, mise sur pied de 1921 à 1926 par #Abdelkrim_el-Khattabi avant d’être écrasée par la #France, ce premier épisode montre que la #résistance, autrement dit la #décolonisation, a débuté avec la #conquête. Il rappelle comment, en 1885, les puissances européennes se partagent l’#Afrique à #Berlin, comment les Allemands commettent le premier #génocide du XXe siècle en #Namibie, rivalisant avec les horreurs accomplies sous la houlette du roi belge #Léopold_II au #Congo. Il retrace aussi les parcours de l’anthropologue haïtien #Anténor_Firmin, de la Kényane #Mary_Nyanjiru, de la missionnaire anglaise #Alice_Seeley_Harris ou de #Lamine_Senghor, jeune tirailleur sénégalais devenu #militant #communiste et #anticolonialiste.

  • I dieci comandamenti - Pane nostro - 18/11/2018 - video - RaiPlay
    https://www.raiplay.it/video/2018/11/I-Dieci-Comandamenti-Pane-nostro-96445708-8e60-4c80-a309-c81b4f885f15.html

    "L’articolo 4 della Costituzione riconosce a tutti i cittadini il diritto al lavoro. Fino a che punto però è lecito accettare ogni condizione pur di lavorare? Si può vivere se quello che ci viene offerto è avvelenato? «Pane nostro» è un viaggio nel lavoro che non lascia scelta. Augusta, Priolo, Melilli sono il simbolo del ricatto occupazionale. In questo tratto di costa a due passi da Siracusa patrimonio UNESCO, si trova il più grande insediamento petrolchimico d’Europa, promessa di benessere e progresso. La storia purtroppo è andata diversamente. Oggi questa lingua di terra è tra le più inquinate d’Europa. Mutazioni genetiche nei pesci, malformazioni neonatali e cancro sono lo scenario di morte di questo pezzo di Sicilia contaminato. Tra denunce inascoltate e assenza delle istituzioni, pochi sono quelli che riescono a far sentire la propria voce. Don Palmiro Prisutto è una di queste. In assenza di un registro tumori è lui che da anni aggiorna la triste lista dei morti di cancro."

    #italie #pollution #Méditerranée #Sicile #Mercure #Pétrochimie

  • Chroniques françaises , par Toni Negri
    14 Décembre 2018

    Nous proposons ici la traduction d’une contribution rédigée par Antonio Negri au lendemain du discours d’Emmanuel Macron du 10 décembre dernier. Il s’agit d’un texte d’analyse (...) qui avance (...) des pistes de lecture intéressantes, notamment pour ce qui est des clivages classe/peuple, de l’impossibilité de médiation et de l’épuisement de la gouvernance, mais aussi de la question de la socialisation du salaire et de l’enjeu de la prolifération des foyers des luttes.

    http://www.platenqmil.com/blog/2018/12/14/chroniques-francaises

    #giletsjaunes #fédéralisme #municipalisme #macron #salaire #salaire_social #classe #peuple #multitude #médiation #représentativité #néolibéralisme #Macron #giletsjaunes #gilets_jaunes #Negri

    • Commentaire d’une camarade #intermittente : "Si Toni Negri lisait la page de la #CIP IDF, il aurait su le soir même qu’il n’y a pas d’augmentation du #SMIC et que la « prime d’activité », comme son nom l’indique, est idéologiquement très marquée (les pauvres sont des fainéants, etc)."

    • « Pas de coup de pouce, mais un revenu en hausse » dans L’iMmonde est incomplet mais pas que
      https://seenthis.net/messages/743277
      Si d’autres ont vu mieux...

      Negri, il plane grave sur le SMIC (entre autre chose), comme tous ceux qui oublient que le SMIC mensuel n’est plus le salaire minimum effectif, qu’il a été remplacé pour des millions d’actives et actifs par un SMIC horaire un temps de travail annualisé.
      En revanche lorsqu’il intègre la #prime_d'activité -aussi marquée soit-elle par le travaillisme- au #salaire social, il vise juste et à un endroit tout à fait négligé par l’analyse sociale (un aveuglement pallié par la nostalgie du CNR). Il y a pas de lecture possible de l’évolution des #droits_sociaux (au dela de l’emploi) sans partir du fait que cette prime finance en même temps (si si) des emplois et employeurs et la reproduction de la forme de travail, que c’est un rapport politique, pas juste une diversion conjoncturelle ou une anomalie à résorber. Comment fonctionne cette #individualisation du salaire social ? Quel mixte d’intégration (au modèle d’emploi, précaire et mal payé et/ou à la figure du cas’sos ; le rouage ou le déchet, telle est l’alternative offerte), de coercition (aiguillon de la faim, inséreurs, proprio, #dette) et de #punition (désocialisation, culpabilité, contrôle) présente-t-elle ?
      Je ne sais pas si ça se lit sur le site de la cip, mais on y trouve de nombreux papiers sur la nécessité de ne pas en rester à la #cotisation_sociale gagée sur la durée d’emploi et les salaires pour financer un #droit_au_chômage). On peut tout savoir du #salaire_social si on s’en tient à l’imaginaire des idéologues de la gauche formol (tel Friot qui exclue du salaire social le RSA, le minimum vieillesse, les bourses et tout droit financé par l’#impôt...), on peut continuer de se poser des questions comme certains secteurs syndicaux tout en ayant de moins en moins de prise au conflit capital travail, et puis on peut aller chercher des réponses chez les #Gilets_jaunes, dans la #grève_sociale expérimentale en cours... Les réponses de l’État sont à tout le moins un élément à prendre en compte dans un programme d’#enquête. Tout comme la réforme un instant reporté du droit aux chômage où les #chômeurs en activité à temps réduit seront en première ligne : diminuer les #allocations_chômage versée de 1,3 milliard est leur projet.

  • fédérer les colères

    Nantes, Paris, Forcalquier, Toulouse, Orléans, Bordeaux, Dijon, Clermont-Ferrand, Saint-Gaudens, Amiens, Foix, Rouen, Saint-Girons, etc : messages de solidarité avec les lycéens de Mantes-la-Jolie. L’humiliation est devenue fierté, le stigmate, signe de reconnaissance et de ralliement.
    Qu’aux quatre coins du pays, on s’identifie et rende hommage aux enfants des quartiers populaires, c’est important, peut-être décisif.
    La violence de Macron et son monde, leur mépris de classe, la tournure fascisante, policière, que prend aujourd’hui le néo-libéralisme vont peut-être parvenir à fédérer les colères...

    {Cip- Idf sur FB}

    https://www.facebook.com/CipIdf

    #lycéens #lycéensencolère #CIP #banlieues #jeunesse #racisme #police #mantes #manteslajolie #intermittents #précaires #quartiers #répression #solidarité

  • Message de la Coordination des Intermittents et Précaires Côte d’Azur (CIP CA)
    –----
    La CIP CA indépendante de tout mouvements, partis politiques et organisations syndicales réunie le 27 novembre,

    Au vu de la politique gouvernementale visant à détruire l’ensemble de nos services publics, l’ensemble de nos prestations sociales au profit d’intérêts privés et du droit à la concurrence européenne.

    Au vu de la pression toujours plus brutale exercée sur les chômeurs, les précaires et les plus fragiles d’entre nous.

    En réponse à la lettre de cadrage du gouvernement illustrant un mépris décomplexé systématique à l’égard des principaux concernés.

    Nous entrons en lutte active dès ce jour.

    Parce que nous sommes partie intégrante de la société.

    Parce que nous ne sommes pas une corporation à part.

    Parce que ce que nous defendons nous l’avons toujours defendu pour tous....
    que nous sommes inscrits dans notre lutte depuis 2003...
    que nous restons fidéles a nous-mêmes et nos convictions.

    Nous ne pouvons rester aveugles face au mouvement des gilets jaunes qui secoue la France.

    Nous ne pouvons souscrire aux manœuvres de division que l’on essaye de nous imposer, dont nous avons nous-mêmes été victimes par le passé et qui ne servent que le gouvernement.

    C’est pourquoi dès ce jour nous rejoignons les gilets jaunes dans la lutte pour plus d’égalité et de justice sociale, tout en y apportant notre forme d’action ainsi que nos revendications et notre vision du nouveau modèle, du monde du travail et du non travail.

    Nous appelons les autres CIP de France à faire de même afin de mettre la pression sur le gouvernement.

    De par notre expérience de la lutte, notre influence, le poids économique de notre secteur et notre détermination la convergence de nos luttes peuvent faire basculer le rapport de force dans le climat actuel.

    Car plus que jamais ce que nous défendons nous le défendons pour tous !

    #cip #intermittents #précaires #giletsjaunes #coordination #convergence #alliance #chômage #nontravail #travail #lutte

    https://www.facebook.com/CIPCotedazur/?__tn__=K-R&eid=ARDkLgeM4A37AvdLCOoIyoTiThb_E81rXjz6rOjfG7CcPt8QvmmQh57Nlm

  • La #CIP-IdF n’a jamais donné de consigne, de conseil, de recommandation, d’avertissement, d’encouragement à quiconque ni pour personne concernant des #élections. Pour autant, nous avons une pensée politique, ancrée dans notre pratique et notre observation de l’#intermittence et de la #précarité. Il nous paraît donc utile de relayer deux points de vue concernant le scrutin de dimanche. L’un prône le vote contre le #Front_National, l’autre le #non-vote. Le point commun entre ces deux textes est qu’ils sont écrits par des auteurs ne vivant pas en France - ou pas en permanence - bref un point de vue du dehors. Les deux partent aussi du constat de la radicalisation du capitalisme dans son mode de gouvernement des plus précaires.
    Nous invitons à les lire pour nourrir la réflexion de chacun concernant la situation politique en France.

    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8595

    #précariat #précariat_politique #néolibéralisme #fascisme #néofascisme #extrême_droite #Belgique #Grèce #France #CIP #chômeurs #abstention

  • Epargne et #RSA ne font pas toujours bon ménage
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/310117/epargne-et-rsa-ne-font-pas-toujours-bon-menage

    Certaines caisses d’allocations familiales ponctionnent illégalement le RSA des allocataires qui disposent d’une #épargne. Certains d’entre eux commencent à attaquer en justice les départements pour ne pas voir leur RSA amputé de dizaines d’euros chaque mois.

    #Economie #CAF #CIP-IDF #Cnaf #Marisol_Touraine #minima_sociaux #social

  • En France, la revendication d’un revenu garanti s’est cristallisée lors de la fronde étudiante contre le projet de contrat d’insertion professionnelle (CIP) du gouvernement de M. Edouard Balladur, en 1994, avec la création, à Paris, du Collectif d’agitation pour un revenu garanti optimal (Cargo), bientôt intégré à Agir ensemble contre le chômage (AC !). Elle a resurgi lors du mouvement de chômeurs de l’hiver 1997-1998. A la même époque, le philosophe écologiste André Gorz se rallie à l’idée (7), qui trouve également un écho au sein du mouvement altermondialiste en cours de constitution (8). Alain Caillé, fondateur du Mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales (Mauss), en est lui aussi partisan.

    https://www.monde-diplomatique.fr/2013/05/CHOLLET/49054

    #revenu_garanti #revenu_universel #cargo #ac ! #CIP

  • Maladie : l’accès aux indemnités assoupli
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/01/31/97002-20150131FILWWW00105-maladie-l-acces-aux-indemnites-assoupli-demain.ph

    Un décret du ministère des Affaires sociales et de la Santé, publié samedi au Journal officiel (JO), assouplit les conditions ouvrant droit aux indemnités journalières en cas de maladie, de congé maternité ou invalidité. Ce décret, qui entre en vigueur au 1er février, abaisse à 150 heures par trimestre, et 600 heures par an, le nombre d’heures travaillées nécessaires pour avoir droit aux prestations en espèces des assurances maladie, maternité et invalidité, et au congé de paternité.

    Dans un communiqué, le ministère des Affaires sociales a expliqué que « jusque-là, les salariés n’avaient droit à ces prestations qu’à condition d’avoir travaillé 200 heures au cours des trois mois précédant l’arrêt de travail ». « Cette condition pouvait priver de prestations des salariés précaires, travaillant à temps très partiel ou connaissant des contrats de travail courts avec des périodes de chômage », a-t-il ajouté, rappelant que le gouvernement s’était engagé à abaisser ce seuil à 150 heures il y a un an, lors du premier anniversaire du plan de lutte contre la pauvreté.

    Les #matermittentes ne sont pas pour rien dans cette avancée
    http://www.matermittentes.com

    #Allocation #droit_social #seuil #sécurité_sociale #IJ-sécu #maladie #invalidité #maternité #paternité #précaires #chômeurs

    • Deux avis et précisions exprimés par mel :

      Oui on le doit notamment aux matermittentes mandatées par la CIP pour participer aux tables de concertation.
      L’avancée est petite et ce n’est pas ce que nous réclamons : la diminution du seuil n’empêche pas les #inégalités de traitement entre les femmes enceintes au chômage. Suivant le moment où elles sont enceintes, les femmes peuvent ouvrir des droits ou pas puisqu’elles doivent justifier de 150 h (au lieu de 200h) dans LES 3 DERNIERS MOIS. Oui c’est une avancée mais nous devons obtenir des droits pour toutes.
      On retiendra tout de même que cette avancée profitera à toutes les chômeuses à activité réduite (pas seulement les intermittentes) et qu’on le doit à la participation de la CIP aux tables de concertation. On a bataillé jusqu’au bout pour que cette mesure soit actée immédiatement.

      c’est une avancée certes mais qui comportent tellement de restrictions qu’elle fait penser à celles « considérables » que le ministre de la culture Aillagon voyait dans le protocole de juin 2003 dont la signature fit l’annulation du festival d’Avignon et un joyeux bordel dans tout l’été cultureux de France.
      Retenons que nos actions, #blocages, #manifestations, sont la base de ce qui nous permet d’être à ces tables.

      #Cip-Idf

    • même si ce n’est pas assez, c’est dans la pratique une excellente nouvelle pour un nombre important de #femmes, précaires.

      Rappelons en effet que la question de l’accès aux droits sociaux ne concerne pas que l’intermittence du spectacle, loin de là.
      http://www.liberation.fr/economie/2013/01/23/salariees-a-temps-partiel-une-nette-avancee_876195

      Ce décret était très attendu depuis plus d’un an par nombre de syndicalistes du secteur du #nettoyage : de nombreuses femmes qui travaillent dans le nettoyage se ruinant la santé parce qu’elles n’ont aucun revenu quand elles sont malades ou en congé maternité, ce qui les pousse à travailler malades, invalides, enceintes ou en venant juste d’accoucher, alors que nombre d’entre elles travaillent avec des #amplitudes_horaires énormes pour des salaires en-dessous du seuil de pauvreté.

      Ce #travail à_tout_prix, totalement dégradé, génère des invalidités précoces, qui elles-même provoquent des situations de précarité abominables. Drames personnels, qui ont par ailleurs un coût social, qui pose problème aux branches et à la CRAMIF, en particulier : c’est très coûteux, des gens cassés à 55 ans. C’est difficile à concilier avec les injonctions de baisse des dépenses publiques.

      L’idéal évidemment, serait que tout le monde cotise selon ses moyens et reçoive selon ses besoins, qu’il ou elle soit en emploi ou #hors_emploi et donc qu’on puisse être protégé à tout moment, à tout âge de la vie et non en fonction d’un nombre d’heures travaillées.

      ça laisse de belles heures de militantisme en perspective :)

      Dit un autre commentaire par mel. Enocre faut-il préciser que les femmes ne sont pas les seules concernés par les temps partiels réduits (ou/et le #devenir_femme du travail), mais aussi les jeunes, les vieux, les hommes. C’est ce type de contrat que le #RSA vise à encourager, quitte à occuper deux emplois de 5 à 10h par semaine (donc à ne pas atteindre les seuils d’accès à lIJ sécu en cas de besoin).

      #précarité #reproduction #travail

  • Business de l’eau : comment Suez a tissé sa toile au #Chili
    http://multinationales.org/Business-de-l-eau-comment-Suez-a

    Au Chili, le groupe #Suez_environnement - via sa filiale espagnole #Agbar - s’est construit en quelques années un empire commercial très lucratif, qui représente aujourd’hui une proportion importante de ses profits. Aux profits directs engrangés par Suez sur ses concessions s’ajoutent des millions de profits supplémentaires via un réseau complexe d’entreprises et de filiales à qui elle sous-traite une partie de ses travaux. Selon une enquête du #CIPER, organisation chilienne dédiée au journalisme (...)

    Actualités

    / #Eau_et_assainissement, Chili, Suez environnement, Agbar, #Eau, #société_mère, #financiarisation, fiscalité, #eau, #services_publics, #privatisation, (...)

    #fiscalité
    « http://ciperchile.cl/2014/10/16/el-negocio-del-agua-los-vacios-de-la-ley-que-disparan-las-millonarias-gan »
    « https://www.flickr.com/photos/kepanuk/523659477 »

  • Gilles Deleuze, « Pourparlers » (1972-1990)

    http://www.leseditionsdeminuit.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=2023

    En soutien au Collège International de Philosophie (dont tous les intervenants sont des bénévoles — la vraie philosophie, n’en déplaise aux BHL, Luc Ferry, Raphaël Enthoven et consorts, est fondée sur la gratuité du savoir), ces mots de Gilles Deleuze (1925-1995) qui font toujours écho, et dont la parole nous manque :

    « Il arrive que des pourparlers durent si longtemps qu’on ne sait plus s’ils font encore partie de la guerre ou déjà de la paix. Il est vrai que la philosophie ne se sépare pas d’une colère contre l’époque, mais aussi d’une sérénité qu’elle nous assure. La philosophie cependant n’est pas une Puissance. Les religions, les États, le capitalisme, la science, le droit, l’opinion, la télévision sont des puissances, mais pas la philosophie. La philosophie peut avoir de grandes batailles intérieures (idéalisme-réalisme, etc.), mais ce sont des batailles pour rire. N’étant pas une puissance, la philosophie ne peut pas engager de bataille avec les puissances, elle mène en revanche une guerre sans bataille, une guérilla contre elles. Et elle ne peut pas parler avec elles, elle n’a rien à leur dire, rien à communiquer, et mène seulement des pourparlers. Comme les puissances ne se contentent pas d’être extérieures, mais aussi passent en chacun de nous, c’est chacun de nous qui se trouve sans cesse en pourparlers et en guérilla avec lui-même, grâce à la philosophie. »

    #philosophie #Ciph #Deleuze #enseignement

  • Vous ne connaissez pas la #CIPAV, moi si. Et c’est kafkaïen

    Pour faire court : en 2004 j’ai changé de statut pour devenir graphiste indépendante. A cette époque j’étais un peu dépassée par les événements, changements de statut, une liquidation, un gros boulot à gérer et un banquier incompétent qui m’a foutu dans la merde. En principe, j’aurais du inscrire mon activité à la Maison des artistes mais comme j’avais la tête comme une citrouille, incapable de réfléchir trois secondes et que l’urssaf n’a pas su me répondre quand je lui ai posé la question à quelle caisse de retraite je devais cotiser, j’ai cherché un peu au hasard et je suis tombé sur... la CIPAV. Malheur à moi mais je ne vais pas énumérer ici tous les emmerdements qui me sont tombés dessus, ce serait trop long. Je me suis rendue rapidement compte que j’avais fait une erreur d’aiguillage mais comme ma situation professionnelle se détériorait et que j’envisageais d’arrêter, c’est seulement fin 2007 que j’ai demandé ma radiation et que je me suis inscrite à la MDA.
    Par exemple, à la CIPAV, on t’envoie un appel à cotisation rédigé comme suit : revenus de référence : 15 940 € - Cotisations 166 380 € (forfait). Trop cool, ils précisent « forfait ». Tout ça pour dire que ce sont les cotisants qui ont intérêt à calculer eux-même le montant annuel de leurs cotisations. Seulement voilà, à la Cipav, ils en veulent toujours plus, quitte à t’envoyer des décomptes truffés d’erreurs. Et de faire appel à l’étude des huissiers de justice Nocquet, Salomon et Flutre avec un zèle immodéré. Je viens de compter, j’ai reçu 14 courrier des huissiers, toujours les mêmes, dont une signification de contrainte. Apparemment c’est un business qui marche bien, en bas de page ils te conseillent d’opter pour le prélèvement automatique. Mais aucun de ces courriers n’ont abouti, j’ai résisté en envoyant des justificatifs...
    Bien évidemment, je me suis toujours interrogée sur la légitimité de cet organisme et celle de l’huissier. J’ai cherché en vain mais pas trouvé de réponse.

    Je vais juste évoquer deux « affaires » qui durent depuis des années. La première concernent ma radiation qu’ils ont refusé d’établir au 31 décembre 2007 malgré les attestations de la MDA. Et donc, de me réclamer les cotisations 2008. La deuxième concernent les cotisations 2007 qu’ils prétendent ne pas avoir perçus. J’ai chaque fois cherché à résoudre les problèmes à l’amiable ce qui est très difficile parce que la cipav ne répond pas aux courriers, ils n’ont pas d’adresses mails, et je crois que maintenant c’est un centre d’appel qui répond lorsqu’on veut les joindre au tél. Y n’empêche, j’ai réussi à les joindre une fois pour les cotisations 2007. J’explique mon cas à la femme au bout du fil et je lui fait remarquer qu’en 2007 j’ai envoyé un chèque et qu’il a été encaissé. « Oui », me répond-elle, « mais ça ne veut rien dire ». Ah. Alors je me suis énervée et la conversation a tourné court.

    J’ai pris contact avec le médiateur de la République mais il n’a pas donné suite, on est en Sarthe et la caisse est à Paris. De plus, le médiateur a été supprimé et c’est maintenant le défenseur des droit avec qui vous savez aux commandes. Je suis allée à la consultation gratuite des avocats mais je me suis fais envoyer promener. J’ai vu que sur internet, il y avait pas mal de plainte de cotisants ou de personnes ne percevant pas leur retraite.

    Depuis le début de l’année, après la signification de contrainte et le retour d’attestations que j’avais envoyer par mail à l’huissier (je lui réponds uniquement par mail) j’étais pénarde. Et puis, il y a une quinzaine de jours, j’ai reçu un courrier de la cipav réclamant les cotisations 2007 et 2008. J’ai décidé de prendre ma journée et d’y aller avec la paperasse qui me semblait utile d’amener. J’arrive devant un immeuble plutôt moderne situé rue de Vienne et qui abrite quatre caisses. J’entre dans un grand hall désert si ce n’est un bureau à gauche avec deux jeunes hôtesses qui ont l’air de s’emmerder et à qui je demande pour aller à la cipav. L’une d’elle photocopie ma pièce d’identité puis m’accompagne jusqu’à l’ascenseur et appuie sur le 1. Zoup, premier étage. Un couloir et cloison en verre et une porte. De l’autre côté, quelques sièges, un grand comptoir et derrière une jeune femme qui à l’air de s’emmerder. A part elle, personne. Oui ? C’est pour un contentieux, dis-je. Vous avez un numéro de dossier ? Je lui tend un papier et elle appelle quelqu’un qui va me recevoir. Cinq minutes plus tard, une jeune femme arrive et on se dirige vers un bureau libre. Racontez-moi, me dit-elle, pendant que je mets l’ordinateur en route. Je commence par ma radiation en lui déballant mes attestations que j’ai transmis dejà vingt fois. Puis je lâche : c’est quand même incroyable, l’urssaf m’a radié sans difficulté mais vous vous persister à nier. Ah ? l’urssaf vous a radié. Mais oui, voilà l’attestation. Ah très bien, nous on se colle aux décisions de l’urssaf donc ça c’est réglé. Bon, l’ordi ne marche pas, je vais voir à côté. Elle revient trois minutes plus tard, ça marche pas non plus dans le bureau d’à côté.
    Alors 2007. Voici tous mes avis d’imposition, un courrier de votre part qui confirme que j’ai bien versé ces sommes en 2004, 2005, 2006 et 2007, et un récapitulatif de ce que je devais payer en fonction de vos barême et ce que j’ai payé. Au final, j’ai payé trois euros en plus mais vous continuer à me demander plus de 2400 euros. Ah, bon, l’informatique ne fonctionne pas je peux pas régler à maintenant. Ah mais je suis venue exprès de ma province pour qu’on termine. Désolée mais là je peux pas faire grand chose mais je vous promets de regarder ça dès aujourd’hui. Mmm. Ensuite je voudrais les attestations annuelles, je ne les ai pas reçues, et vous n’avez pas non plus communiqué les infos au GIP info retraite, il manque 16 trimestres. Là, c’est pas de mon ressort répond-elle, il faudra, quand on aura validé l’année 2007, que vous fassiez une demande expresse pour les attestations. Je suis restée en tout 20 minutes. Je suis allée au Louvre et là je suis entrée gratos et sans faire la queue grâce à ma carte MDA (petite satisfaction du moment).

    La semaine dernière, j’ai reçu un courrier de la cipav avec un récapitulation avançant des chiffres, c’est du grand n’importe quoi, ahurissant. On me réclame 1025,28 euros + 134,25 de majoration de retard. Non, je ne céderai pas. Une petite recherche sur internet, j’ai vu qu’il y avait un site Cipav.info : le site des victimes de la Cipav :) J’ai regardé rapidement mais vu que la Cour des comptes avait sorti un rapport accablant sur la caisse. Hier, j’ai reçu un courrier de l’huissier, toujours le même, mais le décompte est différent. Je lui ai répondu que je faisais un recours administratif (j’ai écris hier à M. Escourrou, président du CA), que j’avais pris contact avec cipav.info, ainsi qu’avec les services de contrôle de la CIPAV et l’avocat de l’association. http://www.cipav.info/accueil.html

    Ce matin je me disais que ça mériterait bien un petit travail d’investigation de la part d’un journal comme médiapart. Je retourne sur le site cipav.info et consulte le rapport de la Cour des comptes
    http://www.cipav.info/medias/File/rapport-cour-des-comptes-sur-la-CIPAV.pdf et en effet c’est accablant

    La CIPAV offre à ses assurés un service gravement défaillant dans les fonctions essentielles de l’affiliation, du recouvrement et du règlement des prestations.
    Pour les assurés sociaux qui en sont victimes, il n’en résulte pas seulement d’innombrables difficultés administratives, mais un risque de pertes de droits, en particulier pour les auto-entrepreneurs, compte tenu des pratiques discriminatoires de la caisse à leur encontre, mais, bien au-
    delà, pour l’ensemble, très hétérogène, des professionnels libéraux qui sont tenus de s’y rattacher. Ces défaillances sont d’autant plus anormales que les revenus des intéressés sont en moyenne significativement plus faibles que ceux de l’ensemble de ces professions. Le niveau de leurs retraites à venir, en tout état de cause modeste, exige, plus encore que
    pour d’autres, une prise en compte rigoureuse et attentive des droits qu’ils peuvent se constituer.
    La situation ainsi créée vient de loin. L’augmentation rapide du nombre des affiliés n’a été que le révélateur de difficultés anciennes, longtemps masquées, mais dont la cause essentielle réside dans le flou persistant d’une gouvernance partagée entre les caisses du « groupe
    Berri », qui se paralysent réciproquement. L’insuffisant
    professionnalisme des responsables à tous niveaux, en particulier des titulaires des fonctions essentielles de directeur général et d’agent comptable, aggrave cette situation.

    On n’y trouve aussi un billet sur l’étude d’huissiers

    Le cabinet d’huissier Nocquet, Flutre et Salomon, le meilleur ami de la CIPAV

    Depuis la création de "cipav.info "nous enregistrons de nombreux témoignages qui citent nommément le cabinet Nocquet Flutre et Salomon dans toutes sortes de procédures de la CIPAV.

    Après renseignements, il apparaît que depuis plus de trente ans, le cabinet Nocquet Flutre et Salomon est le seul cabinet d’huissier à représenter la CIPAV sur la base d’une convention sommaire et ancienne.

    Et un article de Médiapart justement qui date de février 2014
    CIPAV : ce que la Cour des comptes ne dit pas
    http://www.cipav.info/medias/File/Article%20mediapart%20sur%20la%20cipav.pdf

    Dans sa démolition de la gestion de la CIPAV, principale caisse de retraites des “libéraux”, la Cour des comptes dénonce mais n’explique guère. Et ignore la responsabilité de la tutelle étatique. Pour le gouvernement, il est urgent d’attendre. Dans ses critiques et ses recommandations, le chapitre du Rapport général 2014 de la Cour des comptes consacré à la CIPAV, principale caisse de retraites des professionnels libéraux, est accablant puisqu’il dénonce
    « une gestion désordonnée », une gouvernance défaillante et
    « un service aux assurés déplorables ». Mais les magistrats de la rue Cambon, selon une tradition assez contestable, se gardent bien de désigner nommément ceux qu’ils jugent responsables de cette situation et d’en expliquer les origines.

    Des noms, donc. Au sommet de la pyramide, Jacques Escourrou, de son état architecte à Mazamet. M. Escourrou est non seulement président de la CIPAV, de très loin la plus importante des quatre caisses regroupées dans le « groupe Berri », du nom de cette rue des beaux quartiers parisiens où cette nébuleuse avait son siège social, avant de se lancer dans des opérations immobilières dont la Cour des comptes critique sévèrement le coût et la gestion. Mais M. Escourrou est aussi président de la Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL), institution qui gère la retraite dite « de base » et coiffe les nombreuses caisses de retraites complémentaires des professions libérales (dont la CIPAV), éparpillement qui serait justifié par la diversité et l’hétérogénéité des catégories affiliées. Mais la CIPAV gère aussi le régime de base, par
    délégation de la CNAVPL. Cette ubiquité de M. Escourrou donne une dimension étrange à la réponse à la Cour de la ministre des affaires sociales et de la santé.

    C’est ballot, c’est à lui que j’ai écrit hier

    Quand il s’agit du respect des règles de la commande publique, à commencer par la mise en concurrence par appels d’offres, la Cour des comptes parle de « refus délibéré ». Un des principaux bénéficiaires de ce mépris est celui qu’un fondateur de l’Association des victimes qualifie de « plus vieil ami de la CIPAV », l’étude des huissiers de justice Nocquet Salomon Flutre. Depuis des lustres, ces messieurs, sis avenue de l’Opéra à Paris, jouissent du monopole des procédures engagées par la CIPAV. Ce qui, compte tenu du désordre et de l’arbitraire qui président à l’établissement et au recouvrement des cotisations, selon la Cour des comptes, constitue une véritable rente : 32 000 mises en demeure en 2011. La Cour, sans nommer l’étude, met en cause cette situation. Cette absence de mise en concurrence, curieuse s’agissant de « libéraux » (mais nous sommes en France), aboutirait à une performance désastreuse.
    Toujours en 2011, 38 000 débiteurs, affirme la Cour, ont échappé aux griffes de la CIPAV « souvent pour une absence de mise à jour des adresses ». Ce qui ne surprendra que ceux qui ignorent la manière archaïque de travailler des huissiers, une des professions « réglementées » (et protégées) dont la France a le secret.
    Fin 2012, affirme la Cour, la CIPAV détenait pour 92 millions d’euros de créances douteuses. Mais à la CIPAV, messieurs Nocquet, Salomon et Flutre ne font pas que courir après l’argent que les assujettis refusent (parfois à bon droit) de verser. Ils certifient également le bon déroulement des élections au conseil d’administration. Ils gèrent la boîte postale permettant aux adhérents de voter, assurent le dépouillement électronique et valident le résultat. Les victimes de la CIPAV affirment que les élections de 2011 ont été l’objet d’une fraude significative. « Je ne suis pas au courant. Je ne me suis jamais occupé des élections », affirme à Mediapart M. Escourrou. Mais il ajoute que le monopole de Nocquet Salomon Flutre a vécu. « Nous avons lancé une adjudication par appel d’offres, pour une période de trois ans. »
    À suivre.

    Jamais été appelée à voter et les huissiers sévissent toujours.
    ce #retour_d'expérience a un goût d’#escroquerie_en_bande_organisée :) En attendant je ne sais plus que faire...

    • T’inquiète, quand les autres, ce n’est pas mal non plus. L’IRCEC passe son temps à me demander du fric que je ne lui dois pas. Donc, régulièrement, je leur renvoie le même papier où ils m’annoncent eux-mêmes que je ne suis pas chez eux cette année. La MDA... régulièrement des erreurs, des retards. Bon, ça va mieux depuis que je contacte directement quelqu’un à l’intérieur. Je pense d’ailleurs à lui envoyer mes vœux tous les ans.
      Les moins chiants, c’est l’URSSAF. Je dois traiter avec eux chaque fois que la MDA refuse de négocier, c’est à dire toujours. Ils sont carrés, aimables et efficaces. Quand je suis dans la merde pour payer d’un coup la MDA (qui parfois m’envoie 6 mois de cotisations à recouvrir d’un coup), je plante le délai MDA et je propose directement un échéancier à l’URSSAF. Du moment que tu marches dans les clous, ils sont cool.

    • J’ai reçu un courrier de la Cipav ce matin en réponse à mon recours amiable et je comprends ce qui se joue. Tant qu’ils considèrent que je dois quelque chose, mes 16 trimestres de cotisations ne seront pas pris en compte dans le calcul de ma retraite (si j’y ai droit un jour). Ils disent que : « l’article R.643-10 du code de la sécurité sociale, relatif au régime de base, dispose » Lorsque les cotisations arriérées n’ont pas été acquittées dans le délai de cinq ans suivant la date de leur exigibilité, les périodes correspondantes ne sont pas prises en considération pour le calcul de la pension retraite. «  » Comme il s’agit des cotisations 2007, je l’ai dans le baba. Par contre, si les réductions de cotisation auxquelles j’ai droit sont appliquées, j’ai trop versées et tous mes trimestres sont validés et ma retraite correspondante versée. Bref, c’est de l’#escroquerie. Maintenant j’attends la réponse de la Mission nationale de contrôle et d’audit des OSS.

    • Ouch !
      L’enjeu est lourd. Soutien moral !

      @monolecte, mais C’EST un organisme de la sécu (OSS), et donc organisme paritaire et tout, et tout.

      Je suis aussi affilié à la CIPAV, sans trop de problème. Je dois juste courir après 12 trimestres de cotisation oubliés dans le décompte que j’ai reçu. Mais ce n’est pas la CIPAV qui est en cause.

    • J’ai vécu les mêmes délires pendant 10 ans d’affiliation à cet organisme. J’ai eu à faire à l’étude d’huissier en question. J’ai résisté à coup de recommandés à la CIPAV (et aux huissiers), avec attente du trimestre de rigueur pour recevoir une réponse par courrier à côté de la plaque une fois sur deux, qui fait que la dernière affaire a duré plus d’une année. Je n’ai jamais été aussi satisfait que le jour où, de par mon passage en SARL, je suis passé à titre personnel de la CIPAV à l’ORGANIC (et désormais au RSI).
      Je me souviens encore des sueurs froides en recevant un certain nombre de fois ces courriers réclamant des montants forfaitaires systématiquement multiples de 3 ou 4 de mes revenus réels et déclarés. Ça m’a vacciné, et appris qu’il était possible de résister. Une chose qui m’a énormément aidé, c’est que je n’avais aucun patrimoine à ponctionner, ni salaire : les huissiers ne se montraient pas particulièrement pénibles, du coup. Par contre, ce que j’ai cotisé chez eux, je ne suis pas certain de pouvoir un jour en disposer... Je partage le point de vue « escroquerie en bande organisé ». Ils (les pouvoirs publics) tentent la même chose à mon sens, avec le RSI, en le désorganisant. Tout cet argent qu’on cotise, du coup, on le voit disparaître, sans trop d’espoir de le voir ressortir comme il est conçu qu’il ressorte en théorie...
      Depuis, je résiste systématiquement pour payer, tant que ma comptable ne m’a pas validée qu’il faut que je paie la somme. C’est le second effet SARL : avoir un comptable... ça coûte, mais ça rapporte aussi beaucoup... en tout cas dans mon cas, dès la première année, ça m’a rapporté en impôts, en cotisations, etc.

      Je termine : bon courage ! Résiste !

  • CIP-IDF > La permanence de la précarité - L’Interluttants
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7309

    Ça faisait longtemps qu’on y pensait. Il fallait raconter les permanences de la CIP. On a connu des hauts, des moments de grandes mobilisations, des moments où on se sentait nombreux et heureux. On a connu des bas. Des moments où on était cinq aux AG. Mais des permanences CAP (Conséquences de l’Application du Protocole) il y en a toujours eu [1].

    On a interviewé deux d’entre nous qui tiennent la permanence.

  • Le Conseil des Jeunes expérimente des #méthodes_participatives

    Les membres du #Conseil_des_Jeunes de la #CIPRA ont participé à un week-end de formation qui leur a permis de se familiariser avec des méthodes de #planification et de mise en œuvre de la #participation. Les méthodes et les instruments présentés aideront les jeunes à accompagner le projet ‘Youth Alpine Dialogue’ dans les différents pays alpins.

    http://www.cipra.org/fr/nouveautes/le-conseil-des-jeunes-experimente-des-methodes-participatives/@@images/a3bb6ed2-3ee4-4d32-9640-0116008e6c7d.jpeg
    http://www.cipra.org/fr/nouveautes/le-conseil-des-jeunes-experimente-des-methodes-participatives

    #Alpes

    cc @reka @fil : un beau projet, qui pourrait faire l’objet d’un billet de @visionscarto... (oui, je sais, mais le temps...)