city:amiens

  • Régime sec pour l’aide aux cantines dans la Somme...
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/12280-regime-sec-pour-l-aide-aux-cantines-dans-la-somme

    Le Département a décidé de supprimer son fonds d’aide aux cantines pour les élèves du primaire. Une économie de 730 000 €. Et 7 000 familles sont pénalisées dans la Somme.

    A Amiens, environ 3 000 enfants du primaire sont concernés par la suppression de cette aide de 35 euros par

    trimestre.

    Encore une décision qui va rendre davantage sympathique la réforme territoriale dans les foyers samariens. Le conseil départemental, à majorité de droite et du centre, a décidé en février dernier de supprimer son fonds cantine. Cette aide facultative, créée en 2009 par la majorité de gauche, bénéficiait à environ 7 000 enfants du primaire (sur 49 000 dans la Somme) issus de familles défavorisées pour un montant de 730 000€.

    Elle était distribuée sous forme de tickets cantine d’un montant de 35 euros par trimestre et par (...)

    #En_vedette #Liberté,_Égalité,_Fraternité... #Actualités_France

  • Teasing : « La rue des allocs » : le bienvenue chez les #pauvres de M6 fait déjà polémique - L’Express
    http://www.lexpress.fr/actualite/medias/la-rue-des-allocs-le-bienvenue-chez-les-pauvres-de-m6-fait-deja-polemique_1

    Le 17 août, M6 diffusera La rue des allocs, un « docu-réalité » tourné dans le quartier de Saint-Leu à Amiens. Un reportage sur la pauvreté qui fait déjà bondir.
    Misérabilisme ou documentaire nécessaire sur la pauvreté ? La rue des allocs, nouveau format « docu-réalité » de M6 sera diffusé le 17 août prochain. 
    Pendant six mois, les équipes de tournage de la chaîne ont suivi certains habitants du quartier #ouvrier de Saint-Leu, à Amiens.

    #allocataires #RSA #Surendettement #travail_au_noir

  • La persécution judiciaire des opposants à la loi travail continue à Amiens
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/jui2016/amie-j25.shtml

    Dans son réquisitoire, le procureur s’est acharné à qualifier l’occupation d’ « attroupement et non de #manifestation », afin de contourner le #droit constitutionnel de manifester. « Ils sont comme des gens restés sous la pluie et qui s’étonnent d’avoir été mouillés », a-t-elle ajouté. « Les CRS ont fait leur travail après les deux sommations. Il n’y avait pas d’autre solution que d’utiliser la #matraque, car ils refusaient de partir ».

    Les différences politiques et historiques profondes qui séparent le WSWS et le trotskysme du Parti communiste français, de la JC et du stalinisme sont largement connues. Toutefois, le WSWS défend les deux jeunes victimes de la répression étatique et d’une procédure absurde montée dans le seul but de #terroriser l’opposition populaire à une #politique d’austérité haïe par les masses.

    Jules et Manon n’ont pas été acquittés, et ils devront comparaître au procès civil en octobre ; ils risquent de devoir indemniser la mairie pour des dégâts qui sont le fait de l’intervention brutale des CRS.

    #criminalisation

  • BdR, le Département passe à la convocation massive pour les bénéficiaires du RSA
    https://fdg-info13.com/2016/06/06/le-departement-passe-a-la-convocation-massive-pour-les-beneficiaires-du-

    Des #convocations massives, collectives, sans préavis, pouvant facilement déboucher sur des #suspensions… Depuis trois mois, le Conseil départemental traque le bénéficiaire du #RSA suspecté d’être hors les clous. 

    Depuis avril, chaque mois, c’est par centaines que des allocataires du RSA suspectés de ne pas être dans les clous* sont convoqués dans les locaux d’Arenc à Marseille de la direction de l’insertion du #conseil_départemental des Bouches-du-Rhône. 200 en avril, 300 en mai… L’objectif est de « leur rappeler que la loi prévoit des contrats d’engagement réciproque, qu’ils doivent prendre contact au plus vite avec Pôle emploi et qu’ils ont un délai d’un mois pour nous ramener un plan d’action emploi pour que l’on valide le contrat. Faute de quoi, c’est la suspension** », explique Michèle Grell-Lallement, directrice de l’insertion. Le dispositif s’intitule Equipe pluridisciplinaire départementale, EPD.
    Les gens sont convoqués par courrier avec accusé de réception. Seul un quart des 200 convoqués est venu en avril, un tiers des 300 en mai… « Les suspensions arrivent », confirme Anne-Sophie, assistante sociale à Marseille, « il faut comprendre que certaines personnes sont tétanisées par les courriers avec accusés de réception, que la peur de l’huissier l’emporte sur la nécessité d’aller les chercher ».

    Amiens, Hier midi, les membres de la coordination des intermittents et précaires ont mené une action contre la politique envers les bénéficiaires du RSA.
    http://www.courrier-picard.fr/region/amiens-les-intermittents-s-invitentau-dejeuner-du-departement-ia167b

  • Opération " Nous ne voterons plus PS " devant les fédérations du PS de la région
     
    En ligne de mire : le 7 juin. Partout en France, devant les fédérations du PS, nous pouvons adresser un message clair : « Nous ne voterons plus PS ».

    Concrètement, ça se passe comment ?

    Le 7 juin à Amiens, donc, avec tous les camarades de la CGT, de Sud, et de tous ceux qui voudront, nous allons distribuer dans presque tous les foyers, à 70 000 exemplaires ou plus, un tract simple : « Qu’a voté votre député ? » Dans un tableau, nos concitoyens pourront retrouver les votes de leur « représentant » : comment s’est-il comporté ? Comme un « frondeur » ? Ou comme un « godillot » ? Pour qu’ils s’en souviennent..
    Notre petit groupe n’a pas la force, évidemment, de mener cette opération à l’échelon national.
Mais quand même, on vous a mâché le travail. Vous trouverez des tracts déjà prêts, avec les votes des députés de l’Ain, de l’Aisne, de l’Allier, etc., 92 tracts, 92 tableaux, un gros boulot.

    À vous, maintenant, fakiriens du pays, nuitdeboutistes, cégétistes, solidaristes, de les imprimer par milliers, de les diffuser avec volonté.
    Plusieurs dizaines de graphistes ont aussi répondu à notre appel pour détourner, et remettre au gout du jour, d’anciennes affiches PS, que vous pouvez réutiliser.

    Tous les tracs sont disponibles, en PDF, ici : https://drive.google.com/folderview?id=0B6L4LsIWeNgfelMtc1NReXo5R1k&usp=sharing*]
    Récupérez les votes de vos députés.
     
    Les affiches PS détournées : https://drive.google.com/folderview?id=0BxoCCllXrnBiNkFYX3FvQjZyYzA&usp=sharing


     
    Pourquoi ce jour là ?
    Le 7 juin 1936 étaient signés les accords de Matignon : avec le Parti socialiste de Léon Blum et le Front populaire, les travailleurs obtenaient les conventions collectives, les 40 heures et les congés payés.
    Quatre-vingts ans plus tard, en 2016, le Parti socialiste de François Hollande casse le Code du travail et épouse le Medef.

    Les frondeurs du PS
    Que le PS soit de droite, tout le monde le sait. Mais il faut maintenant les priver de leur dernier rempart : les frondeurs. Ce sont eux qui vont servir d’ultime alibi. Ils sont certes sympathiques à titre individuel, mais ce sont désormais eux les plus nocifs, eux qui empêchent une clarification. Ou alors, qu’ils soient conséquents, et qu’ils fassent tomber le gouvernement. Le reste relève de l’agitation.
    Être de gauche c’est ne plus jamais voter PS. Et il ne faut pas regarder ça comme un geste négatif, mais au contraire positif : se débarrasser du Parti socialiste, c’est ouvrir un champ des possibles. »

    Une initiative Fakir http://www.fakirpresse.info

    • Opération " Nous ne voterons plus PS " devant les fédérations du PS de la région
       
      En ligne de mire : le 7 juin. Partout en France, devant les fédérations du PS, nous pouvons adresser un message clair : « Nous ne voterons plus PS ».

      Concrètement, ça se passe comment ?

      Le 7 juin à Amiens, donc, avec tous les camarades de la CGT, de Sud, et de tous ceux qui voudront, nous allons distribuer dans presque tous les foyers, à 70 000 exemplaires ou plus, un tract simple : « Qu’a voté votre député ? » Dans un tableau, nos concitoyens pourront retrouver les votes de leur « représentant » : comment s’est-il comporté ? Comme un « frondeur » ? Ou comme un « godillot » ? Pour qu’ils s’en souviennent..
      Notre petit groupe n’a pas la force, évidemment, de mener cette opération à l’échelon national.
Mais quand même, on vous a mâché le travail. Vous trouverez des tracts déjà prêts, avec les votes des députés de l’Ain, de l’Aisne, de l’Allier, etc., 92 tracts, 92 tableaux, un gros boulot.

      http://seenthis.net/messages/496993

      ( L’événement n’est pas sur Démosphére Lille, mais il ne correspond pas vraiment à la chartre de cet excellent agenda )

  • Ces images qui attisent la colère
    https://www.mediapart.fr/journal/france/310516/ces-images-qui-attisent-la-colere

    À Paris, Lille, Nantes, Lyon, Rennes, Amiens, Toulouse et ailleurs, on ne compte plus les vidéos — amateurs ou semi-professionnelles — qui documentent les #violences_policières en marge des #manifestations contre la loi sur le travail. Mediapart a sélectionné vingt-et-une séquences édifiantes.

    #France #loi_travail

  • Audiences #radio : la “126 000” de #Médiamétrie est-elle vraiment fiable ? | Télérama.fr (19/04/2016)
    http://www.telerama.fr/radio/audiences-radio-la-126-000-de-mediametrie-est-elle-vraiment-fiable,141112.p

    La « 126 000 », comment ça marche ?

    Chaque soir de semaine ou de week-end, entre septembre et juin, une armée de sondeurs installée à Amiens compose des numéros de fixes ou de portables avec un objectif : trouver des hommes, des femmes, de treize ans ou plus, actifs ou non, citadins ou urbains, qui répondront à leurs interrogations. Avez-vous écouté la radio aujourd’hui ? Si oui quelle(s) station(s) ? A quelle heure ? Quel endroit ? En tout, 126 000 questionnaires de ce type sont menés à leur terme au cours de la saison — d’où le nom de l’étude (lire ici notre reportage chez Médiamétrie).

    Cette méthode a cependant ses limites. L’année dernière, il fallait composer 68 numéros pour que quelqu’un décroche (contre 49 quelques années plus tôt). A la rentrée dernière, ce chiffre est même monté à 88 ! « Cette augmentation subite était exceptionnelle, tempère Emmanuelle Le Goff. Un opérateur téléphonique avait décidé de bloquer nos numéros pour préserver la tranquillité de ses abonnés. » Car tout le monde ne meurt pas d’envie de répondre à un sondage entre la poire et le fromage. De fait, parmi les 68 qui décrochent (ou permettent qu’on laisse un message sur leur répondeur), un seul sur 12 va au terme de l’enquête ! « A ce niveau-là, le gars qui accepte de passer plus d’un quart d’heure à répondre à Médiamétrie — même si c’est pour dire qu’il n’a pas allumé son poste de la journée, ndlr —, s’intéresse déjà certainement à la radio... », persifle un acteur du secteur.

    La « 126 000 » est-elle pertinente ?

    C’est « la plus grosse enquête de ce type réalisée en France », rappelle Emmanuel Perreau, directeur de l’antenne et des programmes de France Inter. Or plus le panel est large, plus la fiabilité statistique est grande : rien à redire là-dessus. « Elle est stable dans le temps, et acceptée par l’ensemble des acteurs du marché », ajoute Serge Schick, directeur délégué au marketing stratégique et à la diversification à Radio France. On frise la tautologie : l’étude est valable parce qu’elle est considérée comme telle par ses acheteurs ! Acheteurs qui sont juge et partie, puisqu’à la fois clients et administrateurs (ils siègent au conseil d’administration de Médiamétrie)... Autrement dit par le dirigeant d’une radio privée : « J’adhère à Médiamétrie, parce que c’est elle qui frappe la monnaie ! » Les données qu’elle produit permettent en effet aux annonceurs de savoir où placer leurs spots de pub, et à quels tarifs. Aucune autre société ne mesurant l’audience de la radio, ce sont les résultats de Médiamétrie, référence du marché, qui font figure de valeur absolue.

    #chiffres #audiovisuel_public #Radio_France cc @sparf

  • Amiens : « 5 ans de prison requis contre Manon qui défendait un manifestant se faisant matraquer »
    http://endehors.net/news/amiens-5-ans-de-prison-requis-contre-manon-qui-defendait-un-manifestant-se

    « 5 ans de prison requis contre #Manon qui défendait un manifestant se faisant matraquer » https://t.co/bsaA2RKJpv / pic.twitter.com/nCEpZ185mI antenne (@antennerelais) 21 mai 2016 — Actualité

  • Le 28 avril, affrontements et blocage de gare en bout de manif sauvage-Marseille Infos Autonomes
    https://mars-infos.org/le-28-avril-affrontements-et-1042

    @Ad Nauseam - Ce 28 avril, des milliers de personnes ont pris la rue, des blocages ont eu lieu, une belle énergie s’est faite ressentir, et malheureusement, la répression est montée d’un cran. Mais à Marseille, comme à Nantes, Paris, Bordeaux, Toulouse, Rennes, Lyon, Amiens, etc..., y’a pas de gentil-le-s (...)

    #Marseille_Infos_Autonomes / #Mediarezo

  • action du 26 mars à Amiens
    http://zad.nadir.org/spip.php?article3736

    nos infos arrivent un peu tard mais voilà :on était présent devant le PS d’AMIENS le samedi 26 pour montrer notre détermination à ne rien lacher, notre vision du PS et bien sur notre soutien aux habitant-e-s historiques de la zad ! ci joint des photos et l’article de journalnotre comité n’est pas encore née « administrativement parlant » mais il est embryonnaire ! ici samedi pas d’arrestation à bientot dans la lutte ! les camilles (...)

    #Luttes_contre_le_monde_qui_veut_cet_aéroport

  • Tourcoing : Sage et tout son contraire, jeudi au Grand Mix - Tourcoing et autour de Tourcoing - Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/tourcoing-sage-et-tout-son-contraire-jeudi-au-grand-mix-ia51b0n1081190

    Que fait un guitariste quand on lui vole ses guitares ? Il se met au piano ! C’est ainsi qu’est né Sage, projet solo d’Ambroise Willaume, ex-leader du groupe Revolver. Les ballades acoustiques et la pop teintée d’electro de son premier album éponyme sont à découvrir ce jeudi soir au Grand Mix.

    Le groupe des débuts est en pause depuis fin 2012. Revolver, c’est vraiment fini ?

    C’est une pause à durée indéterminée mais pas une fin. On n’est pas fâchés, on est restés très proches et bons amis. Mais ce que je fais aujourd’hui n’est pas une pause entre deux albums de Revolver, c’est un vrai projet à part entière.

    Pourquoi un second projet solo, après La Chambre ?

    La Chambre, c’était ultraconfidentiel. C’était plutôt un nom d’emprunt pour pouvoir faire des concerts incognito. Sage, c’est moi tout simplement. Ça fait deux ans que je travaille mes chansons. Je joue la musique que j’ai envie de faire, de manière très sincère. J’y vois une vraie évolution par rapport à Revolver.

    Vous avez visiblement un faible pour les pseudonymes énigmatiques. Celui-ci mérite éclaircissement…

    Sage vient de Sagittaire, mon signe astrologique. J’aime assez l’ambiguïté derrière ce mot, qui peut être à la fois un compliment et un défaut. J’aime créer un questionnement autour du pseudo.

    L’aventure Sage a débuté par un cambriolage…

    Je me suis fait voler toutes mes guitares le dernier jour de notre tournée avec Revolver. On était en Australie et mon studio à Paris a été cambriolé. Je me suis retrouvé sans groupe et sans guitare alors je me suis mis au piano, même si c’est un instrument que je maîtrise moins bien. Finalement, cette histoire m’a permis de tourner la page plus facilement.
    Il s’est passé plus de 18 mois entre l’EP In Between et la sortie de l’album.

    Pourquoi tant de temps ?

    Je suis rentré au studio il y a un an et avec Benjamin Lebeau de The Shoes, qui a coproduit l’album, on a créé une énorme expérimentation. On est resté plusieurs mois à la quête d’un nouveau son. On a voulu donner un cadre futuriste aux chansons pourtant sur une base acoustique. On est tous les deux très perfectionnistes alors ça a pris du temps.

    Benjamin Lebeau de The Shoes à la production, des premières parties de Christine and the Queens et The Dø, des arrangements pour Woodkid ou Gaëtan Roussel. Vous savez vous entourer…

    C’est vrai que j’ai eu beaucoup de chance de rencontrer tous ces gens-là au fil de mon parcours. C’est une petite famille. Woodkid a sans doute été le déclencheur.

    Vous acceptez justement la comparaison avec Woodkid ?

    C’est un très beau compliment ! C’est quelqu’un de très doué, qui a inventé un nouveau style. Il est plus visuel que musical : on n’a pas du tout la même démarche mais c’est vrai, on a des influences communes.

    Comme pour Revolver, vous revendiquez le mélange entre musiques pop et classique.

    Je ne cherche pas à les mixer mais je trouve des parallèles entre ces deux genres. Je ne veux pas me fixer de limites, ce sont les harmonies, les accords qui m’intéressent. Dans les compositions, il y a des choses aussi modernes chez Debussy ou Ravel que chez Bowie ou Neil Young.

    Votre tournée vient d’être lancée. Quel est l’accueil du public ?

    Excellent ! La tournée, c’est la finalité de ce qu’on fait. Les disques, les concerts : l’un justifie l’autre. C’est assez dur de remonter seul sur scène après 300 concerts avec un groupe mais j’essaie de faire quelque chose de très différent. Je suis au piano et aux claviers en compagnie de deux batteurs (un acoustique et un électronique). C’est une bonne manière de rendre les couleurs de cet album, entre les morceaux intimistes et plus rythmés. Dans cette configuration, on peut jouer sur les contrastes.

    Vous dites préférer les concerts épurés, sans ordinateurs.

    Je déteste ça ! Pour moi par définition, le live doit être vivant. Je trouve ça horrible de ne pas pouvoir rater un concert. Monter sur scène, c’est se mettre en danger, pas appuyer sur un bouton et attendre que tout se passe comme prévu.

    Un mot sur Dralms avec qui vous partagerez la scène au Grand Mix ?

    J’ai joué avec eux lundi à Amiens. C’est un vrai bon groupe, avec un son épuré. On va les retrouver avec plaisir dans cette salle, le Grand Mix, que j’aime beaucoup. On était venu 2-3 fois avec Revolver. Je suis ravi de revenir.

    Sage + Dralms + Farao : jeudi 31 mars à 20 h au grand Mix, 5 place Notre-Dame à Tourcoing. 16 / 13 €. www.legrandmix.com

  • Prison ferme pour des syndicalistes de Goodyear : les résistances sociales dans le collimateur ! par Annick Coupé - #Attac
    https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-9-printemps-2016/dossier-la-situation-apres-l-annee-des-attentats/article/prison-ferme-pour-des-syndicalistes-de-goodyear-les-resistances-social

    Le 12 janvier dernier, le tribunal correctionnel d’Amiens a condamné huit anciens salariés de l’usine Goodyear à vingt-quatre mois de prison, dont quinze avec sursis : soit neuf mois de prison ferme et cinq années de mise à l’épreuve. Le motif : ils avaient retenu pendant trente heures deux cadres de l’usine d’Amiens-Nord, le directeur des ressources humaines et le directeur de la production, les 6 et 7 janvier 2014.

    (...)

    François Hollande, qui avait refusé de prononcer une mesure traditionnelle d’amnistie lors de sa prise de fonction en 2012, s’est également opposé à l’amnistie sociale pourtant votée unanimement par la gauche sénatoriale en 2013.

    Condamnation des syndicalistes de Goodyear : bonne année au mouvement social ! - #Syndicat_de_la_magistrature
    http://www.syndicat-magistrature.org/Condamnation-des-syndicalistes-de.html
    La lutte contre la fermeture de l’usine de Goodyear d’ Amiens en France à la croisée des chemins. #WSWS
    https://www.wsws.org/fr/articles/2013/mar2013/good-m07.shtml

    #Goodyear #Goodyear_Amiens-Nord #mouvement_social #justice_de_classe #justice #gouvernement_hollande #PS #social-démocratie #patronnat #violence_économique

  • François Ruffin, un chevalier sans peur et sans remords face à LVMH

    http://www.lemonde.fr/culture/article/2016/02/22/francois-ruffin-un-chevalier-sans-peur-et-sans-remords-a-l-assaut-de-lvmh_48

    Bizarre. Lorsqu’on appelle LVMH, qui semble dans le film si prompt à réagir, personne n’a l’air d’avoir vu Merci patron ! Des avant-premières publiques sont pourtant données dans les grandes villes de France. Olivier Labesse, qui est chargé de la communication du groupe chez DGM Conseil, nous demande, vaguement intéressé, de lui raconter ce qu’il y a dans le film. Oh, trois fois rien : un couple, les Klur, dont la maison va être saisie faute de revenus depuis que l’homme a été licencié d’une filiale textile du groupe en 2008, écrit à Bernard Arnault pour le menacer d’alerter la presse sur leur situation s’ils ne reçoivent pas une aide de sa part : 35 000 euros et un emploi. Surprise : cela marche. Un ancien commissaire des renseignements généraux, employé de LVMH, prend contact pour négocier. Le groupe accède à leurs volontés en échange de leur silence. Or tout cela est filmé en caméra cachée.

    Même Marc-Antoine Jamet, maire de Val-de-Reuil (Eure), socialiste fabiusien et secrétaire général de LVMH, a l’air de tomber des nues lorsqu’on le joint au téléphone pour lui parler du réalisateur. « Un article sur François Ruffin ? Qui vous a parlé de moi ? » On trouve étonnant de devoir lui expliquer qu’il est dans le film, faisant les missi dominici de Bernard Arnault, affirmant des choses dont on sait, nous, spectateurs, qu’elles sont fausses, et jouant benoîtement au poker alors qu’on voit tout son jeu. Marc-Antoine Jamet a promis de nous rappeler, mais, malgré nos efforts, il ne répondra plus au téléphone.
    Olivier Labelle le directeur de la communication,lui, donnera la position groupe : pas de réaction. C’est plus prudent.

    Une gauche irréductible

    « C’est toujours bien d’être pris pour un con », s’amuse François Ruffin, que l’on retrouve devant un café noir. Nez allongé, sourire franc, il parle vite. Tous me l’ont dit : il est rapide, cultivé, malin et n’aime rien tant que les croisades. Car derrière les Klur, il y a ce journaliste d’Amiens. C’est lui qui a monté cette « machination » (le mot est de lui) qui ravira les aficionados des films-manifestes de Michael Moore, des impostures radiophoniques de Jean-Yves Lafesse et des sketches de Raphaël Mezrahi pour lesquels il professe une admiration. Et plus largement toute la France qui rêve de voir les grands de ce monde se prendre les pieds dans le tapis.

    François Ruffin est encore en fac de lettres lorsqu’il crée en 1999, dans sa ville, Fakir, autoproclamé depuis (et ce n’est pas un mensonge) « journal fâché avec tout le monde ou presque ». Puis c’est le CFJ, l’école de journalisme de la rue du Louvre à Paris. Quand il en sort, il publie aussitôt un livre pour dénoncer ladite école, fabrique des Petits Soldats du journalisme. Il a lu Serge Halimi. Se situe dans son sillage. Une gauche dénonciatrice qui se veut irréductible. Il écrira occasionnellement dans Le Monde diplomatique et sera un collaborateur régulier, voire très proche, de Daniel Mermet, sur France Inter.

    A Amiens, la mort d’un travailleur sur un chantier d’insertion de la ville est l’occasion pour lui de lancer une campagne contre la mairie de Gilles de Robien. Quatorze ans après, de procès en manifs, l’affaire n’est pas close. « Il les a embarqués dans un combat sans fin. Si la famille d’Hector Loubota n’est toujours pas indemnisée après tout ce temps, affirme le bâtonnier Hubert Delarue, avocat de la partie adverse, c’est hélas pour une grande part sa responsabilité. » Graphomane, François Ruffin écrit comme il respire. Une douzaine de livres à son actif. Et, quand il n’écrit pas, il part en guerre contre les délocalisations qui ont transformé son pays, le Nord, en files de chômeurs. Sûr de lui, imprévisible, d’une ironie mordante... Quelle est donc cette colère qui le tient debout contre vents et marées ? Qui lui permet de résister aux pressions, de ne pas dévier de son cap, quel qu’en soit le prix à
    payer ?

    François Ruffin est né il y a quarante ans à Calais. Côté maternel, on y tient un café charbon à Zutkerque. Côté paternel, une paysannerie pauvre dont le rejeton est poussé vers les études par un instituteur – il fera l’Agro, pour finir cadre chez Bonduelle. François Ruffin en parle dans un long texte publié le 8 juillet 2013 en défense de Daniel Mermet, alors attaqué dans la revue Article 11 par une partie de ses collaborateurs sur sa gestion humaine despotique.

    Avec Mermet, écrit-il, « j’ai retrouvé un peu mon père. Exigeant. Des colères froides à l’occasion. Avec qui l’expression était retenue, jamais pleinement libre. (...) Avec qui, en tout cas, les désaccords étaient compliqués. Et cette espèce d’énergie, de hargne que l’âge n’efface pas. Ni chez l’un ni chez l’autre. Qu’est-ce qui le poussait, mon père, à se lever à 5 heures du matin jusqu’à sa retraite pour partir à l’usine (comme cadre) ? Ou à consacrer ses week-ends à des tableaux Excel pour mesurer le rendement des petits pois ? Qu’est-ce qui pousse Daniel, à 70 ans maintenant, à tenir sa quotidienne, l’esprit préoccupé, constamment, toujours aux aguets d’un sujet ? L’un vient du lumpenprolétariat, l’autre de la lumpenpaysannerie. »

    François Ruffin n’aime guère qu’on psychologise. Pas son truc. Sa vision du monde est au mieux bourdieusienne. Et sa colère, forcément « sociale ». S’en dévier serait se perdre. Et pourtant, le schéma est saisissant. La question de la place, l’image du chef qu’on combat et qu’on admire. De Gilles de Robien, il dit : « Ce fut un grand maire, mais il a fait preuve dans l’affaire qui nous opposait d’une arrogance de classe. » A Bernard Arnault, sa bête noire, il envoie une carte postale chaque fois qu’il part en vacances. A propos du commissaire dans le film, il affirme : « Je l’aime bien », alors qu’il sait pertinemment que le film le grille définitivement.

    Combattant infatigable

    Lui-même, en combattant infatigable, n’est-il pas dans la reproduction du modèle paternel ? Dans le même texte cité plus haut, il raconte : « Sur ma porte, les collègues [de Fakir] ont gentiment collé une étiquette “Staline”. Et, à l’accueil des nouveaux, je préviens d’office : “Ici, c’est pas l’autogestion. Chacun fait pas ce qu’il veut : y a un chef, et c’est moi.” »

    « La colère repousse plus qu’elle n’embrasse », admet-il. Pour la conjurer, dans ses enquêtes toujours à charge, il lui applique un antidote : l’humour. Un humour populaire pour y faire adhérer le plus grand nombre. Dans Merci patron !, il multiplie les références à « La Petite Maison dans la prairie » et à Robin des bois, personnage auquel il se compare allègrement. Le titre même du film est une référence à une chanson des Charlots. Et la caméra cachée a sans doute autant pour fonction ici de piéger les coupables que de séduire le spectateur. Un Jean-Luc Mélenchon qui aurait pris des cours chez Patrick Sébastien.

    Nourredine Gaham, lui, des années après, enrage encore. Il habite ce Quartier nord d’Amiens sur lequel François Ruffin a publié un livre en 2006 chez Fayard. Personnalité de la communauté harkie, Nourredine Gaham a monté plusieurs entreprises. Dont une société de sécurité, la First. A l’époque du livre, celle-ci a fermé et il tient un restaurant. Est-ce ce qui lui vaut sous la plume de Ruffin le patronyme de Garbi ? « Comme le couscous ! Ce mec, il dit qu’il a de l’empathie pour les gens, mais ce n’est pas vrai. » Ce n’est pas pour ce sobriquet que Nourredine Gaham a poursuivi François Ruffin pour diffamation, mais parce que le journaliste l’accusait, lui et sa société de gardiennage, d’être à l’origine de coups de poing qu’il faisait mine ensuite de calmer. « Il sait broder, le gars, mais c’est du n’importe quoi. Il dit qu’il s’est infiltré, mais les gens lui ont ouvert leurs portes. Je ne sais pas ce qu’il cherchait. A mon avis, il voulait être une victime, il voulait sa fatwa. Il s’est planté, il a eu un procès, comme tout le monde. » Que Nourredine Gaham a gagné.

    « Leur redonner prise »

    Pas facile d’être Robin des bois. De savoir ce qui est bon pour les autres et d’être remercié pour son action. Entre vœu de sincérité et péché de toute-puissance. Politiquement, François Ruffin se définit comme antimondialiste. Son terrain de combat, c’est le local, et, à ce prisme, il est ferme : « Je suis pour des taxes aux frontières, des barrières douanières, des quotas d’importation. » L’Europe, il a voté contre. L’immigration ? Calais, cette ville dont il vient ? Ce n’est pas son sujet, lui, c’est la défense des travailleurs. « Pour mon livre La Guerre des classes, j’interrogeais un politologue, Patrick Lehingue. Il expliquait : “Quand ça va mal, les gens reviennent à une lecture binaire du monde. Avant, c’était les pauvres contre les riches, les petits contre les gros... C’est devenu : les Français contre les étrangers, le public contre le privé, les jeunes contre les vieux...” Eh bien, moi, je suis pour restaurer comme conflit politique central le capital contre le travail. »

    Quand on lui oppose qu’il n’a pas forcément dans son film magnifié les Klur, la famille dont il se fait à la fois le porte-drapeau et le marionnettiste dans la plus grande tradition léniniste (Je sais ce qui est bon pour vous et je vais vous sortir de là), François Ruffin répond : « J’aurais fait du cinéma documentaire où j’aurais pleuré misère avec les Klur, on aurait trouvé que je les respectais. Mais sitôt qu’on mène une action, cela devient impur. Oui, c’est moi qui leur mets le bâton dans la main. Et alors ? On n’essaye pas d’agir avec les gens ? Moi, ce qui me navre, c’est ce sentiment d’impuissance et de résignation qui nous habite, qui fait que l’on ne peut plus rien faire, soit collectivement, soit individuellement. Les gens ont le sentiment de ne plus avoir prise sur leur existence. Les Klur, j’essaye de leur redonner prise. »

    « Son narcissisme fait sa force, soupire un ancien ami. François a toujours eu un flair incroyable pour trouver des façons différentes de traiter l’information et d’arriver à ses fins. » Propos anonymes. La force polémique de François Ruffin fait peur. L’homme aux caméras cachées et aux diatribes acerbes a la solidité de celui qui n’a peur que d’une chose : le silence. « C’est le mâle dominant, poursuit notre interlocuteur, à l’ego surdimensionné, au combat obsessionnel... Vous verrez, il finira patron. »

  • #Goodyear : une répression éhontée
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article792

    En 2007, la multinationale Goodyear-Dunlop, pour augmenter ses bénéfices (cette année-là, cette société avait dégagé au plan mondial plus de un milliard de dollars de gains !) demande aux salariés de ses deux sites amiénois de travailler plus longtemps et d’augmenter les cadences, avec en particulier la mise en place d’une organisation du travail en 4x8 au lieu des 3x8 en usage jusque-là. Ces horaires, très dommageables pour la santé des salariés, permettent de mieux rentabiliser l’outil de travail.

    Lors d’un référendum, les salariés marquent leur nette opposition à ce projet. Mesure de rétorsion : peu de temps après, la direction décide de licencier 402 employés. La CGT, premier syndicat dans la boîte, conteste ce plan devant les tribunaux et obtient son annulation.

    Rebelote deux ans après. En 2009, la direction remet ça et avance un plan (dit) social qui prévoit 817 licenciements. Ce plan est lui aussi refusé par les tribunaux.

    Pendant toute cette période de conflit, Goodyear stoppe tout investissement dans son usine et la productivité, de ce fait, se dégrade.

    Le 31 janvier 2013, la direction annonce la fermeture de l’usine et le licenciement de tous les salariés. Le tout en subissant les calomnies du PDG de Titan, supposé repreneur, qui se permet d’écrire dans une lettre officielle au ministre du Redressement productif, le 8février 2013, qu’il a visité qu’il a «  visité plusieurs fois  » l’usine d’Amiens-Nord et que «  Les salariés français touchent des salaires élevés mais ne travaillent que trois heures. Ils ont une heure pour leurs pauses et le déjeuner, discutent pendant trois heures et travaillent trois heures. Je l’ai dit en face aux syndicalistes français. Ils m’ont répondu que c’était comme ça en France.  ». Bref, qu’il s’agit de «  soi-disant ouvriers  ».

    Des propos totalement inacceptables que le PDG de Titan a pu répandre dans la presse alors que les conditions de travail de Goodyear sont particulièrement pénibles. Outre les horaires décalés, les ouvriers manipulent des charges lourdes dans une atmosphère saturée de HAP (Hydrocarbures aromatiques polycycliques, du fait de l’utilisation de noir de carbone pour la fabrication du caoutchouc) et cela sans protection particulière pendant des années. Or, les HAP font partie de la famille des produits cancérogènes.

    Les 6 et 7 janvier 2014, quelques jours avant la fermeture définitive des portes, plusieurs dizaines de salariés, pleins de colère et d’amertume retiennent, sans violences physiques, en présence de journalistes, 2 directeurs dans leurs bureaux puis les relâchent au bout d’une trentaine d’heures. Dans un premier temps, la direction de l’usine et les cadres concernés, portent plainte puis, dans un deuxième temps, ils retirent cette plainte. C’est donc en fin de compte à la demande du seul ministère public (c’est-à-dire de l’État) que le procès est maintenu.

    Le 12 janvier 2016, un tribunal condamne huit travailleurs de l’usine Goodyear d’Amiens à 24 mois de prison dont 9 fermes, soit un total de 192 mois de prison dont 72 fermes !

    Le procureur voulait une peine exemplaire ; il l’a eue car c’est la première fois depuis plus de 50 ans que des travailleurs défendant leurs emplois sont condamnés pour des faits de cette nature.

    Faisons les bilans

    côté patron :

    Sur le plan légal : par deux fois, Goodyear a cherché à licencier massivement des salariés. Par deux fois, ces licenciements sont déclarés illégaux par des tribunaux. Qu’à cela ne tienne, laissant volontairement pourrir l’outil de travail, en 2013 Goodyear licencie finalement 1143 salariés en toute tranquillité.

    Aucune condamnation.

    Sur le plan financier : la santé de Goodyear (qui a délocalisé en Russie ce qu’il faisait à Amiens) est florissante. En 2015, il a dégagé 2,5 milliards de dollars de bénéfices, ce qui lui a permis de verser 800 millions de dollars aux actionnaires.

    côté salariés :

    Sur le plan humain : fin 2015, le bilan humain se chiffrait comme suit : 12 morts (dont 3 suicides, 9 morts prématurées par maladie). Pour les vivants, si l’on ôte les 130 retraités et les 120 ex-salariés qui ont trouvé un CDI, il reste 881 personnes dans la précarité ou la misère, qu’elles soient en CDD, en intérim, qu’elles tentent de vivoter plus ou moins après avoir créé leur «  entreprise  » artisanale, ou encore pour une écrasante majorité (environ 700 personnes) qu’elles pointent au chômage.

    Sur le plan légal : huit salariés, copieusement calomniés par un patron, ont été condamnés à un total de 192 mois de prison dont 72 fermes pour avoir retenu deux directeurs 30 heures chacun.

    Soit plus d’un mois de prison ferme pour chaque heure de rétention d’un directeur.

    A titre de comparaison, au moment du procès des salariés de Goodyear, la marchande de sommeil, propriétaire de l’hôtel Paris-Opéra dont l’incendie en 2005 avait tué 24 êtres humains, dont 11 enfants, était jugée responsable par la Cour d’appel de Paris et condamnée à deux ans de prison ferme.

    Soit un mois de prison par être humain brûlé vif ou écrasé au sol en tentant de s’échapper.

    Vous avez dit « #Justice » ?

    Article d’@anarchosyndicalisme ! n°148

  • Goodyear : rassemblement du jeudi 04 février
    CGT GOODYEAR AMIENS NORD

    Tous les lieux de rassemblement en France

    https://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-l-appel-des-goodyear/u/15268190?tk=bepGRlzjdIxZwYqWEc5IfbEsZvAQPGm7ekcu59bkZ40

    L’appel des Goodyear - pétition adressée à François Hollande
    https://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-l-appel-des-goodyear

    Radicalisation des puissants
    Les goodyear paient sans doute pour une chemise d’Air France en lambeaux. Pierre LEVY
    http://www.legrandsoir.info/radicalisation-des-puissants.html

    En prison ! Le verdict rendu en première instance par le tribunal correctionnel d’Amiens contre plusieurs syndicalistes CGT de Goodyear, qui inclut de la réclusion ferme, a provoqué une véritable stupéfaction.

    Les condamnés ont été reconnus « coupables » d’avoir retenu des dirigeants de leur entreprise (qui n’ont a aucun moment été violentés). Même les commentateurs les moins habitués à soutenir le monde du travail ont souligné le caractère sans précédent d’une telle peine. Ici et là s’est exprimée une compassion morale pour des hommes qui auraient « dérapé » sous l’emprise de la colère et de l’angoisse.

    En réalité, ce dont ces militants on besoin, c’est moins de se voir octroyer des « excuses », que d’une solidarité offensive. Celle-ci passe d’abord et avant tout par le rappel des enjeux de leur lutte dont la « séquestration » n’a été que le point d’orgue. Cette bataille au long cours (près de sept ans !) opposait une majorité de salariés de l’usine à la direction de choc de la firme américaine : Goodyear entendait imposer, par le chantage à la fermeture, une remise en cause des conditions et des horaires de travail ; et ce, selon un modèle de flexibilité... dont l’esprit va être repris dans la réforme en cours du Code du travail préconisée par l’Union européenne.

    #Goodyear #cgt_goodyear_amiens_nord #cgt #amiens #justice_de_classe #Pierre_LEVY #le_grand_soir

  • 12 morts depuis la fermeture de l usine Goodyear d Amiens : des meurtres prémédités
    http://endehors.net/news/12-morts-depuis-la-fermeture-de-l-usine-goodyear-d-amiens-des-meurtres-pre

    Lu sur Révolution permanente : "Les mots sont trop faibles pour décrire la colère que suscite la condamnation des huit camarades de Goodyear Amiens à neuf mois de prison ferme, plus encore quand on sait qu ils se sont détruit la santé pour Goodyear, à tel point que certains de leurs collègues y ont (...) — Actualité

  • Rassemblement de soutien des 8 de Goodyear !!!
    CGT GOODYEAR AMIENS NORD
    Mise à jour de la pétition : https://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-l-appel-des-goodyear

    28 janv. 2016 — Cher(e)s signataires,

    Nous sommes engagés depuis plusieurs semaines dans le combat pour obtenir le retrait des poursuites des 8 salariés de Goodyear qui ont lutté pour garder leur emploi et se sont vus condamnés à 2 ans de prison dont 9 mois ferme.

    Nous avons uni nos forces depuis pour maintenir la mobilisation en menant des actions sur les réseaux sociaux et via la pétition. Grâce à vous nous sommes à 147000 signataires !!

    Mais nous devons poursuivre la mobilisation jusqu’à l’appel.

    Nous comptons donc sur chacun d’entre vous pour venir vous réunir le jeudi 4 février 2016 à 11h place des droits de l’homme au Trocadéro pour exiger le retrait des poursuites des 8 de Goodyear !!
    https://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-l-appel-des-goodyear/u/15186010?tk=gkDdnN20pr31DpD9xpKuyJYx-ZNNsUryhfs-wtQpTuI

    #Goodyear #Amiens Amiens_nord #CGT_Goodyear #Justice_de_classe

  • Syndicat de la magistrature
    Condamnation des syndicalistes de Goodyear : bonne année au mouvement social !

    « L’amnistie sociale a fait long feu. A Amiens comme à Roissy, l’action syndicale n’est vue qu’au prisme du droit pénal sitôt qu’elle s’écarte des chemins balisés d’un dialogue social feutré. Le calcul économique de dirigeants qui intègrent le coût de la violation de la loi à leurs business plans a de beaux jours devant lui ; car de sanctions exemplaires, il est alors rarement question. »

    http://www.syndicat-magistrature.org/Condamnation-des-syndicalistes-de.html
    #Syndicat_de_la_magistrature #Goodyear
    #Condamnation_de_syndicalistes #justice_de_classe #mouvement_social

  • L’Actualité des luttes---GRAND BANQUET CONTRE L’ÉTAT D’URGENCE / GOODYEAR
    https://actualitedesluttes.info/?p=525

    Trois sujets aujourd’hui.Quelques prises de paroles sur le grand banquet contre l’état d’urgence,ce Samedi 16 Janvier à Paris,suivit de l’extrait d’une émission de Janvier 2014 sur le meeting des salariés de Goodyear à Amiens et pour finir la lecture d’un texte d’appel pour la manifestation du 30 (...)

  • L’APPEL DES GOODYEAR / CGT GOODYEAR AMIENS NORD

    Pétition en ligne : https://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-l-appel-des-goodyear?tk=B-FojJQon2ryAmM9kQDcPYth8yfgb

    Pour la première fois depuis un demi siècle un gouvernement a demandé que soit requises des peines de prison ferme contre des syndicalistes pour avoir participé avec les salariés à des actions en vue d’empêcher la fermeture de leur usine.

    En même temps qu’ils préparent la suppression dans quelques mois de plus 1000 articles du Code du travail, Hollande, Valls et Macron ont décidé de déclencher une répression sans précédent des syndicalistes qui luttent dans les entreprises.

    Avec les 8 condamnés de GOODYEAR l’exécutif veut faire un exemple.

    Le gouvernement affiche sa volonté de mettre les Procureurs et les forces de polices aux services des grands groupes pour briser toute résistance à la destruction des emplois et de l’industrie.

    Evidemment les militants de terrain en général et ceux de la CGT en particulier sont les plus touchés.

    C’est pourquoi nous en appelons à l’ensemble des salariés, aux militants, aux syndicats d’entreprises, unions locales, départementales, régionales, fédérations ou simples salariés solidaires, pour qu’ensemble nous fassions la démonstration de notre force.

    Nous pouvons être des millions à faire reculer Hollande, Valls et Macron en commençant par leur imposer l’arrêt des poursuites contre les 8 de GOODYEAR et en organisant le plus grand rassemblement solidaire en prévision de l’appel.

    Je signe l’appel Nous Sommes Tous Des Goodyear

    https://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-l-appel-des-goodyear?tk=B-FojJQon2ryAmM9kQDcPYth8yfgb

    #goodyear #CGY_Goodyear #Code_du_travail #change.org

  • L’APPEL DES GOODYEAR
    http://www.cnt-so.org/L-APPEL-DES-GOODYEAR

    Nous relayons la pétition de la CGT Goodyear Amiens Nord contre la répression syndicale : Pour la première fois depuis un demi siècle un gouvernement a demandé que soit requis des peines de prison ferme contre des syndicalistes pour avoir participer avec les salariés à des actions en vue d’empêcher (...) — Soutiens, Solidarité

  • Goodyear Amiens : sanction inédite et critiquée, Social
    http://www.lesechos.fr/economie-france/social/021613896640-goodyear-amiens-sanction-inedite-et-critiquee-1191955.php

    Les ex-salariés de l’usine d’Amiens-Nord ont été condamnés mardi à 24 mois de prison dont 15 avec sursis pour avoir séquestré deux cadres. La sanction, une première, provoque un tollé chez les syndicats et des personnalités de gauche.

    L’affaire risque d’éloigner encore un peu plus le gouvernement socialiste de sa base ouvrière. Huit ex-salariés de l’usine Goodyear d’Amiens-Nord ont été condamnés mardi pour avoir séquestré pendant 30 heures deux cadres dirigeants de l’entreprise. Ils ont écopé mardi de 24 mois de prison, dont 15 avec sursis. Deux d’entre eux ont également été condamnés pour violences en réunion, mais sans peine supplémentaire.

    Si le gouvernement aura beau jeu de faire valoir l’indépendance de la justice à l’égard du pouvoir politique, l’argument ne devrait pas beaucoup peser face aux réactions outrées de plusieurs personnalités politiques et syndicales après l’annonce de la condamnation. En effet, alors que les deux cadres avaient retiré leur plainte, c’est le parquet, dépendant du ministère de la Justice, qui a décidé de poursuivre les anciens salariés. Il avait requis contre chacun d’entre eux une peine de deux ans d’emprisonnement, soit un an « ferme aménageable » et un an de sursis, lors de l’audience du 24 novembre.

    #répression_sociale #syndicalisme #travail #socialistes #2016