• Des #cités_antiques en #Amazonie | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/des-cites-antiques-en-amazonie

    La vallée d’#Upano se situe dans la région amazonienne du piémont andin. Elle est insérée entre deux cordillères et mesure une centaine de kilomètres de long sur une vingtaine de large. Elle est surplombée par le #volcan_Sangay, en état constant d’éruption depuis des décennies et dont les rejets rendent la région particulièrement fertile. Les agriculteurs locaux m’ont dit qu’ils obtenaient trois récoltes de maïs par an, c’est énorme !

    […] Nous avons identifié et fouillé des plateformes en terre qui servaient à isoler des bâtiments du sol humide, ainsi que des places, des chemins et des routes. La première occupation de la vallée commence environ en 500 avant notre ère pour durer jusqu’en 400-600 de notre ère.

    […] La vallée d’Upano a abrité de véritables cités, densément peuplées et conçues en damier en pleine #forêt_tropicale. Leur réseau est incroyablement complexe, avec des rues, des chemins vers les rivières, des routes primaires et secondaires… Les grands axes sont parfaitement rectilignes, faisant jusqu’à treize mètres de large, et traversent la vallée en faisant fi de son relief naturel. Ils coupent aussi bien des ravins que des élévations. Un tel réseau réclame une véritable #planification, ce qui montre que les différentes implantations de la vallée sont contemporaines.

    L’insistance à passer outre tous les obstacles, alors qu’il serait souvent plus simple de les contourner, suggère fortement que ces routes avaient une fonction symbolique. Elles peuvent avoir été un moyen d’imprimer dans le sol les relations entre voisins, et servir à des processions et des visites ritualisées, comme on peut encore le voir dans les villages annulaires du haut Xingu en Amazonie brésilienne.

    Certaines plateformes sont encore plus hautes, jusqu’à dix mètres. Ici, pas de soubassements d’habitations, mais on suppose que ces espaces étaient plutôt consacrés à des cérémonies collectives. De tels systèmes urbains ont été découverts chez les Mayas du Guatemala ou à Teotihuacan, au Mexique. La grande différence est qu’il n’y a pas de constructions en pierre dans l’Upano. En plus, il n’y a aucun site semblable en Amazonie précolombienne, y compris au Brésil.

    […] Leur culture disparaît brusquement après un millénaire, autour de 400-600, sachant qu’il n’y avait alors pas d’écriture dans la région.

    […] J’ai une hypothèse, hélas non confirmée, sur cette disparition. Les fouilles ont montré, au-dessus des derniers niveaux d’habitation, plusieurs couches noires qui évoquent des éruptions volcaniques. Mais, les datations ne correspondent à aucun évènement suffisamment catastrophique pour faire fuir tout le monde. C’est peut-être une série d’éruptions plus petites, mais plus nombreuses, qui a fini par décourager les habitants, ou alors une #crise_climatique. Ils auraient alors pu partir vers le sud, au Pérou, où l’on retrouve des céramiques similaires à celles d’Upano. Seule une société spécialisée et stratifiée a pu construire un réseau aussi vaste et complexe que dans la vallée d’Upano. Or, on sait que les sociétés urbanisées et hiérarchisées sont moins résilientes aux aléas climatiques. Peut-être que cette civilisation a tout simplement implosé au profit d’un retour à une organisation tribale et forestière. Nous n’avons pas d’explication ferme à proposer pour le moment. Mais, la recherche se poursuit…

    #archéologie_du_paysage #lidar

  • Les #LRA, zones de non-droit où sont enfermés des #sans-papiers

    Dans les locaux de rétention administrative, les droits des sans-papiers retenus sont réduits. Souvent sans avocats, ni même de téléphones, ils ne peuvent défendre leurs droits. Enquête dans l’angle mort de la rétention française.

    Commissariat de Choisy-le-Roi (94) – « Ce n’est pas le bon jour », répète le major Breny, en costume-cravate malgré la chaleur. Ce lundi 4 septembre 2023, l’atmosphère est glaciale quand la députée Ersilia Soudais (LFI) demande à visiter le local de #rétention_administrative (LRA) annexé au commissariat de Choisy-le-Roi. Méconnus du grand public, ces #lieux_d’enfermement sont destinés aux personnes étrangères et victimes d’une #décision_d’éloignement. Mais à la différence des #centres_de rétention_administrative (#Cra), elles y sont enfermées pour 48 heures au maximum. « Soit le Cra est plein, soit une décision est prise de les positionner temporairement en LRA », introduit le major.

    Le directeur du lieu commence par interdire aux journalistes les photos à l’intérieur. « Ici, nous sommes dans un #commissariat », lance-t-il. À plusieurs reprises, le major Breny nous renvoie vers une « disposition du Ceseda », le code de l’entrée et du séjour des étrangers. Laquelle ? « Regardez sur internet, je ne connais pas le Ceseda par cœur », s’agace-t-il. La disposition a beau être introuvable et l’interdiction illégale, le major n’en démord pas.

    Une #opacité qui concorde avec la situation nationale. En 2022, 27 LRA permanents existaient en France pour 154 places. Mais impossible de savoir combien de personnes y passent chaque année car l’administration ne communique aucun chiffre, au contraire des Cra. Entre ignorance des agents et méconnaissance des retenus au sujet de leurs droits qui y sont réduits, les LRA représentent un angle mort de la rétention. Une situation qui inquiète les associations, d’autant que les placements en LRA sont de plus en plus réguliers.

    Une ignorance du droit

    Le lendemain de la visite au LRA de Choisy-le-Roi, la députée Ersilia Soudais se rend au LRA de Nanterre (92). L’accueil est similaire. Après vingt minutes d’attente, le responsable commence par refuser l’accès aux journalistes. L’élue lui rappelle la procédure, ce qui ne le dissuade pas de vérifier auprès de ses supérieurs. Cinq minutes plus tard, il s’excuse :

    « On n’a jamais reçu de visite. »

    Ce LRA, situé au rez-de-chaussée de la préfecture, a été créé il y a moins d’un an, en novembre 2022. Selon les agents présents, il est principalement dédié à l’enfermement des personnes « dublinées », qui ont déjà demandé l’asile dans un autre pays de l’Union européenne. Il peut accueillir actuellement six personnes.

    À l’intérieur, l’agent tente à nouveau d’encadrer la visite. Il indique à Ersilia Soudais qu’elle ne peut pas discuter avec des retenus. Ce qui est encore une fois illégal. L’élue était en train d’échanger avec le seul prisonnier du LRA, un homme algérien. Débardeur blanc et cigarette à la bouche, il est enfermé depuis deux jours. Il demande un traducteur, mais la discussion est interrompue par la sous-préfète des Hauts-de-Seine, Sophie Guiroy Meunier, descendue de son bureau : « Vous êtes là dans quel cadre ? » À plusieurs reprises, la sous-préfète nous demande à quoi servent nos questions. « Mais vous écrivez un rapport ? » interroge-t-elle. Quarante minutes plus tard, la députée ressort sonnée de ces deux visites. « Ça me donne envie de me rendre dans d’autres LRA d’Île-de-France », déclare-t-elle en partant.

    Un accès juridique restreint en LRA

    À Nanterre, s’ils veulent appeler l’extérieur, les retenus doivent demander un portable aux agents. Or, le décret du 30 mai 2005 stipule qu’un LRA doit fournir une ligne téléphonique fixe en accès libre, parmi d’autres obligations, pour permettre aux retenus de contacter leurs avocats. Un policier balaye :

    « C’est plus simple comme cela. »

    La situation est représentative du #flou entretenu dans ces locaux, où l’accompagnement juridique n’est pas obligatoire, contrairement aux Cra. « Les personnes retenues ont un certain nombre de #droits. Mais, en pratique, elles n’ont pas d’informations suffisantes », affirme maître Berdugo, coprésident de l’Association pour le droit des étrangers (ADDE). À Choisy-le-Roi, les cinq retenus parlent très peu français et personne n’a l’air de connaître l’acronyme LRA.

    Celui de Choisy-le-Roi a rouvert en février 2022, après une fermeture décidée par une ordonnance administrative, « compte tenu du #traitement_inhumain_et_dégradant infligé aux personnes », a noté l’ADDE. Parmi les points noirs à l’époque : l’obligation de demander aux agents l’autorisation de se rendre aux toilettes. Désormais, des travaux ont été effectués. Trois douches et des WC sont en accès libres, « pour huit places contre douze auparavant », détaille le major Breny. Concernant les retenus, le directeur du LRA assure :

    « Ils sont tous contents. Dehors, c’est plus dur. Ici, on s’occupe d’eux. Ils n’ont pas exprimé un mal-être particulier. »

    Un manque d’information qui coûte cher

    « C’est notre première nuit ici, on espère ne pas être envoyés en centre de rétention. On est tranquille », avance Ahmed, originaire d’Algérie. Mais quand on aborde leur situation juridique, les hommes lèvent les yeux de leur téléphone – qu’ils ont ici le droit de conserver – et s’interrogent. Ali (1), torse nu à cause de la chaleur, demande des renseignements à la députée sur les démarches juridiques qu’il doit entreprendre. « Est-ce que vous avez un avocat ? » lui demande-t-elle. Il répond non de la tête. Idem pour ses camarades. Pourtant, le délai de recours d’une #obligation_de_quitter_le_territoire (#OQTF) est de 48 heures devant le tribunal administratif. D’où la nécessité d’agir vite pour tenter de la faire annuler. « Les retenus sont présentés quatre jours après devant le juge des libertés et de la détention (JLD) et il arrive qu’on apprenne qu’ils n’ont pas contesté l’OQTF », souligne maître Florian Bertaux, avocat au barreau du Val-de-Marne. Il renchérit :

    « Il n’y a pas de permanence au tribunal administratif dans notre département, donc pour faire un recours, il faut souvent déjà connaître un avocat. »

    Le recours est d’autant plus difficile à faire qu’aucun moyen de télécommunications n’est mis à leur disposition. Impossible donc d’envoyer un mail à son avocat. « Pour transmettre une décision, c’est très compliqué. Ils sont dépendants des services de police », continue maître Berdugo.

    Les retenus gaspillent parfois un temps précieux en essayant de joindre les mauvais interlocuteurs. Youssef (1), un père de famille défendu par maître Berdugo, a été placé au LRA de Nanterre fin août 2023. « En guise d’informations, on lui a donné une liasse sur laquelle il était indiqué qu’il pouvait être assisté par diverses associations, alors que c’était faux », raconte son conseil. Parmi les numéros écrits, celui de l’association la Cimade, qui n’intervient pourtant pas dans les LRA. En apprenant cela, Paul Chiron, chargé de soutien et des actions juridiques en rétention à la Cimade, s’étrangle :

    « C’est hallucinant. Nous refusons d’être dans les LRA car il n’y a pas de garanties suffisantes afin d’exercer nos missions. »

    Heureusement pour Youssef, il connaissait déjà maître Berdugo et avait une procédure en cours à la préfecture. Mais lors de sa comparution devant le JLD, les autres retenus du LRA altoséquanais n’ont pu faire de recours car les 48h de délais de contestation « étaient expirés ».

    Des LRA qui disparaissent du jour au lendemain

    Les avocats eux-mêmes ont du mal à suivre la situation des LRA. En juillet 2023, maître Berdugo et des confrères avaient tenté de faire fermer le LRA de Nanterre via un référé-liberté. « Lorsqu’on l’a préparé, on nous a indiqué qu’il n’y avait plus personne dans le LRA. Donc on a laissé tomber », raconte-t-il. Maître Berdugo continue :

    « La préfecture avait promis de ne plus saisir le juge, donc on pensait que le LRA ne fonctionnait plus. »

    Pour ne rien arranger, des #LRA_temporaires sont créés – en plus des permanents – par arrêtés préfectoraux lorsque des étrangers ne peuvent être placés tout de suite dans un Cra, en raison de circonstances particulières. « C’est très peu encadré », souffle Paul Chiron de la Cimade. Ces LRA sont hébergés dans des #hôtels, des #cités_administratives ou encore des #gendarmeries. StreetPress a contacté le directeur général de #Contacts_Hôtel, groupe auquel appartient le #Ashley_Hôtel qui a hébergé un LRA au Mans à partir de mars 2023. « L’hôtelier ne communique pas sur le sujet étant donné qu’il est soumis à une clause de confidentialité », a-t-il répondu. Parfois, les LRA ne durent qu’une seule nuit avant de disparaître et d’effacer le sort des personnes enfermées.

    Hors métropole, les LRA ont par exemple donné lieu à des « aberrations juridiques », d’après maître Flor Tercero, partie au mois d’avril à Mayotte. Elle assure que « les arrêtés de publication des LRA apparaissaient une fois qu’ils étaient fermés » et assène :

    « C’était l’omerta la plus totale. »

    Aucune donnée

    Ainsi, personne ne savait où se trouvaient les locaux de rétention ni combien de personnes y avaient été enfermées. « Dans certains LRA, les règlements intérieurs disaient qu’ils étaient faits pour douze personnes, mais dans les arrêtés de création des LRA, il y avait écrit quarante personnes. Une #surpopulation contestable. » Elle mentionne des familles qui tentaient de joindre leurs proches disparus et placés en LRA :

    « Elles ont appelé les centres de rétention, mais il n’y avait pas de numéro de téléphone dans les LRA. Elles les ont retrouvés ensuite plus tard aux Comores. »

    Ces dérives perdurent car les LRA ne sont que très peu contrôlés. « Nous sommes très peu saisis sur les LRA, et pour ceux qui sont temporaires, c’est souvent trop tard, ils ont fermé. Cette temporalité très brève rend nos visites compliquées », admet Dominique Simonnot, contrôleure générale des lieux de privation de liberté. En sept ans, le CGLPL n’a pu se rendre que dans quatre LRA :

    « Notre dernière visite remonte en 2021 à Tourcoing. »

    De son côté, la Cimade constate une « flambée » des LRA et estime qu’ils étaient auparavant « bien moins utilisés qu’aujourd’hui notamment avec l’usage détourné qui en est fait depuis les instructions de Gérald Darmanin. » En témoigne un extrait de la circulaire du 3 août 2022, qui a demandé que les capacités des LRA soient augmentées « d’au moins un tiers ». De quoi interroger le chargé de soutien de l’asso Paul Chiron :

    « Avec quatre Cra en Ile-de-France, la question des circonstances de temps et de lieu nécessaire à la création d’un LRA, peut difficilement s’entendre. »

    La Cimade craint également que les #locaux_de_rétention ne soient utilisés à l’avenir pour enfermer des familles en toute discrétion. « Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a affirmé qu’il ne voulait plus d’enfants dans les Cra, mais il n’a rien dit sur les LRA », rappelle Paul Chiron. Contacté, le ministère de l’Intérieur n’a pas été en mesure de fournir à StreetPress des données précises sur le nombre de personnes enfermées dans les LRA. Idem du côté de la préfecture de police. Quant à maître Berdugo, il a lancé un nouveau référé-liberté pour faire fermer le LRA de Nanterre. L’affaire passe ce 18 septembre 2023 devant le tribunal administratif de Cergy.

    (1) Les prénoms ont été modifiés.

    https://www.streetpress.com/sujet/1694682108-lra-non-droit-sans-papiers-etrangers-locaux-retention-admini

    #sans-papiers #France #migrations #enfermement

  • Transformer la cité de transit de Beutre : pour une conception ouverte en #architecture
    https://metropolitiques.eu/Transformer-la-cite-de-transit-de-Beutre-pour-une-conception-ouverte

    Que reste-t-il des #cités_de_transit et comment les transformer ? Prenant appui sur l’expérience de Beutre, Marion Howa explicite la notion de conception ouverte en architecture, qui associe les outils de l’action à ceux de la recherche. Alors que se poursuivent les démolitions des logements sociaux en France (Epstein 2013) et que les dispositifs d’urgence reviennent comme solution providentielle aux crises contemporaines du #logement (Bonnet 2016), l’ancienne cité de transit de Beutre fait figure #Terrains

    / #Bordeaux, #autoconstruction, #habitants, architecture, cités de transit, logement, #participation


    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_howa.pdf

  • La mémoire au coin du #bidonville
    https://metropolitiques.eu/La-memoire-au-coin-du-bidonville.html

    Dans le roman Rue des Pâquerettes, Mehdi Charef propose une mémoire des bidonvilles à hauteur d’enfant. Cette mémoire montre à la fois les effets néfastes de la ségrégation et de la précarité, et les ressources invisibles que recèle cet espace pour s’en sortir. Publié en 2018 dans la collection « Littératures » des éditions Hors d’atteinte, Rue des Pâquerettes s’inscrit dans la lignée des textes et films que Mehdi Charef a consacrés aux bidonvilles et cités de transit de l’après-guerre en France, #Commentaires

    / #littérature, bidonville, #Nanterre, #enfants

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_delon3.pdf

  • #Observatoire International de la #Démocratie_Participative (#OIDP)

    L’Observatoire International de la Démocratie Participative (OIDP) est un #réseau international ouvert à toutes les villes, organisations et centres de recherche souhaitant connaître, échanger et mettre en œuvre des expériences en matière de démocratie participative au niveau local.

    OBJECTIFS

    - Agir comme centre de référence mondial dans le domaine de la démocratie participative.
    - Créer des synergies entre les villes, les organisations et les centres de recherche pour réfléchir sur la qualité démocratique à travers le monde.
    - Produire et améliorer les connaissances existantes dans le domaine de la démocratie participative locale.
    - Échanger des expériences sur les innovations démocratiques entre toutes les régions du monde.
    - Recommander des politiques aux administrations publiques du monde, de préférence locales.

    https://oidp.net

    #municipalisme

    ping @simplicissimus

    –—
    voir aussi un fil de discussion sur les ressources pédagogiques autour du (néo-)municipalisme :
    https://seenthis.net/messages/897300

    • #Cités_et_Gouvernements_Locaux_Unis

      L’Organisation mondiale de Cités et Gouvernements Locaux Unis vous souhaite la bienvenue à la plus grande organisation de #gouvernements_locaux et régionaux du monde. Nous nous trouvons, avec vous, aux côtés d’innombrables femmes et hommes ayant œuvré sans relâche pendant plus d’un siècle à consolider leur autonomie, à tirer leurs communautés vers le haut et à collaborer les un·e·s les autres pour parvenir à un changement véritable.

      En tant que #réseau_mondial de villes, gouvernements locaux, régionaux et métropolitains et leurs associations, #CGLU est engagée à représenter, défendre et amplifier les voix des gouvernements locaux et régionaux, afin de ne laisser personne, ni aucun territoire, pour compte. Ensemble, nous sommes les sentinelles des espoirs, des rêves et des aspirations de chaque individu dans chaque communauté du monde, à la recherche d’une vie où l’on respire les idéaux des ODD.

      Par le biais de la coopération, du dialogue et du partage des connaissances, nous, en tant qu’Organisation mondiale, joignons le geste à la parole, en œuvrant à faire avancer les réponses et les actions mondiales au travers d’engagements et d’accords novateurs, qui deviendront les dénominateurs communs transcendant les frontières et rapprochant les communautés, pour autonomiser l’échelle locale et la tirer vers le haut.

      Amplifier la voix des gouvernements locaux

      | RENFORCEMENT DU RESEAU DE CGLU | Accroître la participation politique, créer de nouveaux outils pour une action synchronisée, renouveler les partenariats avec les différents acteurs et assurer une appropriation partagée par les différents membres : autant d’objectifs qui améliorent la transparence, la participation démocratique et la redevabilité.

      | POLITIQUE ET PLAIDOYER | Nous œuvrons à amplifier les voix des territoires à l’échelle internationale, ce qui inclut de formuler des propositions concernant le rôle et le point de vue des gouvernements locaux et régionaux sur la définition de la prochaine étape des agendas mondiaux de développement, et d’accroître le soutien et la reconnaissance, nationale et internationale, du rôle que les gouvernements locaux et régionaux jouent dans le processus de mise en œuvre.

      | MISE EN OEUVRE | Notre objectif est d’identifier et d’encourager les efforts déployés par nos membres pour réaliser les agendas mondiaux à l’échelle territoriale.

      | APPRENTISSAGE | Par la formation, la création d’une culture d’apprentissage dans toute l’Organisation et la promotion de la coopération décentralisée en tant qu’outil clé de la coopération internationale et des programmes de développement.

      | SUIVI ET RAPPORTS | Nous entendons nous assurer que les expériences régionales et locales influent sur la mise en œuvre et l’évaluation des agendas mondiaux, en contribuant au discours des gouvernements locaux et régionaux, et en éclairant les rapports dressés par les gouvernements nationaux.

      CGLU a la faculté d’organiser tout le collectif des gouvernements locaux et régionaux par le biais de la Global Taskforce des gouvernements locaux et régionaux, le mécanisme par lequel notre collectif délibère et définit sa voix politique dans l’agenda international.

      https://www.uclg.org

      https://www.youtube.com/watch?v=rkWj8WqwkEg&feature=emb_logo

  • (néo-)municipalisme et humanisme

    Message aux seenthisien·nes...

    Je vais animer un atelier avec des étudiant·es de master en urbanisme autour du #municipalisme et de l’#humanisme...

    Un thème qui est relativement nouveau pour moi...

    Je suis donc preneuse de vos suggestions, surtout bibliographiques sur ce thème...

    J’ai déjà quelques éléments, mais je suis sure que votre bibliothèque est plus riche que la mienne :-)

    #néo-municipalisme #ressources_pédagogiques #municipalisme

    • Tout dépend quelle tradition du municipalisme : liberal, libertaire, socialiste, communalisme ou inter-municipalisme ? cf https://m.uneseuleplanete.org/Qu-est-ce-que-le-municipalisme. D’un point de vue historique "Municipalités de tous pays, unissez vous ! L’Union Internationale des Villes ou l’Internationale municipale(1913-1940),
      Renaud Payre, Pierre-Yves Saunier : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00002762/document

    • Ok ! Je me suis permis de le préciser car comme le municipalisme a eu tendance à devenir un nouveau buzzword, on oublie parfois que ces stratégies politiques ont eu longues histoires qui ne se résume pas à la pensée de Murray Bookchin (même si sa pensée continue de beaucoup nous inspirer) !

    • @monolecte ça sera sous forme d’atelier, et pas de cours... mais il devrait y avoir un temps fort de présentation/discussion organisé par les étudiant·es lors de la Biennale des villes en transition (premier weekend d’avril, à Grenoble et distanciel) :-)

    • Du coup, en train de lire...

      Guide du municipalisme. Pour une ville citoyenne, apaisée, ouverte

      De plus en plus, nos villes sont devenues le lieu où sévissent la spéculation, les exclusions de toutes sortes et la ségrégation sociale. Pourtant, de l’Espagne aux États-Unis et à l’Afrique du Sud, en passant par le Chili, le Rojava syrien, la Serbie, la Pologne ou la France, des groupes renversent cette logique et inventent une nouvelle manière de vivre ensemble. Ce mouvement de démocratie radicale, qui s’ancre au niveau local mais se connecte au monde, place les citoyens au centre des décisions publiques et de la sauvegarde de l’intérêt général. Il réintroduit la démocratie directe en s’appuyant sur des valeurs sociales, féministes, écologiques et solidaires pour ouvrir le champ politique et en faire un espace d’émancipation et de transformation.

      Le municipalisme s’impose comme une alternative politique aux traditionnelles formes d’organisation et de pouvoir fondées sur la verticalité, la centralisation et le patriarcat. Ce guide est le fruit de la collaboration de plus de 140 maires, conseillers municipaux et militants du monde entier, tous investis dans le mouvement municipaliste mondial.

      Coordonné par la Commission internationale de Barcelona En Comú, il présente :

      – les bases théoriques du municipalisme et le rôle qu’il peut jouer, notamment dans la féminisation de la politique et la lutte contre l’extrême droite  ;

      – les outils pour préparer une candidature municipaliste, développer un programme participatif, rédiger un code éthique ou financer une campagne politique  ;

      – des exemples de politiques de transformation mises en œuvre dans des municipalités du monde entier en matière de logement, d’espace public ou de démocratie participative  ;

      – un répertoire des 50 principales plateformes municipales dans le monde.

      https://www.eclm.fr/livre/guide-du-municipalisme

    • POLICY ROUNDTABLE 17 RADICAL DEMOCRACY IN THE CITY COUNCIL

      Debate on the challenges, limits and opportunities of participatory procedures to develop real democracy at the local level.

      Speakers

      Elvira Vallés, Zaragoza City Council
      Bernardo Gutiérrez, MediaLab Prado, Madrid
      Gala Pin, Councilor for Participation and Districts, Barcelona City Council
      Brad Lander, Deputy Leader for Policy, New York City Council
      Áurea Carolina de Freitas, Councilor, Belo Horizonte City Council

      http://2017.fearlesscities.com/radical-democracy-in-the-city-council

      https://www.youtube.com/watch?v=xm7xOTsKpK8&feature=youtu.be

      #démocratie_radicale

    • Un #MOOC sur le municipalisme
      https://nos-communes.fr/actualites/mooc-sur-le-municipalisme

      Quelques captures d’écran :

      #Jonathan_Durand_Folco :

      « Dans [le] contexte [actuel] de crises et de revendications, c’est comme si il y avait une intuition qui est le fait que pour reconstruire la démocratie, on devait commencer à se réapproprier l’#espace_public comme tel et par la suite non seulement occuper des #places mais aussi à occuper les institutions. On pourrait dire que le relai organique de ces mouvements par la suite sera d’aller voir au plus près des conseils municipaux pour essayer de transformer les institutions de l’intérieur. Pour essayer de non seulement gouverner autrement, mais de pouvoir s’auto-gouverner et avec un certain relai revendications pour essayer de changer les choses par la suite »

      #Corinne_Morel_Darleux sur les limites du niveau local :

      « La #proximité dans un village ou dans une petite ville notamment est aussi source de #conflits, de #promiscuité, elle est aussi source de blocages politiques. Il faut les prendre en compte et ne pas sacraliser le local »

      #Magali_Fricaudet : Municipalisme et droit à la ville

      Les 4 caractéristiques du municipalisme :
      – la #radicalité_démocratique —> « comment est-ce qu’on gouverne en obéissant », comment est-ce qu’on applique la #démocratie_directe des #assemblées, mais aussi des mécanismes de contrôle de l’exercice du pouvoir, soutenir l’#expertise_citoyenne, travailler sur un #code_éthique des élus pour contrôler leur mandat
      – la #féminisation de la politique —> féminiser la politique c’est aussi changer l’approche de la politique et remettre en cause, par la pratique, le #patriarcat et ses valeurs (#compétitivité, exercice d’un #pouvoir basé sur le culture du chef et l’#autorité), c’est faire de la politique en écoutant
      – la #transition_écologique (#relocalisation_de_l'économie, les #remunicipalisations), comment changer le #paradigme_économique à partir du #local, contribution à la relocalisation, encourager l’#agriculture_urbaine et la gestion des #biens_communs
      – les #droits et les droits dans leur #universalité —> c’est la question des #migrants, quand on parle de #droits_universels on parle de #droits_pour_tous. Référence au #document_local_d'identité qui donne droit à toustes aux #droits_essentiels, aux équipements publics
      #universalité_des_droits —> « on gouverne pour les gens et par les droits ». Il s’agit de partir des droits et pas de la « machine qui prend en charge les gens »

    • "Collectivités locales, reprendre la main, c’est possible !"

      Le nouveau rapport de l’AITEC « Collectivités locales, reprendre la main, c’est possible ! Politiques publiques de #transition démocratique et écologique : #résistances et #alternatives locales à la libéralisation » se fonde sur une enquête approfondie menée en 2017 auprès d’élu-e-s, d’agents territoriaux, et d’acteur-trice-s du monde associatif. Il met en avant des politiques publiques locales alternatives, plus démocratiques, plus justes et plus durables, à rebours de la libéralisation des marchés, du tout-privé et d’une économie hors-sol.

      L’aspiration modeste est de dresser un paysage non exhaustif des contraintes réglementaires que rencontrent les collectivités locales progressistes pour porter des politiques publiques locales de transition démocratique et écologique. Ce rapport propose des pistes pour saisir les opportunités permettant de créer un “écosystème” d’alternatives afin de renouveler ou inventer des formes de gouvernance locale plus démocratiques, justes et durables.

      Les politiques néolibérales d’austérité et de libéralisation des échanges commerciaux et financiers ont poussé dans le sens d’une transposition des règles du marché dans la sphère publique. Elles placent les grandes entreprises, souvent transnationales et fortes de moyens techniques et financiers importants, en partenaires idéaux des pouvoirs publics. Ces politiques participent de l’assèchement des systèmes de solidarités publics et de l’asphyxie de l’économie de proximité : remise en cause de l’universalité des services publics, difficultés de relocalisation de l’économie, gestion comptable déshumanisée des politiques publiques, etc. Elles étouffent les possibilités de développer les politiques nécessaires pour répondre aux défis sociaux et environnementaux auxquels nous faisons face localement et globalement.

      Pour autant, ces contraintes n’éliment pas la motivation de certaines collectivités à faire émerger tout un panel de solutions pour contre-carrer les ambitions de lucrativité et d’accaparement portées par les tenants de la doxa néolibérale. Trois entrées d’alternatives ont pu être identifiées :

      1. Premièrement, il s’agit de (re)démocratiser des services publics : remunicipaliser les services publics, investir dans des sociétés coopératives d’intérêt général (SCIC), ne pas s’enfermer dans des contrats de partenariats publics-privés etc. Cela permet de pouvoir garder la main publique sur les services et donc le contrôle des dépenses et des orientations, d’inclure les citoyen-ne-s dans les processus de contrôle et de décision, et d’orienter les (ré)investissements pour l’amélioration et l’accessibilité du service ;

      2. Deuxièmement, il s’agit d’aller vers une commande publique responsable : privilégier les achats publics locaux en prenant en compte les notions de cycle de vie ou de circuit-court, bien connaître l’offre territoriale pour adapter la demande publique aux capacités des TPE/PME et entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS), etc. Cela permet de prendre en compte l’impact social et environnemental de l’achat public tout en relocalisant l’économie et en soutenant les acteurs socio-économiques locaux ;

      3. Troisièmement, il s’agit de travailler avec et pour le tissu socio-économique du territoire : structurer l’offre des acteur-trice-s économiques locaux (familiaux, artisanaux, agricoles ou éthiques), faciliter l’accès au foncier et aux équipements publics pour les acteur-trice-s de l’ESS, soutenir des initiatives de coopératives citoyennes (d’habitant-e-s, d’énergies renouvelables, etc.), etc. Cela renforce l’offre locale face aux grands groupes, tout en allant vers une (re)démocratisation des rapports socio-économiques locaux.

      https://aitec.reseau-ipam.org/spip.php?article1663

      #rapport #AITEC

    • Le « municipalisme libertaire » de Bookchin : un chemin vers la reconquête démocratique ?

      Débat entre #Pinar_Selek, sociologue et militante féministe, et #Aurélien_Bernier, essayiste et défenseur de la démondialisation. Tous deux discutent des thèses de Murray Bookchin concernant le « #communalisme », et des expériences qu’elle nourrissent.

      Citation de Bookchin pour commencer le débat :

      https://www.youtube.com/watch?v=ejksnPBJVtU

    • Agir ici et maintenant. Penser l’#écologie_sociale de Murray Bookchin

      L’effondrement qui vient n’est pas seulement celui des humains et de leur milieu, mais bien celui du capitalisme par nature prédateur et sans limites. Historiquement désencastré du social et nourri par l’exploitation et la marchandisation des personnes, il étend désormais son emprise sur toute la planète et sur tous les domaines du vivant. C’est en se désengageant d’un constat fataliste et culpabilisant que nous retrouverons une puissance d’agir ici et maintenant. Quoi de mieux, pour cela, que de relire Murray Bookchin et d’appréhender toutes les expérimentations et pratiques qui se développent après lui, aujourd’hui, autour de nous ?

      Floréal M. Romero dresse ici le portrait du fondateur de l’écologie sociale et du municipalisme libertaire. Il retrace son histoire, son cheminement critique et politique. De l’Espagne au Rojava, en passant par le Chiapas, l’auteur propose, à partir d’exemples concrets, des manières d’élaborer la convergence des luttes et des alternatives pour faire germer un nouvel imaginaire comme puissance anonyme et collective.

      Essai autant que manifeste, ce livre est une analyse personnelle et singulière de la pensée de Bookchin qui trouve une résonance bien au-delà de l’expérience de l’auteur. Il apporte des conseils pratiques pour sortir du capitalisme et ne pas se résigner face à l’effondrement qui vient.

      https://www.editionsducommun.org/products/agir-ici-et-maintenant-floreal-m-romero

    • L’illusion localiste. L’arnaque de la décentralisation dans un monde globalisé

      Rapprocher le pouvoir du citoyen , instaurer la « démocratie participative, soutenir le développement territorial et l’économie « de proximité…

      A l’approche des élections municipales, on assiste à une surenchère des mots d’ordre localistes et décentralisateurs. On les retrouve dans tous les discours politiques, de la gauche à l’extrème-droite en passant par la droite et les socio-démocrates.

      La participation des habitants et les promesses de changement « par en bas » sont dans tous les programmes. Les démarches et les listes « citoyennes », plus ou moins instrumentalisées par les partis traditionnels, se multiplient. Même le président de la République s’affiche localiste : en réponse à la crise de « Gilets jaunes », il promet une nouvelle phase de décentralisation pour la deuxième moitié de son mandat. A en croire nos élites, c’est donc par l’action municipale ou régionale que les problèmes économiques, sociaux, environnementaux ou démocratiques pourraient être résolus...

      Ce livre s’attache à déconstruire ce mensonge. Car la mondialisation, elle, ne rapproche pas le pouvoir du citoyen, mais l’éloigne considérablement. Les décisions économiques sont concentrées aux mains des grandes firmes et de leurs actionnaires, et s’imposent aux peuples par delà les principes démocratiques. Les droits sociaux sont en régression permanente à cause de la concurrence internationale. Et la classe politique n’en finit plus de se discréditer en obéissant aux injonctions des marchés.

      La « mondialisation heureuse » ayant fait long feu, c’est le « localisme heureux » qu’à présent on cherche à nous vendre. Le terroir et les circuits courts pour compenser les ravages de la mondialisation. Le régionalisme pour masquer le désengagement de l’État, la destruction ou la privatisation des services publics.

      Cette « illusion localiste » doit être dénoncée. Non pas que l’action de proximité soit négligeable, car s’engager dans la vie locale est tout à fait nécessaire. Mais pour sortir du piège de la mondialisation, cela ne suffit pas. Plutôt que d’opposer l’action locale et celle de l’État, mieux vaudrait les articuler.

      http://www.editions-utopia.org/2019/11/04/lillusion-localiste

    • Un séminaire en ligne (et en italien) avec #Iolanda_Bianchi, qui a écrit une thèse de doctorat sur Barcelone:

      Città, beni comuni, partecipazione: Esiste il modello Barcellona? Seminario online di formazione con Iolanda Bianchi

      PRESENTAZIONE
      Barcellona è stata al centro delle mobilitazioni popolari contro le politiche di austerità che si svilupparono in Spagna a partire dal 2011 (il cosiddetto movimento degli indignados - M-15). Nel 2015 fu eletta al governo della città una coalizione civica «Barcelona en comú» guidata da Ada Colau, un’attivista per il diritto all’abitare. Da allora il governo locale si è impegnato a mettere in campo politiche volte a correggere le distorsioni dello sviluppo urbano di segno neoliberale, sui temi della regolamentazione degli alloggi turistici (a partire dal piano PEUAT del 2017), della vivibilità dello spazio pubblico (la pedonalizzazione di isolati urbani, i cosiddetti «superblocchi» o «supermanzanas»), della gestione dei beni comuni. Queste iniziative sono state segnate da successi come da fallimenti. Alla luce di questa esperienza, in questo seminario discutiamo del cosiddetto «modello Barcellona» di neo-municipalismo, in connessione con le esperienze italiane di campagne per il diritto alla città e all’abitare in cui noi in prima persona siamo stati coinvolti in questi anni.

      IOLANDA BIANCHI è una studiosa di processi politici in una dimensione urbana. Ha conseguito il dottorato di ricerca in urbanistica e politiche pubbliche presso l’Università Autonoma di Barcellona e l’Istituto Universitario di Architettura di Venezia. La sua ricerca si focalizza sulle forme alternative di soddisfacimento dei bisogni e dei diritti primari alla scala urbana, osservate dal punto di vista delle collaborazioni tra società civile e istituzioni pubbliche. Attualmente è ricercatrice post-dottorato «Juan de la Cierva» presso l’IGOP, l’Istituto di Governo e Politica Pubblica dell’Università Autonoma di Barcellona. E’ autrice di numerosi articoli scientifici in riviste internazionali e italiane.

      https://www.facebook.com/events/409241853637821

    • Hello,

      La Fondation Roi Baudouin a initié pas mal de travaux, réflexions, projets visant à développer au niveau communal des analyses et/ou des projets qu’on pourrait qualifier « d’inspiré.e.s par un certain humanisme ». Je discerne un lien avec les études en urbanisme et je trouve (un peu « vite fait »...) par exemple 2 documents qui me semble potentiellement inscrits dans la liaison entre les thématiques Commune/Humanisme/Urbanisme (mais les « ismes », dont le municipal, sont sous-jacents, non spécifiquement étudiés). Cela pourrait être utile par exemple comme fond documentaire pour un tel atelier ? ;-)

      – La pauvreté des enfants au niveau local : cartographie communale
      https://www.kbs-frb.be/fr/cartographie_pauvreteinfantile
      – Communes Alzheimer Admis – Un guide pour vous inspirer
      https://www.kbs-frb.be/fr/Virtual-Library/2011/295136

  • Des papiers pour circuler, des papiers pour stationner...
    Violaine Carrère

    La liberté d’aller et venir, à défaut d’être un droit universellement reconnu, est, en #France, un principe constitutionnel. Mais si le droit à cette liberté a été réaffirmé à maintes reprises, il ne saurait, aux yeux des sédentaires que sont les citoyens majoritaires de notre société, s’exercer sans #contrôle ni #surveillance. Les siècles précédents ont été hantés par la menace des vagabonds, des gueux, mendiants, bandits de grand chemin, homme sans feu ni lieu, gens sans aveu... Les « SDF » d’aujourd’hui réveillent ces peurs pas tout à fait éteintes.

    Plein Droit n° 35, septembre 1997
    Des papiers pour tout

    https://www.gisti.org/doc/plein-droit/35/circuler.html#fn6


    Mami Zanko - photo : Marcelle Vallet
    https://www.flickr.com/photos/docregbmlyon/albums/72157624612108449
    #tsiganes #Gisti

  • La Tour de Pise est en train de se redresser
    https://www.nationalgeographic.fr/tourisme/la-tour-de-pise-est-en-train-de-se-redresser
    http://www.nationalgeographic.fr/sites/france/files/styles/desktop/public/iStock-929861782.jpg?itok=Lb4_2_ht

    Un sujet digne de #cités_obscures

    Symbole de la puissance de la république maritime de #Pise au Moyen Âge, le campanile médiéval haut de 55,86 m côté sud et 56,71 m côté nord s’est mise à pencher dès le début de sa construction en 1173. Aujourd’hui, la tendance s’inverse doucement. Si à première vue rien n’a changé, le monument est un peu moins incliné depuis quelques années et semble se redresser tout seul, alors que les travaux de consolidation dont il a fait l’objet sont terminés depuis 2001.

  • La tour de #Benoît_Peeters et #François_Schuiten

    https://www.franceculture.fr/emissions/fictions-theatre-et-cie/la-tour-de-benoit-peteers-et-francois-schuiten


    Concert Fiction |Giovanni Battista est l’un des innombrables gardiens d’une tour immense, sans limites connues, dont les autorités semblent avoir oublié jusqu’à l’existence. Las d’attendre la visite de l’Inspecteur, Giovanni décide de partir à sa recherche.

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    Un monde en mouvement (10/10) avec Pascal Boniface / Benoît Peeters « Revoir Paris » aux éditions Casterman
    https://www.franceculture.fr/emissions/un-autre-jour-est-possible/un-monde-en-mouvement-1010-avec-pascal-boniface-benoit-peeters

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    Les Têtes chercheuses
    Avec Pascal Boniface, directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) et enseignant à l’Institut d’études européennes de l’Université Paris-VIII.
    Sur deux semaines et en dix épisodes, nous analyserons notre monde en mouvement avec Pascal Boniface qui a écrit Le grand livre de la géopolitique paru aux éditions Eyrolles en septembre dernier.Pascal Boniface est directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS). Il enseigne à l’Institut d’études européennes de l’Université Paris-VIII et a écrit et dirigé une cinquantaine d’ouvrages sur les questions stratégiques. L’IRIS est un centre indépendant d’études en relations internationales. Ses activités comprennent la recherche et l’expertise, les publications, l’organisation de colloques et séminaires et l’enseignement sur les questions internationales.

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    VILLE-MONDES IMAGINAIRES "CITÉS OBSCURES" - Escale 2
    https://www.franceculture.fr/emissions/villes-mondes/ville-mondes-imaginaires-cites-obscures-escale-2-0


    Cap sur l’imaginaire, le voyage « Villes-Mondes » continue dans les « Cités obscures »...

    Voyage radiophonique dans le monde et les villes des célèbres bandes dessinées "Cités obscures" , de Peeters et Schuiten.

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    À la recherche des #cités_obscures, passage entre deux mondes
    https://www.franceculture.fr/emissions/villes-mondes/la-recherche-des-cites-obscures-passage-entre-deux-mondes-0


    Un voyage radiophonique dans le monde et les villes des bandes dessinées"Cités obscures" , de Peeters et Schuiten, qui fêtent eux aussi cette année en septembre un anniversaire, celui des 30 ans de la publication de leur série.

    #bd #imaginaire

  • The NYC’s Mercury

    https://www.american-rails.com/mercury.html

    Il faut reconnaître qu’il a une certaine gueule.

    The Mercury

    The New York Central made its splash into the streamliner craze not long after the Burlington’s Zephyr and Union Pacific’s M-10000. Dubbed the Mercury this eye-catching train was not exactly a brand new streamliner. Instead of spending millions for a company to either build it such a train or do as the Milwaukee Road and have its own forces construct one from the ground up, the NYC decided to go the conservative route and piece together a consist from dated heavyweight cars. While the train was not new, thanks to the help of a noted industrial design the train proved to be very successful with the public and was quite stunning once it rolled out into the public. Overall, the streamliner was such a hit that New York Central would go on to fleet several similar trains by various names. The original was eventually dubbed the Cleveland Mercury and remained in service until the 1950s.

  • Gueules noires et peaux rouges

    La fosse #Arenberg, dans le #Hainaut français, près de #Valenciennes, et la cité ouvrière qui la flanque, modèle de paternalisme patronal, figurent officiellement au « patrimoine de l’humanité » reconnu par l’Unesco.

    C’est ici que Jean-Michel Dupont a situé son histoire. En 1905 précisément. Gervais Cottignies est un enfant de mineur : « J’ai longtemps cru que la Terre entière était une plaine sans fin, avec, dans ses entrailles, des hommes qui vivaient et trimaient plus bas que les morts. » Tout semble donc en place pour un remake de Germinal - fermé en 1989, le site a servi pour le tournage des extérieurs du film de Claude Berri en 1993.

    Le scénariste de la bande dessinée est bien documenté. Il connaît la vie des mineurs sur le bout des doigts et les frites cuites au gras blanc de boeuf. Il sait faire parler ses personnages en langage ch’ti : « Eul’bonjour à tertous ! Pour mi, ce sera un genièvre ! » Le dessin d’Eddy Vaccaro, dans les tons ocrés, nous prédispose à un drame social. La réussite de cet album réside dans le fait qu’une fois l’ouvrage refermé le lecteur a le sentiment d’avoir lu autre chose.


    http://www.lhistoire.fr/bande-dessin%C3%A9e/gueules-noires-et-peaux-rouges
    #cités_ouvrières #BD #livre #mineurs #mines #histoire
    cc @albertocampiphoto @marty @daphne

  • "CITÉS OBSCURES" - Escale 1 - Ailleurs - France Culture
    http://www.franceculture.fr/emission-villes-mondes-ville-mondes-imaginaires-cites-obscures-escale-

    ESCALE 1 : "À la recherche des CITÉS OBSCURES, PASSAGE ENTRE DEUX MONDES..."

    Pour aller plus loin, pour vérifier les rumeurs et étayer les preuves, nous avons aussi consulté un écrivain insulaire, un géographe illuminé, un musicien connecté au monde parallèle et un explorateur ésotérique. Ouverts aux possibles et à l’imaginaire, munis d’une carte que nous avons retrouvée dans les archives de l’IGN, nous sommes partis à la recherche des passages entre notre monde et l’autre monde. Ces univers sont-ils l’un sur l’autre ? Pour le savoir, nous avons emprunté des escaliers, des trappes, des tunnels. Sont-ils au contraire presque juxtaposés, accessibles grâce à un simple “pas de côté” ? Suivant cette piste là, nous avons alors expérimenté des trompes l’œil, des zones blanches et des obscurités, des mirages acoustiques et des évidences trompeuses. Au fil de ces rencontres étranges, nous avons cru approcher “Brüsel”, “Urbicande”, “Samaris”. Et le sentiment, prégnant, de toucher du doigt les rivages d’un continent pas si lointain. Alors, peut-être sommes nous réellement passés ? Mais peut être n’en était-ce que l’écho...

    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11994-28.12.2014-ITEMA_20705955-0.mp3

    ESCALE 2 : « CITÉS OBSCURES, VOYAGE AU COEUR DE LA CARTE »
    http://www.franceculture.fr/sites/default/files/imagecache/ressource_full/2013/09/04/4693980/calvani.jpeg

    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11994-04.01.2015-ITEMA_20708385-0.mp3
    #cités_obscures #imaginaire

  • #publication #actes_du_colloque
    RENOUVEAU DES #JARDINS : CLÉS POUR UN MONDE DURABLE ?

    Préface, par Erik ORSENNA

    Présentation, par Sylvain ALLEMAND, Edith HEURGON & Sophie de PAILLETTE

    Introduction

    Mais pourquoi un colloque sur les jardins ?, par Sylvain ALLEMAND

    Enquête impromptue, par Sophie de PAILLETTE

    Les jardins au cœur des défis contemporains. Essai de #prospective_jardinière, par Edith HEURGON

    I. Approches historico-culturelles

    Cura ou l’éthique du #jardinier : souci et soin de soi, des autres et du monde. Une lecture de Jardins de #Robert_Harrison, par Florence NAUGRETTE

    Les jardins et leurs représentations dans l’histoire, par Pierre BOUET

    Les jardins dans l’univers médiéval, par Bernard BECK

    Les jardins de la Renaissance : espace utopique de conversation, d’enseignement et de poésie, par Philiep BOSSIER

    De #cosmologie en #paysage, la naissance du jardin de lettré en #Chine, par Augustin BERQUE

    Le #jardin_persan, du paradis privé à l’espace de liberté, par Mina SAÏDI-SHAROUZ

    II. Nouvelles tendances, nouveaux marchés

    L’amour de la #nature et la sociabilité du jardin, par Jean VIARD

    Une si longue absence, par Stéphane MARIE

    L’Observatoire des Tendances du Jardin, par Dany SAUTOT

    Le marché du jardinage, par Michel CONTE

    Les nouveaux visiteurs de jardins, par Vincent DELAITRE

    Jardins contemporains : les nouvelles tendances, par Chantal COLLEU-DUMOND

    III. Nouvelles conceptions

    « Je t’aime... moi non plus ». Vision gainsbourgeoise du jardin par le design, par Marie-Haude CARAËS & Chloé HEYRAUD

    #Potagers de France. L’avenir des #jardins_nourriciers, par Antoine JACOBSOHN, avec la participation de Daniela VUERICH

    Le « jardin en mouvement ». Lecture du concept de #Gilles_Clément, au travers de la pratique de l’agence Paysages, par François‑Xavier MOUSQUET

    Du « jardin en mouvement » et de l’application du concept, par Hélène FORÊT

    Penser le #jardinier-créateur. Vers une caractérisation d’un projet de conception singulier, par Mathias BÉJEAN

    Un #jardin de sons et de #lumières au service du #développement_territorial, par Isabelle DEPRET-BIXIO

    IV. Les jardins entre #villes et #campagnes

    Le jardin, parure de la ville, par Paul CLAVAL

    « La #ville_fertile », par Michel AUDOUY

    Le jardin en ville, un nouvel acteur de l’urbanisme durable, par Éric LESUEUR

    J’ai suivi les nuages... Ou comment l’évaporation motrice conduit à l’esprit jardinier, par Jean-Luc BRISSON

    #Cités_végétales, cités du futur, par Luc SCHUITEN

    « Je jardine ma ville », par Sylvie CACHIN

    Fleurir au jardin, reflets d’une société, par Martine BERGUES

    La « #guérilla_jardinière », un récit montréalais. Autour du film documentaire #Jardiniers_clandestins, par Mélanie PITTELOUD

    Former au jardin du futur, par Renaud PAQUE

    V. Pour un nouvel art de vivre plus solidaire

    Droit au jardin !, par Michel RACINE & Béatrice SAUREL

    Bien vieillir dans le Mortainais avec la « chaîne des jardins », par Edith HEURGON, avec la participation de Francine MACÉ

    Les #jardins_familiaux et collectifs, d’hier et d’aujourd’hui, par Jérôme CLÉMENT
    Discussion animée par Sylvain ALLEMAND, avec Julie ANDRIEU, Etienne BOYER, Sylvie CACHIN, Soazig DEFAULT, Marion ERNWEIN, Max FAUCHERRE, Jean-Guy HENCKEL, Sophie de PAILLETTE et Michel RACINE

    Les #Jardins_de_Cocagne, acteurs de la réconciliation, par Jean-Guy HENCKEL
    Discussion animée par Sylvain ALLEMAND, avec Julie ANDRIEU, Isabelle AZÉMA, Marion ERNWEIN, Pierre-François GORSE, Edith HEURGON et Odile JACQUEMIN

    Des jardins en forme d’#AMAP : une mise en perspective historique, par Magali ZIMMER

    VI. Expériences buissonnières

    Genèse d’un #potager anti-crise, par Rodolphe GROSLÉZIAT
    Discussion animée par Sylvain ALLEMAND, avec Etienne BOYER, Bente CHRISTENSEN, Soazig DEFAULT, Marion ERNWEIN, Pierre-François GORSE, Rodolphe GROSLÉZIAT, Odile JACQUEMIN, Frédérique SAINCT, Béatrice SAUREL et Daniela VUERICH

    Témoignages de #jardiniers_amateurs : Francette VERNILLAT, Peter WOLRICH et Pierre-François GORSE
    Discussion animée par Sylvain ALLEMAND, avec Augustin BERQUE, Philiep BOSSIER, Paul CLAVAL, Bente CHRISTENSEN, Marion ERNWEIN, Edith HEURGON, Odile JACQUEMIN, Nicole MATHIEU et Mina SAÏDI-SHAROUZ

    Visites de jardins, rencontres de jardiniers, par Sylvain ALLEMAND & Edith HEURGON

    « Ceris’ sur le gâteau », par Soazig DEFAULT, Laurence GARFIELD et Etienne BOYER, avec Sophie de PAILLETTE

    VII. Le jardin utopique du XXIe siècle

    Les Jardiniers du Futur, par Sophie de PAILLETTE

    Le jardin utopique au XXIe siècle, par Rogalflocé GISAJO JULÉSUMA, avec Justine ANDRIEU, Anne-Cécile DANIEL, Marion ERNWEIN, Suzanne FÉRET, Léa HAVARD, Florian LEHMANN, Johan NEVEU, Romain RIOULT, Saphia TAOUJI, Galla VALLÉE et Gilles ZAMO

    Conclusion... Table ronde animée par Edith HEURGON, avec Jean-Baptiste de FOUCAULD, Claude HALBECQ, Bernard HUBERT, Renaud PAQUE et Vincent PIVETEAU, ainsi que Mathias BÉJEAN, Etienne BOYER, Bente CHRISTENSEN, Marion ERNWEIN, Nicole MATHIEU et Sophie de PAILLETTE

    Postface. Ré-inventer l’art des échanges, par Gilles CLÉMENT

    Bibliographie

    Crédits photographies

    #colloque #conférence


    http://www.ccic-cerisy.asso.fr/jardinsTM14.html
    cc @odilon

  • Des casernes pour loger les étudiants allemands
    http://fr.myeurop.info/2013/06/10/des-casernes-pour-loger-les-etudiants-allemands-9798

    Quentin Bisson

    Avec l’augmentation du nombre de jeunes poursuivant leurs études, les cités U sont engorgées. Berlin propose de les installer dans les bureaux et casernes inutilisés. Répéré sur le Saarbrücker Zeitung.

    La forte pénurie de logements étudiants à poussé Peter Ramsauer, le ministre fédéral allemand de (...)

    #REVUE_DU_WEB #Société #Social #Allemagne #cités_universitaires #crise_du_logement #logement_étudiant #Mal-logement #pénurie_de_logement #universités

    • Un beau rêve de soixante-huitard, ça... les jeunes qui étudient au lieu de porter l’uniforme.. jusque dans les régiments...

      Faut dire que désormais la guerre est économique, et on a bien vu que l’Allemagne cherche à tous prix des jeunes recrues pour étoffer ses troupes, et doit aller enrôler jusqu’en Espagne...
      Cette image de régiments recyclés pour les étudiants est finalement un signe inquiétant qui peut donner raison à ceux qui dénoncent le retour de la tentation impérialiste allemande..

      Bref, mon interprétation ternit un peu une situation pourtant à priori positive.. :-)

      La carence grandissante des chambres d’étudiant s’explique par l’augmentation du nombre de jeunes poursuivant leur études. En dix ans, ce chiffre est passé de 1,9 millions à plus de 2,5 millions

    • Effectivement, c’est toujours encourageant de remplacer des militaires par des étudiants. Mais, effectivement, on se demande pourquoi l’Allemagne n’arrive toujours pas à trouver la main d’œuvre qualifiée dans ses rangs... à moins que l’objectif de l’immigration de la main d’œuvre qualifiée ne soit de casser les salaires des travailleurs bien formés.

      Sinon, pour en revenir au logement des étudiants, les casernes semblent une meilleure solution que les conteneurs : http://www.capital.fr/immobilier/actualites/logements-etudiants-les-conteneurs-prennent-l-eau-551319