city:bagdad

  • Iraqi Officials : 83 People Killed in 2 Bombings in Baghdad
    http://www.nytimes.com/aponline/2016/07/03/world/middleeast/ap-ml-iraq.html

    At least 83 people have been killed and 176 wounded in two separate bomb attacks in the Iraqi capital Sunday morning, Iraqi officials said.

    In the deadliest attack, a car bomb hit Karada, a busy shopping district in the center of Baghdad, killing 78 people and wounding 160, according to police and hospital officials. It struck as families and young people were out on the streets after breaking their daylight fast for the holy month of Ramadan.

    The Islamic State group claimed responsibility for the bombing in a statement posted online, saying they had deliberately targeted Shiite Muslims.

    Triste constat : les bonnes âmes qui reprochent aux médias occidentaux d’avoir moins bien couvert l’attentat en Turquie que la tuerie d’Orlando, n’ont semble-t-il pas remarqué que les massacres bi-mensuels perpétrés à Bagdad (notamment) depuis plus d’une décennie, ne font jamais la Une des médias.

  • Abdel Rahim Mrad : Riyad veut de bonnes relations avec toutes les parties - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/994224/abdel-rahim-mrad-riyad-veut-de-bonnes-relationsavec-toutes-les-partie

    Face à ce plan, Abdel Rahim Mrad brandit un renouvellement du concept d’arabité, autour d’une épine dorsale qui regrouperait la capitale des califes rachidites (Riyad), celle des Omeyyades (Damas), celle des Abbassides (Bagdad) et celle des Ayoubides (Le Caire). Il a d’ailleurs développé récemment ce thème avec le vice-héritier du trône saoudien, le prince Mohammad ben Salmane, au cours d’un entretien de près de 60 minutes. M. Mrad affirme que l’émir est un homme aimable, pas du tout arrogant, cultivé, et qu’il écoute attentivement ses interlocuteurs. C’est aussi un homme de décision et de position, tout en étant ouvert au débat. L’émir a donc commencé par évoquer avec Abdel Rahim Mrad ses positions au sujet de la guerre du Yémen, lorsqu’il avait dit que la sécurité du Yémen est liée à celle de l’Arabie et vice-versa, ainsi que sa déclaration après la tragédie du pèlerinage de La Mecque en 2015 (plus de 2 000 morts) dans laquelle il avait précisé que ce n’était pas une attaque préméditée mais le résultat de la cohue créée par la foule des pèlerins.

  • « L’Armée nouvelle de Syrie », l’exécutant du plan US pour contrôler l’axe Bagdad-Damas ? - Lina KENNOUCHE - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/992039/-larmee-nouvelle-de-syrie-lexecutant-du-plan-us-pour-controler-laxe-b

    La formation Jaïch Souria al-jadid (fusion entre d’anciens combattants de Jabhat al-assala wal-tanmiya, et de Katibat al-chahid), en reprenant pendant quelques jours (début mars dernier) le point de passage d’al-Thanaf des mains de l’EI, avait déjà suscité la méfiance des Russes qui découvrent avec stupeur qu’un groupe entré depuis la Jordanie se déploie au point stratégique d’al-Thanaf, quelques jours avant le début de l’offensive sur Palmyre, zone opérationnelle des forces russes.

    Pour Moscou, il n’est pas exclu que ces combattants majoritairement issus des tribus de Deir ez-Zor pourraient être utilisés par Washington pour empêcher l’armée syrienne de reprendre la route vers Bagdad-Téhéran. Après l’offensive de Fallouja et la reconquête des territoires controlés par l’EI, l’objectif de Washington pourrait bien être d’atteindre la ville d’al-Qaem, objectif opérationnel qui suppose la reprise d’al-Thanaf. Mises sur pied dans le cadre du programme jordano-américain (conçu il y a un an pour créer une force armée réunissant des tribus de Syrie, de Jordanie et d’Irak) Jaïch Souria al-jadid doit agir comme fer de lance de la reprise de l’axe Bagdad-Téhéran, ce que Moscou entend à tout prix éviter.

  • Le #barrage irakien de #Mossoul qui menace de s’effondrer (1) sous « prefusion » italienne et états-unienne avec les sociétés Trevi et AECOM (2 et 3). Les États-Unis, dont le corps des ingénieurs de l’armée avait publié un rapport (4) sur le sujet en 2007, investie 1,2 million de dollars dans des barrages anti-crue d’après P. Chapleau (5) :

    1,2 million$… Pas cher pour protéger les populations irakiennes menacées : 1,7 million de personnes pourraient être affectées par la crue dont 0,5 pourraient périr sous le coup des 12 milliards de m3 d’eau retenus qui déferlerait vers Bagdad en cas d’éclatement du barrage…

    Sauf que les fameux barrages, des MosCamp rapidement déployables, serviront à garder au sec le BDSC, le Baghdad Diplomatic Support Center et, surtout, le site de l’ambassade US. Des sites qui sont déjà à l’abri des crues puisqu’entourés de T-Walls. Reste les points d’entrée à garder au sec. Ce qui sera fait. Le reste…

    1. http://seenthis.net/messages/468610
    2. http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2016/04/19/aecom-va-ausculter-le-barrage-de-mossoul-16050.ht
    3. http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2016/06/11/barrage-de-mossoul-un-marche-de-52-millions-de-do
    4. http://el.erdc.usace.army.mil/elpubs/pdf/tr07-10.pdf
    5. http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2016/03/31/le-barrage-de-mossoul-15930.html

    #risque #Irak #États-Unis_d'Amérique #Italie #Fleuve_Tigre

  • Reportage de Vice News, en anglais, qui a suivi les forces spéciales irakiennes (Golden Division) lors de la bataille de Hit (non loin de Falloujah) :
    https://www.youtube.com/watch?v=R6axTxU30yo


    On y voit l’épuration des collaborateurs, envoyés pour « interrogatoires » à Baghdad, sur fond de règlements de comptes possible entre habitants. La présence de la caméra ayant évidemment un effet modérateur sur le comportement des soldats.
    On y devine la méfiance entre la Golden Division et les milices du Hashd al-Cha’bi chargées de tenir le territoire après que le contrôle a été repris.
    On comprend que si le passage de contrôle de Da’ich à Bagdad lève un certain nombre d’interdits, il ne signifie nullement une amélioration immédiate des conditions matérielles de vie des gens.

  • Sur le comportement louche de Barzani (PDK) et du Gouvernement Régional du Kurdistan irakien lors de la prise de Mossoul par Da’ich en juin 2014, concomitante de la prise de contrôle de Kirkouk et d’un partie des « territoires disputés » par le GRK :

    Wassim Nasr « Etat islamique, le fait accompli » pages 102-104 :

    J’étais en contact avec Ibn al-Rafidayn, un des principaux responsables médias de l’EI [...] L’homme ne tardera pas à franchir le pont entre les deux rives de Mossoul, en conquérant. [...]
    Il m’affirmera aussi qu’"une force de 250 Pershmergas était rentrée dans la ville la veille [de sa prise par Da’ich] pour exfiltrer un nombre de notables kurdes, quelques officiers et certains de leurs collaborateurs."

    Fabrice Balanche dans un article récent pour la revue Hérodote (n° 160-161 1er trimestre 2016) - article que je trouve bon malgré les biais habituels de Balanche :
    « Syrie : de la révolution laïque et démocratique à Daech »
    https://www.academia.edu/24956327/Syria_from_a_nonreligious_and_democratic_revolution_to_Daesh_in_French_

    En Irak, le gouvernement régional kurde, dirigé par Massoud Barzani, et l’ancien Premier ministre Nouri al-Maliki ont également joué avec le feu en laissant se développer Daech. Pour les Kurdes, une insurrection sunnite était une excellente occasion pour s’emparer des territoires disputés, en particulier Kirkouk. Quant à Nouri al-Maliki, la menace Daech lui a permis de souder le camp chiite et d’obtenir l’aval des États-Unis et de l’Iran pour sa réélection. Mais Barzani et Maliki avaient tous deux négligé la puissance de Daech : sans l’inter-vention du PKK et de l’Iran, Erbil aurait été prise par Daech en juin 2014.

    A ceci il faut ajouter :
    – l’incrimination précise par Luizard dans son livre « Le piège Daech » de Barzani et du GRK dans un marché avec Da’ich consistant pour Da’ich a interdire à ses troupes d’attaquer Kirkouk et à Barzani de retirer ses Peshmergas de Mossoul afin que chacun puisse prendre le territoire qu’il convoite. Cette assertion sera répétée par Luizard dans une conférence à l’IREMMO : http://seenthis.net/messages/456104#message456267
    – Un article dans Newsweek, référencé par @nidal, accusant le GRK d’avoir livré des armes, dont des missiles anti-tanks Kornet, à Da’ich et d’avoir délibérément abondonné le Sinjar et ses yézidis :
    http://seenthis.net/messages/456104#message456267

    • Toujours dans le bouquin de Wassim Nasr, « Etat islamique, le fait accompli », pages 125-126 :

      Fin juillet - début août 2014, les djihadistes de l’EI entament une guerre ouverte sur tous les fronts de Syrie et d’Irak. [...]
      Après une accalmie temporaire avec certains groupes kurdes, comme lors de l’accord tacite de Mossoul, l’EI va relancer l’offensive et investir les villes de Zoular et de Sinjar. Selon une source kurde syrienne proche du YPG, « les Peshmergas n’avaient pas ordre de se battre, tout simplement ils étaient livrés à eux-mêmes ». [...] Les Peshmergas ont déserté le passage frontalier de Rabiaa avec la Syrie en trouvant refuge du côté syrien de la frontière avant de repasser vers le Kurdistan irakien plus au nord. Très vite, le YPG a essayé de remplir le vide laissé par les Peshmergas. Cela prendra plusieurs mois avant que les djihadistes ne soient chassés du poste frontière.
      A l’écriture de ces lignes , les combats entre Peshmergas et djihadistes n’ont jamais dépassé les frontières administratives du Kurdistan irakien. Erbil [Barzani et le GRK] avait même profité du chaos causé par la fulgurante avancée de l’EI pour investir la ville disputée de Kirkouk et chasser les troupes gouvernementales de Bagdad.

      Puis dans la note infrapaginale page 126 :

      C’est dans ce contexte là aussi que la plaine de Ninive et ses chrétiens ont été abandonnés à leur sort. Tout comme les Yézidis, qui appartiennent à l’ethnie kurde.

  • L’Irak s’enfonce dans la crise politique @helenesallon

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/04/30/irak-des-manifestants-prennent-d-assaut-le-parlement_4911496_3218.html

    Le calme est revenu, dimanche 1er mai au soir, dans les avenues de la « zone verte » de Bagdad, le quartier fortifié abritant les principaux lieux de pouvoir et les ambassades étrangères. A l’appel d’un représentant du chef politique chiite Moqtada Al-Sadr, les milliers de manifestants qui occupaient depuis samedi la zone ultrasécurisée pour protester contre l’absence de vote sur un nouveau gouvernement se sont retirés.

  • Les États-Unis lancent des cyberattaques sur l’EI
    http://www.lapresse.ca/international/dossiers/le-groupe-etat-islamique/201604/26/01-4975272-les-etats-unis-lancent-des-cyberattaques-sur-lei.php

    « Nous avons commencé à utiliser nos magnifiques cyber-capacités dans cette lutte contre Daech » [...] a déclaré à des journalistes le général Gersten, basé à Bagdad.

    #Cyberattaque #Cyberespace #Cyberguerre #Forces_armées_des_États-Unis #Internet #Lutte_contre_le_terrorisme #État_islamique_(organisation) #États-Unis

  • La naissance de l’Etat islamique

    L’Etat islamique (EI) nait dans la lutte contre l’occupation américaine de l’Irak. Il s’étend en exploitant les révoltes populaires provoquées par les politiques violentes ou discriminatoires des gouvernements irakiens et syriens.

    Début 2004, le jihadiste jordanien Abu Musab al-Zarqawi forme Al-Qaïda en Irak. Il désirait chasser du pays autant les américains que les groupes religieux non-sunnites et filmait régulièrement des décapitations d’otages. Il s’autonomise rapidement de la direction centrale de Al-Qaïda, en Afghanistan. Le cercle Ben Laden s’inquiétait en effet de son comportement immodéré qui risquait de compromettre le soutien populaire à Al-Qaïda et à l’insurrection.

    Zarqawi désirait mener à bien ses projets en regroupant les sunnites du Nord sous la bannière d’un Etat islamique d’Irak (EII). Cet Etat est proclamé en octobre 2006 malgré la mort de Zarqawi quatre mois plus tôt. C’est un échec. Le millénarisme exacerbé du mouvement l’empêche de faire des choix stratégiques rationnels. L’EII s’en prend aux tribus et à toutes les factions qui refusent de lui faire allégeance. L’émir de l’EII est tué par les forces américaines en avril 2010.

    Abu Bakr al-Baghdadi prend la relève. C’est un ancien étudiant en sciences coraniques passés par les Frères Musulmans et les geôles américaines.

    Les Etats-Unis se retirent d’Irak en 2011, laissant des chiites sectaires au pouvoir et une armée nationale très faible. L’EII remonte en puissance alors que les jihadistes irakiens adaptent leur stratégie : la guérilla affaiblit le gouvernement, mais l’établissement de l’Etat islamique prophétisé passe par un véritable soutien populaire. Il faut respecter les structures du pouvoir et les pratiques religieuses locales pour s’allier les tribus et leur clientèle. Il faut proposer une alternative à la corruption des autorités centrales.

    Le Printemps arabe permet à l’EII d’étendre ses activités à la Syrie où se trouvait déjà d’importants réseaux jihadistes, établis avec le soutien du régime contre les Etats-Unis. Baghdadi n’annonce sa présence dans le pays qu’en 2013, lorsqu’il agrandit l’organisation en Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). Il rompt officiellement avec Al-Qaïda alors que l’EIIL se répand dans le Nord de l’Irak, enlevant Falloujah, puis Mossoul, ouvrant la route vers Bagdad.

    En juin 2014, au sommet de son exposition médiatique, Baghdadi se déclare « commandeur des croyants », un titre réservé aux califes successeurs de Mahomet et qu’avait déjà adopté le Mollah Omar lorsqu’il avait créé son émirat en Afghanistan.

    L’Etat islamique se caractérise depuis par une volonté réelle d’être un « Etat », c’est-à-dire d’administrer sa population, en lui fournissant des services et en l’encadrant.

    - William McCants, The ISIS Apocalypse : the history, strategy and doomsday vision of the Islamic State, St. Martin’s Press, 2015.

    – Charles Lister, « Jihadi Rivalry : The Islamic State Challenges al-Qaida », in : Brookings Doha Center Analysis Paper, n°16, janvier 2016.

    #islamisme #Etat_islamique #Irak #Syrie #Al-Qaida

  • Zaha Hadid et les trésors oubliés de l’architecture irakienne moderne – Culture et politique arabes
    https://cpa.hypotheses.org/5906

    Depuis son décès il y a quelques jours, beaucoup a déjà été écrit sur Zaha Hadid, figure imposante de l’architecture contemporaine. Rarement en revanche, cette extraordinaire réussite a été mise en perspective avec l’histoire de son pays d’origine (elle est née à Bagdad en 1950). Pourtant, la première femme à se voir décerner le prestigieux prix Pritzer, le « Nobel » de l’architecture, n’a jamais renié ses racines irakiennes et arabes. Avant d’étudier l’architecture à Londres au début des années 1970, elle avait commencé sa formation universitaire à l’Université américaine de Beyrouth. Par-delà la singularité de son parcours, Zaha Hadid est aussi l’héritière d’une modernité architecturale de son pays, qui ne s’est toujours pas relevé de ses ruines depuis qu’on y a « exporté la démocratie » à grands coups d’interventions militaires.

    Le #cpa qui tient son tythme hebdomadaire !

    #irak #architecture

  • « Accepter le débat avec Tariq Ramadan ne signifie pas être d’accord avec lui »
    Tribune signée alain gresh, edgar morin, sonia dayan-hezbrun, raphaël liogier

    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2016/04/02/accepter-le-debat-avec-tariq-ramadan-ne-signifie-pas-etre-d-accord-a

    Deux parties de ce texte ont été coupées, je les rétablis ici

    Réactualisant la vieille antienne coloniale de l’« Arabe menteur et fourbe », cette accusation de « double langage » a été théorisée il y a plus de dix ans par Caroline Fourest, aujourd’hui proche de Manuel Valls, dans son livre Frère Tariq (2004).

    Cet ouvrage comporte pourtant nombre d’erreurs grossières – elle prétend à tort que le terme islamophobie aurait été « inventé par les mollahs iraniens », ou encore que le pacte antisoviétique de Bagdad de 1955, un pacte antisoviétique, a été signé entre l’Egypte et l’Union soviétique. Elle affirme aussi que rien ne permet d’affirmer que Ramadan n’est pas antisémite (admirez la tournure), alors qu’elle écrivait l’année précédente, dans Tirs Croisés, que Gresh et Ramadan figurent « parmi les militants antisionistes les plus opposés à l’antisémitisme ». Depuis, comme le premier ministre, elle pense sans doute que antisionisme et antisémitisme sont synonymes.Retour ligne automatique

    Pourtant, épinglée à plus reprises pour ses mensonges par le CSA, Caroline Fourest continue d’avoir largement accès aux médias, elle a micros ouverts à France Inter et France-Culture notamment, qui se gardent bien d’inviter quiconque réfuterait ses diatribes islamophobes. Elle continue d’avoir largement accès aux médias, elle a micros ouverts à France Inter et France-Culture notamment, qui se gardent bien d’inviter quiconque réfuterait ses diatribes islamophobes. D’où cette légende urbaine sur le « double langage ». Le mensonge mille fois répétés est devenu vérité.

    ET la conclusion a été coupée

    Parodiant les propos d’un spécialiste nazi d’histoire littéraire des années 1930, l’écrivain Manès Sperber lui faisait dire : « Heine était tout à fait dénué de talent. Mais ce juif était un tel mystificateur qu’il avait écrit plus de cent poèmes excellents, uniquement pour faire croire aux Allemandes crédules et naïfs qu’il savait faire des vers. » Tariq Ramadan a écrit plus de cent textes excellents, uniquement pour faire croire aux Français crédules et naïfs qu’un intellectuel musulman européen pouvait penser. Mais nous ne nous laisserons pas tromper ! Brûlons-le !

  • Palmyre, étape symbolique de la reconquête ? - Lina KENNOUCHE - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/977551/palmyre-etape-symbolique-de-la-reconquete-.html

    Si la reprise totale de Palmyre permettrait aux forces gouvernementales de tenir le nœud de communications essentielles au centre du triangle formé par les villes de Deir ez-Zor, de Homs et de Raqqa, elle constituerait surtout une victoire symbolique. L’armée syrienne repliée depuis mai 2015 sur la « Syrie utile » tente de rétablir sa souveraineté territoriale hors de ces régions. Palmyre permet également un nouvel élan stratégique pour poursuivre l’avancée jusqu’à la frontière irakienne en reprenant le dernier point de passage terrestre d’al-Tanf, et ouvrir le couloir stratégique Téhéran-Bagdad-Damas. Cette attaque programmée depuis la bataille de Lattaquié constitue surtout la première étape de la grande offensive visant à reprendre Raqqa à l’EI (après la levée du siège de Deir ez-Zor) et entériner la perte de souveraineté de l’organisation sur l’ensemble de ses fiefs. Mais le durcissement de la confrontation avec l’EI ne doit pas faire oublier que l’autre priorité stratégique de l’armée syrienne reste la reprise totale et la sécurisation de la ville d’Alep où subsistent encore quelques points d’approvisionnement en armes aux rebelles. Il est donc fort à parier que, sur le plan militaire et opérationnel, la finalité de l’armée syrienne demeure la reconquête totale du territoire. Une réoccupation totale du terrain semble néanmoins difficilement réalisable en l’absence d’une aide massive de la Russie qui a entamé son retrait partiel le 15 mars.

  • L’Angleterre et la France ont ouvert la voie à l’État islamique
    Patrick Cockburn| lundi 21 mars 2016 -
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article15955

    La capture de Salah Abdeslam, vraisemblablement l’unique survivant et planificateur du massacre de Paris, fait que les médias se concentre à nouveau sur la menace d’une attaque terroriste par l’État Islamique (EI). Des questions sont posées sur pourquoi l’homme le plus recherché en Europe a pu tromper la police si longtemps, alors qu’il se cachait dans le district même de Molenbeek à Bruxelles. La télévision et les journaux s’interrogent avec nervosité sur la possibilités que l’EI commette une autre atrocité, pour se replacer à la pointe de l’actualité et prouver qu’il est toujours opérationnel.

    Le reportage sur les événements à Bruxelles est du même tonneau que ceux réalisés après les attaques de janvier (Charlie Hebdo), de novembre à Paris, et les massacres sur les plages en Tunisie commis par l’EI l’année dernière. Pendant plusieurs jours il y a une couverture dominante dans les médias, avec beaucoup plus de temps et d’espace que ce qui est nécessaire pour relater tous les développements. Puis soudainement l’attention se déplace ailleurs et l’EI devient une histoire qui date, traitée comme si le mouvement avait cessé d’exister ou a au moins perdu sa capacité de nous nuire.

    Cela ne signifie en rien que l’EI a cessé de tuer des gens - et en grand nombre - depuis le massacre à Paris le 13 novembre... Cela veut juste dire qu’il ne le fait pas en Europe. J’étais à Bagdad le 28 février dernier quand deux attaquants-suicide de l’EI, sur des motos, se sont faits exploser sur un marché en plein air de téléphones portables à Sadr City, tuant 73 personnes et en blessant plus de 100.

    Le même jour, des dizaines de combattants de l’EI, montés sur des pick-up et équipés de mitrailleuses lourdes, ont attaqué des avant-postes de l’armée et de la police à Abu Ghraib, le site de la prison tristement célèbre à l’ouest de Bagdad. Il y a eu un premier assaut mené par au moins quatre attaquants-suicide, l’un d’entre eux conduisant un véhicule chargé avec des explosifs jusque dans la caserne, et les combat ont duré pendant des heures autour d’un silo de grain en feu.

    Le monde extérieur a à peine noté ces événements sanglants, parce qu’ils semblent faire partie de l’ordre naturel en Irak et en Syrie. Mais le nombre total d’Irakiens tués dans ces deux attaques - avec encore un autre double attentat-suicide sur une mosquée chiite dans le secteur de Shuala à Bagdad quatre jours plus tôt - était à peu près équivalent à celui des 130 personnes qui sont mortes à Paris, tuées par l’EI en novembre dernier.

    Il y a toujours eu une déconnexion dans l’esprit du public en Europe entre les guerres en Irak et en Syrie, et les attaques terroristes contre des Européens. C’est en partie parce que Bagdad et Damas sont vus comme des endroits exotiques et effrayants, et les images d’attaques à la bombe sont la norme depuis l’invasion américaine de 2003. Mais il y a une raison plus insidieuse pour laquelle les Européens ne prennent pas suffisamment en considération la relation entre les guerres a Moyen-Orient et la menace à leur propre sécurité.(...)

    traduction de l’article cité par @souriyam
    http://seenthis.net/messages/471827

    • Cette séparation dans les esprits est pour beaucoup dans l’intérêt des responsables politiques occidentaux, parce qu’elle signifie que le public ne voit pas que leurs politiques désastreuses en Irak, en Afghanistan, en Libye et aencore ailleurs, créent les conditions requises pour le développement de l’EI et pour des bandes terroristes du même type que celle à laquelle appartenait Salah Abdeslam..

      Les démonstrations émotionnelles officielles qui suivent généralement ces atrocités, telles que la marche de 40 leaders mondiaux dans une rue de Paris après la tuerie de Charlie Hebdo l’année dernière, contribuent à neutraliser n’importe quelle idée que les échecs politiques de ces mêmes responsables pourraient bien être à un certain degré responsables de ces atrocités.

      Alors que ce genre de marche est habituellement organisé par ceux qui sont privés de pouvoir, pour protester et afficher leur défi, dans ce cas précis ce n’est qu’un coup de pub pour détourner l’attention sur l’incapacité de ces dirigeants à agir effectivement et à faire cesser les guerres - qu’ils ont pour beaucoup contribuées à provoquer - au Moyen-Orient.

      Un aspect étrange de ces conflits est que les dirigeants occidentaux n’ont jamais eu à payer le moindre prix politique pour leur responsabilité dans cette violence, ou pour la poursuite de politiques qui la favorisent. L’EI est une puissance montante en Libye, quelque chose qui ne se serait pas produit si David Cameron et Nicolas Sarkozy n’avaient pas tout fait pour détruire l’État libyen en renversant Gaddafi en 2011.

  • Donner un visage aux Irakiens
    https://www.mediapart.fr/journal/international/200316/donner-un-visage-aux-irakiens

    10r © Nour films Fresque monumentale de 334 minutes, le film Homeland, actuellement en salle, fait vivre l’invasion de l’Irak par l’armée américaine du point de vue d’une famille de Bagdad. Un document brut, fort, qui rencontre un franc succès aux quatre coins du monde. Entretien avec son réalisateur, Abbas Fahdel.

    #International #Irak #Moyen-Orient #Syrie

  • Irak, Halabja, 16 mars 1988 : "Quand « notre » ami Saddam gazait ses Kurdes" @Mdiplo

    Saddam Hussein a orchestré l’un des plus grands massacres du XXe siècle. Pendant la guerre Iran-Irak (1980-1988), le régime de Bagdad accuse les Kurdes de trahison et de collaboration avec l’armée iranienne. En représailles, le 16 mars 1988, la ville d’Halabja, au Kurdistan irakien, est bombardée à l’arme chimique. En quelques heures, 5 000 personnes sont tuées.

    https://www.monde-diplomatique.fr/1998/03/NEZAN/3615

  • Washington avertit du risque d’un effondrement « catastrophique » du #barrage de #Mossoul en #Irak
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/03/10/washington-avertit-du-risque-d-un-effondrement-catastrophique-du-barrage-de-

    Le plus grand barrage d’Irak, construit sur le #Tigre et situé en amont de la ville de Mossoul, est-il menacé ? Les Etats-Unis ont lancé mercredi 9 mars un appel à une mobilisation internationale pour prévenir une « #catastrophe humanitaire de proportions gigantesques » qui pourrait être causée par un effondrement du barrage.

    La construction présente en effet des #risques de rupture élevés en raison du sol instable sur lequel il est bâti. Une rupture qui entraînerait une vague énorme, et qui ravagerait Mossoul mais inonderait aussi la capitale, Bagdad, à 400 kilomètres plus au sud. Au total, la catastrophe pourrait affecter jusqu’à 1,5 million de personnes, ont prévenu les Etats-Unis.

    • le tout premier commentaire :

      Lord Gnette 10/03/2016 - 09h54
      Il y a déjà 12 ans que les spécialistes (français) ont averti de ce problème ! « Un grand barrage à haut risque - Saddam Dam en Irak ; The expected collapse of a large dam - Saddam Dam in Irak » Article de Michel Mesny, Ingénieur général du Génie rural, des Eaux et des Forêts paru dans la revue technique LA HOUILLE BLANCHE n°4 de 2004, pages 92 à 96

      Croisé avec :

      Si Mossoul, deuxième ville d’Irak, est tenue par les djihadistes de l’organisation Etat islamique, le barrage situé à une cinquantaine de kilomètres au nord est actuellement protégé par les combattants kurdes.

      Il est donc maintenant très urgent de mener une action humanitaire (j’allais dire « d’intervenir »). Et donc de virer les kurdes du barrage…

  • Iraq begins construction on #Baghdad wall

    The Iraqi government has embarked on the construction of a wall around Baghdad to protect the capital from terror attacks that have been ongoing since 2003 and to isolate it from hotbeds in the northern and western parts of the country. Sunnis object to the move, fearing the wall will deepen internal divisions.

    http://www.al-monitor.com/pulse/files/live/sites/almonitor/files/images/almpics/2016/02/baghdadWall.png?t=thumbnail_570

    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/02/iraq-baghdad-wall-deepens-sectarian-division.html#
    #Irak #murs #barrières #Bagdad
    cc @reka @albertocampiphoto @marty @daphne @clemencel

  • 13 Février 1991,

    AU DELA DE L’#HORREUR
    http://www.humanite.fr/node/18775

    CES pauvres corps calcinés, ces membres épars recueillis sur des couvertures, ce charnier où l’on ose à peine reconnaître, recroquevillé, le cadavre d’un enfant - deux bombes de 900 kilogrammes chacune, larguées sur un abri par deux chasseurs- bombardiers américains F-117, ont suffi pour faire ces centaines de #victimes_civiles innocentes, le 13 février, dans le quartier d’El #Amiriya, à #Bagdad.

    Resisting Amnesia: Twenty Five Years After the Al Amiriyah Attack
    http://www.jadaliyya.com/pages/index/23839/resisting-amnesia_twenty-five-years-after-the-al-a

    On 13 February 1991, the United States Air Force deliberately targeted the Al Amiriyah bomb shelter in Baghdad, killing 408 civilians, mostly women and children. It was a brazen act of terror that has left permanent scars on Iraqi society. The Iraqi Transnational Collective issued a statement commemorating the twenty-fifth anniversary of this catastrophic act of brutality and has initiated a global campaign to raise awareness about this attack. Dima Yassine of Status spoke to Nazli Tarzi and Zeena al Jawad about the tragedy and their efforts to keep its memory alive. Both are active members of the Iraqi Transnational Collective, a grassroots nonsectarian collective of diverse transnational Iraqis whose mission is to build community power for political, social, and economic justice.

    #terrorisme #Etats-Unis

  • الميادين | الأخبار - الجبير : تصريحات السفير السعودي لدى بغداد لا تعبر عن الموقف الرسمي للملكة
    http://www.almayadeen.net/news/gulf-dHjeK211_UKcYaWYAHC,4A/الجبير--تصريحات-السفير-السعودي-لدى-بغداد-لا-تعبر-عن-الموقف-ا

    Mise au point prudente du ministre saoudien des Affaires étrangères qui précise que les propos de son ambassadeur à Bagdad ne reflètent pas le point de vue officiel du royaume (!!!). Ledit ambassadeur avait fait scandale il y a quelques jours en déclarant que les « milices de la Mobilisation populaire », régulièrement présentées comme chiites et soutenues par l’Iran (y compris dans les propos de l’ambass) avaient aggravé les tensions confessionnelles et que la lutte contre Daesh devait être laissée à l’armée et aux forces de sécurité (avec le succès que l’on sait).

    #irak #ei

  • L’exécution du cheikh Nimr redistribue les cartes dans la région - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/963410/lexecution-du-cheikh-nimr-redistribue-les-cartes-dans-la-region.html

    Les pronostics diplomatiques penchaient donc vers le début d’un processus de compromis dans les trois principaux dossiers brûlants, la Syrie, le Yémen et l’Irak. De fait, comme s’il s’agissait d’une partition bien orchestrée, un cessez-le feu et un dialogue ont été annoncés au Yémen, alors que le Conseil de sécurité de l’Onu a adopté une résolution à l’unanimité de ses membres pour définir le carnet de route du processus de sortie de crise en Syrie. En même temps, l’armée irakienne et les forces populaires ont lancé une importante offensive réussie pour reprendre la ville de Ramadi et les analystes annonçaient un processus de règlement des crises au cours de l’année 2016. De plus, Riyad avait rouvert son ambassade à Bagdad et cela avait été perçu comme un début de solution dans ce pays.

    Brusquement, l’exécution du cheikh Nimr el-Nimr a balayé ce vent d’optimisme. Si le tollé escompté de la part de la communauté internationale pour condamner l’exécution d’un opposant qui n’a jamais porté les armes, qui n’a jamais appelé au renversement du régime et qui condamnait même la dictature en Syrie, se contentant de réclamer des droits élémentaires pour les Saoudiens de confession chiite, n’a pas été aussi bruyant qu’il aurait dû l’être, les Britanniques ont été quand même les plus sévères dans leur critique de la monarchie saoudienne. La source diplomatique précitée précise que le Premier ministre britannique David Cameron était personnellement intervenu auprès des dirigeants saoudiens pour les pousser à ne pas exécuter cet opposant, leur suggérant de le garder en prison à perpétuité et considérant que son exécution serait forcément interprétée comme un acte de provocation.

  • En #Irak, l’Etat islamique est-il sur la défensive ?
    https://www.mediapart.fr/journal/international/040116/en-irak-letat-islamique-est-il-sur-la-defensive

    La prise, fin décembre, par l’armée irakienne de la ville de Ramadi contrôlée par les djihadistes depuis sept mois est un succès militaire incontestable pour le régime de Bagdad. Mais pas encore un tournant de la guerre contre #Daech qui a riposté en exportant le djihad hors des frontières du califat.

    #International #bombardements #coalition #Etat_islamique #Moyen-Orient #Syrie