city:athènes

  • Quelques nouvelles de la crise économique européenne
    « Aucun euro n’a encore été versé à Athènes et d’autres pays de la zone comme la Slovaquie, la République Tchèque ou l’Autriche traine des deux pieds pour prêter à nouveau à la Grèce. Après le plan d’austérité d’une violence sans précédent de la semaine dernière, les marchés réclament déjà un nouveau plan qui privatiserait d’avantage et attaquerait encore plus durement encore les classes populaires grecques. »
    http://www.tantquil.net/2011/10/05/quelques-nouvelles-de-la-crise-economique-europeenne

  • Entrée en période troublée - Lieux Communs
    http://www.magmaweb.fr/spip/spip.php?article535

    Le mouvement de la place Syntagma du printemps dernier condense tous les espoirs et les dangers de la période qu’on peut dire inaugurée par le soulè­vement tunisien (1). Les assemblées d’Athènes et des autres villes grecques ont placé au cœur de leurs revendications et de leur fonctionne­ment le principe de la démocratie directe, c’est-à-dire la rupture avec le fonctionnement oligar­chique libéral actuel. Pendant quarante jours, sous une omerta médiatique, elles ont ouvert, pratiquement, la seule issue pos­sible aux multiples impasses dans lesquelles nous sommes tous engouffrés, mesurant du même coup la dis­tance qui nous sépare d’une société auto-gouvernée. Qu’il s’agisse du pays même où, il y a 2.500 ans, a jailli la source qui ne cesse d’inspirer les tenants d’une émancipation toujours à commencer ne relève que du pur symbole. Il appartient aujourd’hui à l’hu­manité de lui donner un sens ou de le repousser dans la nuit.

    http://www.magmaweb.fr/spip/IMG/pdf/MouvementGrecDemocratieDierctPremierePartie.pdf

  • L’intouchable fortune de l’Eglise | Presseurop (français)
    http://www.presseurop.eu/fr/content/article/991241-l-intouchable-fortune-de-l-eglise

    L’Eglise et les monastères grecs ne paieront pas la très impopulaire nouvelle taxe immobilière décidée dans l’urgence, dimanche 11 septembre, par le gouvernement grec pour remplir les objectifs budgétaires imposés par les bailleurs de fonds du pays. « L’Eglise sera imposée sur les biens qu’elle exploite commercialement », précise toutefois un porte-parole du ministère des Finances devant le tollé suscité par cette annonce. Seraient exemptés les lieux de culte et les organismes de charité. Mais les frontières sont parfois floues et les comptes de l’Eglise orthodoxe restent opaques.

    L’argent de l’Eglise reste un sujet tabou en #Grèce. « Ses revenus sont imposables, mais il y a deux gros problèmes, prévient le professeur de sociologie religieuse à l’université égéenne de Rhodes Polikarpos Karamouzis. Il n’y a pas de système économique pour détailler ses revenus véritables et personne ne connaît l’étendue de ses propriétés, car il n’y a pas de cadastre. »

    L’Eglise est le deuxième propriétaire foncier (derrière l’Etat grec), avec 130 000 hectares de terrains. « Il s’agit de forêts, de terrains non constructibles », explique Vassilis Meichanetsidis du service de communication de l’archevêché d’Athènes. Il s’agit aussi d’immeubles dans les quartiers chics d’Athènes ou dans les riches banlieues balnéaires au sud de la capitale.

  • Athènes : « Nous sommes à un stade embryonnaire de la démocratie directe » - Lieux Communs
    http://www.magmaweb.fr/spip/spip.php?article520

    Propos recueillis à Athènes courant juillet 2011, par le Collectif Lieux Communs.

    Ce texte fait partie d’un travail préparatoire sur le mouvement grec en vue d’une brochure qui devrait sortir mi-septembre.

    Sp. a 33 ans. Il milite depuis 15 ans dans les milieux anarchistes-autonomes et dans le syndicat de base de sa filière (travailleurs des librairies, imprimeries et maisons d’édition). Il n’a pas participé intensivement aux activités du mouvement de la place de la Constitution, à l’exception de quelques assemblées générales et des trois journées de grève.

    Commençons par les soulèvements arabes. Comment penses-tu qu’ils ont influencé le mouvement de la place de la Constitution ?

    En termes d’événements et de résultat final, il n’y a aucun rapport entre les deux. En termes de représentation, les soulèvements arabes ont influencé le mouvement actuel de manière positive. Dans les pays du Maghreb et en Egypte, le peuple s’est affronté à des régimes corrompus, autoritaires, et à des gouvernements illégitimes. Mais alors qu’ici le pacifisme était présenté comme un trait fondamental du mouvement et comme une attitude face à la répression, lors des soulèvements arabes, il y a eu de la violence, ça a été la guerre. Et ce qui est étonnant, c’est que ces peuples ont été intransigeants, prêts à aller jusqu’au bout. Ils n’auraient pas reculé s’ils n’avaient pas réussi à chasser les dictateurs. Ils ont affronté l’armée, il y a eu des morts, mais ils n’ont pas reculé. Et l’essentiel, c’est précisément cela.Ils ont réussi à atteindre leurs buts déclarés : les régimes se sont effondrés, les classes dominantes ont été chassées. Cela a laissé l’impression d’un peuple, d’hommes et de femmes ordinaires, qui se battent à mort et qui triomphent. En Grèce au contraire, on a échoué.

  • Container squatté évacué en #Grèce
    https://www.lereveil.ch/container-squatte-evacue-a-athenes
    « Le mercredi 24 août à midi, le Container #squat dans le campus de l’université de Zografou dans le district d’Ilissia a été envahi et évacué. Le container occupé a été cassé et tous les objets ont été enlevés et confisqués. Des étudiants du réfectoire occupé à Propylaea dans la ville basse d’Athènes ont appelé à un briefing et une discussion sur cette évolution à 21h. »
    #répression

  • Camarades poursuivis en Grèce - preuves fabriquées
    https://www.lereveil.ch/camarades-poursuivis-en-grece
    "Le 17 septembre 2010, quatre personnes ont braqué une succursale de la Banque nationale de #Grèce avec une arme dans la ville de Psachnia sur l’île Evia (dans le Nord d’Athènes). Une demi-heure plus tard, un homme âgé de 27 ans, un homme âgé de 28 ans et une femme âgée de 35 ans ont été arrêtées sur une autoroute dans la région de Panorama près de la capitale de l’île Chalkida. Après qu’ils ont été amenés au poste de police de Chalkida, les hommes – Alexandros Kossyvas et Michalis Traikapis – ont été chargés du braquage armé et Maria Economou a été accusé de « complicité et aide à la fuite ». Les accusations sont largement basées sur les liens des camarades avec le milieu anarchiste (M. Traikapis était un des « 7 de Théssalonique », arrêtés à la manif contre le sommet de l’UE en 2003 et finalement relâchés après une longue grève de la faim)."
    #répression

  • Rafle dans le #squat Skaramanga à Athènes
    https://www.lereveil.ch/rafle-dans-le-squat-skaramanga-a
    « Aujourd’hui matin (29 juillet 2011), le squat Skaramanga à Athènes a été évacué à l’aide d’un dispositif policier massif. L’évacuation a fait suite à des démarches juridiques entreprises par le propriétaire. Une personne, ayant forcé l’entrée dans le bâtiment afin de documenter l’évacuation, a été arrêtée. Environ 70 personnes essayant également de pénétrer le bâtiment ont été repoussées par un dispositif policier massif, dans les environs, un carrefour a été bloqué par environ 150 personnes. Le bâtiment a entre-temps été réoccupé par des militantEs. De plus en plus de monde se rassemble et une rencontre a été annoncée pour ce soir. »

  • Lourdes peines de prison pour les anarchistes grecs
    http://www.liberation.fr/monde/01012349851-lourdes-peines-de-prison-pour-deux-anarchistes-grecs

    Haralambos Hatzimihélakis et Panayiotis Argyros ont été condamnés à 37 ans de prison chacun en début d’après-midi, notamment pour « constitution et participation à une organisation criminelle » et pour « instigation morale » à des attentats à l’engin explosif en 2009, qui n’ont pas fait de victimes, contre les domiciles de l’ex-secrétaire d’Etat à l’Intérieur Panayotis Hinofotis et de l’ex-ministre socialiste Louka Katséli à Athènes, ainsi que contre le ministère de Macédoine-Thrace à Salonique.

    #prison #Grèce #anarchistes #justice #politique

  • La crise grecque au-delà de la mythologie » OWNI, News, Augmented (Owni)
    http://owni.fr/2011/06/26/la-crise-grecque-au-dela-de-la-mythologie

    Je n’ai jamais été à la fois aussi désespéré d’avoir à expliquer cela, et aussi plein d’espoir que les gens comprennent ce simple fait : les mouvements de protestation en Grèce vous concernent tous, directement.
    Ce qui est en train de se passer à Athènes en ce moment, c’est la résistance contre une invasion à peu près aussi brutale que celle de la Pologne en 1939. Les envahisseurs portent certes des costards au lieu des uniformes, et sont équipés d’ordinateurs portables plutôt que de fusils, mais ne nous trompons pas : l’attaque contre notre souveraineté est tout aussi violente et profonde. (...)

  • Un appel de citoyens grecs à l’initiative de Mikis Théodorakis

    AUX CITOYENS INDIGNES DE GRECE ET D’EUROPE

    « Nous saluons les dizaines de milliers, voire les centaines de milliers de nos concitoyens, jeunes pour la plupart, qui se sont rassemblés sur les places de toutes les grandes villes pour manifester leur indignation à l’occasion de la commémoration du mémorandum (accord cadre signe entre le gouvernement grec, l’UE, le FMI et la BCE, en Mai 2010 et renouvelé depuis régulièrement), demandant le départ du gouvernement de la Honte et de tout le personnel politique qui a géré le bien public, détruisant, pillant et asservissant la Grèce.

    La place de tous ces individus n’est pas au Parlement, mais en prison.

    Nous saluons les premières Assemblées générales qui se déroulent dans les centres de nos villes et la démocratie immédiate que s’efforce de découvrir le mouvement inédit de notre jeunesse. Nous saluons les travailleurs de la fonction publique qui ont entrepris manifestations, grèves et occupations pour défendre un Etat qui, plutôt que le démantèlement prévu par le FMI, a désespérément besoin d’une amélioration et d’une réforme radicales.

    Par leurs mobilisations, les travailleurs de l’Hellenic Postbank, de la Régie nationale d’électricité et de la Société publique de loterie et de paris sportifs défendent le patrimoine du peuple grec qu’entendent piller les banques étrangères, par le truchement de leur gouvernement fantoche à Athènes.

    Le pacifisme exemplaire de ces manifestations a démontré que lorsque la police et les agents provocateurs ne reçoivent pas l’ordre d’intervenir, le sang ne coule pas. Nous appelons les policiers grecs à ne pas être les instruments des forces obscures qui tenteront certainement, à un moment donné, de réprimer dans le sang les jeunes et les travailleurs. Leur place, leur devoir et leur intérêt est d’être aux côtés du peuple grec, des protestations et des revendications pacifiques de celui-ci, aux côtés de la Grèce et non des forces obscures qui dictent leur politique au gouvernement actuel.

    Un an après le vote du mémorandum, tout semble attester son échec. Après cette expérience, on ne peut plus s’autoriser la moindre illusion. La voie qu’a emprunté et continue de suivre le gouvernement, sous la tutelle des banques et des instances étrangères, de Goldman Sachs et de ses employés européens, mènent la Grèce à la catastrophe.

    Il est impératif que cela cesse immédiatement, il est impératif qu’ils partent immédiatement. Jour après jour, leurs pratiques révèlent leur dangerosité pour le pays. Il est étonnant que le procureur général ne soit pas encore intervenu contre le Ministre de l’Economie et des Finances, après les récentes déclarations tenues par ce dernier sur l’imminence de la faillite et l’absence de ressources budgétaires. Pourquoi n’est-il pas intervenu suite aux déclarations du président de la Fédération des patrons de l’industrie et de la commissaire européenne grecque Mari Damanaki sur une sortie de l’euro ? Pourquoi n’est-il pas intervenu contre le terrorisme de masse avec lequel un gouvernement en faillite, sous le diktat de la Troïka [UE - FMI - BCE], tente une nouvelle de fois d’extorquer le peuple grec ? Par leur catastrophisme, leurs allusions tragiques et tout ce qu’ils inventent et déblatèrent pour effrayer les Grecs, ils ont réussi à humilier le pays dans le monde entier et à le mener réellement au bord de la faillite. Si un chef d’entreprise s’exprimait de la même façon que le fait le Premier ministre et ses ministres lorsqu’ils parlent de la Grèce, il se retrouverait immédiatement derrière les barreaux pour malversation grave.

    Nous nous adressons aussi aux peuples européens. Notre combat n’est pas seulement celui de la Grèce, il aspire à une Europe libre, indépendante et démocratique. Ne croyez pas vos gouvernements lorsqu’ils prétendent que votre argent sert à aider la Grèce. Ne croyez-pas les mensonges grossiers et absurdes de journaux compromis qui veulent vous convaincre que le problème est dû soi-disant à la paresse des Grecs alors que, d’après les données de l’Institut statistique européen, ceux-ci travaillent plus que tous les autres Européens !

    Les travailleurs ne sont pas responsables de la crise ; le capitalisme financier et les politiciens à sa botte sont ceux qui l’ont provoquée et qui l’exploitent. Leurs programmes de « sauvetage de la Grèce » aident seulement les banques étrangères, celles précisément qui, par l’intermédiaire des politiciens et des gouvernements à leur solde, ont imposé le modèle politique qui a mené à la crise actuelle.

    Il n’y a pas d’autre solution qu’une restructuration radicale de la dette, en Grèce, mais aussi dans toute l’Europe. Il est impensable que les banques et les détenteurs de capitaux responsables de la crise actuelle ne déboursent pas un centime pour réparer les dommages qu’ils ont causés. Il ne faut pas que les banquiers constituent la seule profession sécurisée de la planète !
    Il n’y pas d’autre solution que de remplacer l’actuel modèle économique européen, conçu pour générer des dettes, et revenir à une politique de stimulation de la demande et du développement, à un protectionnisme doté d’un contrôle drastique de la Finance. Si les Etats ne s’imposent pas sur les marchés, ces derniers les engloutiront, en même temps que la démocratie et tous les acquis de la civilisation européenne.

    La démocratie est née à Athènes quand Solon a annulé les dettes des pauvres envers les riches.Il ne faut pas autoriser aujourd’hui les banques à détruire la démocratie européenne, à extorquer les sommes gigantesques qu’elles ont elle-même générées sous forme de dettes. Comment peut-on proposer un ancien collaborateur de la Goldman Sachs pour diriger la Banque centrale européenne ? De quelle sorte de gouvernements, de quelle sorte de politiciens disposons-nous en Europe ?

    Nous ne vous demandons pas de soutenir notre combat par solidarité, ni parce que notre territoire a été le berceau de Platon et Aristote, Périclès et Protagoras, des concepts de démocratie, de liberté et d’Europe. Nous ne vous demandons pas un traitement de faveur parce que nous avons subi, en tant que pays, l’une des pires catastrophes européennes aux années 1940 et nous avons lutté de façon exemplaire pour que le fascisme ne s’installe pas sur le continent.

    Nous vous demandons de le faire dans votre propre intérêt. Si vous autorisez aujourd’hui le sacrifice des sociétés grecque, irlandaise, portugaise et espagnole sur l’autel de la dette et des banques, ce sera bientôt votre tour. Vous ne prospérerez pas au milieu des ruines des sociétés européennes.

    Nous avons tardé de notre côté, mais nous nous sommes réveillés. Bâtissons ensemble une Europe nouvelle ; une Europe démocratique, prospère, pacifique, digne de son histoire, de ses luttes et de son esprit. Résistez au totalitarisme des marchés qui menace de démanteler l’Europe en la transformant en tiers-monde, qui monte les peuples européens les uns contre les autres, qui détruit notre continent en suscitant le retour du fascisme. »

    Le Comite Consultative du Mouvement de Citoyens Indépendants. « L’ Etincel » ()

    Athenes, 26 Mai 2011
    (
    ) Créé à l’initiative de Mikis Theodorakis

  • Grèce : la crise sans fin - Coulisses de Bruxelles, UE
    http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2011/05/comment-donner-de-lair-%C3%A0-une-gr%C3%A8ce-qui-ne-parvi

    Il faut dire que la situation grecque a de quoi paniquer n’importe quel investisseur. La zone euro et le FMI commencent sérieusement à soupçonner ce pays de ne pas faire suffisamment d’efforts pour purger ses comptes publics (son déficit reste supérieur à ce qui a été prévu), notamment en traînant des pieds pour privatiser une partie de son patrimoine public (évalué à 280 milliards d’euros). Une mission de la Commission, de la BCE et du FMI doit rendre public dans les prochaines heures un rapport qui s’annonce plutôt désastreux pour Athènes, la mise en œuvre des réformes marquant le pas. A sa décharge, il est difficile de changer un appareil d’Etat corrompu en quelques mois… En outre, l’opposition conservatrice - qui a une large responsabilité dans la situation actuelle de la #Grèce- refuse toute « union nationale » alors même que les socialistes ne disposent que d’une étroite majorité au Parlement et que les citoyens commencent à passer de la résignation à la révolte.

    #crise #privatisation #révolte #FMI

  • A l’offensive contre la #dette et l’#austérité ! Conférence d’Athènes : un espoir en chantier !
    Importante analyse sur le refus des dettes antisociales.

    Quelque chose d’extraordinaire est en train de se passer en Grèce qui marque à la fois un appui et une rupture globale avec les luttes acharnées mais défensives que connaît ce pays depuis bientôt 3 ans contre les différents aspects des mémorandums (plans d’austérité).
    Passer à l’offensive devient possible !
    Près de 3000 personnes ont assisté et participé aux 8 panels et aux ateliers qui ont émaillé les 3 journées de la conférence d’Athènes du 6 au 8 mai 2011 |1|. 30 000 internautes ont suivi également en direct les débats de cette conférence sans précédent.
    Plus d’un million de personnes ont vu le documentaire « Debtocracy » ( la Grèce compte environ 11 millions d’habitants). Ce documentaire existe actuellement en version grecque et sous titrée en anglais. Il sera très prochainement sous titré en espagnol et en français.

    Les principaux enseignements de ce congrès sans précédent sont multiples :

    a) Les questions liées à la dette, rendues inintelligibles par les médias et les possèdants, sont à la portée de tous et toutes, pour peu qu’on se donne la peine de construire des argumentaires lisibles à cet effet.

    b) Le droit international reconnaît la possibilité de contester la dette au nom de la souveraineté nationale. Outre la condamnation des dettes odieuses, illégales ou illégitimes, l’état de nécessité (priorité donnée aux besoins sociaux) est reconnu dans plusieurs constitutions, dans différents textes des Nations Unies ainsi que dans la jusrisprudence internationale.

    http://www.cadtm.org/A-l-offensive-contre-la-dette-et-l
    CADTM -

  • OK, fini de jouer. La démocratie, ça va bien deux minutes, mais après, il faut se souvenir de qui est le chef.

    Il y a cinq mois, les Grecs votaient, et acceptaient de « renouveler leur confiance au parti au pouvoir », dans un scrutin en forme de « référendum sur sa politique de rigueur » :
    http://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief-cover/388401-la-rigueur-confortee-dans-les-urnes

    Les braves Grecs votaient donc « pour » la rigueur. Pour l’aspect démocratique, il fallait noter :

    Le même jour, la mission de la “troïka” (Commission européenne, BCE, FMI) est arrivée à Athènes pour évaluer l’application du plan de rigueur et approuver ou non le versement de la troisième tranche du prêt de 110 milliards d’euros.

    En clair : les bailleurs de fond s’étaient déplacé, mettant clairement l’aide internationale sous condition du vote en cours.

    Maintenant, les américains et le FMI viennent siffler la fin de la partie en Égypte :
    http://www.washingtonpost.com/business/economy/us-imf-missions-in-egypt-to-discuss-economic-aid/2011/04/05/AFnquWlC_story.html

    U.S. and International Monetary Fund officials are in Cairo this week for talks on how to avert an economic crisis in a country where revolutionary fervor has left government finances reeling and cast a broad cloud of suspicion over the nation’s business class.

    En effet, pour le FMI, il y a de quoi s’inquiéter :

    Corruption investigations against former president Hosni Mubarak and other former high-ranking officials and business figures are proceeding as part of the country’s political transition. But they have also raised questions about whether the economic reforms championed by those such as Gamal Mubarak, the ex-president’s son who is due to be questioned in a corruption probe next week, will give way to a more government-oriented economy less open to global corporations and capital.

    La conclusion à notre futur Président humaniste-de-gauche :

    In Egypt “the macroeconomic situation was not that bad before the crisis. But it’s a country, like many in the Middle East, where beyond the macro figures the distribution was a big issue,” IMF Director Dominique Strauss-Kahn said Tuesday. “The increase in prices of food and fuel understandably creates the temptation to help with subsidies. A big change is happening there with the push towards democracy; at the same time they must be careful not to create problems for their fiscal sustainability.”

    L’article fait explicitement le lien, plusieurs fois, entre les suspicions de corruption qui touchent l’élite économique du pays et le déplacement du FMI (après la révolution, que vont devenir les entreprises détenues par des individus qui se sont enrichi grâce au système autoritaire, que va devenir l’affairisme que l’on appelle ici néo-libéralisme ?), et Strauss-Kahn fait mine de parler des subventions à la nourriture.

    #FMI #Égypte #économie

    • William #Shakespeare disait aussi dans Timon d’Athènes :

      De l’or ! De l’or jaune, étincelant, précieux ! Non, dieux du ciel, je ne suis pas un soupirant frivole... Ce peu d’or suffirait à rendre blanc le noir, beau le laid, juste l’injuste, noble l’infâme, jeune le vieux, vaillant le lâche... Cet or écartera de vos autels vos prêtres et vos serviteurs ; il arrachera l’oreiller de dessous la tête des mourants ; cet esclave jaune garantira et rompra les serments, bénira les maudits, fera adorer la lèpre livide, donnera aux voleurs place, titre, hommage et louange sur le banc des sénateurs ; c’est lui qui pousse à se remarier la veuve éplorée. Celle qui ferait lever la gorge à un hôpital de plaies hideuses, l’or l’embaume, la parfume, en fait de nouveau un jour d’avril. Allons, métal maudit, putain commune à toute l’humanité, toi qui mets la discorde parmi la foule des nations...

      #Marx, quelques siècles plus tard, disait qu’il était un des premiers à avoir décrit dans ce passage un des fondements du #fétichisme-de-la-marchandise. Il le reprit et le reformula dans « Ébauche d’une critique de l’#économie-politique » :

      Ce que je peux m’approprier grâce à l’argent, ce que je peux payer, autrement dit ce que l’argent peut acheter, je le suis moi-même, moi le possesseur de l’argent. Les qualités de l’argent sont mes qualités et mes forces essentielles en tant que possesseur d’argent. Ce que je suis et ce que je puis, ce n’est nullement mon individualité qui en décide. Je suis laid, mais je puis m’acheter la femme la plus belle. Je ne suis pas laid, car l’effet de la laideur, sa force repoussante est annulée par l’argent. Personnellement je suis paralytique mais l’argent me procure vingt-quatre pattes ; je ne suis donc pas paralytique. Je suis méchant, malhonnête, dépourvu de scrupules, sans esprit, mais l’argent est vénéré, aussi le suis-je de même, moi, son possesseur. L’argent est le bien suprême, donc son possesseur est bon ; au surplus, l’argent m’évite la peine d’être malhonnête et l’on me présume honnête. Je n’ai pas d’esprit, mais l’argent étant l’esprit réel de toute chose, comment son possesseur manquerait-il d’esprit ? Il peut en outre s’acheter les gens d’esprit, et celui qui est le maître des gens d’esprit n’est-il pas plus spirituel que l’homme d’esprit ? Moi qui puis avoir, grâce à l’argent, tout ce que désire un cœur humain, ne suis-je pas en possession de toutes les facultés humaines ? Mon argent ne transforme-t-il pas toutes mes impuissances en leur contraire ?

  • La zone euro vole, enfin, au secours d’Athènes - Coulisses de Bruxelles, UE
    http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2010/04/la-zone-euro-vole-enfin-au-secours-dath%C3%A8nes.html

    Le plan de sauvetage de la Grèce est enfin prêt, dans ses derniers détails. Au cours d’une Zeus conférence téléphonique qui a eu lieu aujourd’hui, les seize ministres des Finances se sont mis d’accord pour lui prêter, en 2010, et si elle le demande, 30 milliards d’euros sous forme de prêts bilatéraux auxquels s’ajouteront 15 milliards d’euros du Fonds monétaire international (FMI). Ils ont vu large, les besoins de financement d’Athènes n’étant plus, pour cette année, que de 35 milliards d’euros.

    #économie #finance #Europe #monnaie #argent #bankdits #crise #for:twitter

  • Attaque de l’Institut français : un groupe grec signe un appel sous le nom de Comité invisible | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/201208/attaque-de-l-institut-francais-un-groupe-grec-signe-un-appel-sous-le-nom-d

    Un texte grec de revendication, dont Mediapart a eu copie et qu’il reproduit ici, évoque Tarnac et le Comité invisible, alors que l’Institut français à Athènes a été attaqué vendredi. Quant à Julien Coupat, il devrait être fixé sur son sort en début de semaine.

    #tarnac