#cité_de_david

  • Ne pas mélanger art et politique ? Les artistes sont souvent progressistes ? Pas en israel... un argument pour le boycott culturel !

    Le plus grand club de musique live d’Israël légitimise l’extrême droite. Les artistes ne disent rien
    Uri Agnon, Haaretz, 6 août 2019
    https://www.agencemediapalestine.fr/blog/2019/08/13/le-plus-grand-club-de-musique-live-disrael-legitimise-lextreme-

    La semaine prochaine marque le début du festival Zappa B’Gaï (Zappa dans la vallée de Hinnom) –un effort conjoint du club Zappa de Jérusalem et de la Cité de David. Nous pouvons peut-être espérer que Zappa ne comprenne pas avec qui il va au lit. Peut-être que les artistes qui participent au « festival » – Danny Robas, Arkadi Duchin, Noam Horev, Revital Vitelzon Jacobs, Moshe Lahav, Shlomi Koriat – sont aussi peu familiers de la complexité politique dans laquelle ils se trouvent impliqués.

    En bref : la Cité de David est un parc national au cœur du quartier palestinien de Silwan à Jérusalem Est. Ce parc est géré par l’association Elad, une organisation sans but lucratif, messianique de droite, qui fait des efforts énormes pour judaïser cette zone, avec l’aide d’un système discriminatoire de lois et des paquets d’argent de sources anonymes.

    L’art est toujours politique mais tous les artistes et toutes les institutions culturelles ne choisissent pas de s’exprimer publiquement contre l’occupation, de la même façon que tout un chacun ne s’y oppose pas activement ou ouvertement. Il y a d’innombrables sujets d’œuvres artistiques. Dans une démocratie, les artistes et les institutions peuvent même exprimer des opinions opposées, c’est à dire ultranationalistes et antidémocratiques, mais il est hypocrite et décevant de dissimuler des opinions extrémistes sous le couvert du courant dominant apolitique.

    #Palestine #Musique #Musique_et_politique #BDS #Boycott_culturel #Jérusalem_Est #Cité_de_David #Elad

  • Israël : des parlementaires français en visite sur un site controversé
    Publié le 16 juillet 2019
    https://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/201907/16/01-5234092-israel-des-parlementaires-francais-en-visite-sur-un-site-controv

    Une délégation de 35 parlementaires français s’est rendue mardi sur un site archéologique israélien controversé à Jérusalem-Est, partie palestinienne occupée et annexée de la ville.

    Cet immense site archéologique et touristique, appelé la Cité de David, se trouve au coeur du quartier palestinien de Silwan, en contrebas des murailles de la Vieille ville, et accueille chaque année 500 000 visiteurs.

    Les députés et sénateurs français y ont visité une route souterraine inaugurée récemment par l’association israélienne nationaliste Elad, qui gère le lieu avec l’Autorité nationale israélienne de la nature et des parcs. (...)

    Lors de l’inauguration de la route souterraine le 1er juillet, les Palestiniens avaient dénoncé la participation de l’ambassadeur des États-Unis en Israël et d’un conseiller de la Maison-Blanche, perçue comme un soutien américain à la colonisation israélienne à Jérusalem-Est et dans les Territoires palestiniens, en violation du droit international.

    Une ONG israélienne, La Paix Maintenant, accuse de son côté les auteurs des fouilles d’avoir endommagé les maisons palestiniennes situées au-dessus du tunnel.

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    Des parlementaires français rencontrent Benjamin Netanyahu
    Par Times of Israel Staff | 18 juillet 2019
    https://fr.timesofisrael.com/des-parlementaires-francais-rencontrent-benjamin-netanyahu

    Le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé ce mercredi sa rencontre avec la délégation des parlementaires français actuellement en visite en Israël. La rencontre a eu lieu dans ses bureaux, à Jérusalem.

    Parmi les députés présents, on retrouve notamment Aurore Bergé (LREM), présidente du groupe d’amitié France-Israël à l’assemblée, Meyer Habib (UDI), Simon Sutour (PS) ou encore Joachim Son-Forget (UDI).

    « Il est très important que la France et le reste de l’Europe fassent exactement ce que l’Argentine a fait récemment, à savoir déclarer le Hezbollah comme un groupe terroriste, a déclaré le Premier ministre durant la rencontre. Il s’agit de la principale organisation terroriste au Moyen-Orient et dans le monde, qui opère des terroristes sur le sol européen. »
    « Le plus important est donc de désigner le Hezbollah comme une organisation terroriste et je pense que cela devrait être fait immédiatement », a-t-il ajouté.
    (...)
    « Israël est un pays ami et allié et notre enjeu est de banaliser les relations entre les deux pays indépendamment du conflit israélo-palestinien », avait auparavant déclaré Aurore Bergé.

    • La lutte contre l’antisémitisme instrumentalisée à l’Assemblée Nationale
      Agence Média Palestine – 18 Juillet 2019
      https://www.agencemediapalestine.fr/blog/2019/07/18/la-lutte-contre-lantisemitisme-instrumentalisee-a-lassemblee-na

      Une résolution, portée le 20 mai 2019 par le député LREM de la première circonscription de Paris Sylvain Maillard, a pour objectif de faire adopter par l’Assemblée Nationale la définition de l’antisémitisme de l’IHRA (International Holocauste Remembrance Alliance) (1). Celle-ci tend dangereusement vers la restriction de toute expression critique vis-à-vis de la politique d’Israël, et donc de toute solidarité avec la résistance palestinienne à l’occupation, la colonisation et l’apartheid (2).

      
Cette tentative s’inscrit dans une longue série de manœuvres ayant commencé peu après l’élection d’Emmanuel Macron à la Présidence de la République (3). Tout récemment encore, l’examen de la résolution ayant été reporté au mois d’octobre, Sylvain Maillard et quelques-uns de ses collègues ont tenté de soumettre plusieurs amendements allant dans le même sens, lors de l’examen de la proposition de loi « visant à lutter contre la haine sur Internet » (4).

      
Concernant la juste lutte contre l’antisémitisme, il y aurait matière à louer une telle persévérance. Malheureusement, la démarche mise en avant par les parlementaires à l’origine de la résolution, fait ici l’objet d’une instrumentalisation patente. (...)

    • Israël : des parlementaires français en visite sur un site controversé | Moyen-Orient
      https://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/201907/16/01-5234092-israel-des-parlementaires-francais-en-visite-sur-un-site-controv

      « C’est le berceau de notre civilisation, un lieu historique de premier plan », a affirmé Simon Sutour, sénateur du Gard et l’un des deux socialistes de la délégation, composée notamment d’élus de La République en marche (LREM), des Républicains (LR) et de l’Union des démocrates et indépendants (UDI).

      « Je comprends ce que les Arabes vivant dans ce quartier peuvent ressentir mais il s’agit d’un lieu historique qui prouve encore la présence juive ici il y a 2000 ans », a ajouté M. Sutour, également vice-président du groupe d’amitié France-Israël.

      « Israël est un pays ami et allié et notre enjeu est de banaliser les relations entre les deux pays indépendamment du conflit israélo-palestinien », a déclaré Aurore Bergé, porte-parole de LREM et présidente du groupe d’amitié.

      #banaliser_les_relations
      #indépendamment_du_conflit_israélo-palestinien

  • L’archéologie, donc la science et des universitaires, sont utilisés de manière frauduleuse pour servir des intérêts politiques et, au final, voler toujours plus de terres aux Palestinien.ne.s. Et il ne faudrait pas mêler l’université au boycott ?

    Israël utilise l’archéologie pour effacer l’histoire non juive
    Talya Ezrahi et Yonathan Mizrachi, Forward, le 29 mai 2019
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2019/06/03/israel-utilise-larcheologie-pour-effacer-lhistoire-non-juive

    en Israël, l’archéologie a toujours été liée au projet de construction de la nation. L’historien Amos Elon a un jour expliqué que les archéologues israéliens ne font pas des fouilles que pour découvrir et connaître, mais pour réassurer leurs racines.

    #Palestine #archéologie #boycott_universitaire #BDS #colonisation #histoire #roman_national #mythe_fondateur #falsification #historicisation #Cité_de_David #Silwan

  • « L’archéologie évangélique soutient l’occupation israélienne » en Cisjordanie - Wilson FACHE à Jérusalem et Salomé PARENT à Tel Shiloh - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1172376/-larcheologie-evangelique-soutient-loccupation-israelienne-en-cisjord
    https://s.olj.me/storage/attachments/1173/150324_938945.jpg/r/800

    ❝Des archéologues évangéliques ont fait des territoires palestiniens leur terrain de jeu pour retrouver les traces de prétendus sites bibliques. Leur but : démontrer l’authenticité de leur vision messianique du christianisme, avec pour conséquence de légitimer l’occupation militaire israélienne.
    Wilson FACHE à Jérusalem et Salomé PARENT à Tel Shiloh | OLJ
    28/05/2019

    Une journée de fouilles archéologiques commence toujours par une lecture de la Bible. « Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière de la vie », répète le groupe de vingt chrétiens évangéliques, en majorité américains. Il est à peine cinq heures du matin à Jérusalem, l’heure pour les Associates for Biblical Research de monter à bord d’un bus en direction de Tel Shiloh, en Cisjordanie. C’est là, disent-ils, que le tabernacle originel – la tente qui abritait l’arche d’alliance à l’époque de Moïse – aurait reposé pendant près de quatre siècles.

    Le site est baigné dans une douce lumière matinale. Le visage couvert d’un chapeau de cow-boy beige et de lunettes de soleil, le Dr Scott Stripling, chef d’équipe, affiche un sourire éclatant. S’il correspond à l’image hollywoodienne surannée d’un archéologue, son travail est pourtant loin d’être conventionnel. Fiers évangéliques, ce Texan et son équipe estiment que la Bible doit être lue littéralement et peut servir de manuel à leurs recherches archéologiques.

    « La Bible est-elle un document historique fiable ? J’ai des confrères israéliens qui ne sont pas d’accord, mais moi je pense que oui », explique-t-il, parlant de « préjugés » contre l’Ancien Testament qui, selon lui, n’a pas moins de valeur historique que les textes de l’Égypte ancienne ou de Mésopotamie. « Je ne me balade pas avec une Bible dans une main et une pioche dans l’autre, se justifie Scott Stripling. Je suis religieux, mais ça ne signifie pas que je suis biaisé. Je suis capable de compartimenter. » C’est la troisième année de fouilles dans la colonie de Tel Shiloh, située dans la zone C de la Cisjordanie, soumise à un contrôle israélien total, et M. Stripling espère trouver de nouveaux indices qui pourront confirmer que le mythique tabernacle a bien un jour reposé ici. L’année dernière, ils avaient déjà découvert une grenade en céramique, un fruit symboliquement associé au sanctuaire sacré. Emeline et Perry Ginhart, un couple d’Américains fraîchement mariés, espèrent faire d’autres découvertes qui les aideront à soutenir l’authenticité de leur vision messianique du christianisme. Sous le soleil brûlant, le couple passe sa lune de miel à examiner le parterre dont il est en charge. « En aidant Israël, nous aidons notre cause. Notre Créateur nous a donné ces terres pour que nous en prenions soin », se félicite M. Ginhart.

    Une relation interreligieuse opportuniste
    « Je vois souvent des Américains idiots qui payent des fortunes pour venir grattouiller la terre. C’est tout simplement de l’archéologie confessionnelle. C’est ça le mot-clef. Et dès lors qu’elle est confessionnelle, elle s’éloigne de l’orbite de la science », assène amer un archéologue européen actif au Proche-Orient. « Les évangéliques et l’archéologie, ce sont des contes de Perrault. Ça n’a aucun sens. Il faut que l’armée israélienne arrête le massacre archéologique dans les territoires », implore ce spécialiste, qui souhaite rester anonyme.

    Les pièces déterrées à Tel Shiloh sont ramenées chaque jour à Jérusalem, avant d’être analysées en collaboration avec l’agence gouvernementale chargée du patrimoine dans un processus pour le moins opaque. À la mi-mai, la Cour suprême a statué qu’Israël n’était pas obligé de divulguer des informations sur les fouilles archéologiques menées en Cisjordanie, rejetant un appel de deux organisations non gouvernementales. Depuis la convention de La Haye de 1954, il est pourtant interdit de fouiller dans un territoire occupé, sauf en cas de menace sur le patrimoine. Un argument régulièrement utilisé par Scott Stripling pour justifier ses travaux. « Tout ce que nous trouvons est stocké en Israël, et si une solution politique au conflit est trouvée, les responsables du territoire auront alors accès aux objets. Mais je serai mort avant que ça n’arrive », dit-il en riant.

    Leah Tramer, l’une des rares Israéliennes de l’équipe, collabore régulièrement avec les évangéliques américains qui viennent creuser dans la région et pour qui la « Judée et Samarie » – le nom biblique de la Cisjordanie – est une extension naturelle de l’État d’Israël. « C’est merveilleux que des chrétiens nous aident à redécouvrir notre passé », se réjouit cette assistante à l’Université d’Ariel, située dans une grande colonie. La relation interreligieuse qui existe entre certains juifs israéliens et des « chrétiens sionistes » est parfois qualifiée par ses critiques d’opportuniste. Un sous-ensemble de la communauté évangélique étant convaincu de la signification biblique du retour des juifs sur la terre de leurs ancêtres, préambule prophétique indispensable au retour du Messie et à la fin des temps, tandis que les Israéliens sont à la recherche d’alliés pour légitimer leur occupation militaire vieille d’un demi-siècle.

    L’archéologie comme outil politique
    S’il ne fait aucun doute que les juifs ont un lien historique avec la Cisjordanie, c’est la façon dont les découvertes archéologiques sont instrumentalisées pour éclairer le patrimoine d’un peuple plutôt qu’un autre pour des raisons politiques et idéologiques qui est source de controverse. « Israël utilise l’archéologie comme outil politique à Jérusalem-Est et en Cisjordanie pour tenter de justifier sa présence. Cela explique pourquoi ils travaillent avec des évangéliques, qui soutiennent le même récit », analyse Yonathan Mizrachi, directeur de l’ONG israélienne Emek Shaveh, l’une des deux organisations signataires de la pétition déboutée par la Cour suprême. « Les évangéliques ne font pas de la recherche pour le bénéfice de la communauté locale, mais pour leur propre bénéfice et pour soutenir l’occupation, » assène-t-il.

    En 2013, Scott Stripling avait trouvé à Khirbet el-Maqatir des restes humains qu’il estimait être des juifs tués pendant la grande révolte contre Rome il y a environ 2 000 ans. Il les a ensuite remis à la colonie d’Ofra, qui les a enterrés en secret en 2017. « L’inhumation a servi de symbole pour les résidents, selon lesquels la colonie – illégale en vertu du droit international – n’est en fait qu’une continuation de l’ancienne implantation juive historique sur cette terre », estime Michael Press, un expert en archéologie en Israël et dans les territoires palestiniens. « Le fait que les résultats de ces fouilles servent à renforcer le contrôle israélien sur la Cisjordanie est très dommageable. Mais il n’y a pas d’institution pour faire respecter le droit international et personne ne veut exercer de pression, donc rien ne changera. »

    De nombreux autres sites à travers les territoires occupés ont soulevé la controverse, comme la « cité de David », un complexe archéologico-touristique censé être, selon les références bibliques, l’emplacement d’origine de Jérusalem à l’époque du roi David, il y a 3 000 ans. Depuis son exploitation, ce site n’aura de cesse d’alimenter les polémiques en raison de son emplacement en plein cœur du quartier palestinien de Silwan, à Jérusalem-Est. Surtout, le site est administré par une organisation privée controversée, Elad, à l’objectif explicite : « la revitalisation résidentielle », un euphémisme qui désigne une politique assumée de colonisation avec l’implantation de familles juives israéliennes dans le quartier.

    « Jamais plus important que les gens qui vivent à la surface »
    D’après la population palestinienne locale, les fouilles archéologiques menées en sous-sol ont sévèrement endommagé une quinzaine d’habitations. Mazen Aweida, 48 ans, montre d’un geste las les fissures épaisses qui courent le long des murs de sa maison. L’évier de la cuisine est à moitié effondré, et le sol de la chambre est tellement gondolé qu’il semble près d’exploser. « J’ai des enfants en bas âge, et j’ai peur que des débris ne tombent sur eux. Ça me stresse énormément. J’ai toujours peur que mon fils soit blessé », murmure ce père de sept enfants en jetant un regard vers son petit garçon, assis à côté d’une cicatrice béante qui file du sol au plafond. « La seule option, c’est qu’ils trouvent une solution pour stopper la dégradation. En tout cas, je ne partirai pas, même si la maison s’effondre sur nous, » prévient Mazen Aweida.

    Question de principe : certains résidents estiment aujourd’hui que les fouilles archéologiques font partie d’une stratégie visant à chasser les habitants palestiniens pour prendre le contrôle de leurs terrains. Contactée à plusieurs reprises, la direction d’Elad n’a pas donné suite à nos demandes d’interview. Elle avait par le passé déjà balayé ces allégations d’un revers de la main, niant toute forme de responsabilité dans la détérioration de maisons palestiniennes. « Ils ont le droit de rechercher des vestiges de leur histoire – si tant est que de tels vestiges existent bien à cet endroit, estime Sahar Abassi, coordinatrice dans un centre social de Silwan. Mais quoi qu’ils trouvent dans le sous-sol, ce ne sera jamais plus important que les gens qui vivent à la surface. »

    À 13h tapantes, le son d’un chofar, un cor traditionnel juif, résonne à travers les collines rocheuses de Tel Shiloh pour marquer la fin de la journée. Les participants seront de retour à l’aube à la recherche du tabernacle, bien qu’ils n’aient encore rien trouvé de concluant. Peu importe. « L’absence de preuve, prévient M. Stripling, n’est pas la preuve d’une absence. »

    #archéologie #palestine

  • Pas bonne nouvelle du tout :

    Settler group getting management of Western Wall area - National Israel News | Haaretz
    http://www.haaretz.com/news/national/.premium-1.576207

    The right-wing settlement group Elad-City of David Foundation is on the verge of assuming the management of the Jerusalem Archaeological Park and the Davidson Center, which includes the entire southern section of the Western Wall.

    A draft agreement has been drawn up between the Company for the Reconstruction and Development of the Jewish Quarter in the Old City of Jerusalem (the JQDC), which owns the area, and Elad.

    The agreement came after the government company received a legal opinion that it could sign such a pact without publishing a tender.

    Elad already manages the City of David National Park just outside the Old City walls and works to settle Jews in the Palestinian village of Silwan. If the deal goes through, it would significantly expand Elad’s economic and tourism interests in the area, and give it the unprecedented opportunity to tighten the link between Silwan, the City of David and the Western Wall.

    Left-wing groups are expected to fight the decision, since it would expand Elad’s foothold in East Jerusalem and further solidify its relationship with state authorities.

    Elad is heavily involved in settling Jews in Palestinian homes purchased in Silwan through front men and foreign companies. In addition to running the City of David National Park, Elad conducts activities at the Armon Hanatziv promenade and on the Mount of Olives.

    The Jerusalem Archeological Garden, which would come under Elad’s management, includes about two-thirds of the exposed part of the Western Wall and some of Jerusalem’s most important archeological sites, including Robinson’s Arch, stones from the Temples’ destruction, a Herodian street, and the “place of trumpeting” (the corner of the Temple Mount on which the trumpet-blowers stood during the time of the Temple), as well as structural remains from the Islamic period. This is also where a platform was erected several months ago for non-Orthodox groups wishing to hold prayer services and ceremonies within view of the Western Wall.

    The site also includes the Davidson Center, a visitors’ center dedicated to exhibits related to the archeological park, including a virtual reconstruction of the Herodian-era Temple Mount.

    The possible handover to Elad is the result of a financial dispute between East Jerusalem Development Ltd., which manages the archeological site and the Davidson Center, and the JQDC, which owns the land. The JQDC claimed that East Jerusalem Development had not paid it the rent it owed on the site for several years. In December, the Jerusalem Magistrate’s Court ruled in favor of the JQDC and ordered East Jerusalem Development to pay its debt and hand over the site to the JQDC by the end of 2014. As a result, the JQDC began deliberating over new management of the park.

    At this point, say sources involved in the discussions, Elad chairman David Be’eri suggested that Elad cover the debts of East Jerusalem Development in exchange for being given control of the site, a proposal that was readily accepted by the JQDC. According to these sources, Elad was an obvious favorite to manage the site because of its experience managing the popular City of David site, as well as the underground tunnel that had been dug between the City of David and the Davidson park in recent years. These archeological excavations, conducted by the Israel Antiquities Authority and funded by Elad, involved digging a tunnel along a Herodian-era street that runs from the Siloam Pool to the Western Wall. The tunnel was opened to the public three years ago.

    The JQDC has also received a legal opinion that it did not need to publish a tender soliciting bids from anyone else to run the site. A draft agreement has been written and is expected to be signed shortly, pending various legal approvals.

    The Jerusalem Archeological Garden includes areas outside the Old City walls, in the Ophel area. These lands, which are controlled by the Israel Nature and Parks Authority, are apparently not going to be transferred to Elad’s control.

    Neither the JQDC nor Elad would comment for this report.