city:attac

  • #Grèce : petit guide contre les #bobards médiatiques - #Attac France
    https://france.attac.org/nos-publications/brochures/article/grece-petit-guide-contre-les-bobards-mediatiques

    Idée reçue n°1 : Annuler la #dette grecque : 636 € par Français ?

    Le discours officiel sur la Grèce

    « Il n’est pas question de transférer le poids de la dette grecque du #contribuable grec au contribuable français » (Michel Sapin, ministre de l’Économie, Europe N°1, 2/02), « une ardoise de 735 € par Français » (Le Figaro, 8 janvier), 636 € selon TF1 (2 février).

    Pourquoi c’est faux ?

    La France est engagée à la hauteur de 40 milliards € par rapport à la Grèce : une petite partie a été prêtée à ce pays dans le cadre de prêts bilatéraux, le reste (environ 30 milliards d’euros) étant apporté en garantie au Fonds européen de solidarité financière [1] (FESF), lequel a emprunté sur les marchés financiers pour prêter à la Grèce.

    Dans les deux cas ces prêts sont déjà comptabilisés dans la dette publique française (environ 2000 milliards €). Leur annulation n’augmenterait donc pas la dette.

    La France devra-t-elle débourser ces sommes en cas d’annulation de la dette grecque ? Non, car en fait, la France, comme la plupart des pays, ne rembourse jamais vraiment sa dette. Lorsqu’un emprunt vient à échéance, la France le rembourse en empruntant de nouveau. On dit que l’État fait « rouler sa dette ».

    La seule chose que perdraient les contribuables français, ce sont les intérêts versés par la Grèce, soit 15 € par Français et par an [2].

    La BCE pourrait résoudre facilement le problème de la dette grecque. Elle pourrait rayer d’un trait de plume les 28 milliards qu’elle détient. Elle pourrait racheter aux institutions publiques (États, FESF) les titres grecs qu’ils détiennent, et les annuler également. Ou bien les transformer – comme le demande la Grèce – en obligations perpétuelles, avec un taux d’intérêt fixe et faible, et pas de remboursement du capital. De toute façon une banque centrale ne court aucun risque financier puisqu’elle peut se refinancer elle-même par création monétaire.

  • Nous serons à Amiens en soutien des 9 de Confédération Paysanne
    http://endehors.net/news/nous-serons-a-amiens-en-soutien-des-9-de-confederation-paysanne

    Nous serons à Amiens en soutien des 9 de @ConfPaysanne Et vous ? Il reste des places en bus ! https://t.co/zArFupCtI8 pic.twitter.com/KxeAWP4F61 Attac France (@attac_fr) 16 Juin 2015 — Actualité

  • Biens communs
    Les possibles - Hiver 2015 - Attac France
    https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-5-hiver-2015

    Un dossier sur les #biens_communs

    Les biens communs : un mouvement de communards

    Numéro 5 - Hiver 2015, mardi 6 janvier 2015, par Jean Tosti, Jean-Marie Harribey

    La vingtième conférence des parties, dite COP 20, sous l’égide de l’ONU, qui vient de s’achever à Lima est un échec complet. Un de plus. Depuis celle de Kyoto en 1997, qui avait adopté un premier protocole, toutes ont avorté : impossible de trouver un engagement concret à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, qui continuent à augmenter à un rythme élevé (aujourd’hui, dans le monde, environ 50 % de plus d’émissions annuelles qu’en 1990). À tel point que le cinquième rapport du GIEC de 2014 annonce que, très probablement, la hausse des températures atteindra entre +3,7 °C et +4,8 °C au cours de ce siècle, peut-être même davantage.

  • Plans de sauvetage de la Grèce : 77 % des fonds sont allés à la #finance - Attac France

    https://france.attac.org/nos-idees/mettre-au-pas-la-finance-les/articles/plans-de-sauvetage-de-la-grece-77-des-fonds-sont-alles-la-finance

    Une étude d’#Attac montre que les « plans de sauvetage » mis en oeuvre par les institutions de l’Union européenne et les gouvernements européens sauvent les banques, pas la population.

    Depuis mars 2010, l’Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI) ont attribué 23 tranches de financement au prétendu « sauvetage de la #Grèce », pour un total de 206,9 milliards d’Euros. Ils n’ont cependant fourni presque aucune précision sur l’utilisation exacte de ces énormes sommes, provenant de fonds publics.

    C’est pourquoi Attac Autriche a entrepris une étude sur cette question : au moins 77% de l’#argent du plan de sauvetage ont bénéficié directement ou indirectement au secteur de la finance.

  • La France met en échec la taxe sur les transactions financières
    http://www.brujitafr.fr/2014/12/la-france-met-en-echec-la-taxe-sur-les-transactions-financieres.html

    Le « compromis » proposé par la France sur la taxe sur les transactions financières a mené à l’échec l’accord prévu ce mardi 9 décembre entre les onze États membres concernés. Les ONG Aides, Coalition PLUS, Oxfam France et Attac France en appellent à François Hollande.

    Les onze pays de la zone euro concernés par le projet de taxe sur les transactions financières (TTF) ne sont pas parvenus à se mettre d’accord lors de la réunion des ministres des Finances européens à Bruxelles (conseil Ecofin), le 9 décembre, qui devait avaliser le projet porté par la France et l’Allemagne, mais rejeté par le Royaume-Uni.

    Dans un communiqué, les ONG Aides, Coalition PLUS, Oxfam France et Attac France ont déclaré être « sidérées de constater que la France est prête à se priver de milliards d’euros de recettes supplémentaires par (...)

  •  » Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU favorable à la fin de l’impunité des multinationales. La France et l’UE votent non !
    http://www.les-crises.fr/cdh-impunite-multinationales

    Communiqué ATTAC

    Ce jeudi 26 juin, malgré l’opposition de la France, de l’Allemagne et des États-Unis, le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU s’est prononcé en faveur d’un projet de résolution déposé par l’Équateur et l’Afrique du Sud afin d’élaborer de nouvelles normes internationales contraignantes sur les entreprises multinationales et les droits humains. Attac France et l’Aitec dénoncent le vote français contre une initiative bienvenue et justifiée, tant il est urgent de mettre fin à l’impunité dont bénéficient les multinationales et garantir l’accès à la justice pour les victimes de leurs activités.

    C’est par 20 votes pour, 14 contre et 13 abstentions que la résolution en faveur d’un futur instrument légalement contraignant envers les multinationales a été adoptée au Conseil des droits de l’Homme (CDH) de l’ONU. Cette résolution, dont le principe avait été soutenu par 85 États de la planète en septembre dernier, ouvre une opportunité historique pour combler un manque flagrant : il n’existe pas, au niveau international, d’instrument juridiquement contraignant, pourvu de mécanisme de sanction, pour réguler et contrôler les impacts des multinationales sur les droits humains et assurer l’accès à la justice pour les victimes de leurs activités.

    Les multinationales bénéficient ainsi d’une asymétrie dans le droit international puisqu’elles disposent aujourd’hui de toute une batterie d’instruments normatifs (accords de libre-échange, traités bilatéraux sur les investissements, mécanismes d’arbitrages internationaux, etc.) qui protègent leurs droits et leurs intérêts, renforçant d’autant leur pouvoir économique et politique. Toutes les tentatives passées pour sérieusement contrôler leurs activités et leurs impacts sur les droits humains ont échoué, notamment suite à leur fort lobbying, et seuls existent aujourd’hui des codes volontaires et des principes directeurs juridiquement non-contraignants et absolument inefficaces.

    Pourtant, de Bhopal au Rana Plaza en passant par le cas de Chevron en Équateur ou de Marikana en Afrique du Sud, nous ne manquons pas de cas d’études et de documentation, y compris au sein des instances internationales, pour justifier la double nécessité de destituer l’architecture d’impunité dans laquelle évoluent les multinationales, et d’introduire des dispositions contraignantes garantissant que les droits économiques, sociaux, politiques et environnementaux des populations ne puissent être violés par les multinationales, et rester impunis.

    Des centaines d’organisations et de mouvements sociaux du monde entier soutiennent la proposition initiée par l’Équateur et l’Afrique du Sud et se sont mobilisés cette semaine à Genève, et ailleurs, pour faire pression sur les États membres du CDH et sensibiliser l’opinion publique internationale. En votant en bloc contre le projet de résolution, les pays européens et de l’OCDE (hormis le Chili qui s’est abstenu) ont fait passer les intérêts des multinationales au-dessus de la protection des droits humains.......

    >>>

    Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU favorable à la fin de l’impunité des multinationales. La France et l’UE votent non !

    <<<

    >>>

    ....malgré l’opposition de la France, de l’Allemagne et des États-Unis, le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU s’est prononcé en faveur d’un projet de résolution...de nouvelles normes internationales contraignantes sur les entreprises multinationales et les droits humains

    <<<

    #ONU
    #ATTAC
    #multinationales

  • Vers la fin de l’impunité pour les entreprises #transnationales ? - Attac France
    https://france.attac.org/se-mobiliser/le-grand-marche-transatlantique/article/vers-la-fin-de-l-impunite-pour-les?pk_campaign=Infolettre-94

    Le Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies (CDH) examine actuellement un projet de résolution déposé par l’Équateur et l’Afrique du Sud afin d’élaborer de nouvelles normes internationales contraignantes sur les sociétés transnationales et les droits humains. Cette initiative, soutenue par 85 États, pourrait contribuer à mettre fin à l’impunité dont bénéficient les entreprises transnationales pour les violations de droits humains commises et garantir l’accès à la justice pour les victimes de leurs activités.

    Pour mieux comprendre ces enjeux et voir comment des organisations du monde entier sont engagées dans une campagne internationale visant à démanteler le pouvoir des transnationales, voici une interview de Brid Brennan et Gonzalo Berron du Transnational Institute (TNI), acteurs majeurs de cette campagne soutenue par Attac France. Propos recueillis par Maxime Combes d’Attac France.

    #Droits_humains #exploitation #destruction #prédateur #législation

  • Les intermittents luttent pour les droits de tous - Attac France
    https://france.attac.org/actus-et-medias/salle-de-presse/article/les-intermittents-luttent-pour-les

    La lutte présente des intermittents du spectacle est exemplaire à plusieurs titres. Elle montre d’abord que lorsque le travail conserve un sens, et c’est le cas pour beaucoup de métiers du spectacle, la lutte collective est possible et dépasse les questions strictement catégorielles. Les intermittents parlent aujourd’hui pour tous les précaires, dispersés, atomisés, culpabilisés, qui ne peuvent mener une telle lutte. Ils se battent pour des droits et non pour une aumône distribuée par l’État. Enfin, ils sont conscients de préfigurer la société de demain, où la mobilité du travail devra, quoiqu’en disent le Medef et ses alliés, s’accompagner d’une stabilité du revenu.

    Pas un combat d’arrière-garde, peut-être un marchepied… Qui sait.

  • Vers la fin de l’impunité pour les entreprises transnationales ?
    https://france.attac.org/se-mobiliser/le-grand-marche-transatlantique/article/vers-la-fin-de-l-impunite-pour-les

    Pour mieux comprendre ces enjeux et voir comment des organisations du monde entier sont engagées dans une campagne internationale visant à démanteler le pouvoir des transnationales, voici une interview de Brid Brennan et Gonzalo Berron du Transnational Institute (TNI), acteurs majeurs de cette campagne soutenue par Attac France. Propos recueillis par Maxime Combes d’Attac France. (...) Source : Attac

  • Politique des minorités, politique du style
    Entretien avec Philippe Mangeot sur la revue Vacarme
    Drôle d’époque n°20, automne 2007
    http://www.christiane-vollaire.fr/index.php?/vacarme

    Entre désirs de fuite et rapports de force, c’est sans doute l’un des espaces de la politique telle que nous la concevons à Vacarme qui se déploie. (...)

    Vacarme occupe une drôle de position au sein de la gauche de gauche : nous avons beau en faire évidemment partie, nous ne nous sommes jamais reconnus dans le discours de l’anti-libéralisme, qui ne décrit souvent ni les expériences politiques dont nous procédons, ni certains de nos affects. Nous avons consacré il y a plusieurs années un dossier qui proposait une critique de la critique anti-libérale, en montrant notamment comment les luttes minoritaires auxquelles nous participions, ou dont nous nous sentions proches, pouvaient prendre appui sur des possibilités ouvertes par le libéralisme pour lui résister. Je pense notamment à la bataille des malades du sida contre les brevets pharmaceutiques, mais aussi aux stratégies mises en œuvres dans les luttes de certains peuples autochtones, auxquelles nous avons récemment consacré un « chantier ». De ce point de vue, nous sommes souvent beaucoup plus loin qu’on ne le pense souvent de ce qui se travaille à Attac par exemple, ou de ce qui s’écrit dans les colonnes du Monde Diplo. Je me souviens qu’au tout début du projet de Vacarme, certains d’entre nous définissaient cette revue qui n’existait pas encore a contrario du Monde Diplomatique. Quand je sors de la lecture du @mDiplo, j’ai souvent l’impression que le système qui nous accable est tellement fort et tellement cohérent que je ne peux y opposer qu’un savoir désarmé. Notre question, c’est plutôt : quelles sont les échelles, quels sont les leviers, quelles sont les marges de manœuvres dont on peut se saisir pour continuer de faire de la politique : d’où l’intérêt que nous portons à la politique des usagers, par exemple, et la façon dont cela nous conduit à démultiplier les lieux-mêmes de l’action politique : c’était le sens d’un dossier déjà ancien sur les DDASS, où l’on administre une large part de nos vies : quelle politique inventer au guichet des DDASS ? voilà le type de question que nous nous posons. Quelle peut-être une politique des gouvernés dans tous les lieux où s’exerce un « gouvernement », au sens classique du terme : une salle de classe, une prison, une entreprise, un cabinet médical, etc. ? Il n’y a pas si longtemps, le Diplo a fait une brève assez sympathique à propos de la sortie d’un numéro de Vacarme, qui saluait un article en notant qu’il tranchait, pour une fois, dans une revue globalement « fumeuse ». C’était rigolo, parce qu’ils mettaient le doigt sur ce qui nous distingue fondamentalement d’eux.

    Puisque nous en sommes aux définitions de la façon dont Vacarme conçoit la politique – politique des usages plutôt que des principes, politique des gouvernés, etc. – il faut rappeler aussi la façon dont Vacarme s’est opposé, dès l’origine, à la crispation de la gauche républicaine contre les « communautarismes ». C’étaient les années 1990, à l’époque du triomphe du concept droitier de "politiquement correct", pourtant inventé aux Etats-Unis pour discréditer la gauche. Il y avait alors une crispation républicaine très forte contre les « communautarismes ». Nous y voyions un faux débat, inapte à rendre compte de la façon dont les communautés peuvent être des lieux d’invention de savoirs et de modes de résistance à des formes de domination majoritaire : selon nous, il fallait au contraire favoriser le développement des structures communautaires, seule façon, du reste, d’empêcher qu’elles ne se closent sur elles-mêmes. Je parle d’expérience : je sais comment la lutte contre le sida, dans son ensemble, s’est construite au sein de la communauté homosexuelle.

  • Le marché transatlantique contre le climat et la transition énergétique ? - Attac France
    http://france.attac.org/se-mobiliser/le-grand-marche-transatlantique/article/le-marche-transatlantique-contre

    Ce vendredi 14 mars s’achève à Bruxelles le quatrième cycle de la négociation sur le commerce et les investissements entre l’Union européenne et les Etats-Unis, entamée à l’été 2013. Non-transparentes, ces négociations hypothèquent notre avenir en aggravant notre dépendance aux énergies fossiles.

    Que ce soit pour dénoncer le caractère « non-démocratique » des négociations UE – Etats-Unis, ou pour cibler les risques portant sur un secteur particulier (agriculture, services, marchés publics, environnement, droits de propriété intellectuelle, libertés etc.), les plateformes citoyennes regroupant associations, syndicats, ONG et organisations de consommateurs se multiplient en Europe, tant au niveau national qu’au niveau local. A l’occasion du quatrième round de négociations entre l’UE et les Etats-Unis cette semaine à Bruxelles, ils étaient nombreux à être présents pour « le lancement d’un cycle de mobilisations citoyennes ». Ainsi, ces 11 et 12 mars, une première réunion transatlantique des mouvements citoyens contre ce projet d’accord a été organisée afin d’adopter un agenda commun de mobilisation. Et ce jeudi 13 mars, c’est une manifestation qui s’est faite entendre sous les fenêtres de la direction générale du Commerce de l’Union européenne.

    Parmi les motifs d’inquiétudes, les menaces que font peser ces négociations sur la capacité des Etats et des collectivités à décider et mettre en oeuvre une véritable transition énergétique, figurent en bonne place. Il apparaît en effet extrêmement clairement que l’Union européenne utilise les négociations transatlantiques pour essayer d’éliminer toutes les restrictions aux importations d’énergies fossiles provenant des États-Unis et du Canada. Cet objectif était déjà mentionné dans un document qui a fuité en juillet 2013, au début des négociations. Il vient d’être confirmé par le commissaire européen au commerce en personne, Karel de Gucht qui a récemment affirmé que le futur accord devait « permettre aux entreprises européennes d’importer des ressources énergétiques et matières premières des États-Unis ». Plutôt que d’encourager des politiques de sobriété et d’efficacité énergétiques, la Commission européenne tente par tous les moyens de « sécuriser » les approvisionnements énergétiques de l’UE, quitte à importer les surplus américains provenant de l’exploitation sans limite et dévastatrice des hydrocarbures de schiste.

    Pour ce faire, les négociateurs européens ont trouvé des alliés de circonstance avec les lobbies du gaz et du pétrole américains qui rêvent de pouvoir exporter du gaz naturel liquéfié – vendu à un prix plus élevé en Europe – produit à l’aide de la fracturation hydraulique, mais aussi du pétrole raffiné issu des sables bitumineux d’Alberta au Canada, actuellement en manque de débouchés. En effet, grâce au très controversé projet de pipeline Keystone XL, une bonne part du pétrole issu des sables bitumineux canadien pourrait être raffiné dans les raffineries du Sud des États-Unis. En affirmant devant le Congrès vouloir faire valoir « les points de vue des raffineurs américains », le représentant au Commerce des États-Unis, Michael Froman, a clairement indiqué qu’il voulait lever toute restriction aux exportations de ces hydrocarbures extrêmement polluants en Europe.

    En rendant le droit commercial supérieur au droit de l’environnement et en étendant toujours plus les droits des investisseurs, les politiques de libéralisation du commerce et des investissements affaiblissent considérablement les normes écologiques et hypothèquent les politiques de transition énergétique. Ainsi, l’Ontario a du abandonner une politique ambitieuse en matière de développement d’énergies renouvelables bénéficiant à son économie locale après avoir été poursuivi par l’Union européenne et le Japon devant l’Organe des règlements des différends de l’OMC. Sur la base d’un mécanisme de règlement des différends investisseur – Etat se rapprochant de celui qui pourrait être intégré à l’accord UE – Etats-Unis, l’entreprise Lone Pine Resources poursuit le Canada suite au moratoire sur la fracturation hydraulique décidé par le Québec. Motif : le moratoire du Québec serait une « révocation arbitraire, capricieuse et illégale de [son] précieux droit d’extraire du pétrole et du gaz ».

    A travers ces deux exemples, ce sont l’ensemble des politiques de transition énergétique qui sont dans le viseur des investisseurs. L’inclusion de critères de localisation dans le cadre de la passation des marchés publics pourrait être rendue encore plus difficile qu’aujourd’hui. Alors que des politiques de transition énergétique et de relocalisation pourraient exiger de préférer des produits bas-carbone ou l’achat d’énergies renouvelables locales, de telles mesures pourraient être considérées comme des entraves au commerce et aux intérêts des investisseurs. Une telle logique s’oppose donc à toute politique de sobriété et de relocalisation des activités , pourtant absolument nécessaires. Elle fait de ces politiques des « fardeaux réglementaires » à supprimer. A travers les négociations UE - États-Unis, c’est un modèle énergétique non soutenable très fortement dépendant des énergies fossiles et des infrastructures d’extraction, de transformation et d’acheminement qui est promu et mis en œuvre.

    Si Barack Obama et François Hollande ont récemment publié une tribune commune annonçant fièrement leur « leadership en matière de lutte contre le changement climatique » et leurs « ambitions pour la conférence de Paris sur le climat », ce n’est rien au regard des efforts entrepris pour faire aboutir cet accord transatlantique, fondamentalement contraire à toute transition énergétique digne de ce nom. La preuve ? Le climat, la lutte contre les dérèglements climatiques ne sont mêmes pas mentionnés dans le mandat de négociations de la Commission européenne. Et les Etats-Unis refusent qu’il en soit fait mention dans un accord de même type en cours de négociations entre les pays du pourtour de l’océan pacifique.

    Alors, climat et transition ou marché transatlantique et dépendance aux énergies fossiles ?

    Maxime Combes, membre d’Attac France et de l’Aitec, engagé dans le projet Echo des Alternatives (www.alter-echos.org)

    #marché-transatlantique
    #climat
    #transition-énergétique
    #écologie
    #société
    #commerce-international

  • Une catastrophe imminente - Attac France
    https://france.attac.org/spip.php?page=revue-cs&id_article=2848&id_newsletter=14

    L’industrie du doute

    « Il existe une histoire honteuse et bien connue concernant certains acteurs de l’industrie qui ignorent la science, parfois même leur propre recherche… Ce faisant, ils placent la santé publique en situation de risque afin de protéger leurs propres profits. »

    Ainsi parlait Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, à l’occasion de la conférence de New York. Était visée en priorité l’industrie du tabac, qui a conçu un modèle de contestation des faits scientifiques pour retarder au maximum la prise de décision. « Le doute est notre produit… C’est le moyen d’établir une controverse », écrivait un dirigeant de l’industrie du tabac dans un mémo adressé à ses subordonnés. C’est ce modèle qui a été repris par d’autres secteurs industriels, notamment dans le cas des OGM ou du réchauffement climatique.

  • Les régions Île-de-France et PACA demandent l’arrêt des négociations du grand marché transatlantique - Attac France
    http://france.attac.org/actus-et-medias/salle-de-presse/article/les-regions-ile-de-france-et-paca

    Deux régions ont désormais voté pour l’arrêt des négociations du grand marché transatlantique : la région Île-de-France et la région Provence-Alpes-Côtes d’Azur. En Île-de-France, par 67 voix pour (les deux groupes FDG de la région et EELV), avec l’abstention du MRC et du Parti socialiste, l’UMP et l’UDI refusant de prendre part au vote, le Conseil régional d’Île-de-France a adopté la proposition du groupe PG-Alternatifs d’une demande claire d’arrêt des négociations. Elle s’est du coup déclarée « hors Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement (PTCI ou TAFTA) ». En région PACA, la demande introduite par les groupes FdG a été rejoint par les votes d’EELV et par les élu-e-s du Parti socialiste dont le président de région lui-même. Le FN a voté contre.

    « Le FN a voté contre. », à mettre en parallèle avec les sorties de la dirigeante de ce parti ces derniers jours.

    • J’avais vu (sur rezo, je crois).

      C’est sympathique politiquement, mais cela ne fait pas partie du domaine de compétence des Conseils régionaux. Les délibérations en question devraient, logiquement, être rejetées par le(s) représentant(s) de l’état. Et, en cas de contentieux, être annulées comme anti-constitutionnelles.
      C’est, très certainement, sur cette base que l’UMP et l’UDI ont refusé de prendre part au vote. Ce qui, au passage, leur évite d’avoir à exprimer une opinion…

  • Davos 2014 : L’aveu d’« échec collectif » des oligarchies - Attac France
    http://france.attac.org/actus-et-medias/salle-de-presse/article/davos-2014-l-aveu-d-echec

    Les décideurs du monde entier se réunissent à Davos du 22 au 25 janvier, avec au programme la réflexion sur les « risques globaux » [1], sur la base d’un rapport alarmiste élaboré après consultation de plus de 700 experts et dirigeants mondiaux. En reconnaissant son « échec collectif », le sommet de Davos constate son impuissance face aux catastrophes annoncées, mais ne propose que la fuite en avant.

    #politique #économie #oligarchies #multinationales #écologie #société

  • La « success story » irlandaise est une escroquerie, champagne pour les banques ! - Attac France
    https://france.attac.org/nos-publications/notes-et-rapports-37/article/la-success-story-irlandaise-est

    Une étude conjointe publiée par trois économistes issus du mouvement ATTAC (France, Autriche, Irlande) pour nous démontrer que la success story du sauvetage de l’Irlande par le FMI et la BCE est un gros #enfumage.

    Étude commentée par Jean Gadrey :
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2014/01/14/le-%C2%AB-sauvetage-%C2%BB-de-lirlande-sauver-les-banques-b

  • Jean GADREY » Blog Archive » Le « sauvetage » de l’Irlande = sauver les banques, broyer les peuples… et laisser la dette s’envoler
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2014/01/14/le-%c2%ab-sauvetage-%c2%bb-de-lirlande-sauver-les-banques-b

    Le cas de l’Irlande fait partie de ces « sauvetages » qu’on va nous présenter comme des succès des politiques d’austérité en Europe. Une belle étude sur ce cas a été publiée par trois économistes, membres d’Attac France, Attac Irlande et Attac Autriche. Je la résume dans ce billet, mais elle vaut une lecture intégrale, avec toutes les sources des chiffres cités : voir ce lien. http://tinyurl.com/k5at3mr

    Le 15 Décembre 2013, l’Irlande est devenue le premier pays à sortir d’un programme de « sauvetage » de la Troïka. Alors que l’Irlande a reçu 67,5 milliards € de prêts pour son renflouement depuis la fin de 2010, le pays a transféré un montant total de 89,5 milliards € à son secteur financier au cours de la même période. 55,8 de ces milliards sont tombés dans les poches des banques créancières, toutes étrangères et certaines françaises. L’étude confirme que la situation économique et sociale de l’Irlande demeure désastreuse : ces milliards n’ont en rien profité aux Irlandais, broyés par la politique d’austérité infligée à leur pays pour payer ces dettes illégitimes.

    LA BCE A CONTRAINT L’IRLANDE A REMBOURSER LES HEDGE FUNDS !

    Une expertise commandée par le Parlement européen montre que la BCE a forcé le gouvernement irlandais à prendre cette mesure en menaçant de suspendre le financement d’urgence des banques irlandaises. Et cela bien que le remboursement intégral des obligations non garanties ne fasse pas partie du mémorandum de sauvetage, et malgré la demande du FMI que ces créanciers subissent des pertes (« haircut »). Ce faisant, la BCE a protégé ces gros spéculateurs, qui avaient prêté de l’argent aux banques irlandaises à des taux élevés quand il était déjà clair que celles-ci étaient sur le point de s’effondrer ou d’être secourues par l’État.

    LE WHO’S WHO DES PROFITEURS

    L’ex-courtier et blogueur Paul Staines a divulgué une liste incomplète des créanciers d’Anglo Irish, la plus grande banque irlandaise en faillite. Elle comprend notamment Allianz, Barclays, Crédit Suisse, Deutsche Bank, Goldman Sachs, HSBC et Société Générale. Pour Lisa Mittendrein, « les seuls qui vont très bien sont les élites financières européennes. C’est le gratin du secteur bancaire qui a été sauvé, pas le peuple irlandais. L’Irlande est tout sauf une success story ».

    LE PILLAGE DU FONDS NATIONAL DES RETRAITES

    L’Irlande a cofinancé son « sauvetage » par € 17,5 milliards, dont 10 milliards€ ont été pris à au NPRF, le fonds de pension public, mis en place au départ pour garantir les retraites irlandaises à l’avenir. L’argent du fonds a été utilisé pour la recapitalisation directe des banques. À la fin de 2013, le gouvernement a décidé de transformer entièrement le NPRF en un fonds d’investissement, la protection des pensions futures n’étant « plus une priorité ». En outre, la population a été durement touchée par six années de mesures d’austérité : la TVA a été augmenté à 23%, les allocations familiales ont été baissées, les allocations de chômage pour les jeunes divisées par deux et les frais de scolarité ont triplé, à 2500 euros. Au total, la facture sociale s’élève à plus de 28 milliards € depuis 2008 pour l’Irlande.

    LE TAUX D’EMIGRATION LE PLUS ELEVE DANS L’UE

    Les conséquences sociales de l’austérité sont désastreuses : près d’un tiers de la population est en risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, une personne sur dix souffre de la faim. Bien que le revenu disponible du décile le plus pauvre de la population ait chuté de 26 %, le revenu du décile supérieur a augmenté de 8 %, ce qui montre bien les choix sociaux faits par la politique de gestion de crise. Parmi les 18-24 ans, une personne sur deux envisage de quitter le pays, tandis que 300 000 personnes ont déjà émigré dans les quatre dernières années. En 2012, l’Irlande a connu le plus fort taux d’émigration nette dans toute l’UE. Seulement six ans avant elle avait le plus haut taux d’immigration nette du continent.

    LA DETTE PUBLIQUE CONTINUE D’AUGMENTER !

    Contrairement à la fable du brillant redressement irlandais, l’économie irlandaise est loin d’avoir récupéré : le PIB d’aujourd’hui est de 12,6 % inférieur à celui d’avant la crise. Le taux de chômage, actuellement à 13 %, est encore deux fois plus élevé qu’avant la crise. Parmi les jeunes, 27 % sont sans emploi. Le secteur bancaire ne remplit toujours pas sa tâche principale : la moitié des demandes de crédit des PME au dernier trimestre ont été rejetées par les banques. La dette nationale, qui avait explosé de 25 à 91% du PIB entre 2007 et 2010 à la suite des sauvetages bancaires, s’est encore accrue sous le contrôle de la Troïka et a atteint 124 % en 2013 selon les prévisions actuelles.

    (graphique J. Gadrey d’après les bases de données de l’OCDE)

    UN CHANGEMENT RADICAL DE POLITIQUE EST URGENT

    « Nos gouvernements doivent cesser de dépenser d’énormes sommes d’argent public pour sauver un secteur financier sans scrupules “, demande Mittendrein. Au contraire, une réglementation stricte est nécessaire : les banques jugées « trop importantes pour faire faillite » doivent être démantelées de sorte qu’elles ne puissent plus mettre en danger des sociétés entières. A moyen terme, le secteur bancaire doit se limiter à sa tâche essentielle : la gestion des dépôts et des prêts, sans servir des intérêts privés mais le bien-être public. Il faut stopper ces politiques d’austérité, qui visent à détruire les systèmes de protection sociale et de soins de santé et qui menacent de la pauvreté des centaines de millions de personnes en Irlande et en Europe. Elles doivent laisser la place à des programmes d’investissement public et à une coordination européenne des politiques fiscales et économiques dans l’intérêt de la population. Par le biais de l’allègement de la dette et d’un impôt sur la fortune coordonné à l’échelle internationale, les créanciers et les riches doivent prendre le fardeau de la crise. « La taxe européenne sur les transactions financières doit être rapidement adoptée en suivant le projet de la Commission européenne amendé par le récent accord CDU-SPD : le gouvernement français doit renoncer à en affaiblir la portée. Le coût de la crise doit être payé par ceux qui en sont responsables », souligne Dominique Plihon.

    NON AU ” PACTE DE COMPETITIVITE ”

    Les élites politiques envisagent actuellement d’adopter un « pacte de compétitivité » qui étendrait le modèle irlandais à l’ensemble de l’UE : tous les États devraient s’engager à des mesures néolibérales telles que la réduction des protections du travail, la baisse des salaires, des privatisations… Leur mise en œuvre serait garantie par des contrats entre les États et la Commission européenne, qui les surveillerait et ferait adopter des primes ou des pénalités. ” Le pacte de compétitivité signifierait « troïka pour tout le monde “, conclut Lisa Mittendrein”. Son adoption a été repoussée de décembre 2013 à juin 2014 ; mais nous devons stopper définitivement ce pacte d’appauvrissement, pour initier un virage à 180° dans la politique de gestion de crise européenne “.

    Les auteurs de l’étude : Dominique Plihon, Attac France ; Lisa Mittendrein, Attac Autriche ; Andy Storey, Attac Irlande, University College Dublin

    #Europe
    #crise
    #austérité
    #banksters
    Le « #sauvetage » de l’ #Irlande = sauver les #banques, broyer les #peuples… et laisser la #dette s’envoler

  • Pour en finir avec les mythes de transparence autour des négociations commerciales UE-US - Attac France
    http://france.attac.org/se-mobiliser/le-grand-marche-transatlantique/article/pour-en-finir-avec-les-mythes-de

    Le 7 octobre, la deuxième étape des négociations pour un accord commercial transatlantique s’est tenue à Bruxelles. Interpellée sur la question de l’absence d’ouverture et de participation du public, la Commission européenne a initié une offensive de propagande qui vante la transparence et le comportement responsable des négociateurs européens dans le cadre des discussions en cours.

    Ce guide publié par Corporate Europe Observatory vous permettra de dissiper cette rhétorique rassurante mais trompeuse, pour mieux comprendre les enjeux du secret des négociations et de l’influence des grandes entreprises sur leur déroulement, ainsi que les problèmes que posent l’absence de contrôle démocratique et de débat public sur les négociations en cours.

    Depuis de nombreuses années, des ONG et organisations citoyennes critiquent les politiques commerciales de l’Union européenne pour leur manque de transparence, le déficit démocratique qui les caractérise et leur parti pris pro-multinationales (Voir par exemple ici, ici et ici). Le Parlement européen a quant à lui rejeté l’ACTA (Anti-Counterfeiting Trade Agreement - accord commercial anti-contrefaçon), les membres du Parlement européen faisant valoir, pour de bonnes raisons, qu’une loi négociée en secret est généralement une mauvaise loi. Ces mêmes parlementaires appellent aujourd’hui à plus d’ouverture dans les négociations du projet de Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement (PTCI ou TTIP en anglais). Et les militants des libertés numériques ont averti la Commission européenne que le secret « pourrait tuer le TTIP aussi sûrement qu’il a tué l’ACTA ».

    En réponse, la Commission a lancé une vaste offensive de relations publiques. Dans une série de questions/réponses, de documents préparatoires, portant sur la transparence dans les négociations commerciales dans l’UE, et de notes expliquant pourquoi le TTIP n’est pas l’ACTA, la Direction du commerce de la Commission (DG Commerce) se dépeint comme un modèle de transparence. « Il y a plus d’intérêt pour cet accord potentiel que pour aucun autre auparavant » disent-ils, « nous réalisons que ceci nécessite de nouvelles initiatives pour éclairer davantage ce qui se déroule pendant les négociations. »

    Cependant, ces « nouvelles initiatives » opacifient davantage qu’elles n’éclairent les évènements. Voici, un mythe après l’autre, quelques précisions sur ce que signifient réellement ces discours d’ouverture et de responsabilité à la DG Commerce....

    #Attac
    #Europe
    #US
    #Le-Grand-Marché-transatlantique
    #TTIP
    #ACTA

  • Dominique Plihon dans « Les Carnets de l’économie » sur France Culture - Attac France
    http://france.attac.org/actus-et-medias/audio-radio/article/dominique-plihon-dans-les-carnets

    L’émission Les carnets de l’économie diffusée tous les jours de la semaine sur France Culture (3 min avant les infos de 18 h) commence l’année 2014 avec pour invité Dominique Plihon, porte parole d’Attac France.

    1-La crise de l’euro est-elle derrière nous ?
    2-Quel premier bilan faire de la réforme bancaire
    3-Où en est le chantier de la taxe sur les transactions financières ?
    4-Où en est la pensée économique « hétérodoxe » ? (À venir)

  • La « success story » irlandaise est une escroquerie, champagne pour les banques ! - Attac France
    http://france.attac.org/nos-publications/notes-et-rapports-37/article/la-success-story-irlandaise-est

    Alors que l’Irlande a reçu 67,5 milliards € de prêts pour son renflouement depuis la fin de 2010, le pays a transféré un montant total de 89,5 milliards € à son secteur financier au cours de la même période. 55,8 de ces milliards sont tombés dans les poches des banques créancières, toutes étrangères et certaines françaises.

    L’étude confirme que la situation économique et sociale de l’Irlande demeure désastreuse : ces milliards n’ont en rien profité aux Irlandais, broyés par la politique d’austérité infligée à leur pays pour payer ces dettes illégitimes.

    L’étude publiée aujourd’hui par le réseau des Attac d’Europe a été coordonnée par Attac Autriche et Attac Irlande. Voici ses résultats en détail :

    18,1 milliards € ont été utilisés pour recapitaliser directement les banques irlandaises.
    55,8 milliards € sont allés aux créanciers de l’Etat irlandais . € 37,5 milliards ont servi à rembourser des obligations gouvernementales à échéance et € 18,3 milliards pour payer les intérêts sur les obligations en circulation .
    1,6 milliards € ont été dépensés par la National Asset Management Agency (NAMA), une structure de défaisance garantie par l’Etat , pour acheter les mauvais actifs immobiliers détenus par les banques irlandaises.
    14 milliards € ont été utilisés jusqu’à présent pour la liquidation de la Compagnie de liquidation des banques irlandaises ( IBCR ) , la fusion de deux banques nationalisées en faillite. 12,9 milliards entre eux ont été utilisés par l’AMNA pour acheter le reste des actifs de l’IBCR . Un autre 1,1 milliard a été versé aux créanciers de la banque à la suite d’ une garantie du gouvernement.
    « Au cours de son soi-disant sauvetage, l’Irlande a mis plus d’argent dans le secteur financier qu’elle n’a reçu de prêts pour son renflouement », note Dominique Plihon, porte-parole d’Attac France : « la population irlandaise s’est lourdement endettée pour sauver le secteur bancaire européen ».....

    #économie
    #Construction-Européenne
    #Irlande
    La « #success-story » irlandaise est une #escroquerie, champagne pour les #banques !
    #bankers
    #EU

  • Partenariat transatlantique : le libre-échange dans l’assiette - Claude Girod - Attac France
    http://france.attac.org/actus-et-medias/les-videos/article/partenariat-transatlantique-le
    http://vimeo.com/79688352

    Claude Girod, agricultrice et membre de la confédération paysanne, était à l’Université d’été d’Attac à Nîmes fin juillet 2013. Elle revient sur les enjeux « dans l’assiette » du projet de traité de libre-échange transatlantique.

    #Commerce-international
    #Le-Grand-Marché-transatlantique
    #Attac-France

    • Comment le traité transatlantique menace l’emploi et les droits sociaux

      Cela a été dit et répété dans les grands médias : un accord de libre-échange entre l’Union européenne et les Etats-Unis devrait permettre aux deux puissances de part et d’autre de l’atlantique de sortir du marasme économique.

      Dans son discours sur l’état de l’Union le 13 février 2013, le Président Obama annonçait : « nous allons lancer des négociations pour un vaste partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI) avec l’Union européenne – parce qu’un commerce atlantique libre et juste permettra de créer des millions d’emplois de qualité en Amérique ».

      Des déclarations dont le commissaire européen au commerce Karel de Gucht s’est fait l’écho : « Pour l’Europe, les retombées de cet accord que nous essayons de conclure devraient être de l’ordre de 0,5 à 1% du PIB, avec à la clé des centaines de milliers d’emplois créés… Il apportera de nouveaux clients pour nos producteurs, des pièces moins chères pour nos producteurs et une plus grande concurrence qui rendront nos entreprises plus efficaces [1] »

      Pourtant si on considère ces chiffres de plus près, on se rend compte que les retombées économiques du PTCI sont largement surestimées. En fait, non seulement ces promesses en termes de création de richesse et d’emploi ne seront probablement pas tenues, mais les politiques de protection sociale et le droit du travail, considérés comme des « barrières non-tarifaires » au commerce transatlantique, pourraient être sérieusement mis à mal avec l’adoption d’un tel accord...

      > http://france.attac.org/actus-et-medias/le-flux/article/comment-le-traite-transatlantique

  • Los Fralibos - l’éléphant - Attac France
    http://france.attac.org/actus-et-medias/les-videos/article/los-fralibos-l-elephant
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=PpIjn0Q5G6c

    Les salariés de Fralib en lutte depuis 1103 jours viennent de passer leur 4ème réveillon de résistance contre la multinationale UNILEVER.

    Une bande de Saltimbanks leur ont offert un magnifique cadeau qu’ils veulent partager avec tous ceux qui les soutiennent depuis plus de 3 ans !

    #Fralib
    #Los-Fralibos
    #l’éléphant
    4ème réveillon de #résistance contre la #multinationale #UNILEVER

  • #OMC : un #accord au #profit des #multinationales et des plus #riches ! | Attac France
    http://www.france.attac.org/articles/omc-un-accord-au-profit-des-multinationales-et-des-plus-riches

    Tous les commentateurs saluent un accord historique qui aurait sauvé l’OMC et le multilatéralisme, tout en facilitant le commerce mondial au bénéfice des populations. A y regarder de plus près,le paquet de Bali va profiter aux multinationales, les pays pauvres devant se contenter de quelques promesses. Décryptage.

    La 9ème ministérielle de l’OMC à Bali (Indonésie) ne devait pas être une réunion de négociations. Le nouveau directeur général de l’OMC, Roberto Azevedo, souhaitait y arriver avec un accord finalisé que les ministres n’auraient eu qu’à valider. Aucun accord n’ayant été atteint lors de la dernière session de négociations à Genève, les négociations se sont poursuivies à Bali après un coup d’éclat médiatique d’Azevedo ayant déclaré que ce n’était ni plus ni moins que « l’avenir de l’OMC » qui était en jeu à Bali. Comportant une dizaine de textes portant sur trois sujets principaux, à savoir « la facilitation des échanges », « l’agriculture » et le « développement », le paquet de Bali ne porte que sur une petite partie de l’agenda du « cycle de développement » initié à Doha il y a 12 ans et jusqu’ici bloqué. En s’accordant sur le paquet de Bali, premier accord depuis la naissance de l’OMC en 1995, les pays membres de l’OMC, désormais au nombre de 160 depuis l’adhésion du Yémen, ont-ils ouvert une nouvelle expansion des politiques de libre-échange et d’investissement au sein de l’OMC que les importantes mobilisations de la société civile, notamment à Cancun en 2003, et les désaccords intervenus entre les pays membres, notamment sur l’agriculture, avaient jusqu’ici limité ?

  • Réforme fiscale : de l’argent, il y en a ! 360 milliards d’euros pour un vrai débat | Attac France
    http://www.france.attac.org/dossiers/reforme-fiscale-de-largent-il-y-en-360-milliards-deuros-pour-un-vrai-d

    Le Premier ministre a annoncé qu’il souhaitait « remettre à plat » la fiscalité, un an après avoir renoncé à mener la « révolution fiscale » promise par le candidat Hollande. C’est pourtant bien d’une révolution dont nous aurions besoin, à un moment où la fiscalité - qui frappe plus durement les plus fragiles et qui épargne les plus riches - est remise en question dans sa légitimité même.

    Un exemple significatif : la hausse de la TVA, programmée pour janvier 2014, va frapper les plus faibles pour mieux financer des cadeaux fiscaux qui vont bénéficier en grande partie aux plus grosses entreprises, et ce sans contrepartie ! De quoi questionner les vélléités de « remise à plat » du Premier ministre...

    Les riches et les grandes entreprises doivent contribuer à hauteur de leurs moyens à l’effort fiscal, c’est une affaire de justice sociale. Mais aussi une nécessité économique en ces temps d’austérité. Au lieu de persévérer dans l’erreur en imposant des mesures d’austérité qui détruisent l’économie, il suffirait de prendre l’argent là où il se trouve !

    Dans la poche des spéculateurs : 200 milliards d’euros pourraient être récupérés à l’échelle de l’Europe. Dans la poche des actionnaires et des créanciers : 100 milliards de surcoût du capital qui pèsent sur l’économie française. Et quid de l’évasion fiscale ? Ce sont 60 milliards qui sont soustraits au budget chaque année en France par les fraudeurs.

    Alors pour une vraie réforme fiscale, Attac fait monter les enchères. De l’argent il y en a : 360 milliards d’euros pour un vrai débat !

    #économie
    #réforme-fiscale
    #spéculateurs
    #bulles
    #crises-financières
    #dividendes
    #actionnaires
    #fraude
    #évasion-fiscale

    • Argh c’est typiquement le genre de publication quasi contre-productive je trouve : parler de milliards de façon abstraite et non illustrée, à tel point que ça fait penser à un tract de LO.. (le truc vrai mais pourtant pas crédible, qui ne fait pas bouger les lignes dans l’opinion..).
      Une infographie qui montre les volumes en jeu et illustre le comportement des acteurs incriminés (spéculateurs, actionnaires, créanciers..) ce serait tellement bienvenu..
      En plus la sémantique est inadaptée, parler d’aller chercher le pognon « dans la poche des actionnaires », ça ne peut convaincre que les convaincus, le reste de l’opinion publique est très servile vis à vis du concept de propriété privée, tout ce qui touche à la spoliation ne peut que les braquer.
      Il suffirait de parler de la piste consistant à imposer les revenus des spéculateurs, des actionnaires et créanciers (c’est la même chose, mais ça fait moins spoliation), en disant que 100 milliards d’euros c’est 1 fois et demi la recette de l’impôt sur le revenu, et là oui ça pourra faire infléchir la façon de penser des gens.. Elle est où l’éducation populaire chère à Attac ?

      Faut mettre plus en avant les arguments comme ceux décrits ci-dessous, même si c’est #selon_une_étude_récente :-), ça c’est parlant.. Les gens sont sensibles au bon sens, et ils savent faire la différence entre les rémunérations acceptables et les privilèges indus..

      Chaque année, les entreprises non financières versent 130 milliards d’euros, sous forme de dividendes aux actionnaires et d’intérêts aux prêteurs.

      Selon une étude de l’Université Lille I*, une partie des dividendes peut se justifier au titre du risque économique pris et une partie des intérêts paie légitimement les coûts de fonctionnement des banques. Mais 100 milliards d’euros sont versés chaque année par les entreprises aux prêteurs et actionnaires sans aucune justification économique.

      http://www.france.attac.org/articles/100-milliards-deuros-le-surcout-annuel-du-capital