city:athènes

  • Exterminez-moi tous ces retraités !
    http://blog.europa-museum.org/post/2016/12/15/Exterminez-moi-tous-ces-retraites

    Les créanciers européens de la Grèce ont suspendu les mesures prises sur la dette la semaine passée pour répondre aux décisions sociales annoncées par Alexis Tsipras. Ce dernier est une nouvelle fois menacé d’une humiliation cuisante. Alexis Tsipras aura donc dû boire le calice de l’humiliation jusqu’à la dernière goutte. Six jours après avoir annoncé des mesures en faveur des retraités, avec notamment un treizième versement de 300 à 800 euros pour 1,6 millions de pensionnés grecs et la suspension du relèvement du taux de TVA dans les îles du Nord de la mer Egée, frappés par la vague migratoire, le Mécanisme européen de Stabilité (MES), vient d’annoncer le gel du « toilettage » de la dette décidé par l’Eurogroupe du 5 décembre dernier.

    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-l-eurogroupe-gele-les-mesures-sur-la-dette-624867.html

    https://seenthis.net/messages/551889 via Le monde diplomatique

    Alors même que le Fonds monétaire international reconnaît qu’il ne faut plus infliger à Athènes davantage d’austérité, le Mécanisme européen de stabilité, emmené par le ministre allemand des finances Wolfgang Schaüble, a suspendu des mesures d’allègement de la dette grecque. Objectif ? Sanctionner le gouvernement Tsipras qui, confronté à un désastre social, venait d’annoncer aux retraités un versement unique compris entre… 300 et 830 euros. La « grande braderie » dont parlait Niels Kadritzke cet été n’a manifestement pas assez duré.

    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/07/KADRITZKE/55954 #st

  • L’Eurogroupe s’acharne sur la #Grèce
    http://fr.myeurop.info/2016/12/15/l-eurogroupe-s-acharne-sur-la-gr-ce-14925

    P margin-bottom : 0.21cm ; Alors que le gouvernement d’Alexis Tsipras vient de décider de mesures sociales, destinées à améliorer le quotidien des Grecs les plus démunis, l’Eurogroupe ne l’entend pas de cette oreille. Et suspend l’allègement de la dette d’Athènes.

    P margin-bottom : 0.21cm ; lire la suite

    #Institutions #Économie #Alexis_Tsipras

  • Alors même que le Fonds monétaire international reconnaît qu’il ne faut plus infliger à Athènes davantage d’austérité, le Mécanisme européen de stabilité, emmené par le ministre allemand des finances Wolfgang Schaüble, a suspendu des mesures d’allègement de la dette grecque. Objectif ? Sanctionner le gouvernement Tsipras qui, confronté à un désastre social, venait d’annoncer aux retraités un versement unique compris entre… 300 et 830 euros. La « grande braderie » dont parlait Niels Kadritzke cet été n’a manifestement pas assez duré.

    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/07/KADRITZKE/55954 #st

    http://zinc.mondediplo.net/messages/45316 via Le Monde diplomatique

  • Pour saluer les occupants de Notre Lande des...
    http://zad.nadir.org/spip.php?article4257

    Pour saluer les occupants de Notre Lande des Dames et des ZAD à travers le monde Chanson TERRE LIBRE par Fanchon DAEMERS Raoul VANEIGEM : Paroles Ecrites sur l’air de : Άστα τα μαλλάκια σου de Μιχάλης Σογιούλ Fanchon DAEMERS : interprétation, harpe celtique & arrangements Daniel WILLEM : enregistrement et mixage En août 2016 je me trouvais à Athènes dans l’appartement d’un ami. Je venais d’apprendre que de nouvelles menaces pesaient sur l’occupation de Notre Dame des Landes, quand un accordéoniste passa dans la rue, (...)

    #Chansons

    « http://chantlibreasbl.wix.com/chantlibre-asbl »

    • La Commission rend compte des progrès réalisés dans le cadre de l’agenda européen en matière de migration

      « La Commission a adopté aujourd’hui sa quatrième recommandation sur la reprise des transferts vers la Grèce au titre du règlement de Dublin, qui constitue une étape en vue du fonctionnement normal des règles du système de Dublin. Elle constate que la Grèce a accompli des progrès sensibles en mettant en place les structures institutionnelles et juridiques indispensables au bon fonctionnement d’un régime d’asile. Toutefois, aux fins de la reprise des transferts, il convient de tenir compte du fait que la Grèce doit encore faire face à une pression migratoire élevée et que des insuffisances subsistent dans le régime d’asile grec, en particulier en ce qui concerne les conditions d’accueil, le traitement des demandeurs vulnérables et la rapidité d’enregistrement, d’introduction et d’examen des demandes d’asile.

      Par conséquent, la Commission recommande la reprise progressive des transferts vers la Grèce, sur la base d’assurances reçues au cas par cas des autorités grecques, selon lesquelles chaque personne transférée sera accueillie avec dignité. Afin d’éviter de faire peser une charge insupportable sur la Grèce, la reprise des transferts ne sera pas rétroactive et concernera uniquement les demandeurs d’asile entrés en Grèce dans des conditions irrégulières à partir du 15 mars 2017 ou dont la Grèce sera responsable à partir de cette date en application d’autres critères du système de Dublin. Afin de soutenir les efforts de la Grèce, la Commission invite tous les États membres à se conformer pleinement à leurs obligations en matière de relocalisation et à veiller au déploiement d’un nombre suffisant d’experts en matière d’asile en Grèce.

      Les demandeurs ne devraient être transférés que si les autorités grecques donnent des assurances, au cas par cas, selon lesquelles chaque demandeur sera traité conformément au droit de l’Union. Pour le moment, les demandeurs d’asile vulnérables, dont les mineurs non accompagnés, ne devraient pas être transférés vers la Grèce. »

      http://europa.eu/rapid/press-release_IP-16-4281_fr.htm

    • Les réfugiés de nouveau renvoyés vers la Grèce

      Athènes dénonce la décision de l’Union européenne, qui dit rétablir « un fonctionnement normal » du système qui détermine la répartition des candidats à l’asile.

      C’est un coup de massue pour Athènes. A partir de mi-mars, les pays de l’Union européenne, dont la France, seront autorisés à renvoyer vers la Grèce tous les demandeurs d’asile ayant pénétré sur le sol européen via ce pays. Cette proposition, présentée jeudi 8 décembre par la Commission européenne, permettrait de rétablir « un fonctionnement normal » du système dit de Dublin, qui détermine les règles de répartition des candidats à l’asile dans l’UE.

      Depuis 2011, la Grèce était exclue du sytème de renvoi, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) ayant jugé à plusieurs reprises que le pays ne remplissait pas des conditions dignes d’accueil de réfugiés. En décembre 2014, la CEDH a ainsi donné gain de cause à deux d’entre eux qui se plaignaient des conditions de leur détention dans des centres de rétention. Elle avait alors condamné Athènes à payer 6 500 euros pour préjudice moral à un Iranien et 8 500 euros à un Irakien, estimant que le pays avait violé l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme, relatif à « l’interdiction de traitement inhumain et dégradant ».

      « Hypocrisie »

      Des accusations venant conforter les conclusions du rapport annuel 2015-2016 d’Amnesty International, qui dénonce « tortures » et « recours excessifs à la force ». Cette année, l’organisation Human Rights Watch a elle aussi dénoncé dans un rapport de 27 pages, les « conditions de détention arbitraire et prolongée d’enfants “non accompagnés” en violation du droit international et des lois grecques ».

      Malgré cette jurisprudence européenne continue, « la Commission estime que la Grèce a fait des progrès significatifs dans la mise en place des structures institutionnelles et juridiques essentielles pour un fonctionnement en bonne et due forme du système d’asile ». Sur le plan de la procédure d’asile, les choses se sont en effet améliorées en Grèce ces trois dernières années, mais l’état sanitaire des 48 camps d’accueil répartis à travers le pays reste souvent catastrophique. Une grande partie des 60 000 réfugiés et migrants bloqués sur le sol grec depuis la fermeture des frontières des pays du Nord en février passe l’hiver sous de simples tentes, sans électricité ni chauffage. Avec des sanitaires réduits au strict minimum.

      « Les conditions de nos camps ne sont pas bonnes parce que l’Europe ne nous donne pas ni l’argent ni le renfort en personnel promis au moment de l’accord entre l’Union européenne et la Turquie signé le 18 mars »,précise Georges Kiritsis, responsable de l’organe grec de coordination de la crise migratoire. « Cette décision de rétablir Dublin pour la Grèce est incompréhensible. Nous avons déjà du mal à gérer 60 000 personnes et on veut désormais nous renvoyer celles qui sont entrées via nos îles ? Nous pénaliser parce que nous sommes tout comme l’Italie, une porte d’entrée vers l’Europe ? », ajoute-t-il.

      Le ministre chargé de la politique migratoire, Yiannis Mouzalas, a prévu de se déplacer à Bruxelles dans les tout prochains jours pour tenter de négocier une prolongation de l’exclusion de la Grèce du régime de Dublin.« Si les pays du Nord nous renvoient plusieurs milliers de personnes et que la Turquie décide de rouvrir les vannes et de laisser de nouveaux réfugiés arriver sur nos îles alors nous ne pourrons pas faire face, se désolait jeudi une source grecque proche du dossier. La volonté politique européenne de faire de la Grèce ou de l’Italie des zones tampons devient de plus en plus claire. Nous ne pouvons pas accepter cette hypocrisie, cet égoïsme, ce manque d’unité européenne qui nourrit les discours populistes et nationalistes. »

      Pour Amnesty International, la décision de Bruxelles est « hypocrite » alors qu’une grande partie des états membres refuse encore de participer au mécanisme de relocalisation dans l’ensemble de l’UE de près de 160 000 réfugiés d’ici à fin 2017. Un objectif fixé en septembre 2015 par la Commission et très loin d’être atteint : 8.162 personnes ont jusqu’ici été relocalisées, dont 6 212 de Grèce. « Nous avons besoin de plus de solidarité européenne pas de devenir un camp géant à ciel ouvert », affirme Georges Kiritsis.

      Nuances

      Le commissaire (grec) aux affaires intérieures, Dimitris Avramopoulos, a tenu à nuancer la portée de la décision de Bruxelles : les renvois des personnes vers la Grèce ne seront possibles que pour celles qui seront arrivées dans ce pays après le 15 mars 2017. Les mineurs et les personnes vulnérables ne seront « pour le moment » pas concernés. Et la mesure ne sera pas rétroactive. Elle ne pourra donc s’appliquer aux étrangers qui sont actuellement dans un autre Etat membre de l’Union après avoir d’abord accosté en Grèce.

      Bruxelles voulait, en fait, adopter une décision très symbolique avant le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, qui aura lieu les 15 et 16 décembre et doit notamment aborder la question de la migration. Il s’agissait, pour la Commission, de démontrer que le système de Dublin (le premier pays d’accueil d’un migrant est chargé d’enregistrer sa demande) est encore viable et que l’on peut en revenir au fonctionnement normal de l’espace Schengen, dont les règles ont été singulièrement mises à mal par la crise des réfugiés.

      http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/12/09/les-refugies-de-nouveau-renvoyes-vers-la-grece_5046287_3214.html

    • Migranti, da marzo 2017 torna il trattato di Dublino

      Da metà marzo 2017 torneranno a funzionare, almeno parzialmente, i meccanismi di trasferimento di migranti, previsti dal trattato di Dublino. Lo ha annunciato giovedì 8 dicembre, durante una conferenza stampa, il Commissario europeo alle migrazioni, Dimitris Avramopoulos.


      https://www.left.it/2016/12/09/migranti-da-marzo-2017-torna-il-trattato-di-dublino

    • EASO to further support Greece: New Operating Plan for activities in 2017 has been put in place

      EASO’ support for Greece will continue in the course of 2017. EASO and Greece have today signed an Operating Plan, encompassing all technical and operational assistance to Greece. Support activities foreseen include: support on relocation, support for the implementation of tasks under the EU-Turkey Statement, supporting and enhancing identification and assistance to vulnerable applicants, and support with absorption of EU funds

      https://www.easo.europa.eu/news-events/easo-further-support-greece-new-operating-plan-activities-2017-has-been-

    • Germany: suspension of Dublin procedures to Greece set to end on 15 March 2017

      Dublin procedures involving transfers to Greece have been formally suspended by the German Ministry of Interior since January 2011. However, with the latest decision of the Ministry of 30 December 2016 the suspension of Dublin procedures to Greece is set to end on 15 March 2017.

      http://www.ecre.org/germany-suspension-of-dublin-procedures-to-greece-set-to-end-on-15-march-2017

    • The Federal Constitutional Court stops a deportation to Greece

      Germany and other European states are cranking up the deportation pressure on Greece. It is not just about the admission of people under the Dublin regulation; even individuals recognised as refugees are targeted. A decision published on May 24th, 2017 by the German Federal Constitutional Court has now put a damper on such endeavours.

      https://www.proasyl.de/en/news/the-federal-constitutional-court-stops-a-deportation-to-greece

  • La Grèce risque de payer cher un petit geste sur la dette
    https://www.crashdebug.fr/international/12788-la-grece-risque-de-payer-cher-un-petit-geste-sur-la-dette

    Comme j’en ai marre de me répéter, je part du principe que vous prenez connaissance des informations complémentaires en bas d’article.

    Amitiés,

    f.

    Derrière l’effet d’annonce, l’allègement intervenu lundi soir en faveur de la Grèce est très modeste, et encore

    un peu plus contraignant pour son son économie (photo : Alexis Tsipras et son ministre des Finances

    Euclid Tsakalotos) - Yorgos Karahalis/AP/SIPA

    DECRYPTAGE. Derrière un allègement symbolique, la dureté du plan de réformes pour la Grèce demeure.

    Les créanciers de la Grèce se sont entendus, lundi soir, pour accorder à Athènes des mesures d’allègement de dette dites de court terme . Le principe de ce geste avait été décidé en mai dernier. D’après Klaus Regling, qui dirige le Mécanisme européen de stabilité chargé de la mise en oeuvre (...)

  • Le « plan B » de Moufid | Odile Duperry
    https://making-of.afp.com/le-plan-b-de-moufid

    Voici la suite du périple de Moufid, réfugié syrien, rencontré à Athènes au mois de juin. Odile Duperry, chef du bureau de l’agence sur place, avait raconté cet été la chance inouïe de cet ancien restaurateur d’Alep d’obtenir l’asile politique en moins de six mois. Depuis, ses pérégrinations ont mis en relief la façon dont les plus débrouillards, ou les plus aisés, parviennent à s’extraire de la Grèce malgré les murs physiques et légaux érigés par l’UE. Moufid vise toujours l’Allemagne, mais son « plan B » pourrait l’emporter : rester en Grèce. Source : Making-of

  • Au nom de la dignité
    http://www.greekcrisis.fr/2016/12/Fr0558.html

    Lundi 5 décembre heureux, car très... italien à travers l’ordinaire grec du jour. "NON... c’est enfin NON", estime Chrístos le voisin, chômeur de très longue durée, et vivant seul, depuis la dislocation de son foyer la semaine dernière. Les Grecs pensent fatalement autant à leur ‘NON’ de 2015, trahi comme on sait par l’escroc et criminel (politique) Alexis Tsipras. Dès dimanche, la ‘Une’ de certains quotidiens d’Athènes rapportait déjà l’essentiel : "Les sociétés se rebiffent contre la mondialisation. La Zone Euro se décompose. Le scepticisme gagne le Vieux Continent " (quotidien “Dimokratía” du 4 décembre). Le réveil s’amorce.

    #Panagiotis_Grigoriou #Grèce #Zone_euro

    • #Alexis_Tsipras_a_Cuba

      “Camarade Alexis, j’admets que tu es un type rusé... comme un renard. Tu es ce... brave type bien débrouillard, la Grèce n’en avait pas vu d’autre... avant l’année 450 avant JC et cela, jusqu’à aujourd’hui. Car tu agis toujours à ta guise, sans la moindre considération pour les autres. Tu remplis ainsi ton avion personnel (celui de la République), tu le remplis en y embarquant tes amis et tes copines, et vous partez ensemble à #Cuba, laissant une facture à hauteur de 300.000 dollars à régler... aux ‘idiots’, ceux qui gagnent 300 € par mois et cela encore dans le meilleur des cas. Tu t’amuses alors à ta manière. Tu prononces d’ailleurs un discours Place de la Révolution, là où #Fidel s’était exprimé à la manière d’un révolutionnaire authentique et solide. Tu t’élèves alors... toi aussi par ton énorme stature, contre le capitalisme et l’impérialisme. Et tu te goinfres d’ailleurs à la Lucullus (600 € pour un seul repas réglé par le ministère des Affaires étrangères, c’est-à-dire par tes sbires sur le dos de tout le monde)”.


      Alexis Tsipras à Cuba. Le 30 novembre 2016 (presse grecque)

  • Au nom de la dignité
    http://www.greekcrisis.fr/2016/12/Fr0558.html

    Lundi 5 décembre heureux, car très... italien à travers l’ordinaire grec du jour. “NON... c’est enfin NON”, estime Chrístos le voisin, chômeur de très longue durée, et vivant seul, depuis la dislocation de son foyer la semaine dernière. Les Grecs pensent fatalement autant à leur ‘NON’ de 2015, trahi comme on sait par l’escroc et criminel (politique) Alexis Tsipras. Dès dimanche, la ‘Une’ de certains quotidiens d’Athènes rapportait déjà l’essentiel : “Les sociétés se rebiffent contre la mondialisation. La Zone Euro se décompose. Le scepticisme gagne le Vieux Continentt” (quotidien “Dimokratía” du 4 décembre). Le réveil s’amorce. Source : greek (...)

  • « LES GRECS VIVENT AU-DESSUS DE LEURS MOYENS » Dr. SCHAÜBLE PROVOQUE A NOUVEAU LE PEUPLE GREC (ISKRA) Vangelis GOULAS
    https://www.legrandsoir.info/les-grecs-vivent-au-dessus-de-leurs-moyens-dr-schauble-provoque-a-nouv

    En hors-d’oeuvre, l’appréciation d’ISKRA-Laïki Enotita sur le candidat français de la droite et du centre à l’élection présidentielle : βαθιά νεοσυντηρητική φιγούρα, με έντονη οσμή ναφθαλίνης, "figure profondément néocons à l’intense odeur de naphtaline". Mais venons-en au sujet principal. Vous avez peut-être entendu les trompettes de la renommée déclarer que la doucereuse - euh, magnanime - UE trouve que l’austérité, c’est trop dur, et se propose de renoncer aux sanctions contre les pays mauvais élèves incapables de réduire leur déficit. Heureusement le Dr. Schaüble est là pour démentir cette excessive (mais opportunément pré-électorale) indulgence.

    Le docteur Schaüble provoque à nouveau le peuple grec et annonce une nouvelle vague d’austérité sévère


    Le ministre allemand de l’Economie, Wolfgang Schaüble, s’est surpassé dans la provocation : au cours d’un Congrès de banques vendredi dernier à Francfort, il a affirmé – pour le dénoncer – que « les Grecs vivent au-dessus de leurs moyens. Ils bénéficient de prestations sociales et de pensions hors de proportion avec leur revenu intérieur brut – et même supérieures à celles qui existent en Allemagne ( !) ».

    Selon Reuters, il a aussi répété que « la Grèce n’a pas de problème pour assurer le service de la dette au cours de la décennie prochaine ». Il a à nouveau émis l’opinion qu’un allègement de la dette grecque freinerait la mise en œuvre des réformes.

    Selon lui, la Grèce ne réalise pas les réformes nécessaires au développement du pays dans plusieurs domaines : les services publics, la question du travail et la réglementation du marché intérieur.

    Il s’agit là du troisième « Non » du ministre allemand aux demandes de la Grèce concernant la dette, formulées après la visite du président étasunien Obama à Athènes.

    « Ceux qui parlent aujourd’hui d’allègement de la dette grecque découragent ceux qui veulent des réformes » a déclaré jeudi Schaüble à Vienne. Il avait soutenu la veille, dans une interview au journal Passauer Neue, que la discussion concernant l’allègement de la dette porte tort à la Grèce. « Celui qui dit : « Nous allons diminuer ta dette » fait du mal à la Grèce », a-t-il déclaré en vue de la réunion critique de l’Eurogroup prévue le 5 décembre.

    Au cours d’une intervention précédente, Schaüble avait soutenu que le problème du pays n’était pas la dette, mais le manque de compétitivité et avait souligné que l’allègement du fardeau ne ferait que diminuer la volonté de réformes. Il insista pour le report de toute discussion à ce sujet à la fin de la réalisation du programme : « Si nous en parlons maintenant, cela amoindrira la disposition du gouvernement à réformer ».

    Annonce d’une nouvelle vague d’austérité en Grèce
    Ces déclarations provocantes de Schaüble ne sont pas seulement révélatrices du mépris profond qu’il a pour un peuple et pour un pays où tous les mémorandums qu’il a imposés ont échoué, un pays où règne depuis presque 9 années consécutives une très grave récession et une austérité d’une sauvagerie jamais vue.

    Elles viennent à point pour montrer le ridicule de l’Obamania qui avait envahi la Grèce de la soumission volontairement : les paroles d’Obama concernant la dette se sont révélées un simple exercice de relations publiques, qui a été totalement ignoré en Allemagne. Surtout, ces déclarations sont l’annonce d’une nouvelle vague de coupes brutales dans les salaires, les retraites et les dépenses publiques, puisque selon Schaüble les Grecs reçoivent des prestations supérieures à ce qu’ils produisent, et même comparativement supérieures à celles que reçoivent les Allemands !

    Ces prises de position ridiculisent aussi le gouvernement et toute la classe politique volontairement soumise aux mémorandums : Schaüble indique ainsi, avec une incroyable arrogance, en véritable colonialiste, le programme de privations et d’appauvrissement que le personnel politique grec devra mettre en application par la suite pour le plus grand malheur du peuple grec.

    Il se confirme une fois de plus que la Grèce ne peut rien attendre de « philhellènes » du genre d’Obama – ni des néocolonialistes allemands qui tentent de sauver un « européanisme » antisocial et une « mondialisation » de brigandage et de guerre.

    La Grèce peut et doit se redresser, avec une stratégie nationale de reconstruction et de justice, en réponse aussi bien au bloc néolibéral des mémorandums qu’à l’offensive réactionnaire des néo-conservateurs.
    Source : http://www.iskra.gr traduction Joelle Fontaine

    Deux importantes vidéos recommandées par LaïkiEnotita/ Unité Populaire Paris, à la suite d’une réunion publique sur le thème : "Face à l’austérité et à l’UE, l’alternative existe ! "
    1) Nikos CHOUNTIS (député européen Unité Populaire-Laiki Enotita) (avec traduction simultanée).
    https://www.youtube.com/watch?v=7che6_1bpIw


    2) Version complète de la même réunion avec Nikos CHOUNTIS (Unité Populaire) et Miguel URBAN (député européen, Podemos "anticapitalistes").
    https://www.youtube.com/watch?v=hPVIf51L31Y

    Iskra, 18 novembre 2016

    • « Vendredi noir » par Panagiotis GRIGORIOU
      http://www.greekcrisis.fr/2016/11/Fr0551.html#deb

      Vendredi 25 novembre, désignée officiellement (c’est-à-dire par les marchands habituels du temple) “black friday”, c’est une première... anglo-américaine en Grèce, histoire de faire vendre dans les boutiques... de la nécrose. Vendredi en réalité noir, surtout lorsque dans la nuit passée, une femme Kurde et son petit-enfant ont péri dans un incendie accidentel au campement de refugiés sur l’île de Lesbos. Le maire de Mytilène (Galinos) s’en insurge (Radio 90.1, 25/11) des conditions et du nombre. “ Pourquoi nous laissent-ils seuls, faire face à plus de six mille migrants et refugiés, lorsque nos structures sont prévues pour trois mille places d’accueil. Et nous ne pouvons pas accepter de les agrandir car la société locale ne l’admet plus, après avoir accueilli de milliers de gens, plus de 900.000 personnes sont passés par notre petite île depuis un peu plus d’un an. ” Notre... sympathique maire fait semblant d’oublier que l’accord non avoué entre Tsipras et ses maîtres Euro-atlantistes, consiste à instaurer de fait une zone de droit non-grec sur cette partie du territoire pourtant... souverainement grec, et le flot de tant de réfugiés et de migrants, en partie provoqué, n’est qu’une des ‘armes’ utilisées.

  • Une explosion et un #incendie, jeudi soir, au « Hot Spot » de #Moria, Lesbos.

    « Les informations dont nous disposons indiquent que l’explosion est due à une bouteille de gaz qui aurait provoqué un incendie dans une tente, le feu se propageant rapidement aux tentes voisines.

    Jusqu’à présent, deux personnes sont mortes : une femme et un de ses deux enfants. Son autre enfant a été grièvement blessé, de même qu’une autre femme.

    Selon certaines sources, d’autres personnes auraient été blessés -plus légèrement - des suites de l’explosion ou de l’incendie. Pour cette raison, un C130 a été acheminé sur place afin de transporter les blessés. »

    source : Giorgos Pagoudis, « Journal des rédacteurs », « Εφημερίδα των Συντακτών », Athènes, 25.11.2016, 00:05 |
    dernière mise à jour : 25.11.2016, 01:03

    http://www.efsyn.gr/sites/efsyn.gr/files/styles/teaser_big/public/wysiwyg/pyrkagia_ston_kataylismo_ths_moria_sti_lesbo.jpg?itok=giv8F9Vc
    http://www.efsyn.gr/arthro/nekroi-apo-ekrixi-sto-hot-spot-tis-morias

    #feu #hotspot #asile #migrations #réfugiés #Grèce

    Reçu via la mailing-list Migreurop

  • GRECE/ EVENEMENT EN COURS / Nuit rouge et noire à Athènes-Marseille Infos Autonomes
    https://mars-infos.org/grece-evenement-en-cours-nuit-1872

    @Ad Nauseam - Mardi 15 novembre. Obama est arrivé à Athènes, invité par Tsipras, au moment même où nous fêtons le 43ème anniversaire de l’insurrection contre la dictature des Colonels mise en place par… la CIA ! Une véritable provocation pour nous (...)

    #Marseille_Infos_Autonomes / #Mediarezo

  • La résistance cède à Athènes, mais s’étend en Grèce par Yanis Youlountas
    http://zad.nadir.org/spip.php?article4215

    C’est terminé pour l’instant au centre d’Athènes. L’occupation de l’Ecole polytechnique n’a pas pu résister plus longtemps face à l’ampleur et à la violence des nombreux assauts policiers. Mais ce n’est que provisoire : d’autres actions de résistance se préparent et, surtout, beaucoup d’autres viennent de se dérouler ailleurs en Grèce. Plus de détails sur la fin de l’occupation ici. Car, pendant ce temps, des milliers de Grecs et de réfugiés continuent à mourir de maladies non-soignées, de drames familiaux et (...)

    #Lu_ailleurs_:_articles_et_sites

    « http://r.yannisyoulountas.net/431bb3ejfccz3d.html »
    « https://www.youtube.com/watch?v=wS3_PYGT55U

     »

  • 43 ans après, on occupe l école polytechnique !!!
    http://endehors.net/news/43-ans-apres-on-occupe-l-ecole-polytechnique

    « OCCUPATION » Lu sur Yannis Youlountas : "Ce soir, la lutte continue à Athènes : 43 ANS APRÈS, ON OCCUPE L ÉCOLE POLYTECHNIQUE !!! Comme je vous l annonçais à demi-mot au terme de l assemblée de mardi soir qui avait un peu hésité (1), nous sommes de retour, plus nombreux encore, dans le lieu mythique (...) — International

  • Fin provisoire de l’occupation de l’école polytechnique, mais d’autres actions se préparent – Blog YY
    par Yannis Youlountas · Publication 18/11/2016
    http://blogyy.net/2016/11/18/fin-provisoire-de-loccupation-de-lecole-polytechnique-mais-dautres-actions-s

    C’est terminé au centre d’Athènes. Nous n’avons pas pu résister plus longtemps face à l’ampleur et à la violence des nombreux assauts policiers.

    FIN PROVISOIRE DE L’OCCUPATION DE L’ÉCOLE POLYTECHNIQUE, MAIS D’AUTRES ACTIONS SE PRÉPARENT

    Parmi les arrestations qui nous inquiètent le plus, principalement durant la nuit, il semble qu’il y ait trois mineurs (dont une jeune fille de 17 ans), deux migrants albanais et roumains, et trois réfugiés syriens.

    Dès notre départ (en plusieurs étapes), une dizaine de journalistes charognards se sont empressés d’entrer dans l’enceinte aux côtés d’une armada de flics et ont fouillé toutes les pièces pour publier immédiatement des photos de tout ce qu’ils avaient trouvé de cassé ou de brûlé.(...)

    #Athènes #Grèce

  • 43 ans après, on occupe l’école polytechnique !!! – Blog YY
    par Yannis Youlountas · Publication 17/11/2016
    http://blogyy.net/2016/11/17/43-ans-apres-on-occupe-lecole-polytechnique

    Ce soir, la lutte continue à Athènes :

    43 ANS APRÈS, ON OCCUPE L’ÉCOLE POLYTECHNIQUE !!!

    Comme je vous l’annonçais à demi-mot au terme de l’assemblée de mardi soir qui avait un peu hésité (1), nous sommes de retour, plus nombreux encore, dans le lieu mythique de l’insurrection du 17 novembre 1973 contre la dictature des Colonels (2).

    L’assemblée d’occupation vient d’appeler solennellement les manifestants qui marchent dans la capitale à rejoindre l’occupation et les rues alentours, à l’ouest d’Exarcheia.

    La tension est palpable. L’émotion est grande. Le plaisir est immense.

    Qu’importent les nombreux déploiements policiers qui quadrillent actuellement le centre d’Athènes, les véhicules dédiés aux arrestations et les armes automatiques sorties en bandoulière pour intimider la population, nous ne cèderons pas.

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    Nuit rouge et noire à Athènes

    par Yannis Youlountas · Publication 16/11/2016 · Mis à jour 17/11/2016
    http://blogyy.net/2016/11/16/nuit-rouge-et-noire-a-athenes-3

    Mardi 15 novembre. Obama est arrivé à Athènes, invité par Tsipras, au moment même où nous fêtons le 43ème anniversaire de l’insurrection contre la dictature des Colonels mise en place par… la CIA ! Une véritable provocation pour nous tou-te-s.

    A 18h30, non loin du rassemblement anarchiste et anti-autoritaire à l’ouest du quartier rebelle d’Exarcheia, la rue Stournari est complètement vide : aucun habitant n’a commis la bêtise d’y laisser sa voiture, en vue de la soirée brûlante qui s’annonce (voir le schéma des forces en présence dans Athènes sur cette page). Des flics se postent partout autour, dans le bruit des hélicos. La ville semble subir une occupation.

  • Grèce : manifestations lors de la dernière visite du président Obama à l’étranger - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/grece-manifestations-lors-de-la-derniere-visite-du-president-obama

    Des milliers de personnes sont descendues dans les rues d’Athènes pour protester contre Barack Obama lors de son arrivée pour sa dernière visite à l’étranger comme président des États-Unis, celle-ci visait à assurer aux classes dirigeantes européennes que l’élection de Donald Trump ne porterait pas atteinte à leurs relations avec Washington.
    Obama va terminer sa visite de deux jours aujourd’hui, juste avant le 43eanniversaire du soulèvement étudiant de 1973 à Athènes contre la dictature militaire en Grèce. Ce soulèvement fut brutalement réprimé par la junte des colonels soutenue par les États-Unis, qui s’est effondrée l’année suivante.
    Avec les centaines d’agents des services secrets américains mobilisés pour protéger Obama, le gouvernement de Syriza (coalition de la gauche radicale) a déployé une force massive de 5000 policiers antiémeute pour assaillir les manifestants et boucler une grande partie du centre d’Athènes ainsi que des zones autour de l’hôtel où Obama est installé. Les affrontements se sont propagés dans le centre-ville d’Athènes, avec la police antiémeute tirant des gaz lacrymogènes alors que les manifestants essayaient de pénétrer dans la zone que Syriza avait déclarée interdite d’accès.
    Des manifestations ont également eu lieu dans d’autres villes à travers le pays, avec un drapeau américain brûlé par des manifestants à Thessalonique, la deuxième ville de la Grèce.
    Parmi les dizaines de milliers de réfugiés fuyant les guerres menées par les États-Unis au Moyen-Orient et en Afrique et forcés de rester dans des centres en Grèce, certains d’entre eux ont également publiquement critiqué Obama. « Nous voulons que Obama vienne nous voir ici, voir nos conditions de vie », a déclaré Hatzi Naser, un réfugié afghan qui a fui l’occupation de son pays par l’OTAN. « C’est lui la raison pour laquelle nous sommes ici, à cause de la guerre de son armée. Nous voulons qu’il vienne voir la saleté dans laquelle nous vivons ».
    La Maison Blanche a tenté de présenter la visite du président sortant comme l’apogée d’une carrière consacrée à la démocratie. Les responsables américains ont déclaré au quotidien de droite Kathimerini qu’il devait prononcer un discours sur la mondialisation et la démocratie à Athènes aujourd’hui qui serait son « discours testament », avant de se rendre en Allemagne, puis à un sommet Asie-Pacifique au Pérou. Obama a apparemment cité Périclès, l’orateur et homme d’État de l’Antiquité grecque, dans ses discussions avec les responsables grecs.
    La réalité est que la démocratie, que ce soit aux États-Unis ou en Grèce, est sur le point de s’effondrer, minée par une crise capitaliste mondiale et les politiques impopulaires de guerre et d’austérité poursuivies tant par le Parti démocrate aux États-Unis que Syriza et les partis similaires à travers l’Europe.
    Obama a quitté les États-Unis au moment où des manifestations contre l’élection de Trump, et la nomination par ce dernier de Stephen Bannon, un partisan fasciste de la suprématie blanche comme son principal conseiller politique, avaient lieu. Obama a refusé de critiquer la décision, en disant au contraire que : « Il ne serait pas approprié pour moi de commenter chaque nomination que le président élu va entreprendre si je veux être cohérent avec l’idée que nous allons essayer de faciliter une transition en douceur ».
    Quant à Syriza, elle a été discréditée par sa répudiation des multiples votes du peuple grec pour mettre fin à l’austérité de l’Union européenne (UE), auxquels elle a répondu en imposant des réductions des retraites, des privatisations et d’autres mesures d’austérité aux ouvriers grecs appauvris.
    Les points soulevés par Obama étaient remarquables, en fait, pour le mépris qu’ils ont exprimé à l’égard des sentiments populaires du peuple grec et américain. Tout en offrant des assurances vaines à la bourgeoisie européenne que Trump n’abandonnerait pas l’alliance militaire de l’OTAN, même si Trump l’a dénoncée pendant la campagne électorale, Obama a ensuite félicité Syriza pour avoir aidé les guerres américaines impopulaires et dépensé massivement sur l’armée grecque, même si cela a laissé le peuple grec exsangue.
    Avant de quitter Washington, Obama a accordé un entretien à Kathimerini,dénonçant le président syrien Bachar al-Assad et saluant le rôle de SYRIZA dans la mise à disposition de bases militaires pour les guerres de Washington au Moyen-Orient, telles que la base navale de la baie de Souda. Il a déclaré : « Les Américains continuent à accorder une importance énorme à notre alliance avec la Grèce. Malgré des difficultés économiques extraordinaires, la Grèce est l’un des cinq alliés de l’OTAN qui consacrent 2 pour cent du PIB à la défense. Nous remercions nos alliés grecs pour notre coopération étroite à Souda Bay ».
    Il a également approuvé le programme d’austérité de Syriza, en s’engageant à « réaffirmer le soutien des États-Unis aux réformes qui améliorent le climat des affaires ».
    Obama a assuré aux responsables européens qu’ils pouvaient tout simplement rejeter la rhétorique de campagne de Trump qui dénonçait l’OTAN et promettait de retirer les troupes américaines d’Europe comme étant sans importance. Obama a déclaré que dans leurs discussions bilatérales, Trump « manifestait un grand intérêt pour le maintien de nos relations stratégiques fondamentales, et ainsi un des messages que je serai en mesure de communiquer est son engagement envers l’OTAN et l’alliance transatlantique ».
    A Athènes hier, Obama a de nouveau déclaré au président grec Prokopis Pavlopoulos que l’OTAN est d’une « extrême importance » pour les présidents démocrate et républicain, promettant que la politique américaine connaîtrait une « continuité significative alors même que nous sommes dans une période de transition au gouvernement ».
    Lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre Alexis Tsipras, Obama a félicité la Grèce sous Syriza pour avoir maintenu les dépenses militaires très élevées de la Grèce en dépit des « temps difficiles ».
    Selon les médias russes, Obama se prépare à exiger que la Grèce ferme ses ports à tous les navires de guerre russes, dans un contexte de tensions militaires croissantes entre les États-Unis et la Russie dans la guerre en Syrie.
    Tsipras, pour sa part, a clairement indiqué que Syriza essaierait de travailler avec Trump, prédisant platement que, malgré les « manières agressives » de Trump, le nouveau président américain agirait différemment une fois entré en fonctions. Malgré les craintes en Grèce sur ce qu’une présidence Trump pourrait impliquer, Tsipras a dit que : « Nous devrions construire des ponts, pas des murs ».
    Les assurances d’Obama et de Tsipras selon lesquelles les relations américano-européennes ne connaîtront pas un effondrement catastrophique sont, pour être franc, des promesses aussi dénuées de valeur que l’engagement de Tsipras à mettre fin à l’austérité en Grèce. En fait, ce que seront les politiques de Trump n’est pas de tout clair, ni ce qu’il espérait obtenir précisément des puissances européennes en menaçant de quitter l’OTAN.
    Ce qui est clair, cependant, c’est que Tsipras a l’intention de continuer à fournir aide et assistance au Pentagone, alors même qu’un gouvernement d’extrême-droite impopulaire prend le pouvoir à Washington.
    (article paru en anglais le 16 novembre 2016)
    Par Alex Lantier                                                                                                                               http://www.wsws.org/fr

  • Obama peine à rassurer les Européens
    https://www.mediapart.fr/journal/international/161116/obama-peine-rassurer-les-europeens

    En tournée d’adieux à l’Europe, qui passe par la #Grèce et l’Allemagne, #Barack_Obama est venu délivrer un message d’espoir pour une mondialisation « qui doit changer de cap » et « intégrer l’homme », se prononçant à Athènes pour une restructuration de la dette grecque.

    #International #Allemagne #Angela_Merkel #Donald_Trump

  • Obama peine à rassurer les Européens qui s’arment
    https://www.mediapart.fr/journal/international/161116/obama-peine-rassurer-les-europeens-qui-s-arment

    En tournée d’adieux à l’Europe, qui passe par la #Grèce et l’Allemagne, #Barack_Obama est venu délivrer un message d’espoir pour une mondialisation « qui doit changer de cap » et « intégrer l’homme », se prononçant à Athènes pour une restructuration de la dette grecque. En attendant de savoir ce que contient la « boîte noire » de son successeur républicain #Donald_Trump, l’Allemagne se concentre sur le renforcement de l’Europe de la défense et l’augmentation de ses budgets militaires et de sécurité.

    #International #Allemagne #Angela_Merkel

  • Beurre perdu
    http://www.greekcrisis.fr/2016/11/Fr0546.html

    Notre siècle se croit encore donner en spectacle. Scènes de rue, échassiers du jour qui nous fixent ainsi droit dans les yeux derrière leurs masques. Athènes, place de la Constitution... cette dernière étant comme on sait, surtout définitivement oubliée. Quotidien grec. Passants qui déambulent, vendeurs de billets de loterie ou de “classeurs pour documents et d’agendas, vraiment comme il vous faut”, tous “retraités”, pensionnés devenues inévitablement entre guillemets. Source : greek crisis

  • Athènes (Grèce) : l’ambassade de France à la grenade
    http://cettesemaine.info/breves/spip.php?article1986

    L’ambassade de France en Grèce visée par un jet de grenade, un policier blessé L’Express, 10/11/2016 à 13:56 Tôt ce jeudi matin, deux individus ont jeté une grenade devant l’ambassade de France à Athènes. La police privilégie la piste d’un groupuscule anarchiste. L’attentat visait l’ambassade de France (...) — 0-186.jpg, 1-388.jpg, Brèves de 2016

  • Greek crisis : Du Donbass... à Patras

    http://www.greekcrisis.fr/2016/11/Fr0542.html

    Les nuits grecques, bien de saison, sont désormais fraîches. Dans l’immeuble, au chauffage central mis définitivement à l’arrêt depuis 2012, on appréhende alors l’hiver, et cela, pas uniquement à cause de la météo. Les Grecs se préparent aussi comme ils peuvent, à la géopolitique du pire... insuffisamment armées il faut dire, d’une conscience désormais plus alerte, quand à la situation de leur pays qui est autant la leur. Est-ce donc la fin des illusions ?

    • Il reste la guerre
      http://blog.europa-museum.org/category/Quatri%C3%A8me-nuit-de-Walp%C3%BCrgis
      Extrait de l’article de Panagiotis Grigoriou paru sous le titre « Du Donbass... à Patras » sur son blog Greekcrisis

      J’ajouterais pour aussi faire bref, alors ceci : Dans le gouvernement Tsipras-III, y figurent deux membres du Think tank étasunien Levy Institut, Dimítris Papadimitríou, Président du “Levy Economics Institute of Bard College” et “Executive Vice President of Bard College” devient le nouveau ministre de l’Économie à Athènes, tandis que sa... compagne, Rania Antonopoulou du même Institut Levy, conserve toujours son poste ministériel (Ministre déléguée... à la lutte contre le chômage).

      Aux contrées... moins périphériques de l’Empire, le personnel politique ainsi recruté, peut encore apparaître comme débarqué... de l’intérieur (Emmanuel Macron, banquier d’affaires chez les Rothschild par exemple).

      De nos jours en réalité, il n’y a (pratiquement) plus de régime démocratique sur cette planète, et nous sommes introduits dans la phase d’une transformation imposée et sans doute radicale comme jamais, autrement-dit, sans retour possible, à défaut de réagir encore à temps.

      Ce long cercle historique durant lequel l’Occident ayant paraphrasé les philosophes de l’Antiquité grecque pour ainsi s’offrir un emballage “démocratique” à la domination de son oligarchie a déjà pris fin, au détriment bien entendu de ce que les luttes des peuples ont pu faire... ainsi admettre, en termes de libertés, de justice sociale et de pratiques plus généralement ayant tendance à donner l’illusion que le progrès démocratique, comme le progrès tout court, serait de règle.

      Nos oligarchies actuelles mondialisées utilisent encore pour l’instant les coquilles vides ainsi que le jargon... démocratiques, cela comme camouflage. Plus pour très longtemps d’ailleurs. Le financierisme mondialisateur a hâte d’imposer sa techno-féodalité à travers sa volonté de se maintenir comme étant l’unique “propriétaire” du système mondial, sans même... détenir de (vrais) capitaux en main. Car le financierisme actuel repose sur le factice de sa “recapitalisation continue”, le tout, en “avalant” les réalités (ainsi que les possibilités concrètes) dont ferait preuve l’immense majorité de tous ces autres devenus... “gênants” (bouffeurs d’énergie comme de ressources), avant de les exterminer d’une manière ou d’une autre.

      Pour y arriver, il reste la guerre, à une échelle encore inégalée, issue nécessaire aussi parce que d’autres acteurs du monde actuel, les BRICS notamment, ne l’entendraient pas de la même oreille, d’où par exemple la diabolisation sans précédent de la Russie, et dans une moindre mesure de la Chine. Une guerre, et autant entreprise contre les sociétés (occidentales) en commençant (entre autres) par la destruction en cours de leur immense classe moyenne. Et dans cette guerre nous y sommes, la Grèce (de manière visible), depuis 2010 (aussi pour de raisons géopolitiques, et nous y reviendrons), et d’autres pays également, la société française par exemple le sera aussi nous semble-t-il... directement concernée dès 2017... et de manière plus que sensible.

  • Un Etat européen applique la charia : la Grèce - MOINS de BIENS PLUS de LIENS
    http://www.brujitafr.fr/2016/11/un-etat-europeen-applique-la-charia-la-grece.html

    Mosquée en Crète en 1909. Il ne reste plus de mosquées en fonctionnement en Grèce, à part en Thrace occidentale. © Leemage

    Mosquée en Crète en 1909. Il ne reste plus de mosquées en fonctionnement en Grèce, à part en Thrace occidentale. © Leemage

    Alors que la France s’enferme dans des débats sur la place de l’Islam et sur la laïcité, un pays de l’Union européenne a la charia dans ses textes officiels. En Grèce, la population de la Thrace occidentale, région du nord-est du pays, frontalière de la Turquie, est en effet régie par la loi religieuse musulmane. Une situation unique en Europe née de l’histoire complexe et tourmentée de la Grèce.
    Dans un pays d’Europe, de l’Union européenne, la très orthodoxe Grèce, la charia s’applique depuis le début du XXe siècle. Une situation qui vient de l’histoire de la région, quand la Grèce s’est construite progressivement sur les ruines de l’empire ottoman, en pleine déliquescence.

    En 1923, la frontière entre la Turquie moderne et la Grèce se fige quasi définitivement lors du traité de Lausanne, signé le 24 juillet, après un abominable transfert de population entre les deux pays, une partie des Grecs de Turquie étant chassé du pays pour la Grèce tandis que la plupart des Grecs musulmans sont expulsés vers la Turquie.

    A l’issue de cet accord, la communauté grecque d’Istanbul peut se maintenir tout comme la minorité musulmane de Thrace occidentale. Cette dernière forme une communauté d’environ 120.000 à 150.000 personnes.

    Le poids de l’Histoire
    Pour cette population, la Grèce conservatrice de l’époque a décidé d’appliquer le sytème de justice communautariste et religieux qui était en vigueur dans l’empire ottoman. Résultat, l’Etat grec a délégué un certain nombre de pouvoirs de justice aux autorités religieuses musulmanes. « Ce qui est intéressant, c’est que ce droit particulier continue de s’appliquer en Grèce, alors qu’en Turquie la laïcisation du droit, imposé par Ataturk, ne reconnaît plus de statut particulier », nous précise Stéphane Papi, chercheur et professeur en droit public.

    « Dans cette partie oubliée du nord-est de la Grèce, tout est sauvage, même les lois. La minorité musulmane d’environ 120.000 personnes, toutes origines confondues, turque, rom ou pomaque, est régie par la loi islamique », décrivait un article paru dans Charlie-Hebdo.

    A propos de la charia, l’article se voulait léger : « On limite les plaisirs, pas de mains coupées, pas de coups de fouets sur la place publique, ni de polygamie autorisée, mais des mariages quotidiens de mineures, des héritages divisés en deux pour les femmes, des gardes d’enfants automatiquement octroyées au père en cas de divorce, un système éducatif d’un autre siècle, et puis, surtout, une oppression constante, sournoise, quotidienne pour les femmes. Car même light, la charia est avant tout une loi des hommes pour contrôler les femmes. »

    Les raisons historiques ont la vie dure et la Grèce s’est toujours méfiée de cette minorité. Ainsi, jusqu’en 1996, des barrières fermaient la Thrace aux visiteurs. Il fallait un laisser-passer militaire pour s’y rendre et « le couvre feu imposé à la population faisait de la Thrace une grande prison à ciel ouvert », selon cet article.

    Des muftis nommés par Athènes
    C’est sur cette base que la Grèce, dans laquelle la Constitution accorde à l’église orthodoxe le statut de « religion dominante », nomme les muftis, juges religieux musulmans. Dans ce pays très homogène religieusement (97% d’orthodoxes), où les cartes d’identité ont indiqué la religion jusqu’en 2000, la Constitution stipule que « la liberté de la conscience religieuse est inviolable. La jouissance des libertés publiques et des droits civiques ne dépend pas des convictions religieuses de chacun et toute religion connue est libre ». Et aussi que « les pratiques du culte s’exercent sans entrave sous la protection des lois ». Mais dans les faits, l’église orthodoxe conserve d’importants pouvoirs. Dans l’éducation notamment.

    C’est ainsi que malgré une loi qui vient d’être votée, Athènes n’a toujours ni mosquée ni cimetière musulman malgré une population musulmane (liée à l’immigration, sans rapport avec la Thrace) estimée à 300.000 personnes.

    En Thrace, en revanche, le traité de Lausanne de 1923 impose à la Grèce de faire une place particulière aux musulmans avec « libre exercice de la religion musulmane, libre exercice oral et écrit de leur langue maternelle, possibilité d’avoir des écoles musulmanes financées par la Grèce ; enfin, le traité laisse aux trois muftis de Thrace les pleins pouvoirs pour tout ce qui touche aux affaires familiales (mariages, héritages, tutelles), domaines où les règles de droit musulman sont toujours appliquées », note le juriste Stéphane Papi.

    « Les matières liées au mariage entre musulmans, à sa dissolution, aux relations personnelles entre les époux pendant leur vie conjugale ainsi que les liens de parenté continuent jusqu’à ce jour à être régies et jugées selon la charia. Mais depuis des décennies, le rôle des muftis s’est étendu à d’autres domaines, à d’autres personnes, y compris non grecques et/ou non musulmanes, et a débordé le cadre géographique de la Thrace occidentale », affirme l’ancien diplomate Alexis Varende.

    Les femmes premières victimes de ce système
    « Dans cette minorité, c’est une forme de contrôle des femmes par les hommes. Les hommes sous la charia ont plus de privilèges que les femmes. la charia n’est pas un droit à la différence culturelle, c’est un ordre juridique différent », estime pour sa part le juriste grec Yannis Ktistakis.

    C’est ainsi que, par exemple, dans le cas où une dispute a lieu entre deux citoyens de confession musulmane en matière sociale ou familiale, c’est la charia qui s’applique de plein droit, même si l’une des parties au conflit demande à ce que ce soit le droit civil grec qui s’applique.

    Pour la Diplomatie française, cette spécificité grecque a cependant tendance à se normaliser. « Dans la pratique, ce système est toutefois fortement encadré. Le droit islamique ne s’applique qu’aux citoyens grecs musulmans, qui résident dans les juridictions de Komotini, Xanthi et Didimoticho, dans lesquelles trois muftis sont nommés par l’Etat grec. »

    La Cour européenne des Droits de l’homme entre en jeu
    « En dehors de quelques cas médiatisés, on assiste à un phénomène de rapprochement du droit islamique appliqué en Thrace occidentale avec le droit grec. En outre, de plus en plus de litiges, notamment en matière de succession, sont désormais systématiquement portés devant les juridictions civiles grecques. Les décisions de muftis en matière successorale restent aujourd’hui exceptionnelles. On observe également une augmentation des mariages civils au sein de la communauté musulmane de Thrace, le mariage religieux n’intervenant qu’en complément », affirmait ainsi Paris en 2015, à propos de la situation en Grèce.

    Pourtant, la cour suprême grecque a reconnu, en 2013, la primauté du droit religieux sur le droit civil pour les membres de la communauté musulmane dans une affaire d’héritage. « La cour de cassation (areios pagos) elle-même a soutenu l’opinion que le mufti était le "juge légitime" des citoyens grecs musulmans où qu’ils résident, en Thrace occidentale naturellement, mais aussi à Santorin, Eubée ou, plus curieusement, hors de Grèce », précise Orient XXI.

    Pour Stéphane Papi, on assiste à un double phénomène. « Les décisions de justice rendues par les muftis sont de plus en plus conformes au droit commun. Si, en théorie, la répudiation ou la polygamie sont possibles, les divorces se font le plus souvent par consentement mutuel et la polygamie n’existe plus. Paradoxalement, donc, la Cour de cassation grecque a accepté que cette justice s’impose dans d’autres régions que la Thrace et puisse même s’appliquer dans des cas où des couples sont "mixtes", musulman et orthodoxe. »

    Le dernier mot pourrait revenir à la Cour européenne des droits de l’Homme qui devrait se pencher sur cette question car une femme musulmane de cette communauté de Thrace, Chatitzé Molla Sali, l’a saisie à la suite de cette décision de la Cour suprême grecque. « C’est une chance unique, car c’est la première fois qu’une femme de la minorité musulmane s’adresse à la Cour de Strasbourg pour régler ce différend avec l’Etat grec », se félicite le juriste Yannis Ktistakis.

    Mais la Cour ira-t-elle jusqu’à remettre en cause un fonctionnement qui remonte à 1923 et qui est toujours surveillé de près par le puissant voisin turc ?

  • Le néphélibate parle de son Coucouville les Nuées
    http://coucouville.blogspot.de/2012/05/fusain.html?m=1


    J’aurais aimé prendre des note sur Karl Kraus et Aristophane , mais je tombe sur des nuages.

    En l’an 414 avant notre ère, l’auteur comique grec Aristophane révéla au monde l’existence de la ville céleste de Néphélococcygia, bâtie par les oiseaux. En français, Coucouville les Nuées. J’y habite, en voici des nouvelles.

    ... le noir, gris et blanc sont les seuls à montrer et le volume et les finesses des vapeurs ...

    Allons-y quand même ...

    Die Fackel
    http://corpus1.aac.ac.at/fackel

    Literaturhaus Wien : 1_Abschnitt
    http://www.literaturhaus.at/index.php?id=8273

    1923 „Wolkenkuckucksheim“, Berthold Viertel gewidmete Komödie in Versen.
    Im Februar wird „Die Letzte Nacht“ in Wien und Brünn aufgeführt, die Vorstellung in Prag jedoch verhindert, indem die Benützung des Theatersaals verweigert wird.
    Am 7. März Austritt aus der katholischen Kirche.

    Wolkenkuckucksheim
    https://de.wikipedia.org/wiki/Wolkenkuckucksheim

    Karl Kraus verfasste 1923 eine modernere Version von Die Vögel mit dem Titel Wolkenkuckucksheim.

    Cloud cuckoo land
    https://en.wikipedia.org/wiki/Cloud_cuckoo_land

    Aristophanes, a Greek playwright, wrote and directed a drama The Birds, first performed in 414 BC, in which Pisthetaerus, a middle-aged Athenian persuades the world’s birds to create a new city in the sky to be named Nubicuculia or Cloud Cuckoo Land[2] (Νεφελοκοκκυγία, Nephelokokkygia), thereby gaining control over all communications between men and gods.

    The German philosopher Arthur Schopenhauer used the word (German Wolkenkuckucksheim) in his publication On the Fourfold Root of the Principle of Sufficient Reason in 1813, as well as later in his main work The World as Will and Representation[4] and in other places. Here, he gave it its figurative sense by reproaching other philosophers for only talking about Cloud-cuckoo-land.

    The German philosopher Friedrich Nietzsche refers to the term in his essay "On Truth and Lying in a Nonmoral Sense.

    Margaret Thatcher famously used this phrase in the 1980s: “The ANC is a typical terrorist organisation... Anyone who thinks it is going to run the government in South Africa is living in cloud-cuckoo land.”

    Author Edward Crankshaw used the term when discussing the Deak-Andrassy Plan of 1867 in his 1963 book The Fall of the House of Habsburg (Chapter 13, “The Iron Ring of Fate”).

    Les Oiseaux (Aristophane)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Oiseaux_(Aristophane)

    Les Oiseaux est une comédie grecque antique écrite par Aristophane. Cet ouvrage, représenté aux Lénéennes en 414 av. J.-C.1, est une joyeuse utopie politico-religieuse ; elle parodie l’origine du monde selon la secte des orphiques. Ces derniers pensaient, en effet, que le monde était né d’un œuf originel.

    L’imaginaire utopique dans la Comédie ancienne, entre eutopie et dystopie (l’exemple des Oiseaux d’Aristophane)
    https://www.unicaen.fr/puc/images/k2603corbel-morana.pdf

    Aristophane ne propose pas un tableau naïf et simpliste de l’utopie réduite au matérialisme jouisseur d’un Pays de Cocagne. Il subvertit au contraire les codes de l’utopie et déjoue les attentes du public en mettant en scène une utopie politique foncièrement ambivalente qui balance constamment entre eutopie et dystopie, et en proposant un modèle alternatif qui n’en est pas un puisque Coucouville-les-Nuées n’est en définitive qu’un reflet de la réalité athénienne.

    Le concept même d’utopie est ainsi questionné et problématisé. L’utopie comique met en effet à l’épreuve non seulement les modèles utopiques imaginés par les penseurs contemporains (en l’occurrence, l’état / État de nature des sophistes), mais aussi le modèle corrompu de l’Athènes réelle. Sans être tout à fait renvoyés dos à dos (car si le poète polémique contre l’Athènes existante, il ne va pas jusqu’à remettre radicalement en cause le cadre théorique de la polis), ces deux repoussoirs sont jaugés à l’aune de l’idéal perdu de la Cité-kosmos et de ses valeurs qui se trouve ainsi réaffirmé par la Comédie.

    #théâtre #comédie #parodie #utopie #dystopie