• Malaxe : : le blog de Bassem Asseh
    http://malaxe.ragemag.fr/en-republique-il-ny-a-quune-seule-categorie-de-citoyen

    Acquérir la nationalité s’exprime en français au travers d’un verbe très expressif : « naturaliser ». La naturalisation est un processus juridique donc artificiel d’une certaine façon. Mais il est, devrait être du moins, aussi un processus que je n’ose pas qualifier de métaphysique pour ne pas sombrer dans la philo de café de commerce, et pourtant il n’y a pas dans tout ça qu’un bout de papier fut-il cartonné ou plastifié…

    En effet, la naturalisation c’est aussi, un peu au moins, rendre la nationalité française, l’appartenance à la République, conaturelle à soi. Notre nature c’est l’ensemble des propriétés qui nous définissent. Le premier de ces traits est anthropologique, c’est la nature humaine qu’on partage avec tous les êtres humains. Un autre trait, politique celui-ci, c’est-à-dire lié à notre vie en société, est cette nationalité que l’on acquiert et qui devient notre premier point de rencontre avec nos concitoyens, ceux partageant avec nous un ensemble de valeurs communes, partageant ce « monde commun » évoqué dans la citation ci-dessus de L. Bouvet. La nature d’une personne ou d’une chose est normalement perpétuelle c’est-à-dire ayant un commencement, mais n’ayant pas de fin, sauf accident, par définition extrêmement rare.

    #citoyenneté #naturalisation

  • Les charognards sont à l’affut en Bolivie - El Correo
    http://www.elcorreo.eu.org/Les-charognards-sont-a-l-affut-en-Bolivie

    Les résultats étonnants de ce recensement, les conditions du recensement elles-mêmes, méritent étude sereine. Le #colonialisme externe et interne n’a pas désarmé ; il a toujours posé les problèmes sociaux et nationaux en termes raciaux. Aujourd’hui, être Indien est devenu enfin « normal ». On est passé de la revendication identitaire à sa matérialisation quotidienne, à la dignité retrouvée, à une #citoyenneté épanouie. Cette #émancipation porte en elle de grandes potentialités pour reconstruire le pays et penser le monde autrement. Le régime d’hier, excluant, fondé sur une prétendue hégémonie « non indienne » et la domination de classe des vieilles élites, des grands propriétaires, perd peu à peu du terrain. Hier, être Indien c’était être « archaïque », improductif, considéré comme un frein au « progrès », et mille autres lieux communs stigmatisants. Les rituels étaient quasiment clandestins, « honteux ». La ritualité, aujourd’hui, n’est plus l’exclusivité des seuls « Indigènes ».

  • #Revue en ligne « (Re)penser l’exil » :

    Dans le cadre du programme 2010-2016 – #Exil, Création Philosophique et Politique, Repenser l’Exil dans la #Citoyenneté Contemporaine – la revue en ligne (Re)Penser l’Exil se propose de présenter le travail de réflexion critique des participant.e.s sur les #représentations, les #mots, les #discours sur l’exil, en vue de mettre en lien l’exil, la création philosophique et politique et la citoyenneté contemporaine. Le Programme vise à faire un travail critique sur les modes de (dés)subjectivation, la fragmentation du #mouvement_social et le poids du déterminisme sur la pensée philosophique actuelle.

    Elle est un moyen de collectiviser les réflexions en cours, en vue d’une synthèse à la fin du programme (2016).

    Elle présente :

    Des textes produits à chaque étape du programme 2010-2016 et des textes en travail en vue de publications qui se préparent par ailleurs (livres notamment)
    Des matériaux, des documents, des faits divers, des contributions artistiques, poèmes, des textes de création théâtrale, etc..

    (RE)PENSER L’EXIL

    L’exil évoque à la fois les racines (Simone Weil) et la mer (Victor Hugo), la maison (Pinar Selek), le pain amer (François Rigaux). Les métaphores sont nombreuses. C’est un phénomène universel qui traverse l’histoire humaine et tous les continents. C’est une des facettes du diamant de l’expérience humaine (exil intérieur, #banissement, #expulsion_sociale, politique).
    L’exil est une notion riche, vaste, multiforme qui offre un espace d’hospitalité à une #réflexion_philosophique transversale visant à défragmenter des #expériences_humaines, politiques pour permettre un partage de la réflexion.
    Nous nous proposons de (re)penser l’exil dans ce qu’il contient d’épaisseur de #vie, de #souffrance, de #joie, d’#injustice, de #violence et aussi de souffle, de #puissance, d’#opportunité d’invention de la #liberté et de la #solidarité, de la citoyenneté.
    Le fil rouge est une question qui nous accompagnera durant toute la durée du programme (2010-2016) : serions-nous toutes, tous des exilé.e.s ? L’exil une fatalité du destin, une liberté en tension. Exil-des-exil, comment vivons-nous, pensons-nous cela ?

    LE TRAVAIL PHILOSOPHIQUE

    Le travail d’innovation philosophique dont a parlé Jacques Derrida au moment où il a fondé le Collège International de Philosophie à Paris, appartient à tout le monde. En partant de l’exil, nous voulons inventer et mettre en œuvre un travail à la fois modeste et ambitieux qui croise des expériences, des lieux, des pays, des continents, des temporalités, des générations, des sexes, des domaines de savoirs, des générations, des artistes, etc.. en partageant une réflexion critique.
    Il vise à favoriser le travail sur l’autonomie, la subjectivation individuelle et collective et la création philosophique.
    Il participe au débat critique et créatif sur l’exil et le des-exil dans le monde contemporain.

    http://revue-exil.com

  • « Le travail est une invention du capitalisme » Par #André_Gorz.
    Une critique lumineuse et radicale du rapport au travail et sa transformation sociale et ses conséquences désastreuses sur l’organisation dans la « cité ».
    Première partie
    https://www.youtube.com/watch?v=R5BoVDcBpYY



    http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/250912/penser-la-sortie-du-capitalisme-avec-andre-gorz

    Pour Gorz, il faut oser rompre avec cette société qui meurt et qui ne renaîtra plus. L’enjeu n’est pas la sortie de la crise. Pour lui, ce qui se joue désormais est bien la sortie du capitalisme lui-même. La crise financière actuelle, la crise du travail et la crise écologique forment un tout : elles traduisent l’épuisement du système économique dominant. Il n’est pas possible de les séparer ni de les hiérarchiser. Le capital semble avoir approché au plus près son rêve : celui de faire de l’argent avec de l’argent. Mais la menace d’effondrement du système est telle désormais que tout semble possible, le pire comme le meilleur. Il y a potentiellement, pour André Gorz, une “ sortie barbare ” ou une “ sortie civilisée ” du capitalisme. Seuls nos choix collectifs décideront de la forme qu’elle prendra et du rythme auquel elle s’opérera. « On a beau accuser la spéculation, les paradis fiscaux, l’opacité et le manque de contrôle de l’industrie financière, la menace de dépression, voire d’effondrement qui pèse sur l’économie mondiale, n’est pas due au manque de contrôle ; elle est due à l’incapacité du capitalisme de se reproduire. Il ne se perpétue et ne fonctionne que sur des bases fictives de plus en plus précaires. Prétendre redistribuer par voie d’imposition les plus-values fictives des bulles (spéculatives) précipiterait cela même que la crise financière cherche à éviter : la dévalorisation de masses gigantesques d’actifs financiers et la faillite du système bancaire. » (Revue EcoRev’, automne 2007).

    Deuxième partie
    https://www.youtube.com/watch?v=hB4EeTEqLfY

    Certes, envisager une autre économie, d’autres rapports sociaux, d’autres modes de production, et d’autres façons de vivre passe pour “ irréaliste ”, comme si la société de la marchandise, du salariat et de l’argent était indépassable. « En réalité, disait-il, une foule d’indices convergents suggère que ce dépassement est déjà amorcé. » Gorz ne disait pas que ces transformations se produiraient. Il disait seulement que, pour la première fois, nous pouvons vouloir qu’elles se réalisent. C’est la raison pour laquelle il soutenait depuis longtemps les initiatives de l’économie solidaire. C’est pourquoi aussi il suivait attentivement les actions des hackers et le développement des “ logiciels libres ”, capables, selon lui, de miner à la base le capitalisme en menaçant les monopoles. Pour Gorz d’ailleurs, « la lutte engagée entre les logiciels propriétaires et les logiciels libres a été le coup d’envoi du conflit central de notre époque. Il s’étend et se prolonge dans la lutte contre la marchandisation des richesses premières ».

    #Capitalisme #Economie #Industrie #marchandise #Rationalité #Normalisation #Quantification #Sous_qualifications #polyvalence #Travail #Emancipation #Libération #Citoyenneté #Politique #Syndicats #Education #Temps_libre #Utopie #Vidéo

    • Amusant discours qui tendrait à laisser croire qu’il existerait un choix.

      Alors que le capitalisme n’existe que par la privatisation de l’ensemble des ressources nécessaires à la vie, contraignant chacun à accepter l’argent-dette émis par l’état organisation de la spoliation.

      Un autre rapport est certainement possible, mais ce n’est pas avec de belles idées qu’on le construira, mais en reprenant aux propriétaires leurs propriétés.

    • pour une fois @bp314, je suis à peu près d’accord avec toi. En visionnant ce document, j’ai réalisé à quel point l’analyse de Gorz me semble incomplète. Il n’évoque pas le capitalisme dans sa globalité, il ne parle que du productivisme et de la marchandisation du travail, ce qui n’est pour moi qu’un écueil annexe du capitalisme. Ce qu’il faut combattre pour sortir du capitalisme, c’est avant tout l’idée même de privatisation de toute forme de patrimoine autre que notre sphère vitale individuelle. En embarquant dans son code génétique la finalité de l’accumulation de propriété privée et de la captation des profits par le seul intérêt individuel, le capitalisme est voué à reproduire sous une autre forme (économique et parfois militaire) les pulsions ancestrales, dominatrices, impérialistes, obscurantistes et prédatrices des humains... Le capitalisme, ça reste le moyen âge. C’est cela qu’il faut abolir pour espérer faire bouger quoi que ce soit.
      Je ne crois pas à l’idée d’un monde qui aurait confiné les capitalistes dans un enclos de fauves dans lequel ils pourraient se bouffer entre eux, tout en comblant les besoins matériels de tous, pendant que le reste de la population pourrait lire des bouquins au soleil toute la journée...
      J’ai commencé à poser mes réflexions hier soir dans un billet, j’espère arriver à les énoncer clairement prochainement..

    • Le productivisme et la marchandisation, c’est bien là les fondements avec la propriété du capitalisme. André Gorz insiste surtout sur la transformation et la finalité du travail par le capitalisme. Il analyse ce processus en nous expliquant que la mise en concurrence entre le savoir-faire et la compétence des uns et des autres a créé les conditions de la mutation des rapports de l’homme à la marchandise. Ce que je crée je peux en tirer un bénéfice certain je vais donc mettre en place les structures qui vont me permettre d’en faire plus( le rendement).
      Pour cela nous passons par un rapport de normalisation des compétences (le salarié interchangeable) Plus de pièce unique, l’identique devient la norme pour faire croître la production.
      On peut noter aujourd’hui un retour à un mode artisanal qui se paye chère et n’est accessible qu’à une toute petite minorité.

      Ce que j’appelle L’anti-ethique, représente la part la plus négative du travail, aujourd’hui une grande part des emplois proposés sont ceux des services, Ceux qui ne valorisent rien et ne demandent aucune compétence si ce n’est celui de « la misère et du besoin de travailler ». La classe ouvrière compétente est en train de disparaître, au profit de postes intérimaires, précaires, comme le nettoyage, la manutention, les emplois dits à domicile... Cette structure mise en place a détruit les compétences, baissés les salaires et mis en place un système de dépendance, dans notre relation voir d’identification à la production(la fétichisation de la marchandise).
      Nous ne sommes plus valorisé par ce que nous savons faire mais par ce que nous possédons.

      André Gorz est un maître à penser pour les décroissants, il rejette l’idée qu’il faut utiliser les moyens de production pour un rendement maximum et on peut le comprendre. Il faut produire ce dont nous avons besoin et rien de plus.
      Maintenant quel système peut ont mettre en place pour lutter contre la financiarisation de nos vies (la fameuse dette) et l’appropriation des biens communs(voir les propriétaires terriens au Brésil qui s’accaparent toutes les terres au détriment des petits paysans) je n’ai pas la réponse car je ne crois pas à l’idée de faire disparaître la notion de « propriété »
      "L’homme" à besoins de posséder c’est une réalité anthropologique. (c’est une conviction personnelle que peu de gens partagent avec moi) http://www.scienceshumaines.com/comment-classer-les-societes_fr_21696.html. Il faut juste lui rappeler la proportion de ce à quoi il a droit, c’est-à-dire une juste mesure des choses qui va dans l’intérêt de la collectivité. Un parc immobilier restreint, un nombre d’hectares limité, un plafonnement des salaires, la nationalisation des entreprises qui gèrent les matières premières... c’est un bon début ?

    • La propriété est un artifice qui nous donne la jouissance exclusive ou monnayable d’un patrimoine que l’on définit et qu’on s’octroie de façon plus ou moins concertée.
      Que l’individu dispose d’une sphère exclusive pour exister est une chose. Chaque individu a droit à un socle minimal de sécurité et de liberté qui s’arrête là où commence celui des autres.
      Qu’il cherche à étendre sa propriété aux dépens des autres pour la monnayer et se faire nourrir par le travail des autres est une démarche prédatrice.
      Ce n’est pas l’idée d’une superficie maximale, de quotas de propriété, qu’il faudrait mettre en place à mon sens, mais abolir le droit de monnayer l’usage de sa propriété quand cet usage concerne la sphère non vitale du propriétaire et les besoins vitaux de l’usager. Du coup la propriété ne donnerait plus de privilège, la question de sa superficie deviendrait secondaire. Elle ne donnerait que des responsabilités, à rétribuer normalement comme n’importe quel autre travail.
      La propriété n’aurait donc d’attrait que pour ceux qui veulent assumer une responsabilité sur un enjeu collectif, public, sur l’exploitation de cet espace.
      Je vois l’entreprise comme un patrimoine collectif à administrer, comme une commune par exemple.
      Le maire d’une ville n’est pas propriétaire de la ville, il ne prélève pas de rente sur l’usage de la superficie de sa ville, il est juste payé pour administrer, pour assumer une responsabilité.
      Pour moi il est là le travail, et sa rémunération associée : remplir une mission sociale et assumer les responsabilités rattachées à cette mission.
      C’est de cette façon que je procède en tous cas dans ma boite. On est propriétaire de la boite, mais on essaie de n’en tirer aucun privilège, on en a juste la responsabilité, On s’interdit de se considérer propriétaire des richesses dégagées par les gains de productivité obtenu par le travail des autres... Il faut qu’on bascule vers la scop, mais faut trouver le temps de faire cette bascule technique, et surtout s’assurer que les salariés sont mûrs pour cela, car tout le monde n’est pas prêt spontanément à assumer des responsabilités supplémentaires de façon quasi - désintéressée..

  • « Cornelius Castoriadis, une leçon de démocratie »

    En 1989, #Chris_Marker filmait #Cornelius_Castoriadis. En hommage au cinéaste, disparu le 29 juillet, la version intégrale inédite de cet entretien avec le philosophe, décédé en 1997. Son propos est plus que jamais d’actualité : la démocratie, tout simplement.

    http://www.youtube.com/watch?v=CJCq6Vy_YRM

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Cornelius_Castoriadis

    Un projet de démocratie radicale[modifier]
    Le projet d’autonomie défendu par Castoriadis se revendique ainsi comme un projet révolutionnaire, visant au point de vue #institutionnel à construire une « #démocratie_radicale », qu’il définit comme une #société ayant reconnu et accepté « l’absence de toute norme ou #Loi #extra-sociale qui s’imposerait à la société »46, et instaurant de ce fait l’#égalité politique des #citoyens.
    Une véritable #démocratie ne peut être selon Castoriadis qu’une démocratie directe, dans laquelle chaque citoyen peut participer sur un rapport d’égalité avec les autres à l’activité auto-instituante de la société, et plus précisément au « pouvoir explicite », c’est-à-dire à l’élaboration des lois et aux décisions gouvernementales. Castoriadis milita ainsi dès ses débuts et jusqu’à la fin contre la #hiérarchisation du #pouvoir politique entre un groupe d’individus aux commandes (qu’il s’agisse de prêtre, de la cour du Roi, d’un Parti, et même d’une assemblée d’élus non révocables) et le reste de la population qui est contrainte d’obéir, ou dont les protestations n’ont aucun pouvoir concret et effectif - et surtout institué - sur les décisions prises. Il reprend à ce sujet la célèbre remarque de Rousseau au sujet de la
    #monarchie parlementaire anglaise, selon laquelle « le peuple anglais pense être libre », mais « se trompe fort ; il ne l’est que durant l’élection des membres du parlement : sitôt qu’ils sont élus, il est esclave »47.
    De ce fait, une société démocratique, autrement dit #autonome, est selon Castoriadis une société qui pose l’égalité des citoyens comme la condition de possibilité de leur #liberté... Liberté et égalité ne s’opposeraient donc pas mais seraient au contraire deux #notions indissociables : on ne peut être dit libre, d’après Castoriadis, que si l’on n’est dominé par personne, si donc personne n’a plus de pouvoir que soi pour décider des règles communes qui nous concerneront48.
    Il associe ainsi la démocratie à la nécessité d’instaurer une véritable #sphère_publique, qu’il nomme sphère publique-publique ou #ekklesia, qui correspond aux institutions du "pouvoir explicite" (institutions politiques), et qui doit donc selon lui véritablement appartenir à tous les citoyens, et non être "privatisée", que ce soit par une élite politique, une bureaucratie, ou quelconques experts - experts qui pour Castoriadis, ne sauraient exister dans le domaine politique (voir plus haut, sur l’hétéronomie sociale).

    #Démocratie #Citoyenneté #Athéniens #Philosophie #Aristote #Politique #Société #Etat#Peuple #Pouvoir_partagé #Appropriation #Vidéo

  • Autoportrait intellectuel passionnant de l’ historienne #Sophie_Wahnich qui nous propose entre autres, une étude de l’émotion comme processus politique qui interagit et produit de l’histoire, au même titre que la raison, la volonté ou l’action.

    Part ailleurs vient de paraitre sous sa direction un ouvrage important sur l’héritage et la transmission des valeurs perdues de la #révolution-française « histoire d’un trésor perdu » édité par la remarquable maison d’édition les prairies ordinnaires. http://www.dailymotion.com/video/xf2mqe_sophie-wahnich-une-historienne-des_school

    #Histoire #Archives #Transmission #Emotion #Raison #Conflit #Emancipation #Sciences_politiques #Révolution #Citoyenneté #Fédération #livre #Vidéo

  • #2013, #année européenne des citoyens... le saviez-vous ?
    http://fr.myeurop.info/2013/05/17/2013-annee-europeenne-des-citoyens-le-saviez-vous-8739

    Guillaume de Chazournes

    Dans l’indifférence quasi générale, 2013 a été déclarée « année européenne des citoyens ». Alors même que le divorce des Européens avec les institutions bruxelloises n’a jamais été aussi tangible, cette (...)

    #Parti_pris #OPINION #Europe #citoyen #citoyenneté #démocratie

  • Border choreography, bare bodies, and penal states

    Historically, colonial settlers followed ‘divide and rule’ strategies to carve up the world based on resources, ignoring native socio-economic and cultural linkages to their lands. ‘B/order/ology’ (Houtum, 2010) cannot be entirely understood by ignoring European colonial historiography. Borders constrain or enable human mobility through laws and institutions that are juxtaposed within the citizenship and entitlement nexus which gets blurry between natives and immigrants in settler nations where indigenous communities who were not migrants were disassociated from their lands by European settlers. Today the epistemology of borders can be gleaned in a variety of ways: as a verb, a historical construct, discourse, a line, a frontier, a membrane, a biometric-digitized-racialized mechanism, an intricate machinery to expand territory or boundaries that divide the superior-civilized imperialists from the uncivilized barbers. In sum, borders are mobile as migrant subjectivities carry borders as a part of their identity.

    http://societyandspace.com/2013/05/03/border-choreography-bare-bodies-and-penal-states

    #frontière #colonialisme #citoyenneté #migration #autochtones #Europe #frontières_mobiles #identité

  • #Art et #Démocratie/ enseigner la liberté (chap.2) (2003) - Le blog de Joëlle Zask
    http://joelle.zask.over-blog.com/article-33114700.html

    Annotations :

    Pour l’inspecteur général J.M. Colignon, l’essentiel “ est de susciter la créativité, de développer l’imagination, le sens de l’extrapolation et de mettre à la disposition des enfants un moyen supplémentaire d’expression (…) Préférer le bien pensé et le bien senti au bien fait si le bien fait doit être sans originalité et simplement conforme à un modèle donné ” (C. Roux, p. 80). Les qualités que la pratique de l’art permet de développer sont (...)

    #République #citoyenneté #liberté #Education #Ecole #_Dewey

  • MURRAY BOOKCHIN Le #municipalisme libertaire - Une nouvelle #Politique communale ?
    http://populaction.com/murray-bookchin-le-municipalisme-libertaire-une-nouvelle-politique-comm

    Extraits de From Urbanization to Cities (Londres, Cassell, 1995).

    Traduit par Jean Vogel pour la revue Articulations Annotations :

    Les exemples soviétique et nazi du Parti/État ont représenté l’extension logique du parti fonctionnant à l’intérieur de l’État. Et de fait, tout parti a ses racines dans l’État et non dans la citoyenneté. Le parti traditionnel est accroché à l’État comme un vêtement à un mannequin. Aussi varié que puisse être le (...)

    #:Murray_Bookchin #communalisme #Alternatives #autogestion #Démocratie #démocratie_directe #localisme #démocratie_locale #Economie #Capitalisme #Etat #Révolution #citoyenneté #culture #'paedia #cyber-démocratie #référendum #individu #Partis_politique

  • Licencié pour avoir refusé de couper l’eau à des familles défavorisées - France Info
    http://www.franceinfo.fr/societe/un-salarie-de-veolia-licencie-parce-qu-il-refusait-de-couper-l-eau-a-des-

    Au total, un millier de familles auraient ainsi bénéficié de la clémence de cet homme de 48 ans, employé depuis une vingtaine d’années par Veolia. La direction avait envoyé plusieurs rappels de consigne à son salarié, et provoqué des entretiens de conciliation. Car « sur sa fiche de poste, il y a cette mission (de coupure de branchements, ndlr) et nous sommes une société avec des règles, on ne choisit pas les tâches qu’on a envie d’effectuer », justifie le porte-parole de la direction.

    On en est là : écrase les autres, ou soit écrasé toi-même.

  • Recherche #profs d’informatique désespérément
    http://www.epi.asso.fr/revue/articles/a1302d.htm

    Si l’on veut #former les travailleurs et les citoyens de la société numérique, dans laquelle ils évoluent aujourd’hui et évolueront demain, si l’on veut en faire des acteurs et non de simples spectateurs de cette société, il faut leur enseigner l’#informatique. L’informatique est le fil conducteur qui permet :

    à chacun d’entre nous de comprendre le monde actuel où le numérique est omniprésent ;

    aux entreprises de participer à l’économie du numérique ;

    et aux professeurs de structurer un enseignement autour du numérique.

    #citoyenneté #enseignement #enjeux_du_numérique

  • La #Dette, quelle dette ?
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/06/GADREY/47851

    En Grèce, les nouvelles élections législatives, prévues le 17 juin, se joueront sur la question de la renégociation de la dette. En #France, une campagne populaire exige elle aussi un audit citoyen de la dette publique. / #Europe, France, #Banque, #Capitalisme, Citoyenneté, #Désinformation, Dette, (...) / Europe, France, Banque, Capitalisme, Citoyenneté, Désinformation, Dette, Économie, #Finance, Fiscalité, #Inégalités, #Information, #Mouvement_de_contestation, #Crise_économique, #Crise_financière, #Néolibéralisme (...)

    #Citoyenneté #Économie #Fiscalité #2012/06

  • La pratique de la « naturalisation » en Suisse, résultats communiqués par le Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique.

    Discriminés par l’assemblée communale

    Lorsque des assemblées communales statuent sur des demandes de naturalisation, le pourcentage de rejet est nettement plus élevé que lorsque ce sont les conseils municipaux ou les parlements communaux qui sont compétents. Les ex-Yougoslaves et les Turcs sont particulièrement défavorisés, comme le montre un projet de recherche soutenu par le Fonds national suisse.

    Synthèse des résultats :

    Quels immigrants les communes suisses naturalisent-elles, et lesquels refusent-elles ? Les votants décident-ils autrement que les élus ? Pour répondre à ces questions, les spécialistes de sciences politiques Jens Hainmueller (Massachusetts Institute of Technology) et Dominik Hangartner (London School of Economics et Université de Zurich) ont analysé les décisions de naturalisation prises entre 1990 et 2010 par plus de 1400 communes suisses.

    En 1990, 80% des communes misaient sur la démocratie directe pour la naturalisation : les demandes étaient tranchées par un scrutin écrit ou par un vote lors de l’assemblée communale. En 2003, le Tribunal fédéral a déclaré illégitimes les refus prononcés par scrutin écrit. Motif principal : tout candidat rejeté possède un droit de recours ; or, contrairement aux votes pris par une assemblée communale, les scrutins écrits ne donnent pas lieu à un exposé des motifs contre lequel le recours pourrait être formé. Par la suite, de nombreuses communes sont passées du système de la démocratie directe à celui de la démocratie représentative en transférant la décision de naturalisation au conseil municipal, au parlement ou à une commission spécialisée. Environ 30% des communes octroient toujours la naturalisation par le biais d’une assemblée communale.

    Doublement du taux de naturalisation
    Sur les 1400 communes étudiées, environ 600 ont changé de système. Les conséquences ont été frappantes : dans la première année suivant le changement, le taux de naturalisation a fait un bond en avant, en moyenne de 50%, pour progresser à nouveau de 50% la deuxième année ainsi que par la suite. Ce taux a donc doublé, passant en chiffres absolus de 2 à 4% des étrangers vivant en Suisse et remplissant les critères formels pour être naturalisés (notamment la durée de séjour). « Sans ce changement, quelque 12’000 immigrants de moins auraient été naturalisés entre 2005 et 2010 », déclare Dominik Hangartner. Du fait qu’il s’écoule des années entre le dépôt de la demande de naturalisation et la décision, ce doublement calculé ne peut pas s’expliquer par un nombre plus élevé de demandes.

    Le changement de système a eu une répercussion particulièrement forte sur les chances de naturalisation des immigrants venus de Turquie et d’ex-Yougoslavie. Celles-ci ont augmenté respectivement de 68 et de 75% la première année, alors que cette valeur ne progressait que de 6% pour les Italiens et de 34% pour les Allemands. Cela donne à penser que les Turcs et les ex-Yougoslaves sont systématiquement défavorisés lors de décisions prises dans les urnes ou lors d’une assemblée communale.

    Discrimination à l’égard des Turcs et des ex-Yougoslaves
    D. Hangartner et J. Hainmueller apportent clairement la preuve de cette discrimination dans une autre étude. Ces chercheurs ont examiné les décisions de naturalisation prises par 44 communes par scrutin écrit entre 1970 et 2003. Résultat : des facteurs tels que le statut d’intégration, les connaissances linguistiques ou la durée du séjour ne jouaient pratiquement aucun rôle. Pour des situations comparables, un Turc et un ex-Yougoslave sur trois obtenaient une décision négative dans les urnes, contre seulement un Italien et un Allemand sur trente. La discrimination était la plus forte dans les communes où la proportion d’électeurs de l’UDC était particulièrement élevée. C’est également dans ces communes que le taux de naturalisation a progressé le plus fortement après le changement de système effectué en 2003.

    Pour quelle raison les conseils municipaux et les parlements rejettent-ils moins de demandes que les électeurs ? « Cela ne tient pas à l’orientation politique, car les conseils municipaux n’ont pas une composition plus à gauche que la population résidente correspondante », déclare Jens Hainmueller. C’est pourquoi les chercheurs ont interrogé plus de 200 secrétaires communaux. Bon nombre d’entre eux supposent que pour rejeter une demande, les élus politiques doivent avoir une justification solide. En effet, si la décision est contestée, un recours accordé risque de retomber sur eux. En revanche, de telles considérations ne comptent pas pour les votants anonymes.

    Passer à une méthode de démocratie représentative
    « Pour les immigrants qui veulent se faire naturaliser, les procédures de démocratie directe représentent un obstacle bien plus important que si ce sont des politiciens élus qui décident », résume D. Hangartner. Il recommande au tiers des communes suisses qui octroient les naturalisations en assemblée communale de changer de méthode : « Pour réduire le risque de rejets discriminatoires, les naturalisations devraient être prononcées par les conseils municipaux, les parlements ou des commissions spécialisées. »

    http://www.snf.ch/F/medias/communiques/Pages/2013.aspx?NEWSID=1885&WEBID=705D0BF9-BC95-43E6-BF65-F8B316A4D74E

    Et un site en lien avec cette étude :
    http://www.citizenship.ch/en

    #naturalisation #citoyenneté #suisse #discrimination #passeport

  • Temporalités et perceptions de la séparation entre Israéliens et Palestiniens

    juste signalé à l’instant par François Arnal, prof de géo à Saint-Etienne

    http://bcrfj.revues.org/6291

    La politique de séparation mise en place par Israël depuis les années 1990 n’a pas créé de division territoriale entre Israéliens et Palestiniens. En revanche, elle a réorganisé leurs trajectoires et assujetti ces populations à des régimes de temps distincts. Partant d’une étude ethnographique des pratiques spatiales de Juifs israéliens, de Palestiniens de Cisjordanie et de Palestiniens de citoyenneté israélienne, cet article montre comment ces régimes de temps contribuent à modeler chez ces groupes des perceptions radicalement distinctes de l’espace.

    Dans un processus de feuilletage, ces constructions se superposent comme autant d’espaces/temps anthropologiques sur un même lieu ou sur les mêmes parcours. Ce feuilletage montre que le régime de séparation ne vient donc pas simplement renforcer les écarts entre Israéliens et Palestiniens en créant une asymétrie au niveau de l’usage et de l’expérience de l’espace/temps, mais qu’il vient également accentuer ou introduire des divisions au sein de ces populations.

    L’étude des subjectivités souligne par ailleurs les processus par lesquels ces acteurs contribuent eux aussi à construire la discontinuité et la distinction entre leurs espaces respectifs dans un contexte où ils restent pourtant fortement interconnectés et imbriqués. La mise en perspective de ce feuilletage est enfin significative dans la mesure où elle permet de reconsidérer les conditions dans lesquelles se construisent les représentations, les discours et les analyses du conflit israélo-palestinien.

    À travers leurs pratiques quotidiennes, les Israéliens, les Palestiniens, ainsi que les acteurs et les observateurs internationaux élaborent et construisent des perceptions des limites, de l’Autre et du conflit radicalement décalées, dans la mesure où celles-ci sont conditionnées par des expériences spécifiques de l’espace/temps.

    #israel #palestine #mur #discrimination #citoyenneté

  • La citoyenneté des étrangers

    Extrait de l’indispensable J’y suis j’y vote, publié il y a maintenant douze ans aux Editions L’Esprit frappeur, le texte qui suit revient sur l’histoire des luttes sociales et politiques menées par les résidents étrangers, au cours du vingtième siècle, pour s’arracher à la situation de non-droit dans laquelle la République les avaient relégués. Il nous a paru utile de le republier aujourd’hui, alors que le combat reprend pour que soit enfin tenue une promesse électorale périodiquement enterrée par la gauche française : le droit de vote des étrangers.

    http://lmsi.net/La-citoyennete-des-etrangers

    #vote #citoyenneté #étrangers #droit_de_vote #résidents_étrangers #France
    @Reka

  • Comprendre les nouvelles formes de #citoyenneté à l’heure du numérique (InternetActu)
    http://internetactu.blog.lemonde.fr/2012/10/05/comprendre-les-nouvelles-formes-de-citoyennete-a-lheure-du

    « Il ya de bonnes preuves que l’#Internet nous aide à :

    Changer l’ordre du jour des médias en canalisant l’attention vers une question ou une cause.
    Faire un vaste remue-méninges de tactiques possible et de théories du changement.
    Synchroniser les gens autour d’une ou plusieurs campagnes, mêlant plusieurs formes d’engagement : attention, argent ou autre. »
    "Jusqu’à présent, il y a moins de preuves que l’Internet contribue à :

    Créer des espaces de délibération raisonnée, notamment au-delà des lignes idéologiques existantes.
    Canaliser l’attention pour déplacer les leviers de pouvoir.
    Soutenir des projets au-delà de leur lancement.
    Permettre de choisir entre des demandes d’attention concurrentes - c’est-à-dire, est-ce que la capture de Kony est plus digne de notre attention que la lutte pour la liberté d’expression en Ethiopie, ou était-ce simplement mieux marketé ?
    Veiller à ce que les ressources soient réparties équitablement."
    « Je commence à penser que certains types de participation civique sont tout simplement organiques à l’internet. Une fois que nous avons la capacité de créer et de partager nos propres informations, nous créons et répandons dans les médias la promotion des causes qui nous tiennent à cœur. » Une tendance qui pourrait bien sûr suggérer des pistes de réponses appropriées aux gouvernements.

  • Déclaration pour l’Ouverture et la Transparence Parlementaire - Le blog de Danactu-résistance
    http://danactu-resistance.over-blog.com/article-declaration-pour-l-ouverture-et-la-transparenc

    Partout dans le monde, les citoyens s’intéressent à l’activité de leurs représentants élus au #Parlement. Qu’il s’agisse d’accéder aux débats physiquement ou sur Internet, à travers des compte-rendus ou derrière une télévision, voire sous la forme de données, l’ouverture et la transparence des Parlements est essentielle au bon fonctionnement de nos démocraties. Si certains de ces critères sont remplis de longue date en France, de nombreux efforts pourraient encore être faits : transparence financière, publication des votes personnels et de leurs délégations, … La Déclaration pour l’Ouverture et la Transparence Parlementaire se veut un standard international garantissant un fonctionnement démocratique de parlements respectueux des citoyens.

    #démocratie #citoyenneté #politique

    Travail de longue date initié par National Democratic Institute, la Sunlight Foundation et le Latin American Legislative Transparency Network, la déclaration, déjà traduite dans 9 langues, vient d’être lancée officiellement lors de la World eParliament Conference à Rome avec le soutien de 87 organisations de 60 pays dont Transparence International France et Regards Citoyens qui en sont les premiers signataires en France. Elle expose en 44 points les bons principes de l’ouverture et la transparence parlementaire. Avant d’aller approfondir ce travail cette semaine à Helsinki l’Open Knowledge Festival, nous en reproduisons ci-dessous la synthèse :

  • Traduire la citoyenneté | Les carnets de l’Ifpo
    http://ifpo.hypotheses.org/4185#comment-1620
    Une réflexion d’Elisabeth Longuenesse sur la traduction des mots du champ sémantique de la citoyenneté vers l’arabe et retour.

    Dans le monde arabe et musulman du 19e siècle, les penseurs de la Nahda, intrigués par ce qu’ils observent dans la société européenne, et préoccupés par ce qui leur apparaît comme un déclin des sociétés musulmanes, en particulier au sein de l’empire ottoman, développent à leur tour une réflexion sur l’idée de citoyenneté, en s’inspirant de la pensée occidentale des Lumières, tout en l’inscrivant dans le contexte de leurs sociétés, avec les mots de la langue arabe. Ils sont confrontés, ce faisant, à la nécessité d’inventer un vocabulaire qui rende compte à la fois du mouvement des idées dans leur société et de la découverte d’une expérience européenne qu’ils lisent et discutent à l’aune des valeurs du monde qui est le leur – mais aussi des idées nouvelles qui agitent une société en pleine mutation, où la revendication nationale fait son chemin face à l’oppression ottomane.

    #arabe
    #traduction
    #citoyenneté