city:afrîn

  • La chute d’Afrin
    http://www.enbata.info/articles/les-enjeux-de-la-bataille-dafrin

    Depuis cinq ans, #Afrin faisait figure de havre de paix en #Syrie. Mobilisée sur d’autres fronts plus urgents, l’armée Syrienne avait abandonné le canton d’Afrin aux forces kurdes du YPG en 2012. Mais depuis plusieurs semaines ce territoire est l’enjeu d’une attaque d’envergure de la part de la Turquie. Voici un éclairage sur les raisons qui ont poussé le dictateur Turc à engager cette opération militaire contre les #Kurdes.

    Bien qu’isolée des autres régions tenues par le #YPG et ses alliés des Forces Démocratiques Syriennes (#FDS), situées plus à l’Est, le canton d’Afrin avait été épargnée par les combats. Ce n’est plus le cas depuis que la Turquie a lancé le 20 janvier l’opération “Rameau d’olivier”, un nom bien singulier pour une opération militaire de grande ampleur visant à reprendre le canton d’Afrin aux Kurdes.

    Cette opération militaire, le président turc Erdogan la souhaitait depuis longtemps. La perspective d’un #Rojava (#Kurdistan syrien) autonome et aux mains d’une organisation proche du PKK, la formation politique et militaire des Kurdes de Turquie, est en effet inconcevable pour les Turcs.

    Ces derniers vivent également très mal le fait que les États-Unis aient fait des FDS leur principal allié dans leur lutte contre l’État Islamique.

    En annonçant le 14 janvier que les #Etats-Unis allaient construire une force de 30.000 hommes incluant le YPG pour surveiller le frontière entre la Syrie et la Turquie, Washington a mis le feu aux poudres et servi de prétexte à Erdogan pour envoyer ses troupes à l’assaut d’Afrin.

    Changer l’équilibre ethnique

    Avec l’opération “Rameau d’olivier”, Erdogan cherche bien plus qu’une victoire sur le YPG : “D’abord, nous éliminons les terroristes, expliquait- il le 24 janvier, puis nous rendons l’endroit vivable. Pour qui ? Pour les 3,5 millions de Syriens qui sont chez nous. Nous ne pouvons pas pour toujours les héberger dans des tentes”. Ces réfugiés ne sont pourtant pas d’anciens habitants d’Afrin ayant fui la férule du YPG car la population de la ville a doublé depuis 2012, accueillant des réfugiés attirés par cette zone apaisée. L’objectif d’Erdogan est donc de changer l’équilibre ethnique de la région afin d’affaiblir l’emprise des Kurdes et de renforcer celle de ses alliés de l’Armée Syrienne Libre (#ASL). Il peut donc paraître surprenant que la Russie, qui combat l’ASL aux côtés des forces de Bachar el Assad, ait donné son aval à la Turquie pour qu’elle lance une telle offensive. C’est pourtant ce qui s’est passé : le 18 janvier, une délégation turque était reçue à Moscou, et le lendemain les forces russes en poste à Afrin se retiraient. L’opération “Rameau d’olivier” pouvait commencer… La première raison qui explique cet apparent revirement russe est la volonté de Moscou de distendre les liens entre les États-Unis et la Turquie. Si la #Turquie quittait l’OTAN dont elle est une pièce maîtresse pour se rapprocher de la Russie et de l’Iran, ce serait une véritable révolution géopolitique. On n’en est pas encore là, mais la tension entre les deux alliés atteint des niveaux inédits. Le 6 février, Erdogan a dévoilé son intention de ne pas s’arrêter à Afrin et de continuer son offensive jusqu’à Manbij, 60km plus à l’Est. Mais contrairement à Afrin, #Manbij héberge des troupes américaines “très fières de leurs positions, et qui tiennent à ce que tout le monde le sache”.

    Pas de quoi intimider le vice-premier ministre turc qui rétorque : “Si des soldats US sont habillés comme des terroristes et traînent avec eux, et qu’ils attaquent des soldats turcs, pas de doute que nous n’auront aucune chance de les distinguer”.

    Du coup, les gradés US plastronnent : “Si vous nous frappez, nous répondrons agressivement”

    On a vu atmosphère plus cordiale entre alliés !

    Le projet de Poutine

    La volonté d’enfoncer un coin dans les relations américano-turques n’est pas la seule motivation de Moscou qui avait explicité ses projets pour la Syrie lors du premier sommet d’Astana entre la Turquie, l’Iran et la Russie, en janvier 2017.

    Ces projets prévoient une reconnaissance politique et administrative pour les Kurdes, mais à l’Est de l’Euphrate. Le canton d’Afrin, situé nettement à l’Ouest, doit quant à lui revenir à Damas. Poutine a donc vu dans l’offensive turque un moyen de parvenir à ses fins.

    Al-Monitor rapporte ainsi les propos d’un leader kurde d’Afrin : “Les forces Kurdes de Syrie ont reçu un ultimatum : laissez vos positions au régime syrien ou affrontez la fureur d’Ankara. Ils ont choisi de rester et la Turquie a lancé son assaut sur Afrin”.

    Les Kurdes semblent avoir réagi selon les prévisions du Kremlin en demandant à Damas “de protéger ses frontières avec la Turquie des attaques de l’occupant turc”. Au terme de négociations secrètes et après de nombreuses fausses rumeurs, des forces pro-régime sont arrivées à Afrin pour prêter main forte aux Kurdes, mais ce soutien n’a pas été suffisant : au terme de 58 jours de combats, Afrin est tombée le 18 mars. Selon les estimations, entre 100.000 et 150.000 habitants ont fui la ville à l’arrivée des forces turques et de leurs alliés… Erdogan peut maintenant se concentrer sur Manbij où sont stationnées des troupes américaines. La perspective d’un affrontement entre la Turquie et les Etats-Unis semble donc se concrétiser chaque jour davantage. Pour Poutine, il semblerait que ce soit un enjeu qui justifie le sacrifice des Kurdes

  • Victorieux à #Afrin, #Erdogan renforce sa main en #Syrie
    https://www.mediapart.fr/journal/international/210318/victorieux-afrin-erdogan-renforce-sa-main-en-syrie

    Des Kurdes manifestent à Athènes (Grèce) contre l’offensive turque à Afrin (Syrie), mardi 20 mars 2018. © Reuters La prise de la ville kurde syrienne d’Afrin par l’armée turque, dimanche 18 mars, renforce le président Erdogan tant sur la scène politique nationale que dans le grand jeu pour le partage de la Syrie en zones d’influences.

    #International #turquie

  • Syrie : scènes de pillage à Afrine après l’entrée des forces pro-turques
    AFP - 18/03/2018
    https://www.lorientlejour.com/article/1105587/syrie-scenes-de-pillage-a-afrine-apres-lentree-des-forces-pro-turques

    Des rebelles syriens alliés à Ankara se sont livrés dimanche à des pillages dans la ville kurde d’Afrine, dans le nord-ouest de la Syrie, après avoir pris avec les forces turques le contrôle de la cité, selon une ONG et des correspondants de l’AFP.

    Vidée de sa population de 350.000 habitants, la ville était le principal objectif de l’offensive lancée le 20 janvier par la Turquie pour chasser de sa frontière la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG). Cette faction qualifiée de « terroriste » par Ankara, est un allié précieux de Washington dans la lutte antijihadistes.

    Après l’entrée des forces turques et leurs supplétifs syriens dans la ville, les rebelles « ont commencé à piller les biens des habitants, ainsi que des bâtiments politiques et militaires, mais aussi des magasins », a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

    Des correspondants de l’AFP ont vu des magasins pillés, et des rebelles charger pêle-mêle dans des pick-up cartons de nourriture, chèvres, couvertures, et même des motos empilées les unes sur les autres, avant de quitter la ville.

  • Syrie : scènes de pillage à Afrine après l’entrée des forces pro-turques - Le Point
    http://www.lepoint.fr/monde/syrie-scenes-de-pillage-a-afrine-apres-l-entree-des-forces-pro-turques-18-03

    Grande stratégie des Kurdes qui, non seulement perdent Afrine, mais n’ont plus guère d’avenir dans la région. Il y avait déjà eu les Arméniens... Nos grands analystes amoureux de la révolution syrienne comprennent-ils pourquoi tant de minoritaires, sans plaisir aucun, préfèrent de très loin la peste au choléra et ont choisi depuis longtemps « le régime » plutôt que l’absence totale d’avenir ?

    pauvre #syrie

  • Syrie : des volontaires occidentaux comptent rester « jusqu’au bout » avec les forces kurdes à Afrin

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2018/03/14/des-volontaires-occidentaux-comptent-rester-jusqu-au-bout-avec-les-forces-ku

    Français, Italiens ou Britanniques, ils ont rejoint le mouvement kurde par sympathie idéologique ou pour lutter contre les djihadistes de l’EI, et n’entendent pas quitter la ville menacée de siège.

    Plus de sept semaines après avoir déclenché leur offensive, l’armée turque et ses supplétifs syriens – des groupes d’inspiration islamiste issus de la rébellion armée – étaient, mercredi 14 mars, aux portes de la ville kurde d’Afrin. La ville est prise en étau d’est en ouest par les assaillants et les combattants kurdes affirment se préparer à de longs combats urbains. Dans leurs rangs se trouve un petit groupe de combattants occidentaux dont certains entendent rester sur place, alors que l’encerclement complet d’Afrin et de ses habitants pourrait se profiler.

    « La situation est critique. Quoi qu’il arrive, je resterai jusqu’au bout avec d’autres camarades qui, comme moi, ne veulent pas abandonner leurs amis kurdes », déclare le volontaire britannique Jamie Janson, joint à Afrin-ville par la messagerie en ligne WhatsApp. Comme des dizaines d’autres combattants occidentaux, Jamie Janson a rejoint les rangs des forces kurdes syriennes pour combattre l’organisation Etat islamique (EI). Il poursuit aujourd’hui son engagement en participant à la défense de l’enclave kurde d’Afrin, située dans le nord-ouest de la Syrie.

    Lorsque l’armée turque et ses supplétifs syriens ont lancé leur opération sur Afrin, le volontaire britannique s’apprêtait à quitter le pays. Rakka, l’ancienne capitale de l’EI, était tombée et, dans la zone frontalière irako-syrienne, les dernières poches djihadistes étaient sur le point d’être réduites par les forces kurdes. « J’allais quitter la Syrie mais l’attaque turque sur Afrin m’a convaincu de rester et de continuer le combat, raconte Jamie Janson. Cette guerre n’a rien à voir avec celle que nous avons menée face à Daech [acronyme arabe de l’organisation Etat islamique - EI]. Malgré les capacités de résistance des Kurdes, nous sommes dépassés militairement. »

    Une unité intégrée aux forces kurdes

    Les forces kurdes qui défendent actuellement Afrin ont été le fer de lance des opérations contre l’EI dans l’est de la Syrie avec le soutien de la coalition internationale emmenée par Washington. Face à la Turquie, puissance majeure de l’OTAN qui les considère comme des « terroristes » et comme une extension du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) combattu par Ankara en Turquie même, elles ne peuvent pas compter sur le soutien de leurs partenaires occidentaux.

    Les volontaires étrangers qui ont rejoint les lignes de défense kurdes à Afrin ont fondé une unité intégrée aux forces kurdes et baptisée « Forces antifascistes à Afrin » (FAAF) dont ils ne souhaitent pas révéler les effectifs. Sur la page facebook des FAAF, ouverte peu après le début des opérations, ses membres se présentent comme constituant « un groupe militaire de révolutionnaires de gauche qui défendent Afrin et son peuple contre l’invasion de l’Etat turc et de ses alliés salafistes ».

    Dans les territoires que ces forces contrôlent dans le nord de la Syrie, le mouvement kurde se veut porteur d’un modèle politique original fondé sur une forme d’autogestion, la promotion de l’égalité entre hommes et femmes et la coexistence entre les diverses communautés confessionnelles et ethniques de la région. « Parmi les volontaires qui sont restés après la chute de Rakka, il y a ceux qui étaient déjà sensibles aux idées du mouvement en Europe et d’autres qui se sont formés sur place ou qui veulent continuer par solidarité avec les gens qu’ils ont rencontré ici », explique le volontaire britannique Jamie Janson.

    Trois morts officielles de trois volontaires occidentaux

    Plusieurs volontaires étrangers ont perdu la vie depuis le début de l’offensive turque. La mort au combat de trois volontaires occidentaux a été officiellement annoncée. Parmi eux, un militant internationaliste breton, Olivier Le Clainche, connu sous le nom de guerre de Kendal Breizh a été tué le 10 février dans une frappe aérienne turque. Il avait combattu sur plusieurs fronts contre l’EI et adhérait au projet politique du mouvement kurde et de ses alliés en Syrie.

    Des militants de la gauche turque sont également représentés dans les rangs des internationaux actuellement à Afrin. Pour l’un d’eux, qui répond au nom de guerre de Devrim Botan, le combat mené contre l’armée turque à Afrin est le prolongement de son opposition radicale au gouvernement d’Ankara. « Les forces kurdes m’ont donné le choix de me battre ou non contre les forces de mon pays d’origine. J’ai accepté de rester car pour moi Daech et l’Etat turc ont la même idéologie », indique-t-il.

    « Ceux qui voulaient partir ont pu le faire. Nous sommes ici pour rester et combattre le plus longtemps possible », indique depuis le centre-ville d’Afrin un combattant italien qui emprunte le pseudonyme kurde de Tekosher, également joint par WhatsApp. Attiré par les idées du mouvement kurde, c’est sa première expérience militaire. « Nous allons résister ! », affirme un combattant plus expérimenté, italien également et utilisant le nom de guerre kurde de Dilsoz, joint depuis ce qu’il décrit comme un village situé à proximité de la ligne de front.

    « On ignore encore si l’armée turque et les milices djihadistes vont essayer d’entrer dans les zones urbaines. Les forces qui défendent Afrin se préparent aux combats de rue mais il est possible qu’ils décident de bombarder la ville massivement », explique le deuxième volontaire italien. « Les forces qui nous attaquent bénéficient du soutien d’une armée de l’OTAN mais leur idéologie est une idéologie djihadiste », estime-t-il : « Je combattais Daech dans l’est de la Syrie avant d’être déployé à Afrin. Cette attaque turque renforce nos ennemis et si Afrin tombe, il ne faudra pas s’étonner s’il y a de nouveaux Bataclan en Europe à l’avenir. »

  • Manifestation de soutien à Afrîn dimanche 25 février
    https://rebellyon.info/Manifestation-de-soutien-a-Afrin-dimanche-18739

    L’armée turque continue ses massacres à Afrîn. De son côté la communauté international reste silencieuse. Rendez vous dimanche 25 février à 15h place Jean-Macé pour exprimer notre colère et crier notre solidarité avec le Afrîn !

    #Infos_locales

    / #Résistances_et_solidarités_internationales, Une

  • Syrie : les motifs et les enjeux de la bataille d’Afrin
    http://www.lemonde.fr/syrie/article/2018/02/21/syrie-les-motifs-et-les-enjeux-de-la-bataille-d-afrin_5260346_1618247.html

    Les Turcs veulent bloquer la montée en puissance des Kurdes, pourtant soutenus par la coalition internationale, dans cette région.

    L’entrée des forces syriennes favorables à Assad dans l’enclave d’Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie, pour appuyer les forces kurdes des Unités de protection du peuple (YPG), aurait de « graves conséquences », a prévenu, mercredi 21 février, le porte-parole du président turc, Recep Tayyip Erdogan. « Toute tentative visant à soutenir (…) l’organisation terroriste YPG signifiera qu’ils se rangent directement au côté d’organisations terroristes et deviendront donc des cibles légitimes à nos yeux », a insisté Ibrahim Kalin lors d’une conférence de presse.
    […]
    La crise d’Afrin concentre sur un territoire réduit l’ensemble des acteurs du conflit syrien et leurs alliés. Enjeux locaux, régionaux et internationaux s’y télescopent. Pour les forces kurdes, la défense d’Afrin est une question vitale. Si elles cèdent et font aveu de faiblesse, c’est tout leur édifice dans l’Est syrien qui se trouve menacé. Il faut donc tenir et, à défaut d’autre soutien extérieur, tenter d’arracher au régime de Damas un accord qui permettrait de ralentir les avancées turques.

    L’envoi de détachements miliciens vers Afrin, mardi 20 février, est un signal allant en ce sens. Le régime syrien voit, en effet, d’un mauvais œil l’émergence d’une présence forte et durable de la Turquie à Afrin. Damas et Ankara partagent un passé lourd de disputes territoriales qui influence la position du régime.

    L’Iran est réputé avoir en la matière une position proche de celle de ses protégés syriens. La position de la Russie, autre alliée du régime, diverge cependant. Sans le feu vert tacite de Moscou, qui contrôle l’espace aérien syrien dans cette partie du pays, l’opération turque sur Afrin n’aurait pas pu voir le jour. En accédant aux velléités anciennes d’Ankara sur Afrin, Vladimir Poutine ménage sa relation avec le président Erdogan et fait d’une pierre deux coups, en prouvant aux Kurdes l’inefficacité de leur alliance avec Washington, tout en semant un peu plus la discorde entre les Etats-Unis et la Turquie, alliés au sein de l’OTAN.

    (fin de l’article)

    Ben, finalement, Afrin, c’est la faute à Poutine.

  • Les forces progouvernementales syriennes pourraient se déployer à Afrin
    http://www.lemonde.fr/syrie/article/2018/02/19/les-forces-progouvernementales-syriennes-pourraient-se-deployer-a-afrin_5259

    La télévision nationale syrienne Ikhbariya a annoncé lundi 19 février que les forces progouvernementales syriennes étaient sur le point de faire leur entrée dans le secteur d’Afrin, dans le nord-ouest du pays. « Les forces populaires vont arriver à Afrin dans les prochaines heures pour soutenir ses habitants contre l’attaque du régime turc », a annoncé l’agence de presse officielle syrienne SANA, citant son correspondant à Alep. SANA n’a pas donné de détails sur la composition de ces « forces populaires » et n’a pas mentionné de déploiement de l’armée régulière syrienne.
    […]
    Mevlut Cavusoglu, le ministre des affaires étrangères turc, a prévenu que l’armée turque n’hésiterait pas à affronter les forces syriennes si ces dernières entraient dans le secteur d’Afrin pour protéger les combattants kurdes. « Si le régime vient pour éliminer le PKK et le PYD, alors il n’y a aucun problème. Toutefois, s’il vient pour défendre les YPG, alors rien ni personne ne pourra nous arrêter, nous ou les soldats turcs », a-t-il déclaré lors d’une visite à Amman, capitale de la Jordanie.

  • Les forces américaines en Syrie repoussent une offensive des troupes pro-Assad

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2018/02/09/les-forces-americaines-en-syrie-repoussent-une-offensive-des-troupes-pro-ass

    La coalition internationale conduite par Washington a bombardé des partisans du régime partis à l’assaut d’une région défendue par les Forces démocratiques syriennes.

    C’est le premier accrochage d’envergure entre les forces américaines et les forces pro-régime depuis que les Etats-Unis ont annoncé leur intention, à la mi-janvier, de prolonger leur présence militaire dans l’est de la Syrie. Dans la nuit de mercredi 7 à jeudi 8 février, la coalition internationale anti-djihadiste conduite par Washington a aidé les Forces démocratiques syriennes (FDS), la milice kurdo-arabe à laquelle elle est alliée, à repousser une attaque de paramilitaires loyalistes, dans la province de Deïr Es-Zor.

    Les deux camps avaient contribué, à la fin de 2017, chacun de leur côté, à chasser l’organisation Etat islamique (EI) de cette région riche en hydrocarbures. La confrontation, qui a causé entre 45 et 100 morts dans les rangs des assaillants, a été qualifiée d’« agression » et de « massacre » par Damas. Même si un porte-parole du Pentagone a affirmé que Washington « ne cherche pas un conflit avec le régime », les partisans de Bachar Al-Assad ont promis de se venger.

    Les hostilités ont débuté lorsque des combattants affiliés au régime Assad ont franchi l’Euphrate, en violation de l’accord russo-américain qui fait du fleuve une ligne de démarcation : à l’ouest, les pro-gouvernementaux, soutenus par Moscou et à l’est, les FDS, appuyés par les Etats-Unis. Plusieurs centaines d’hommes, équipés de tanks, de mortiers et de canons de campagne, ont pris part à l’offensive, visant le secteur de Khasham, qui abrite à la fois le quartier général des FDS et un important gisement pétrolier.

    Fiasco sanglant pour les pro-régime

    Selon le Centcom, le commandement de l’armée américaine au Proche-Orient, les forces kurdo-arabes ont commencé à riposter après qu’une vingtaine d’obus se sont écrasés à 500 mètres de leurs positions. Les conseillers de la coalition anti-EI, qui sont principalement des soldats américains, ont participé à la défense de la base, au moyen de frappes aériennes et de tirs d’artillerie. Selon le Centcom, le contact a été maintenu en permanence avec l’armée russe, avant, pendant et après l’attaque.

    Celle-ci se solde sur un fiasco sanglant. Les pro-régime auraient perdu une centaine d’hommes selon un officier américain, et quarante-cinq selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme. Les victimes sont des membres des Forces de défense nationale, une milice supplétive de l’armée régulière, et des combattants chiites afghans, dépêchés sur le champ de bataille syrien par Téhéran, allié de Damas. En face, la coalition ne déplore qu’un blessé, dans les rangs des FDS.

    L’incursion des loyalistes à l’est de la ligne de déconfliction n’avait pourtant rien d’une opération de dernière minute. Des partisans du régime avaient annoncé son lancement la veille sur les réseaux sociaux, signe d’une préparation en amont. Selon le journaliste syrien Hassan Hassan, les combats avaient été précédés par la diffusion de rumeurs, insinuant qu’un accord secret avait été passé entre les kurdes et le régime, pour restituer l’est de l’Euphrate à ce dernier. Objectif : semer le doute parmi les partisans des FDS, au moment même où Damas mobilisait ses relais au sein des tribus, très puissantes dans l’est syrien. Mais cette manœuvre, visiblement prématurée, a fait long feu.

    Moscou fait profil bas

    Les stratèges du régime ont peut-être voulu tester la résolution de la coalition internationale, sa détermination à défendre ses alliés, maintenant que le gros de la lutte contre l’EI est terminé. « La réponse de la coalition a été claire : ce n’est pas parce que les Kurdes ont été momentanément lâchés à Afrin qu’ils le seront dans le nord-est du pays », estime une source proche de la direction kurde. Une référence à l’offensive lancée par la Turquie en janvier contre un autre bastion des FDS, dans le coin nord-ouest de la Syrie, avec l’accord tacite des Etats-Unis, qui ne disposent pas de troupes dans cette zone.

    Damas ne peut même pas se consoler auprès de Moscou. La Russie, qui a suivi la déroute des pro-régime en quasi-direct, fait profil bas, comme si elle voulait se dissocier de cette attaque mal pensée. Le ministère russe de la défense s’est contenté de déclarer que Washington ne cherche pas à lutter contre les djihadistes, mais à « saisir et à conserver des biens économiques syriens ». Tout laisse penser que le régime Assad n’est pas près de se relancer dans une attaque frontale contre les FDS.

    « Les choses ne sont pas terminées pour autant, prévient Robert Ford, ancien ambassadeur américain à Damas, aujourd’hui membre du Middle East Institute, un think-tank de Washington. Les Américains et leurs alliés locaux doivent se préparer à des actions non conventionnelles, telles que des assassinats, des attentats à la voiture piégée et des coups de main conduits par de petits groupes très mobiles ». Une confédération tribale qui a perdu plusieurs de ses jeunes dans l’offensive, a appelé à la vengeance.

    Les trois objectifs de Washington

    Le 17 janvier, lorsqu’il avait annoncé que les troupes américaines resteraient en Syrie, le secrétaire d’Etat Rex Tillerson avait justifié cette décision en citant trois objectifs : empêcher toute reformation des groupes djihadistes, lutter contre l’influence de l’Iran, et peser sur une éventuelle transition politique à Damas.


    Des soldats américains observent la frontière avec la Turquie, près de la ville de Manbji, dans le nord de la Syrie, le 7 février.

    Lors d’une intervention devant la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, mercredi, Robert Ford a préféré mettre en avant le danger inhérent à ce genre d’initiative : l’enlisement. L’ancien diplomate a relevé que l’effort de « stabilisation » poursuivi par la coalition dans la zone libérée de l’EI est une forme de « nation-building », un projet pourtant prescrit par le président Donald Trump.

    « Les Américains sont isolés, confie Robert Ford. La Russie veut les sortir de l’est de la Syrie ; L’Iran veut les sortir de l’est de la Syrie ; le gouvernement syrien veut les sortir de l’est de la Syrie ; et la Turquie est très hostile à leur approche, énumère-t-il. Il est difficile de voir comment cela pourrait se terminer rapidement ou heureusement pour les forces américaines. »

  • http://rojinfo.com/turquie-573-personnes-detenues-messages-afrin

    Alors que les attaques des forces armées turques contre Afrin se poursuivent depuis 17 jours, le ministère de l’Intérieur a annoncé le nombre de détentions.

    Le ministère de l’Intérieur a annoncé que 449 personnes ont été détenues pour des publications sur les médias sociaux contre les attaques à Afrin et que 124 autres personnes ont été arrêtées pour avoir participé à des manifestations.

    Selon la déclaration du ministère, les détenus sont accusés de “propagande terroriste”.

    Parmi les détenues se trouvent, des médecins, des journalistes, des dirigeants syndicaux, des politiciens, des écrivains et des activistes.

    #Turquie #Afrin

  • Les combats à Afrîn continuent : Manifestation pour que cesse l’attaque
    https://rebellyon.info/Les-combats-a-Afrin-continuent-18665

    Samedi 3 février à 14h place de la république. Continuons d’apporter notre soutien aux combattant⋅e⋅s et habitant⋅e⋅s d’Afrîn. Pour que cesse l’attaque de l’armée Turque à Afrîn soyons nombreux et nombreuses à venir manifester

    #Infos_locales

    / #Guerres_-_Armements, #Résistances_et_solidarités_internationales, Une

  • Manifestation samedi 27 janvier contre l’intervention militaire turque à Afrin
    https://rebellyon.info/Manifestation-samedi-27-janvier-contre-l-18627

    Le 19 janvier l’état Turc lance une opération militaire dans la région autonome du Rojava (Kurdistan syrien) dans la région d’Arfin. Dans cet première journée pas moins de 70 tirs aériens ont pilonné cet région. Soutenons Afrîn comme nous avons soutenue Kobanê, rendez-vous samedi 27 janvier à 15h au métro Brotteaux.

    #Infos_locales

    / #Résistances_et_solidarités_internationales, Une

  • La Russie offre aux USA un « rameau d’olivier » turc à Afrin
    https://www.crashdebug.fr/international/14434-la-russie-offre-aux-usa-un-rameau-d-olivier-turc-a-afrin

    D’après ce que j’ai vue la Turquie visent à envahir des territoires à l’Est de la Syrie, bref ce n’est pas une promenade de santé, ils sont la pour longtemps, la position des États-Unis est donc délicate puisqu’ils sont alliés à la fois des Turques et des Kurdes, qui sont enemis jurés depuis toujours... Je tiens ici à souligner mon affection pour les combatant(e)s Kurdes dont le courage n’est plus à démontrer (surtout les femmes qui sont le cauchemar des Djihadistes, car si ils sont tués par une d’entre elle ils sont privé de leur Paradis aux milles vierges...)

    La Turquie vient de lancer son opération militaire baptisée « Rameau d’olivier » dans la région kurde d’Afrin, au nord-ouest de la Syrie. Ce nom de code a été révélé par le chef de cabinet turc, qui a expliqué que (...)

  • Opération « #Rameau_d'olivier » : images de la ville syrienne d’Afrin bombardée par les F-16 turcs — RT en français
    https://francais.rt.com/international/47457-debut-operation-rameau-dolivier-syrie-afrin-bombardee-par-f-16-tu

    La ville d’Afrin, dans le district sous contrôle kurde du même nom, a été bombardée le 20 janvier par huit avions de combat turcs de type F-16.

    Cette attaque aérienne s’inscrit dans le cadre de l’opération militaire turque appelée « Rameau d’olivier », qui a « commencé de facto sur le terrain » le 20 janvier, selon une déclaration du président turc Recep Tayyip Erdogan. 

    Le même jour, le Premier ministre turc Binali Yildirim a fait savoir que les forces armées turques avaient « débuté une campagne aérienne pour détruire des éléments [des Unités de protection du peuple (YPG)] ». Il a ajouté que huit avions de chasse F-16 avaient été déployés par l’armée turque dans le cadre de cette opération.

    Les images captées sur place par l’agence Ruptly montrent des explosions et un panache de fumée noire s’élever au-dessus de la ville d’Afrin.

    #zeytin_dalı #olive_branch

    • Les forces russes en Syrie redéployées suite au début de l’offensive turque - Sputnik France
      https://fr.sputniknews.com/international/201801201034823430-syrie-turquie-offensive-russie

      Après le lancement par la Turquie de l’opération Rameau d’olivier en Syrie, les forces russes ont été retirées de la zone concernée, selon le ministère de la Défense.

      Le commandement des forces russes stationnées en Syrie a pris des mesures pour assurer la sécurité des militaires à Afrin, théâtre de l’opération turque contre les formations kurdes, a annoncé le ministère russe de la Défense.

      « Pour prévenir d’éventuelles provocations et éviter tout risque pour la vie et la santé des militaires russes, le groupe opérationnel du Centre pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie et de la police militaire a été transféré dans la région de Tell Adjar, de la zone de désescalade de Tell Rifaat », a indiqué le ministère.

    • Opération « Rameau d’olivier »
      https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-des-idees/le-journal-des-idees-lundi-22-janvier-2018

      L’objectif de l’opération militaire turque dans l’enclave kurde d’Afrine est d’établir une « zone de sécurité » d’une profondeur de 30 km à partir de la frontière entre la Turquie et la Syrie. Florence Parly, la ministre française des armées, a appelé la Turquie à cesser ses opérations contre les Kurdes syriens, craignant qu’ils ne détournent leur forces, très engagées au sein de la coalition à laquelle la France appartient, « du combat primordial » contre le terrorisme. La France demande une réunion urgente du Conseil de sécurité de l’ONU. Les Kurdes sont en première ligne dans la guerre contre l’organisation État islamique, et notamment sa capitale autoproclamée, Rakka, qu’ils ont libérée en octobre dernier.

      Dans Le Monde.fr, Marie Jego, correspondante à Istanbul, détaille les intentions affichées du gouvernement turc : « faire en sorte d’éviter que la Turquie « ne perde son contact géographique avec le monde arabe ». Bizarre… En fait, la principale crainte des Turcs est de voir la région d’Afrine et celle de Kobané former une continuité territoriale pour achever le « corridor » qui permettrait aux Kurdes de « gagner la Méditerranée ».

      Et puis il s’agirait aussi « de favoriser le retour chez eux de trois millions de réfugiés syriens ». Mais la région d’Afrine héberge déjà 800 000 personnes, dont beaucoup de déplacés venus des autres régions de Syrie.

      Si le gouvernement syrien s’est offusqué de l’intervention, menaçant d’abattre les avions turcs sur son territoire, son allié russe semble s’en accommoder à seule fin de préserver le « Congrès pour le dialogue national syrien », les 29 et 30 janvier à Sotchi. « Erdogan semble dire à Poutine, donne-moi Afrine et je te rends Idlib », avance un diplomate. La lutte d’influence et d’intérêts contradictoires des puissances étrangères se poursuit donc sur le territoire syrien, au détriment des populations.

      En Turquie, où le chef de l’Etat a mis en garde le principal parti pro-kurde, dont les leaders sont en prison, contre toute tentative d’organiser des manifestations d’opposition à cette offensive, ce parti était le seul à appeler à manifester à Istanbul et à Diyarbakir. Hier après-midi, sur la rive asiatique du Bosphore, les forces de police étaient plus nombreuses que les manifestants.

    • Zeytin Dalı harekatı nedir? Zeytin Dalı’nın anlamı ne? - Son Dakika Haberler
      http://www.hurriyet.com.tr/zeytin-dalinin-ve-72-ucagin-anlami-40716884

      Zeytin Dalı harekatı nedir? Zeytin Dalı’nın anlamı ne?

      Peki operasyona neden Zeytin Dalı adı veridi? Hürriyet muhabiri Uğur Ergan’ın verdiği bilgiye göre Zeytin Dalı’nın hem bölgenin zeytin ağaçlarıyla kaplı olması hem de barışı temsil etmesi nedeniyle kullanıldığı bildirildi.

    • Syrie : l’armée turque poursuit son offensive dans l’enclave kurde d’Afrin
      http://www.lemonde.fr/syrie/article/2018/01/21/syrie-l-armee-turque-est-entree-dans-l-enclave-kurde-d-afrin_5244812_1618247

      Le premier ministre, Binali Yildirim, a indiqué dimanche à la chaîne de télévision Habertürk qu’Ankara cherchait à créer une zone de sécurité d’une profondeur de trente kilomètres en territoire syrien. Il a exigé des médias une couverture exemplaire, selon un vade-mecum en quinze points qui préconise notamment « la vigilance » envers les informations publiées par la presse étrangère critique de la Turquie et dit qu’il faut « montrer que les armes utilisées pour l’opération ont été fabriquées en Turquie ».

    • Comment éviter les #fake_news à Afrin, check-list en 15 points aimablement fournie par le gouvernement turc.

      Yıldırım’dan medyaya 15 maddelik Afrin talimatı
      https://www.evrensel.net/haber/343819/yildirimdan-medyaya-15-maddelik-afrin-talimati

      Başbakan Yıldırım’ın medyaya verdiği 15 maddelik “dikkat edilecekler” listesi şöyle:
       
      • Haber ve yorumlarda bu harekatın tamamen terör örgütlerine yönelik olduğu ve terör örgütlerini etkisiz hale getirmeyi amaçlayıp sivil halkı koruduğunun ön plana çıkarılması
       
      • Yabancı haber kaynaklarının özellikle PKK, PYD, YPG, DEAŞ kaynakları üzerinden Türkiye aleyhine yapacağı haberler konusunda dikkatli olunması
       
      • Uluslararası haber kaynaklarının Türkiye aleyhine yapacağı haberleri yansıtırken Türkiye’nin milli menfaatlerinin gözetilmesi
       
      • Sivillere yönelik saldırı konusunda silahlı kuvvetlerin gösterdiği hassasiyetin hatırlatılması
       
      • TSK’nın Afrin’de yaptığı operasyon sadece PKK/PYD’ye yönelik değil DEAŞ’a yönelik olduğunun da ön plana çıkarılması
       
      • Özellikle görsel medyada sıcak çatışma bölgesine girerek askerlerin can güvenliğinin ateşe atılmaması
       
      • Operasyonun Türkiye’nin yerli ve milli silah üretimi ve kabiliyetiyle olduğunun hatırlatılması
       
      • Mehmetçiğin can güvenliğini tehlikeye sokacak görsellere yer verilmemesi, TSK’nın taktik bilgilerinin paylaşılmaması
       
      • Karşı taraf adına istihbari bilgi içeren detaylara girilmemesi 
       
      • Yurt içinde PKK ve uzantılı siyasi oluşumların Afrin operasyonuna karşı düzenleyeceği eylemler ve açıklamaların ön plana çıkarılmaması
       
      • Olası şehit haberleri verilirken titiz davranılması
       
      • Yabancı basında yapılan operasyon haberlerinin ulusal basına aynen taşınmaması
       
      • Bu operasyona karşı PKK ve PYD’nin TSK’yı ‘işgalci’ gösterme gayreti olduğunu ifade eden Yıldırım, ‘Bilgisi ve tecrübesi olan insanlardan görüş alınabilir’ dedi. Türkiye’ye karşı olumsuz algı yaratacak kişilerden görüş alınmamasını önerdi.
       
      • PKK/PYD’nin moralini yükseltecek haberler yapılmaması
       
      • Operasyon süresince kamuoyunu bilgilendirmek için hem hükümetin hem AKP’nin görevlendirmiş olduğu Bekir Bozdağ ve Mahir Ünal’la her türlü kanaldan temas kurularak basının doğru bilgiye ulaşması gerektiğini vurguladı.

    • Tiens voilà une #vraie_nouvelle vérifiée par les porte-parole du gouvernement et de l’AKP !

      (je la mets aussi à cause du choix judicieux de l’illustration…)

      Le PKK / PYD a l’intention d’utiliser les civils d’Afrin comme boucliers humains lors de l’opération turque à Afrin - Red’Action
      https://www.redaction.media/articles/pkk-pyd-a-lintention-dutiliser-civils-dafrin-boucliers-humains-lors-de-

      La branche syrienne de l’organisation terroriste PKK, le Parti de l’Union démocratique (PYD), empêche les civils de quitter le district syrien d’Afrin.

      En propageant la propagande selon laquelle la Turquie fait du tort au peuple kurde de la région, le PKK / PYD envisage d’utiliser les habitants d’Afrin comme boucliers humains.