city:auckland

  • La surveillance, stade suprême du capitalisme ?
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/06/14/la-surveillance-stade-supreme-du-capitalisme_5476001_3232.html

    Bientôt un autre regard critique sur le concept de capitalisme de surveillance : parution à l’automne du livre de Christophe Masutti qui fait l’archéologie du concept et replonge dans l’évolution sur cinquante ans du traçage informatisé. Chez C&F éditions, évidemment ;-)

    Depuis vingt ans, un capitalisme mutant mené par les géants du Web s’immisce dans nos relations sociales et tente de modifier nos comportements, analyse l’universitaire américaine Shoshana Zuboff dans son dernier ouvrage. Mais son concept de « capitalisme de surveillance » ne fait pas l’unanimité.

    Shoshana Zuboff a été l’une des premières à analyser la manière dont l’informatique transformait le monde du travail. Cette pionnière dans l’étude détaillée des bouleversements du management s’est félicitée, au départ, de l’arrivée de « travailleurs du savoir ». Elle a perçu très tôt que l’extension d’Internet et la généralisation des ordinateurs personnels permettraient de fonder une « économie nouvelle » capable de répondre aux besoins des individus et de renforcer le pouvoir des consommateurs.

    Puis elle a été terriblement déçue. En janvier, Shoshana Zuboff a résumé ses craintes dans The Age of Capitalism Surveillance (Public Affairs, non traduit).

    La presse anglo-saxonne, du libéral Wall Street Journal au très à gauche The Nation, du Guardian à la New York Review of Books, mais aussi l’anticapitaliste Naomi Klein et le professeur de communication Joseph Turow, ont salué ce livre comme un essai majeur.
    « Chef-d’œuvre d’horreur »

    Le titre, « L’Age du capitalisme de surveillance », en annonce le concept : en vingt ans, « sans notre consentement significatif », un capitalisme mutant mené par les géants du Web – Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft (Gafam) – s’est immiscé dans nos relations sociales et introduit dans nos maisons – « de la bouteille de vodka intelligente au thermomètre rectal », résume Shoshana Zuboff.

    Un de ses concepts centraux est, assure l’universitaire dans son essai, la notion de « surplus de comportement » : les Gafam, mais aussi les opérateurs de téléphonie comme AT&T ou les sociétés de l’Internet des objets et de la « smart city », ne se contentent pas de collecter les données d’usage et de service : ils intègrent dans les pages en réseaux et dans les machines intelligentes des dispositifs d’espionnage invisible. Ils repèrent ainsi, grâce aux algorithmes, nos habitudes les plus intimes. Ils reconnaissent nos voix et nos visages, décryptent nos émotions et étudient leur diffusion grâce à l’« affective computing » afin de capter « la totalité de l’expérience humaine en tant que matière première gratuite ».

    Ces masses de données comportementales sont revendues comme des « produits de prévision » extrêmement lucratifs. « Vous n’êtes pas le produit, résume Shoshana Zuboff, vous êtes la carcasse abandonnée de l’éléphant traqué par des braconniers ! »
    « Un contrat faustien »

    La logique de cette traque mène à ce qu’elle appelle l’« instrumentarianism » (« l’instrumentalisation ») : la capacité de modeler les comportements en vue d’obtenir « des résultats rentables », voire d’« automatiser » les conduites.

    « Il est devenu difficile d’échapper à ce projet de marché dont les tentacules s’étendent des innocents joueurs de Pokémon Go dirigés vers les bars et les magasins qui paient pour les attirer à l’impitoyable exploitation des profils Facebook à des fins d’orientation de comportement individuel » – et ce « en cliquant oui à l’achat de nouvelles chaussures de sport proposé après votre jogging du dimanche matin », ou en ciblant « votre vote de fin de semaine », comme on l’a vu pendant l’affaire Cambridge Analytica, la société de conseil dont le slogan proclame « Data drives all we do » (« Les données déterminent tout ce que nous faisons »). « Ils veulent notre âme, conclut Shoshana Zuboff. Nous avons signé avec eux un contrat faustien. »

    Depuis sa sortie, « L’Age du capitalisme de surveillance » reçoit une volée de critiques. Dans The Nation, Katie Fitzpatrick, professeure de pédagogie à l’Université d’Auckland, estime que le « sombre constat » de Shoshana Zuboff est justifié mais qu’elle « échoue dans son analyse politique » car elle est aveuglée par la confiance qu’elle accorde aux capacités démocratiques du libéralisme. « Nous n’avons pas besoin d’une nouvelle théorie politique alarmiste pour comprendre ce qui se passe », conclut-elle.

    Pour le spécialiste du numérique Evgeny Morozov, auteur du Mirage numérique (Les Prairies ordinaires, 2015), l’analyse de Shoshana Zuboff, qui est d’autant plus dérangeante qu’elle a travaillé pour « deux bastions du techno-optimisme », Fast Company et BusinessWeek, insiste trop sur la surveillance et pas assez sur le capitalisme : « En considérant le capitalisme de surveillance comme notre nouveau Léviathan invisible, elle rate la manière dont le pouvoir fonctionne depuis plusieurs siècles : le Léviathan invisible est avec nous depuis longtemps. »

    #Capitalisme_surveillance #Shoshana_Zuboff

  • A software malfunction is injuring Lime riders around the world — Quartz
    https://qz.com/1558033/a-software-malfunction-is-injuring-lime-riders-around-the-world

    So sieht’s dann aus: E-Rollerfahrer werden softwaregesteuert vom störrischen Gerät abgeworfen. Kommt die Roller-Reithelmpflicht?

    Something is off with Lime scooters.

    Riders in Switzerland and New Zealand have reported the front wheels of their electric scooters locking suddenly mid-ride, hurling riders to the ground. The malfunction has resulted in dozens of injuries ranging from bruises to broken jaws.

    Lime pulled all its scooters from Swiss streets in January when reports of the incidents surfaced there. When the city of Auckland, New Zealand voted to suspend the company earlier this week following 155 reported cases of sudden braking, the company acknowledged that a software glitch was causing the chaos.

    “Recently we detected a bug in the firmware of our scooter fleet that under rare circumstances could cause sudden excessive braking during use,” Lime wrote in a blog post Saturday. “[I]n very rare cases—usually riding downhill at top speed while hitting a pothole or other obstacle—excessive brake force on the front wheel can occur, resulting in a scooter stopping unexpectedly.”

    The company claims that fewer than 0.0045% of all rides worldwide have been affected, adding that “any injury is one too many.” An initial fix reduced the number of incidents, it said, and a final update underway on all scooters will soon be complete.

    It’s unclear just how many of the other 17 countries where Lime has deployed scooters have been affected by the problem. A Texas man sued the company this week after a similar-sounding incident threw him from a Lime scooter.

    Lime was valued at $2 billion earlier this year, just two years after its launch. It’s not the only company in the crowded electric scooter rental market to field such reports. While most scooter-related injuries stem from traffic accidents or improper use by riders, there have also been reports of malfunctioning machines causing injuries, like the Skip scooter that flung Quartz reporter Mike Murphy onto the pavement in San Francisco late last year.

  • Apocalypse Now ?

    Le pays va-t-il se retourner contre les riches ? Contre l’innovation technologique ? Est-ce que ça va se transformer en désordre civil ? En tout cas, plus de 50 % des milliardaires de la Silicon Valley ont pris, d’une manière ou d’une autre, une assurance contre l’apocalypse.

    Tout aussi irrationnel, les mêmes qui font construire un mur de la honte pour se « proteger » des populations du Sud sont en train de coloniser la Nouvelle-Zélande :

    S’ils ne s’accordent pas sur la cause de cette apocalypse, beaucoup trouvent que la Nouvelle-Zélande est le meilleur endroit pour y faire face. Un pays qui ne connaît pas d’ennemi, a peu de chance d’être la cible d’une bombe nucléaire, et composé de nombreuses îles où s’isoler, avec de l’altitude pour faire face à la montée du niveau de la mer, de larges territoires inhabités, peu de pollution… Rien qu’en 2016, 13 000 riches américains y ont demandé un permis de construire. Le pays a dû restreindre par la loi la vente de logements à des étrangers, pour maîtriser la hausse des prix de l’immobilier.

    Ce sont aussi les mêmes qui, déplaçant les populations, détruisant lieux de vie indigènes et zones à défendre, se construisent des rêves d’autonomie :

    Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, voit plus grand. Il a acheté un domaine dans le pacifique, sur une petite île au large de Hawaï. Il a payé les poignées de familles présentes sur ses terres, qui y cultivaient de la canne à sucre, pour partir. Il entend s’y faire bâtir une propriété et une ferme bio de 27 hectares, en autosuffisance totale. Un investissement à plus de cent millions de dollars pour assurer sa seule survie et celle de sa famille…

    Là où fleurissent les bunkers de milliardaires : https://www.humanite.fr/nouvelle-zelande-la-ou-fleurissent-les-bunkers-de-milliardaires-670945

    • Nouvelle-zélande. Là où fleurissent les bunkers de milliardaires | L’Humanité
      https://www.humanite.fr/nouvelle-zelande-la-ou-fleurissent-les-bunkers-de-milliardaires-670945


      La bonne nouvelle, c’est que maintenant, nous savons très exactement où trouver les responsables de ce merdier !

      De la Californie à Auckland, les entrepreneurs de la Silicon Valley construisent des abris par peur de la fin d’un monde qu’ils ont participé à créer.

      Les magnats de la Silicon Valley et autres startupers croient-ils sincèrement, comme ils aiment le répéter à longueur de conférences et de plateaux télé, que la technologie va sauver le monde ? La réponse se trouve certainement en Nouvelle-Zélande, où plusieurs dizaines d’entre eux achètent des terres pour se préparer à l’apocalypse. Un haut cadre de Facebook, qui venait de s’offrir quelques hectares boisés sur une île où il a fait installer des générateurs, panneaux solaires et un stock de munitions, le disait clairement à la BBC : « Notre société s’apprête à vivre des changements économiques et technologiques spectaculaires et je ne pense pas que les gens le réalisent. Mais nous, oui, la Silicon Valley vit dans le futur. Avec l’automatisation et l’intelligence artificielle, presque la moitié des emplois américains n’existeront plus dans vingt, trente ans. »
      Une assurance contre l’apocalypse pour les ultrariches

      Un drame social est à venir, qu’ils anticipent d’autant plus qu’ils commencent à avoir conscience qu’ils en sont la cause. Le milliardaire Reid Hoffman, fondateur de LinkedIn, s’interroge donc, dans le New Yorker : « Le pays va-t-il se retourner contre les riches ? Contre l’innovation technologique ? Est-ce que ça va se transformer en désordre civil ? En tout cas, plus de 50 % des milliardaires de la Silicon Valley ont pris, d’une manière ou d’une autre, une assurance contre l’apocalypse. » Pour eux, lorsque le peuple aussi s’en rendra compte et se demandera qui s’est enrichi à milliards en détruisant le travail et en creusant les inégalités, mieux vaudra pour les responsables être à plusieurs milliers de kilomètres de là. Et bien préparés.

      D’autres ultrariches craignent plutôt les bouleversements climatiques, le soulèvement des robots dominés par une intelligence artificielle hostile, Kim Jong-un, un virus… La preuve, il est 23 h 58 sur l’horloge de la fin du monde, tenue à l’heure par l’université de Chicago. S’ils ne s’accordent pas sur la cause de cette apocalypse, beaucoup trouvent que la Nouvelle-Zélande est le meilleur endroit pour y faire face. Un pays qui ne connaît pas d’ennemi, a peu de chance d’être la cible d’une bombe nucléaire, et composé de nombreuses îles où s’isoler, avec de l’altitude pour faire face à la montée du niveau de la mer, de larges territoires inhabités, peu de pollution… Rien qu’en 2016, 13 000 riches américains y ont demandé un permis de construire. Le pays a dû restreindre par la loi la vente de logements à des étrangers, pour maîtriser la hausse des prix de l’immobilier.

      Le milliardaire Peter Thiel, fondateur de PayPal et de Palantir, a lancé le mouvement en 2015, en achetant pour près de 12 millions d’euros une ferme et près de 200 hectares de terrain sur les rives du lac Wanaka, dans le sud de la Nouvelle-Zélande. Il y a fait construit une pièce ultrasécurisée. Avec quatre autres entrepreneurs de la Silicon Valley, dont Sam Altman, patron de Y Combinator, il garde toujours un avion prêt à s’envoler et à traverser 7 000 kilomètres au-dessus du Pacifique au moindre signe d’apocalypse ou de révolte sociale. L’un d’entre eux avoue même conserver dans son garage de San Francisco une moto et des armes, pour rejoindre au plus vite l’avion privé.

      Julian Robertson, milliardaire et président d’un fonds d’investissement californien, a, lui, choisi le lac voisin de Wakatipu. Une dizaine d’autres multimillionnaires californiens ont acheté des propriétés dans la région. Tandis que le financier Bill Foley et le réalisateur de Titanic, James Cameron, ont, eux, opté pour des villas sécurisées sur l’île plus au nord. Sept autres pontes de la Silicon Valley ont opté pour des bunkers blindés, construits à plus de trois mètres sous le sol, et localisables uniquement par GPS dans des grandes prairies de la Nouvelle-Zélande. Et cela au bénéfice d’une entreprise californienne, Terra Vivos, qui fait son beurre en proposant ses solutions contre l’apocalypse. L’entreprise avait déjà pu roder son produit d’appel, un grand bunker antiatomique médicalisé, avec cinéma, armurerie et cellules individuelles, à destination des nombreux Américains qui ont cru à la fin du monde pour le 21 décembre 2012, date de fin d’un calendrier maya. Elle le recycle aujourd’hui pour les cadres de la Silicon Valley qui ont moins de moyens que les hauts dirigeants, et propose des places autour de 35 000 euros par personne dans ces abris collectifs conçus pour trois cents à mille personnes.

      Le fondateur de Terra Vivos se frotte les mains depuis que, en 2017, le sujet privilégié des patrons réunis à Davos lors du forum économique mondial était la peur d’une « révolution ou d’un conflit social qui s’en prendrait au 1 % » le plus riche, raconte-t-il. Pour lui qui doit recycler ses bunkers antiatomiques dans les grandes étendues états-uniennes, la Nouvelle-Zélande n’est pas idéale puisqu’elle est sensible aux tsunamis, notamment en cas de chute de météorite… Mais, sentant l’air du temps, il a investi huit millions pour y bâtir un bunker de trois cents places.
      Le PDG de Facebook a payé les habitants d’une île pour partir

      Le discours prend et les patrons de la Silicon Valley s’arment. Si certains stockent du carburant et des munitions, un autre startuper préfère prendre des cours de tir à l’arc. Steve Huffman, le fondateur de Reddit, s’est fait opérer des yeux parce qu’en cas de désastre, il veut augmenter ses chances de survie sans lunettes ni lentilles de contact. Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, voit plus grand. Il a acheté un domaine dans le pacifique, sur une petite île au large de Hawaï. Il a payé les poignées de familles présentes sur ses terres, qui y cultivaient de la canne à sucre, pour partir. Il entend s’y faire bâtir une propriété et une ferme bio de 27 hectares, en autosuffisance totale. Un investissement à plus de cent millions de dollars pour assurer sa seule survie et celle de sa famille… Comme quoi, « après moi le déluge » n’est pas qu’un proverbe, mais bien une philosophie de vie.

      #it_has_begun

  • Vandalism forces New Zealand council to remove Captain Cook statue

    A year ahead of 250th anniversary of explorer’s arrival, monument will be replaced by ‘cultural designs’

    A statue of Captain Cook in New Zealand that has been repeatedly defaced and daubed with graffiti is to be removed by the council a year out from the 250-year anniversary of his arrival in the country.

    The statue of Cook in Gisborne has been repeatedly targeted by vandals amid a heated debate about the portrayal of the town’s complex colonial history.

    The Cook statue has had red paint smeared on its face and coat, and a bikini and a pair of thongs have also been painted on.

    With the 250th anniversary of Cook’s landing in New Zealand only a year away, tensions are high in the city which lies 350km south-east of Auckland.

    Many residents have posted on social media describing Cook as a “murderer” and “crooked Cook”.

    Cook and the crew of the Endeavour landed in Gisborne’s Poverty Bay in 1769 and the first significant meetings of Europeans and Māori took place nearby.

    Nick Tupara, spokesman for the #Ngati_Oneone tribe, said according to historical records, Cook’s crew shot nine #Maori men of his tribe, including Tupara’s ancestors. Six of the men are believed to have died.

    Ngati Oneone has long opposed having the controversial statue of Cook placed on the sacred mountain of #Titirangi, and on Monday the #Gisborne district council said it would be moved to the Tairawhiti Museum instead.

    The council said the mountain would now be adorned with “iwi [tribal] stories and cultural design elements can be shared from this significant location”.

    The council would also consult with the local community regarding the renaming of the Cook Plaza on top of Titirangi, as well as various walking tracks and sites on the mountain.

    Meredith Akuhata-Brown, a local councillor, told Maori Television the removal of the statue would allow a more nuanced and “honest” story about New Zealand’s history to emerge.

    Discussions are under way in the Gisborne region for Poverty Bay – so named by Cook in 1769 – to be replaced by its Māori name, or given a dual name.
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    Akuhata described the name of Poverty Bay as “horrendous” and said it was particularly painful as the region had numerous social and economical challenges it was working to overcome.

    https://www.theguardian.com/world/2018/oct/02/vandalism-forces-new-zealand-council-to-remove-captain-cook-statue?CMP=
    #mémoire #Cook #Nouvelle_Zélande #post-colonialisme #vandalisme #histoire #colonialisme #James_Cook #musée #espace_public #toponymie (même si je ne sais pas si la place s’appelle Cook, mais c’est pour retrouver l’article) #peuples_autochtones
    ping @reka

    • Il faudrait que je retrouve le nom d’un film superbe (australien je crois) qui mets en scène aborigènes et communautés allochtones, et dans lequel une actrice aborigène lance l’insulte suprême « Tu n’es qu’un fils batard du capitaine Cook ! »

  • La Nouvelle-Zélande interdit aux étrangers d’acheter des maisons Associated Press à Wellington, en Nouvelle-Zélande - 15 Aout 2018 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/monde/534556/la-nouvelle-zelande-interdit-aux-etrangers-d-acheter-des-maisons

    Auparavant, le marché du logement était ouvert aux investisseurs du monde entier, mais le gouvernement a adopté mercredi une loi autorisant uniquement les résidents néo-zélandais à acheter des maisons.

    Au cours des dernières années, de nombreuses anecdotes ont circulé faisant état d’étrangers fortunés provenant de Silicon Valley et d’ailleurs qui s’achetaient des ranchs dans la pittoresque région rurale de la Nouvelle-Zélande pour pouvoir échapper à un monde turbulent.


    On a également entendu parler d’acheteurs chinois bien nantis qui damaient le pion à des Néo-Zélandais pour mettre la main sur des maisons de banlieue dans la ville principale d’Auckland.

    Les statistiques indiquent qu’environ 3 % des maisons néo-zélandaises sont vendues à des étrangers, mais cette proportion atteint 5 % dans la région pittoresque de Queenstown et 22 % dans le centre d’Auckland.

    Le mois dernier, les directeurs du conseil d’administration du Fonds monétaire international ont encouragé la Nouvelle-Zélande à reconsidérer l’interdiction qui, selon eux, ne fera rien pour améliorer l’accessibilité au logement.

    Mais le gouvernement affirme qu’il ne fait aucun doute que les étrangers gonflent les prix, et la seule question qui reste est de savoir de combien.

    Il y a quelques exceptions. Les étrangers ayant le statut de résident de la Nouvelle-Zélande pourront toujours acheter des maisons, tout comme ceux d’Australie et de Singapour, grâce aux accords de libre-échange existants.

    Les étrangers qui possèdent déjà des maisons en Nouvelle-Zélande ne seront pas touchés. Et les acheteurs étrangers pourront toujours faire des investissements limités dans de grands immeubles et des hôtels.

    La montée en flèche des prix des logements à #Auckland préoccupe particulièrement les Néo-Zélandais, même si ce marché s’est refroidi au cours de l’année écoulée. Pourtant, les prix restent parmi les plus élevés au monde par rapport aux revenus des habitants.

    Les chiffres publiés mercredi par l’Institut de l’immobilier de Nouvelle-Zélande indiquent que le prix médian des logements à Auckland est de 835 000 dollars néo-zélandais (720 000 dollars canadiens) alors que le prix médian est de 550 000 dollars (475 000 dollars canadiens).

    #Nouvelle-Zélande #immobilier #spéculation #mondialisation #globalisation #Logement #FMI

  • Un débat sexiste, inapproprié et rétrograde. En Nouvelle-Zélande, le milieu politique a dénoncé le traitement réservé à Jacinda Ardern, candidate au poste de premier ministre, interrogée avec insistance sur ses projets de maternité. La jeune femme de 37 ans, désignée mardi 1er août à la tête du Parti travailliste pour conduire la campagne législative à moins de huit semaines du scrutin, prévu le 23 septembre, avait pourtant gardé le sourire lors des premières questions indiscrètes. L’élue d’Auckland a elle-même évoqué, dans le passé, son envie d’avoir des enfants et les difficultés à concilier une vie de famille avec des fonctions à haute responsabilité. « J’ai toujours été ouverte à la discussion car c’est un dilemme auquel, je pense, font face de nombreuses femmes », dit-elle en éludant la question.
    Le ton a changé mercredi, lorsqu’un animateur de télévision a insisté et suggéré qu’à l’instar des employeurs, les électeurs ont le droit de savoir si elle compte prendre un congé maternité. Elle a jeté un regard incendiaire à son interlocuteur : « Il est tout à fait inacceptable, en 2017, de dire qu’une femme doit répondre à cette question à son travail. C’est inacceptable, inacceptable. » « Ignore l’attaque sexiste et continue ton travail », lui a conseillé, dans un Tweet, l’ex-première ministre, Helen Clark, tandis que la commissaire aux droits de l’homme de Nouvelle-Zélande, Jackie Blue, a rappelé que la loi interdit de poser ce type de questions au cours d’un entretien d’embauche.

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2017/08/05/en-nouvelle-zelande-la-nouvelle-chef-des-travaillistes-pourfend-le-sexisme_5

    #sexisme #travail #femmes #discrimination #paywall

  • Strong Job Opportunities in Auckland New Zealand
    http://www.permitsandvisas.com/strong-job-opportunities-in-auckland-new-zealand

    Strong Job Opportunities in Auckland New Zealand Are you looking for jobs in New Zealand? The good news is that there are good job opportunities in Auckland, New Zealand. Right now, there are plenty of opportunities in the area of architecture, construction and real estate. Surprisingly, it’s the tradespeople such as builders, plumbers and mechanics […]

  • Le sacrifice humain était plus répandu dans les sociétés inégalitaires
    http://www.slate.fr/story/116371/sacrifice-humain-societes-inegalitaires

    Le sacrifice humain était pratiqué selon des modalités très variées (étranglement, crémation, enterrement vivant, décapitation, etc.) mais il a traversé les époques et les cultures. James Watts, psychologue à l’université d’Auckland, a voulu valider l’hypothèse selon laquelle le sacrifice humain servait à légitimer l’autorité politique et la structure hiérarchique des sociétés. Il a publié récemment dans Nature le résultat d’une étude comparative portant sur quatre-vingt-treize sociétés traditionnelles austronésiennes.

    Le sacrifice était utilisé pour pérenniser un système inégalitaire déjà installé, conclut le chercheur. Ces rituels étaient souvent pratiqués par les élites sociales, composées de chefs politiques ou de dignitaires religieux, et visaient les membres des classes inférieures de la société comme les esclaves. L’efficacité de tels châtiments s’expliquait par le fait qu’ils étaient motivés par une instance supérieure, généralement d’ordre religieux ou surnaturel. « Les classes dirigeantes riches et puissantes utilisaient la peur et la religion pour maintenir les masses pauvres en bas de l’échelle », résume le site Popular Sciences.

  • The dotted line: trade in the Pacific 2016-02-05 | Espresso

    https://espresso.economist.com/78573597059a0617129964af6caa5168?fsrc=scn/tw/te/bl/ed/thedottedlinetradeinthepacific20160204espresso

    he dotted line: trade in the Pacific

    In Auckland this morning, representatives of a dozen countries spanning four continents signed the Trans-Pacific Partnership, an ambitious free-trade agreement long in the negotiation. The 12 include America and Japan, the world’s biggest and third-biggest economies in nominal terms, and together account for about 40% of the global economy. For Barack Obama’s administration, TPP has become an important part of its “rebalance” towards Asia and the Pacific—a symbol of how America, not China, can still set the rules. Celebrations, however, will be tempered by the difficulties ahead. The deal is opposed by both anti-globalisation campaigners and powerful lobbies. Signature is a prelude in several countries to arduous domestic ratification processes, notably in America. This week the White House urged Congress not to delay. But it already seems too late for passage before November’s presidential and congressional elections. So TPP’s fate may hinge on American voters.

    #pacifique #commerce #transport #transport_maritime #containers

  • TPP : Trans Pacific Partnership ceremony a farce – tough national battles await bad trade deal

    Friends of the Earth International
    Media Advisory
    February 4 2016

    Auckland, New Zealand 4th February 2016, Today trade ministers from 12 countries party to the giant ’Trans Pacific Partnership’ (TPP) held a symbolic signing of a trade deal, which sets economic and pro-corporate rules for 40 percent of the world economy.

    Friends of the Earth International warned that the ’Trans Pacific Partnership’, or TPP, will threaten people and planet, if ratified.

    Sam Cossar-Gilbert, Friends of the Earth International Economic Justice Resisting Neo-Liberalism Coordinator, said:

    “The TPP signing ceremony is nothing more than a photo opportunity to try and prop up this deeply unpopular and environmentally destructive deal. Trade ministers know that it will be very difficult to ratify the TPP in national parliaments, particularly in the US where all leading presidential candidates oppose it.”

    “The people protesting on the streets of New Zealand today represent the widespread opposition to this corporate trade deal across the pacific. The fight against TPP is growing and we must make sure this 6000-page injustice never sees the light of day.”

    “The TPP would undermine environmental regulations on a vast range of issues including food safety, access to medicine, genetic modification, chemical use and climate change. For example it would protect “free trade” in dirty energy products and lead to an increase in coal, oil and gas exports, fueling global warming.”

    ”TPP includes the controversial Investor State Dispute Settlement (ISDS) mechanism that enables foreign corporations to sue governments for adopting policies that could harm their expected profits. Just this month, TransCanada announced that it would use ISDS to sue the United States for $15 billion for disallowing a dirty tarsands oil pipeline. TPP will further undermine government’s ‘right to regulate’, which is why legislators should reject this bad deal.”

    Friends of the Earth International Economic Justice, Resisting

    Neoliberalism Coordinator:
    Sam Cossar-Gilbert, +33 7 50 91 89 83, sam.cossargilbert@foe.org.au

    Friends of the Earth US, Senior trade analyst, Bill Waren, +1 202 222 0746, wwaren@foe.org

    #tpp #commerce #libéralisation #environnement #écologie

  • Article basé sur le témoignage d’un membre de MSF au Yémen :
    ‘I have never seen such destruction’ as in Yemen : aid worker
    http://www.pbs.org/newshour/updates/i-have-never-seen-such-destruction-as-in-yemen-aid-worker

    Fighting in Yemen after rebels overthrew the government in early 2015 has created a dire humanitarian situation unparalleled even in places as battle-scarred as Syria, according to a Doctors Without Borders worker.
    “I’ve worked in war zones for the past 11 to 12 years, in some of the worst conflicts like Syria, but I have never seen such destruction conducted in such a short period as in Yemen,” wrote Michael Seawright from Auckland, New Zealand.
    Seawright served as project coordinator for Doctors Without Borders in the Middle Eastern region. “I was based in Saada, in the north, in a Houthi-controlled area that was experiencing almost daily attacks from coalition air forces. These airstrikes were often close to our facilities and we clearly felt their effects,” he wrote.
    Saudi Arabia, Yemen’s neighbor to the north, began airstrikes in March 2015 in order to keep the Houthi rebels away from its border. But the airstrikes in rebel-held areas have had a devastating effect on the population and on humanitarian efforts over the past year, according to aid groups.

  • Cette petite bande dessinée explique de manière choquante de réalisme pourquoi l’égalité des chances n’existe pas
    http://www.demotivateur.fr/article-buzz/cette-petite-bande-dessinee-va-changer-a-jamais-la-facon-dont-vous-perc

    "Toby Morris est un artiste illustrateur et dessinateur, habitant à Auckland, Nouvelle-Zélande. Il a récemment publié un livre dans lequel il raconte ses aventures en tant que nouveau papa "Don’t Puke On Your Dad : A Year in the Life of a New Father.”

    Cette petite bande dessinée, intitulée "On a Plate" ("Sur un Plateau") illustre à la perfection ce qu’est le privilège, et à quoi ressemble vraiment ce qu’on appelle "l’égalité des chances".

    En plaçant ces deux individus côte à côte, on peut voir à quel point la sécurité financière, le capital culturel, bref, l’endroit dans lequel on a grandi, est déterminant. Même si ces deux bébés ont grandi dans deux familles qui les aiment et qui les aident, leur futur va être radicalement différent.

    Voilà matière à (...)

    #égalité #éducation #école

  • VICE News : Kim Dotcom : l’homme derrière Megaupload
    http://www.vice.com/fr/vice-news/kim-dotcom-the-man-behind-mega

    En octobre 2013, le créateur de Megaupload Kim Dotcom nous a invité dans son palace en Nouvelle-Zélande. Kim est toujours assigné à résidence, mais il a encore la possibilité se rendre dans un studio d’enregistrement à Auckland, où il enregistre actuellement un album d’EDM.

    Merci à Donovan Leitch.

    […]

  • New Zealand politicians join protest likening gays to animals | Gay Star News
    http://www.gaystarnews.com/article/new-zealand-politicians-join-protest-likening-gays-animals281012

    New Zealand politicians join protest likening gays to animals
    Two New Zealand politicians took part in anti-gay marriage protest in South Auckland
    28 October 2012 | By Dan Littauer
    New Zealand MPs Su’a William and Sio Kanwaljit Singh Bakshi praticipated in a protest likening gays to animals

    Two New Zealand members of parliament (MPs), Kanwaljit S Bakshi and Su’a William Sio, have participated in a protest against marriage-equality that included people with placards likening gay people to animals.

    Protestors in South Auckland, New Zealand yesterday (27 October), carried handwritten placards saying ‘lesbi/gay copy ... animals’ as well as saying any MPs who supported the bill to legalise same-sex marriage were mentally ill.

    Kanwaljit Singh Bakshi, of the National Party, is a member of the parliamentary select committee that will consider public submissions for and against the Marriage Amendment Bill.

    Labour’s Su’a William Sio, caused an uproar in his party when he claimed Labour would lose Pacific Island votes if the party acted to legalised gay marriage.

    Busloads of Tongan Christians arrived in South Auckland, a poor neighbourhood of New Zealand’s largest city, and Sio’s constituency.

    The New Zealand Herald quoted protester Aisea Kaifa who addressed the crowd and stated that New Zealand should learn from the lessons of Sodom and Gomorrah.

    While a Mana Party member Kereama Pene also addressed the crowd and ended his speech with a reference to ‘Adam and Steve’, which was met with applause and laughter.

    Bakshi and Sio also addressed the audience stating they oppose same-sex marriage receiving applause.

    As Bakshi sat on stage, speaker Alani Taione from the Tonga Development Society criticized MPs who supported the marriage amendment bill and referred to the New Zealand’s prime minister, John Key as ‘John Gay’.

    Bakshi later told the New Zealand Herald ‘You can see the sentiments of the people ... they are 100 per cent against this amendment’. He said that other MPs should change their minds and vote against marriage equality and that ‘most ethnic MPs opposed gay marriage’.

    Sio, addressed protestors and stated ‘Many New Zealanders will say: “What’s the big deal?”

    ‘You and I don’t necessarily have to defend that, because you and I have a perspective that is perhaps beyond most people’s perspective.’

    Bakshi and Sio have previously expressed objections to a private member’s bill by Labour MP Louisa Wall which proposed, in July 2012, defining marriage to be inclusive regardless of gender.

    The bill passed its first reading on 29 August 2012, 80 votes in favor to 40 opposed (with one abstention, and was sent to a parliamentary select committee for closer scrutiny and public input, of which Bakshi is a a member.

    The committee is required to report back to the House by 28 February 2013.

    Polls conducted in May 2012 indicating 63 percent of New Zealand voters support support same-sex marriage.

  • The Reimagination of Publishing
    http://www.readwriteweb.com/archives/the-reimagination-of-publishing.php
    Plusieurs nouvelles plateformes de publication mentionnées.

    Last Friday I did a presentation at The Project [R]evolution conference in Auckland, New Zealand. I presented on a topic I’ve been writing a lot about recently: the reimagination of publishing. I haven’t been this excited about innovation in Web publishing since the early, experimental days of blogging, when I started ReadWriteWeb circa 2002-03. In particular, three new products have captured my imagination: #App.net, #Medium and #Branch. It’s too early to tell if any of those three products will be successful, but I like them because they are doing something different - and as a result, shaking things up.

  • Dans le secret de MegaUpload | Benoit Le Corre
    http://owni.fr/2011/12/14/secret-megaupload-streaming-kim-schmitz-david-robb

    Comptes offshore, sociétés à Hong Kong ou à Auckland, porte-parole mystère et pactole considérable dans des paradis fiscaux... Dans la vraie vie, les patrons de MegaUpload échangent des montagnes de billets et changent d’identité.

    #Business #Enquête #Pouvoirs #david_robb #hadopi_3 #kim_schmitz #megaupload #megaworld #téléchargement_illégal

  • « Un défilé de motardes aux seins nus, prévu le 24 septembre à Auckland, a été annulé pour préserver "le caractère familial" du Mondial de rugby à l’affiche en Nouvelle-Zélande jusqu’au 23 octobre, ont annoncé lundi les organisateurs. »

    http://www.liberation.fr/monde/01012359441-pas-de-motardes-aux-seins-nus-a-auckland

    Comme à chaque cas analogue, je suis perplexe. C’est une victoire des intégristes, ce qui est une mauvaise chose. Mais je n’ai pas l’impression que la cérémonie interdite visait à promouvoir la liberté sexuelle, dans la joie et l’égalité des genres...

    #porno #nudité