city:bagdad

    • Démentie par des sources militaires libanaises selon Al Akhbar

      قوات أميركية خاصة في لبنان؟ | الأخبار
      http://www.al-akhbar.com/node/176212

      لكن مصادر عسكرية لبنانية نفت لـ«الأخبار» صحته، مؤكدة في الوقت عينه وجود «مجموعة صغيرة من القوات الخاصة الأميركية» في لبنان منذ سنوات، لتدريب القوات الخاصة اللبنانية.

  • De Bagdad à Jérusalem : L’Orient indiscret
    http://blog.lefigaro.fr/malbrunot

    Après Assad : l’opposition veut-elle rééditer le scénario irakien ?

    ... Il est intéressant de lire le document qui a donné naissance à cette coalition.

    Le deuxième point stipule que « les parties signataires conviennent d’œuvrer pour la chute du régime, et de tous ses symboles et piliers, et pour le démantèlement de ses organes de sécurité, en poursuivant tous ceux qui ont été impliqués dans des crimes contre les Syriens ». Cela signifie en clair que l’objectif n’est pas seulement la chute du régime, mais également, dans une large mesure, de l’Etat syrien, puisqu’on appelle à la disparition « de tous les symboles et piliers » de ce régime.

    Nous ne sommes pas loin du scénario post Saddam de 2003, avec une débaassification totale du régime irakien. Cette opération d’éradication fut pourtant la pire des erreurs commises par les Américains et leurs alliés après la chute de Saddam Hussein. Veut-on rééditer la même erreur en Syrie ? Que souhaite-t-on faire de l’armée syrienne ? Dans le chaos qui s’annonce après la chute du régime, celle-ci apparait pourtant comme la seule institution capable de garantir un semblant d’unité en Syrie, surtout lorsqu’il faudra neutraliser les groupes armés les plus radicaux qui rechigneront à abandonner leurs armes....

    Très inquiétant en effet que la nouvelle coalition des opposants syriens au régime en place veulent la destruction complète de l’état syrien et de son armée.

    #Syrie #Baas

  • Au sujet des « kamikazes à leur insu »…

    Pour mémoire, Robert Fisk racontait ceci en avril 2006. J’ai moi aussi entendu ce genre d’histoires.
    http://www.independent.co.uk/voices/commentators/fisk/robert-fisk-seen-through-a-syrian-lens-unknown-americans-are-provokin

    The Americans, my interlocutor suspected, are trying to provoke an Iraqi civil war so that Sunni Muslim insurgents spend their energies killing their Shia co-religionists rather than soldiers of the Western occupation forces. “I swear to you that we have very good information,” my source says, finger stabbing the air in front of him. “One young Iraqi man told us that he was trained by the Americans as a policeman in Baghdad and he spent 70 per cent of his time learning to drive and 30 per cent in weapons training. They said to him: ’Come back in a week.’ When he went back, they gave him a mobile phone and told him to drive into a crowded area near a mosque and phone them. He waited in the car but couldn’t get the right mobile signal. So he got out of the car to where he received a better signal. Then his car blew up.”

    Impossible, I think to myself. But then I remember how many times Iraqis in Baghdad have told me similar stories. These reports are believed even if they seem unbelievable. And I know where much of the Syrian information is gleaned: from the tens of thousands of Shia Muslim pilgrims who come to pray at the Sayda Zeinab mosque outside Damascus. These men and women come from the slums of Baghdad, Hillah and Iskandariyah as well as the cities of Najaf and Basra. Sunnis from Fallujah and Ramadi also visit Damascus to see friends and relatives and talk freely of American tactics in Iraq.

    “There was another man, trained by the Americans for the police. He too was given a mobile and told to drive to an area where there was a crowd - maybe a protest - and to call them and tell them what was happening. Again, his new mobile was not working. So he went to a landline phone and called the Americans and told them: ’Here I am, in the place you sent me and I can tell you what’s happening here.’ And at that moment there was a big explosion in his car.”

    Just who these “Americans” might be, my source did not say. In the anarchic and panic-stricken world of Iraq, there are many US groups - including countless outfits supposedly working for the American military and the new Western-backed Iraqi Interior Ministry - who operate outside any laws or rules. No one can account for the murder of 191 university teachers and professors since the 2003 invasion - nor the fact that more than 50 former Iraqi fighter-bomber pilots who attacked Iran in the 1980-88 Iran-Iraq war have been assassinated in their home towns in Iraq in the past three years.

    Une traduction en français avait circulé à l’époque :
    http://www.legrandsoir.info/Irak-Des-Americains-inconnus-en-train-de-provoquer-une-guerre.html

    « Un jeune Irakien nous a raconté qu’il avait subi de la part des Américains un entraînement de policier à Bagdad et qu’il avait passé 70 pour 100 de son temps à apprendre à conduire et 30 pour 100 à s’entraîner avec des armes. Ils lui ont dit : ‘Reviens dans une semaine.’ Quand il est revenu, ils lui ont refilé un GSM et lui ont dit de rouler dans une zone très peuplée, à proximité d’une mosquée, et de leur téléphoner. Il a attendu dans le véhicule mais n’a pu obtenir le signal mobile adéquat. C’est ainsi qu’il est sorti de son véhicule pour avoir un meilleur signal. Et, à ce moment, son véhicule a explosé. »

    Impossible, me dis-je. Mais ensuite, je me rappelle le nombre de fois où des Irakiens, à Bagdad, m’ont raconté des histoires du même genre. On croit ces rapports, même s’ils paraissent invraisemblables. Et je sais où l’on peut glaner une bonne part des informations syriennes : parmi les dizaines de milliers de pèlerins chiites qui vont prier à la mosquée de Sayda Zeinab, à l’extérieur de Damas. Ces hommes et ces femmes viennent des quartiers déshérités de Bagdad, tels Hillah et Iskandariyah, de même que des villes de Najaf et Bassora. Des sunnites de Fallujah et Ramadi vont également visiter Damas pour y voir des amis et des proches et parler librement des tactiques américaines en Irak.

    « Il y avait un autre homme encore, entraîné par les Américains pour faire partie de la police. À lui aussi, on a donné un GSM et on lui a dit de téléphoner vers une zone où se massait une foule - peut-être une action de protestation - et de leur raconter ce qui se passait. Là non plus, le GSM ne fonctionnait pas. Il s’est donc servi d’un téléphone par fil et a appelé les Américains pour leur dire : ‘C’est moi, à l’endroit où vous m’avez envoyé, et je puis vous raconter ce qui se passe ici.’ Et, au même moment, il y a eu une énorme explosion à son véhicule. »

    Ma source ne m’a pas spécifié qui pouvaient bien être ces « Américains ». Dans le monde frappé par l’anarchie et la panique qu’est l’Irak, il y a de nombreux groupes américains - y compris les innombrables satellites supposés travailler pour l’armée américaine et le nouveau ministère irakien de l’Intérieur soutenu par l’Occident - qui opèrent au mépris de toutes lois et règles. Personne n’a pu être accusé de l’assassinat de 191 professeurs d’université et autres enseignants depuis l’invasion de 2003, ni du fait que plus de 50 anciens pilotes de chasseurs bombardiers qui ont attaqué l’Iran lors de la guerre irano-irakienne de 1980-88 ont été assassinés dans leurs villes de résidence en Irak ces trois dernières années.

    Et, pour rappel, le New York Times a filmé récemment une scène invraisemblable (et passée totalement inaperçue) dans laquelle l’Armée syrienne libre manipule un prisonnier pour en fait un kamikaze à son insu :
    http://seenthis.net/messages/83465

  • Beyrouth : un attentat ciblé contre un pro-Hariri, ami de la France - De Bagdad à Jérusalem : L’Orient indiscret
    http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2012/10/beyrouth-un-attentat-cible-con.html?xtor=RSS-75

    Au Liban, ses adversaires se comptent essentiellement parmi le camp pro-syrien, notamment au sein du Hezbollah, le parti chiite allié de Damas et de l’Iran. Son service permit en août dernier d’arrêter l’ancien ministre libanais pro-syrien Michel Samaha, accusé d’avoir fomenté un complot terroriste visant à déclencher une guerre confessionnelle dans le pays. Une accusation que certains jugeaient peu credible, notamment en France parmi la communaute du renseignement qui connaissait bien Michel Samaha. Quoi qu’il en soit, Wissam el-Hassam et son service etaient egalement critiques pour faciliter l’acheminement des armes aux rebelles syriens, via le Liban.

  • La Russie enjambe les divisions au Moyen-Orient
    Par M. K. Bhadrakumar / Asia Times Online, le 10 octobre 2012 / Traduction [JFG-QuestionsCritiques]

    http://questionscritiques.free.fr/edito/AsiaTimesOnline/M_K_Bhadrakumar/Nouri_al-Maliki_Vladimir_Poutine_Irak_Russie_contrats_armeme

    Un contrat d’armement de plusieurs milliards de dollars avec l’Irak, une réunion au sommet avec la Turquie, un exercice de réconciliation avec l’Arabie Saoudite, des débuts avec les Frères Musulmans égyptiens qui font penser au Sphinx - tout ceci a de fortes chances de se produire au cours d’un mois turbulent au Moyen-Orient.

    Mardi, Moscou a annoncé que le Premier ministre irakien, Nouri al-maliki, se trouvait dans la capitale russe et que les deux pays avaient signé des contrats d’armement « supérieurs à » 4,2 milliards de dollars, qui incluent l’achat par l’Irak de 30 hélicoptères d’attaque Mi-28 et 42 systèmes de missiles sol-air Pantsir-S1 qui peuvent également être utilisés pour la défense contre des avions d’attaque.

    La déclaration conjointe russo-iraquienne, faite à Moscou, a révélé que des discussions ont été en cours durant les cinq derniers mois sur ce contrat d’armement et que des discussions supplémentaires sont en cours concernant l’achat par l’Irak de jets MiG-29, de véhicules lourds blindés et autres armes. Une annonce du Kremlin a dit que Maliki doit rencontrer le Président Poutine ce mercredi et que leur discussion se concentrera sur la coopération énergétique entre la Russie et l’Irak.

    Cette information sensationnelle va mettre les politiciens nord-américains dans tous leurs états. Il a été rapporté que le téléphone n’a pas arrêté de sonner au cabinet de Maliki, à Bagdad, dès que son voyage à Moscou a été révélé et que quelque chose de gros pouvait être dans les tuyaux. Des questions sont arrivées du Département d’Etat et de la NSA [National Securité Council] pour savoir ce qui justifiait un tel voyage à ce moment précis.

    Le fait est que Maliki reste une énigme pour Washington. Il est sans aucun doute un ami des Etats-Unis, mais il est peut-être également un meilleur ami de l’Iran. A présent, il semble qu’il soit aussi un ami de la Russie - comme l’était Saddam Hussein.

    Washington et Ankara l’ont contrarié à plusieurs reprises, croyant qu’il était à leur service et allant même jusqu’à enterrer son avenir politique, en s’accordant avec le Kurdistan, au Nord, au sujet de contrats pétroliers lucratifs et en ignorant ses protestations disant que l’Irak était un Etat souverain et que Bagdad est sa capitale et que le pays avait une constitution empêchant les pays étrangers de négocier directement avec ses régions en passant au-dessus de la capitale et du gouvernement central.
    (...)

    Telles que sont les choses, la Turquie et l’Arabie Saoudite sont confrontées à une situation particulièrement difficile vis-à-vis de ce qu’il se passe en Syrie. Aucun de ces deux pays n’a pensé que le régime syrien disposerait d’une telle base sociale et politique pour s’accrocher ; tous deux sont contrariés qu’un « changement de régime » en Syrie sera un long chemin lourd de conséquences incertaines, non seulement pour la nation syrienne, mais également pour la région dans son ensemble - et même pour eux.

    Une fois encore, tandis qu’il n’y a aucune accalmie dans l’opposition obstinée à une intervention extérieure en Syrie, que Moscou et Pékin ont largement exposée, un mandat du Conseil de Sécurité de l’Onu pour une intervention doit être écarté. D’un autre côté, sans mandat de l’ONU, une intervention occidentale est improbable, et en tout cas, les Etats-Unis restent désintéressés tandis que les attitudes européennes seront guidées par leurs priorités économiques. Selon la dernière estimation du FMI, l’Europe glisse vers une récession prolongée de laquelle un rétablissement à court-terme semble hautement improbable.

  • Une association de juifs irakiens dénonce la récupération de leur histoire par le gouvernement israélien, lequel tente actuellement d’exploiter le départ des juifs du monde arabe. Ce faisant, ils évoquent les fortes suspicions de l’implication sioniste dans les attentants antijuifs à Bagdad dans les années 50. Iraqi Jews reject ‘cynical manipulation’ of their history by Israel, Zionists, writer Almog Behar tells EIectronic Intifada
    http://electronicintifada.net/blogs/ali-abunimah/iraqi-jews-reject-cynical-manipulation-their-history-israel-zion

    We demand the establishment of an investigative committee to examine:

    1) If and by what means negotiations were carried out in 1950 between Israeli Prime Minister David Ben-Gurion and Iraqi Prime Minister Nuri as-Said, and if Ben-Gurion informed as-Said that he is authorized to take possession of the property and assets of Iraqi Jewry if he agreed to send them to Israel;

    2) who ordered the bombing of the Masouda Shem-Tov synagogue in Baghdad, and if the Israeli Mossad and/or its operatives were involved. If it is determined that Ben-Gurion did, in fact, carry out negotiations over the fate of Iraqi Jewish property and assets in 1950, and directed the Mossad to bomb the community’s synagogue in order to hasten our flight from Iraq, we will file a suit in an international court demanding half of the sum total of compensation for our refugee status from the Iraqi government and half from the Israeli government.

    Ils rejoignent ainsi le récit de Naiem Giladi :

    The role of Israel and Zionist undercover agents in helping precipitate the departure of Jews from Iraq has long been suspected.

    Naiem Giladi, an Iraqi Jew who joined the Zionist underground as a young man in Iraq and later came to regret his role in fostering the departure of some 125,000 Jews from Iraq, wrote that, “Zionist propagandists still maintain that the bombs in Iraq were set off by anti-Jewish Iraqis who wanted Jews out of their country.” But “the terrible truth,” Giladi said, “is that the grenades that killed and maimed Iraqi Jews and damaged their property were thrown by Zionist Jews.”

    Giladi, who was born Naeim Khalaschi, gave his account in an article published by Americans for Middle East Understanding in 1998 which summarizes his book, Ben Gurion’s Scandals: How the Haganah and the Mossad eliminated Jews.

    Au sujet de Naeim Giladi :
    http://en.wikipedia.org/wiki/Naeim_Giladi

    Giladi has strong views on Zionism and its negative effects and his article begins with the following passage: “I write this article for the same reason I wrote my book: to tell the American people, and especially American Jews, that Jews from Islamic lands did not emigrate willingly to Israel; that, to force them to leave, Jews killed Jews; and that, to buy time to confiscate ever more Arab lands, Jews on numerous occasions rejected genuine peace initiatives from their Arab neighbors. I write about what the first prime minister of Israel called ’cruel Zionism’. I write about it because I was part of it.”

    Giladi’s position that the 1950–1951 Baghdad bombings were “perpetrated by Zionist agents in order to cause fear amongst the Jews, and so promote their exodus to Israel” is shared by a number of anti-Zionist authors, including the Israeli Black Panthers (1975), David Hirst (1977), Wilbur Crane Eveland (1980), Uri Avnery (1988), Ella Shohat (1986), Abbas Shiblak (1986), Marion Wolfsohn (1980), and Rafael Shapiro (1984).[5] In his article, Giladi notes that this was also the conclusion of Wilbur Crane Eveland, a former senior officer in the Central Intelligence Agency (CIA) who outlined that allegation in his book “Ropes of Sand”.[2]

    D’autres informations sur la fiche des attentats de Bagdad : http://en.wikipedia.org/wiki/1950%E2%80%931951_Baghdad_bombings

    The Iraqi Jewish anti-Zionist[19] author Naeim Giladi maintains that the bombings were “perpetrated by Zionist agents in order to cause fear amongst the Jews, and so promote their exodus to Israel.”[20] This theory is shared by Uri Avnery,[21] and Marion Wolfsohn.[21] Giladi claims that it is also supported by Wilbur Crane Eveland, a former senior officer in the Central Intelligence Agency (CIA), in his book Ropes of Sand.[14]

    According to Eveland, whose information was presumably based on the Iraqi official investigation, which was shared with the US embassy,[1] “In an attempt to portray the Iraqis as anti-American and to terrorize the Jews, the Zionists planted bombs in the U.S. Information Service library and in the synagogues. Soon leaflets began to appear urging Jews to flee to Israel... most of the world believed reports that Arab terrorism had motivated the flight of the Iraqi Jews whom the Zionists had ’rescued’ really just in order to increase Israel’s Jewish population.”[14]

    Allegedly, identical tactics were used later in 1954 by Israeli military intelligence in operation Suzanna,[14] when a group of Zionist Egyptian Jews attempted to plant bombs in an US Information Service library, and in a number of American targets Cairo and Alexandria. According to Teveth, they were hoping that the Muslim Brotherhood, the Communists, ’unspecified malcontents’ or ’local nationalists’ would be blamed for their actions[22] and this would undermine Western confidence in the existing Egyptian regime by generating public insecurity and actions to bring about arrests, demonstrations, and acts of revenge, while totally concealing the Israeli factor. The operation failed, the perpetrators were arrested by Egyptian police and brought to justice, two were sentenced to death, several to long term imprisonment.

    The British Embassy in Baghdad assessed that the bombings were carried out by Zionist activists trying to highlight the danger to Iraqi Jews, in order influence the State of Israel to accelerate the pace of Jewish emigration. Another possible explanation offered by the embassy was that bombs were meant to change the minds of well-off Jews who wished to stay in Iraq.[11]

    • Yehuda Shenhav: What do Palestinians and Arab-Jews Have in Common?
      http://prrn.mcgill.ca/prrn/papers/shenhav1.htm

      The possibility that Iraq’s Jews could remain in their native land – the so-called “Iraqi option” (Qazzaz, 1991) – was rendered unfeasible by two reasons that were not unrelated. One reason that the Jews were compelled to leave was the surging Pan-Arab and Iraqi nationalist movements (Shiblak, 1986). Israel’s establishment in May 1948 was a boost for the Iraqi nationalists, and the practice of Zionism was outlawed in July 1948. Jews in the civil service were dismissed, and the entire Jewish community was placed under surveillance. The situation was aggravated by Prime Minister Nuri Sa’id’s co-option of the right wing nationalist party Istiqlal into the government. The Iraqi Foreign Ministry informed the State Department in Washington that the Government of Iraq was concerned about the inroads being made by Communism and Zionism among the Jews. (Shiblak, 1986: 70) The second reason that the Jews were compelled to leave was the activity of the Zionist movement in Iraq and the establishment of the State of Israel, which resulted in the Jews irrevocable identification with Zionism. Indeed, the activity of the Halutz movement in Iraq caused many local Jews to be perceived as Zionists, and hence as a fifth column. The actions of the Zionist movement in Iraq forged a reality that, in retrospect, justified its own presence there. As Ben-Tzion Yisraeli, an emissary of the Jewish Agency in Iraq, foresaw in 1943, “They [the Iraqi Jews] are liable to be among the first to pay the price for our enterprise in the Land of Israel...”(7)

      Plus loin:

      Sharett responded:

      “On the question of a population exchange, it was reported in the press, purportedly citing the spokesman of the Survey Group, that the Prime Minister of Iraq has allegedly made such an offer. We asked the Survey Group about the truth of this report. We received an official reply that in the course of a conversation Nuri Sa’id had ‘thrown out’ an idea along the lines of a possible exchange of Iraq’s Jews for the Arab refugees... Agreeing to this would mean, in my opinion, our agreement to have the property of Iraq’s Jews confiscated by the Iraqi Treasury in return for the Arab property we have confiscated here, and then we assume responsibility for compensating the Jews of Iraq on account of the Arabs’ property, as against the Jews’ property there. That would create a dangerous precedent with regard to Egypt and other countries. It could also be construed to mean that every Arab country undertakes to accept refugees only to the extent that it has Jews.”

  • Les véritables causes de l’intervention américaine en Irak

    par Gilles Lucas
    http://cqfd-journal.org/Les-veritables-causes-de-l

    Idéal en vacances sous le cagnard, une bonne histoire dans l’ombre des services de renseignements. Revenons donc sur les tribulations de Rafid Ahmed Alwan al-Janabi qui se retrouve en fort mauvaise posture en cette fin d’année 1998.

    Responsable au sein de l’unité de maintenance de la société irakienne de cinéma et de télévision Babel TV, sise à Bagdad, il sait qu’un mandat d’arrêt a été délivré contre lui. Le motif ? Il aurait détourné 1,5 million de dollars des caisses de l’entreprise dans laquelle il travaille. Il parvient à fuir et arrive, après de multiples pérégrinations, à Nuremberg (Allemagne) à l’hiver 1999. Enfermée dans ce lieu à l’aspect pénitentiaire réservé aux demandeurs d’asile, il sollicite l’autorisation d’aller visiter la ville toute proche. Cette demande écrite suscite l’attention des services de renseignements teutons (BND), friands de ressortissants étrangers venus des pays arabes, et surtout d’Irakiens pouvant éventuellement fournir des bribes d’informations sur les proches de Saddam Hussein, sur l’armée irakienne, voire sur les armes de destruction massive (ADM) dont la presse et les dirigeants occidentaux ne cessent à l’époque de parler. Le demandeur d’asile raconte prestement qu’il a travaillé dans la Commission de l’industrie militaire destinée à la recherche de nouvelles armes. Et le nouvel arrivant sur le sol germanique se fait prolixe. Au bout de plusieurs réunions, il appert qu’il détient un grand nombre d’informations inédites et précises. Ce que confirme un professeur de biologie, lui-même appointé par les services, venu assister ses collègues lors des interrogatoires. Il explique que si les inspecteurs internationaux à la recherche d’ADM n’ont rien trouvé, c’est parce que l’armée irakienne utilise des laboratoires montés sur des camions. Il précise qu’au moment de son départ, une de ces unités était déjà en fonction et que le régime prévoyait alors d’en fabriquer six autres. Pour preuve de la dangerosité de l’affaire, il affirme qu’un accident causant la mort de douze personnes a eu lieu sur l’un des sites.

    L’information remonte la chaîne hiérarchique de l’État allemand jusqu’à finalement aboutir sur un bureau de la Maison Blanche à Washington. Les dénégations d’un neveu de Saddam Hussein, lui-même en exil depuis 1995, n’y font rien. Les services français, anglais, israéliens et étasuniens croient dur comme fer cet Irakien capable de dessiner dans le détail les plans des sites ainsi que les camions incriminés. Les Américains envoient un satellite dont les images infirment les propos de Rafid : la hauteur du passage d’entrée de l’usine empêche toute circulation de véhicules de grandes tailles. Qu’importe. Même si quelques-uns de ces interlocuteurs commencent à le suspecter de mythomanie, le transfuge irakien est placé sous protection des services allemands, naturalisé, pourvu d’un bel appartement et d’un revenu conséquent. L’heure n’est plus aux tergiversations après l’attentat du 11 septembre 2001. Les faucons américains veulent attaquer l’Irak sans évidemment dévoiler les raisons plus obscures qui les animent, depuis le bizness du lobby-militaro industriel jusqu’à la mégalomanie la plus tordue de ses dirigeants. Leurs missions officielles : exporter la démocratie et liquider un criminel. Sans avoir jamais rencontré Rafid Ahmed Alwan al-Janabi, la CIA bricole maquettes, photos aériennes qu’elle va fournir au secrétaire d’État Colin Powell qui devant le Conseil de sécurité de l’ONU, le 5 février 2003, agitera une éprouvette remplie de supposées souches d’anthrax « similaires à celles dont dispose Saddam Hussein » pour justifier l’assaut militaire contre l’Irak.

    Las ! Les troupes américaines vont revenir bredouilles de leur chasse tous azimuts aux ADM. En territoire irakien, sur le site même décrit par Rafid, il est confirmé qu’effectivement aucun camion ne pouvait ni entrer ni sortir. Quant aux poids lourds suspects, ils étaient destinés à transporter de l’hélium pour des ballons-sondes météorologiques… Plusieurs centaines de morts irakiens et la démission de quelques hauts responsables de la CIA plus tard, Rafid Ahmed Alwan al-Janabi vit toujours en Allemagne sous protection du BND… La révélation totale et définitive de ses mensonges n’aura bien évidemment rien changé ni aux fondements des principes dirigeant la société occidentale, ni même à la carrière et au prestige de ses décideurs.

  • Malgré l’ire de Bagdad, Total conclut un 2e accord au Kurdistan irakien
    http://www.romandie.com/news/n/_Malgre_l_ire_de_Bagdad_Total_conclut_un_2e_accord_au_Kurdistan_irakien922 ?

    PARIS - Total a conclu un nouvel accord dans l’exploration pétrolière au Kurdistan irakien, en rachetant mardi les parts d’une société canadienne dans un permis d’exploration, un mois après s’être attiré les foudres de Bagdad en signant un premier accord dans cette province.

    ShaMaran Petroleum, compagnie basée à Vancouver (ouest du Canada), a annoncé dans un communiqué avoir vendu ses 20% dans le bloc d’exploration de Taza à une filiale de Total pour 48 millions de dollars américains au comptant, plus le remboursement des frais encourus entre le 1er avril et la finalisation de la transaction.
    (...)
    Cette nouvelle transaction intervient alors que l’Irak a posé le 12 août un ultimatum à Total, en sommant la compagnie française de rompre ses liens avec le Kurdistan irakien, ou de vendre ses parts dans un champ pétrolier majeur qu’elle coexploite dans le cadre d’un consortium dans le sud de l’Irak, le gisement de Helfaya.

    Interrogé par l’AFP, Total n’a pas commenté ce nouveau rebondissement dans ses activités en Irak.

    Le Kurdistan a signé des dizaines de contrats pétroliers avec des compagnies étrangères sans l’approbation de Bagdad, qui exige que ce type de négociations passe par son ministère du Pétrole et considère comme illégal tout contrat conclu en dehors de ce circuit.

    Le mois dernier, Total s’était engouffré dans un bras de fer avec le gouvernement irakien, en se lançant à son tour dans l’exploration pétrolière au sein de la province. La troisième compagnie pétrolière européenne avait acquis auprès de l’américain Marathon Oil 35% de deux permis d’exploration au Kurdistan.

    Total, dont les origines sont liées aux débuts de l’extraction du pétrole en Irak et qui en avait chassée lors de la nationalisation du secteur en 1972, était revenu par la petite porte dans le pays après la chute de Saddam Hussein, en remportant en 2009 un appel d’offres pour le développement et l’exploitation du gisement de Helfaya, dans le sud du pays, dans le cadre d’un consortium avec des compagnies asiatiques.

    Maintenant qu’il n’y a plus de dictateur en Irak, pourquoi faire cas d’un gouvernement ?
    Je suppose que Total donne de grosses primes de risque à ses employés français d’Helfaya.

  • Cet « officiel » américain se vante d’avoir informé les Israéliens avant sa propre hiérarchie concernant la réunion de Bagdad au sujet du nucléaire iranien. #wag_the_dog
    http://www.haaretz.com/blogs/diplomania/no-gaps-exist-between-the-u-s-and-israel-on-iran-nuclear-program-says-offic

    According to the U.S. official, the Israeli government was the first to be updated by them on what happened in Baghdad after the talks were over. “We updated the Israelis in detail before we updated our own government,” the official said.

  • Scarlett HADDAD la seule qui pique pas les yeux a lorientlejour

    http://www.lorientlejour.com/category/%C3%80+La+Une/article/760495/Le_Liban%2C_terrain_d%27affrontement_favori_des_negociateurs_regionau

    Tout cela paraît encore un peu théorique, mais la tendance générale est de croire qu’un grand accord se prépare qui devrait commencer à Bagdad mais se poursuivre à travers d’autres rencontres et pourquoi pas par une réunion directe entre Iraniens et Américains.

  • « L’Iran et six puissances mondiales se réuniront mercredi à Bagdad en quête d’une percée dans la longue crise autour du programme nucléaire iranien mais alors que le doute subsiste sur la bonne volonté de l’Iran. »
    Le nucléaire iranien serait pourtant le seul moyen de rétablir l’équilibre dans cette région du monde et de contrer la politique lamentable de l’état sioniste. Mais l’establishment du Gouvernement Mondial risque d’en décider autrement.
    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/nucleaire-iranien-reunion-a-bagdad-sur-fond-de-doutes-sur-la-bonne-foi-de

  • #URANIUM IRANIEN : dialogue ou discorde ?

    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1284

    Après #Istanbul 13 avril, #Bagdad 23 mai : pression #israélienne contre retenue occidentale.

    Même devant l’échéance de l’élection présidentielle, Barack #Obama a réussi à créer l’opinion paisible autour de la #mobilisation #internationale contre le nucléaire iranien. Le président américain suit un processus de dialogue, jugé lent pour les « va-t-en guerres » qui sont les #faucons américains et israéliens. Et en opposition à l’urgence de frappe qu’ #Israël n’a pas cessé de brandir, un dialogue continue et prend l’allure d’arriver à une solution. Ce qui dessine aussi, le droit aux énergies nouvelles pour des pays pour lesquels le qualificatif "Etats voyous" semble être dépassé.

  • Après mon billet déprimé d’hier, je constate -quelle surprise- que le monde ne va toujours pas mieux :
    – Irak : http://www.rue89.com/rue69/2012/04/03/en-irak-des-gays-et-des-punks-sataniques-sont-executes-230822

    Des douzaines de cadavres ont été retrouvés ces dernières semaines à Bagdad. Des corps laissés à l’abandon de jeunes homosexuels ou adeptes du style « emo » tués par balles ou lapidés. Une chasse aux « déviants » qui se pratique en toute impunité.
    « Ils lui ont écrasé la tête à coups de blocs de béton. Son nom était Saïf Asmar, un de mes meilleurs amis. Demain, ça pourrait être mon tour. »

    Selon la jeune femme, nombreux sont ceux qui ont été démembrés ou brûlés vifs. Elle affirme que les médecins connaissent la nature de ces crimes en voyant l’état dans lequel les corps arrivent. Certains médecins qui souhaitent garder l’anonymat confirment ces allégations.

    – Chili : http://www.rue89.com/2012/03/31/le-chili-indigne-par-la-mort-de-daniel-zamudo-victime-de-lhomophobie-230740

    « Tout a commencé un samedi, très tôt dans la matinée, pas très loin d’un commissariat et dans un parc surveillé par des vigiles. Une bande de voyous a massacré Daniel Zamudio, un jeune homosexuel qui se trouvait là. Ils l’ont torturé pendant six heures et personne n’a rien vu

    #homophobie #crime #islamisme #intolérance #racisme #néonazis #torture #massacre

  • [Bagdad Calling] Le punk est mort… mais son cadavre se fait caillasser | LE JURA LIBERTAIRE
    http://juralib.noblogs.org/2012/03/11/bagdad-calling-le-punk-est-mort-mais-son-cadavre-se-fait-caillasser

    Neuf corps ont ainsi été amenés dans plusieurs hôpitaux de Sadr City, l’immense banlieue chiite pauvre de Bagdad, trois à l’hôpital Al Kindi de Baghdad East et deux à la morgue centrale. D’après les sources, six autres jeunes, dont deux filles, ont également été battus et blessés à titre d’avertissement.

  • La France aide-t-elle les insurgés syriens ? - De Bagdad à Jérusalem : L’Orient indiscret
    http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2011/11/la-france-aide-t-elle-les-insu.html

    Une chose est sûre : l’appui turc à l’Armée syrienne libre est clair. Un confrère qui a joint au téléphone son chef le colonel Riad Assad s’est vu répondre la phrase suivante : « il n’y a pas de problème pour qu’on se rencontre, mais vous devez d’abord passer par mon minder au ministère (turc) des Affaires étrangères ». Affaire à suivre…

    Pour la définition de « minder » :
    http://en.wikipedia.org/wiki/Minder

  • La stratégie du choc version USA - Paul Krugman

    http://www.rtbf.be/info/chroniques/chronique_la-strategie-du-choc-version-usa?id=5678113&chroniqueurId=5032403

    Juste une idée : peut-être que Madison, Wisconsin, n’est pas le Caire après tout. Peut-être que c’est Bagdad – plus précisément Bagdad en 2003, quand l’administration Bush a donné le contrôle de l’Irak à des responsables choisis pour leur loyauté et leur fidélité politique plutôt que pour leurs compétences et leur expérience.

    #manifestation #Wisconsin #syndicat #syndicalisme #casse_sociale #Krugman

  • Loppsi II : Va falloir se serrer la ceinture de sécurité ! - CQFD, mensuel de critique sociale
    http://www.cqfd-journal.org/Loppsi-II-Va-falloir-se-serrer-la

    Police municipale, sécurité privée et milice. De nouvelles missions pourront être attribuées aux policiers municipaux, telles que des fouilles, des contrôles d’identité ou encore des contrôles d’alcoolémie. De plus, le rôle et le statut des sociétés privées de sécurité sont renforcés. Les effectifs de personnels de sécurité privée pourraient être d’ici quelques années supérieurs à ceux de la police et de la gendarmerie. Elle prévoit, de plus, la création d’une milice dite de « réserve civile » composée de 200 000 gendarmes et policiers à la retraite, et d’étudiants, rémunérés...

    Mais non, pas à Bagdad. Ici.