ATTAC Suisse
Non au sommet mondial des matières premières à Lausanne
▻http://www.suisse.attac.org/Non-au-sommet-mondial-des-matieres
Du 15 au 17 avril 2013, l’Hôtel Beau-Rivage Palace à Lausanne accueille la deuxième édition du « Sommet mondial des matières premières » organisé par le « Financial Times » (FT), qui réunit le gratin du secteur des matières premières, les plus grandes sociétés de trading, banques d’investissement et groupes spécialisés dans les matières premières à l’échelle mondiale.
Ce n’est pas un hasard si cet événement se tient en Suisse : au cours de ces dix dernières années, les sociétés de négoce de matières premières ont massivement colonisé notre pays, tout particulièrement le paradis fiscal de Zoug et la région du lac Léman, faisant de la Suisse une véritable plaque tournante du commerce des matières premières. 25% du commerce mondial des matières premières transite par la Suisse. Sept des 12 entreprises les plus importantes de Suisse sont actives dans le secteur des matières premières, tout comme quelque 400 sociétés implantées entre Genève et Lausanne. Les médias font régulièrement écho aux scandales retentissants dans lesquels ces sociétés de négoce sont impliquées.
Dans ce contexte, un Collectif contre la spéculation sur les matières premières s’est constitué [1].
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Lausanne : Les manifestants contre les « affameurs » campent devant le Beau-Rivage - Suisse - tdg.ch
▻http://www.tdg.ch/vaud-regions/lausanne-region/Les-manifestants-contre-les-affameurs-campent-devant-le-BeauRivage/story/30715170
Un millier de personnes ont défilé lundi à Lausanne pour dénoncer la spéculation sur les matières premières.
Le cordon de sécurité entourant les jardins du Beau-Rivage Palace à Lausanne n’aura pas fait barrage longtemps. Alors que la manifestation contre les « affameurs » partie du centre-ville et forte d’un millier de personnes s’était jusque-là déroulée dans le calme, il aura suffi d’un jeune à vélo, tout de noir vêtu et passant outre les injonctions de la police, pour que le gros des manifestants le rejoigne au pied du palace.
« Ce soir, vous ne dormirez pas », scandent les jeunes du mouvement Gauche Anticapitaliste, foulards sur le visage et capuches sur la tête. En face d’eux, un impressionnant dispositif policier fort d’une huitantaine d’hommes et de femmes, main sur la matraque, casque à la ceinture et protections anti-émeute sur les bras et les jambes.
Et alors que certains intrépides chevauchent la statue du général Guisan, y déployant des banderoles, l’occupation des jardins du Beau-Rivage semble partie pour durer une partie de la nuit. Une cantine de fortune, laissant présager que le coup d’éclat a été bien organisé, est installée à la nuit tombée, malgré l’assurance des organisateurs du défilé, le « collectif contre la spéculation sur les matières premières », qui avait assuré qu’il s’agissait d’un mouvement « positif » et qu’ils étaient persuadés qu’il n’y aurait pas de débordements.
Créé : 15.04.2013