• « C’est à en devenir fou » : en Algérie, la quasi-fermeture du ciel met les nerfs des voyageurs à rude épreuve
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/03/28/c-est-a-en-devenir-fou-en-algerie-la-quasi-fermeture-du-ciel-met-les-nerfs-d

    « C’est à en devenir fou » : en Algérie, la quasi-fermeture du ciel met les nerfs des voyageurs à rude épreuve. Rareté des vols, prix exorbitants des billets, manque de communication des autorités... Le ras-le-bol monte chez les clients d’Air Algérie, la compagnie aérienne nationale.
    Par Safia Ayache(Alger, correspondance)
    A deux pas de la place Maurice-Audin, en plein centre d’Alger, une dizaine de personnes patientent devant le siège de la compagnie Air Algérie. Ticket numéroté à la main, ceux qui sont à l’intérieur de l’agence prennent leur mal en patience dans l’attente d’un renseignement sur leur projet de voyage. Naïma malmène le bout de papier entre ses doigts. « Je suis venue ce matin et il y avait un monde fou. Je suis rentrée chez moi et là je tente de nouveau ma chance », explique cette quinquagénaire, arrivée début février pour rendre visite à sa mère âgée et qui souhaite rejoindre son domicile, dans le sud-ouest de la France.
    Pour venir en Algérie, déjà, « c’était toute une mission », poursuit-elle. Il lui a fallu prendre le train et partir depuis Paris, car le nombre de vols en partance du sud de la France vers l’Algérie est très limité. Il y a deux ans, cette mère de famille était restée « coincée » quatre mois dans la capitale algérienne à la suite de la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes décidée en mars 2020 par les autorités pour endiguer la pandémie de Covid-19. Depuis, le trafic au départ et à destination de l’Algérie n’est jamais revenu à la normale.
    Après la réouverture partielle du 1er juin 2021, les espoirs des voyageurs ont de nouveau été douchés avec le retrait, sans explication, d’un programme d’Air Algérie qui prévoyait une augmentation hebdomadaire de 108 vols. A partir du 15 mars, ceux-ci étaient supposés s’ajouter à la cinquantaine de vols déjà opérés. Le 10 mars, un jour après la publication de ce programme, le limogeage pour « faute grave » du ministre des transports, Aïssa Bekkaï, a ouvert la voie à de nombreuses spéculations.
    « Il n’y a pas de logique dans la prise de décision », résume laconiquement Abdelouahab Yagoubi, membre de la commission des affaires étrangères à l’Assemblée populaire nationale (APN), qui appelle depuis plusieurs mois à la réouverture complète du ciel algérien. « On comprend qu’au début de la crise, c’était la panique. Il n’y avait pas les outils permettant de faire un contrôle des passagers. Mais maintenant, avec les tests de dépistage, c’est différent », poursuit ce député de la diaspora, très critique sur ce qu’il qualifie de « cacophonie ».Jeudi 24 mars, un nouveau ministre des transports, Abdallah Moundji, a été nommé par le président Abdelmadjid Tebboune. Le même jour, le ministère a publié un nouveau programme faisant état de 64 vols supplémentaires opérés par la compagnie nationale dès le 27 mars. Sauf que celui-ci a de nouveau été supprimé des réseaux sociaux institutionnels sans raison donnée.
    De quoi émettre les nerfs des voyageurs à rude épreuve. « C’est à en devenir fou », se plaint Nassim, un habitant de la région de Sétif, dans l’est du pays. « Plusieurs villes de l’intérieur ne figurent même pas au programme. On se retrouve dans l’obligation de partir depuis Alger, Constantine ou Oran », observe le jeune homme. Dur de planifier un voyage, qu’il soit professionnel ou personnel, dans ces circonstances. Car une fois sortis du pays, les voyageurs n’ont plus vraiment de visibilité sur les modalités de retour. Ainsi Soumia, une jeune Algéroise, est bloquée à Tunis depuis près d’un mois. « J’ai acheté un billet ouvert à Alger, mais jusqu’à récemment il n’y avait pas de plan de vol pour avril. Je vais devoir attendre le 7 avril pour rentrer », explique cette trentenaire partie en Tunisie pour rendre visite à des proches.
    Le programme réduit et les autorisations de vols délivrées au compte-goutte par les autorités aux compagnies aériennes, algérienne ou étrangères, provoquent l’envolée des prix. Les tarifs n’ont jamais été aussi élevés – il faut ainsi compter un minimum de 600 euros pour un aller simple entre Paris et Alger, parfois sans bagage en soute, contre 250 à 300 euros avant la pandémie – et suscitent l’ire des internautes, qui comparent régulièrement le coût des billets entre l’Europe et l’Algérie à ceux pratiqués pour des longs-courriers. Abdelouahab Yagoubi dénonce un véritable « racket ». Le 13 octobre 2021, le député, qui a obtenu l’adhésion de 44 autres élus, a soumis un projet de création d’une commission d’enquête parlementaire afin de « mettre en évidence les difficultés de voyager des concitoyens, qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur du pays », explique-t-il. « On attend toujours que le bureau de l’APN mette notre projet à l’ordre du jour », regrette-t-il, soulignant qu’une autre enquête sur la cherté des billets, annoncée le 9 novembre par le premier ministre, Aïmen Benabderrahmane, n’a toujours pas publié ses conclusions.
    Cette quasi-fermeture du ciel « pénalise aussi les entreprises qui ont besoin d’envoyer leurs employés en formation à l’étranger et a des conséquences sur tout un écosystème », ajoute Abdelouahab Yagoubi, qui fait référence aux destructions d’emplois directs et indirects provoquées par le ralentissement ou l’arrêt de l’activité de plusieurs aéroports du pays. Quant à Air Algérie, qui n’opère plus que 20 % des vols de son programme d’avant-crise, elle a enregistré des pertes financières considérables (plus de 40 milliards de dinars en 2020, soit environ 250 millions d’euros), sans pour autant bénéficier d’un soutien financier de la part de l’Etat.

    #Covid-19#migrant#migration#algerie#sante#circulation#frontiere#pandemie#diaspora#transportaerien

  • How Covid helped China tighten its hold on Hong Kong | Hong Kong | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2022/mar/28/covid-china-hong-kong
    https://i.guim.co.uk/img/media/74eace71692be6d33cfb0f3ce882530bafac3827/0_107_3275_1964/master/3275.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    How Covid helped China tighten its hold on Hong Kong
    Doctors from the mainland are treating patients and Chinese workers are building hospitals as Beijing’s presence is felt like never before
    Traffic is busier than usual in Lok Ma Chau, a village on Hong Kong’s northern border. Heavy-duty trucks shuttle mainland Chinese workers to and from the wetland district, where they are building a makeshift hospital to treat Covid-19 patients.The hubbub would have been unimaginable a year or even a month ago. The Asian financial capital is separated from the southern Chinese city of Shenzhen by a winding river. But in early March, a makeshift bridge linking the two cities was erected. Satellite images show the foundations of the structure being laid days before the Hong Kong government announced the project.
    Since its opening, the two-lane crossing in Hong Kong’s northernmost district has emerged as a physical manifestation of the shrinking space between Beijing and the semi-autonomous territory, and that gap has closed faster than ever during the pandemic.A former British colony, Hong Kong was returned to China in 1997 under the “one country, two systems” arrangement negotiated with Britain. The framework allowed the city to preserve rights and freedoms not afforded across the border for 50 years, enabling its rise as a global, freewheeling hub in the heart of Asia.
    Government workers in protective gear on a Hong Kong street this year
    Hong Kong Covid crisis: why is the death rate so high?Yet Beijing has attempted to bring the territory under its wing since then.A visitation scheme introduced in 2003 made it easier for mainland Chinese travellers to come to Hong Kong. In 2012, with Beijing’s support, Hong Kong proposed a patriotic education curriculum, which triggered citywide protests.Then in 2020, the national security law, a response to large-scale demonstrations that broke out in 2019, was passed by Beijing’s top legislature and enacted in Hong Kong a year later without being reviewed by local lawmakers. Scores of veteran pro-democracy activists have been arrested under the law.But it took a pandemic – specifically, Covid-19’s highly transmissible Omicron variant – for Beijing’s presence in Hong Kong to be felt in ways like never before.
    In late February, Hong Kong announced that it would invoke an emergency ordinance so the city could “draw on [the] mainland’s support” and “undertake key anti-epidemic projects at full speed”, a press release read.
    At a treatment facility set up in the cavernous AsiaWorld-Expo convention centre, elderly patients are now being tended to by mainland Chinese doctors and nurses. Under the emergency laws, the medical staff were able to bypass licensing exams and registration procedures normally required for staff who aren’t trained locally. Authorities said computers for recording patient information had been changed from English to Chinese to accommodate them.Hong Kong’s chief executive Carrie Lam has said the territory ‘cannot let existing laws stop us from doing what we should do’ during Covid.Hong Kong’s chief executive Carrie Lam has said the territory ‘cannot let existing laws stop us from doing what we should do’ during Covid. Meanwhile, Hong Kong’s chief executive, Carrie Lam, announced during a coronavirus press briefing on Friday that the city would be distributing rapid test kits, face masks and a traditional Chinese medication – Lianhua Qingwen – to households, donated by the mainland.
    The medication, which has been registered with the city’s pharmaceutical board, has been flagged by health authorities in Singapore and the US for being advertised with unsupported claims.“Beijing has been trying to mould Hong Kong into another [Chinese] city,” says Lynette Ong, a political science professor at the University of Toronto. “The Covid crisis gives them a legitimate reason to do so.”Besides the construction of a Covid-19 hospital in Lok Ma Chau, mainland China has already assisted Hong Kong with the building of five other isolation facilities for patients with mild or no symptoms. China and Hong Kong are among the last places in the world that still isolate or hospitalise Covid patients who are in a stable condition.
    Infrastructure projects in Hong Kong typically involve construction firms submitting tenders to compete for billion-dollar contracts. But all of the facilities being built with mainland aid have been handed over to Chinese State Construction Engineering, a state-owned company.At an opening ceremony for the newest centre in the northern district of Yuen Long, top Hong Kong officials stood at attention as a video of toiling construction workers, portrayed as worked-to-the-bone heroes, played before them. A song in Mandarin, instead of the Cantonese language spoken in Hong Kong, played in the background.“The scale and speed at which these projects were finished is unprecedented,” Hong Kong’s leader Lam said at the Thursday ceremony. “This will go down in the history of Hong Kong’s Covid-19 fight.”
    Lam is used to talking about the crisis in terms of conflict. “In an environment as urgent as this, we cannot let existing laws stop us from doing what we should do … this is not the mentality for fighting a war,” she said in February.Jeffrey Wasserstrom, a history professor at the University of California, Irvine, says “there was once a chasm separating what takes place in Hong Kong from what takes place across the mainland border”. That chasm is getting smaller.
    Under the national security law, spaces like independent newsrooms, universities and civil society groups have felt a chill as Beijing seeks to integrate Hong Kong further into its fold.And as Hong Kong prepares to welcome a batch of traditional Chinese medicine practitioners to staff treatment facilities and open more isolation camps built by mainland workers, the assimilation is now playing out more publicly than ever.
    “The way that Covid has been handled by the Hong Kong authorities has demonstrated that the ‘one country, two systems’ concept is a pale shadow of what it once was,” Wasserstrom says.

    #Covid-19#migration#migrant#chine#hongkong#sante#zerocovid#securite#politique#frontiere#chinecontinentale#medecinechinoise#circulationtherapeutique

  • Covid-19 : la Chine dit avoir enregistré ses deux premiers morts depuis plus d’un an
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/03/19/covid-19-la-chine-dit-avoir-enregistre-ses-deux-premiers-morts-depuis-plus-d

    Covid-19 : la Chine dit avoir enregistré ses deux premiers morts depuis plus d’un an
    Le président Xi Jinping a assuré jeudi que le gouvernement « s’en tient » à la stratégie dite « zéro Covid », selon la télévision publique.
    La Chine, qui subit sa plus grande recrudescence de coronavirus depuis le début de la pandémie, a dit avoir enregistré ses deux premiers morts du Covid-19 depuis plus d’un an, samedi 19 mars. Ces deux décès, officialisés par la Commission nationale de la santé, sont survenus dans la province de Jilin au nord-est du pays. Dans le même temps, le pays a enregistré samedi 4 051 nouvelles infections.Le pays, où les premiers cas de coronavirus sont apparus à la fin de 2019, a ensuite gardé l’épidémie sous contrôle grâce à un contrôle strict des frontières, de longues quarantaines et des confinements ciblés.
    Mais le variant Omicron, hautement contagieux, est venu menacer cette stratégie, obligeant les autorités à confiner des villes comme le centre technologique Shenzhen et ses 17,5 millions d’habitants dans le sud de la Chine. La deuxième économie du monde, qui enregistrait moins de 100 cas par jour il y a encore trois semaines, annonce plus d’un millier de nouvelles infections quotidiennes depuis une semaine.Le président Xi Jinping a assuré jeudi que le gouvernement « s’en tient » à la stratégie dite « zéro Covid », selon la télévision publique. « Nous devons toujours mettre au premier plan les gens et leur vie, nous en tenir (…) à la politique du zéro Covid, et enrayer au plus vite la propagation de l’épidémie », a-t-il ordonné.
    Des dizaines de millions de personnes sont actuellement confinées chez elles à travers le pays, et les autorités se sont efforcées de libérer des lits d’hôpitaux, craignant que l’épidémie ne mette le système de santé sous grande tension. Pékin a fait de son faible taux de mortalité un argument politique, assurant que cela démontrait la puissance de son modèle de gouvernance. La province de Jilin, qui a rapporté des milliers de cas la semaine passée, a construit huit hôpitaux temporaires et deux centres de quarantaine pour gérer l’épidémie. Hongkong, région chinoise semi-autonome, subit aussi la vague de coronavirus la plus importante depuis le début de la pandémie, enregistrant plus de 200 décès chaque jour, soit plus de 5 000 depuis le début de l’année.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#hongkong#sante#omicron#frontiere#circulation#zerocovid#quarantaine#gouvernance#confinement

  • Au Royaume-Uni, une résurgence préoccupante du Covid-19
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/03/18/au-royaume-uni-une-resurgence-preoccupante-du-covid-19_6118105_3244.html

    Au Royaume-Uni, une résurgence préoccupante du Covid-19
    En une semaine, les nouveaux cas sont en hausse de 44 %. La campagne vaccinale de la quatrième dose doit commencer à partir du 21 mars pour les plus de 75 ans et les plus vulnérables.
    Les médias n’en parlent presque plus, le ministre de la santé, Sajid Javid, ne voit « pas de raison de s’inquiéter » pour les quelques cas du nouveau variant Deltacron – il possède les caractéristiques des variants Omicron et Delta – détectés, pour autant les experts s’inquiètent car l’épidémie de Covid-19 repart fortement au Royaume-Uni.

    Sur les sept derniers jours, plus de 534 000 nouveaux cas positifs ont été enregistrés, soit une hausse de 44 % et les hospitalisations sont également reparties significativement à la hausse (+ 22 %), avec plus de 11 500 patients hospitalisés. Désormais 14 078 patients sont soignés à l’hôpital principalement pour une infection au SARS-CoV-2. Le nombre de patients sous respirateur reste en revanche très faible (281) et les décès (dans les vingt-huit jours suivant un test positif) sont stables : environ 105 par jour sur la dernière semaine. A en croire l’Office national des statistiques, considéré comme la source d’information la plus fiable depuis le début de la pandémie, une personne sur vingt-cinq avait été testée positive en Angleterre durant la semaine s’étant achevée le 5 mars. La proportion était d’une personne sur trente au Pays de Galles, une sur treize en Irlande du Nord et une sur dix-huit en Ecosse (plus de 5 % de la population).
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés Face à la vague Omicron, les hôpitaux britanniques résistent pour l’instant

    Ces hausses sont pour l’instant surtout attribuées à la nouvelle souche du variant Omicron, BA.2, qui pourrait être jusqu’à 40 % plus transmissible que la souche initiale – mais a priori, pas plus virulente. Dans sa dernière étude REACT (effectuée auprès de 95 000 tests entre le 8 février et le 1er mars), l’Imperial College London estime que près de la moitié des nouveaux cas positifs, au 21 février (47,2 %) étaient dus au variant BA.2.
    (...) Mais pas question pour le gouvernement Johnson de renoncer à sa politique décrétée fin février. Depuis le 24 février, les personnes positives ne seront plus obligées de se mettre en quarantaine – le port du masque obligatoire et les passeports vaccinaux ont été abandonnés dès janvier.
    Très utilisés par la population (notamment dans les écoles), les autotests, jusqu’à présent gratuits dans les pharmacies et sur le site du NHS, deviennent payants au 1er avril, sauf pour les plus de 75 ans et les plus de 12 ans immunodéprimés. La dernière formalité de voyage (le formulaire « Passenger Locator Form », censé tracer le parcours des personnes avant leur arrivée au Royaume-Uni), est supprimée le 18 mars.
    La stratégie britannique se résume à protéger la population avec les vaccins et les traitements antiviraux : la campagne vaccinale de la quatrième dose devrait commencer à partir du 21 mars pour les plus de 75 ans et les plus vulnérables. Le gouvernement Johnson répète aussi compter sur le « bon sens » des Britanniques, à qui il est toujours recommandé de s’isoler s’ils le peuvent quand ils sont positifs, et à porter le masque dans les endroits très fréquentés, mais sans obligation.
    Les comportements ont cependant sensiblement changé ces dernières semaines : les passagers qui portent encore le masque dans les transports publics londoniens sont désormais très minoritaires. L’usage des autotests semble déjà avoir largement diminué : des centres de santé en distribuaient gratuitement à la sortie de certains métros de la capitale ces derniers jours.
    Plus prudent que le gouvernement britannique depuis le début de la pandémie, le gouvernement écossais a décidé de maintenir le port du masque obligatoire dans les transports en commun et les espaces publics fermés au moins jusqu’à début avril.

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#sante#variant#omicron#variantBA.2#frontiere#circulation

  • Coronavirus: Hong Kong shuts public beaches amid Covid-19 surge, but frustrated residents ask: why can’t we swim and relax? | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3170833/why-not-let-us-swim-and-relax-frustrated

    Coronavirus: Hong Kong shuts public beaches amid Covid-19 surge, but frustrated residents ask: why can’t we swim and relax?Government closes all public beaches amid outcry from mainland Chinese online users over social-distancing measures perceived as lax Residents react with mixed emotions, with one restaurant manager urging authorities to give clear deadline to allow businesses to adjust
    Residents have expressed their frustration at a decision by Hong Kong authorities to close all public beaches amid a Covid-19 outbreak, while some have called it necessary as a result of frequent social-distancing violations.On Wednesday, the government announced that all public beaches would close from Thursday until further notice to reduce social gatherings and the risk of virus transmission. The measure kicked in as the city confirmed 21,650 new coronavirus cases.A source had said the decision followed the circulation of posts on Chinese social media platforms Weibo and WeChat which compared scenes of Shenzhen’s empty streets and closed subway stations with Hong Kong’s crowded beaches and malls.
    The posts went viral among mainland online users, who criticised Hong Kong’s looser social-distancing measures, contrasting these with the lockdown across the border. They blamed Hongkongers for contributing to the surge in cases on the mainland.

    #Covid-19#migration#migrant#chine#hongkong#sante#frontiere#zerocovid#restrictionsanitaire#circulation#politiquesante

  • Covid-19 : la Chine confine les 9 millions d’habitants de la ville de Changchun
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/03/11/covid-19-la-chine-confine-les-9-millions-d-habitants-de-la-ville-de-changchu

    Covid-19 : la Chine confine les 9 millions d’habitants de la ville de Changchun
    Ce confinement est le plus important annoncé en Chine depuis celui de la métropole de Xi’an, au nord du pays, et de ses 13 millions d’habitants à la fin de l’année dernière.Confrontée à sa pire flambée épidémique depuis deux ans, la Chine a dû se résoudre, vendredi 11 mars, à confiner la grande ville de Changchun, dans le nord-est du pays. Les 9 millions d’habitants de la ville chinoise ont été placés en confinement, ont annoncé les autorités locales. Seule une personne par foyer est autorisée à sortir, une fois tous les deux jours, a fait savoir la mairie, qui se prépare à dépister toute la population. Ce confinement est le plus important annoncé en Chine depuis celui de la métropole de Xi’an, au nord du pays, et de ses 13 millions d’habitants à la fin de l’année dernière. La mairie a ordonné la fermeture des écoles et des commerces ainsi que des transports publics. Il est défendu de quitter la ville, qui a enregistré plusieurs centaines de cas au cours des derniers jours. Changchun, la ville de « l’éternel printemps », est la capitale de la province du Jilin, frontalière de la Corée du Nord. Ce pays fermé n’a jusqu’à présent jamais fait état de cas de Covid-19.Par ailleurs, la Chine a annoncé vendredi qu’elle allait introduire l’usage de tests antigéniques rapides du Covid-19 pour la première fois. La Commission nationale de santé a précisé que des kits d’autotest seraient disponibles à l’achat pour les établissements hospitaliers et les citoyens auprès « des pharmacies de détail, des plates-formes de vente en ligne et d’autres canaux ». Le pays, où le virus a été la première fois détecté fin 2019, a rapidement endigué l’épidémie dès le printemps 2020, en adoptant des mesures de confinement très strictes frappant des villes entières. Le géant asiatique est ainsi parvenu à largement enrayer la contagion, avec un bilan officiel d’un peu plus de 100 000 cas, dont 4 636 mortels exactement, en l’espace de deux ans. Le régime communiste y voit la supériorité de son système autoritaire par rapport aux nombreuses morts enregistrées par les pays démocratiques. Mais la souche Omicron est à l’origine de flambées localisées qui concernaient vendredi 1 369 personnes exactement au cours des dernières vingt-quatre heures, selon les données du ministère de la santé.
    Un bilan qui reste faible en comparaison avec le reste du monde mais qui n’en est pas moins le plus élevé pour la Chine depuis la première phase de l’épidémie, début 2020. Sur ce total, les autorités ont dénombré 158 cas importés et 814 cas asymptomatiques, qui font l’objet d’un décompte séparé. Ce pic intervient alors que les cas échappent à tout contrôle dans le territoire de Hongkong, au sud du pays, où les hôpitaux débordent de patients et où la population locale dévalise les supermarchés dans la panique, craignant un confinement. Les autorités chinoises redoutent que des habitants potentiellement contaminés se soient rendus clandestinement sur le continent en provenance de Hongkong, répandant la contagion.
    Les autorités n’ont toutefois pas laissé envisager un abandon de la stratégie du « zéro Covid » lors de la session annuelle du Parlement qui s’est conclue vendredi. « Nous devons constamment affiner les mesures » contre l’épidémie, a simplement dit le premier ministre, Li Keqiang, lors d’un discours fleuve devant les députés le 5 mars. De nombreuses parties du pays sont désormais confrontées à un durcissement des mesures antiépidémiques, notamment Shanghaï, la ville la plus peuplée de Chine, avec 25 millions d’habitants, où les élèves vont désormais devoir suivre leurs cours en ligne.Les autorités municipales se sont efforcées ces derniers mois d’imposer des mesures ciblées, imposant des confinements stricts seulement à quelques quartiers ou bien dans des lieux où des cas ont été répertoriés. Il arrive ainsi que des personnes se retrouvent coincées sur leur lieu de travail ou au restaurant en attendant de pouvoir être dépistées. L’attente du résultat peut aller jusqu’à quarante-huit heures.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#hongkong#sante#variant#omicron#zerocovid#circulation#confinement

  • Covid-19 : L’Australie rouvre ses frontières aux voyageurs étrangers
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/02/22/covid-19-l-australie-rouvre-ses-frontieres-aux-voyageurs-etrangers_6114758_3

    Covid-19 : L’Australie rouvre ses frontières aux voyageurs étrangers
    Après vingt-trois mois d’isolement volontaire dans le cadre de sa stratégie « zéro Covid », l’île-continent,où plus de 93 % des plus de 12 ans ont déjà reçu au moins deux doses de vaccin, accueille à nouveau les visiteurs.
    Son fils n’a pas encore franchi les portes du hall d’arrivée de l’aéroport de Sydney qu’une larme perle déjà aux yeux de Glynnis Nancarrow. « Il vient de Tokyo, je ne l’ai pas vu depuis plus de deux ans », souffle cette mère de trois enfants. « Il vivait au Japon quand l’Australie a brusquement décidé de fermer ses frontières extérieures, en mars 2020. Il aurait pu rentrer plus tôt mais je ne voulais pas qu’il passe quatorze jours enfermé dans un hôtel de quarantaine. Je ne m’attendais pas à le perdre pendant si longtemps. » Lundi 21 février, après vingt-trois mois d’isolement volontaire, l’Australie a finalement rouvert ses portes à tous les voyageurs doublement vaccinés.
    Parmi les 5 000 premiers visiteurs, accueillis avec des koalas en peluche et des cafés gratuits sous les applaudissements d’un groupe de drag queen venu « mettre l’ambiance », les touristes sont rares et essentiellement Australiens. Ce sont eux qui, les premiers, ont été autorisés, le 1er novembre 2021, à traverser les frontières du pays transformé en forteresse. « Je suis partie voir ma mère au Vietnam. Elle est très malade. Ce fut extrêmement émouvant de pouvoir la serrer enfin dans mes bras », raconte Linh Huynh, qui a passé trois semaines auprès de sa famille.
    Comme un tiers de la population australienne, elle est née à l’étranger. Si elle a soutenu la décision du gouvernement de fermer les portes du pays pour se protéger de la pandémie, elle a souffert de ce long éloignement.
    Pour Leisei Giwmy, une étudiante en commerce, cette épreuve a été tellement douloureuse qu’elle a décidé de plier bagage et de retourner vivre au Vanuatu, l’archipel mélanésien dont elle est originaire. « Il a fallu attendre vingt mois pour que les autorités commencent à desserrer l’étau, pour qu’elles autorisent nos parents à entrer dans le pays, puis les étudiants internationaux, etc. Je ne veux plus jamais me retrouver coupée des miens », lâche la jeune fille qui attend sa sœur, les bras chargés d’un immense bouquet de fleurs. Dans un mois, elle repartira avec elle.
    A quelques pas de là, Charmaine Nair, une Néo-Zélandaise installée en Australie, et Desirel Calvin Lawrence, un Américain tout juste débarqué de Washington, cherchent quelqu’un pour les prendre en photo « devant le logo de l’aéroport de Sydney ». Ce couple, qui a survécu à des mois d’éloignement, a encore du mal à croire en la réalité de ses retrouvailles. « Jusqu’au bout, j’ai eu peur qu’il y ait un problème et surtout d’attraper le Covid-19. J’ai dû faire un test PCR et deux types de tests antigéniques différents avant de partir. Toute cette expérience a été hyperstressante », raconte le jeune homme.Si aujourd’hui, tout semble oublié, les amoureux gardent une dent contre les autorités australiennes ayant refusé de leur délivrer le laissez-passer qui pouvait être accordé pour motif impérieux d’ordre familial ou professionnel. « Beaucoup de couples ont bénéficié d’exemptions durant la pandémie. Le problème, c’est que nous n’avions jamais vécu ensemble. Notre dossier a été refusé », explique Charmaine Nair.
    Pour le gouvernement, qui avait abandonné la politique du « zéro Covid » après l’arrivée du variant Delta aux antipodes à l’été 2021, et attendait qu’un pourcentage suffisant de la population soit vacciné pour ouvrir ses frontières, le pari sanitaire est réussi : non seulement la pandémie n’a fait que 4 956 morts sur l’île-continent mais plus de 93 % des plus de 12 ans avaient reçu au moins deux doses de vaccin le 22 février.La priorité est maintenant d’œuvrer au retour à la normale le plus rapidement possible et surtout de remettre d’aplomb le secteur touristique. « Les touristes reviennent et mon message pour eux, pour les touristes du monde entier, c’est : faites vos valises, venez vivre l’une des plus belles expériences que vous puissiez imaginer (…). Et n’oubliez pas de prendre de l’argent, car vous trouverez une multitude de lieux où le dépenser, vivre le voyage et l’expérience d’une vie », a notamment lancé, le 20 février, le premier ministre Scott Morrison.L’agence gouvernementale Tourism Australia vient de déployer une vaste campagne publicitaire dans les pays anglo-saxons afin de redonner l’envie d’un pays, qui, en raison de ses mesures drastiques contre la pandémie, a parfois été comparé à la Corée du Nord. En 2019, quelque 9,5 millions de touristes étrangers avaient visité l’île-continent, injectant 45 milliards de dollars (39 milliards d’euros) dans l’économie locale. Une centaine d’avions atterrissaient chaque jour à Sydney. Lundi, ils ne sont que vingt-six à s’être posés sur le tarmac de l’aéroport international.

    #Covid-19#migration#migrant#australie#sante#pandemie#frontiere#circulation#famille#retour#vaccination#zerocovid

  • ‘Today we rejoined the world’: hugs, tears and Vegemite as Australia reopens international borders | Australia news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/australia-news/2022/feb/21/today-we-rejoined-the-world-hugs-tears-and-vegemite-as-australia-reopen
    https://i.guim.co.uk/img/media/cdc2546686ee1a7199bfe99db7bc413b6b89819b/0_195_8192_4918/master/8192.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    ‘Today we rejoined the world’: hugs, tears and Vegemite as Australia reopens international borders; There were tears, DJs, Vegemite and drag queens as families, friends and lovers reunited at Sydney airport after the resumption of all international travel to Australia.While a number of expert bodies including the US Centers for Disease Control and Prevention and the European Council have warned against travel to Australia due to soaring Covid-19 case numbers over summer, the federal government has vowed to keep the borders open.The federal minister for trade, tourism and industry, Dan Tehan, who was at the airport on Monday morning, said it was a “great day” for Australia’s tourism industry – battered by years of shutdowns.
    “It’s been a party out here at Sydney airport,” Tehan said, a bright blue T-shirt emblazoned with the words “Welcome back” visible underneath his suit jacket.“To see the way people have been united – the hugs, the tears – has been wonderful. The future is looking very, very bright.“I’ll do everything possible to keep the border open.”
    At 6.20am, a Qantas flight from Los Angeles was the first to touch down at Sydney airport, marking the end of 704 days of restrictions on international travel.Fifty-six flights were expected to arrive in Australia on Monday, more than half of them landing in Sydney.The New South Wales premier, Dominic Perrottet, said there was a “buzz and excitement” in the air as the state rejoined the world.“It’s been a long journey, a long journey through Covid,” he said.“But having our borders open, not just here, but around our country will make a real difference in people’s lives; we’re seeing families being reunited … international students return.“Today we rejoined the world, and what a positive thing it is.”At the arrivals hall, travellers were greeted with koala and kangaroo toys, Vegemite and eucalyptus sprigs, while a DJ atop a bus played Australian hits such as Men at Work’s Down Under and Yothu Yindi’s Treaty.(...)

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#pandemie#retour#tourisme#frontiere#circulation#famille#vaccination#zerocovid

  • BioNTech invente un centre de fabrication de vaccins en conteneur pour les pays émergents
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/02/16/biontech-invente-un-centre-de-fabrication-de-vaccins-en-conteneur-pour-les-p

    BioNTech invente un centre de fabrication de vaccins en conteneur pour les pays émergents
    L’entreprise de biotechnologie allemande a mis au point un module transportable de fabrication de vaccins à ARN messager, capable de répondre de façon flexible et rapide à l’apparition de nouveaux variants, notamment en Afrique.
    En 2020, Ugur Sahin, cofondateur de BioNTech avec sa femme, Özlem Türeci, a eu l’intuition que la technologie de l’ARN messager (ARNm) maîtrisée par son entreprise pouvait constituer un atout dans l’élaboration rapide d’un vaccin efficace contre ce qui allait devenir la pandémie de Covid-19. Grâce à un partenariat noué très tôt avec l’américain Pfizer, la biotech a été la première entreprise à obtenir l’homologation de son vaccin, aujourd’hui un des plus distribués dans le monde avec 2,6 milliards de doses écoulées dans plus de 160 pays.Deux ans plus tard, Ugur Sahin entend cette fois accélérer la diffusion à grande échelle de futurs vaccins fonctionnant à base d’ARNm. Il a dévoilé, mercredi 16 février, un module transportable de fabrication semi-automatisée de vaccins à ARN messager, baptisé « BioNTainer ». Tenant dans douze conteneurs, il est capable de répondre de façon flexible à une demande spécifique de vaccins. Surtout, il peut être installé n’importe où afin de produire des doses dans une qualité équivalente à celle d’un pays très industrialisé.
    « La pandémie nous a appris deux choses essentielles, confie M. Sahin au Monde. La première est qu’il n’y a pas la capacité de production de vaccins nécessaire mondialement. La seconde est que certaines régions, notamment en Afrique, n’ont pas un accès suffisant à ces produits pharmaceutiques. Très tôt, nous nous sommes donc posé la question : quelle est la meilleure façon d’assurer un transfert de technologie tout en veillant à avoir le moins de variabilité de production et de qualité possible ? »
    BioNTech, qui fait depuis vingt ans des recherches sur des thérapies à base d’ARN messager, dont des traitements individualisés contre le cancer, anticipe que cette technologie très flexible peut accélérer la réponse vaccinale aux virus dans les régions les moins industrialisées… à condition de les doter des machines nécessaires. « Nous voulons faire en sorte qu’il y ait une forme durable d’égalité d’accès aux vaccins. Et quand les personnes sur place peuvent elles-mêmes décider quels vaccins elles peuvent faire, cela s’appelle pour moi de la souveraineté », assure M. Sahin, qui entend cependant garder la propriété des brevets et licences sur ses technologies, ce qui lui vaut des critiques sévères d’organisations non gouvernementales comme Amnesty International, qui estime que BioNTech devrait céder ses droits.
    L’entrepreneur, qui reconnaît l’inégalité vaccinale actuelle, insiste sur le fait que le projet vise bien le transfert de technologie et de savoir-faire, en coopération avec l’Union africaine, l’Union européenne et l’Organisation mondiale de la santé. Les vaccins sont destinés à être utilisés sur place ou être exportés « à prix coûtant » à d’autres pays de l’Union africaine. BioNTech a déjà noué des contacts avec les autorités au Sénégal, au Ghana, au Rwanda et en Afrique du Sud, qui pourraient être les premiers à accueillir le projet.Mercredi, les présidents des trois premiers pays, Macky Sall, Nana Akufo-Addo et Paul Kagame, étaient en visite à Marburg, en Allemagne, pour assister à une présentation de l’installation. L’Afrique, qui importe 99 % de ses vaccins, s’est fixée pour objectif de produire elle-même 40 % de ses vaccins d’ici à 2040. La pandémie de Covid-19 a montré combien les vaccins étaient un instrument d’influence des grandes puissances mondiales, notamment la Chine, dans les pays émergents.
    L’innovation de BioNTech est possible en raison de la particularité de la technologie utilisée. Les vaccins à ARNm nécessitent pour leur production beaucoup moins d’espace, de ressources et de temps que les vaccins classiques. Pour fonctionner, ces derniers doivent d’abord fabriquer des protéines à partir de cellules de mammifère ou d’œuf qui, injectées, feront ensuite réagir le système immunitaire. L’ARN messager, lui, n’est qu’un support d’information, un « mode d’emploi ». Ce sont les cellules de la personne vaccinée qui vont fabriquer leur propre protéine, une fois l’information transmise. Pour modifier le vaccin, il suffit donc de modifier l’information transmise.Concrètement, la technologie repose sur le savoir-faire accumulé dans l’usine de Marburg, qui a produit 1,2 milliard de doses de vaccin en moins d’un an. Les machines et méthodes de production utilisées là-bas ont été adaptées et réduites afin d’être intégrables dans douze conteneurs de taille standard, sur une superficie totale de 800 m2.
    L’installation se compose de deux modules équipés en salle blanche : un est destiné à la fabrication de la substance active, un autre à la production du vaccin formulé prêt à l’emploi. Un raccordement à l’eau et au réseau électrique est nécessaire. Il faut ensuite livrer les matières premières : eau distillée, alcool, enzyme, nucléotides, lipides. Soixante-dix à soixante-quinze personnes sont requises pour faire fonctionner l’ensemble localement, notamment pour effectuer le contrôle de qualité.
    L’installation est en mesure de produire jusqu’à cinquante millions de doses par an, mais peut également fabriquer des lots plus petits de quelques millions de doses, par exemple en cas d’apparition d’un variant du SARS-CoV-2 dans une région spécifique, immédiatement après approbation par les autorités sanitaires. « Avec ce système, les premiers tests de production peuvent être lancés le jour même sur place, sans grande modification du processus de production (…). Car celui-ci est toujours le même : produire l’ARN messager, le purifier et l’emballer dans des lipides », explique M. Sahin.Le premier module devrait être livré dans la seconde moitié de 2022, pour entrer en service douze mois plus tard, prévoit BioNTech. Il délivrera, bien sûr, des vaccins contre le Covid-19. Mais l’objectif est aussi d’utiliser la structure pour d’autres usages ultérieurs. Elle pourrait ainsi servir de plate-forme pour d’autres vaccins à base d’ARN messager de BioNTech, par exemple ceux actuellement développés contre la tuberculose ou la malaria. Pour ce dernier vaccin, l’entreprise espère démarrer ses essais thérapeutiques fin 2022.A terme, M. Sahin n’exclut pas d’en fabriquer également contre des maladies infantiles, y compris en partenariat avec d’autres groupes pharmaceutiques. « Nous pensons que l’ARNm est une classe de médicaments d’avenir. Dans les quinze prochaines années, un tiers de tous les nouveaux médicaments autorisés seront développés sur la base d’ARNm », estime-t-il.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#vaccin#industriepharmaceutique#afrique#circulation#frontiere#chine#paysemergent#inegalite

  • Cuba veut faire homologuer ses vaccins contre le Covid-19 par l’OMS
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/02/16/cuba-veut-faire-homologuer-ses-vaccins-contre-le-covid-19-par-l-oms_6113833_

    Cuba veut faire homologuer ses vaccins contre le Covid-19 par l’OMS
    Le groupe pharmaceutique BioCubaFarma va déposer un dossier auprès de l’agence onusienne pour faire reconnaître deux vaccins contre le Covid-19 et leur permettre une large commercialisation internationale.
    Cuba se prépare à jouer dans la cour des grands. La Havane doit en effet demander au début de mars à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) la « préqualification » de deux de ses vaccins contre le Covid-19, Abdala et Soberana 02, pour permettre leur reconnaissance internationale, a déclaré le directeur du groupe d’Etat BioCubaFarma, Eduardo Martinez, mardi 15 février.« Nous prévoyons d’envoyer le dossier à l’OMS dans les premières semaines de mars », a-t-il fait savoir. Le groupe BioCubaFarma a créé et fabriqué Abdala. Cuba a développé en tout trois vaccins contre le Covid-19, utilisés sur l’île ainsi que dans des pays comme le Venezuela, le Nicaragua, le Vietnam et l’Iran. Ces vaccins sont basés sur une protéine recombinante, la même technique utilisée par les entreprises américaine Novavax et française Sanofi.BioCubaFarma a informé l’OMS avoir mis au point un nouveau complexe industriel à Mariel, à 50 kilomètres à l’ouest de La Havane, pour fabriquer ses vaccins à une échelle industrielle, comme le requiert l’organisation. « Ils nous ont répondu d’envoyer le dossier et qu’ils viendraient effectuer l’inspection pour nous attribuer la préqualification lorsque le complexe serait opérationnel », a déclaré M. Martinez.
    « Nous pensons que [les vaccins cubains] seront reconnus sans aucun problème. Nous avons l’expérience et nous avons déjà eu d’autres vaccins [contre d’autres maladies] qui sont passés par ce processus de préqualification », a-t-il ajouté. Les vaccins cubains « ont prouvé qu’ils étaient sûrs », avec déjà 88 % de la population immunisée et l’épidémie sous contrôle localement.
    Sous embargo des Etats-Unis depuis 1962, Cuba développe ses propres vaccins depuis les années 1980. C’est le premier pays d’Amérique latine à en avoir mis au point contre le Covid-19. Ce pays de 11,2 millions d’habitants a enregistré 1 062 154 cas, dont 8 746 décès. Mardi, il a annoncé seulement 630 cas au cours des dernières vingt-quatre heures et aucun décès.M. Martinez a expliqué que les premiers essais au complexe de Mariel respectaient « les paramètres de qualité » requis ; cependant, l’entreprise est confrontée à des problèmes de financement. « Nous avons réussi à exporter, en fin d’année dernière, des vaccins et des médicaments et nous avons du mal à être payés face au refus des banques de travailler avec nous », en raison de l’embargo américain, ce qui a retardé le règlement de matières premières nécessaires à l’industrie pharmaceutique cubaine. Seuls dix vaccins contre le Covid-19 sont aujourd’hui formellement approuvés pour une utilisation d’urgence par l’OMS, en plus d’une vingtaine de formulations autorisées localement dans plusieurs pays.

    #Covid-19#migrant#migration#cuba#oms#sante#vaccin#venezuela# #nicaragua#vietnam#iran#industriepharmaceutique#circulation

  • Deux années de crise Covid n’ont pas découragé la mobilité des étudiants africains
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/02/15/deux-annees-de-crise-covid-n-ont-pas-decourage-la-mobilite-des-etudiants-afr

    Deux années de crise Covid n’ont pas découragé la mobilité des étudiants africains. Le continent a un taux de mobilité deux fois plus élevé que la moyenne mondiale et sa population étudiante augmente rapidement.
    Les étudiants africains ont la bougeotte et deux ans de crise du Covid-19 n’ont pas étanché leur soif de mobilité. Que ce soit en dehors du continent ou à l’intérieur, le nombre de jeunes qui partent loin pour se former n’a cessé de progresser, atteignant en 2022 près de 550 000 sur une mobilité globale de 5,6 millions. Aujourd’hui, un étudiant « sortant » sur dix est africain et le taux de mobilité continentale est deux fois plus élevé que la moyenne mondiale. Passés les premiers mois de pandémie où les étudiants ont partout été assignés à résidence, collés à leur écran d’ordinateur, les départs ont repris au gré des réouvertures des frontières, des universités et de la vaccination. La France, de très loin la destination numéro un des jeunes Africains puisqu’elle en accueille un tiers, a vu une hausse moyenne de 16,5 % des « entrants » en 2021, selon les chiffres de Campus France.
    Le choix des universités françaises de privilégier un retour rapide aux cours en présentiel et sans jauge a joué en leur faveur. « Les cours en visio ont bien fonctionné pour moi à Cotonou, mais ça n’a évidemment pas la même saveur qu’être dans une grande université étrangère », témoigne Djimmy Djiffa, Béninois, en master 2 de gestion du patrimoine Erasmus +, revenu à Saint-Etienne (Loire) en septembre 2021.« Le rebond est bien là et l’appétence des jeunes aussi », confirme Laure Coudret-Laut, directrice de l’agence Erasmus + France. Ce programme européen de mobilité étudiante à l’international prévoit un budget 2021-2027 en hausse, à 2,2 milliards d’euros, pour lequel l’Afrique se taille la part du lion avec 40 % destinés aux échanges avec l’Europe et, nouveauté, un volet dédié à la formation professionnelle. « Notre ambition est de construire avec les Etats africains tout un écosystème pour former des techniciens de très bon niveau en partant des besoins réels du continent », explique Mme Coudret-Laut.
    Après la France, les Etats-Unis et le Royaune-Uni/ Les Etats-Unis, deuxième pays d’accueil des étudiants africains, annoncent, eux, une augmentation de 10,5 % par rapport à 2019, selon les chiffres de l’Institute of International Education. Un regain qui s’explique en partie par le retour, début 2021, d’une administration démocrate à la tête du pays après des années Trump qui avaient largement découragé, voire entravé, la présence des jeunes Africains avec moult tracasseries administratives.
    Quant au Royaume-Uni, troisième destination, le Home Office a vu le nombre de visas accordés en septembre 2021 grimper en flèche, porté notamment par les étudiants nigérians, champions de la mobilité, qui ont été presque cinq fois plus nombreux à s’inscrire dans le supérieur qu’en 2019.Ces hausses s’expliquent notamment par les fermetures totales ou partielles des universités d’autres pays privilégiés par les étudiants du continent comme la Malaisie, l’Arabie saoudite et la Turquie, respectivement 4e, 5e et 7e pays d’accueil.Enfin, la Chine, premier partenaire économique du continent, a développé une offre d’éducation supérieure de plus en plus courue par les jeunes Africains. Même si leur nombre exact est difficile à établir en raison de l’opacité des autorités chinoises – qui avancent le chiffre de 60 000 étudiants −, il n’en reste pas moins vrai qu’ils ont aussi été priés de rentrer chez eux, Pékin ayant même annoncé le prolongement des fermetures au-delà de début 2022.
    Des décisions qui ont obligé les jeunes à reporter leur projet de mobilité sur d’autres pays, y compris sur leur propre continent. « Pour ne pas avoir de rupture d’études à cause du Covid, beaucoup se sont tournés vers le Maroc, l’Algérie ou la Tunisie », explique le Malien Mamadou Keïta, qui préside la Cellule pour le développement (CPD), une association d’aide aux étudiants maliens installée en France.De fait, un tiers de la mobilité étudiante africaine a lieu sur le continent lui-même. Les échanges Afrique-Afrique concernent au bas mot 180 000 jeunes chaque année, selon l’Unesco, et sûrement davantage, compte tenu du fait que des poids lourds démographiques tels que l’Egypte, l’Ethiopie et l’Angola communiquent peu de données.L’Afrique du Sud, qui a reçu plus de 41 000 continentaux en 2019, et le Maroc, dont l’attractivité a triplé en moins de dix ans, sont les chouchous des étudiants, les deux pays ayant de surcroît choisi de garder ouverts leurs établissements en 2020. Viennent ensuite le Sénégal, le Ghana, le Cameroun, l’Algérie, l’Ouganda, le Kenya, la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Tunisie, le Niger, le Burkina Faso, Madagascar et le Rwanda.
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés « Investir dans la jeunesse est crucial pour l’avenir économique et politique de l’Afrique »
    « Les confinements ont provoqué des ruptures de scolarité, mais c’est surtout la crise économique qui s’en est suivie qui a fragilisé les étudiants mobiles sur le continent, car ils dépendent de bourses, explique la Nigérienne Fati N’Zi-Hassane, cheffe de division du Développement du capital humain de l’AUDA-Nepad, l’agence de développement de l’Union africaine (UA). Le retour sur les bancs de l’université s’est fait, mais il est difficile de dire combien sont restés sur le carreau. »
    Une comptabilité compliquée par la désorganisation qu’a engendrée la crise sanitaire. Etudiants boursiers coincés dans leur pays d’accueil, renvoyés chez eux ou même obligés d’abandonner leur cursus par manque de moyens… « On a vu toutes sortes de situations singulières, explique le Congolais Yamungu Along Boniface, vice-président du bureau intérimaire de l’African Student and Alumni Forum (ASAF) chargé de la mobilité. Les étudiants se sont démenés pour mettre à profit ces longs mois, notamment grâce à Internet, mais 2020 est une année perdue et les bourses n’ont pas toujours pu être prorogées en 2021. Les échanges ont repris avec vaccins et tests PCR et 2022 s’annonce bien, mais nos gouvernements continuent de nous imposer de fortes contraintes de déplacement alors qu’ici, le Covid n’est plus un sujet. »Les jeunes s’impatientent d’autant plus que le virus, qui circule en Afrique autant qu’ailleurs, tue beaucoup moins, notamment en raison de la jeunesse de la population, dont plus de 70 % ont moins de 30 ans. Une vitalité démographique qui a presque fait doubler le nombre d’étudiants en quinze ans et devrait encore multiplier par deux d’ici à 2030 les 15 millions d’inscrits à l’université, selon les prévisions de l’UA.
    Cérémonie de remise des diplômes à l’Université de Kampala, en mai 2021. L’Ouganda est l’une des destinations privilégiées des étudiants africains en mobilité sur leur propre continent.
    Pour relever ce défi majeur, l’institution panafricaine a annoncé fin 2021 la création, en partenariat avec l’Unesco, d’un organisme continental visant à harmoniser les diplômes et à accélérer l’émergence « d’une communauté de l’enseignement supérieur connectée garantissant un accès abordable aux études ». « La mobilité est en hausse, a indiqué Stefania Giannini, numéro deux de l’agence onusienne dans un communiqué conjoint avec l’UA. Les pôles d’enseignement du continent deviennent les destinations préférées des jeunes Africains. Pour s’adapter, il faut en priorité créer des systèmes inclusifs de qualité certifiée. » C’est dans ce but que, dès 2012, cinq Universités panafricaines régionales (PAU) ont ouvert, sur le modèle de l’Université panafricaine Senghor d’Alexandrie créée en 1989, au Cameroun, au Kenya, au Nigeria, en Algérie et en Afrique du Sud avec un objectif de croissance de 10 % par an.
    Le continent s’organise pour faciliter les échanges et les partenariats académiques fleurissent tous azimuts : baptisés Afridi, Mounaf, Capitum ou encore Ramsess, ces plates-formes relient des écoles de Dakar à Antananarivo et de Fès à Pietersburg, en Afrique du Sud, avec l’appui de fonds privés et européens. L’UE, qui vient de fêter les dix ans de son programme de mobilité « IntraAfrique », a développé un réseau qui implique désormais 79 établissements de 25 pays africains. Sans compter les partenariats binationaux à rayonnement régional tels que le Campus franco-sénégalais, le Campus France Côte d’Ivoire, l’Université française d’Egypte et enfin l’ouverture, en 2019, de l’Université franco-tunisienne pour l’Afrique et la Méditerranée (UFTAM). « Le Covid, on va vivre avec, conclut Djimmy Djiffa, qui a fait son master 1 à Alexandrie et se prépare à partir au Portugal, en Roumanie puis en Italie en 2022 et 2023. Mais la jeunesse africaine doit découvrir toutes les possibilités qui s’offrent à elle et qu’elle méconnaît, notamment sur son propre continent. »

    #Covid-19#migration#migrant#afrique#sante#pandemie#etudiant#mobilite#echangesacademiques#circulation#cursus

  • Coronavirus: Japan to relax strict border controls | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/east-asia/article/3166801/coronavirus-japan-relax-strict-border-controls-thai-couples

    Coronavirus: Japan to relax strict border controls; Thai couples urged to mask up for Valentine’s Day sex
    Japan’s government will start accepting more than 1,000 foreign workers and students a day this month. Elsewhere, anti-vaccine rallies picked up in numbers in New Zealand and Australia, with protesters blocking roads and disrupting public eventsJapan will ease its strict border controls, beginning with foreign workers and students, the Nikkei reported.The government will start accepting more than 1,000 people a day this month and will gradually raise the cap to several thousand.“We will take into account accumulated scientific knowledge on the Omicron variant, changes in infection conditions inside and outside Japan, and other countries’ border control measures,” Japanese Prime Minister Fumio Kishida told reporters in Tokyo.
    Kishida’s remarks followed criticism of the entry ban from many academic and business leaders. The measure has prevented international students from entering Japan, prompting some to consider alternatives such as South Korea.The business community, which is facing a chronic labour shortage, has asked for the ban to be lifted.The controls, put in place in late November as the Omicron variant started to spread, are by far the strictest among the Group of Seven nations.

    #Covid-19#migrant#migration#japon#sante#omicron#frontiere#circulation#saintvalentin#

  • ‘We stand with Ottawa’: muddled messages and fraying consensus at New Zealand’s anti-vax protest | New Zealand | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2022/feb/09/lets-remember-why-we-are-here-new-zealand-anti-vax-protest-splinters-in
    https://i.guim.co.uk/img/media/630764dd6e451eccca744992bb563239644a3ed5/0_488_7236_4341/master/7236.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    ‘We stand with Ottawa’: muddled messages and fraying consensus at New Zealand’s anti-vax protest
    On day two of a protest against New Zealand’s Covid-19 policies on Parliament’s grounds in Wellington, the stamina and consensus of the crowd was fraying. On Tuesday, thousands arrived in convoys from across the country, but by Wednesday just a few hundred were left, despite pleas from protesters on social media for the crowd to “hold the line”.Perhaps it is because the list of complaints is extensive – there are signs about the vaccine mandates and restrictions for the unvaccinated, signs blaring vaccine disinformation, conspiracies that Covid-19 is a “plandemic”, worries about gene therapy manipulation of children, accusations of media corruption, claims of iwi (tribal) groups selling out, and requests to save a Northland oil refinery from closure.
    In October, the government released a new “traffic light” system for Covid management, including a legal framework for vaccination mandates that could affect around 40% of the workforce. The new rules loosen almost all restrictions for the fully vaccinated, but require vaccination certificates for entry into many businesses and for workers in public-facing roles like education, nursing, police and hospitality.A protester stands on Parliament’s steps with a wall of masked police officers behind her and urges unity through a microphone. “Let’s remember why we are all here,” her voice echoes across the crowd, “the mandate”. Her own crowd boos and heckles her. “Don’t yell at me,” she pleads, before getting off.In front of the woman, the grounds look like a small music festival. Roughly 50 tents are erected – people are picnicking, others are hula-hooping, children are playing. A convoy of Winnebagos, caravans and cars clog the streets around Parliament’s grounds.A singer dedicates a song to spirits and faeries, another raps about New Zealand being an apartheid state. A group of children perched on a fence yell: “Got a vaccine pass? shove it up your ass!”. As some speakers preach for peaceful, respectful protest, three others attempt to break through the police barricade and are arrested – just hours after Parliament’s Speaker of the House, Trevor Mallard, issued the crowd with a trespass notice.Others, wielding signs of love and unity, tell journalists they should be executed. A message scrawled in chalk on Parliament’s forecourt reads “Hang ’em high”, next to a smiley face.
    “Remove your mask,” a man demands, as I walk through the crowd. When I say I would like to keep it on, he immediately asks if I’m from mainstream media. I reply that I am and he says “don’t twist the truth just because you’re on the government dollars”. He is not the only one demanding I remove the mask.Across the road, at the Backbenchers pub, the staff are on high-alert. On Tuesday, they were forced to shut just 15 minutes after opening for the day, after protesters started hurling abuse.“This is the most significant and volatile protest in 30 years,” its general manager and chef, Alistair Boyce, says. “There’s an inherent anger and feeling of injustice and overt intimidation that I’ve never witnessed before.”
    man stands with signUsually protesters vent their anger at government, Boyce says, but this time it was turned against the restaurant, which is abiding by mandates and guidelines, including mask-use, vaccine passport scanning and limited gathering sizes. “We’re trying to operate the mandate as the government has required, so we were threatened and victimised.” Staff were told they were Nazis and violating human rights.Boyce is sympathetic to the protesters’ concerns about the mandates, and would also like to see them removed, but adds he cannot support “the anarchy and the mob rule” of the crowd. “We’re a divided country turning on itself.”
    Late on Wednesday afternoon, the crowd is slowly thinning and the mood is more subdued – less anarchist uprising; more picnic in the park.And while consensus among the protest group is looking shaky, there was unusual consensus from the other side of the barricade: Parliament. Not a single politician met the protesters.The prime minister, Jacinda Ardern, said on Wednesday that New Zealanders had a right to protest. “But New Zealanders also have the right to be vaccinated and the right to be kept as safe as possible in a pandemic and that’s exactly what we’re focused on – and that’s what the vast majority of New Zealanders are doing.”National party leader Christopher Luxon strained to pinpoint exactly what the protest was about.“I think there’s a range of protests out there, it’s very confusing to work out what it is. Essentially I think it’s not fair … when you’re impinging on others’ freedoms as they are, by blocking roads and making it difficult to get to and fro from work – that’s not what it’s about.“I appreciate that there’s a range of views, but bottom line what we’re seeing there is pretty antisocial and pretty abusive.”

    #Covid-19#migrant#migration#nouvellezelande#canada#sante#frontiere#circulationi#ideologie#antivax#globalisation#vaccination

  • As Hong Kong tightens Covid restrictions again, residents complain of being held ‘hostage’ | Hong Kong | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2022/feb/09/as-hong-kong-tightens-covid-restrictions-again-residents-complain-of-be
    https://i.guim.co.uk/img/media/b976a0a415c91e7b781e7750530e62b5ccec6d70/0_400_5702_3424/master/5702.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    As Hong Kong tightens Covid restrictions again, residents complain of being held ‘hostage’
    Last modified on Wed 9 Feb 2022 06.19 GMT
    A viral open letter from a member of Facebook group, HK Moms, marked something of a shift in public opinion. The group is the type not usually preoccupied with the city’s political upheavals, but the letter revealed a limit had been reached.
    Addressing Carrie Lam, Hong Kong’s chief executive, it accused the government of holding its citizens hostage with new Covid measures – the toughest restrictions since June 2020.
    “You have tried for two years, and failed. When will you stop holding the citizen of this once Asia’s city hostage? When does the goalpost stop moving further and further away every time we get closer? When do we say enough is enough Carrie Lam?”
    On Wednesday leaks to the media, which had become semi-regular, claimed authorities were set to announce a third consecutive record day, with 1,161 new confirmed cases and about 800 preliminary positives. The figure doubled Tuesday’s, which in turn had doubled Sunday’s.
    In response, from Thursday Hongkongers will be subject to intense social restrictions including limits of two people gathering in public, or two households in private. There were some exemptions for carers and tradespeople, but the city was warned that authorities have strong contact tracing mechanism, and would be watching.The government also added religious premises, shopping malls, department stores, supermarkets, markets and barbers or hair salons to the forthcoming compulsory vaccine pass system, and doubled the financial penalties for non-compliance with compulsory testing orders.Hair salons and religious venues will be shut for at least two weeks. Photos on social media showed queues out the door of one barber.
    The new rules add to existing measures which has already seen much of Hong Kong largely shut down, just as other countries – including those which had also once chased zero-Covid – begin to open. It also coincides with city-wide food shortages related to border closures and Covid cases among truck drivers who bring produce in from China to the import-dependant market, leading to stressful scenes, shop closures, and inflated prices.On Tuesday Lam conceded people felt the strategy known as “dynamic zero” came at a “great economic and social price”.“But I would like to make it clear, people’s lives and health, and for the local medical system not to collapse, these are more in line with Hong Kong’s public interest.”
    Hong Kong’s battle with Covid has been more successful than many other nations – it has recorded about 16,600 cases and 213 deaths – containing several major waves of outbreak and often bringing the number down to zero.But the tough methods have also drawn extensive complaints for frequent changes to unnecessarily convoluted rules, sudden blanket travel bans, occasional bouts of illogicality or farce like the closure of beaches or the mass cull of pet hamsters, and instances of failure or incompetence, like the overwhelming of the Penny’s Bay quarantine facility.The fact that this all kept continuing even as vaccination rates increased, treatments improved, and the world began to reopen to itself began to grate.“We have done all you ask,” the HK Moms letter said.“We sat quietly as mental health takes a toll, as families are torn apart and as businesses close down because it is all in the hope of China reopening our borders,” it said.Reopening borders to mainland China has community support, according to recent polling. But Beijing will not give the go-ahead unless Hong Kong can reach and maintain zero-Covid.Despite rising public anger, Lam is sticking to dynamic zero, a containment strategy with the constant goal of reaching zero cases. Health experts have said the method, of quickly controlling outbreaks and then relaxing once it’s done, is uncontroversial as long as it works.“The zero-phase is not too bad apart from for people who have to travel,” said Prof Ben Cowling, an epidemiologist at the University of Hong Kong, said.
    “The problem is if Hong Kong can’t sustain zero Covid what’s going to happen. If this outbreak gets bigger and bigger, what’s next? That could take a long time and there are costs in those measures.”

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#chine#sante#zerocovid#dynamiquezero#frontiere#circulation#economie

  • Neo-Nazis and QAnon: how Canadian truckers’ anti-vaccine protest was steered by extremists | Canada | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2022/feb/08/canada-ottawa-trucker-protest-extremist-qanon-neo-nazi
    https://i.guim.co.uk/img/media/d3ac75deaeea80c28e283f9f6527199326b1dca2/0_118_4256_2553/master/4256.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Neo-Nazis and QAnon: how Canadian truckers’ anti-vaccine protest was steered by extremists
    Thousands of demonstrators have successfully occupied Canada’s frigid capital for days, and say they plan on staying as long as it takes to thwart the country’s vaccine requirements.The brazen occupation of Ottawa came as a result of unprecedented coordination between various anti-vaccine and anti-government organizations and activists, and has been seized on by similar groups around the world.
    It may herald the revenge of the anti-vaxxers.The so-called “freedom convoy” – which departed for Ottawa on 23 January – was the brainchild of James Bauder, an admitted conspiracy theorist who has endorsed the QAnon movement and called Covid-19 “the biggest political scam in history”. Bauder’s group, Canada Unity, contends that vaccine mandates and passports are illegal under Canada’s constitution, the Nuremberg Code and a host of other international conventions.Bauder has long been a fringe figure, but his movement caught a gulf stream of support after Prime Minister Justin Trudeau announced last year that truckers crossing the US-Canada border would need to be fully vaccinated against Covid-19. The supposed plight of the truckers proved to be a compelling public relations angle and attracted an array of fellow travelers. Until now, a litany of organizations had protested Canada’s strict public health measures, but largely in isolation. One such group, Hold Fast Canada, had organized pickets of the Canadian Broadcasting Corporation’s headquarters, where they claimed that concentration camps had already been introduced in the country. Another group, Action4Canada, launched legal challenges to mask and vaccine mandates. In one 400-page court filing, they allege that the “false pronouncement of a Covid-19 ‘pandemic’” was carried out, at least in part, by Bill Gates and a “New World (Economic) Order” to facilitate the injection of 5G-enabled microchips into the population.
    Both groups are listed as “participating groups” on the Canada Unity website, and sent vehicles and personnel to join the convoy.
    Other organizers joined Bauder, including Chris Barber, a Saskatchewan trucker who was fined $14,000 in October for violating provincial public health measures; Tamara Lich, an activist for a fringe political party advocating that Western Canada should become an independent state; Benjamin Dichter, who has warned of the “growing Islamization of Canada”; and Pat King, an anti-government agitator who has repeatedly called for Trudeau to be arrested. Since they have arrived in Ottawa, the extreme elements of the protest have been visible: neo-Nazi and Confederate flags were seen flying, QAnon logos were emblazoned on trucks and signs and stickers were pasted to telephone poles around the occupied area bear Trudeau’s face, reading: “Wanted for crimes against humanity.” The official line from Bauder and his co-organizers, however, has remained focused; in a Facebook live broadcast, Bauder instructed his supporters to “stop talking about the vaccine” and instead stick to message of “freedom”.
    Such strict message control has attracted mainstream support. Numerous members of the Conservative party, Canada’s official opposition, have come out to meet the protesters. Elon Musk and Donald Trump have both endorsed the convoy. Fox broadcasters Sean Hannity and Tucker Carlson have provided glowing updates on the continuing occupation. Bauder vowed the convoy would camp out in Ottawa until their demands are met, insisting to his followers that a “memorandum of understanding” would force the government’s hand, possibly even triggering fresh elections, if enough people sign.A Canada Unity organizer went further, saying it would require the Senate to “go after the prime minister” for “corruption” and “fascism”. There is no legal basis for those claims.King has laid out a more direct plan of action to the occupiers: “What we want to focus on is our politicians, their houses, their locations,” he said in a January Facebook stream. If political pressure doesn’t work, King said, blocking major supply chains “will be later on”.Soon after, the head of security for Parliament issued an extraordinary warning to Members of Parliament to avoid the protest entirely, for their own safety.The occupiers have deliberately made life difficult for anyone in Ottawa’s downtown core. Trucks have been laying on their air horns throughout the day, often well into the early morning hours. An Ottawa court granted an injunction Monday afternoon, ordering that the honking must cease.In the shadow of Parliament, a flatbed truck was converted into a stage – functioning as a speaker’s corner during the day, where far-right politicians and occupiers took the microphone to decry Trudeau and Covid vaccines. At night, the stage functions as a DJ booth for raucous dance parties.Anti-COVID-19 vaccine mandate demonstrators gather as a truck convoy blocks the highway at the busy U.S. border crossing in Coutts, Alberta, Canada, Monday, Jan. 31, 2022. (Jeff McIntosh/The Canadian Press via AP)
    Technology has made the occupation even easier: drivers share information on routes and the best ways to evade police barricades via the walkie talkie app Zello. Organizers in other cities use the secure messaging app Telegram to share information, coordinate messaging and plan solidarity protests.The occupiers now have the resources to stay for an extended period of time: they have raised more than C$6mthrough various crowdfunding platforms, in cash and Bitcoin, despite having been booted from GoFundMe’s platform after raising over C$10m.The Ottawa occupation is proof that a few thousand determined protesters can overwhelm police and shut down major cities with enough vehicles and coordination. Solidarity convoys have already shut down the busy Coutts border crossing between Alberta and Montana, strained police resources in Toronto and Quebec City, and activists as far away as Helsinki, Canberra, London, and Brussels have taken not. On the convoy channels, protestors warn this is just the beginning.

    #Covid-19#migrant#migration#canada#etatsunis#vaccination#manifestation#circulation#antivax#islamisation#ideologie

  • Australia to reopen international border on 21 February | Australia news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/australia-news/2022/feb/07/australia-to-reopen-international-border-on-21-february
    https://i.guim.co.uk/img/media/2664d0cff25d891c85577f2d0c90662810ad033b/0_113_5568_3341/master/5568.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Australia to reopen international border on 21 February
    Scott Morrison announces all fully vaccinated visa holders will be able to enter, two years after Covid border closure
    Australia will open its border for fully vaccinated tourists and all visa holders, a decision branded “bittersweet” by those who have missed funerals in recent weeks due to ongoing restrictions.Scott Morrison on Monday announced the nation would open to all fully vaccinated visa holders, including tourists, on 21 February, almost two years after borders were first closed.The borders have been progressively opening since November, but some groups including bridging visa holders, some immediate family members and tourists were yet to be allowed exemption-free travel.The announcement on Monday provoked mixed emotions among those who have remained trapped by ongoing restrictions in recent months, including for Gold Coast resident Amy Jade Newsome, who is on a bridging visa while she waits a decision on a skilled worker visa.
    Newsome was denied a compassionate exemption to attend her aunt’s funeral in the UK last month, meaning she would have been trapped abroad if she had left Australia.“It’s bittersweet and almost like the timing, it just couldn’t be any worse, I guess,” Newsome told Guardian Australia.
    “I’m happy to be able to go home, but it’s been just over a month and now I can go? It’s a huge amount of emotions. Anger, happiness, frustration – I’m happy for everyone else and myself, I suppose, that we can go home.”
    Bridging visa holders were the last temporary visa category subject to a closed border, forcing them to apply for travel exemptions. Freedom of information data showed about 70% of bridging visa holders’ exemption applications were being rejected.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#frontiere#circulation#retour#visa#tourisme#visatravail

  • Coronavirus: New Zealand braced for more variants after Omicron, PM says; Malaysia set for March reopening to foreigners | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/australasia/article/3166226/coronavirus-new-zealand-braced-more-variants-after-omicron-pm

    Malaysia set for March reopening to international visitors
    Malaysia’s government advisory council has agreed to reopen the nation’s borders to international visitors as early as March 1, without requiring travellers to undergo compulsory quarantine, Malaysiakini reported.
    Travellers who enter Malaysia need to conduct a Covid-19 test before departure and on arrival, the report cited National Recovery Council Chairman and former prime minister Muhyiddin Yassin as saying. The NRC met earlier today. The government must set a definite timeline to open the borders, Muhyiddin was quoted as saying in the local media last week. In the NRC meeting held in January, a committee comprising the Health Ministry was formed to map out the way forward, he said.
    Health Minister Khairy Jamaluddin on February 3 said his ministry will recommend to the government to open borders only after the nation’s booster vaccination rate improves. The ministry is still discussing the threshold values that it is comfortable with in regard to vaccination for children and booster shots for adults, he said. Nearly 80 per cent of Malaysia’s total population has been double jabbed, with more than 53 per cent of adults having received booster shots.The Southeast Asian nation’s borders have remained largely closed since the first lockdown was imposed in March 2020, save for citizens returning home, students, permanent residents and businessmen. Malaysia recently resumed the vaccinated travel lane with Singapore, and has agreed to begin a travel corridor with Indonesia early this year.

    #Covid-19#migrant#migration#malaisie#sante#frontiere#circulation#vaccination#confinement#singapour#indonesie

  • Coronavirus: New Zealand braced for more variants after Omicron, PM says | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/australasia/article/3166226/coronavirus-new-zealand-braced-more-variants-after-omicron-pm

    Coronavirus: New Zealand braced for more variants after Omicron, PM says;
    Updated: 2:50pm, 8 Feb, 2022
    The Covid-19 pandemic will not end with the Omicron variant and New Zealand will have to prepare for more variants of the virus this year, Prime Minister Jacinda Ardern said on Tuesday in her first parliamentary speech for 2022.Ardern’s warning came as hundreds of protesters gathered outside the parliament building in the capital Wellington, demanding an end to coronavirus restrictions and vaccine mandates. Ardern’s government has enforced some of the toughest pandemic restriction in New Zealand for the last two years, as the government tried to keep the coronavirus out.
    But it also angered many who faced endless home isolation, and tens of thousands of expatriate New Zealanders who were cut off from families back home as the borders remained sealed. The measures have also been devastating for businesses dependent on international tourists. Ardern’s approval ratings plummeted in the latest 1News Kantar Public Poll released last month, as the public marked her down for the delays in vaccinations and in removing restrictions. Hundreds of anti-vaccine mandate and anti-government protesters gathered outside the parliament demanding an end to all pandemic restrictions, part of a series of protests undertaken in recent months. The mostly unmasked protesters that converged on Wellington on Tuesday had driven from around the country, and their vehicles clogged the capital’s streets for hours as they got out to meet and speak on parliament’s forecourt. The government said last week that the country will reopen its borders to the rest of the world in phases only by October.Omicron cases in the country have been steadily rising since some of the social distancing measures were eased recently. New Zealand recorded its largest ever one-day case number with 243 cases on Saturday.
    Ardern told Radio New Zealand that the country’s Omicron peak could be in March with daily cases ranging between 10,000 to 30,000.

    #Covid-19#migrant#migration#nouvellezelande#sante#frontiere#circulation#tourisme#restrictionsanitaire

  • Coronavirus in China: travel restrictions should continue to avoid a resurgence, researchers say | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/china/science/article/3166171/coronavirus-china-travel-restrictions-should-continue-avoid

    Coronavirus in China: travel restrictions should continue to avoid a resurgence, researchers say. A key to controlling the pandemic lies in the development and widespread use of vaccines that are more effective in preventing infection, says research paper China’s continuous pursuit of the zero-Covid policy has come under scrutiny for its high social and economic costs
    Chinese researchers said allowing for the movement of people to Covid-zero regions like China would result in 234.2 million infections and 2 million deaths within a year. The key to controlling Covid-19 lies in the development and widespread use of vaccines that are more effective in preventing infection, according to a research paper published in China CDC Weekly, a bulletin of the Chinese Centre for Disease Control and Prevention.
    China has strictly enforced its “zero-Covid” policy with the use of tight border controls and lockdowns as it battles the highly infectious Omicron variant while hosting the Winter Olympics in Beijing.Across China, 45 new local Covid-19 cases were reported on Sunday, a rise from the low of nine cases last week during the Lunar New Year holiday.
    Are Hong Kong’s Covid-19 defences starting to collapse?
    Based on previous studies of vaccine effectiveness against infection in Britain and Chile, the researchers found that the baseline efficacy – indicated by efficacy against infection, against symptomatic disease and against death – was 30 per cent, 68.3 per cent and 86 per cent, respectively.Even if the vaccination rate reached 95 per cent, the paper said, allowing for transregional movement would result in 234.2 million infections and 2 million deaths within a year in unaffected regions.
    “No matter how effective the vaccine was, it could not eliminate Covid-19 in Covid-zero regions, i.e., regions with strong national commitments to suppressing Covid-19 transmission such as China,” according to the report.
    It said nations should continue to develop vaccines and explore new ways to improve vaccine protection against infection to eliminate Covid-19 at the global level.
    The paper also said that a higher level of vaccine protection would be necessary if the goal was to restore population mobility to the pre-Covid level in 2019. To reduce the annual incidence of Covid-19 to that of influenza, the vaccine’s effectiveness against infection and symptomatic disease needs to be increased to no less than 40 per cent and 90 per cent, respectively.The paper said non-pharmaceutical interventions such as travel restrictions and lockdown should be continued to avoid a resurgence of Covid-19. “In any case, resuming international population mobility should be treated with caution to avoid domestic outbreaks,” it said.
    Liang Wannian, the country’s top government adviser on the coronavirus, said in a recent interview with Hong Kong-based Phoenix Television that it was imperative for China to continue its “dynamic zero-Covid” policy through timely and decisive interventions.However, Liang also said the policy could not be permanent, but its implementation should take into account factors such as changes in the epidemic.
    Most countries have decided to “coexist” with the coronavirus to return to normal economic activity and daily living, while China’s continuous pursuit of the zero-Covid policy has come under increasing scrutiny for its high social and economic costs and sustainability.The spread of the Omicron variant will make China’s success in tackling Covid-19 “look more fleeting” and could undermine its efforts to present itself as a global health leader, wrote Yanzhong Huang, a senior fellow for global health at the New York-based Council on Foreign Relations.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#zerocovid#circulation#deplacementinterne#mobilite#region

  • Covid-19 dans le monde : l’Australie rouvrira ses frontières aux touristes le 21 février
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/02/07/covid-19-dans-le-monde-l-australie-rouvrira-ses-frontieres-aux-touristes-le-

    Covid-19 dans le monde : l’Australie rouvrira ses frontières aux touristes le 21 février
    L’Australie rouvrira ses frontières aux touristes entièrement vaccinés le 21 février, a annoncé lundi 7 février le premier ministre, Scott Morrison, après avoir imposé des restrictions d’entrée sur le territoire parmi les plus strictes au monde.La pandémie de Covid-19 a fait officiellement plus de 5,7 millions de morts dans le monde depuis la fin de décembre 2019, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse (AFP) dimanche 6 février à midi.
    « Si vous êtes doublement vaccinés, nous avons hâte de vous accueillir de nouveau en Australie », a déclaré lundi le premier ministre australien, Scott Morrison, à l’issue d’une réunion de cabinet sur la sécurité nationale. « Cela fait presque deux ans que nous avons décidé de fermer les frontières de l’Australie », a-t-il expliqué, précisant que le pays « rouvrira[it] ses frontières à tous les détenteurs de visa le 21 février ».
    L’immense île continent a fermé ses frontières en mars 2020, essayant de tirer parti de son insularité pour se protéger de la pandémie. Pendant ces deux dernières années, les Australiens n’ont, la plupart du temps, pas été autorisés à sortir de leur pays et seuls quelques visiteurs ont obtenu une dérogation pour entrer sur le territoire. Ces restrictions ont séparé des familles, mis à mal le secteur du tourisme et suscité des débats sur le statut de l’Australie comme pays ouvert, moderne et tourné vers l’extérieur.
    Peu à peu, les restrictions ont été assouplies pour les Australiens, les résidents de longue durée et les étudiants. Cette nouvelle ouverture s’inscrit dans l’abandon de la politique draconienne « zéro Covid » longtemps en vigueur avant d’être dépassée par la vague du variant Omicron du SARS-CoV-2.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#frontiere#circulation#zerocovid#tourisme#economie#visa#omicron

  • Dans le sud de l’Algérie, la pandémie de Covid-19 encourage un tourisme local
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/02/01/algerie-dans-le-sud-du-pays-la-pandemie-de-covid-19-encourage-un-tourisme-lo

    Dans le sud de l’Algérie, la pandémie de Covid-19 encourage un tourisme local
    De nombreux Algériens de la classe moyenne, empêchés de passer leurs vacances en Europe, en Tunisie ou en Turquie, se sont tournés vers une offre locale.
    Sur la place du souk, le marché de Ghardaïa, les négociations vont bon train pour l’acquisition de produits locaux, en particulier les tapis en laine faits à la main par les femmes de la région. Les touristes, qui viennent d’Alger, d’Oran ou encore d’Annaba, portent déjà le chèche, long foulard typique des régions du sud, pour se protéger du soleil. Ils ont fait plusieurs heures de route ou pris l’un des vols affrétés par la compagnie nationale Air Algérie pour se rendre dans cette ville du nord du Sahara connue pour ses palmeraies et ses cinq ksour, ces citées fortifiées où vit la communauté berbérophone des Mozabites.« Habituellement, nous allons en Europe, mais c’était trop cher et contraignant à cause du nombre limité de vols et du Covid », explique Lina, une enseignante de la banlieue algéroise. Elle et son mari sont venus passer leurs vacances à Ghardaïa, dans la vallée du Mzab, à 600 kilomètres au sud d’Alger. « Ici, la saison touristique débute au mois d’octobre et se termine vers avril », précise Anas, un habitant. Durant la saison haute, ce diplômé en architecture de 26 ans devient guide touristique pour les « nordistes » à qui il fait découvrir cette région classée au patrimoine mondial par l’Unesco depuis 1982. Preuve du succès qu’il rencontre, son téléphone ne cesse de sonner. Au bout du fil, des agences de voyage du nord le chargent de trouver un hébergement de dernière
    En Algérie, où la relance – régulièrement annoncée – du secteur touristique s’apparente à un vœu pieux, plus de deux millions de ressortissants ont l’habitude de se rendre chaque année en Tunisie pour y passer des vacances. Mais, depuis la crise sanitaire, la frontière terrestre avec le voisin de l’est – par laquelle transitait 90 % du flux touristique – est fermée. Elle a été partiellement rouverte le 5 janvier mais seulement pour les résidents. L’Europe et la Turquie, deux autres destinations prisées, sont également devenues plus difficilement accessibles. Alors, comme Lina et son mari, de nombreux Algériens de la classe moyenne se sont tournés vers l’offre locale, dans le désert du sud, mais aussi dans les montagnes de l’est du pays. Non sans créer quelques difficultés, car si certains ont organisé eux-mêmes leur séjour, d’autres sont passés par des agences pas toujours en règle.
    La baisse d’activité due au Covid-19 a conduit à la fermeture temporaire ou définitive d’agences de voyage ayant pignon sur rue, ce qui a profité « à certaines organisations parasitaires », déplore Saïd Boukhelifa, président du Syndicat national des agences de tourisme (SNAT). « Certaines se débrouillent pas trop mal mais, pour la majorité, c’est l’aventure : elles louent un autocar, prennent un accompagnateur et se dirigent vers Tikjda et le Djurdjura [région montagneuse du nord-est du pays] ou vers le sud, notamment à Taghit », explique-t-il. Cette petite oasis de la région de Béchar (sud-ouest) – qui ne devrait pas recevoir plus de 1 000 touristes à la fois, selon M. Boukhelifa – est régulièrement au centre de polémiques à cause de la dégradation de gravures rupestres millénaires et de la pollution des lieux dues à l’afflux d’estivants. Durant le réveillon 2022, des milliers de personnes ont convergé vers la grande dune de Taghit, site majestueux qui surplombe la palmeraie, tiré des feux d’artifices et laissé leurs déchets dans le sable. « Cela fait trois années consécutives que l’on assiste à un massacre écologique. L’Etat doit réglementer l’accès à ces sites », dénonce le président du SNAT.La ville de Ghardaïa, où les coutumes et modes de vie sont préservés depuis des siècles, n’a pas connu ce problème. Les visites dans les cinq cités fortifiées y sont étroitement réglementées. A l’entrée de chacune d’entre elles, un bureau associatif géré par des habitants forme de petits groupes de touristes et leur met à disposition un membre de la communauté mozabite chargé de les diriger dans les ruelles étroites.
    Même encadrement strict à l’intérieur de la vieille ville où il est interdit de fumer et de photographier les habitants sans leur autorisation, notamment les femmes qui apparaissent furtivement drapées de leur haïk, un long tissu blanc en laine qui laisse entrevoir un seul œil.Mais durant ces vacances de fin d’année, les associations locales ont rapidement été dépassées par l’affluence de visiteurs, explique Anas. « C’était du jamais vu. Elles ont été obligées de former des groupes de plus de vingt personnes, ce qui est inhabituel pour les lieux. Après deux ans de vide à cause du Covid, ça fait du bien de voir Ghardaïa animée et c’est bon pour l’économie locale », se réjouit le jeune homme. A l’échelle du pays, cet afflux de touristes nationaux est toutefois « très relatif », tient à nuancer Saïd Boukhelifa. Si les capacités hôtelières ont connu une augmentation en milieu urbain, elles restent très limitées dans les zones où le tourisme est saisonnier, avec « moins de 2 000 lits en montagne et 8 000 lits dans le sud », précise-t-il. Pas de quoi accueillir convenablement l’ensemble des nationaux ni les touristes étrangers, seulement « 5 000 à visiter annuellement le pays », regrette cet ancien cadre de l’Office national algérien du tourisme (ONAT).

    #Covid-19#migrant#migration#algerie#sante#tourisme#economie#crisesanitaire#circulations#frontiere

  • Les îles Tonga confinées à la suite de la détection de deux cas de Covid-19
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/02/01/les-iles-tonga-confinees-a-la-suite-de-la-detection-de-deux-cas-de-covid-19_

    Les îles Tonga confinées à la suite de la détection de deux cas de Covid-19
    Les deux hommes dont le test s’est révélé positif cette semaine à Nuku’alofa ont travaillé dans le port de la capitale, où l’aide humanitaire afflue du monde entier depuis l’éruption volcanique du 15 janvier.
    Les îles Tonga vont entrer en confinement, mercredi 2 février, à cause de la détection de deux cas de Covid-19, un nouveau coup dur pour ce royaume du Pacifique qui peine à se remettre de l’éruption volcanique et du tsunami dévastateurs de la mi-janvier, ont annoncé des responsables.
    Cette nation insulaire était pour l’instant l’un des rares endroits de la planète à avoir été épargnés par le virus, mais le premier ministre, Siaosi Sovaleni, a déclaré que les deux hommes dont le test s’est révélé positif cette semaine à Nuku’alofa avaient travaillé dans le port de la capitale, où l’aide humanitaire afflue du monde entier depuis le 15 janvier. L’éruption volcanique, l’une des plus importantes enregistrées depuis des décennies, a recouvert les Tonga de cendres toxiques, causant la mort de trois personnes.
    L’archipel a fermé ses frontières au début de 2020, en raison de la pandémie provoquée par le coronavirus. Depuis, ce pays de 100 000 habitants n’avait enregistré qu’un seul cas de Covid-19, celui d’un homme arrivé de Nouvelle-Zélande en octobre 2021 et qui s’est depuis totalement remis. Après l’éruption volcanique et le tsunami, des navires des marines australienne, néo-zélandaise, américaine, française et britannique ont livré de l’aide. Toutes les livraisons ont été effectuées en conformité avec des protocoles stricts de « non-contact » afin de tenir le virus à distance.
    M. Sovaleni a précisé que les deux hommes touchés étaient asymptomatiques et doublement vaccinés, comme environ 85 % de la population des Tonga.Le navire australien Adelaïde a accosté la semaine dernière à Nuku’alofa pour décharger de l’aide, alors qu’une vingtaine de membres de son équipage étaient contaminés par le virus.

    #Covid-19#migrant#migration#ilestonga#australie#nouvellezelande#sante#humanitaire#circulation#frontiere#contamination#non-contact

  • Covid-19 : au Canada, des convois géants contre la vaccination obligatoire à la frontière avec les Etats-Unis
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/29/au-canada-des-convois-geants-contre-la-vaccination-obligatoire-a-la-frontier

    Covid-19 : au Canada, des convois géants contre la vaccination obligatoire à la frontière avec les Etats-Unis
    Plusieurs centaines de chauffeurs routiers canadiens convergeaient, vendredi 28 janvier, vers Ottawa, la capitale canadienne, pour participer à une manifestation contre la vaccination obligatoire contre le Covid-19 exigée pour franchir la frontière canado-américaine. Parti entre autres de la Colombie-Britannique, sur la côte pacifique, pour rallier Ottawa, à l’est, le « convoi de la liberté », tel qu’il a été baptisé par les routiers, n’a cessé de prendre de l’ampleur ces derniers jours. Le point de rendez-vous est maintenant la colline du Parlement, au cœur de la capitale fédérale.
    « On ne veut pas être forcés à se faire vacciner, ça devrait être un choix personnel », a affirmé à l’Agence France-Presse (AFP) une manifestante, Louise, venue soutenir les chauffeurs routiers lors d’un arrêt dans la région de Vaudreuil, sur la route vers Ottawa. Sous les acclamations de la foule et les coups de klaxon, la retraitée aux cheveux blancs a dit craindre « une perte totale » de sa liberté. Elle participe à la mobilisation pour « remercier les camionneurs » et « envoyer un message au gouvernement Trudeau ».
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés En Allemagne, la vaccination obligatoire contre le Covid-19 âprement débattue par les députés
    Depuis la mi-janvier, le Canada et les Etats-Unis imposent d’être pleinement vaccinés contre le Covid-19 aux chauffeurs routiers qui traversent la frontière entre les Etats-Unis et le Canada, la plus longue du monde, avec près de 9 000 km. Une mesure dénoncée par une partie des routiers, soutenus depuis jeudi par le milliardaire américain Elon Musk, qui a tweeté jeudi : « Les camionneurs canadiens assurent. » « C’est une manifestation nationale. Ce sera important en taille et polarisant par nature », a déclaré en conférence de presse vendredi Peter Sloly, chef de la police d’Ottawa, évoquant une situation « complexe et qui évolue rapidement ». Ce dernier s’est dit incapable de chiffrer le nombre de camions ou de participants, mais s’attend à des « problèmes majeurs » sur les routes autour de la capitale et demande à la population d’éviter les déplacements.
    Surtout, les forces de l’ordre craignent des débordements et des violences, même si les organisateurs du mouvement ont fait savoir qu’ils entendaient manifester « de manière pacifique ». La police d’Ottawa a prévenu que certaines personnes pourraient se joindre au mouvement pour « inciter à la haine et à la violence ». Certains commerçants ont pris les devants et fermé leurs portes pour le week-end, selon les médias locaux. Les politiciens de la région de la capitale fédérale pourraient également être pris pour cible, selon le chef de police. Le premier ministre, Justin Trudeau, actuellement à l’isolement après avoir été cas contact, a défendu mercredi l’obligation vaccinale pour les camionneurs, rappelant que 90 % d’entre eux sont déjà vaccinés.« Les propos que tiennent certaines personnes associées à ce convoi sont inacceptables », a par ailleurs estimé le premier ministre, alors que le chef de l’opposition conservatrice, Erin O’Toole, a fait savoir jeudi qu’il allait rencontrer certains des camionneurs. Sur les réseaux sociaux, certains membres des milieux d’extrême droite ont en effet proféré des menaces, appelant à imiter l’assaut du Capitole, en référence à l’attaque du Congrès américain en janvier 2021. La police canadienne redoute que la mobilisation des chauffeurs routiers ne se prolonge au-delà du week-end. Estimant que la « vaste majorité » des chauffeurs de poids lourds est vaccinée au Canada, l’Alliance canadienne du camionnage, importante association du secteur, a « fortement désapprouvé » cette manifestation.

    #Covid-19#migrant#migration#canada#etatsunis#sante#vaccination#frontiere#circulation

  • A Hongkong, la quarantaine passe de trois à deux semaines pour les voyageurs
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/01/27/a-hongkong-la-quarantaine-passe-de-trois-a-deux-semaines-pour-les-voyageurs_

    A Hongkong, la quarantaine passe de trois à deux semaines pour les voyageurs
    Hongkong a annoncé jeudi 27 janvier que la quarantaine obligatoire à l’hôtel pour les voyageurs en provenance de l’étranger, l’une des plus longues au monde, sera réduite de trois à deux semaines à partir du 5 février.« Tous les arrivants à Hongkong seront soumis à une quarantaine obligatoire de quatorze jours dans des hôtels désignés », a annoncé la dirigeante de Hongkong, Carrie Lam. Une décision « purement basée sur la science », au vu de la période d’incubation plus courte du nouveau variant Omicron, a-t-elle dit. A l’issue de la quarantaine, les voyageurs devront observer une période « d’autocontrôle » pendant sept jours, a-t-elle précisé.A l’instar de la Chine continentale, le territoire poursuit une stratégie zéro Covid qui a permis de contenir les contaminations à un très faible niveau mais a quasiment coupé ce centre international de la finance du reste du monde depuis deux ans.
    Depuis l’émergence du variant très contagieux Omicron sur son sol, Hongkong a renforcé ses restrictions de voyage, en fermant ses frontières aux arrivées de huit pays et en interdisant aux passagers de 153 pays de transiter via Hongkong. Ces mesures restent en vigueur. Les mesures sanitaires prises dans toute la ville – comme la fermeture des restaurants à 18 heures – seront prolongées de deux semaines, tandis que les écoles restent fermées à l’approche du Nouvel An lunaire. La longue période de quarantaine a été très décriée par les milieux d’affaires, les entreprises affirmant que cette politique empêchait l’arrivée de nouveaux talents à Hongkong.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#chine#sante#quarantaine#zerocovid#circulation#frontiere

  • Omicron: Hong Kong to shorten its 21-day quarantine requirement for incoming travellers | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3164934/omicron-hong-kong-shorten-its-21-day-quarantine

    Omicron: Hong Kong to shorten its 21-day quarantine requirement for incoming travellers
    Move comes after persistent complaints from travellers and companies paying high quarantine costs for employees. Hong Kong will shorten its 21-day quarantine requirement for incoming travellers given the much shorter incubation period of the Omicron variant, the Post has learned.A government source said Chief Executive Carrie Lam Cheng Yuet-ngor was expected to make the announcement at 5.30pm on Thursday.The move came after persistent complaints from travellers and companies paying high quarantine costs for employees.Currently, Hong Kong residents returning from 147 countries or places deemed high-risk are subject to 21 days of quarantine at designated hotels. Those arriving from 15 countries must isolate at the Penny’s Bay quarantine facility for four days before completing the rest of their quarantine at a hotel. Unvaccinated residents returning from medium-risk countries are also subject to the same.The isolation periods for vaccinated travellers from medium- and low-risk countries are 14 and seven days respectively. But currently nowhere overseas is deemed low-risk by the Hong Kong government.Hong Kong may set new record for daily confirmed coronavirus infections
    27 Jan 2022. Last June when the pandemic situation had stabilised, the quarantine period for high-risk countries was cut to 14 days for travellers who could produce a positive antibody test. Flights from eight major countries, including Australia, Canada, France, India, Pakistan, the Philippines, Britain and the United States have been banned since the start of the fifth wave of infections, to prevent more imported cases from slipping into the community. Earlier this month, Hong Kong cut the quarantine period of Covid-19 patients’ close contacts from the previous 21 days to 14, citing reasons of pressure on the city’s quarantine facilities and the shorter incubation period of people carrying the Omicron variant.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#sante#circulation#frontiere#omicronquarantaine#test#isolement#australie#canada#france#inde#pakistan#philippines#grandebretagne#etatsunis#casimporte