• Quelle gouvernance des #eaux pour quelle construction étatique dans les territoires palestiniens ? : l’étude des constellations hydropolitiques des eaux douces et usées entre #adaptation, #fragmentation et #colonialité

    Cette thèse propose d’étudier la coproduction de la #gestion_de_l'eau et de l’#agriculture et des processus de formations étatiques en #Cisjordanie. Elle associe l’étude des discours, des constellations d’acteurs et des processus de #territorialisation qui façonnent et résultent de la gouvernance de la #terre et de l’eau. Elle se fonde sur des travaux de terrains en Cisjordanie et des concepts de la #critical_political_ecology. L’objectif de notre recherche est de comprendre les transformations socio-politiques des territoires investis par les discours sur l’efficience pour caractériser la fragmentation du pouvoir politique en Cisjordanie. Les alliances politico-économiques dans certains territoires jouent un rôle important dans la fabrication par le haut d’une structure étatique palestinienne, ignorant et fragilisant l’organisation sociale et politique traditionnelle. Dans le même temps, les territoires délaissés par l’#Autorité_palestinienne, les bailleurs et les investissements privés s’organisent autour de nouvelles formes de tenure de l’eau et de la terre. Cette thèse contribue ainsi à éclairer les effets des politiques et projets d’amélioration de l’efficience de l’#irrigation et leurs implications dans la formation d’une structure étatique en Cisjordanie.

    http://www.theses.fr/2020MON30008

    #Palestine #eau #eau_douce #eaux_usées #écologie_politique #thèse #doctorat #Jeanne_Perrier
    –—

    Pour info, l’autrice de cette thèse n’a pas obtenu la qualif :
    https://twitter.com/Thesard_es/status/1370789575094849544

    ping @nepthys @reka

    • Les lois palestiniennes de l’eau : entre #centralisation, #décentralisation et mise en #invisibilité

      Cet article explore les processus de #réformes des lois palestiniennes de l’eau, en particulier la dernière loi de l’eau promulguée en 2014. Ces réformes législatives s’inscrivent dans un contexte international de modernisation des lois de l’eau, et dans un contexte national palestinien d’une réforme de la gestion de l’eau entamée en 2008. Celles-ci reprennent les idées clés formulées dans les Principes de Dublin en 1992. L’État et le concept d’efficience se retrouvent au cœur des dispositions des lois modernes de l’eau, et s’accommodent parfaitement du contexte conflictuel entre Israël et l’Autorité palestinienne.
      L’objectif de cet article est de déconstruire le processus de réformes de la gestion de l’eau palestinienne pour comprendre les véritables enjeux de pouvoir. Pour y parvenir, nous analyserons le contexte politique et discursif de production de la loi de l’eau palestinienne de 2014. Celle-ci a pour objectif de mettre en place une gestion plus démocratique des ressources en eau, notamment à travers un processus de décentralisation de l’Autorité palestinienne de l’eau vers de nouveaux acteurs, tels que les fournisseurs régionaux ou encore les associations d’usagers de l’eau. Cependant sa mise en œuvre s’avère un échec. Cet article montre comment elle a ignoré les constellations hydropolitiques locales et les enjeux de pouvoir entre les différents acteurs de cette gestion de l’eau.
      Le pouvoir de l’Autorité palestinienne de l’eau reste limité. Il se heurte à la réalité du pluralisme juridique, en pratique dans la gestion de l’eau palestinienne. L’occupation israélienne accentue ces difficultés. Cependant, les outils législatifs, tels que la loi de l’eau de 2014 et les récentes réglementations, permettent d’avancer petit à petit les pions d’une centralisation de la gestion des ressources en eau. Ainsi, les discours de décentralisation promus par les bailleurs de fonds et repris par l’Autorité palestinienne de l’eau pour justifier les réformes sur l’eau cachent une dynamique d’intégration verticale de la gestion des ressources en eau. Le règlement sur les associations d’usagers de l’eau en est exemple frappant. L’analyse des documents législatifs couplés aux stratégies palestiniennes et aux dynamiques internes nous permet de révéler ces dynamiques de centralisation qui menacent les pratiques locales de la gestion de l’eau.

      https://www.afd.fr/fr/ressources/les-lois-palestiniennes-de-leau-entre-centralisation-decentralisation-et-mise-en

    • Water driven Palestinian agricultural frontiers: the global ramifications of transforming local irrigation

      Water-driven Palestinian agricultural frontiers:the global ramifications of transforming local irrigation Julie Trottier1Jeanne PerrierCNRS, FranceUniversité Paul Valéry, FranceAbstractIn agricultural transformations, small scale farmer driven processes interact with globally driven processes. Donor-led or foreign investor-led irrigation development systematically interacts with local, farmer-led irrigation development. This article harnesses Kopytoff’s concept of ’interstitial frontier’to study such interactions. It discusses the shape an agricultural frontier may have and its interactions with local forms of water and land tenure. It discusses the manner in which changing access to water may spur the development of agricultural pioneer fronts. It distinguishes surface water driven, groundwater driven and wastewater driven agricultural frontiers. It then explores the manner such frontiers are transforming water tenure in the West Bank. This is an important aspect of the globalization of Palestinian society. The method this article develops is applicable elsewhere. Within interstitial frontiers, investors, whether local farmers or outsiders, enroll a globally maintained scientific discourse of efficient water use to secure donor funding. Meanwhile, they try developing clientelist ties with the authorities to secure their new access to water. The impacts on neighbouring, peasant-run irrigated systems, food security, housing security and many other mechanisms that sustain a society, are important and too often neglected

      https://halshs.archives-ouvertes.fr/hal-02103773v1

  • Covid-19 dans le monde : Israël va vacciner les Palestiniens qui ont un permis de travail
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/28/covid-19-dans-le-monde-israel-va-vacciner-les-palestiniens-qui-ont-un-permis

    Des vaccins israéliens pour les travailleurs palestiniens. Les autorités israéliennes ont annoncé dimanche 28 février qu’Israël allait vacciner contre le Covid-19 les 100 000 Palestiniens qui travaillent sur le sol israélien ou dans les territoires occupés en Cisjordanie.Le Cogat, l’organe du ministère de la défense qui supervise les activités civiles dans les territoires occupés, a précisé que cette campagne de vaccination, menée avec le ministère israélien de la santé, débuterait dans les « prochains jours » à des points d’entrée de la Cisjordanie occupée à Israël et dans des « zones industrielles » des colonies israéliennes.
    Plus de 4,65 millions d’Israéliens (50 % de la population) ont reçu au moins une première dose depuis le lancement, le 19 décembre, d’une campagne à la faveur d’un accord avec le laboratoire Pfizer. Les Palestiniens, en revanche, n’ont reçu qu’un peu plus de 30 000 doses de vaccins, dont 2 000 d’Israël, qui s’est engagé à leur en fournir 5 000.Une polémique a enflé la semaine dernière en Israël, car le premier ministre, qui avait assuré que les stocks de vaccins étaient suffisants pour sa population, a souhaité distribuer les excédents pour « acheter la bonne volonté » de pays amis. Une initiative bloquée jeudi par le ministère de la justice.

    #Covid-19#migrant#migration#israel#cisjordanie#palestinien#travailleurmigrant#vaccination#inclusion#sante#economie

  • Covid-19 : Israël « achète la bonne volonté » de pays alliés avec ses surplus de vaccins
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/02/25/israel-achete-la-bonne-volonte-de-pays-allies-avec-ses-surplus-de-vaccins-an

    Mercredi, M. Nétanyahou a rappelé que plus de 5 millions d’Israéliens ont déjà été vaccinés et que l’ensemble de sa population adulte (6,2 millions) pourrait l’être d’ici quelques semaines. Le premier ministre estimait que son pays disposait de stocks « plus que suffisants » et pouvait se permettre de réduire ceux constitués auprès du laboratoire Moderna.Le ministre de la défense, Benny Gantz, a réagi en déplorant que M. Nétanyahou ne l’ait pas consulté au préalable et n’ait pas réuni le cabinet de sécurité. « Le fait que Nétanyahou vende, sans en répondre, les vaccins qui appartiennent aux citoyens d’Israël, lesquels les ont payés avec leurs impôts, montre qu’il pense diriger un royaume plutôt qu’un Etat », dénonçait-il. On ignore si le laboratoire Moderna a été consulté.
    L’Autorité palestinienne (AP) s’est, quant à elle, vu promettre 5 000 doses par Israël, qui en a déjà livré un ou deux milliers. Elle a également reçu de Moscou 10 000 doses du vaccin Spoutnik V et compte sur le système Covax de l’Organisation mondiale de la santé. Un rival du président Mahmoud Abbas, Mohammed Dahlan, a par ailleurs fait livrer cette semaine 20 000 doses des Emirats arabes unis, où il vit en exil, dans la bande de Gaza, par le biais de l’Egypte. Mais ces arrivages ne peuvent assurer l’injection des deux doses aux quelque 25 000 travailleurs de santé en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Israël estime que rien ne l’oblige légalement à combler cet écart, renvoyant l’AP à sa responsabilité en matière de santé, selon les accords d’Oslo. Mais cette situation pose un problème moral autant que d’image. A tout le moins, elle inquiète les autorités sanitaires israéliennes, nombre d’experts faisant valoir que le pays et les territoires occupés forment un écosystème sanitaire uni. Une immunité de masse pourrait ne pas être obtenue en Israël si la Cisjordanie demeure exclue – à l’exception notable des colonies.
    Israël prend la mesure de cette situation en prévoyant, selon la presse, de vacciner une partie des 120 000 travailleurs palestiniens qui franchissent le mur de séparation quotidiennement. Pendant la première vague de contaminations, en mars 2020, leur circulation avait été bloquée. Mais, durant la deuxième vague, à l’été, nombre d’Arabes israéliens avaient contourné le confinement en se rendant dans des centres commerciaux et des restaurants ouverts dans les territoires. Depuis un an, les allers-retours sont demeurés constants entre Jérusalem-Est et le reste de la Cisjordanie.

    #COvid-19#migrant#migration#israel#gaza#cisjordanie#sante#vaccination#ecosystemesanitaire#politique#frontiere#circulation#diplomatiesanitaire

  • Sous perfusion humanitaire, Gaza s’alarme d’une flambée de Covid-19
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/12/28/sous-perfusion-humanitaire-gaza-s-alarme-d-une-flambee-du-covid-19_6064654_3

    Longtemps, la bande de Gaza a été épargnée. Le blocus israélien, qui l’isole du monde depuis 2006, avait retardé l’arrivée de l’épidémie de Covid-19, et les autorités avaient mis en place un système de quarantaine draconien pour tout voyageur de retour dans l’enclave palestinienne. Mais rien n’est parfaitement étanche. En août, les premiers cas ont été détectés parmi ses 2 millions d’habitants et si, pendant quelques mois, les autorités ont réussi à circonscrire l’épidémie, les compteurs s’affolent ces dernières semaines. Un tiers des tests de dépistage réalisés sont désormais positifs, et le nombre de décès liés au coronavirus a doublé en trois semaines, pour atteindre plus de 300 morts, dimanche 27 décembre.
    Après des années de blocus, « le système de santé à Gaza est sous pression, les ressources sont très limitées », s’inquiète Bassem Naïm, ancien ministre de la santé, à la tête du comité des relations internationales du Hamas, le mouvement islamiste qui dirige l’enclave. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les unités consacrées au Covid-19 sont occupées à 80 %. « Nous ne pouvons pas ouvrir d’autres lits, car les hôpitaux doivent continuer à soigner les patients hors Covid-19 », poursuit M. Naïm.
    L’enclave navigue à vue, tentant de pourvoir aux besoins les plus pressants avec une aide internationale délivrée au compte-gouttes. « Nous manquons de tout : des tests, des équipements de protection (PPE)… Ce que nous avons reçu, via des donations, bien sûr, ne suffit que pour quelques jours. La plupart de notre personnel médical ne dispose pas de PPE qui les protège efficacement pour travailler », explique l’ex-ministre du Hamas. Début décembre, un confinement partiel a été mis en place : couvre-feu à partir de 18h30 et fermeture totale les week-ends (vendredi et samedi). Mais rien n’y fait, l’épidémie s’infiltre partout dans les camps surpeuplés et les appartements minuscules. « C’est compliqué de faire respecter toutes les mesures. Même quand les gens sont confinés, les familles sont nombreuses : en général, quarante à cinquante personnes qui s’entassent dans une même maison », décrit Ziad Medoukh, responsable du département de français à l’université Al-Aqsa.
    L’option d’un reconfinement « est toujours sur la table », assure Bassem Naïm. Mais Gaza n’est pas certaine de pouvoir se permettre une mise à l’arrêt totale. Des milliers de travailleurs journaliers ont déjà perdu leur gagne-pain à cause des diverses fermetures. Avant la crise sanitaire, quelque 80 % des habitants survivaient grâce à l’aide humanitaire ; certains pourraient désormais se retrouver le vendre vide. Sans espoir d’acquérir un vaccin rapidement, Gaza comme la Cisjordanie jonglent entre les restrictions tout en tentant de préserver leur très fragile économie. L’OMS espère pouvoir acheminer les premières injections dans les territoires palestiniens « début ou milieu 2021 » – dans les faits, probablement pas avant le mois de mars. « Nous ne savons pas exactement quand les vaccins seront disponibles pour être distribués, car de nombreux vaccins potentiels sont à l’étude et plusieurs essais cliniques sont en cours », a précisé Gerald Rockenschaub, directeur de l’OMS dans les territoires palestiniens occupés.

    #Covid-19#migrant#migration#gaza#israel#cisjordanie#confinement#fermeture#blocaus#camp#sante#confinement#travailleurjournalier#crisesanitaire

  • En Cisjordanie, les olives de la colère
    Par Guillaume Gendron, envoyé spécial à Burin (Cisjordanie) — 3 novembre 2020 - Libération
    https://www.liberation.fr/planete/2020/11/03/en-cisjordanie-les-olives-de-la-colere_1804411

    Au Sud de Naplouse, un responsable de la sécurité de Yitzhar et l’agricultrice palestinienne Doha Assos. Photo Guillaume Gendron

    (...) Soudain, un pick-up avale la colline et interrompt le pique-nique. L’homme au volant, robuste gaillard à papillotes blondes et calotte de laine, se présente comme « Yaakov, de la sécurité de Yitzhar ». Doha s’en méfie : l’an passé, il l’avait menacée de la dénoncer au Shabak, les renseignements israéliens. Lui prétend être venu jeter un œil, pour « protéger les arbres des voleurs » et empêcher un nouveau « balagan » (« bordel » en hébreu). Il sous-entend que Doha n’est pas propriétaire des oliviers. La réponse fuse : « J’ai les papiers, ce champ me vient de ma grand-mère. Tu oses dire ça, toi le voleur de terre ? » Le dialogue de sourds s’éternise. « On ne partira pas d’ici, vous ne partirez pas non plus, fait-il mine de concéder. Alors pourquoi pas faire la paix comme les Emirats, hein ? » Doha, dans sa tunique traditionnelle rouge et noire, explose : « Mais eux, ils ne sont pas sur mes terres ! Ces oliviers, je les ai plantés avant même que tu construises ta colonie ! » (...)

  • L’agence chargée des réfugiés palestiniens « au bord de la cessation de paiement »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/09/19/l-agence-chargee-des-refugies-palestiniens-au-bord-de-la-cessation-de-paieme

    Où en est la progression de l’épidémie de Covid-19 dans les camps de réfugiés palestiniens ? En juillet, nous avions moins de 200 cas recensés, sur nos cinq théâtres d’opération (Liban, Jordanie, Syrie, Cisjordanie et bande de Gaza). Le taux de contamination était inférieur à celui des pays hôtes. Depuis, l’épidémie a progressé de façon drastique dans ces pays et cela s’est traduit aussi dans les camps, principalement dans ceux de Cisjordanie. On recensait 6 876 cas le mardi 15 septembre, et 685 morts. Comme partout, le plus à craindre c’est l’épidémie de pauvreté. Le Covid-19 a un impact socio-économique terrible sur la population des camps, déjà très vulnérable. Songez que dans les camps libanais, le taux de chômage dépasse les 80 %. Les attentes de nos bénéficiaires n’ont jamais été aussi élevées. Le problème c’est que nos donateurs, eux, s’apprêtent à entrer en récession.
    Dans quelle situation budgétaire se trouve l’agence ? Il nous manque 200 millions de dollars pour finir l’année, notamment payer les salaires de nos 30 000 employés de septembre à décembre. Ce montant est séparé de l’appel à contribution, à hauteur de 95 millions de dollars, que j’ai récemment lancé pour couvrir les besoins supplémentaires créés par l’épidémie de Covid-19. On entre dans une zone dangereuse. Nous naviguons à vue. Nous sommes au bord de la cessation de paiement. Si nous ne parvenons pas à régler les salaires des prochains mois, c’est notre réponse au Covid-19 qui sera mise en cause. Dans une région aussi instable et volatile que le Moyen-Orient, l’UNRWA est une source de prévisibilité. Investir dans l’UNRWA, c’est investir dans le développement humain, donc dans la stabilité.

    #Covid-19#migrant#migration#camp#refugie#palestine#vulnerabilite#sante#pauvrete#liban#jordanie#syrie#cisjordanie#gaza#unrwa

  • Israel orders Palestinian village demolish its only road – Middle East Monitor

    https://www.middleeastmonitor.com/20200826-israel-orders-palestinian-village-demolish-its-only-road

    Israeli occupation authorities have ordered a road in the village of Kaisan, east of the occupied West Bank city of Bethlehem, to be razed, Al-Watan Voice reported yesterday.

    Deputy-Mayor of Kisan village, Ahmed Ghazal, said that the Israel occupation authorities are planning to close the road which connects more than ten homes to the village.

    Ghazal said that this road was paved in 2007 to serve the villagers, who have been subject to Israeli harassment for decades.

    Kaisan is inhabited by 800 people and is being surrounded by the two illegal Israeli settlements of Maale Amos and Avi Menahem.

    #israël #palestine #occupation #démolition #colonisation

  • Israël, Etat d’apartheid ?
    1 AOÛT 2020 PAR RENÉ BACKMANN

    L’organisation israélienne de défense des droits humains Yesh Din a analysé le régime d’occupation imposé par #Israël en #Cisjordanie à la lumière des définitions de l’#apartheid fournies par les Nations unies et la Cour pénale internationale. Conclusion : le crime contre l’humanité d’apartheid est perpétré en Cisjordanie. Les auteurs du crime sont israéliens et les victimes sont les #Palestiniens.

    L’État d’Israël est-il un régime d’apartheid ? Depuis des décennies l’accusation a été portée, avec une intensité et une fréquence croissantes, contre le pouvoir israélien en raison de la forme d’administration arbitraire et brutale imposée à la Cisjordanie et à ses habitants, du traitement discriminatoire réservé à ses citoyens palestiniens, du contrôle total exercé sur Jérusalem-Est, de son comportement avec les Bédouins du Negev, ou de la nature même du sionisme, comme concept et mouvement.

    La construction, à partir du début des années 2000, du mur et du grillage baptisés « barrière de sécurité » par le gouvernement israélien, mais instaurant une véritable séparation de fait entre colons israéliens et Palestiniens, a été, dans la construction de ce réquisitoire, une étape majeure. Car elle a fourni des arguments de poids à ceux – militants des droits humains, juristes, journalistes, politiciens israéliens et palestiniens – qui dénonçaient, derrière le renforcement continu de la colonisation, la dérive incontrôlable vers une politique d’apartheid. Un apartheid à double effet, pourrait-on même dire car le mur et la barrière séparent globalement les Israéliens des Palestiniens, mais aussi, en plusieurs points, comme à l’est de Jérusalem par exemple, des Palestiniens d’autres Palestiniens, otages des méandres coloniaux du mur/barrière.

    Et la promesse récente d’annexion d’une partie au moins de la Cisjordanie, avancée par Benjamin Netanyahou avec le soutien de Donald Trump – même si elle est, pour le moment, en panne – a provoqué une nouvelle salve de soupçons et d’accusations. Zulat, un nouveau groupe de recherches qui milite pour « l’égalité et les droits de l’homme », vient de publier un rapport de 34 pages affirmant qu’il ne s’agirait pas seulement, dans ce cas, d’annexion mais d’apartheid. Le document, fruit des réflexions d’une demi-douzaine de juristes, universitaires et diplomates, démontre notamment comment, en sept étapes, le premier ministre israélien entend « mettre en œuvre un plan qui transformera l’État d’Israël démocratique en État d’apartheid ».

    Caricature rhétorique ? Anticipation polémique ? Hallucination idéologique ? Pour tenter d’en finir avec le procès en radicalisme subjectif fait aux dénonciateurs de la dérive « sud-africaine » du gouvernement israélien, l’ONG israélienne Yesh Din (« Il y a une justice ») a confié à un groupe d’experts – avocats, politologues, magistrats –, comprenant notamment un ancien procureur général de l’État, la mission de vérifier si le crime d’apartheid, tel qu’il est désormais défini par le droit international, est perpétré par Israël.

    Yesh Din était on ne peut mieux armée pour entreprendre cette étude. Depuis 2005, cette discrète ONG, patronnée par des personnalités aussi éminentes et respectables que le dramaturge Joshua Sobol, le sculpteur Dani Karavan ou l’universitaire récemment décédé Zeev Sternhell, fournit une assistance juridique aux Palestiniens, dont les droits sont violés par les autorités israéliennes ou des citoyens israéliens. Le résultat des recherches de Yesh Din, un rapport de 58 pages, a été publié en juin sous le titre : « L’occupation israélienne de la Cisjordanie et le crime d’apartheid : avis juridique. » 

    Riches des enseignements rassemblés en 15 ans sur le terrain par les volontaires, juristes et chercheurs de Yesh Din, les experts ont analysé la nature du régime militaire en Cisjordanie, ainsi que les lois, pratiques et politiques mises en œuvre dans les territoires occupés par l’armée.

    Ils ont ainsi examiné en détail l’entreprise de colonisation, les expropriations massives – souvent sous des prétextes de sécurité –, le détournement des ressources au bénéfice des colons et au détriment des résidents palestiniens, et l’existence du système juridique dual instauré dans le territoire – une loi s’appliquant aux Israéliens, une autre aux Palestiniens. Avec, en tête deux questions majeures : 1) l’occupation explique-t-elle, à elle seule, ce qui se passe en Cisjordanie et ce qu’Israël y a créé, ou une autre construction légale s’y ajoute-t-elle ? 2) L’État d’Israël a-t-il institué un régime d’apartheid en Cisjordanie et si c’est le cas, le crime d’apartheid y est-il commis ?

    Car, rappellent les auteurs du document, l’apartheid, après avoir été l’idéologie d’un régime mis en place en un lieu précis – l’Afrique du Sud – à un moment précis du XXe siècle, « est aujourd’hui une forme particulière de crime contre l’humanité, qui correspond à une définition précise. Et bien que son origine soit historiquement liée au régime raciste d’Afrique du Sud, c’est désormais un concept juridique indépendant qui peut exister sans être fondé sur une idéologie raciste ».

    Pour le droit international, il existe aujourd’hui, en fait, deux définitions de l’apartheid. Celle de la Convention internationale des Nations unies adoptée en novembre 1973 et entrée en vigueur en juillet 1976 ; et celle du Statut de Rome, entré en vigueur en juillet 2002, qui crée la Cour pénale internationale et considère l’apartheid comme l’un des dix crimes contre l’humanité relevant de sa compétence. Les deux textes diffèrent sur certains points mais s’accordent sur une base commune, selon laquelle on entend par crime d’apartheid « des actes inhumains commis dans le cadre d’un régime institutionnalisé d’oppression systématique et de domination d’un groupe racial sur tout autre groupe racial ou tous les groupes raciaux et dans l’intention de maintenir ce régime ».

    Plus détaillée que le Statut de Rome, la Convention de l’ONU énumère ensuite neuf « actes inhumains » qui caractérisent le crime d’apartheid. Parmi ces « actes inhumains » figure notamment le fait de « prendre des mesures, législatives ou autres, destinées à empêcher un groupe racial ou plusieurs groupes raciaux de participer à la vie politique, sociale, économique et culturelle du pays et créer délibérément des conditions faisant obstacle au plein développement du groupe ou des groupes considérés, en particulier en privant les membres d’un groupe racial ou de plusieurs groupes raciaux des libertés et droits fondamentaux de l’homme, notamment le droit au travail, le droit de former des syndicats reconnus, le droit à l’éducation, le droit de quitter son pays et d’y revenir, le droit à une nationalité, le droit de circuler librement et de choisir sa résidence, le droit à la liberté d’opinion et d’expression et le droit à la liberté de réunion et d’association pacifiques ».

    Compte tenu des définitions de l’apartheid admises par le droit international, et des « actes inhumains » qui le caractérisent, le crime d’apartheid est-il commis en Cisjordanie, au regard des institutions, règlementations, législations et pratiques instaurées par Israël dans les territoires qu’il occupe et colonise ?

    Pour répondre à cette interrogation centrale, l’auteur du rapport, l’avocat Michael Sfard, et les cinq experts qui ont contribué à cette étude juridique ont d’abord longuement analysé l’histoire de l’apartheid et les éléments qui caractérisent ce crime, avant de passer au crible du droit international la vie quotidienne des Palestiniens telle qu’elle a été observée, au fil du temps, par les volontaires de Yesh Din. Rigoureuse et documentée, cette enquête occupe plus de la moitié du document.

    Le crime d’apartheid est perpétré en Cisjordanie

    Composante majeure de la situation d’apartheid, la présence, dans le même espace géographique, de deux groupes nationaux est évidente en Cisjordanie, où coexistent des Juifs israéliens et des Palestiniens, les seconds constituant 86 % de la population totale. Mais la situation locale est particulière, notent les auteurs du rapport, car, à « la domination et l’oppression » de l’occupation militaire, s’ajoute la présence d’une importante population de colons. Ce qui, indiscutablement, constitue « un élément du crime d’apartheid ». D’autant que l’inégalité des statuts civiques et politiques des uns et des autres est patente.

    « L’une des communautés, soulignent les auteurs du document, est constituée de civils vivant sous occupation, sous l’autorité de militaires et soumis à des lois dont ils ne peuvent en rien influencer la création. L’autre est constituée de citoyens du pays occupant. La première n’a aucun droit civique, la seconde a tous ses droits civiques et dispose de toute l’influence politique dont bénéficient les citoyens d’une démocratie. L’une est politiquement invisible tandis que l’autre jouit d’un grand pouvoir politique. »

    Le statut des Palestiniens, dans ce système, est d’autant plus pesant qu’ils sont gouvernés par des militaires en vertu d’un régime juridique qui cumule la réglementation militaire israélienne et les législations jordanienne, britannique et ottomane, le tout subordonné, au moins en théorie, à la législation internationale régissant l’occupation militaire. Le régime des colons israéliens qui vivent parmi eux est en revanche totalement civil, fondé sur les lois adoptées par le Parlement israélien qu’ils élisent et où ils peuvent se faire élire.

    Autre trait caractéristique de la « séparation » entre Israéliens et Palestiniens en Cisjordanie : elle est fondée sur un régime de permis qui ne s’applique qu’aux Palestiniens. Aucun Palestinien ne peut entrer dans une zone où existe une présence israélienne – civile ou militaire – sans raison précise et, surtout, sans disposer d’un permis spécial délivré – ou non – par « l’administration civile » israélienne, c’est-à-dire par la branche de l’armée qui gère l’occupation.

    A l’origine, il s’agissait d’interdire l’entrée des Palestiniens dans les colonies, puis dans l’espace qui les entoure, appelé « zone de sécurité spéciale ». Par la suite, après la construction du mur/barrière, lorsque des centaines de kilomètres carrés de terres palestiniennes se sont retrouvés isolés entre le mur et la « Ligne verte », qui définit le contour de la Cisjordanie, le régime des permis a été étendu à cette « zone de jonction ».

    Et les Palestiniens qui se sont retrouvés séparés de leurs terres agricoles par le mur doivent disposer d’un permis pour entretenir leurs terres ou veiller sur leurs vergers, alors que n’importe quel israélien juif ou touriste étranger peut y accéder librement. Selon une étude conduite par le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), auprès de 67 communautés palestiniennes, 18 % seulement des agriculteurs qui cultivent des terres dans la « zone de jonction » ont obtenu le permis nécessaire pour continuer leur travail.

    À ce régime de permis s’ajoute, pour souligner encore la séparation entre Israéliens et Palestiniens, un réseau compliqué de routes spécifiques, baptisé par les militaires israéliens « dérivations » ou « routes de contournement ». Assigné aux seuls véhicules palestiniens et beaucoup moins bien entretenu que le réseau réservé aux colons, cet enchevêtrement de routes secondaires tortueuses oblige les Palestiniens à de longs détours jalonnés de tunnels – lorsqu’ils croisent une route principale réservée aux Israéliens –, mais il permet aux colons de circuler sans jamais rencontrer les véhicules portant les plaques blanches et vertes délivrées par l’Autorité palestinienne.

    Peinture murale reprenant le cri d’Edvard Munch sur le mur séparant la Cisjordanie © Artur Widak / NurPhoto / NurPhoto via AFP
    Comme le statut civique, la forme de citoyenneté, le régime des permis ou la séparation des réseaux routiers, la disposition de la terre, la pratique des expropriations et l’accès comparé des deux groupes nationaux aux « terres d’État » constituent, aux yeux des experts de Yesh Din, des marqueurs caractéristiques de la discrimination dont l’examen s’avère éloquent. Car « l’administration civile » en fait, depuis des décennies, un usage aussi arbitraire que récurrent.
    Invoquant une interprétation controversée de la « loi de la terre » ottomane de 1858, qui déclare « terres d’État » les terres agricoles qui n’ont pas été cultivées de manière continue, « l’administration civile » a déclaré entre 1978 et 1992 « terres d’État » près de 30 % de la superficie de la Cisjordanie – hors Jérusalem-Est. La majeure partie de ces terres, utilisées à l’origine par les Palestiniens pour y élever leur cheptel et développer leurs villages, ont été – et sont encore – affectées à la construction et à l’extension continue des colonies.

    Les auteurs du rapport de Yesh Din constatent que d’après les documents qu’ils ont consultés, seulement 0,24 % des « terres d’État » ont été allouées depuis 1967 à des « entités palestiniennes », alors que plus de 99,26 % ont été attribuées à l’Organisation sioniste mondiale qui développe des colonies, à des colonies déjà existantes, à des ministères israéliens ou à de grandes entreprises israéliennes.

    À ces expropriations ordonnées et exécutées par l’État israélien s’ajoutent, soulignent les auteurs du rapport, les « appropriations violentes » pratiquées par les colons. « Même si cette violence n’est pas perpétrée par le régime, notent les experts, l’aveuglement volontaire des autorités, l’absence de toute volonté de faire respecter la loi et la légitimation rétroactive par les autorités de la présence des colons sur les terres qu’ils viennent de s’approprier illégalement ne laissent pas d’autre choix que de tenir le régime pour responsable. » Selon une étude de Yesh Din réalisée en janvier 2019, près de 30 « avant-postes » investis par des colons avaient été rétroactivement autorisés et 70 autres étaient en voie de « régularisation ».
    « En plus de ces discriminations en matière de droits et d’usage des ressources, le régime d’occupation utilise diverses mesures, dont certaines sont draconiennes, pour éliminer toute forme de résistance, même lorsqu’elle est non violente, constate le rapport. Des ordres militaires limitent les protestations non violentes et interdisent manifestations, réunions publiques et cortèges. Le régime militaire s’appuie systématiquement sur la détention administrative et la criminalisation des associations politiques pour empêcher toute opposition. Toutes les principales organisations politiques palestiniennes, y compris le Fatah et l’OLP avec lesquels le gouvernement israélien a conclu des accords, ont été déclarées associations interdites ou organisations terroristes, et des milliers de Palestiniens ont été emprisonnés pour leur appartenance à ces organisations, même s’ils n’ont participé à aucune action violente. »

    Ajoutée au déni de toute expression et représentation démocratique lié au statut spécifique des Palestiniens de Cisjordanie, et à la négation de toute liberté de résidence et de mouvement, cette criminalisation de toute opposition, même non violente, confirme que la préservation, la protection du régime imposé par l’occupant est l’une des caractéristiques majeures des institutions mises en place et consolidées par Israël. « Les changements que les gouvernements israéliens ont infligés à la Cisjordanie ont été si profonds, les efforts accomplis pour renforcer l’emprise israélienne sur la région et affaiblir les Palestiniens si intenses, constatent les experts de Yesh Dini, que l’évidence, accumulée au fil des ans, de l’intention israélienne de maintenir son contrôle permanent sur la région est solide, au point d’être sans équivoque, manifeste et probante. » Or, cette « intention de maintenir le régime institutionnalisé d’oppression » est l’un des critères qui définissent le crime d’apartheid pour le Statut de Rome.

    « Oui, nous » : le titre choisi par les auteurs du rapport pour leur conclusion répond clairement à la double question, teintée d’incrédulité, qui ouvrait leur document : « Apartheid ? Nous ? » « C’est une constatation difficile à faire, écrit le rédacteur du rapport, mais la conclusion de cet avis est que le crime contre l’humanité d’apartheid est perpétré en Cisjordanie. Les auteurs du crime sont israéliens et les victimes sont les Palestiniens. L’annexion rampante qui se poursuit, sans parler de l’annexion officielle d’une partie de la Cisjordanie, par une législation qui y appliquerait la loi et l’administration d’Israël, est un amalgame des deux régimes. Ce qui pourrait renforcer l’accusation, déjà entendue, selon laquelle le crime d’apartheid n’est pas commis seulement en Cisjordanie. Et que le régime israélien, dans sa totalité, est un régime d’apartheid. Qu’Israël est un État d’apartheid. C’est lamentable et honteux. Et même si tous les Israéliens ne sont pas coupables de ce crime, nous en sommes tous responsables. C’est le devoir de tous et de chacun d’agir résolument pour mettre un terme à la perpétration de ce crime. »

    https://www.mediapart.fr/journal/international/010820/israel-etat-d-apartheid?onglet=full

  • All eyes on the West Bank as Israel makes fateful decision in its modern history

    ‘I BELIEVE that this would be a historic mistake.” So wrote former Israeli Foreign minister Tzipi Livni last week in an opinion piece in the Washington Post. She was of course talking about the prospective moves by the current Israeli government to begin unilaterally annexing territories in the West Bank, moves that could begin as early as this Wednesday.

    Livni’s misgivings would appear to be shared by many. In a joint letter published last Wednesday, 1080 parliamentarians from 25 European countries expressed their “serious concern” about the plan. More than 240 of the signatories are legislators in Britain, according to the BBC, who on its website said the Israeli embassy in London had declined to comment.

    “We are deeply worried about the precedent this would set for international relations at large,” the letter stated, adding that “acquisition of territory by force has no place in 2020”, while warning of the “commensurate consequences” such a move could spark.

    The letter, part of a wider global expression of concern, was initiated by four other prominent Israeli figures, including Avraham Burg, a former speaker of the Knesset, and Michael Ben-Yair, a former attorney general of Israel.

    Adding to the international appeal for Israel to think again about the plans, the United Nations secretary general, Antonio Guterres reiterated the UN’s own message “that annexation would be not only against international law but it would be a major factor to destabilise the region”.

    Speaking ahead of a high-level UN security council meeting on Wednesday on the Middle East, Guterres said annexation “would undermine what I believe is necessary, which is a two-state solution in which Israelis and the Palestinians can live together in peace, respect each other, and guarantee each other’s security”.

    “I hope that this voice of reason that is not only mine, it is echoing across the world, will be heard by the Israeli authorities and that annexation does not take place on July 1,” the secretary general added.

    For their part, Palestinian officials have threatened to abolish bilateral agreements with Israel if Prime Minister Benjamin Netanyahu goes ahead with the annexation.

    Senior Palestinian Authority (PA) official Hussein al-Sheikh told The New York Times that the PA was “not a charity” and would not stand idly by while Israel undermined its authority in the West Bank.

    His comments chimed with those of PA leader President Mahmoud Abbas, who in a speech before the Arab Parliament, the legislative body of the Arab League, said that if Israel went forward it would be forced to carry “the responsibilities of an occupier on the civilian population”.

    “Such an illegitimate measure will oblige Israel to assume the responsibilities of occupying power in accordance with the Fourth Geneva Convention,” said Abbas.

    The wording of the convention that Abbas referenced is very clear, stating its objective to protect any person “who, at a given moment and in any manner whatsoever, finds themselves, in case of a conflict or occupation, in the hands of a party to the conflict or occupying power of which they are not nationals”.

    In this case that occupying power would of course be Israel. Other Palestinian officials were quick also to stress how the annexation moves could cause an uptick in violence.

    Nabil Abu Rudeineh, an aide to President Abbas, warned of the dangers of retaliation for such a move, saying “there will be no security and stability without giving the Palestinian people their rights”.

    Perhaps more predictably, the armed wing of the Gaza Strip’s ruling Hamas group said annexation would be considered “a declaration of war on our people”.

    “We will make the enemy bite at its fingers with regret for this decision,” a Hamas spokesman said in a video message.

    It was following a power-sharing deal that led to the formation of the current Israeli government last month that allowed annexation to be put to a vote from July 1.

    In seeking to extend Israeli sovereignty over parts of the West Bank containing Jewish settlements, Netanyahu earlierwon the backing of US President Donald Trump’s administration in January.

    Trump’s version of his so-called Peace to Prosperity plan, allows Israel to keep up to 30% of the West Bank, including the Jordan Valley, as well as all existing Jewish settlements, which most of the world considers illegal.

    Flying in the face of previous US foreign policy, Trump has also slashed aid to Palestinians, severed diplomatic ties and declared all of the city of Jerusalem Israel’s capital, despite Palestinian claims over part of the city.

    Netanyahu’s annexation plans have also been given added urgency because of the impending US presidential election in November. Trump’s potential departure from the White House could scupper what Netanyahu and his supporters see as a “historic opportunity” to extend Israeli sovereignty over the West Bank, even if widely deplored as a violation of an international treaty forbidding annexation of occupied land.

    With the clock ticking down to a US election, Netanyahu might be encouraged to move quickly this week given that Trump is the only US president to have endorsed annexation and there are no guarantees Joe Biden would do the same were he to replace the incumbent US leader in November’s presidential ballot.

    Today more than 400,000 Jewish settlers live inside the West Bank, while another 230,000 others live in East Jerusalem. Alongside them are some three million Palestinians who see the West Bank as the heart of their future state.

    Israel has already annexed East Jerusalem and the Golan Heights, two other territories captured in 1967.

    Last month Jordan’s King Abdullah warned that if Israel annexed parts of the West Bank it would lead to a major clash with the kingdom.

    Along with Egypt, Jordan is the only Arab nation to have signed a peace treaty with Israel. But opinion polls in the kingdom have consistently shown that Jordanians overwhelmingly oppose the 1994 treaty that was signed one year after the Oslo peace accords between Israel and the Palestinians.

    Jordan would be “forced to review all aspects of our relations with Israel”, Prime Minister Omar al-Razzaz told French news agency AFP recently. The report also cited ordinary Jordanians as saying that Israel’s proposed move poses an “existential threat” for a country where more than half of the 10 million population are of Palestinian origin.

    As tension with Jordan grows, Israeli media reported that Yossi Cohen, chief of Israel’s external security service Mossad, visited Jordan and met with King Abdullah.

    For some time there have been suggestions that there are those within the Israeli political and military hierarchy who have been uneasy about taking unilateral steps on annexation that could influence the future of ties with Amman.

    Reports suggest that Cohen was apparently sent to Jordan directly by Netanyahu (below) and while few details have emerged, the aim of the visit, say some observers, was likely an attempt to reassure the Jordanian monarch.

    Such uneasiness is not confined to Israel’s neighbours, with reports in The Times of Israel that the country’s own security chiefs appear to be at loggerheads over the potential fallout from the annexation moves.

    According to Israel’s Channel 12 news last Thursday and cited by The Times of Israel, the heads of the Israel Defence Forces (IDF), Shin Bet (internal security) and Mossad (external intelligence) took part in a meeting of the high-level security cabinet last week during which ministers had distinctly differing views on the possible ramifications of West Bank annexation.

    Quoting unnamed ministers present at the meeting, the network said IDF chief of staff Aviv Kochavi and military intelligence commander Tamir Hayman warned annexation could spark violent unrest in the West Bank, including shooting attacks on Israeli civilians and soldiers.

    THE military chiefs and their Mossad counterparts were also said to be “at odds” on whether the move will be met with significant Palestinian violence or not. Yossi Cohen was said to be dismissive of IDF concerns and predictions of a violent response by Palestinians.

    “I don’t accept the claim that annexation will necessary lead to violent responses,” Cohen was quoted as saying in the meeting.

    According to Channel 12, two ministers were also reported as admitting that they had not seen such a sharp disagreement between the security services for some time.

    “There seems to be no homogeneity in thinking, intelligence or insights,”

    Channel 12 cited them as saying.

    Some observers suggest that such differences of opinion at both a military and diplomatic level appear to be compounded by the continuing uncertainty over precisely what Netanyahu’s next move might entail next week or beyond.

    For the Israeli leader, a clear green light from Washington is a prerequisite for the start of any annexation process and the signs are that the White House remains cautious. “There is as yet no final decision on the next steps for implementing the Trump plan,” one of the US officials told Reuters news agency on Thursday, referring to the president’s Israeli-Palestinian blueprint that could provide a basis for Netanyahu’s next move.

    Among the main options under US consideration is a gradual process in which Israel would initially declare sovereignty over several settlements close to Jerusalem instead of the 30% of the West Bank envisaged in Netanyahu’s original plan, a source close to the matter is said to have told Reuters.

    The uncertainty has left many senior Israeli diplomats in something of a quandary.

    A few days ago Bloomberg international news agency, citing an Israeli foreign ministry official who asked for anonymity in discussing internal affairs, described how it had “put the nation’s representatives in the uncomfortable position of having to fend off allies peppering them with requests for information”.

    A ministry spokeswoman declined to comment on the remarks, the Bloomberg agency also confirmed.

    As this weekend’s edition of The Economist observed, for the moment July 1 is less a deadline than a starting point over annexation.

    The Israeli leader continues to play his cards close to his chest. The magazine also reported that on June 3 Israeli security officials held a war game manoeuvres in preparation for possible violence, but remained unclear about their own government’s intentions.

    “Annexation? What annexation?” the magazine quoted an Israeli diplomat as asking.

    Even with just days to go, Netanyahu’s government still hasn’t spelled out in public or apparently in private what it intends to do.

    On the one hand Netanyahu could decide to annex large swathes of territory or annex nothing at all. Then again, as many observers now believe, he will most likely do something in between.

    “We’re sort of haphazardly leaping into this,” said Chuck Freilich, a former deputy national security adviser and member of the Commanders for Israel’s Security group, which opposes the move.

    “This isn’t the way you go about one of the most important and consequential decisions in Israel’s history,” Freilich told Bloomberg in an interview, as the clock continues to tick down towards July 1.

    There remains, of course, the unlikely possibility that Netanyahu might reconsider his annexation plans.

    This would not only go down badly with his supporters but also do little to change the reality on the ground for Israelis and Palestinians alike, say Middle East watchers.

    Be it European parliamentarians, diplomats, those Democrats in America who oppose annexation or ordinary Israelis and Palestinian alike, there is much apprehension over how events will unfold in the coming days and weeks.

    “Israel is about to make one of the most fateful decisions in its modern history – a decision that will have a profound impact on its future as a Jewish democratic state and on the prospect for peace,” observed Livni in her Washington Post opinion piece last week, underlining the seriousness of what is at stake.

    Palestinians likewise are under no illusions over what it means for their community. All eyes are on what Benjamin Netanyahu does or doesn’t do next.

    https://www.thenational.scot/news/18547371.eyes-west-bank-israel-makes-fateful-decision-modern-history/?ref=twtrec
    #Cisjordanie #Israël #Palestine #annexion

    ping @reka @nepthys

  • Palestinians in the Jordan Valley face threat of displacement amid annexation push - Middle East Eye Video

    “The only thing left is to hang us.” Rafi Faqha, a Palestinian who lived through the Nakba and Naksa, faces the threat of displacement from the Jordan Valley under Israel’s annexation plans

    https://youtu.be/ZPau-l89DMs


    https://www.middleeasteye.net/video/palestinians-jordan-valley-face-threat-displacement-amid-annexation-p

    #Covid-19#Israël#Palestine#Cisjordanie#Colonie#Société_civile#Pandémie#migrant#migration#VIDEO

  • Coronavirus : soixante fois plus de morts en Israël qu’en Palestine – Un si Proche Orient
    https://www.lemonde.fr/blog/filiu/2020/05/17/coronavirus-soixante-fois-plus-de-morts-en-israel-quen-palestine

    La comparaison avec le nombre de morts palestiniens (4 morts en Cisjordanie pour plus de trois millions d’habitants et aucun décès à Gaza pour environ deux millions), malgré la faiblesse du système de santé dans ces territoires, est accablante pour Israël. A défaut de pouvoir expliquer un tel différentiel, force est de constater que la crise sanitaire a révélé la profondeur de certains problèmes structurels de l’Etat hébreu.

    #covid-19#Israël#Cisjordanie#Palestiniens#Gaza#crise-sanitaire#pandémie#politique-santé#religion#confinement#santé#migrant#migration#personnes-déplacées

  • Les colonies israéliennes en Cisjordanie, un crime de guerre ?
    Ghislain Poissonnier et Eric David, La Revue des Droits de l’Homme (2019)
    https://journals.openedition.org/revdh/7353

    La politique de colonisation israélienne dans le territoire palestinien occupé a été déclarée illégale à de nombreuses reprises par différents organes internationaux. L’illégalité de cette politique fait l’objet d’un large consensus au niveau international. Les dirigeants israéliens sont informés de ces condamnations internationales répétées et de l’illégalité en droit international de la politique qu’ils conduisent. Ainsi, en cas de poursuites devant la CPI, le Procureur pourra facilement établir que les principaux responsables de la colonisation avaient conscience du caractère illégal de l’acte de transfert d’une partie de la population civile israélienne en territoire palestinien occupé.

    #Palestine #Droit #Colonies #Cisjordanie #crimes_de_guerre

  • Quand les murs parlent des frontières

    Compte-rendu de #Clémence_Lehec (@clemencel), Une #géographie_expérimentale de l’art aux frontières. Filmer les graffitis du #camp_de_réfugiés de #Dheisheh, #thèse de doctorat de géographie, sous la direction d’Anne-Laure Amilhat Szary (@mobileborders) et Frédéric Giraut, soutenue à Genève, le 27 juin 2019, 381 pages et un film documentaire.

    Résumé

    Composée d’un texte de 381 pages structuré en six chapitres et d’un film documentaire collaboratif de 35 minutes, la thèse de Clémence Lehec a pour objet les graffitis des murs du camp de réfugiés palestiniens de Dheisheh, situé au sud de #Bethléem en #Cisjordanie. En documentant et en analysant par l’image (photographique et filmique) ces figures murales, l’auteur entend s’interroger sur les #représentations de la #frontière dans ce contexte marqué par l’#occupation_israélienne. Ce faisant, C. Lehec propose une réflexion théorique sur les #frontières, ainsi que méthodologique et épistémologique sur les façons de faire et d’écrire la recherche en géographie en particulier, et en sciences humaines et sociales en général.

    Le chapitre 1 est un état de l’art dédié à la définition et à la discussion des notions mobilisées dans la thèse (frontières, #martyrs), ainsi que des approches dans lesquelles elle s’inscrit (géographie expérimentale, #géographie_de_l’art). A la croisée des arts et des sciences humaines et sociales, l’auteur revendique une démarche expérimentale, collaborative, ancrée dans le terrain et « extradisciplinaire » (p. 64), c’est-à-dire qui entend dépasser les limites entre disciplines et au-delà d’elles. Dans ce cadre, une importance égale est accordée au processus de production des résultats de recherche et aux résultats eux-mêmes.

    Le chapitre 2 revient de manière réflexive sur les pratiques et les expériences de terrain de l’auteur. Dans un contexte dit « dangereux » comme le camp de Dheisheh, elle explicite et justifie un certain nombre de choix qui lui ont semblé nécessaires pour trouver sa place dans cet espace d’enquête : habiter à proximité du camp, ce qui pose la question de la peur et de la violence auxquelles la chercheuse est exposée ; accepter de mentir, notamment aux autorités israéliennes, pour pouvoir accéder à son terrain ; travailler de manière indépendante, sans partenariat, ni avec les universités israéliennes, ni avec les ONG, mais en collaboration avec les habitants. Selon C. Lehec, ce sont l’ensemble de ces choix qui lui ont permis non pas de « faire du terrain », mais d’« être au terrain » (p. 100).

    Le chapitre 3 est un chapitre méthodologique, consacré à la manière dont l’auteur a constitué et analysé un corpus photographique de graffitis réalisés sur les murs du camp de Dheisheh. Grâce à une collaboration avec un photographe professionnel et un habitant, C. Lehec a produit 1406 photographies. Avec l’aide d’un informateur, elle a ensuite traduit les textes des graffitis, les a classés en fonction de mots-clefs, ce qui lui a permis de n’en retenir que 163 pour l’analyse. S’inscrivant dans la suite des travaux de Gillian Rose (2012) en méthodologie visuelle, C. Lehec envisage les photographies comme un support d’analyse ; elle s’attache à la fois au contenu formel et à la composition des graffitis photographiés.

    Le chapitre 4 est dédié à l’analyse du corpus présenté dans le chapitre précédent. En mettant le corpus constitué en regard de travaux réalisés 25 ans plus tôt, C. Lehec met en évidence les motifs figuratifs qui ont gagné en visibilité au cours de cette période (martyrs ou shuhada, Hantala – en référence au personnage du dessinateur palestinien assassiné Naji al-Ali) et ceux qui ont diminué (armes, keffieh, logos des partis politiques, etc.). Elle porte ensuite une attention plus particulière aux représentations de la frontière dans ces graffitis. De cette analyse, l’auteur conclut que les graffitis sont une manière de mettre en scène et de donner une visibilité à la vie du camp dans tous ses aspects (politique, religieux, économique, etc.).

    Le chapitre 5 envisage un autre aspect méthodologique de la thèse portant sur le film documentaire. L’auteur dresse un historique de l’utilisation de la vidéo en géographie. Elle souligne à quel point la réalisation d’un film documentaire dans le contexte d’enquête choisi soulève des questions qui sont à la fois d’ordre éthique et politique, notamment concernant le financement d’un tel projet. C. Lehec justifie en outre le choix de réaliser un film collaboratif avec des professionnels palestiniens. Elle considère ainsi le film comme un « dispositif créateur de situations » (p. 243), qui révèle et affecte le réel, notamment en redéfinissant les relations de pouvoir entre enquêteur et enquêtés.

    A partir des 22 entretiens semi-directifs et du film réalisés, le chapitre 6 dresse une typologie croisée des acteurs et des formes de graffitis présents dans le camp. L’auteur distingue : les artistes qui mettent leur savoir-faire au service de la société et/ou du politique ; les individus qui graffent en signe de résistance à l’occupation mais sans revendication artistique ; les groupes ou individus qui produisent des œuvres non explicitement politiques. Dans tous les cas, les graffitis apparaissent comme une prérogative des habitants du camp. A cet égard, ils peuvent être envisagés comme des « objets-frontières » en ce qu’ils sont potentiellement le lieu d’affrontement de deux visions du monde : celle de ceux qui les peignent et celle de ceux qui les regardent (en particulier lorsqu’il s’agit de soldats israéliens).

    En conclusion, C. Lehec insiste sur le fait que les murs du camp peuvent être appréhendés comme des révélateurs des frontières multiples (matériels, symboliques, corporelles, etc.) qui traversent cet espace. Elle réaffirme l’importance d’une démarche de recherche engagée et expérimentale, tout en appelant de ses vœux une géographie politique féministe dont l’auteur se revendique.

    Débutant par une scène de réalisation de graffitis la nuit dans le camp de Dheisheh, le film documentaire « Les murs de Dheisheh » co-réalisé par Tamara Abu Laban et Clémence Lehec nous plonge immédiatement dans cet univers dont elles interrogent le sens en dialogue avec des habitants du camp de diverses générations et sensibilités politiques. Ce faisant, elles questionnent également la dimension vécue, relationnelle, voire identitaire des frontières qui traversent et travaillent aussi bien le camp, que le corps de ses habitants.
    Positionnement scientifique

    Sur le plan théorique, la thèse de C. Lehec se situe à la croisée de la géographie politique (notamment féministe), des border studies et de la géographie de l’art. A cet égard, elle s’inscrit dans la filiation des travaux de ses directeurs de thèse, et en particulier d’Anne-Laure Amihat-Szary sur la dimension esthétique et performative des frontières (2015), tout en leur offrant une perspective féconde et originale liée à la méthodologie employée et au cas étudié (un camp de réfugiés palestiniens). Ce faisant, cette thèse participe également au développement de la géographie de l’art dans des espaces extra-occidentaux.

    Sur le plan méthodologique, C. Lehec s’inscrit dans le champ des études visuelles, ouvert notamment par Gillian Rose (2012), que ce soit en termes d’analyse ou de production d’images (y compris en mouvement). Il est toutefois important de souligner que, dans son travail, la théorie et la méthodologie ne sont pas pensées comme séparées mais bien comme s’informant l’une l’autre, dans une perspective qui relève de la grounded theory (Charmaz, 2006).

    Par la production d’un film co-réalisé, cette thèse participe en outre à l’essor de l’utilisation de la vidéo dans les travaux de recherche. En adoptant une démarche réflexive sur l’usage de la caméra et plus largement le rapport au terrain des chercheurs, C. Lehec engage également une réflexion éthique et politique sur les manières contemporaines de faire de la recherche avec et non sur les enquêtés.
    Evaluation argumentée de la thèse

    Comme évoqué précédemment, l’une des principales originalités de la thèse de C. Lehec est de reposer sur un rendu à la fois textuel et filmique. Alors que le nombre de thèses s’appuyant sur un support filmique est encore limité en géographie française, un tel travail ouvre des perspectives quant aux possibilités offertes par un tel support. C. Lehec n’en cache pas pour autant les difficultés (techniques, financières, éthiques, etc.) que soulève la réalisation d’un projet de ce type, en particulier lorsqu’il pousse à son terme la démarche collaborative jusqu’à être réalisé en partenariat.

    Le travail de C. Lehec frappe d’ailleurs par l’honnêteté intellectuelle dont fait preuve son auteur : elle aborde ainsi de front la dimension concrète, et parfois crue, de la réalisation de la recherche (de la peur de la chercheuse sur son terrain à la recherche de financement, en passant par la question de l’usage plus ou moins licite de visas touristiques), qui fait souvent partie des non-dits de la recherche. A ce titre, cette thèse est particulièrement utile pour tous les chercheurs en géographie, et plus largement en sciences humaines et sociales, qui s’intéressent de manière réflexive aux pratiques de terrain, ainsi qu’à tous les chercheurs en formation qui sont confrontés pour la première fois à ces questions.

    La dimension expérimentale, collaborative, engagée et « extradisciplinaire » de ce travail se révèle donc stimulante aussi bien sur le plan méthodologique, que théorique et épistémologique. Elle permet en effet de discuter des manières de produire un savoir légitime aujourd’hui en géographie et en sciences humaines et sociales.
    Liste des sources ou corpus mobilisés dans la thèse

    Textes ayant servi de références pour l’évolution de la présence des graffitis dans les camps de réfugiés palestiniens des années 1990 à nos jours :
    – Culcasi K., 2016, “Engaging in the boycott, divestment, and sanctions (bds) debate”, Geographical Review, 106 (2), p. 258‑263.
    – Le Troquer Y. et Nammar I., 1993, « Reflets d’une imagerie palestinienne », Annuaire de l’Afrique du Nord, tome XXXII, p. 193‑214.
    – Steinberg P. et Oliver A.-M., 1990, The graffiti of the Intifada. A brief survey, PASSIA (Palestinian Academic Society for the Study of International Affairs), Jerusalem.
    Sources des images mobilisées dans le film documentaire :
    – Photographies de Dheisheh dans les années 1950, archivées par l’association palestinienne IBDAA du camp, auteurs et dates inconnus.
    – Tony Kandah (réalisateur et producteur), 1990, Stolen Freedom : Occupied Palestine.
    (1) Sources et données primaires

    La réalisation de cette thèse s’est appuyée sur :
    – cinq séjours à proximité du camp de Dheisheh d’une durée totale de six mois effectués entre 2015 et 2017.
    – un corpus de 1406 photographies de graffitis présents sur les murs du camp, réalisées par l’auteure de la thèse avec l’aide d’un photographe professionnel et d’un habitant du camp.
    – 22 entretiens semi-directifs avec des habitants du camp.

    https://ltshs.hypotheses.org/709

    #réfugiés_palestiniens #graffiti #graffitis #art_et_politique #Palestine

    ping @nepthys @reka

  • RFI dépublie un reportage après la plainte d’un site pro-israélien - Par Tony Le Pennec | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/articles/un-reportage-de-rfi-depublie-apres-la-plainte-dun-site-pro-israelien
    https://api.arretsurimages.net/api/public/media/couv-tony-rfi/action/show?format=thumbnail&t=2020-02-19T18:49:47+01:00

    Un sujet de #RFI sur des décharges de matériel électronique israélien en #Cisjordanie a été dépublié du site de la radio début février. En cause ? La plainte auprès du médiateur d’un site pro-israélien, se plaignant qu’une des informations mentionnées dans le reportage n’était pas sourcée.

    Arrêt sur images indique ce lien : https://web.archive.org/web/20200203062324/http://www.rfi.fr/fr/podcasts/20200203-d%C3%A9chets-dangereux-isra%C3%A9liens-envahissent-cisjordanie
    ce n’est plus arrêt sur images mais arrêt sur paroles !

    Des ordinateurs, des appareils électroménagers en fin de vie ou encore du matériel médical obsolète. Tous ces déchets israéliens sont devenus une mine d’or pour les Palestiniens de la région d’Hébron. En violation totale des traités internationaux qui interdisent le transfert des déchets dangereux dans un autre pays, ils sont recyclés de manière informelle dans le village d’Idha et ses environs. Et le sud de la Cisjordanie est devenu, ces dernières années, une vaste décharge remplie de #déchets_électroniques israéliens.

    source : https://portail.bastamag.net/Arret-sur-images-161

  • Remarks by U.S. Ambassador David M. Friedman at the Kohelet Forum | U.S. Embassy in Israel
    https://il.usembassy.gov/remarks-by-u-s-ambassador-david-m-friedman-at-the-kohelet-forum

    Verbatim de l’ambassadeur US en Israël au Kohelet Forum (think tank israélien) C’est bien entendu moi qui souligne certains passages.

    And now we come to Judea and Samaria, certainly the most complicated of the issues, because of the large indigenous Palestinian population. Balancing security considerations against the freedom of movement, reconciling competing historical and legal narratives and entitlement, aiding the economy in the face of accusations of attempted normalization – it’s complicated and challenging.

    (...) Judea and Samaria – the name Judea says it all – is territory that historically had an important Jewish presence. As they say, it is the biblical heartland of Israel. It includes Hebron, where Abraham purchased a burial cave for his wife Sarah; Shiloh, where the tabernacle rested for 369 years before the Temple was built by King Solomon in Jerusalem; Beth El, where Jacob had his dream of the ladder ascending to heaven; Kasr al-Yahud, where Joshua led the Israelite nation into the Promised Land and John the Baptist baptized Jesus, and so many other famous locations.

    After the Ottoman Empire fell, Judea and Samaria, along with the rest of what was then referred to as Palestine, became subject to a British Trust which was subject to the Balfour declaration, the terms of the San Remo conference, and the league of Nations Mandate. In simple terms, the British were obliged to facilitate settlement of the Jewish people in this land. That’s not to say that Jewish settlement was exclusive, that no one else had the right to live there. But Jews certainly did.

    We then fast-forward to 1967 and the Six Day War. After being attacked, Israel recovers Judea and Samaria from Jordan. Jordan had occupied Judea and Samaria for only 19 years and almost no one recognized its rights to the territory.

    So, intuitively, who has a good claim to the land? Israel, whose historical and legal rights were recognized by the league of Nations, Jordan, which was there for only 19 years with virtually no legitimacy, and which, in any event, renounced its claim to territory West of the Jordan River in 1995, or the Ottomans, who washed their hands of Palestine after World War I. The answer, with all due respect to all the scholars, seems obvious.

    And because that was so obvious, the goalposts started to move. The armistice line of 1949 – a line to which the enemies of Israel agreed to hold until they re-armed and again sought Israel’s destruction (as they did in 1973) – all of a sudden became the inviolate “Green Line,” the limit of Israel’s territorial entitlement.

    Settlements became per se illegal under amorphous notions of international law that no one could seriously reconcile with San Remo or the League of Nations Mandate. And resolution 242 became a mandate for Israel’s withdrawal from all captured territory, even though the resolution was heavily wordsmithed to avoid such an interpretation, and even though the US representative who negotiated 242, Yale Law School Dean Eugene Rostow, has said that Israel has an unassailable right to settle in Judea and Samaria.

    The Pompeo Doctrine does not resolve the conflict over Judea and Samaria. But it does move the goalposts back onto the field. It does not obfuscate the very real issue that 2 million or more Palestinians reside in Judea and Samaria, and we all wish that they live in dignity, in peace, and with independence, pride and opportunity. We are committed to find a way to make that happen.

    The Pompeo Doctrine says clearly that Israelis have a right to live in Judea and Samaria. But it doesn’t say the Palestinians don’t. Rather, it calls for a practical negotiated resolution of the conflict that improves lives on both sides.

    We invoke your ideas and your prayers and getting to that point. Your help is very much appreciated. May God bless you. May God bless Israel and may God bless the United States of America. Thank you.

    #palestine #cisjordanie

  • Army Demolishes A Water Reservoir In Tubas
    December 3, 2019 10:31 AM – IMEMC News
    https://imemc.org/article/army-demolishes-a-water-reservoir-in-tubas

    Israeli soldiers demolished, earlier Tuesday, a water reservoir in the Tubas meadows, in northeastern West Bank.

    Palestinian human rights activist Aref Daraghma said several army jeeps, and bulldozers invaded the area, and demolished the reservoir, owned by Adnan Sawafta.

    Daraghma added that the destroyed water reservoir, located in Einoun area, had the capacity to store 1000 cubic meters of water, and was used for irrigating hundreds of Dunams of farmlands in Tubas Meadows.

    This is the second time the army demolishes the reservoir in the last few months under various allegations, especially since Israel is trying to confiscate more lands for the construction and expansion of its illegal colonies, built on occupied lands in direct violation of International Law.

    #eau

  • Israël : Washington ne juge plus les colonies contraires au droit international - Moyen-Orient - RFI
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20191118-israel-washington-juge-plus-colonies-contraires-droit-international

    Cette décision est avant tout symbolique : si l’ancienne administration démocrate de Barack Obama condamnait la colonisation, le gouvernement républicain de Donald Trump s’était déjà montré depuis 2017 beaucoup plus souple sur cette question ultrasensible. L’ambassadeur des États-Unis à Jérusalem David Friedman est allé jusqu’à estimer qu’Israël avait « le droit » d’annexer « une partie » de la Cisjordanie occupée. Et Mike Pompeo avait refusé en avril de dire si Washington s’opposerait à une éventuelle annexion des colonies de Cisjordanie par l’État hébreu.

    #israel #colonisation #trump #Cisjordanie

  • #Israël : La Cour suprême confirme l’expulsion du représentant de Human Rights Watch | #Human_Rights_Watch

    https://www.hrw.org/fr/news/2019/11/05/israel-la-cour-supreme-confirme-lexpulsion-du-representant-de-human-rights-watc
    https://www.hrw.org/sites/default/files/styles/open_graph/public/multimedia_images_2019/201903middleeast_israel_palestine_omarshakir.jpg?itok=lDKHGyrt

    Le 5 novembre 2019, la Cour suprême israélienne a confirmé que le gouvernement israélien a l’autorité d’expulser Omar Shakir, directeur de Human Rights Watch pour Israël et la Palestine. Si le gouvernement israélien maintient sa décision initiale, Shakir devra quitter Israël au plus tard le 25 novembre.

    Human Rights Watch a par le passé appelé les entreprises internationales à suspendre leurs activités commerciales dans les colonies israéliennes en #Cisjordanie occupée, invoquant l’obligation qui leur incombe de ne pas se rendre complice de violations des droits humains. Bien que Human Rights Watch ait lancé des appels similaires adressés à des entreprises menant des activités dans de nombreux autres pays, la Cour suprême israélienne a estimé qu’appliquer ce principe en vue de garantir le respect des droits des Palestiniens constituerait un appel au boycott. Cet arrêt s’appuie sur une lecture élargie de la loi de 2017 interdisant l’entrée aux personnes qui préconisent un boycott d’Israël ou de ses colonies en Cisjordanie.

    #droits_humains #colonisation #démolition #occupation

    • « Israël dénigre systématiquement les organisations humanitaires » - Libération
      https://www.liberation.fr/planete/2019/11/05/israel-denigre-systematiquement-les-organisations-humanitaires_1761712

      La Cour suprême israélienne a donné son aval à l’expulsion d’Omar Shakir, directeur de la branche locale de l’ONG Human Rights Watch, accusé de soutenir le boycott de l’Etat hébreu. Entretien.

      « Israël dénigre systématiquement les organisations humanitaires »

      Mardi, la Cour suprême israélienne a entériné l’expulsion du directeur local de l’ONG Human Rights Watch (HRW), accusé de soutenir le boycott de l’Etat hébreu. Il s’agissait du dernier recours légal d’Omar Shakir, citoyen américano-irakien en poste depuis 2017.

      Point d’orgue d’un long feuilleton judiciaire, la décision de la plus haute cour du pays établit un précédent. Pour la première fois, Israël entend expulser un de ses résidents, sous couvert d’une loi de 2017 visant à interdire l’accès du pays aux soutiens du mouvement pro-palestinien BDS (boycott, désinvestissement, sanction), bête noire de la droite israélienne qui en a fait une menace quasi-existentielle, accusant ses partisans d’antisémitisme. La législation anti-BDS avait déjà été utilisée cet été pour faire capoter la visite en Cisjordanie de deux représentantes du Congrès américain, Ilhan Omar et Rashida Tlaib.

      à lire aussi Israël interdit à deux élues américaines d’entrer sur son territoire

      Le ministère de l’Intérieur, qui avait révoqué le visa de travail de Shakir dès 2017, s’est appuyé sur d’anciens tweets de l’employé de HRW publiés il y a plusieurs années, alors que ce dernier était étudiant aux Etats-Unis, le qualifiant de « propagandiste propalestinien ». (Shakir conteste l’interprétation de ces tweets). En outre, le gouvernement israélien considère que les rappels au droit international de HRW à l’attention d’entreprises comme AirBnb pour les dissuader d’opérer dans les Territoires occupés s’apparentent à une forme d’incitation au boycott.

      « Omar Shakir est un activiste du BDS qui a profité de son séjour en Israël pour y nuire, ce qu’aucun pays sensé ne peut accepter », a réagi Gilad Erdan, ministre de la Sécurité intérieure et principal architecte de la législation anti-BDS. L’ONG israélienne B’Tselem estime quant à elle que la décision de la Cour suprême est une nouvelle étape dans le « rétrécissement de l’espace déjà limité en Israël pour s’opposer à l’occupation. Depuis des décennies, cet espace est inexistant pour les Palestiniens. Désormais, il se réduit plus encore pour les acteurs internationaux, et bientôt, pour les Israéliens. »

      Joint par Libération peu après la décision des juges, Omar Shakir, déjà expulsé par le passé d’Egypte et de Syrie pour ses activités au sein de HRW, dénonce « un précédent décisif […] et un blanc-seing à la répression et à la limitation d’accès des défenseurs des droits de l’homme ».
      Vous attendiez-vous à cette décision ?

      En tant que militant des droits de l’homme, je me dois d’être toujours optimiste en espérant que le droit prévaudra. Mais je suis parfaitement conscient que le gouvernement israélien s’est engagé dans une campagne de dénigrement systématique des organisations humanitaires sur son sol, et de Human Rights Watch en particulier [la diplomatie israélienne dénonce depuis des années le « biais anti-israélien » de l’ONG, ndlr], dans le but de faire taire tout plaidoyer en faveur des droits des Palestiniens, considéré désormais comme non seulement illégitime mais aussi criminel.
      Vous mettez en garde contre les ramifications juridiques de cette affaire…

      Cette affaire dépasse largement mon cas personnel ou celle de mon organisation : c’est un précédent décisif. La Cour suprême vient de donner son blanc-seing à la répression et à la limitation d’accès d’un acteur international dans la défense des droits de l’homme. Demain, est-ce que cela pourra s’étendre aux organisations israéliennes qui se battent pour les droits des Palestiniens, et rendre leur travail virtuellement impossible ? D’autant que celles-ci sont déjà dénigrées dans la sphère publique comme des « traîtres » et des « conspirateurs contre l’Etat et l’armée ». Il y a aussi un réel danger à considérer que toute campagne visant des compagnies internationales en activité dans les colonies s’apparente à un boycott d’Israël. Nous leur rappelons seulement le droit international, comme nous le faisons dans le reste du monde.
      Vous avez épuisé tous vos recours. Espérez-vous néanmoins que le gouvernement israélien suspende sa décision de vous expulser ?

      Les derniers signes laissent peu d’espoir. La Cour suprême a confirmé la légalité de la procédure d’expulsion, mais l’ordre doit encore être donné par le gouvernement. Une fois notifié, j’aurai alors vingt jours pour quitter ce pays qui est ma maison depuis deux ans et demi maintenant. J’en appelle donc à nouveau au gouvernement israélien, qui doit décider s’il se range au côté de l’Egypte, de Cuba ou de la Corée du Nord, ces pays qui ont expulsé des employés de HRW, ou s’il me permet de continuer mon travail en faveur des droits de l’homme.
      Guillaume Gendron correspondant à Tel-Aviv

    • Le représentant de Human Rights Watch en Israël et Palestine bientôt expulsé ?
      Publié le 05/11/2019
      https://www.courrierinternational.com/article/moyen-orient-le-representant-de-human-rights-watch-en-israel-

      Après une décision de la Cour suprême israélienne, Omar Shakir, directeur de la branche locale de l’ONG, a vingt jours pour quitter le pays. Il est accusé de soutenir le boycott de l’État hébreu.

      La Cour suprême israélienne a confirmé l’expulsion du représentant de l’ONG Human Rights Watch en Israël et en Palestine, Omar Shakir, mardi 5 novembre. “Il était accusé par l’État hébreu de soutenir le mouvement BDS [boycott, désinvestissement et sanction]”, rappelle Haaretz. (...)

  • Burning trees and beating farmers: Israeli settlers wreak havoc on another olive harvest – Mondoweiss
    https://mondoweiss.net/2019/10/burning-trees-and-beating-farmers-israeli-settlers-wreak-havoc-on-anothe

    Every year, without fail, Palestinians mark the beginning of autumn with the olive harvest. A sacred cultural event, families from across the country leave their towns and cities and head for their olive groves, passed down to them from the generations before.

    And every year, without fail, much of the harvest is characterized by attacks on Palestinian farmers and families by Israeli settlers and armed soldiers. This year is no different.

    Since the harvest began in early October, several incidents of settler attacks on farmers and their crops have been reported by activists and organizations in the occupied West Bank.

    #cisjordanie #palestine #israël #colonisation #destruction #violences #humiliation #démolition

  • Benjamin Netanyahu: ’Palestinians must make concessions to Israel’s national interests’ | SyriaNetwork
    https://syrianetwork.wordpress.com/2013/07/22/netanyahu-palestinians-must-make-concessions-to-israels-nati

    ‘Our negotiating partners will have to make concessions that enable us to preserve out security and crucial national interests’.

    Palestinians must make concessions to Israel’s national interests for the future Middle East peace talks to bring fruit, says the Israeli prime minister. The negotiations promise to be hard, with a wave of criticism already coming from both sides.

    Benjamin Netanyahu said his two principal goals in the negotiations would be maintaining a Jewish majority in Israel and avoiding creation of an Iran-backed “terrorist state” on its borders.

    #israël

    palestine #frontières #annexions #concessions (sic)

  • Boycottez AnyVision : société israélienne de surveillance par une reconnaissance visuelle « testée sur le terrain »
    Palestinian BDS National Committee (BNC), le 30 août 2019
    https://www.aurdip.org/boycottez-anyvision-societe.html

    AnyVision tire profit des violations, par Israël, des droits humains des Palestiniens et elle exporte sa technologie de surveillance répressive dans le monde entier.

    (...)

    Telefónica, société transnationale espagnole de télécommunications, et G4S, utilisent également la technologie d’AnyVision. La ville de #Nice, en #France, surveille les citoyens avec AnyVision et l’été dernier, l’entrée du stade de Londres était surveillée par AnyVision.

    Réaction à :
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    https://seenthis.net/messages/798296
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    #Anyvision #Anyvision_Interactive_Technologies #Microsoft #Qualcomm #Identité #Biométrie #Face-recognition #facial #vidéo-surveillance #sécuritaire #surveillance #Palestine #israel #Mossad #Armée #Cisjordanie #Occupation #BDS #Boycott #DropAnyVision

  • Microsoft Slammed For Investment In Israeli Facial Recognition ‘Spying On Palestinians’
    Thomas Brewster, Forbes, le 1er août 2019
    https://www.forbes.com/sites/thomasbrewster/2019/08/01/microsoft-slammed-for-investing-in-israeli-facial-recognition-spying-on-palestinians/#3747d10c6cec

    It’s unclear whether investors were aware of AnyVision’s business in regions with tainted human rights records. The Israeli company is trying to grow its business in Hong Kong, where protesters this week used lasers in an attempt to stop facial recognition profiling them. In a job post for a sales position in Hong Kong, AnyVision discloses it has customers and partnerships not only in that country but also Macau, the so-called Las Vegas of Asia. In Russia, a country heavily criticized for its human rights record, the AnyVision’s tools are deployed at Moscow’s Domodedovo Airport, according to a post on the company’s website.

    Shankar Narayan, the director of the Technology and Liberty Project at the American Civil Liberties Union (ACLU), told Forbes that he’d held meetings with Microsoft in Seattle last year in which the tech giant appeared receptive to ideas on holding back the spread of facial recognition. But the company has not followed through with any action, Narayan claimed.

    Human Rights Groups Slam Microsoft for Investing in Israeli Face-recognition Company
    Amitai Ziv, Haaretz, le 4 août 2019
    https://www.haaretz.com/israel-news/business/.premium-human-rights-groups-slam-microsoft-for-investing-in-israeli-face-r

    Amos Toh, a senior researcher on artificial intelligence at Human Rights Watch, told Forbes that the use of such technology “in a very fraught political context, could be problematic,” referring to Israel’s occupation of the West Bank.

    Suite de:
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    #Anyvision #Anyvision_Interactive_Technologies #Microsoft #Qualcomm #Identité #Biométrie #Face-recognition #facial #vidéo-surveillance #sécuritaire #surveillance #Palestine #israel #Mossad #Armée #Cisjordanie #Occupation #Human_Rights_Watch #ACLU #Russie #Hong-Kong #Macao