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  • Le silence des brebis, suite – Les Indégivrables… mais pas qu’eux
    https://www.lemonde.fr/blog/xaviergorce/2015/02/27/le-silence-des-brebis-suite

    Mon dessin Le silence des brebis a généré une polémique (modérée) sur ce site et beaucoup d’écume (buzz) sur Twitter.

    Je ne vais pas défendre ce dessin en déclarant qu’il est bon. Non pas parce que je ne le trouverais pas bon. Mais parce que ce n’est pas mon problème. Je fais un dessin par jour, je fais de mon mieux, parfois c’est bien, d’autres fois moins bien, drôle, pas drôle… Mais je ne suis pas le meilleur juge.

    En revanche, ce dessin n’est pas ce qu’on l’accuse d’être (machiste, dégueulasse, moqueur des femmes victimes) mais tout le contraire : et je vais tenter d’aider à en comprendre le sens ceux qui ont du mal à lire un dessin.

    Le dessin dit, en substance, que les femmes qui sont en couple avec un salaud violent et qui subissent (c’est à dire qui ne réagissent pas à) sa violence sont bien connes de subir. Et non pas connes d’être battues, comme semble ne pas le comprendre certains.

    Parfois (souvent), dans ce genre de cas, elles prennent sur elles-même. Soit parce qu’il y a des enfants, soit parce qu’elles aiment leur compagnon malgré tout, soit parce qu’elles pensent que la situation peut changer, soit parce qu’elles culpabilisent…

    Mais ce que dit le dessin est simple : tu subis une violence de la part de ton compagnon ? pas d’angélisme, c’est LUI le coupable. Tu n’as aucun compromis à faire pour vivre avec ça, pour « arranger » les choses, tu n’as pas à te culpabiliser. À la première malveillance, pression, soit tu lui en colles une direct, soit tu vas voir les flics, une association… Tolérance zéro ! Sinon tu pars dans un engrenage. Si tu acceptes le moindre écart, en espérant par angélisme que « ça va s’arranger », tu es perdue et oui, tu es trop conne !

    Bien sûr je ne suis pas naïf, je ne dis pas que l’on sort de cela facilement et je sais que ces femmes sont dans des situations très compliquées.

    Mais peut-on comprendre que, dans ce dessin – volontairement provocateur et outrancier, je le revendique car c’est le but du dessin de presse, si l’on veut dessiner autre chose que des Barbapapa –, il ne s’agit pas de se moquer des femmes battus mais bien de défendre une réaction de non-acceptation de ces situations ?

    Un dessin n’est pas une thèse de sociologie ou de psychologie. Il ne peut pas être subtil, argumenté, modulé. Il faut dire fort en faisant court. Très court. Un dessin est un coup de poing dans la gueule, sinon c’est une niaiserie gentillette.

    Enfin, oui, j’affirme que ce dessin est un dessin féministe !

    Publié le 27 février 2015 par Xavier Gorce
    Le silence des brebis, suite

    Mon dessin Le silence des brebis a généré une polémique (modérée) sur ce site et beaucoup d’écume (buzz) sur Twitter.

    Je ne vais pas défendre ce dessin en déclarant qu’il est bon. Non pas parce que je ne le trouverais pas bon. Mais parce que ce n’est pas mon problème. Je fais un dessin par jour, je fais de mon mieux, parfois c’est bien, d’autres fois moins bien, drôle, pas drôle… Mais je ne suis pas le meilleur juge.

    En revanche, ce dessin n’est pas ce qu’on l’accuse d’être (machiste, dégueulasse, moqueur des femmes victimes) mais tout le contraire : et je vais tenter d’aider à en comprendre le sens ceux qui ont du mal à lire un dessin.

    Le dessin dit, en substance, que les femmes qui sont en couple avec un salaud violent et qui subissent (c’est à dire qui ne réagissent pas à) sa violence sont bien connes de subir. Et non pas connes d’être battues, comme semble ne pas le comprendre certains.

    Parfois (souvent), dans ce genre de cas, elles prennent sur elles-même. Soit parce qu’il y a des enfants, soit parce qu’elles aiment leur compagnon malgré tout, soit parce qu’elles pensent que la situation peut changer, soit parce qu’elles culpabilisent…

    Mais ce que dit le dessin est simple : tu subis une violence de la part de ton compagnon ? pas d’angélisme, c’est LUI le coupable. Tu n’as aucun compromis à faire pour vivre avec ça, pour « arranger » les choses, tu n’as pas à te culpabiliser. À la première malveillance, pression, soit tu lui en colles une direct, soit tu vas voir les flics, une association… Tolérance zéro ! Sinon tu pars dans un engrenage. Si tu acceptes le moindre écart, en espérant par angélisme que « ça va s’arranger », tu es perdue et oui, tu es trop conne !

    Bien sûr je ne suis pas naïf, je ne dis pas que l’on sort de cela facilement et je sais que ces femmes sont dans des situations très compliquées.

    Mais peut-on comprendre que, dans ce dessin – volontairement provocateur et outrancier, je le revendique car c’est le but du dessin de presse, si l’on veut dessiner autre chose que des Barbapapa –, il ne s’agit pas de se moquer des femmes battus mais bien de défendre une réaction de non-acceptation de ces situations ?

    Un dessin n’est pas une thèse de sociologie ou de psychologie. Il ne peut pas être subtil, argumenté, modulé. Il faut dire fort en faisant court. Très court. Un dessin est un coup de poing dans la gueule, sinon c’est une niaiserie gentillette.

    Enfin, oui, j’affirme que ce dessin est un dessin féministe !

    Au-delà : un dessin humaniste, car il existe aussi des hommes qui subissent des agissement de femmes manipulatrices, même si cela ne se traduit pas par de la violence physique. mais ce n’est pas le propos ici.

    La provocation du dessin est de refuser l’attitude compassionnelle habituelle et humainement correcte et de dire aux victimes, toutes les victimes : ne sois pas conne (ou con), bats-toi, ne fais pas la sainte martyre, ne te victimises pas,ne te laisse pas enfermer dans une prison mentale.

    Je sais que certains n’entendront aucun de ces arguments. Je vais continuer à recevoir des commentaires sur twitter ou sur ce blog de personnes courageusement abritées derrière un pseudo pour m’accuser de m’attaquer lâchement aux plus faibles, d’être un sale macho, d’expliquer la violence par l’acceptation de la femme, tout un tas de choses qui ne sont bien sûr PAS dans ce dessin.

    Les nouveaux chevaliers d’aujourd’hui embrassent sur les réseaux des causes humanistes au grès de leurs indignations occasionnelles. Ils partent en joute contre les « méchants » supposés, bien masqués, bien anonymes. Ils se donnent le frisson de la quête vengeresse sans risque. Ils n’écoutent ni ne lisent aucun argument.

    Je ne rentrerai donc dans aucun débat supplémentaire. Je me suis expliqué. Point final.

    Et je n’accorde aucune attention à toute personne qui s’exprime sous pseudo, quoi qu’elle dise.

    PS : merci à Aurel qui résume très bien le propos dans ce post sur son blog.

    On trouve une belle enfilade de comportements masculinistes dans ce message, d’enfonçage de portes ouvertes et répétition de clichés misogynes.
    Xavier Gorce ne s’est manifestement jamais intéressé à ce sujet, ni de près ni de loin mais il as des choses à dire sur ce qu’il pense des victimes lorsqu’elles sont des femmes. Lorsque ce sont « des hommes qui subissent des agissement de femmes manipulatrices, même si cela ne se traduit pas par de la violence physique. » étrangement il ne pense pas à les traité de cons.

    Les femmes sont tuées parcequ’elles réagissent. Xavier Gorce tout comme la police, les procureurs, les juges, les voisin·nes... les regardent crevés en y ajoutant leurs crachats.
    https://seenthis.net/messages/790076
    #mansplanning #mecsplication #fraternité #déni #blâmer_la_victime #victime_blaming #inversion_patriarcale #victime #féminicide

    • Le type s’était récemment illustré avec une campagne contre l’« anonymat » sur les réseaux sociaux assez digne de Philippe Val :
      https://www.europe1.fr/societe/xavier-gorce-je-ne-crois-pas-que-ca-briderait-la-liberte-que-de-donner-son-n

      Las de l’impunité sur les réseaux sociaux, le dessinateur Xavier Gorce a décidé de taper du poing sur la table. Le 10 janvier dernier, celui qui publique Les Indégivrables sur Le Monde proposait un projet de loi d’initiative citoyenne pour que tous les comptes des réseaux sociaux soient nominatifs, pour que tout puisse être dit mais que chacun assume ses paroles.

      […]

      Assumer tous ses propos. Selon l’auteur des Indégivrables, « au fur et à mesure du développement des réseaux sociaux, on voit que ce phénomène prendre de l’ampleur. » Dès lors, mettre fin à l’anonymat encouragerait les internautes à réfléchir avant de poster un message. « Je ne crois pas que ça briderait la liberté que de donner son nom. Mais à partir du moment où on a quelque chose à dire, on peut l’assumer, ça permettrait de parler en responsabilité », défend le dessinateur.

      Je ne crois pas qu’il y ait bien loin à chercher pour voir exactement la même logique à l’œuvre.

  • BAC de Lille. Deux morts. Deux jeunes fauchés par un TER à Lille : les parents vont porter plainte
    https://blogs.mediapart.fr/ibanez-martinez-amparo/blog/191217/deux-morts-deux-jeunes-fauches-par-un-ter-lille-les-parents-vont-por

    Témoignage d’un survivant (vidéo FR3)
    https://seenthis.net/sites/1325604

    2 morts qui cherchaient à échapper à la police, et la Voix du Nord.
    Lille Insurgée - [RÉPONSE VOIX DU NORD] [POST TRÈS LONG]... | Facebook
    https://www.facebook.com/LilleInsurg/posts/520643498313543

    [RÉPONSE VOIX DU NORD] [POST TRÈS LONG]
    #JusticePourSelomEtMatisse
    Nous avions posté ceci (voir photo 1) sous le dernier article de la voix du nord concernant le décès de Selom et Matisse, fauchés par un TER, Vendredi dernier après avoir fuit un contrôle de police.
    Ils nous ont répondu en commentaire de l’article. (voir photo 2)
    Nous allons faire un peu de pédagogie.
    « Nous souhaitons répondre ici à certains commentaires, notamment celui de Lille Insurgée. Le tragique accident dont ont été victimes deux jeunes lillois a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi. »
    La mort de Selom et Matisse n’est pas qu’un « tragique accident ». C’est le résultat d’une politique menée de concert par la mairie et la préfecture. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, si les décideurs s’obstinent, nous verrons d’autres « tragiques accidents ». En effet, Fives est un quartier populaire à deux pas d’une gare TGV. Il aiguise donc l’appétit des promoteurs immobiliers et des politiciens adeptes de la rénovation urbaine comme réponse aux problèmes sociaux. Il s’agit pour eux de transformer ce quartier en annexe du centre-ville et donc d’en virer les indésirables.
    Des habitants, « honnêtes citoyens » autoproclamés, mènent une campagne active sur les réseaux sociaux, à coup de pétitions et de tweets rageurs, réclamant une action ferme des pouvoirs publics vis-à-vis des jeunes qui foutent le bordel. Oui, il y a du deal, il y a des rodéos. S’en étonner ? Bonne blague. Ce quartier ouvrier construit autour de l’usine Five Caille s’est fait laminer par 40 ans de crise.
    La mairie, cédant à la démagogie électorale habituelle, a répondu aux revendications de ces honnêtes gens et a obtenu un quadrillage du quartier par la police, comme à Moulin. Celle-ci patrouille sans cesse et fait preuve de son habituel manque de retenue. Résultat : des jeunes flippent. Voilà le contexte local. Celui-ci prend place dans un contexte national de violences policières qui se généralisent (Adama, Théo, Curtis, Yassine, Angelo.... la liste est longue), sans parler de la répression, devenue systématique, des mouvements sociaux et de l’état d’urgence permanent (Loi antiterroriste). Lire à ce sujet le rapport d’Amnesty International.
    « Dès vendredi sur le net et samedi dans le journal, nous avons relaté les faits en émettant l’hypothèse d’un raccourci donnée au secours par l’un des blessés. »
    Au début, la VdN n’a émis qu’une seule hypothèse alors qu’il y en avait deux. Samedi déjà à Fives, des « rumeurs » couraient concernant une potentielle mise en cause de la police dans l’accident. La VdN s’est bien gardée d’évoquer les raisons des « incidents » de Caulier, faisant passer tranquillement les brûleurs de voitures pour une bande de barbares inconséquents.
    De plus l’hypothèse du « raccourci », validée par la police, la préfecture puis le parquet, s’est rapidement révélée bancale. Un point important. L’argumentation de la VdN repose sur le soit-disant témoignage qu’un blessé aurait fait aux secours, en l’occurrence, des CRS et des agents de sécurité de la SNCF.
    Mise en situation : Vous vous mettez à la place de la victime. Vous fumez un joint avec des potes (ouloulou). La police arrive. Vous flippez. Vous cherchez à fuir. Vous avez un accident. Vous perdez deux amis. Vous êtes blessés. Que dites vous aux CRS ? Vous trouvez une excuse du type « raccourci », ou vous leurs dites que vous avez fui leurs collègues ?
    Sans parler d’une autre possibilité. Il n’est pas dit que les policiers n’aient pas tout simplement menti pour protéger leurs collègues. Il est sur que pour la VdN la possibilité que des forces de l’ordre mentent est inenvisageable, cependant, ne leur en déplaise, c’est déjà arrivé. Leurs victimes font souvent des attaques cardiaques, voire ont une maladie grave qu’ils ignoraient. #AdamaOnOubliePas
    « Nos journalistes ont tenté de vérifier ces rumeurs sans parvenir à les étayer. »
    Les journalistes de la VdN auraient alors tenté de vérifier ces rumeurs sans parvenir à les étayer ? Ont-ils mis les pieds à Fives sans escorte policière ? Parlé aux jeunes du quartier ? Dès le samedi ? Car toutes les personnes au courant de l’affaire étaient unanimes sur la version des faits.
    "Samedi sur le net et dimanche dans le journal, nous avons néanmoins fait part de nos doutes en parlant de « l’étonnante explication du raccourci ».
    Leur scepticisme les honore. Mais pourtant quelques heures plus tard, la VdN relaie, sans la nuancer, la parole du procureur qui confirme la thèse du raccourci et balaie les « rumeurs » et autres « spéculations » des « pourfendeurs de la police » et des « médias libres » avec des guillemets.
    Au lieu de dire dans l’un de leurs articles sur le sujet « Des violences ont eu lieu suite à des rumeurs », il aurait pu être intéressant, par déontologie, de développer quelles étaient ces rumeurs. Dire, par exemple, qu’elles mettent en cause la police. Mais non. La VdN a préféré les contre-vérités officielles à une vérité de la rue. Pas très étonnant.
    "Le témoin dont parle « Lille insurgée » (votre vidéo) témoigne le visage masqué, sa voix semble déformée.Son témoignage est peut-être digne de foi mais comme nous ne l’avons pas rencontré nous-mêmes, nous ne pouvons pas en être sûrs."
    En réalité, ce n’est pas très difficile de discuter avec des gens à Fives. De plus, ce n’est pas notre vidéo, mais celle d’un média indépendant, Legacy News. Pour l’anonymat et la voix transformée, il faudra s’adresser à eux. Nous l’avons juste relayé. Mais bon, on est a pas une approximation près. Passons.
    « Tout en donnant la version officielle nous avons pourtant continué notre enquête qui nous a menée jusqu’à Aurélien dont nous avons publié le témoignage sur notre site ce lundi et dans le journal le mardi. »
    LOL. Prix Pulitzer... Ils ont envoyé un gratte-papier au rassemblement de solidarité. Ca va ? Pas trop dure à trouver ? C’était un peu risqué, chapeau. Quelle enquête. Vous avez trouvez l’info sur notre page ?
    Après avoir écrit 4 articles mettant en avant la version policière des faits, l’opinion publique reste sur les premières versions. Il n’y a qu’à lire la multitude de commentaires, en mode « ils l’ont bien cherché », sous les articles. De plus le témoignage d’Aurélien, dans la version papier, n’occupe qu’une petite place en bas de page au fond du journal. Résultat : la foule des lecteurs de faits divers ne retient que les gros titres et l’hypothèse officielle. Bien joué.
    « Il s’agissait d’un témoignage important pour nous car le jeune homme était sur les lieux. Son témoignage nous paraissant probant et étant recoupé par d’autres sources, nous l’avons donc publié sans problème. »
    Il manquerait plus qu’ils ne l’aient pas publié. Après la merde publiée avant, il faut bien sauver les meubles et revoir la copie. D’ailleurs l’ensemble des articles produits ne sont plus accessibles et chaque lien ramène vers une « chronologie d’un drame en quatre jours » bien expurgée. Heureusement que France 3 a pris le temps de l’interviewer sérieusement. Pour le coup, c’était plutôt un bon boulot de journaliste.
    « La vérité se construit dans la durée. Tant qu’un journaliste ne détient pas de preuves ou/et de certitudes, il ne peut publier que des hypothèses, ce que nous avons fait avant de pouvoir aller plus loin. »
    Attention instant philo... La vérité ? Manifestement, d’après la VdN, ce sont les journalistes qui produisent la vérité au fil de leurs articles. Drôle d’approche constructiviste de la vérité. Désolé mais la vérité existe avant qu’ils impriment leur papier. Et en l’occurence, la VdN s’est bien assise dessus avant de se retrouver le nez dans son caca. D’ailleurs en l’absence de preuves ou/et de certitudes, ils n’ont publié qu’une seule hypothèse. Devinez laquelle ?
    « Il n’en reste pas moins qu’il reste encore une part de mystère sur ces faits. Le principal témoin explique que les jeunes ont repéré des policiers et que pour, les éviter, ils ont donc décidé de prendre ce chemin. Mais il ne parle nullement de course-poursuite, ce qui semblerait accréditer les explications des policiers en patrouille dans le quartier ce soir-là, qui disent ne pas avoir vu les jeunes. »
    Mystère ! Suspens ! Il n’en reste pas moins que ça va être la même histoire que d’hab’. Les flics vont s’en tirer à bon compte. S’il y a un procès, ils seront blanchis. La politique de quadrillage des quartiers, la guerre contre les classes populaires vont continuer à faire des morts que seules leurs familles, leurs proches et quelques « pourfendeurs de la police » pleureront. Et les jeunes continueront de flipper car ce ne sont pas, dans leur grande majorité, des apprentis Scarface imperméables à la peur.
    Oui il n’y a peut-être eu que quatre jeunes ayant eu peur des flics qui ont cherché à fuir par le mauvais chemin. Mais cette sale histoire ne tombe pas du ciel. Aujourd’hui, dans cette situation, voilà ce qu’il se passe dans la tête d’un jeune de quartier populaire. Soit, je prends la fuite en prenant un risque inconsidéré, soit je me frotte aux équipes de choc de la police républicaine. Résultat : je fuis. Cela ne vous rappelle rien ? 2005 Zyed et Bouna...
    Dur à capter pour des journalistes faitdiversiers qui passent leur temps à pomper les infos des autorités pour remplir leur journal de faits-divers anxiogènes. Mais la VdN appartient au groupe Rossel qui n’a jamais fait preuve de modération en la matière. Ni en matière de plans sociaux, hein ?
    Une petite morale ? Que la VdN cherche à se justifier et à répondre à nos accusations montre bien qu’ils ne sont pas clairs sur le traitement de ce « fait-divers ». C’est en soi un aveux. Aveux renforcé par une tentative maladroite de cacher la poussière sous le tapis en rendant inaccessibles leurs articles précédents. Ils ont assuré, une fois de plus, le service de com’ de la police et de la préf’. Rien de très étonnant pour un canard aussi boiteux, au service de la notabilité locale. Ils peuvent se donner des airs de philosophes spécialistes en déontologie journalistique. Il n’y aura que les naïfs pour leur donner du crédit. La question que nous leur posons : l’avez vous fait de bonne foi ? Auquel cas vous êtes des imbéciles. L’avez vous fait délibérément ? Auquel cas vous êtes des ordures. L’un n’excluant pas l’autre, par ailleurs...
    Et au passage, ils nous ont banni de leur Page...

    Depuis quelques semaines, les effets mortels de l’#impunité_policière sont si nombreux que je ne suis pas en mesure de faire le point.

    Justifier les morts, a priori (cf le JDD et son article policier contre la ZAD), et a postériori (cf Rémi Fraisse).
    #police #hécatomberampante #media #rememberZyedetBouna

    • Et aussi :
      Ce qu’il s’est passé vendredi 15 décembre à la cité Saint-Maurice à Fives Lille43000 - mercredi 20 décembre 2017 20:06
      http://lille43000.com/index.php/joomla-fr/en-peignoir/873-ce-qu-il-s-est-passe-vendredi-15-decembre-a-la-cite-saint-maurice-a-

      Nous relayons ci-dessous un texte publié ce matin par le C.R.I.M.E ( https://fr-fr.facebook.com/notes/le-crime/justice-pour-selom-et-mathis/1118772024925643 ) revenant sur l’affaire des jeunes happés par un train vendredi dernier à Lille, dont deux y sont restés. Alors que le parquet contredit formellement la mise en cause de la police, les survivants racontent comment ils ont couru justement pour lui échapper. Leur témoignage est accablant et rappelle la mort de Zyed et Bouna survenue il y a douze ans.

      • Il y a des textes qu’on aimerait ne pas devoir écrire. Vendredi 15 décembre vers 21 heures, quatre jeunes ont été happés par un Train Express Régional (TER) sur la ligne Lille-Calais-Dunkerque au niveau de la cité Saint-Maurice, à la frontière des quartiers de Fives et de Saint-Maurice Pellevoisin. Deux d’entre eux sont morts. Malgré le choc et les blessures, les deux rescapés témoignent. Et démentent dignement la version de la police et de la presse locale.

      Lundi dernier, à 20h45, une centaine de personnes se rassemblent sur la place Degeyter à Fives pour rendre hommage à Selom et Mathis, morts pendant le week-end. Quelques heures plus tôt, le procureur de la République explique que la version d’une course poursuite avec la police n’est qu’une « rumeur » et que les quatre jeunes auraient voulu prendre un « raccourci » le long des lignes SNCF… Les médias – La Voix du Nord en tête – se contentent de relayer cette version. Affaire classée.

      Un accident, vraiment ?
      Pour Ashraf et Aurélien, les deux rescapés que nous avons rencontrés, il ne s’agit pourtant pas d’un accident. Leurs témoignages se recoupent alors qu’ils n’avaient pas encore eu l’occasion de se parler. Ashraf, dans une chambre de l’hôpital Roger Salengro où il est encore en observation pour quelques jours, revient sur les faits : « C’est allé hyper vite, entre trois et cinq minutes. On était assis dans la cité, ils sont entrés à six en uniformes avec leurs matraques. Ils ont couru vers nous, ils voulaient nous attraper. On a eu peur et on est partis en courant ». « Ils », ce sont les nouvelles unités de la police nationales déployées en grand nombre dans le quartier depuis septembre, tout particulièrement autour de la cité Saint-Maurice et de la place Degeyter. Le résultat ? Un net regain de tensions entre jeunes et forces de l’ordre. « Depuis deux-trois semaines, c’est vraiment tendu dans le quartier. »

      « On ne voulait pas se faire éclater encore une fois »
      Pourquoi ont-ils eu peur ? « C’est ceux qui nous frappent tout le temps, pour rien, explique Aurélien, blessé au bassin et au visage et obligé de se déplacer en fauteuil roulant. Encore hier, ils ont frappé quelqu’un. On ne voulait pas se faire éclater encore une fois. Tu sais combien de fois je me suis fait frappé ? Tu sais comment ils m’appellent ? Par mon nom de famille. Ils nous connaissent très bien et c’est toujours la même histoire. La nationale, ils te lâchent seulement quand tu cries et tu pleures... »

      Arrivés sur la voie ferrée, les jeunes ont à peine eu le temps de comprendre. « On a entendu un gros coup klaxon, raconte Ashraf. J’ai volé et je suis retombé plus loin. J’ai vu que les deux autres étaient tombés. Les secours me mettaient des claques pour pas que je m’endorme et m’obligeaient à regarder vers les buissons pour ne pas voir mes potes. Et après je me suis évanoui. Ça a été très violent : quand je me suis réveillé ici [à l’hôpital], je courais encore, dans ma tête, j’étais encore dans la poursuite. » Si Ashraf perd rapidement connaissance, Aurélien se souvient : « C’est un passager du train qui est venu faire les premiers secours et ensuite les contrôleurs et la sécu [la sûreté générale, la police de la SNCF] sont arrivés. » Contrairement à ce qui est dit dans la presse, le groupe de « CRS » arrivé sur place n’intervient pas suite au drame mais semble être celui qui a entrainé toute cette histoire.

      Les flics qui les poursuivaient ont-ils pu savoir ce qu’il leur est arrivé par la suite ? « Quand on a sauté vers les rails, ils étaient à cinq mètres derrière nous », explique Ashraf. Pour Aurélien, c’est sûr, « ils ont vu le train passer deux secondes après nous. Ils nous ont coursés jusqu’au bout. » Concernant la thèse du raccourci relayée dans la presse : « On va pas prendre un raccourci pour aller sur les rails ! s’exclame Ashraf. Un raccourci pour aller où ? »

      Intox
      On se pose donc la question : d’où vient cette version des faits ? Peut-être a-t-elle été recueillie lors d’interrogatoires réalisés le soir même, sur le lieu de l’accident (avec Aurélien) ou à l’hôpital (avec Ashraf), ce dernier ayant dû signer des documents pré-remplis et sans les lire. Au-delà du fait de témoigner contre la police auprès de la police, on imagine aussi ce que signifie ce genre de témoignage lorsqu’on vient de connaitre un traumatisme aussi important. « C’est que hier [lundi 18 décembre] que j’ai vraiment réalisé ce qui s’est passé », _ explique Ashraf.

      On comprend mieux ce qui a entrainé les feux de voitures de ce week-end à Fives. Et pourquoi les versions officielles de la justice, de la police et de la presse ont toujours autant de mal à passer aujourd’hui. L’affaire n’est donc pas classée. C’est tout un quartier qui réclame vérité et justice pour Selom et Mathis.

      Le C.R.I.M.E Lille
      Le 20 décembre 2017 *

      #Lille #Guerre-aux-pauvres #violences #police

    • Même la voix du nord confirme
      http://lavdn.lavoixdunord.fr/285028/article/2017-12-21/la-presence-de-policiers-lille-fives-avant-le-drame-confirmee

      La présence de policiers à Lille-Fives avant le drame confirmée
      Le parquet de Lille a annoncé ce jeudi après-midi l’ouverture d’une information judiciaire pour recherche des causes de la mort, après l’accident de vendredi soir à Lille, où quatre jeunes ont été percutés par un TER. Le parquet indique par ailleurs qu’une patrouille de la Brigade spécialisée de terrain (BST) était passée dans la cour Saint-Maurice peu avant le drame, appelés pour un différend.
      . . . . .
      les jeunes gens avaient pris la fuite en voyant arriver des policiers de la Brigade anticriminalité (BAC), parce qu’ils craignaient « de prendre des coups de matraque » lors d’un éventuel contrôle.
      . . . . .
      Le parquet, lui, indique qu’aucune intervention de police concernant les quatre garçons n’a été enregistrée ce vendredi soir. Cependant, il précise ce jeudi, qu’une patrouille, non de la BAC mais de la BST (Brigade spécialisée de terrain), s’est rendue peu avant le drame à la cité Saint-Maurice, suite à un appel au 17 . . .

  • L’Académie française est-elle encore utile ?
    https://www.franceculture.fr/litterature/lacademie-francaise-sert-elle-encore-a-quelque-chose

    "Si demain l’Académie disparaît, on ne s’en rendra pas compte"

    Force est de constater que l’Académie française n’a plus aujourd’hui le même statut. “Ca n’est plus la question ! poursuivait d’ailleurs le poète et philosophe Michel Deguy, toujours dans Du Grain à Moudre. La question est que cette fonction n’a plus lieu, il n’y a plus de rôle normatif de l’Académie. Ça n’intéresse pas grand nombre de bons écrivains, parce que cette espèce de gloire, de réputation, de rôle social fondamental qu’il y a eu pendant des siècles, tout simplement n’a plus lieu.“

    Aujourd’hui, la mission de l’institution est en effet de “contribuer à titre non lucratif au perfectionnement et au rayonnement des lettres” : l’Académie a donc un rôle d’autorité morale, mais elle n’a plus d’autorité normative. Seule lui reste pour fonction d’approuver ou non la publication au Journal officiel d’équivalents francophones de termes techniques étrangers.
    Le rôle tranche profondément avec l’influence qu’a pu avoir par le passé l’Académie française. Si depuis sa création, l’institution a toujours été mise en doute, elle n’en a pas moins fait figure d’autorité pendant des siècles, quand seuls quelques lettrés étaient en mesure de s’y opposer. C’est entre autres l’accès massif de la population à l’éducation, couplé à la professionnalisation des sciences du langage, qui ont achevé de déposséder l’institution du monopole de la normalisation du langage. Signe des temps, il n’y a d’ailleurs eu aucun linguiste à l’académie depuis le décès du philologue Gaston Paris, en 1903.

    Pourtant, curieusement, l’Académie semble toujours être considérée comme responsable du bon fonctionnement de l’orthographe et de la grammaire française, alors même que leur dernier dictionnaire en date, débuté en 1986 et publié en plusieurs volumes, n’est pas terminé, couvrant jusqu’ici les mots de “A” à “Quotité”. “Il faut reconnaître que l’Académie réussit bien ses coups de comm’, poursuit Maria Candea. Comme il y a des gens connus et que le titre d’académicien donne des entrées dans les médias, on les entend et ça donne l’impression qu’il y a des choses à communiquer."

    Quand les académiciens donnent un avis, c’est bien, et quand il n’en donnent pas et bien… il n’y a pas d’avis, c’est tout. C’est anecdotique. Si demain l’Académie disparaît, on ne s’en rendra pas compte, ce n’est pas là que se fait le travail. Maria Candea

    L’entre-soi cultivé à l’Académie, la "célébrité" de ses membres, lui sont depuis longtemps reprochés. En 1985, dans l’émission Grand Angle, François Fossier, auteur de l’ouvrage Au pays des immortels, et pourtant plutôt bienveillant à l’égard de l’Académie française, pointait du doigt cet état de fait : "Les académiciens sont recrutés tous dans le même milieu, dans la mesure où l’Académie se veut l’illustration de ce qu’il y a de mieux dans la France. [...] Il est certain qu’il faut appartenir à un milieu social qui se définit à la fois par une assez grande aisance financière, une parenté d’éducation avec un certain nombre d’études qui ont été menées dans les mêmes conditions, des alliances familiales qui vous font entrer de plain-pied très vite avec d’autres académiciens qui seront vos confrères, des types de carrière aussi qui se font d’une manière similaire. [...] C’est cette espèce de convivialité sélective et un peu élitiste qui est à l’origine de bien des élections."

    Ces gens font partie du même milieu et s’auto-recrutent. Je ne peux pas dire que le talent ne rentre pas en ligne de compte sur ce chapitre, il est évident qu’on considère les qualités littéraires des candidats. Il n’y a plus de cas aussi scandaleux qu’il y a pu y en avoir sous l’Ancien régime et jusqu’au début de ce siècle, d’élus qui n’avaient rien écrit. Mais c’est essentiellement une parenté et une cohésion sociale qui est à l’origine des élections. François Fossier

    Qui décide de la langue ?

    Si l’Académie n’est plus décisionnaire et si son dictionnaire avance si lentement, alors où se décide le sort de la langue française ? C’est essentiellement à la Direction générale de la langue française et des langues de France (DGLFLG), qui dépend du ministère de la Culture.
    Plus de 200 experts appartenant à 19 collèges, sélectionnés en fonction de leurs compétences linguistiques, y sont chargés de normaliser la langue. “Les besoins sont dans l’industrie, dans la technique, où on a besoin de glossaires, assure Maria Candea. Il y a aussi un gros travail qui est mené par l’Afnor. L’enrichissement de la langue se fait surtout par la technique, plus que par les mots dont on parle beaucoup comme le ‘mot-dièze’.” Au rang des institutions qui participent à la Direction générale de la langue française, on retrouve évidemment l’Académie française, chargée de donner son avis sur les néologismes. Mais quand c’est le cas, il s’agit bien plus souvent d’employés de l’Académie membre du service du Dictionnaire, que d’académiciens eux-mêmes.

    L’influence de l’Académie, finalement, est essentiellement de l’ordre du médiatique, preuve en est de sa capacité à régulièrement s’inscrire dans des polémiques à propos de la langue française. Ce que regrette Maria Candea :

    L’Académie a encore une espèce d’aura qui fait que les gens pensent qu’elle a un rôle à jouer. A cause de cela, il y a un déficit de légitimité pour réformer l’orthographe, ce qui est gravissime pour une langue.

    Je me demande pourquoi on conserve ce club de vieux misogynes alors qu’on a le forum 18-25ans de jeux-video.com. Ca fait doublon et il faut faire des économies qu’ils disent. On pourrais les vendre aux quataris, ca pourrai garnir quelques sarcophages dans leur nouveau louvre. En plus finky deviendrais salarié des émirs et ça la république devrait l’offrir comme cadeau aux françaises.

  • #Clandestino

    Hubert Paris, journaliste au magazine américain Struggle, se rend en #Algérie dans le cadre d’un reportage sur les migrants clandestins à travers le monde. Faussement flegmatique, se laissant porter par ses rencontres et ses découvertes, il découvre les accords internationaux, les fonctionnaires peu respectueux de leur rôle social, le recrutement de main d’œuvre clandestine et bon marché. Il rencontre également les « #harragas », candidats à la traversée et suit leur périple afin de témoigner de leur histoire.

    Habitué des enquêtes satiriques, le dessinateur de presse Aurel nous montre une autre facette de son talent avec cette fiction politique et sociale basée sur des faits réels issus de plusieurs reportages qu’il a effectué aux côtés de journalistes tel que Pierre Daum du Monde Diplomatique. Une plongée sans concession dans les dessous de l’immigration clandestine racontée à hauteur d’homme…


    http://www.glenatbd.com/bd/un-reportage-d-hubert-paris-envoye-special-tome-1-9782723488648.htm
    #migrations #AENAES #Espagne #travail

    Une planche :

    #fraise #agriculture #femmes

    Et une autre planche, sur l’#invisibilité (#in/visibilité) :

    #BD #bande_dessinée

    • Et le #traité #AENEAS, cité dans la BD :

      La Commission salue l’adoption d’un programme d’assistance financière et technique en faveur des pays tiers dans le domaine de la migration et de l’asile

      Suite à la proposition de la Commission européenne, le Conseil a adopté aujourd’hui le Règlement établissant un programme spécifique d’assistance technique et financière en faveur des pays tiers dans le domaine de la migration et de l’asile, programme rebaptisé AENEAS (du nom du héros de l’Enéide de Virgile). Ce programme pluriannuel de #coopération, doté d’une enveloppe de 250 millions d’euros pour la période 2004-2008 permet l’intégration systématique des questions liées à la migration dans les dialogues politiques et les instruments de coopération avec les pays tiers. Il constitue un des éléments par lesquels la Commission concrétise ses engagements(1) pour prendre davantage en compte la migration dans son action extérieure.

      http://europa.eu/rapid/press-release_IP-04-243_fr.htm?locale=en
      #main_d'oeuvre

    • La Rançon de la fraise
      #Film de Béatrice Limare

      Il était une fois, une fraise qui venait de Californie. Brevetée aux États-Unis, elle a traversé l’océan, il y a un demi-siècle pour devenir l’or rouge du sud de l’Espagne. Cette fraise qui fit, et fait encore, la fortune d’une partie de l’Andalousie, c’est celle que l’on trouve sur nos marchés et dans nos supermarchés dès le mois de février. Ces grosses fraises, bien brillantes, qui viennent narguer nos papilles en plein hiver. Papilles souvent déçues, mais les distributeurs n’en ont cure : la fraise hors saison, ça marche ! La réalisatrice donne la parole aux ardents défenseurs de cette fraise qui en vivent et les non moins ardents détracteurs qui en dénoncent le prix exorbitant à payer pour produire ce frais contre-nature. Pour les premiers, qu’ils soient agriculteurs, producteurs, pépiniéristes, importateurs, grossistes, dispatcheurs, tous assument ce mode de production comme s’il s’agissait là de l’agriculture du futur. Pour les seconds, médecins chercheurs, écologistes, défenseurs des droits de l’homme, toute cette industrie, est une addition de catastrophes : sanitaire, humaine, sociale et environnementale. Ce documentaire montre tous les artifices obligatoires pour tromper la nature, les tonnes de plastique et tous les additifs chimiques souvent douteux, parfois illégaux, mais nécessaires aux taux de rendement. Elles montrent aussi les agressions sur l’environnement comme sur la couche d’ozone. Sans oublier, les conditions de vie déplorables des saisonnières qui viennent de Roumanie, de Pologne, et de plus en plus du Maroc. Mais la fraise espagnole ne va plus aussi bien. Elle est maintenant concurrencée par la fraise marocaine. Le soleil y est plus chaud en hiver qu’en Andalousie, la main d’œuvre est sur place et les règlements sont moins contraignants. Ce qui n’est pas pour réjouir les opposants à la fraise hors saison. Jusqu’ici, entre les pépiniéristes du Nord de l’Espagne, les producteurs andalous et les marchés européens, chaque fraise devait parcourir près de 4 000 kilomètres. Avec le Maroc, le chemin risque d’être encore un peu plus long

      http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/34611_1

      Un compte-rendu :
      Béatrice Limare, La rançon de la fraise

      1Qu’il s’agisse d’analyser les ressorts de l’agriculture industrielle, ou bien de présenter des alternatives possibles, un nombre croissant de documentaires se penche ces dernières années - avec plus ou moins de succès - sur la production alimentaire1.

      https://lectures.revues.org/1051

  • #3
    http://www.radiopanik.org/emissions/radio-moskou/-3-2

    On s’implante ! Troisième session de #radio_moskou et de plus en plus de monde et de surprises à Saint Gilles.

    Ce lundi 8 mai, une belle scène ouverte s’est improvisée avec Teek tout d’abord, puis Anthony, Daniel et son charango, Aurel, et enfin Lucie qui sont venus jouer chacun leur tour compos ou reprises de leur choix.

    Brigitte nous a parlé des arbres de la place Moskou qu’elle a décorés de tricots colorés. Et Tim de #toestand s’est naturellement mêlé au débat.

    Venez nombreux, ou REvenez plein de bonne humeur et de bonnes idées.

    Radio Moskou c’est VOUS !

    #radio_alma #panik #mai_2017
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/radio-moskou/-3-2_03587__1.mp3

  • CQFD décembre 2016
    Dossier : « Y a-t-il une vie après le syndicalisme ? »
    http://cqfd-journal.org/Au-sommaire-du-no149-Y-a-t-il-une
    Déjà en kiosques et bientôt dans vos boîtes aux lettres !
    Comment ça ? des gentils-chiens et des gentilles-chiennes, pardon des seenthissiens et des seenthissiennes ne sont pas encore abonné.es au canard du chien rouge ?
    En illustration un dessin de Aurel dont je n’ai pas encore lu « La menuiserie » (Futuropolis)


    #critique_et_expérimentation_sociales

  • Je suis un charlot. | L’actu en patates
    http://vidberg.blog.lemonde.fr/2015/01/12/je-suis-un-charlot

    Je suis un dessinateur d’Internet et donc, j’accepte la pub.
    Pour le moment, ça n’a jamais influé sur le contenu de mes dessins même si je dois reconnaître que, naturellement, je ne suis pas très corrosif. Comme le dit si bien Aurel, que j’apprécie énormément, je fais davantage partie de l’école du « pas de côté » que de celle du « coup de poing ».

    J’aime bien. Moi qui ai un activisme de canapé, je me sens moins seul. :)

  • Fuite des cerveaux
    http://illustration.blog.lemonde.fr/2014/04/09/fuite-des-cerveaux/#xtor=RSS-32280322

    Dessin pour l’article « L’exil des jeunes diplômés devient un enjeu politique » de Nathalie Brafman et Elise Vincent (Le Monde daté du 8 avril 2014 - uniquement en version papier). ... et celui auquel vous avez échappé !

    #Aurel

  • La Théorie de l’information | Aurélien Bellanger (2012)

    c’est wiki qui dit qu’y est
    http://blogs.mediapart.fr/edition/bookclub/article/270812/la-theorie-de-l-information-c-est-wiki-qui-dit-qu-y-est

    Face au concert de louanges adressées à Aurélien Bellanger avant et depuis la parution de La Théorie de l’information (Gallimard 2012), peut-on dire du mal de son livre ? Oui. On le peut.

    #livre #minitel