city:aulnay-sous-bois

  • À Aulnay-sous-Bois, Théo, “un exemple pour tous au quartier” | Leïla Khouiel et Kozi Pastakia
    http://www.bondyblog.fr/201702070955/a-aulnay-sous-bois-theo-un-exemple-pour-tous-au-quartier

    Plusieurs centaines d’habitants, très choqués, ont marché lundi pour réclamer “justice” pour Théo, hospitalisé depuis jeudi 2 février à la suite de son interpellation dans la cité des 3 000, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Le jeune homme de 22 ans, victime d’un viol et de brutalités policières, est décrit par tous comme “serviable” et très “investi” dans la vie de quartier. Reportage. Source : Bondy Blog

  • « Violeurs, tortionnaires, assassins, bienvenue dans la police »
    https://nantes.indymedia.org/articles/36826

    La rue s’exprime ces jours-ci à #besançon et plus particulièrement dans les quartiers comme Planoise, après une énième mais trop commune et sordide agression de flics sur Aulnay-sous-Bois.

    #Répression #/ #anti-repression #immigration #sans-papieres #frontieres #Répression,/,anti-repression,immigration,sans-papieres,frontieres

  • #Aulnay-sous-bois : un policier mis en examen pour #viol, les autres pour violences volontaires
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050217/aulnay-sous-bois-un-policier-mis-en-examen-pour-viol-les-autres-pour-viole

    Des #policiers ont frappé un jeune homme de 22 ans, jeudi 2 février, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Les quatre représentants des forces de l’ordre ont été mis en examen, dimanche soir, pour violences avec armes et en réunion, et l’un d’entre eux pour viol.

    #France #Fil_d'actualités #Adama_Traoré #contrôle_d'identité #Police #violences_policières

  • Soupçons de graves #violences_policières sur un homme de 22 ans à #Aulnay-sous-bois
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050217/soupcons-de-graves-violences-policieres-sur-un-homme-de-22-ans-aulnay-sous

    Dans un premier temps soupçonnés de « #viol en réunion », quatres #policiers ayant frappé un jeune homme à Aulnay-sous-Bois, jeudi 2 février, seraient finalement visés par une enquête pour « violences en réunion ». La population et le maire de la ville s’insurgent contre ce revirement.

    #France #Fil_d'actualités #Adama_Traoré #contrôle_d'identité #Police

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce dimanche 5 février 2017 (Maj)
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/13162-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Bonjour, dimanche 5 février 2017, et voici les nouvelles du jour.

    Amicalement, ; )

    f.

    Actualités françaises :

    05.02.2017

    Nouveau scandale ? Mediapart publie des chèques qui auraient été « secrètement » perçus par Fillon (RT.com)

    Le revenu universel est une condition nécessaire pour l’avenir de la sécurité sociale (Agoravox.fr)

    Jean-Luc Mélechon se dit prêt à "travailler" avec Benoît Hamon (Le Point.fr)

    Aulnay-sous-Bois : quatre policiers en garde à vue pour viol en réunion (Libération.fr)

    04.02.2017

    Pourquoi Macron n’a pas encore fondé son parti (Olivierdemeulenaere)

    Attaque au Louvre : l’agresseur est un Égyptien de 29 ans arrivé à Paris en provenance de Dubaï (Atlantico.fr)

    Transparence de la vie publique, de quel argent disposent les parlementaires ? (L’Humanité.fr)

    Entretien avec François (...)

    #En_vedette

  • A Aulnay-sous-Bois, une enseignante remet le politique dans les mains des lycéens
    http://www.lemonde.fr/societe/visuel/2016/01/08/a-aulnay-sous-bois-elle-remet-le-politique-dans-les-mains-des-lyceens_484419

    L’idée avait germé dans la tête de Marion Roche, enseignante de français au lycée Voillaume d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), bien avant les attentats de janvier. C’était lors d’un mouvement #lycéens [sic] contre la réforme des retraites. Ses élèves bloquent l’établissement mais peinent à argumenter sur leurs motivations. Ils ne savaient pas faire une pancarte, pas monter une pétition, pas comment participer à une manifestation... » , énumère-t-elle encore.

    La plupart évitent d’ailleurs d’ordinaire de s’engager dans des discours politiques. « Ils répètent souvent que puisque les politiques ne s’intéressent pas à eux, ils ne s’y intéressent pas non plus. » Un refuge selon l’enseignante, qui y voit une manière de dissimuler leur sentiment d’être « déconnectés » de la vie #politique et de ses codes. Et alimente chez ces lycéens issus de #quartiers_populaires, élevés dans des familles immigrées, pas forcément familiers du système politique français, l’impression d’en être exclus . « Et pourtant, ils ont tellement besoin de prendre la parole ! », regrette-t-elle.

    « Une poignée d’élèves ont posé problème »

    Et puis Charlie est passé par là. Ou plutôt les « je ne suis pas Charlie », slogan révélateur du malaise des élèves face à la société qui les entoure, et les régit. « Une poignée d’élèves ont posé problème pendant la minute de silence », relativise l’enseignante. Dans les salles de cours, c’est toutefois une autre inquiétude qui taraude l’équipe pédagogique. Outre les questions de laïcité et de liberté d’expression, les débats de l’après-Charlie révèlent l’ampleur de l’adhésion des lycéens aux discours conspirationnistes. Un phénomène qui s’enracine au même endroit que leur désinvolture politique selon Marion Roche. « Le complot, qui explique tout par des influences occultes, leur permet de se justifier de ne pas avoir de pouvoir politique et donc de ne pas agir ».

    La jeune agrégée ne se résout toutefois pas à leur résignation, animée par ce qu’elle appelle la « dimension sociale » de son métier. « Travailler dans ce type d’établissement, se battre pour que ces élèves aient la même chance que les autres et décrochent leur bac, c’est une forme d’acte militant », martèle-t-elle. Une surprise pour cette trentenaire aux cheveux très courts, qui avait choisi l’enseignement « par sécurité » et non par vocation. « J’ai découvert en enseignant que j’adorais ça », confie-t-elle sur le trajet qui l’emmène quotidiennement du nord de Paris aux portes du lycée.

    Armée de ces convictions qui l’animent et des échanges avec ses collègues également mobilisés, l’enseignante dépose, après les attentats, sur le bureau de son chef d’établissement, un programme d’« ateliers de pratique et de réflexion politique ». Objectif : aider les élèves, par des exercices concrets, à comprendre qu’ils ne sont pas exclus du champ politique et qu’ils peuvent en devenir de véritables acteurs.

    Depuis le mois de septembre, Marion Roche promène ainsi ses talons et ses lèvres rouges de classe en classe, pour aborder de manière ludique la prise en main de la chose politique. Objectif : les mener à bâtir leur propre programme de politique sociale, leur faire écrire leur propre théorie du complot ou encore leur faire expliquer la laïcité – pas toujours bien comprise – à leurs parents. (...)

    Marion Roche fait tout pour éveiller ses étudiants à la complexité du monde qui les entoure. « On se laisse happer par les discours complotistes parce qu’ils donnent du sens au chaos du monde », rappelle-t-elle à ses élèves de Terminale L au moment de clôturer l’atelier sur le #conspirationnisme. La classe vient d’en faire l’#expérience au moment de passer à l’action. Pendant les trois premières séances, les lycéens ont appris à identifier les codes de ces discours en en repérant, à la manière d’un commentaire littéraire, les caractéristiques stylistiques : le présent de vérité générale, l’argument d’autorité, la multiplication des preuves... Puis ça a été leur tour d’inventer leur « complot mondial », à partir d’un article de presse. Qui a véritablement piraté les boîtes mails de la CIA ? A chacun de démontrer qu’il s’agit un coup monté des profs de français.
    Au tableau, Yanis, théâtral, invoque la responsabilité combinée des enseignants et du FBI. Objectif : éradiquer tous ceux qui écrivent « Sa va » au lieu de « ça va ». Hilarité dans la salle, Yanis embraye. « D’ailleurs, le B (de la devise) du FBI, pour “bravery”, ne vous rappelle-t-il pas quelque chose ? » Saisissant le feutre, il inscrit au tableau le nom de “Bovary” pour étayer la preuve de la complicité des enseignants francophiles. Le pastiche est parfait et les élèves se marrent.
    « Qu’est-ce que ce cours vous a appris ? », tente de résumer l’enseignante. « Qu’on peut grave bien mentir », lance un Terminale. Approbation générale. Couvrant l’excitation hilare de la classe à l’approche de la fin de cours, Marion Roche donne des pistes à ses élèves pour les aider à éviter de se laisser convaincre par des discours mensongers. « Cherchez toujours qui est l’auteur de ce que vous lisez », poursuit-elle,« plus il se présentera, plus il y a de chance qu’il soit fiable ». Quelles leçons en tirent les lycéens ? « C’est l’éternel questionnement des enseignants », sourit Marion Roche qui souhaite maintenant élargir son programme d’atelier. A l’avenir, elle aimerait les inviter à bâtir un projet d’intérêt collectif pour la commune ou proposer des améliorations sur l’organisation des transports en commun. Manière, une fois encore,de décloisonner leurs horizons.

    #reportage #photo

    • Quand même, c’est Le Monde, c’est l’éduc nat., ces lycéens ne sont pas prêts de voir leur éventuel projet de réorganisation des transports en commun locaux mis en oeuvre. Quant à apprendre à rédiger des pétitions.... C’est l’impuissance collective qui fait le succès des thèses de la toute puissance de quelques uns. C’est de conspiration des égaux que l’on manque.

    • C’était lors d’un mouvement lycéens contre la réforme des retraites. Ses élèves bloquent l’établissement mais peinent à argumenter sur leurs motivations. « Ils ne savaient pas faire une pancarte, pas monter une pétition, pas comment participer à une manifestation... », énumère-t-elle encore.
      La plupart évitent d’ailleurs d’ordinaire de s’engager dans des discours politiques. « Ils répètent souvent que puisque les politiques ne s’intéressent pas à eux, ils ne s’y intéressent pas non plus. » Un refuge selon l’enseignante, qui y voit une manière de dissimuler leur sentiment d’être « déconnectés » de la vie politique et de ses codes. Et alimente chez ces lycéens issus de quartiers populaires, élevés dans des familles immigrées, pas forcément familiers du système politique français, l’impression d’en être exclus.

      […]

      Un à un ils promettent la baisse des impôts ou l’augmentation du SMIC, une plus grande reconnaissance des filières professionnelles ou une rémunération du travail associatif. Pour certains, les chômeurs devraient être privés d’aides après avoir refusé plus d’une offre d’emploi, d’autres veulent réduire les frais liés aux salariés dans les entreprises.

      […]

      Pendant les trois premières séances, les lycéens ont appris à identifier les codes de ces discours [complotistes] en en repérant, à la manière d’un commentaire littéraire, les caractéristiques stylistiques : le présent de vérité générale, l’argument d’autorité, la multiplication des preuves...

      #éducation #lycée #EMC #éducation_politique #théorie_du_complot

  • Quelques jours avant les attentats, Hasna Ait Boulahcen cherchait du travail - L’Obs
    http://tempsreel.nouvelobs.com/attentats-terroristes-a-paris/20151120.OBS9942/quelques-jours-avant-les-attentats-hasna-ait-boulahcen-cherchai

    Inscrite à #Pôle_Emploi, la jeune femme avait été contactée par une association de réinsertion. Elle insistait pour obtenir le poste proposé.

    Elle lui avait semblé désespérée, elle voulait absolument ce #travail. La directrice d’une association de réinsertion, à Aulnay-Sous-Bois, a eu deux discussions téléphoniques avec #Hasna_Ait_Boulahcen fin octobre. C’était quelques jours avant les #attentats de Paris, et l’assaut final rue de la République à Saint-Denis, pendant lequel la jeune femme a été tuée.

    Fatou, qui ne souhaite pas donner son vrai nom, « pour ne pas nuire au travail de terrain de son association », cherchait alors un candidat à former pour un #job dans la #restauration, à partir du 3 novembre. « L’agence Pôle Emploi d’Aulnay-Sous-Bois m’avait le 29 octobre transmis plusieurs CV dont les profils correspondaient ». Parmi ces documents, celui « bien rempli » d’Hasna Ait Boulahcen, 26 ans, qui était assidue à ses rendez-vous Pôle Emploi.

    La jeune femme « présentait de nombreuses expériences dans la restauration rapide, elle avait déjà travaillé dans la région parisienne, chez KFC et à la Brioche Dorée notamment ». Quand Fatou l’a jointe le lundi 2 novembre en fin de journée, elle lui a expliqué qu’elle voulait « la faire venir pour un #entretien_d’embauche, Hasna Aït Boulahcen m’a répondu : ’Je suis à un anniversaire à Clichy. Est-ce que vous pouvez me rappeler plus tard ?’ ».

    Elle insistait pour travailler

    Du coup, Fatou a examiné les autres CV, « je suis passée à autre chose ». Mais quelques jours plus tard, Hasna a insisté :

    Au téléphone, elle semblait déterminée, elle voulait cet #emploi. Elle m’a demandé très poliment pourquoi je n’avais pas donné suite, en répétant que c’était important pour elle, elle avait vraiment besoin décrocher cette #formation pour travailler". 

    La jeune femme proche du djihadiste belge Abdelhamid Abaaoud, commanditaire présumé des attentats de Paris, a même ajouté : "En plus, c’est juste à côté de chez ma mère", laquelle vit rue Edgar Degas, à Aulnay-Sous-Bois. En réalité, l’association privilégie les jeunes en rupture professionnelle : "Pour nous, elle n’était pas prioritaire parmi les #candidats en demande de réinsertion".

    Après ce deuxième contact, Fatou a jeté le CV, et oublié Hasna. Jusqu’au mercredi 18 novembre, où elle a vu partout à la télé s’afficher le nom d’Hasna Ait Boulahcen collé à celui des terroristes, auteurs des attentats du 13 novembre. Fatou en pleure : 

    Elle n’avait apparemment pas du tout le profil de quelqu’un qui veut mourir. Je me sens coupable, je n’arrête pas de me dire que si je l’avais recrutée, son destin aurait peut-être été différent." 

    Elle en était donc, comme tant d’autres, à briguer une formation dans un domaine dont elle avait fait l’#expérience, ces services à la personnes de la restauration. Sa trajectoire (maltraitance, famille d’accueil) a été documentée par les média au moyen de divers témoignages. Par exemple
    http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/11/21/hasna-ait-boulahcen-entre-vodka-et-niqab_4814800_4809495.html
    La panne de « l’#intégration » est patente. La fascination/haine pour l’intégration et la réussite (celle des terrasses, de l’#individualisme cool) est ce qui parait le plus décisif dans l’adhésion à cette communauté imaginaire. La même buveuse de vodka (...) avait, nous dit-on, envisagé d’intégrer l’armée française. #mektoub

    • Assaut de Saint-Denis : la famille d’Hasna Aït Boulahcen porte plainte contre X, Le Monde, Police.
      http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2016/01/20/la-famille-d-hasna-ait-boulahcen-porte-plainte-contre-x_4850465_4809495.html

      La famille d’Hasna Aït Boulahcen, cousine du djihadiste Abdelhamid Abaaoud, morte lors de l’assaut du RAID à Saint-Denis le 18 novembre 2015, entend prouver son statut de « victime de terrorisme ». L’avocat de la famille, Me Fabien Ndoumou, a porté plainte contre X le 13 janvier avec constitution de partie civile auprès du juge anti-terroriste Christophe Tessier.
      Selon M. Ndoumou, interrogé par FranceTV info, « Hasna Aït Boulahcen est morte à la suite d’un attentat terroriste, comme les autres victimes du Bataclan. Elle n’est ni une terroriste ni une complice. Elle a donc le statut de victime. Elle n’a jamais joué un rôle actif dans cette affaire. Elle n’a jamais eu de contact avec la Syrie. »
      Aide matérielle
      L’enquête sur les attentats du 13 novembre, qui ont fait 130 morts dans la région parisienne, a montré l’implication d’Hasna Aït Boulahcen. Les policiers ont pu établir avec certitude que la jeune femme, qui affichait sur sa page Facebook son soutien à l’Etat islamique, savait que son cousin, Abdelhamid Abaaoud, était l’auteur des attentats du 13, et qu’il en préparait d’autres visant un centre commercial de la Défense et dans un commissariat.
      Lire aussi : Hasna Aït Boulahcen, entre vodka et niqab
      A plusieurs reprises, Hasna Aït Boulahcen a également fourni une aide matérielle au djihadiste de l’Etat islamique. Elle a notamment reçu une somme d’argent pour lui acheter des vêtements dans sa cavale. C’est également elle qui lui a trouvé un logement à Saint-Denis, par l’intermédiaire du logeur Jawad Bendaoud, et qui est allée le chercher en voiture à Aubervilliers pour le ramener dans sa nouvelle planque, rue du Corbillon. C’est là que tous deux ont été tués dans l’assaut donné par le RAID le 18 novembre.
      Morte asphyxiée dans l’appartement de Saint-Denis
      A la suite de l’assaut de Saint-Denis, il a été établi qu’Hasna Aït Boulahcen n’avait pas été abattue par la police, mais qu’elle est morte asphyxiée, sans doute à cause de l’explosion de la ceinture du kamikaze Chakib Akrouh, un Belgo-Marocain de 25 ans, qui se trouvait avec les deux cousins dans l’appartement.
      Selon l’avocat de la famille d’Hasna Aït Boulahcen, la jeune femme était sous l’influence d’Abdelhamid Abaaoud et n’aurait jamais voulu mourir en martyre. « Il lui a dit : “Si tu ne viens pas je vais tuer les membres de ta famille et les enfants de tes amis” », explique l’avocat. Selon des sons amateurs consultés par Le Monde, Hasna Aït Boulahcen a effectivement demandé à deux reprises à pouvoir sortir du bâtiment.
      Difficile, au regard des éléments de l’enquête qui accablent la jeune femme, de dire si la plainte, qui est aussi une manière pour la famille d’avoir accès au dossier, sera recevable. Le parquet quant à lui n’a pas encore eu la confirmation que la plainte a été déposée.

    • Abdelhamid Abaaoud lui affirme aussi qu’il n’est pas entré seul sur le territoire français : « on est rentré sans documents officiels », et avec lui « il y a des Syriens, des Irakiens, des Français, des Allemands, des Anglais ». « Il me dit qu’ils sont rentrés à 90, et qu’ils sont un peu partout en Île-de-France ».

      là tu peux sortir ton aman, aman (à manne, à manne) rébétike #brrr #aïe_aïe_aïe

    • Ouais, enfin le baratin du type pour impressionner des gens qu’il oblige plus ou moins à le servir, c’est pas du très crédible. 90 cela devient pas discret, surtout avec leur manie de la com en clair et leur manque de logistique hexagonnale.
      Et puis si c’était vrai, ils auraient probablement déjà tapé à nouveau (état d’urgence ou pas).
      De plus, la nana qui a prévenu les keufs ayant pas déposé sous X (son nom est dans la procédure, donc semi publique), et n’étant pas une balance impliqué et repentie (ce qui aurait pu lui permetre d’avoir droit à une nouvelle identité), faut quelle elle aussi intérêt à grossir le trait pour obtenir une protection qui lui fait actuellement totalement défaut.
      Suite à sa sortie publique, ils disent qu’il lui ont filé de la caillasse, pour le reste...

  • Le #business_des_faillites… ne connaît pas la crise
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=4583

    Dans son ouvrage « Le business des faillites », #cyprien_boganda décrit l’essor du marché des #retourneurs, repreneurs et autres vautours qui prospèrent sur les licenciements collectifs et fermetures d’usines. Parmi cette galaxie d’acteurs au cynisme sans faille, les #cabinets de conseil occupent une bonne place, y compris ceux qui sont en …

    #Nos_enquêtes #S'organiser #Aulnay-sous-bois #cabinets_vautours #Chômage #comité_d'entreprise #Crise-économique #licenciement #PSA #reclassement #secafi

  • ARTE Radio - Loin de la cité. La banlieue en 1979, avant l’exil (13’11’’)
    « On avait forcément un mur devant nous »
    http://www.arteradio.com/son/616509/loin_de_la_cite

    En 1979, Sylvie et Fabienne sont deux soeurs ados qui habitent Aulnay-sous-Bois en région parisienne. Elles témoignent dans un film #documentaire de Jean-Pierre Gallèpe sur la #jeunesse des #cités. Pour les deux soeurs, ces années sont celles de l’ennui. Pour la cité, c’est l’apparition de l’#héroïne, la dégradation de l’habitat et le départ des ouvriers français vers les banlieues pavillonnaires. Nina Almberg mesure avec elles le chemin parcouru depuis cette archive étonnante.

    Orientation à l’#école : Que font vos parents ? Ma mère est nourrice. Ah bon, alors vous aimez les enfants ?

    #radio #hospitalité #police #mal_de_vivre

  • Punchlines et reparties : une prof publie ses lycéens de la Seine-Saint-Denis
    http://campus.lemonde.fr/bac-lycee/article/2015/02/02/punchlines-et-reparties-une-prof-publie-ses-lyceens-de-seine-saint-de

    « Madaaaaaame, j’ai un proverbe il est trop vrai : c’est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son, qu’on trouve les gens beaux avant de les trouver cons. »
    La repartie, désarmante, est l’œuvre d’un élève de Mathilde Levesque, professeure de français au lycée Voillaume, classé en zone d’éducation prioritaire (ZEP), à Aulnay-sous-Bois, dans la Seine-Saint-Denis. C’est l’une des nombreuses « punchlines », des répliques chocs et souvent drôles entendues en cours, qu’elle donne à lire dans LOL est aussi un palindrome, journal d’une prof au bord de la crise (de rire), un recueil tout juste publié. « Ces gamins sont géniaux », confie cette agrégée de 31 ans, heureuse de sortir ainsi de « l’image peu valorisante » qui définit habituellement les jeunes du « 9-3 », département déshérité de la banlieue parisienne.
    [...]Humour, autodérision, repartie, présence d’esprit, Mathilde Levesque ne tarit pas d’éloges sur eux : « Ce livre, c’est pour leur montrer leur potentiel. Celui auquel ils ne croient pas forcément eux-mêmes. »

    Plus d’extraits là : http://www.konbini.com/fr/tendances-2/prof-francais-punchlines-eleves

    Avec des collègues, nous avions commencé un recueil des « perles » entendues dans notre boulot d’éduc. Pas pour se moquer, juste parce que des erreurs de français peuvent donner des choses magnifiques.
    Une de mes préférées reste :
    « mon fils, il aime les animaux préhistériques » :)

  • Aulnay-sous-Bois - « On travaille comme des boeufs pour 1243 euros »
    http://quartierspop.over-blog.fr/2013/12/on-travaille-comme-des-boeufs-pour-1243-euros.html

    Aulnay-sous-Bois compte plusieurs pôles commerciaux et grandes entreprises, dont PSA Citroën et L’Oréal, implantées au nord de la ville. Les quartiers nord concentrent le taux de chômage le plus élevé chez les jeunes. Entre bas salaires et désillusions politiques, les habitants témoignent. Reportage. (...) Source : côté quartiers

  • Petite histoire des années 80

    Un bon article, qui fait échos à la relation faite de cette histoire par Os Cangaceiros à l’époque. Il resterait largement à faire une étude de l’usage de la division raciale par l’État, les entreprises, la Gauche et les syndicats aux débuts de ladite « modernisation »...

    http://www.contretemps.eu/interventions/gr%C3%A8ves-dignit%C3%A9-luttes-contre-licenciements-travailleurs-immigr

    #annees80 #modernisation #racisation

    Des grèves de la dignité aux luttes contre les licenciements : les travailleurs immigrés de Citroën et Talbot, 1982-1984


    Alors que continue la grève des travailleurs/ses de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois, qui se battent depuis plusieurs mois contre la fermeture du site mais aussi contre la répression patronale, nous publions cet article de Vincent Gay, qui revient en détail sur les luttes menées au début des années 1980 par les OS immigrés des usines Citroën et Talbot, respectivement à Aulnay-sous-Bois et Poissy.

    Le début des années 1980 est une période de mutations profondes, à l’échelle internationale comme en France. Les élections respectives de Ronald Reagan et Margaret Thatcher annoncent le vaste tournant politique qui est alors en train de s’opérer, qui va faire de la décennie le grand cauchemar que décrit François Cusset1 à propos du cas français. Ce grand cauchemar se caractérise entre autres par la mise à l’index des utopies soixante-huitardes, le reclassement d’une partie des élites issues de l’extrême-gauche, et plus largement par le déploiement d’un consensus entre les principales forces politiques autour de la nécessité d’un programme économique néo-libéral.

    Si ce regard a posteriori est pleinement justifié, il ne saurait masquer un certain nombre de questions que des luttes sociales mettent au grand jour au début de la décennie. Parmi celles-ci, l’immigration, et plus particulièrement le devenir des populations immigrées ou héritières de l’immigration, est l’enjeu de nombreux conflits et mobilisations. Or, si la marche pour l’égalité et contre le racisme en décembre 1983 est demeurée dans les mémoires, faisant du beur de deuxième génération une figure médiatique, les grèves menées par les ouvriers immigrés de l’automobile de la région parisienne posent la question du devenir d’un salariat particulièrement dominé et exploité, dans une industrie en constante restructuration.

    A partir de l’étude des conflits dans deux usines, Citroën à Aulnay-sous-Bois, et Talbot à Poissy, entre 1982 et 1984, nous étudierons comment à cette période se dessinent les enjeux quant à la place de ces travailleurs dans la société française, et de quelle manière peut-on lire, à partir des conflits du travail, les tensions qui traversent les choix gouvernementaux quant au devenir de l’immigration.

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    LA GAMELLE, REGARDS SUR LA VI(LL)E*
    UN NOUVEAU FILM DOCUMENTAIRE SOUTENU PAR LE CINÉMA JACQUES PRÉVERT
    Gamelle (n. f.) : écuelle pour les repas, [argot] la prison.
    Avec La Gamelle, Xavier Menut nous livre un film rare sur le rapport qu’ont certains jeunes des quartiers à l’incar- cération. Quel rôle dissuasif ou préventif a, pour eux, la prison ? Comment se fait-il que la perspective de passer vingt-deux heures sur vingt-quatre dans une cellule ne soit pas un frein à la délinquance, ni même à la récidive ?
    Trois années de tournage ont été nécessaires pour obtenir la sincérité et la profondeur indispensables au traitement d’un tel sujet. Trois années qui permirent d’être au plus près des habitants et de se familiariser avec les différents codes sociaux en vigueur dans la cité. Le résultat ? Une immersion « vraie » au cœur de la cité de l’Europe d’Aulnay- sous-Bois, des visages à découvert - sans flou ni mosaïque - et une tribune dédiée à ceux que l’on n’entend jamais.
    Coproducteur de La Gamelle, le cinéma Jacques Prévert réitère son soutien au film documentaire. Depuis 2011, le cinéma d’Aulnay-sous-Bois a coproduit le film Indices de Vincent Glenn, et soutenu la diffusion des films Avoir 20 ans dans les Aurès de René Vautier et Faire quelque chose de Vincent Goubet.
    La Gamelle bénéficie également du soutien du GRAJAR 93 d’Aulnay-sous-Bois, du service culturel de la mairie d’Aulnay-sous-Bois et des Films du Scribe.
    LES PROJECTIONS DE LA GAMELLE :
    – MARDI 8 JANVIER 2013 À 14 H - PROJECTION PROFESSIONNELLE
    Réservée à la presse et aux professionnels de l’action sociale.
    Présence à confirmer auprès de Sébastien Daniel (coordonnées en pied de page)
    – SAMEDI 23 FÉVRIER 2013 À 14 H - PROJECTION PUBLIQUE
    Tarif unique : 3,80 €
    Réservation conseillée par téléphone 01 48 68 00 22 ou par email brigitte.bettiol@ejp93.com
    Réalisé par Xavier Menut (2012, documentaire, 52’)
    Aujourd’hui, de nombreux jeunes issus des quartiers multiplient les séjours en maison d’arrêt, d’abord celles pour mineurs puis celles pour majeurs. Pourtant l’incarcération ne semble pas être un frein à la délinquance.
    Aux côtés de Roch et Joe, deux éducateurs en prévention, nous suivons la mise en place d’un débat sur l’incarcé- ration dans un quartier d’Aulnay-Sous-Bois. Nous partageons leur quotidien dans la cité auprès des familles.
    ACCÈS • RER B / Station : Aulnay-sous-bois à 15 min de Gare du Nord + 10 min à pied
    En voiture depuis Paris : A1 ou A3 Direction Lille, Roissy Charles-de-Gaulle, sortie Aulnay Centre. Direction : Centre-Hôtel de Ville, Espaces culturels, Vieux-Pays
    CONTACT PRESSE • Sébastien Daniel | 01 48 68 08 18 | sebastien.daniel@ejp93.com
    Cinéma Jacques Prévert - 134 avenue Anatole France - 93600 Aulnay-sous-Bois N° d’exploitation : 2-030.164 / 2-030.182 Cinéma classé Art et Essai Jeune Public

    #prison #quartier #93 #documentaire

  • Flics condamnés : les syndicats semblent oublier que ce sont eux, dans cette affaire, qui ont d’abord réclamé une « revue à la hausse » des peines de prison.

    Policier : un métier dangereux : Aulnay-sous-Bois (93) : un policier blessé lors d’un contrôle routier
    http://policierunmetierdangereux.blogspot.com/2010/09/aulnay-sous-bois-93-un-policier-blesse.html

    « Le fait de foncer en voiture sur des fonctionnaires de police devient banal, dénonce Stéphane Pelliccia, secrétaire régional adjoint pour le syndicat des gardiens de la Paix Unsa-Police. C’est même, pour certains, devenu un jeu. Tant que les peines de prison n’auront pas été revues à la hausse pour ce type de fait, il y aura toujours autant de violences contre les policiers. »