city:babylone

  • Tristes épigones, espoir et sabotages
    http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/03/tristes-epigones-espoir-et-sabotages.html

    Lorsque Alexandre le Grand mourut à Babylone, les généraux et compagnons qui avaient participé à l’épopée se disputèrent sa succession. Appelés Diadoques, ils étaient souvent déchirés entre deux visions. Ils avaient été membres à part entière de la formidable...

    • Il semble que Washington ait passé la vitesse supérieure dans sa tentative de prise de pouvoir à Caracas. C’est très vraisemblablement un sabotage électromagnétique qui a provoqué l’énorme coupure de courant qui a touché le pays en fin de semaine dernière. Chose intéressante, Pékin, qui propose d’ailleurs d’aider Maduro à restaurer l’électricité, parle ouvertement d’attaque cybernétique et accuse indirectement les Etats-Unis. Le plan était d’ailleurs dans les tuyaux du Pentagone depuis quelques années.

      Et maintenant, ce sont des usines de retraitement d’eau et des terminaux pétroliers qui, par le plus grand des hasards bien évidemment, se mettent à exploser. Les Follamour de Washington ont une explication toute faite : c’est la corruption des années Maduro qui est responsable de cette « dégradation ». Douce coïncidence, ces catastrophes ont lieu simultanément, les usines, centrales électriques et dépôts pétroliers s’étant sans doute donné le mot pour arrêter de fonctionner en même temps !

      La guerre semble déclarée. Après le flop de la pression « humanitaire », les bras cassés américains ont passé la vitesse supérieure et entrepris une campagne de sabotage, tactique quelque peu suicidaire s’ils veulent installer l’auto-proclamé au pouvoir. La ficelle est en effet tellement grosse que leur pion risque de voir sa légitimité torpillée dans la population vénézuélienne. Même les euronouilles, l’air gêné, préfèrent regarder ailleurs , c’est dire...

  • T.C.-69 : Le monde est fou parce qu’il est en feu
    http://www.dedefensa.org/article/tc-69-le-monde-est-fou-parce-quil-est-en-feu

    T.C.-69 : Le monde est fou parce qu’il est en feu

    12 février 2019 – Diverses indications montrent que le “tourbillon crisique” (T.C.) qui sert de thème à cette rubrique atteint un point d’incandescence à force de rapidité dans son tournant d’enroulement sur lui-même. Nous avons moins besoin d’argumenter que de laisser les événements parler eux-mêmes, c’est-à-dire hurler à nos oreilles :

    Voici que s’avance la crise de « La plus grande redistribution de la richessede l’histoire – Des taxes négatives, des limites drastiques à la propriété privée et la destruction du dollar arrivent… et c’est le meilleur des cas », écrit la société de Conseil d’Investissement Indépendant SMC (Sovereign Man Confidential), parlant pour les USA comme pour le reste. Dans son style ironique et imagé, James Howard Kunstler décrit la (...)

    • Voici donc le leçon du passé de SMC : « La disparité des richesses et la montée ultérieure du socialisme ne constituent pas un phénomène nouveau ... Cela remonte aux anciens Sumériens, vers 4000 av. J.-C. L’ancienne tenue des registres sur des dalles de pierre montre comment le roi-prêtre au pouvoir a distribué les biens de la société à la population.

       » Le socialisme se reproduit à Babylone au milieu du XVIIIe siècle av. J.-C. quand le roi Hammourabi a effacé toutes les dettes de ses citoyens ... Puis en Égypte, en 323 av. J.-C. et en Chine, vers 145 avant JC ... Et encore dans la Rome antique sous Solon, quand il dévalua la monnaie, annula ses dettes et augmenta ses impôts (les riches payant 12 fois plus d’impôts que les pauvres).

       » Puis la Révolution française à la fin des années 1700 ... »

  • Les Natoufiens fabriquaient de la bière il y a 13 000 ans (avant l’arrivée de l’agriculture).

    Les premières preuves archéologiques de brassage de la bière à base de céréales avant même l’arrivée de l’agriculture proviennent des Natoufiens, des populations semi-sédentaires, vivant en Méditerranée orientale entre le Paléolithique et le Néolithique, après la dernière période glaciaire. Les Natoufians de la grotte de Raqefet ont collecté des plantes disponibles localement, stocké des graines maltées et fabriqué de la bière dans le cadre de leurs rituels.

    « (...) avec la production de bière, les vestiges de la grotte Raqefet offrent une image très vivante et colorée des modes de vie natoufiens, de leurs capacités technologiques et de leurs inventions. »

    (...) Les résultats indiquent que les Natoufiens ont exploité au moins sept types de plantes associés aux mortiers, notamment du blé ou de l’orge, de l’avoine, des légumineuses et des fibres libériennes (y compris le lin). Ils ont emballé des aliments végétaux dans des contenants en fibre et les ont stockés dans des mortiers à blocs. Ils ont utilisé des mortiers de roche-mère pour piler et cuire des aliments végétaux, et pour brasser de la bière à base de blé / orge, probablement servis dans des fêtes rituelles il y a 13 000 ans.

    Les modèles d’usure et d’assemblage microbotanique suggèrent que deux des trois mortiers à blocs examinés ont été utilisés comme conteneurs de stockage pour les aliments végétaux - y compris les malts de blé et d’orge. Ils étaient probablement recouverts de couvercles, probablement faits de dalles de pierre et d’autres matériaux. Les aliments ont probablement été placés dans des paniers en fibres libériennes pour faciliter leur manipulation. Les puits étroits et profonds peuvent avoir fourni des conditions fraîches convenant au stockage des aliments, en particulier pour la conservation des malts de céréales.

    En combinant les données sur l’usure et les résidus, le troisième mortier étudié a été interprété comme un récipient multifonctionnel destiné à la préparation des aliments, comprenant des aliments végétaux et de la bière à base de blé / orge, probablement avec des légumineuses et d’autres plantes.

    Les preuves de brassage de bière à la grotte de Raqefet, il y a 13 000 ans, constituent un autre exemple des complexes sociaux et rituels du Natouf. Le brassage de la bière peut avoir été, au moins en partie, une motivation sous-jacente à la culture de céréales dans le sud du Levant, confirmant l’hypothèse de la bière proposée par les archéologues il ya plus de 60 ans.

    #Préhistoire #Natoufiens #alcool #Asie #Moyen_Orient
    #Li_Liu #Stanford_University #Danny Rosenberg #University_d'Haifa
    #Hao_Zhao #Université_de_Zhengzhou
    #XXXLIEN3LIENXXX
    #13000BC

    A prehistoric thirst for craft beer
    https://www.elsevier.com/about/press-releases/research-and-journals/a-prehistoric-thirst-for-craft-beer

  • A quel moment Hollywood s’est mis à ne faire que de la merde ?

    Hier soir au Kosmos , premier film du cycle annuel, sur le thème de la paranoïa, une idée de Nicolas sans doute, on projetait Elmer Gantry de Richard Brooks, film qui date de 1960, film hollywoodien dans sa distribution, Jean Simmons, Burt Lancaster, Shirley Jones et Arthur Kennedy pour ne citer qu’eux, petit studio certes, mais musique d’André Prévin tout de même, bref des moyens économes sans doute, et une qualité de l’image vacillante, mais des moyens malgré tout, assez en tout cas pour produire un film de deux heures un quart à la tension égale pendant tout le film.

    Et pourtant le thème n’est pas porteur a priori, l’histoire de l’ascension d’un bonimenteur dans le milieu des prédicateurs, ses enjeux théologiques et psychologiques. Le genre même de sujet que l’on verrait davantage traité par un universitaire américain de philosophie, versé un semestre sur deux dans l’écriture créative — autant dire un vrai sujet poussiéreux traité par un être de poussière pour des amateurs de choses poussiéreuses —, donnez un tel sujet aux escouades de scénaristes hollywoodiens aujourd’hui, et ils vous répondront sans doute, c’est quoi un prédicateur ?, et une fois que vous le leur aurez expliqué, nul doute que ce personnage de prédicateur deviendra nécessairement un tueur en série à la poursuite duquel un policier acharné, sacrifiant beaucoup de sa vie privée, refusant même une promotion ou une mutation loin du trou perdu dans lequel sa femme s’ennuie, et elle ne le voit pas souvent parce que le boulot avant tout — c’est étonnant de voir comment des kilomètres et des kilomètres de pellicule n’ont pas été investis en vain pour nous faire accroire qu’un policier n’est que sens du devoir et abnégation et jamais violence et racisme, ce qui serait nettement plus naturaliste comme approche de la profession —, ce policier opiniâtre finira par avoir raison de tous, notamment d’un avocat général pusillanime, si ce n’est corrompu, nécessairement corrompu, le limier lui est, par définition, incorruptible — c’est même un titre de série télévisée —, les bons sentiments passeront peut-être par la case du rachat moral de je ne sais quelle prostituée sans le courage de laquelle, il ne sera pas possible de débusquer le tueur en série, par ailleurs une figure respectée de la communauté, rachat moral inescompté qui devrait permettre aux scénaristes et aux producteurs contemporains d’avoir un alibi pour avoir sauté la case des enjeux théologiques, ou alors seulement avec l’intervention d’extra-terrestres venus nous révéler qu’en plus de ne pas être tout seuls dans l’univers, nous ne descendons pas du singe, mais d’une entité infiniment plus céleste et moins poilue, forcément moins poilue.

    Et pourtant en 1960, il était possible, dans cette forêt de houx — traduction en force de Hollywood —, de produire et de réaliser des films comme Elmer Gantry , de Richard Brooks donc, avec quelques scènes dans lesquelles des questions comme l’opposition entre foi et superstition, ou encore croyance et crédulité donnaient lieu à des dialogues finement ciselés, en plus d’être délivrés par un Burt Lancaster au sommet de son art, sans parler de la finesse de jeu d’un abonné aux seconds rôles, Arthur Kennedy dans le rôle de Jim Lefferts. De même il était possible d’étaler au grand jour les fonctionnements pécuniaires de l’église et des églises, de montrer à quel point la foi est amenée à devenir un commerce et que la crédulité est l’essence même du commerce : il n’y a pas de différence fondamentale entre vendre des appareils électro ménagers et vendre du vent, vendre du vent et vendre de la présence divine. On pouvait, alors, début des années 60, imaginer un personnage d’athée dans l’Amérique triomphante de la fin des années cinquante qui soit le plus fin théologien dans ce milieu de prédicateurs, parce que lui a lu les écrits, y trouve une certaine puissance poétique et des enseignements de vie, mais ne parvient pas, en dépit d’un réel désir de foi, à être effectivement habité par cette foi fuyante, Jim Lefferts, interprété, tout en retenue et intelligence, par Arthur Kennedy — quand je lis la filmographie d’Arthur Kennedy, je suis pris de vertige. Le récit d’ Elmer Gantry , pareillement, sera construit à la façon d’une spirale vertigineuse dans laquelle aucun personnage ne sera indemne des nécessaires évolutions qui sont celles de l’existence, des changements de directions, d’opinion, de foi et la vérité s’y montrera un mirage constant, à l’image du coup monté du rendez-vous galant photographié depuis l’escalier métallique, sensé dans un premier temps servir d’objet de chantage, pour devenir un scoop et sa dénégation dans l’édition suivante.

    Et Dieu dans tout cela ?

    Il éprouve durement ses fidèles selon son habitude. S’agissant d’éprouver les fidèles, je ne résiste pas au plaisir de cette citation d’Edouardo Mendoza, tirée des Aventures miraculeuses de Pomponius Flatus

    Si étrange et si mesquin que cela puisse paraître, les Juifs croient en un seul dieu, qu’ils appellent Yahvé. Jadis, ils étaient convaincus que ce dieu était supérieur à ceux des autres peuples, ce qui les a poussés à entreprendre les expéditions militaires les plus insensées, persuadés que la protection de leur divinité leur donnerait toujours la victoire. C’est ainsi qu’ils ont dû, à plusieurs reprises, subir la captivité en Egypte et à Babylone. S’ils étaient dans leur bon sens, ils comprendraient l’inutilité de leur obstination et l’erreur sur laquelle elle se fonde, mais, au contraire, ils sont parvenus à la conviction que leur dieu n’est pas seulement le meilleur, mais l’unique qui existe. Si bien qu’aucun autre dieu ne peut rivaliser avec lui en force et en raison, et qu’en conséquence il agit suivant son caprice ou, comme disent les Juifs, suivant son sens de la justice : implacable pour ceux qui croient en lui, l’adorent et le servent, et très indulgent pour ceux qui ignorent ou nient son existence, l’attaquent et ricanent dans leur barbe. Chaque fois que le sort leur est contraire, c’est-à-dire toujours, les Juifs allèguent que c’est Yahvé qui les a punis, soit pour leur impiété, soit pour avoir enfreint les lois qu’il leur a données. A l’origine, ces lois étaient peu nombreuses, faites de quelques préceptes simples : ne pas tuer, ne pas voler, etc. Mais, avec le temps, leur dieu a été pris d’une véritable manie législatrice, et aujourd’hui le corpus juridique constitue un galimatias tellement inextricable et si minutieux que c’est impossible de ne pas être continuellement en faute. En raison de quoi les Juifs sont toujours en train de se repentir de ce qu’ils ont fait ou de ce qu’ils vont faire, sans que cette attitude les rende moins irréfléchis au moment d’agir, ni plus honnêtes, ni moins contradictoires que le reste des mortels. Ils sont seulement, comparés à d’autres peuples, plus modérés dans leurs mœurs. Ils refusent beaucoup d’aliments, réprouvent l’abus du vin et des substances toxiques, et, si étrange que cela paraisse, sont peu enclins à l’amour socratique, même entre amis.

    Et l’un des outils destinés à éprouver les fidèles est de souffler alternativement le froid et le chaud, donner à sa prédicatrice un pouvoir surnaturel éphémère et la punir finalement en la brûlant vive au milieu du temple sur l’air de Tu n’évoqueras pas le nom de Dieu en vain . Il est remarquable que cette construction scénaristique infernale prenne sans cesse à témoin le personnage incrédule duel par excellence, l’association en amitié d’Elmer Gantry et de Jim Leffert, l’un comme l’autre vacillant et oscillant sans cesse dans la polarité de leur foi ou de leur absence de foi, malgré le désir de cette foi.

    Chose admirablement étonnante dans ce film, cette polarité est celle de tous les personnages, même secondaires, où elle est sciemment placée à des niveaux de dilution disparates, et où elle évolue sans cesse, pas le moindre personnage, même secondaire, qui soit fait d’une seule pièce, d’un seul tenant et pas un personnage qui n’évolue pas dans un sens puis dans l’autre, ce qui fait de ce film un diamant d’intelligence, un film à propos de la foi et de la religion qui laisse entièrement ouverte la question qui ne peut jamais être fermée de l’existence, ou non, de Dieu.

    Finalement, je ne suis pas un très grand connaisseur de cinéma, même pas un cinéphile éclairé, je m’amuse que posant la question ce midi à mon ami Guillaume qui lui en connaît un rayon sur le cinéma, à savoir à quel moment cela a commencé à sérieusement merder le cinéma à Hollywood, il me réponde, d’instinct, que sans doute, comme pour tout le reste, avec les années 80. C’est bien simple, les années 80 c’est la fin de tout. Surtout après les années septante. Je ne sais pas si c’était mieux avant, mais ce qui est sûr c’est que c’était mieux avant les années 80.

    Exercice #7 de Henry Carroll : photographiez la dernière chose qui vous a fait rire

    La salle d’attente du psychologue de mon fils Nathan était déjà pas très conventionnelle, ce dernier recevant dans un petit cabanon au fond de son jardin fort désordre, cette salle d’attente s’est désormais enrichie d’une piscine gonflable installée ici cet été par ses enfants. Ceci est donc la salle d’attente d’un psychanalyste, l’antichambre de la psychanalyse. (Je n’aurais jamais cru que je me tire si facilement de cet exercice)

    #qui_ca

    Et j’ai dans l’idée que le film Elmer Gantry de Richard Brooks pourrait susciter l’intérêt de @baroug

  • 5- Anthologie poétique avec Darwich : Introduction et Cavafy – langues de feu
    http://languesdefeu.hypotheses.org/980

    La poésie de Darwich est elle-même anthologique, tout bien considéré. Et cela participe de ce qu’il y a de collectif dans l’écriture de Darwich, qui est pleine d’énonciations différentes (le « je » n’est pas du tout systématiquement en référence à la personne Mahmoud Darwich : c’est un je palestinien, un je israélien, un je homme, un je femme, un jeu passé, c’est quiconque Darwich a envie de faire parler ; s’y ajoute un « nous » tout aussi complexe à délimiter), et de superposition identitaires, que l’on pourrait résumer ainsi : Darwich est un poète arabe qui se trouve conjoncturellement palestinien, qui parle pour les palestiniens mais, de façon universalisante, au delà de l’ancrage historico-politique, pour ceux qui partagent le sort palestinien (cette fameuse Palestine comme métaphore donc). A savoir : les Troyens. Les arabes Andalous de 1492. Les Indiens d’Amérique de 1492. Les Juifs déportés à Babylone et en Egypte.

    ça en fait du monde.

    et il écrit, pour ainsi dire, en fraternité avec des poètes qui se trouvent, tout de même, bien souvent, dans des situations historicopolitiques similaires aux siennes. Les exilés, les emprisonnés n’y sont pas peu nombreux.

    Joli texte...

  • Deux poèmes Adeeb Kamal Ed-deen traduit par Ahmed bengriche
    http://www.larevuedesressources.org/deux-poemes-adeeb-kamal-ed-deen-traduit-par-ahmed-bengriche,29

    Adeeb Kamal Ed-deen est un poète iraquien – peut être le plus grand aujourd’hui - doublé d’un traducteur né à Babylone en 1953. Il a publié 18 recueils de poèmes qui ont été salués par bon nombre de critiques. Beaucoup de thèses ont été réalisées sur son œuvre. Aujourd’hui il vit en Australie et ses poèmes ont été repris dans l’anthologie annuelle The Best Australian Poems. Tous ses recueils ont été traduits en langue anglaise. IL EST UN FOURVOIEMENT 1 Il est un fourvoiement dans la forme du lit L’oiseau qui (...)

    Poésie

    #Poésie_
    http://www.larevuedesressources.org/IMG/odt/Adeeb_Kamal_Ad.odt

  • Maintenant @cdb_77 en direct à Babylone (RTS Radio 2)

    http://www.rts.ch/audio/espace-2/3262362-espace-2-en-direct.html?f=player/popup

    « Babylone » s’intéresse au projet artistique multidisciplinaire « Con t(r)atto », né des recherches de la géographe Cristina Del Biaggio et du #reportage photographique « Beyond Evros Wall » réalisé en parallèle par Alberto Campi.

    Tous deux ont parcouru la route suivie par les migrants de Istanbul à Patras, en passant par Athènes, et en s’arrêtant dans la région de l’#Evros, là où les autorités helléniques ont construit un #mur, espérant arrêter le flux de #migrants.

    De retour en #Suisse, Cristina et Alberto ont décidé de collaborer avec Maika Bruni et Stefano Beghi, comédiens et metteurs en scène, afin de créer une exposition photographique vivante capable d’immerger le spectateur dans l’expérience de la #frontière.

    En partant de la #Grèce, « con t(r)atto », à travers les acteurs et les images, amène le public à expérimenter dans son intime l’expérience universelle et quotidienne de la frontière. L’exposition considère les #frontières non seulement comme une ligne qui sépare deux entités, mais aussi comme un possible point et espace de rencontres.

    En effet, les frontières ne sont pas uniquement des entités fixes, matérielles, linéaires et facilement identifiables comme les cartes géographiques aimeraient nous le faire croire. Elles sont également des entités mobiles, immatérielles, punctiformes ou zonales. (source : unige.ch/sciences-societe)

    Reportage avec Clémence Lehec, doctorante au département de Géographie et environnement de lʹUniversité de Genève, chercheuse sur les thèmes de l’art urbain et des frontières dans l’espace israélo-palestinien.

    Avec, en direct, la géographe Cristina Del Biaggio.

    Une émission de Laurence Froidevaux

    #radio #radiotelesuisse #art #refugees #cont(r)atto