city:ajaccio

  • Match Ajaccio - Le Havre : la LFP durcit ses sanctions
    https://www.francebleu.fr/sports/football/match-ajaccio-le-havre-la-lfp-durcit-ses-sanctions-1527218129

    La Ligue de football professionnel sévit après les incidents du pré-barrage de Ligue 2 polémique entre l’AC Ajaccio et Le Havre. Le Corse Mathieu Coutadeur écope de sept matches de suspension ferme. L’attaquant havrais Mateta est suspendu une rencontre, contre trois pour le défenseur Denys Bain.

    Twitter
    https://mobile.twitter.com/InsideGones/status/998285303650635777/video/1

    Ambiance ultra raciste à #Ajaccio avec le déplacement du Havre. #Mateta (joueur noir) célèbre son pénalty de façon mesurée, ce qui provoque l’agression de la part des joueurs corses (voir vidéo) avec ce magnifique commentaire du journaliste « Mateta il a pas à faire ça ». Bon ok, alors le gars se fait agresser et c’est à lui qu’on reproche son attitude. Dans le normal quoi ! Et en plus il est suspendu…
    #foot #racisme #sport #journalisme

  • Procès du #repenti #Corse : les enjeux d’un huis clos
    https://www.mediapart.fr/journal/france/200218/proces-du-repenti-corse-les-enjeux-dun-huis-clos

    La scène de crime, après l’assassinat d’Antoine Nivaggioni. © DR Les cinq accusés jugés depuis lundi pour l’assassinat d’Antoine Nivaggioni à Ajaccio en 2010 comparaissent hors de la vue de la presse et du public. La cour d’assises d’Aix-en-Provence a estimé ne pas pouvoir garantir autrement la sécurité de l’un d’eux, qui a le statut de repenti.

    #France #Justice

  • Pour assurer sa sécurité, le procès du #repenti #Corse se déroule à huis clos
    https://www.mediapart.fr/journal/france/200218/pour-assurer-sa-securite-le-proces-du-repenti-corse-se-deroule-huis-clos

    La scène de crime, après l’assassinat d’Antoine Nivaggioni. © DR Les cinq accusés jugés depuis lundi pour l’assassinat d’Antoine Nivaggioni à Ajaccio en 2010 comparaissent hors de la vue de la presse et du public. La cour d’assises d’Aix-en-Provence a estimé ne pas pouvoir garantir autrement la sécurité de l’un d’eux, qui a le statut de repenti.

    #France #Justice

  • A Ajaccio, les nationalistes font le plein avant la visite de Macron
    https://www.mediapart.fr/journal/france/030218/ajaccio-les-nationalistes-font-le-plein-avant-la-visite-de-macron

    Dans le cortège des nationalistes corses © CG Près de 8 000 personnes ont défilé samedi à Ajaccio à trois jours de la visite dans l’île du chef de l’État. Une façon pour les autonomistes et nationalistes, au pouvoir après avoir remporté les élections territoriales haut la main en décembre, d’« exprimer leur mobilisation et leur détermination » à obtenir des avancées de Paris.

    #France #Assemblée_nationale #Constitution #Corse #Emmanuel_Macron #Gérard_Larcher #parlement #révision_constitutionnelle #Sénat

  • Marine Le Pen, qualifiée mais affaiblie -JDD
    http://www.lejdd.fr/politique/marine-le-pen-qualifiee-mais-affaiblie-3309074

    La présidente du FN a tenté d’aller encore plus loin dans sa stratégie de normalisation et de crédibilisation. Sur la forme (slogans, affiches, clips de campagne...) comme sur le fond : présenté début février pour le grand lancement de sa campagne à Lyon, son programme en 144 mesures, accompagné d’un chiffrage, était destiné à montrer sa capacité à gouverner. Avec l’idée de promouvoir une rupture « contrôlée » en cas d’arrivée à l’Elysée. Sur l’UE, la priorité a ainsi été donnée à une phase de renégociation des traités européens avant un référendum aux Français. La candidate a également mise au placard des propositions clivantes, comme le rétablissement de la peine de mort.

    Marine Le Pen a passé ces derniers mois à se poser en « avocate » du peuple français, face à ses adversaires qui incarneraient le système. « Au nom du peuple », c’est d’ailleurs le slogan qu’elle avait choisi dès le mois de septembre, laissant de côté « la France apaisée ». La présidente du FN a ainsi voulu montrer l’originalité de sa campagne : multiplier les réunions publiques dans des villages français, au cœur de ce qu’elle appelle « la France des oubliés ». Même si, de fait, la candidate n’a pas oublié de se produire devant plusieurs milliers de sympathisants dans les grandes villes du territoire. Plusieurs de ces meetings ont d’ailleurs connu des incidents de la part de manifestants anti-FN, comme à Ajaccio ou Paris.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

  • Rattrapée par les fantômes du FN, Marine Le Pen peut encore vaciller - Le Temps
    https://www.letemps.ch/monde/2017/04/10/rattrapee-fantomes-fn-marine-pen-vaciller

    La surenchère pour se distinguer...
    Le choix du moment, et la formulation, ne sont donc pas neutres. Ils témoignent à la fois des fantômes frontistes qui continuent de peser sur le premier parti de France, et de la fébrilité qui agite la campagne de Marine Le Pen depuis quelques jours. Bousculée sur les affaires politico-financières du FN et sur son refus de répondre aux convocations des juges durant le débat télévisé à onze du 4 avril, la favorite des sondages patine. Ex-aequo voire dépassée par un Emmanuel Macron résolu, lui, à un tout autre questionnement historique sur la colonisation - qu’il avait qualifiée, en Algérie, de « crime contre l’humanité » - et inquiète de voir François Fillon récupérer une partie de ses suffrages en l’accusant de « semer le chaos économique » avec sa volonté d’abandonner l’euro, la candidate frontiste se retrouve contrainte de se distinguer et de reprendre la surenchère idéologique.

    Et pour rassurer son électorat traditionnel
    Dernier point enfin à retenir : la division au sein de l’électorat du Front national entre les électeurs traditionnels de l’extrême-droite (ceux de Jean-Marie Le Pen) et les bataillons apportés au FN par la colère sociale ambiante et la peur du déclassement. Depuis plusieurs jours, les bagarres internes entre Marine Le Pen et sa nièce Marion Maréchal-Le Pen, mais aussi les problèmes survenus samedi à Ajaccio lors du meeting de la candidate, confirment sa difficulté à rester rassembleuse. La percée de Jean-Luc Mélenchon, avocat des classes populaires et d’une vision de gauche républicaine, modifie la donne. N’ayant plus l’apanage de la défense du « peuple » comme elle le prétendait, Marine Le Pen doit rassurer son camp d’origine : la droite dure que courtise aussi François Fillon, Nicolas Dupont-Aignan et le candidat du Frexit François Asselineau.

    Derrière le retour d’un préoccupant négationnisme et des contre-vérités historiques sur les responsabilités de la France durant l’occupation et la Seconde Guerre mondiale se cache aussi un sordide racolage électoral. Loin de la « France apaisée » qu’un de ses slogans de campagne promet à chacune de ses meetings....

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

  • Jean-Jacques Urvoas dévoile une liste de 21 villes d’implantation de nouvelles #prisons
    http://www.caissedesdepotsdesterritoires.fr/cs/ContentServer/?pagename=Territoires/Articles/Articles&cid=1250278679390&nl=1

    Le ministre de la Justice a dévoilé, jeudi 23 février, la liste des villes d’implantation de 21 nouvelles prisons sur les 33 projets envisagés dans le cadre du « plan encellulement individuel ». […] La carte de ces nouvelles implantations apparaît fortement concentrée dans le Sud avec 650 à Nice, autant à Fréjus, 500 à Montpellier, Narbonne et Pau, 400 à Avignon et Perpignan… 550 places sont aussi prévues à Colmar ou Rennes, 30 à Nantes, 200 à Cherbourg. Selon le garde des Sceaux, neuf sites sont prioritaires : Nice, Narbonne, Ajaccio, Montpellier, Guadeloupe, Guyane. La question de l’Ile-de-France n’est pas encore arrêtée : le préfet Michel Delpuech devra remettre ses préconisations avant le 31 mars.

  • Pas d’armes ici, juste les mots d’Aslı-Kedistan
    http://www.kedistan.net/2016/12/14/pas-darmes-ici-juste-les-mots-asli

    @Ad Nauseam - Quelque chose d’important a eu lieu dans nos vies en décembre. Hier, lundi 12 décembre 2016, huit soirées de soutien à Aslı Erdoğan étaient organisées à Nantes et Toulouse, à Ajaccio, Brest ou Bordeaux, à Belfort ou Séné, à la Maison de la Poésie qui est passage Molière, à Paris. C’est important, inédit et ça (...)

    #Kedistan / #Mediarezo

  • Enquête sur Bernard Squarcini, le maître-espion des réseaux sarkozystes
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/11/04/les-methodes-peu-orthodoxes-de-l-ex-espion-bernard-squarcini_5025157_3224.ht

    Ils appartiennent à un cercle très fermé, celui des hauts gradés de la police nationale. Proches de Nicolas Sarkozy, virés par la gauche, ils sont membres, aujourd’hui, d’une confrérie secrète, dissimulée derrière des noms mystérieux, les « Happy few » ou le « club de Quenza », un village de Corse-du-Sud, dînent les uns chez les autres…

    Ils s’appellent Frédéric Péchenard, Michel Gaudin, Claude Guéant, Ange Mancini, Christian Flaesch… Recasés auprès de l’ancien président de la République ou dans le privé, ils forment un réseau informel, très bien renseigné et toujours influent. Ils patientent, priant pour un retour en grâce électorale de leur mentor.

    Parmi ces hommes, il en est un qui fait office de courroie de transmission avec le cœur du réacteur sarkozyste : c’est Bernard Squarcini, l’ancien patron de la Direction centrale du renseignement intérieur – DCRI, devenue Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

    Longtemps, il s’est agité dans l’ombre, après son départ forcé, au printemps 2012, de la DCRI. Mais c’était avant que la justice ne mette au jour ses méthodes peu orthodoxes. Les juges du pôle financier Serge Tournaire et Aude Buresi l’ont mis en examen, le 28 septembre, pour, notamment, « entrave aux investigations », « compromission », « trafic d’influence », « faux en écriture publique », « détournement de fonds publics »…

    Le Monde a eu accès à leur enquête, notamment aux écoutes judiciaires pratiquées en mars et avril 2013 sur le téléphone portable de M. Squarcini. On y découvre l’étendue d’un... #paywall @#@1& !!

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      Ils appartiennent à un cercle très fermé, celui des hauts gradés de la police nationale. Proches de Nicolas Sarkozy, virés par la gauche, ils sont membres, aujourd’hui, d’une confrérie secrète, dissimulée derrière des noms mystérieux, les « Happy few » ou le « club de Quenza », un village de Corse-du-Sud, dînent les uns chez les autres…

      Ils s’appellent Frédéric Péchenard, Michel Gaudin, Claude Guéant, Ange Mancini, Christian Flaesch… Recasés auprès de l’ancien président de la République ou dans le privé, ils forment un réseau informel, très bien renseigné et toujours influent. Ils patientent, priant pour un retour en grâce électorale de leur mentor.
      Parmi ces hommes, il en est un qui fait office de courroie de transmission avec le cœur du réacteur sarkozyste : c’est Bernard Squarcini, l’ancien patron de la Direction centrale du renseignement intérieur – DCRI, devenue Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

      Longtemps, il s’est agité dans l’ombre, après son départ forcé, au printemps 2012, de la DCRI. Mais c’était avant que la justice ne mette au jour ses méthodes peu orthodoxes. Les juges du pôle financier Serge Tournaire et Aude Buresi l’ont mis en examen, le 28 septembre, pour, notamment, « entrave aux investigations », « compromission », « trafic d’influence », « faux en écriture publique », « détournement de fonds publics »…

      Le Monde a eu accès à leur enquête, notamment aux écoutes judiciaires pratiquées en mars et avril 2013 sur le téléphone portable de M. Squarcini. On y découvre l’étendue d’un système de renseignement parallèle, délictueux, au croisement des mondes économiques, politiques et policiers.
      La chute de l’ex-espion, piégé par son entrisme forcené, son imprudence, aussi, ébranle tout le réseau sarkozyste, plongeant au passage la DGSI et son directeur actuel dans la tourmente. M. Squarcini aura cette phrase, en garde à vue : « J’ai changé d’activité [il s’est reconverti dans la sécurité privée], mais j’ai gardé un esprit identique que celui qui m’accompagnait en ma qualité de haut fonctionnaire. » On ne saurait mieux dire.

      Cahuzac et « Victor Hugo »

      Pour un ancien espion, Bernard Squarcini est très bavard. Trop. Le 4 avril 2013, à 14 h 51, le répondeur de son téléphone portable réceptionne ce message : « Allô, M. Bernard Squarcini, bonjour, c’est le secrétariat du président Nicolas Sarkozy (…) Auriez-vous la gentillesse de nous appeler au bureau ? » Deux minutes plus tard, il s’exécute.
      La secrétaire de l’ex-chef de l’Etat lui passe Michel Gaudin, ancien directeur général de la police devenu directeur du cabinet de M. Sarkozy. Le climat politique est tendu, poisseux. Deux jours plus tôt, Jérôme Cahuzac a admis détenir un compte bancaire à l’étranger. Le scandale éclabousse le pouvoir socialiste.

      Nicolas Sarkozy voit se profiler l’aubaine : et si François Hollande avait menti, s’il avait été au courant bien plus tôt des avoirs occultes de son ex-ministre du budget ? Il faut aller au renseignement, obtenir, qui sait, de quoi déstabiliser le chef de l’Etat. Une rumeur circule, déjà : une note émanant de la DGSI aurait alerté l’exécutif, plusieurs mois auparavant, sans que celui-ci réagisse.
      C’est donc en ce sens que les policiers interprètent l’appel de M. Gaudin à M. Squarcini. « On ne peut pas récupérer une note, là ? », demande le premier. « Je vais essayer », répond M. Squarcini, qui ajoute : « Mais bien sûr qu’ils étaient au courant. » « Bon, alors il faut lancer l’opération Victor Hugo », lance, énigmatique, M. Gaudin.

      Près de deux semaines plus tard, le 16 avril 2013, M. Squarcini recontacte le secrétariat particulier de M. Sarkozy. « Je revenais vers vous pour prendre un petit rendez-vous, commence-t-il. Il [M. Sarkozy] m’a dit de passer régulièrement… » Il ajoute : « Et je voudrais vous envoyer un petit mail pour… A son intention [Nicolas Sarkozy]… Et à celle de Michel Gaudin aussi. » Et il précise, en riant : « C’est sur l’affaire Cahuzac, c’est un petit blanc ». Un « blanc », dans le jargon du renseignement, c’est une note confidentielle, sans en-tête ni signature. « On lui remettra », promet l’assistante de l’ancien président.
      Cette note, datée du 15 avril 2013, existe bien : elle a été découverte dans le coffre loué par M. Squarcini à la BNP de la rue d’Anjou, à Paris, lors d’une perquisition, au printemps 2016. Sept petits paragraphes expliquant, sans preuve, que « l’argent placé en Suisse n’appartiendrait pas qu’à M. Cahuzac » mais aurait servi à un financement illicite du Parti socialiste (PS) et de Dominique Strauss-Kahn, comme le résument les policiers. De plus, notent les enquêteurs, « il est question que M. Hollande aurait été mis au courant des problèmes de M. Cahuzac et qu’il aurait refusé sa démission avant les aveux officiels ».

      Rien ne vient étayer ces graves accusations dans ce document que fait pourtant circuler M. Squarcini, puisqu’il l’adresse aussi au secrétariat particulier de Bernard Arnault, chez LVMH. C’est désormais l’un de ses employeurs – il émarge à hauteur de 12 000 euros mensuels –, depuis qu’il a été écarté de la DCRI. Il s’en amuse, même, au téléphone, avec l’assistante de l’empereur du luxe. Il appelle M. Hollande « l’usurpateur », précise qu’il va voir M. Sarkozy le vendredi suivant, et assure, à propos des avoirs cachés de M. Cahuzac : « C’est la campagne de DSK, et là c’est de source sûre. » Et il ajoute, à propos de M. Sarkozy : « Il a lu la note, ça l’a intéressé aussi. »
      Entendu par les policiers, le 26 septembre, M. Gaudin se montre fort embarrassé. « Depuis 2012, je n’ai aucun souvenir particulier d’un échange d’informations avec Bernard Squarcini », commence-t-il. Mais quand les enquêteurs lui font part de l’écoute téléphonique, il change de stratégie, et soutient que son appel avait trait à l’affaire dite des frais d’enquête de la police nationale – qui lui a valu d’être condamné en première instance. L’affaire Cahuzac, la fameuse note « blanche » ? « Jamais, répond-il, je la découvre aujourd’hui. » L’« opération Victor Hugo » ? Aucun souvenir non plus…

      « Fillon, faut l’éteindre »

      Depuis son éviction de la DCRI, en mai 2012, Bernard Squarcini a du temps. Préfet hors cadre en disponibilité, il a créé Kyrnos Conseil en mars 2013, et représente en France la société Arcanum. Deux officines spécialisées dans la sécurité. Il s’occupe donc de la protection de la famille Arnault, mais ne dédaigne pas tremper dans la petite politique française. En témoigne une conversation interceptée par les policiers, le 28 mars 2013. Au bout du fil, Nathalie Kosciusko-Morizet, alors en plein combat pour la mairie de Paris. M. Squarcini tente de ménager les intérêts du couple Tiberi, mis sur la touche.
      Mais très vite, la conversation vient sur Rachida Dati et François Fillon, deux ennemis du « Squale », comme on surnomme M. Squarcini. « Bon, allez, tu me tues Rachida et Fillon (…) Parce que Rachida on n’en veut plus (…) Basta crapoto », attaque M. Squarcini. NKM, qui tente d’imposer ses vues dans la constitution des listes municipales, ne se fait pas prier : « Je vais te dire, le meilleur moyen de la tuer, c’est d’éteindre (…) Et Fillon, c’est pareil, faut pas le tuer publiquement, faut l’éteindre. » Et tous deux de s’esclaffer, glosant sur l’identité du père de la fillette de Mme Dati – la DCRI époque Squarcini avait discrètement enquêté sur l’identité du géniteur de l’enfant. « C’est vraiment une… », lâche NKM, sans finir son propos. Et M. Squarcini de conclure : « Elle est folle. »

      L’ancien patron des services met son nez dans tous les dossiers. Les policiers découvriront dans son coffre une note liée à l’affaire HSBC – déclenchée en 2009 par l’informaticien Hervé Falciani, auteur du vol de données en Suisse révélant l’identité de dizaines de milliers de détenteurs de comptes occultes. Accrochée à cette note, une carte de visite de Claude Guéant, demandant à son « cher Bernard » s’il a « quelque chose à ce propos ». Le document soutient qu’Arnaud Montebourg « protégerait » Falciani en échange d’informations « à scandale » que le député socialiste pourrait utiliser lors de la campagne présidentielle de 2012.

      Autre découverte intrigante faite par les enquêteurs, au domicile du préfet cette fois, une note réalisée par la DCRI concernant une opération de sécurisation électronique réalisée au domicile de Ségolène Royal, avec l’examen complet de son appartement, qui avait effectivement été cambriolé en juillet 2008. Et c’est la DCRI de M. Squarcini qui l’avait « dépoussiéré », à la recherche d’éventuels micros clandestins. « J’ai pris cela à l’époque avec le sourire, soutient M. Squarcini, devant les policiers. Il n’y a jamais eu de fuite. » Mais dans ce cas, pourquoi conserver en lieu sûr ces documents, huit ans plus tard ?

      A la DGSI, le chef reste le « chef »

      M. Squarcini a gardé tant d’amis au siège de la DGSI, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), que l’on croirait qu’il n’en est jamais parti. Les trois secrétaires particulières du directeur, par exemple. Quatre ans après son départ, elles sont encore aux petits soins. Surtout l’une d’elles, qui le suit depuis son passage à Marseille (2004-2007) en tant que préfet délégué à la sécurité. On l’appelle encore « chef » ; lui affuble ses anciens subordonnés de surnoms, comme « Flup » et « Flop ». Une ordonnance pour sa femme ? Un certificat d’assurance pour sa moto ? Un rendez-vous chez le médecin ? Le numéro de téléphone privé d’un ambassadeur ? Pas de souci, le secrétariat du directeur de la DGSI s’exécute, sans sourciller.

      M. Squarcini ne continue-t-il pas de recevoir sur sa boîte mail de nombreuses revues de presse et différentes publications, y compris le bulletin interne de la DGSI ? Pour un coût estimé par les enquêteurs à 8 000 euros par an ! Mais on ne refuse rien au « chef », quand bien même sa réputation laisserait désormais à désirer. « C’était d’un commun accord avec M. Calvar », se défend M. Squarcini lors de son audition.

      Patrick Calvar, nommé par la gauche pour le remplacer à la tête de la DGSI, fréquente à l’occasion le même club privé, surnommé le « Happy few », que M. Squarcini. Ces petites largesses ont débouché sur une perquisition dans les locaux de la Sécurité intérieure, le 25 septembre, et une convocation par les enquêteurs d’une dizaine de membres des services secrets. Dont Patrick Calvar lui-même. Inédit et gênant.
      D’autant que M. Squarcini ne s’est pas contenté de ces petits passe-droits. Ainsi, le jour où Claude Guéant, devenu avocat, le sollicite pour en savoir plus sur l’un de ses clients potentiels, il n’hésite pas à contacter M. Calvar. Leurs échanges téléphoniques sont interceptés. Le patron des services secrets, pris dans un conflit de loyauté embarrassant, renseigne malgré tout son prédécesseur. « Avec des pincettes », lui lâche-t-il ainsi, quand il faut qualifier le profil du client de M. Guéant.
      Interrogé par les policiers le 29 septembre, M. Calvar a assumé. M. Squarcini ? « C’est un ami. » Au point, par exemple, d’accéder à sa demande d’intervention en faveur de la femme de Bernard Arnault pour une formalité administrative. Ou de soutenir les requêtes de deux femmes russes désireuses d’obtenir des autorisations de séjour. Ce circuit est intéressant à retracer : cette fois, c’est le sulfureux intermédiaire Alexandre Djouhri qui demande à M. Squarcini de jouer les intercesseurs, et c’est M. Calvar qui s’exécute. « J’ai demandé une régularisation pour une unique et dernière fois », convient M. Calvar.

      Le chef du renseignement intérieur paraît tomber des nues lorsque les policiers lui révèlent l’étendue des services rendus par certains de ses hommes à leur ancien patron : un officier qui, à ses heures perdues, traduit en anglais des documents pour M. Squarcini, un major qui interroge tous les fichiers confidentiels possibles pour identifier les profils de dizaines de noms donnés par M. Squarcini… Jusqu’à obtenir la suppression d’une inscription au fameux fichier « S » pour un milliardaire russe.

      « Moi je suis petit, c’est l’ancien directeur », remarque le major, le fameux « Flup », qui demandera même à immatriculer M. Squarcini comme une… source officielle du service ! « Ce n’est pas un voyou, ma hiérarchie était au courant », le défend-il encore. « Flup » scrutera aussi pour le « chef » les environs de la station de ski de Courchevel (Savoie), histoire de vérifier si la famille Arnault, qui passe ses vacances dans ce lieu huppé, n’a rien à redouter. C’est une certitude, le « chef » n’a jamais vraiment quitté ses bureaux.

      Un « petit texto » pour LVMH

      Décidément, Christian Flaesch n’a pas de chance avec les écoutes. Evincé fin 2013 de la direction de la police judiciaire de Paris pour s’être montré un peu trop prévenant au téléphone avec son ex-ministre, Brice Hortefeux, qu’il avait informé d’une convocation à venir dans l’affaire libyenne, le voilà rattrapé par ses échanges de SMS avec Bernard Squarcini.

      Les deux hommes entretiennent des liens très forts. Dîners chez l’un, rencontres en Corse, déjeuners avec des amis sûrs, tels les anciens grands flics Ange Mancini, Frédéric Péchenard, René-Georges Querry… Comme la plupart de ses ex-collègues, M. Flaesch, chaudement recommandé par ses influents amis, s’est reconverti dans le privé, chez Accor, pour 200 000 euros annuels.

      Interrogé par les policiers, le 26 septembre, M. Flaesch ne se souvient pas avoir « fourni des renseignements » à son « copain ». Mais il ne se doute pas, alors, que M. Squarcini avait été placé sur écoute au début du printemps 2013. Le 26 mars 2013, l’ex-espion a appelé son ami Flaesch, encore directeur de la PJ parisienne.

      Fraîchement embauché par LVMH, alors en plein conflit commercial et judiciaire avec la société Hermès, M. Squarcini va à la pêche aux infos. Une plainte déposée par Hermès est à l’étude à la police, au stade initial de l’enquête préliminaire, et M. Flaesch, en tant que patron de la PJ, sait évidemment tout du dossier. M. Squarcini sollicite des « éléments ». « Je me renseigne », lui promet le policier.

      De fait, il informe son ami qu’une information judiciaire va être ouverte. M. Squarcini transmet la nouvelle à son supérieur chez LVMH, Laurent Marcadier, un ancien magistrat qui a fréquenté tous les cabinets de droite, dont celui de M. Guéant, à l’intérieur. M. Marcadier sait déjà, au moins depuis le 11 mars 2013, que c’est la juge Charlotte Bilger qui a été chargée du dossier sensible : il dispose lui aussi de ses réseaux, même s’il se prétend « pestiféré » au palais de justice de Paris car trop marqué politiquement. La désignation de la juge Bilger ne sera connue officiellement que le 15 mars, le réseau a de l’avance.
      Ses sources ont dit à M. Marcadier que la procédure était « indigente », mais il faut en savoir plus. Alors M. Squarcini reprend du service. Il revient vers M. Flaesch. Qui lui adresse en retour un long SMS le 2 avril 2013. Tout y figure. C’est une synthèse du contenu de la plainte déposée par Hermès contre LVMH. Du pain bénit pour M. Squarcini, qui fait suivre le SMS à Laurent Marcadier et à Pierre Godé, vice-président de LVMH et conseiller proche de Bernard Arnault. En leur précisant : « C’est le directeur [M. Flaesch] qui m’a envoyé un petit texto. »
      Confrontés devant les policiers, qui suspectent une violation flagrante du secret de l’enquête, M. Squarcini se désole : « Je le mets dans la difficulté », avoue-t-il, devant M. Flaesch. Qui, lui, mis en examen, un peu dépassé, reconnaît : « J’ai donné trop de détails sur cette affaire que j’ignorais… » Encore une victime collatérale, comme Laurent Marcadier – lui aussi poursuivi – de l’activisme du « Squale ».

      Cercle Wagram : la barmaid et le policier

      Surtout, ne pas toucher aux amis corses de Bernard Squarcini. En retour, il a de quoi riposter. Jusqu’à exiger le placement sur écoute d’un collègue policier, ou empêcher l’exécution d’une opération de police. Les juges en ont eu la démonstration dans le dossier Wagram, du nom de ce cercle de jeux parisien détenu par le grand banditisme corse.

      Pas de chance pour l’ex-espion, c’est aussi le juge Serge Tournaire qui a instruit cette procédure. Il a suspecté, dès le 8 juin 2011 et le lancement des opérations de police, une intervention souterraine de M. Squarcini, alors patron de la DCRI. L’enquête sur les réseaux corses de M. Squarcini lui a permis de conforter ses intuitions.

      C’est qu’autour du cercle Wagram, on trouve bon nombre de policiers, mais aussi une jeune femme, Marie-Claire Giacomini, responsable du bar. Elle appelle le patron de la DCRI « mon tonton ». Curieusement, au matin des arrestations, ce mercredi 8 juin 2011, certaines cibles sont introuvables.

      Au moment où les policiers du service central des courses et des jeux (SCCJ) s’apprêtent à entrer de force au domicile de Mme Giacomini, à 6 heures, ils reçoivent d’ailleurs un coup de fil surprenant. Le major Franck Alioui a reçu l’ordre de suspendre les opérations. C’est son supérieur, Robert Saby, qui lui ordonne, lui-même alerté par M. Squarcini en personne. Ce dernier suit de près le dossier. « Nous nous sommes régulièrement rencontrés à raison d’une fois par mois, à sa demande, il souhaitait savoir ce que nous allions faire », racontera plus tard Robert Saby aux policiers. Il précisera : « J’ai eu des informations selon lesquelles Bernard Squarcini prétendait “tenir” la PJ et que le dossier était vide. »
      Ce 8 juin 2011, Bernard Squarcini a également contacté le directeur central de la PJ, Christian Lothion : « C’est Squarcini qui m’a appelé à propos de Marie-Claire Giacomini », confirmera le policier de haut rang. Une double intervention, donc, du patron de la DCRI, qui conversera au téléphone, de juin à septembre 2011, à au moins soixante reprises avec Mme Giacomini.

      Mais Bernard Squarcini ne s’en tient pas là. Il en veut au major Franck Alioui, très bien noté par sa hiérarchie mais décidément trop en pointe sur le dossier Wagram. Celui-ci ne fait pas mystère de son intention de faire tomber toute la chaîne corse. Jusqu’au préfet Squarcini s’il le faut. Le 16 juin 2011, le chef de la DCRI appelle Robert Saby et le prévient que le major Alioui tient des propos injurieux à son endroit.

      Comment le sait-il ? Le même jour, la DCRI a ordonné en « urgence absolue » le placement sur écoute du policier du SCCJ. Pour un motif étonnant : le major serait en relation avec les services secrets algériens. En fait, suspecte M. Alioui, qui l’a dit aux enquêteurs, la DCRI voulait « connaître les éléments que nous pouvions avoir sur les enquêtes en cours sur le Wagram. Bernard Squarcini devait s’inquiéter de ce que nous pouvions apprendre sur la mairie de Levallois… » De fait, dans le cadre de ce dossier, un intime de Patrick Balkany, maire (Les Républicains, LR) de Levallois-Perret et ami de longue date de M. Sarkozy, sera placé en garde à vue…

      Les juges Tournaire et Buresi ont soigneusement vérifié les dires de M. Alioui. Obtenu les réquisitions de la DCRI, déclassifiées. Selon la demande de la DCRI, M. Alioui était suspecté de « vouloir transmettre de façon imminente, des documents sensibles ». « On était dans le bon profil du gars qui peut trahir pour n’importe quoi », prétend M. Squarcini.
      Or, après vérifications, ce major a bien été placé sous la surveillance du contre-espionnage pour de tels motifs, mais en… 2003-2004. Avant d’être blanchi en 2009. Pourquoi, dès lors, le placer sur écoute pendant seulement cinq jours, en juin 2011, si ce n’est pour savoir ce qu’il tramait dans l’enquête sur le cercle Wagram ? Ex-commissaire à la DCRI, chargé de la sécurité interne, Alain Poissel a confié aux enquêteurs : « Je n’exclus pas l’idée d’avoir pu être instrumentalisé. »

      Corse : « conversations entre professionnels »

      Le 24 avril 2013, plusieurs policiers « filent » dans Paris un certain Olivier Mosconi, impliqué dans un trafic de stupéfiants. Ils le découvrent attablé, en fin de matinée, avec la fameuse Marie-Claire Giacomini et… M. Squarcini. Ils prennent le trio en photo.

      L’ancien patron de la DCRI a décidément de drôles de fréquentations. A Marseille, à Bastia, ses connexions sont multiples, les juges le savent : les agents de joueurs placés sur écoute dans l’affaire des comptes de l’Olympique de Marseille ne passent-ils pas leur temps à répercuter les confidences glanées auprès de M. Squarcini ?

      Le « Squale » se passionne aussi pour l’enquête sur l’assassinat de l’avocat Antoine Sollacaro, à Ajaccio, le 16 octobre 2012. Le 29 mars 2013, le concessionnaire BMW Patrick Bernardini est placé en garde à vue : il est suspecté d’être intervenu sur l’une des motos fournie à l’équipe de tueurs, issue de la bande du « Petit bar ». Or, la compagne de M. Bernardini n’est autre que Sabine Grisoni, l’ex-femme du patron de La Villa corse, le restaurant parisien préféré de Bernard Squarcini. Elle contacte donc tôt le matin, le 29 mars 2013, M. Squarcini.

      Le préfet va déployer tout son réseau. Il commence par obtenir quelques informations de son ami le commandant de police Dominique Rossi, basé à Ajaccio, qu’il surnomme « Junior ». Celui-ci lui résume l’essentiel des faits. Puis il sollicite le commissaire Jean-François Lelièvre, coordinateur des services de sécurité intérieure en Corse. Un « ami », dit-il. Encore un.

      Ce haut gradé ne se fait pas prier pour raconter les avancées de l’enquête à son ancien collègue. « Je crois qu’ils ont balancé des blases » [des noms], dit-il à M. Squarcini dans une conversation interceptée. Il délivre des précisions sur des objectifs, des perquisitions à venir, et l’informe même que M. Bernardini va être transféré par hélicoptère sur le continent.
      Muni de ces informations, le préfet raconte tout à Mme Grisoni, insistant même sur les conditions du transfert à venir, dans un SMS : « Bernardini Patrick et Brun Raphaël (autre gardé à vue) transportés à Marseille par hélico. » Le policier, questionné par les enquêteurs, se défend comme il peut : « On est dans la chaleur de l’action. » M. Lelièvre, lui, parle de « conversations entre professionnels ». Il se dit même persuadé que M. Squarcini a en fait « cherché à retourner » Mme Grisoni. Comme au temps de sa splendeur, à la tête de la DCRI…

      Trois jours de révélations sur le système Sarkozy

      Le Monde révèle, au cours de trois publications successives, l’existence d’un vaste système délictueux, impliquant de hautes personnalités liées à Nicolas Sarkozy. Ce réseau, (dé)voué à la protection de l’ancien chef de l’Etat, est composé de policiers ou magistrats restés fidèles à l’ex-président, mais aussi d’hommes d’affaires, d’intermédiaires, de diplomates et même de journalistes. Une structure informelle qui apparaît aujourd’hui en pleine lumière, à la faveur de plusieurs enquêtes judiciaires, toutes conduites par le juge parisien Serge Tournaire, et auxquelles Le Monde a eu accès - en sus de nos propres investigations.

      Elles mettent en lumière les dessous d’une organisation mise en place dès l’arrivée de Nicolas Sarkozy au ministère de l’intérieur, en 2002, renforcée lors de son accession à l’Elysée en 2007, et qui s’est perpétuée après sa défaite en 2012.

  • Des femmes fortes en route pour briser le blocus de Gaza | Corse-Matin
    Par Carolie Marcelin—20 septembre 2016
    http://www.corsematin.com/article/article/des-femmes-fortes-en-route-pour-briser-le-blocus-de-gaza.2061636.html

    Lundi matin, sur le quai Tino-Rossi, l’équipage du voilier parti mercredi de Barcelone, se remet de son arrivée mouvementée, dimanche, dans le golfe d’Ajaccio. Tandis que le second bateau de la « Flottille de la liberté » est resté sur le quai catalan, victime d’une avarie technique, la mer démontée aura eu raison de la détermination de l’une des quinze femmes décidées à braver l’armée israélienne en atteignant ou du moins en s’approchant au plus près des côtes de Gaza.

    Leur but : briser le blocus imposé par Israël depuis dix ans à cette enclave palestinienne coincée entre l’Égypte et Israël.

    Tandis que Madeleine, la capitaine du voilier répare les circuits électriques, les femmes dont certaines ont été logées dimanche soir chez des membres de l’association Corsica Palestina, sont de retour sur le pont. Rincées et reposées, elles sont prêtes à reprendre la mer, jusqu’à Messine, en Sicile, prochaine étape du voilier sur la route à l’itinéraire volontairement imprécis menant à Gaza.

    Ces femmes ont des profils différents et ne parlent pas toutes la même langue. Mais elles ont en commun leur engagement en faveur des Palestiniens, et plus particulièrement des Palestiniennes, enfermées depuis dix ans, avec leurs enfants, dans « la prison à ciel ouvert qu’est Gaza », disent-elles.

    « Nous avons monté cette flottille pour voir quelle sera l’attitude d’Israël face à un équipage entièrement féminin, ne présentant donc clairement aucun danger », déclare Claude Léostic, la présidente de la plateforme des ONG françaises pour la Palestine.

    Assise sur une chaise au milieu du ponton, Christiane, la veuve de Stéphane Hessel, l’auteur du manifeste Indignez-vous ! participe aussi à l’aventure médiatique : « J’ai 88 ans, je n’irai pas sur le bateau mais je dénonce depuis des années toute forme de colonisation. J’ai connu Gaza en 1991 et mon mari et moi-même avons toujours été engagés pour la défense de cette population traumatisée », explique-t-elle.

  • #Corse : les racistes du VNC défendus par un islamophobe
    http://lahorde.samizdat.net/2016/09/14/corse-les-racistes-du-vnc-defendus-par-un-islamophobe

    Le 4 octobre prochain aura lieu à Bastia le procès pour “incitation à la haine raciale” et “injures publiques” de #Solange_Massoni et de trois autres personnes de #Vigilenza_Naziunale_Corsa (VNC), mouvement auto-dissous après l’affaire des Jardins de l’Empereur à Ajaccio. Ce procès fait suite à l’affaire de l’école de Prunelli di Fium’orbu, dont nous avions déjà [&hellip

    #Extrême_droite_radicale #Racisme #islamophobie #Philippe_Chansay-Wilmotte #racisme

  • Women’s Boats to Gaza will sail from Barcelona to second port: Ajaccio, Corsica | Women’s Boat to Gaza
    https://wbg.freedomflotilla.org/news/womens-boats-to-gaza-will-sail-from-barcelona-to-second-port-aj

    Le vendredi, 9 septembre 2016

    La Coalition de la Flottille de la Liberté a le plaisir d’annoncer la prochaine escale de nos bateaux, l’Amal-Hope et le Zaytouna-Oliva. Ils quitteront Barcelone le 14 septembre et arriveront à Ajaccio (Corse, France) le 17. Le deux bateaux seront amarrés dans le port d’Ajaccio d’où ils repartiront le 19 septembre pour une dernière escale avant de voguer vers Gaza.

    L’Association Corsica Palestine leur y réserve un accueil chaleureux, avec visite des bateaux, rencontres avec des élus locaux et plus encore. Une conférence de presse se tiendra à Ajaccio, (les détails suivent).

    Les femmes en mission à bord de ces bateaux veulent briser le blocus illégal et inhumain de Gaza. Parmi elles, Malin Björk, eurodéputée suédoise ; Ann Wright, colonel en retraite de l’armée des Etats-Unis et ancienne diplomate américaine qui a démissionné en 2003 parce qu’ opposée à l’invasion de l’Irak ; et le docteur Fauziah Modh Hasan, une médecin malaise qui a participé à plusieurs missions humanitaires avec le Secours Médical de Malaisie ( Malaysian Medical Relief Society).

    “Les Nations unies ont déclaré que Gaza sera inhabitable en 2020,” déclare la Canadienne Wendy Goldsmith, assistante sociale et l’une des organisatrices de la Flottille de la Liberté. “Le Bateau des Femmes pour Gaza déclare que ce blocus doit être levé afin que toutes et tous puissent vivre libres et dans la dignité.”

    Pour d’autres renseignements, contacter Claude Léostic, (+33) 06 72 51 64 90, cleostic@free.fr

  • En #Corse, colères et fantasmes rendent la situation explosive
    https://www.mediapart.fr/journal/france/230816/en-corse-coleres-et-fantasmes-rendent-la-situation-explosive

    La petite crique de #Sisco. © (ES) Au lendemain des affrontements du 13 août à Sisco, dans le Cap Corse, des slogans racistes et xénophobes ont été scandés dans un quartier populaire de #Bastia, comme en décembre à Ajaccio. Après l’attentat de Nice, la situation sur l’île est des plus tendues. Les responsables #nationalistes tentent de calmer les esprits, mais voient la situation leur échapper un peu plus chaque jour.

    #France #communautés #extrême_droite #identité #Lupino #racisme

  • #Corse : réaction à l’incendie de la salle de prière de Mezzavia
    http://lahorde.samizdat.net/2016/05/08/corse-reaction-a-lincendie-de-la-salle-de-priere-de-mezzavia

    Communiqué du Collectif antifasciste et antiraciste de Corse du Sud : Ajaccio, le lundi 2 mai 2016 L’incendie de la salle de prière de Mezzavia ne doit pas resté impuni ! Nous, organisations associatives, syndicales et politiques, militants et citoyens engagés, membres du Collectif antifasciste et antiraciste de Corse, dénonçons avec fermeté l’incendie criminel, raciste et [&hellip

    #Agressions_&_violences #Racisme #islamophobie

  • #Corse : les enquêtes sur les actes visant les musulmans somnolent
    https://www.mediapart.fr/journal/france/040516/corse-les-enquetes-sur-les-actes-visant-les-musulmans-somnolent

    L’incendie qui a ravagé, le 30 avril, la salle de prière musulmane de Mezzavia, à #Ajaccio (Corse-du-Sud), n’a pas encore trouvé d’explications. Mais il ravive le souvenir des « ratonnades » qui avaient secoué la ville fin décembre 2015. Après quatre mois d’enquête, aucune interpellation n’a été réalisée.

    #France #culte #incendie #islamophobie #musulman

  • Ajaccio : une salle de prière musulmane détruite par un incendie à l’aube | France info |
    par Marion Galland samedi 30 avril 2016 07:41
    http://www.franceinfo.fr/fil-info/article/ajaccio-une-salle-de-priere-musulmane-detruite-par-un-incendie-samedi-l-a

    Une salle de prière musulmane a été détruite par un incendie samedi à l’aube, à Ajaccio (Corse-du-Sud), selon France Bleu RCFM. Les dégâts sont importants. La piste criminelle est privilégiée par le procureur.

    Le feu a pris vers 4h30 samedi matin, pour une raison encore indéterminée, dans cette salle de prière qui se trouve juste derrière le stade du Gazélec d’Ajaccio, dans le quartier de Mezzavia (nord d’Ajaccio). Les dégâts sont importants. Les hommes de la police scientifique procèdent sur les lieux aux premières constatations. Il est trop tôt pour affirmer que cet incendie est d’origine criminelle mais le procureur de la République nous a confié que cette piste était privilégiée : « Les faits démontrent qu’on n’est pas sur une hypothèse accidentelle ».

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    Manifestations, débordements racistes : que se passe-t-il à Ajaccio ?
    AFP , publié le 26/12/2015
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/corse-une-salle-de-priere-musulmane-saccagee-au-cours-d-une-expedition-puni

    Plusieurs individus ont alors saccagé un restaurant kebab et une salle de prière.

    Samedi, près de 300 personnes se sont à nouveau réunies dans le quartier des Jardins de l’Empereur, rapporte France 3 Corse. Plusieurs cris et des « sales arabes montrez-vous » ont été entendus dans la foule. Pour faire face à la situation, le préfet de Corse a annoncé qu’il allait prendre un arrêt interdisant les rassemblements dans cette zone.

  • Corse : actions antifascistes contre le FN à Ajaccio
    http://lahorde.samizdat.net/2016/02/10/corse-actions-antifascistes-contre-le-fn-a-ajaccio

    Mardi 9 février, les députés européens français FN du groupe Europe des nations et des libertés (ENL) avaient prévu de se retrouver en Corse pour un petit séminaire bien tranquille de 3 jours : mais les choses ne se sont pas passées comme prévu, car les antifascistes corses aussi étaient au rendez-vous… À leur arrivée à Ajaccio, l’avion qui transportait [&hellip

  • Corse : Fascisti Fora ! (fascistes, dehors !)
    http://lahorde.samizdat.net/2016/02/08/corse-fascisti-fora-fascistes-dehors

    Après les événements de décembre dernier dans la citée des jardins de l’Empereur à Ajaccio et les manifestations racistes qui ont suivi, le FN a décidé, peut-être pour surfer sur la vague, d’organiser un séminaire, du 9 au 11 février, dans la ville napoléonienne, pour le groupe #Europe_des_Nations_et_des_Libertés, groupe de parlementaires européens [&hellip

    #Extrême_droite_institutionnelle #Front_National

  • #CORSE : Avec la dérive identitaire, c’est tout le navire qui chavire
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article795

    De nos jours, chacun semble ressentir le besoin de revendiquer ses « racines ». Quand Sarkozy revendique ses « racines chrétiennes » devant le petit Jésus, les islamo-fascistes revendiquent les leurs, musulmanes, brandissant le prophète Mahomet. Pendant ce temps-là, les revendications identitaires nationales, ethno-régionales et locales progressent un peu partout, enfonçant tous les jours l’Europe dans le communautarisme.

    Les conséquences sont graves et diverses dans la vie de tous les jours. Les choses vont très vite, augurant d’une période trouble à venir et rappelant des moments particulièrement douloureux de l’histoire. Car les revendications identitaires, qu’elles soient religieuses, nationales ou ethno-régionales, finissent toujours par entraîner des violences graves, qui oscillent tour à tour, entre mépris de l’autre, ratonnades, pogroms et attentats.

    Dans la chronologie de l’année 2015, trois faits majeurs relèvent de cette dérive identitaire. Janvier : assassinat de l’équipe de Charlie Hebdo et de clients et personnels d’un Hyper-Casher. Novembre : attentats de masse à Paris. Décembre : élections régionales, avec trois résultats marquants. Un, habituel, la non-participation d’une moitié des électeurs potentiels [1]. Un deuxième résultat qui est en train de devenir habituel, la montée et le renforcement du Front national. Enfin, un résultat tout nouveau : la prise d’une région par des nationalistes régionaux. Et, là, ça n’a pas traîné. Le résultat de l’élection, accueilli par des salves de coups de fusil [2], a presque immédiatement donné lieu à une bouffée de violence raciste [3].

     Le nationalisme c’est la violence : l’exemple corse
    En Corse on a suivi l’adage « Tous les prétextes sont bons  », et on a saisi le premier incident qui s’est présenté pour exprimer sa haine d’un étranger déjà bien maltraité alors qu’il exécute les tâches que les Corses eux-mêmes refusent de faire… un classique me direz-vous.

    Le 25 décembre dernier, suite à l’agression de deux pompiers et d’un policier dans un quartier populaire d’Ajaccio, 600 Corses ont manifesté plusieurs jours, officiellement pour protester contre ces agressions, en fait, surtout contre « les arabes » en général. Les manifs ont été rythmées par des slogans ne laissant aucun doute sur les intentions des participants : « Tuons-les », « On est chez nous » ou encore « Arabi fora » (« Les Arabes dehors » en parler Corse). Le cortège raciste s’est dirigé vers la petite cité où s’étaient déroulés les faits et, du moins le premier jour, l’a pratiquement occupée. Sous prétexte de trouver les auteurs de l’agression, les manifestants ont saccagé une mosquée et un kébab sous les yeux des forces de police. Ces faits (menaces de mort, destruction de biens) quoique lourds, faisant écho à ceux qui ont eu lieu en Bretagne ou à Calais, n’ont donné lieu, à ce jour, à aucune poursuite. En plein état d’urgence, alors que des dizaines de personnes ont été assignées à résidence, perquisitionnées simplement parce qu’elles avaient antérieurement participé à des manifestations écolos ou zadistes, en Corse, les nationalistes ont tout à fait le droit de manifester leur haine raciste et de casser ce qu’ils veulent en toute tranquillité.

    Ces manifestations de racisme et de xénophobie ne sortent pas de nulle part, elles sont liées à la revendication nationaliste. Représentant 25 % du corps électoral [4], les deux présidents [5] se sont permis, d’imposer de facto une «  officialisation  » de la nation Corse en prononçant leur discours dans le parler du cru et en martelant, qu’il s’agissait pour eux de « (…) faire parler la Corse d’une seule voix ». Une seule voix pour tout un « pays » ? Une phrase bien courte mais qui en dit très long !

    Ce coup de force n’a été que mollement commenté par le gouvernement et la classe politique (quand certains, comme les écolos par exemple, ne soutenaient pas carrément la revendication nationaliste). Or, bien plus que les agressions envers les pompiers et policiers, c’est bien cette affirmation nationaliste qui a été le déclencheur des violences anti-arabes. Car certains Corses ont pris au mot leurs présidents et ont mis en pratique, alliant les actes à la parole, leur slogan  : « La Corse appartient à tous les Corses » écho à « La France aux Français » des nationalistes français. Et la conséquence, c’est qu’il faut bouter l’étranger hors du sol national (enfin, en en gardant assez pour les besognes pénibles…).

    Ces faits montrent, si besoin était, que le #régionalisme même lorsqu’il se cache derrière un sympathique folklore, n’a rien d’inoffensif ni d’innocent. En jouer afin d’asseoir son pouvoir est très dangereux. Partout en France et dans le monde, les liens entre les régionalistes/nationalistes et les groupes mafieux/fascistes/d’extrême droite sont très étroits ; ils ont les mêmes intérêts et revendications et usent des mêmes méthodes violentes. Ils ont aussi en commun d’être grassement subventionnés par les instances européennes, par l’État national (dont une des devises préférée est « Diviser pour régner ») sans oublier les collectivités territoriales.

    [1] Au deuxième tour, pour l’ensemble du pays : 41,59 % d’abstention, 2 à 4 % de votes blancs ou nuls auxquels il faut ajouter environ 3 millions de non inscrits, soit un peu plus de 6 % du corps électoral.

    [2] « Toute la nuit, chants corses et coups de fusil ont résonné dans les rues de Bastia, Ajaccio ou encore Corte. » France 3, 15 décembre 2015

    [3] Ce n’est pas le seul endroit. Les agressions racistes ou religieuses se répandent sur le territoire mais certaines attirent plus que d’autres l’attention. Notons que si en Bretagne c’est le PS qui a gagné la région, dans la rue il en est tout autrement. La première manifestation xénophobe violente qui a eu lieu en France après les attentats de novembre est apparue à Pontivy, organisée par le mouvement Adsav (c’est-à-dire «  renaissance  » en breton). Il n’y a pas de hasard. La Bretagne – et Pontivy en particulier - est un des lieux ou l’ethno-régionalisme est le plus fort.

    [4] La liste Siméoni-Talamoni n’a obtenu que 35,34 % des suffrages exprimés (soit très légèrement moins qu’en 2010 ou elle faisait 35,73). La Corse étant la région où l’on vote le plus, il n’y a eu que 32,97 % d’abstention. Au total, La liste nationaliste représente donc 24,74 % du corps électoral. Elle doit son arrivée au pouvoir à la « prime » de 9 élus attribuée à la liste majoritaire.

    [5] Du fait de son statut particulier. Gilles Simeoni est président de l’exécutif et Jean-Guy Talamoni de l’assemblée.

    Article d’@anarchosyndicalisme ! n°148

  • Retour sur les manifs racistes en Corse
    https://mars-infos.org/retour-sur-les-manifs-racistes-en-630

    Le site antifa La Horde avait déjà évoqué les dérives racistes du rassemblement qui s’est tenu fin décembre à Ajaccio en soutien aux pompiers agressés la veille. Serge Vandepoorte, militant de la Manca, organisation marxiste révolutionnaire corse, dont la Horde avait reproduit le communiqué, revient en (...) — Antifascisme - Extrêmes-Droites, attaque fasciste, Corse, nationalistes

  • Retour sur les manifs racistes en Corse
    http://lahorde.samizdat.net/2016/01/07/retour-sur-les-manifs-racistes-en-corse

    Nous avions déjà évoqué les dérives racistes du rassemblement qui s’est tenu fin décembre à Ajaccio en soutien aux pompiers agressés la veille. Serge Vandepoorte, militant de la Manca, organisation marxiste révolutionnaire corse, dont nous avions reproduit le communiqué, revient en détail sur le rôle joué par l’extrême droite dans cette affaire (lu sur le site du [&hellip

  • Les attaques d’Ajaccio sont la manifestation la plus claire de l’islamophobie d’état !
    https://iaata.info/Les-attaques-d-Ajaccio-sont-la-manifestation-la-plus-claire-de-l-islamophobi

    Communiqué du collectif pour une union antiraciste et populaire (CUAP) 31 : Vendredi, 600 personnes se sont rassemblées à Ajaccio pour condamner des agressions qui avaient eu lieu la veille contre des sapeurs-pompiers. De ce rassemblement s’est détachée une manifestation clairement islamophobe et (...) — Valls parle de guerre des civilisations, Pour 20 minutes par exemple, journal, un exemple

  • Alerta Antifascista in Corsica !
    http://endehors.net/news/alerta-antifascista-in-corsica

    Lu sur La Horde : "Ce qui s est déroulé ces derniers jours à Ajaccio est grave. À la suite d une embuscade menée par des jeunes apparemment en déshérence sociale contre des pompiers dans un quartier populaire des hauteurs d Ajaccio aux cris de « Sales corses ! Vous n êtes pas chez vous ici à Saint (...) — Actualité

  • Alerta Antifascista in Corsica !
    http://lahorde.samizdat.net/2015/12/29/alerta-antifascista-in-corsica

    Ce qui s’est déroulé ces derniers jours à Ajaccio est grave. À la suite d’une embuscade menée par des jeunes apparemment en déshérence sociale contre des pompiers dans un quartier populaire des hauteurs d’Ajaccio, des groupuscules d’extrême droite ont exploité ce malheureux fait divers, aux cris de « Sales corses ! Vous n’êtes pas chez vous ici à Saint [&hellip