city:bagneux

  • Un splendide isolement. Les politiques françaises du maintien de l’ordre | Olivier Fillieule et Fabien Jobard
    https://laviedesidees.fr/Un-splendide-isolement.html

    Tandis qu’en France, la police tenue pour coupable d’acharnement appelle à un rassemblement contre la « haine anti-flics », en Allemagne, en Suède, en Suisse, l’interaction entre police et manifestants se distingue par la maîtrise et le dialogue. La police française résiste aux nouveaux modèles de maintien de l’ordre, articulés autour de la notion de désescalade. O. Fillieule et F. Jobard expliquent les raisons de ce retranchement doctrinal. Source : La Vie des idées, 24 mai 2016

    • La violence de la police entraine des réactions

      Appelés pour un malaise en gare, des policiers attaqués à Antony Le Parisien, ce jour
      http://m.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/hauts-de-seine-heurts-et-degradations-ce-vendredi-dans-une-quinzaine-de

      Incidents et heurts perturbent également des établissements de Gennevilliers, Antony, Bagneux, Meudon, Vanves, Montrouge et Le Plessis-Robinson.

      Par ailleurs, tandis que les forces de l’ordre interviennent devant les établissements perturbés, un groupe de policiers a été accueilli par des jets de projectiles alors qu’ils allaient porter secours à une jeune femme qui aurait fait un malaise, à la gare Chemin d’Antony. Des policiers ont été poussés sur les voies du RER. Le trafic a été interrompu.

    • Comme on le voit, les polices allemandes ne chôment pas. Elles affrontent des violences de gauche et des violences de droite ; des violences dont elles sont l’objet et des belligérant.e.s qu’elles séparent ; elles protègent des ministres et des foules ; elles emploient la force et elles interpellent. Mais le point crucial qui les distingue des polices françaises est ceci : force reste à la loi ; force reste dans la loi. Pas de manifestant.e.s menotté.e.s et frappé.e.s par un policier. Pas de manifestant.e.s à terre et frappé.e.s. Pas de manifestant.e.s injurié.e.s. Pas de jets indiscriminés de gaz lacrymogène dans une foule composite engouffrée dans le métro, au prétexte que s’y seraient glissé.e.s des autonomes ou des casseur.e.s. Pas de matraquage dans le dos de passant.e.s. Pas de perte de contrôle. Pas de gazage dans les entrées ou les enceintes du métro. Au final, pas de polémique.

  • Enquête sur les exclus du Grand Paris, Isabelle Rey-Lefebvre, Le Monde 6.04.2018
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2018/04/06/enquete-sur-les-exclus-du-grand-paris_5281369_3224.html

    Au nom de la mixité sociale, de nombreux locataires en HLM ou propriétaires modestes vont être expropriés de leur logement pour faire place aux nouveaux quartiers qui seront construits autour des futures stations de métro.

    Ce soir-là, la salle communale du quartier Lallier-Bicêtre, à L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), dans la banlieue sud de Paris, est pleine. Nous sommes le 8 mars et une centaine de locataires de la cité des Dahlias sont venus, inquiets, écouter le maire (UDI-LRM), Vincent Jeanbrun, et leur propriétaire, Immobilière 3F.

    La mauvaise nouvelle est confirmée : leurs trois bâtiments sont voués à la démolition pour faire place à un quartier neuf autour de la future station de métro de la ligne 14. D’ici à 2024, dans le cadre des chantiers engagés pour la construction du « Grand Paris », celle-ci les reliera au centre de Paris en vingt minutes.

    Las ! Ces 200 locataires très modestes n’en profiteront pas. « Cela fait trente ans qu’on attend le métro et on nous chasse. Il est clair que le maire ne veut plus de nous, proteste d’emblée Samia Erhel, 62 ans, interprète pour déficients auditifs, très active dans l’association des résidents des Dahlias. Et comment me retourner avec mes 900 euros de retraite ? » « C’est honteux ! Après cinquante-trois ans passés ici, comment ma femme et moi, qui sommes malades, pourrons-nous nous arracher à ce quartier ? J’en rêve la nuit », demande, révolté, Paul Leroulevillois, 91 ans, autrefois ouvrier chez Rhône-Poulenc, puis pâtissier.

    Un sonore « Ah, voilà le maire » retentit à son arrivée alors qu’il passe serrer la main à tout le monde. Durant plus d’une heure, Olivier Perret, directeur départemental d’Immobilière 3F, le bailleur social propriétaire de la cité, détaille le plan de relogement. « Vous aurez droit à trois offres et nous nous engageons à étudier votre cas pour trouver la meilleure solution dans la commune ou une commune proche. Pourquoi pas, d’ailleurs, près d’un métro ? », suggère-t-il.

    Parmi les vingt-trois familles qui ont déjà accepté une proposition, cinq iront Allée du Stade, loin de tous transports et commerces, dans une tour encore marquée du souvenir d’un terrible incendie survenu en 2005. Quatre adolescentes avaient, dans une puérile histoire de vengeance, mis le feu à une boîte aux lettres. Des émanations toxiques avaient causé la mort de dix-huit personnes.

    Un achat hors de portée

    « Je sais que ce déménagement vous tombe dessus, que vous ne l’avez pas choisi. Mais rester, cela signifie supporter six ans de travaux et de nuisances. Je me suis démené auprès de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine [ANRU] – qui finance la démolition – afin d’obtenir un droit au retour dans le quartier, pour ses habitants, en accession sociale à la propriété ou dans un logement social, au même prix », argumente l’élu.

    Mais cet engagement ne figure précisément ni dans le protocole ni dans la charte de relogement. De plus, seuls 100 logements sociaux à des prix plus élevés seront reconstruits alors que le double est détruit. Quant à acheter un appartement, cela paraît hors de portée pour cette population qui ne compte que 4 % de jeunes ménages.

    Après avoir écouté poliment durant une heure et demie, la salle commence à bouillir. Clara (son prénom a été changé car elle souhaite conserver l’anonymat) se lève, droite comme un i, son sac à main coincé sous le bras : « J’ai 63 ans, je ne veux pas déménager de là où j’ai tous mes souvenirs, tous mes meubles, et ce n’est pas à mon âge que je vais accéder à la propriété », lâche-t-elle. « Pouvons-nous être relogés à Paris ? », interroge une locataire. « Compliqué, répond M. Perret. Nous avons bien sûr du patrimoine à Paris, surtout dans le 19e arrondissement, mais qui tourne très peu. » 3F est pourtant le plus grand et le plus riche bailleur social de France, avec 12 974 appartements rien qu’à Paris, « implantés dans tous les arrondissements (à l’exception du 6e) », précise son site Internet.

    « Vous m’avez proposé un logement à Fresnes, où vous voulez m’expédier pour vivre entre deux autoroutes, c’est loin de mon travail et je n’irai pas, insiste Catherine Bourdet, la quarantaine, employée municipale à Villejuif. Je ne crois pas que cela soit utile de démolir nos immeubles pour le métro. Pourquoi ne pas les réhabiliter, comme cela était prévu dans un premier projet ? »

    Les trois barres de neuf étages auraient certes besoin d’une rénovation sérieuse, comme en a déjà bénéficié un autre immeuble de cette cité, mais qui n’a que cinq étages. « Mais il faut redessiner l’urbanisme, introduire de la mixité sociale et fonctionnelle, des commerces, de l’activité », plaident, ensemble, le maire et le bailleur social.

    « Une façon d’expulser les classes populaires »

    Ainsi, au nom de la mixité sociale, on choisit aussi d’exclure des pauvres. Selon une étude réalisée par l’Atelier parisien d’urbanisme en septembre 2017, ils sont nombreux à être concernés puisque 42 des 68 « quartiers de gare » du Grand Paris – c’est-à-dire dans un rayon de 800 mètres alentour – relèvent de la politique de la ville.

    Trente-sept quartiers sont en renouvellement urbain et seize des vingt-neuf nouvelles gares sont implantées à proximité de grands ensembles dont certains doivent disparaître non pour leur faire la place mais par souci de requalification du territoire. Un constat logique puisque ce réseau est justement réalisé pour désenclaver ces secteurs.

    A Gennevilliers (Hauts-de-Seine), dans le quartier des Agnettes, cinq tours de logements sociaux, aux loyers faibles, étaient vouées à la démolition dans le cadre du renouvellement urbain, alors que la ligne 15 Sud du métro est prévue à l’horizon 2024.

    « Nous nous battons pour ne démolir qu’une seule tour, la plus proche de la voie ferrée. Et nous avons déjà obtenu de l’ANRU que deux soient réhabilitées, le sort des deux autres étant en suspens, défend Patrice Leclerc, maire (PCF) de Gennevilliers. Même si le quartier compte 100 % de logements sociaux, nous avons besoin de HLM à loyer très bas et leurs habitants ont le droit d’avoir une gare au pied de l’immeuble. Cette notion de mixité sociale est, en fait, une façon d’expulser les classes populaires et salariées, or je ne veux pas que ma commune connaisse la même ségrégation que dans les Hauts-de-Seine. »

    La Société du Grand Paris se défend de vouloir expulser ou exproprier quiconque. « Sur les 10 000 lots de terrain que nous devons acquérir, 8 000 sont des droits souterrains, appelés tréfonds, explique Benoît Labat, directeur de la valorisation et du patrimoine. Les 2 000 restants sont surtout des propriétés publiques. Nous voulons éviter au maximum les expropriations qui prennent du temps et coûtent cher, nous préférons passer sous la voirie existante. Nous aurons à exproprier très peu de logements, par exemple un pavillon à Villejuif [au sud de Paris] pour y creuser un puits d’aération, cinquante-sept lots de copropriété à Issy-les-Moulineaux [à l’ouest] ou à Aubervilliers [au nord], dans l’îlot Ferragus, où trente-trois logements sont en discussion. »

    Logements « invendables »

    Samuel Hanryon est l’un de ces trente-trois copropriétaires : « Nous subissons les travaux de la ligne 12, chaque jour, de 6 heures à 22 heures, depuis des années. Nous pensions que ces nuisances seraient balancées par une petite plus-value grâce à l’arrivée du métro au pied de notre immeuble. Aujourd’hui, on nous apprend que la ligne 15 doit, ici, se croiser avec la 12 et que nous devons partir. La société Segat, mandatée par la Société du Grand Paris, nous exproprie. Nous devions, dans un premier temps, partir en juin 2018, mais, avec le report, on ne sait plus, déplore-t-il. On est dans l’incertitude. Nos logements sont invendables et l’indemnité d’expropriation basée sur les prix anciens ne nous permettra pas de nous reloger sur place. » Selon les chiffres des notaires, le mètre carré à Aubervilliers a en effet commencé à grimper de 6,8 % en 2017.

    « Les propriétaires occupants sont mécaniquement les grands perdants de ces projets, reconnaît Me Jean-Louis Peru, avocat spécialiste. L’indemnisation, fixée très en amont et qui participe de l’économie de l’opération, ne tient, par essence, aucun compte d’une plus-value à venir. » La Société du Grand Paris comptabilise bien sûr la valorisation des terrains comme recettes.

    La troisième conséquence du Grand Paris est de favoriser la spéculation immobilière autour de certaines futures gares et d’y attirer un public d’acheteurs aisés, donc d’évincer là encore les plus modestes. Entre 2015 et 2016, dans la petite couronne, les terrains ont, selon l’Observatoire régional du foncier en Ile-de-France, gagné de 8 % à 10 % de valeur et les appartements commercialisés autour des gares se sont, en moyenne, vendus plus cher que les autres : 6 300 euros le m2, contre 6 100 euros.

    Certaines villes jouent la carte de l’accession à la propriété, au détriment du logement social, et font monter les prix, comme c’est le cas à Issy-les-Moulineaux (+ 8,2 %, en 2017) ; ou à Bagneux (+ 6,2 %). « Il y a des hausses de prix liées à la gentrification de ces communes et à la cherté de Paris qui pousse les ménages hors de la capitale », analyse Thierry Lajoie.

    Le directeur général de Grand Paris aménagement est formel : « Nous avons plutôt maîtrisé la spéculation et les prix du foncier. L’objectif du Grand Paris n’est pas d’exclure les pauvres mais, au contraire, de contribuer à la mixité sociale, en particulier dans les quartiers pavillonnaires [qui représentent 10 % des 540 000 logements affectés par le Grand Paris] où elle est faible. Sinon, nous aurons raté notre mission. »

    #Grand_Paris #logement #classes_populaires

  • Dire les féminicides : Gilberte Chazottes, assassinée par son mari René Couzinet

    Aucune trace biographique de Gilberte Chazottes, elle se maria à Mermoz puis à René Couzinet qui fut son meurtrier, aussi j’ai corrigé sur Wikipédia les textes qui occultent son assassinat. (J’espère que ça restera …) d’autant qu’il a fallut que je tique sur le ils se suicident ensemble et fasse des recherches pour me rendre compte que Gilberte Chazottes ne s’était pas suicidée.

    Modification de Jean Mermoz — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Mermoz

    En 1930, Jean Mermoz épouse Gilberte Chazottes, qui, après la mort de Jean, se remariera avec l’ingénieur René Couzinet. Tous les deux se suicideront le 16 décembre 1956[1].

    corrigé par

    (…) Le 16 décembre 1956 Gilberte est assassinée par son mari qui se suicide ensuite.

    –-------
    Modification de René Couzinet— Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/René_Couzinet

    Désespéré, il se suicide avec un revolver en entraînant dans la mort son épouse Gilberte née Chazottes, veuve de Jean Mermoz, le 16 décembre 1956.

    corrigé par

    Le 16 décembre 1956, il assassine sa femme Gilberte, née Chazottes et veuve de Jean Mermoz, avant de se suicider avec un revolver. Il est enterré au cimetière parisien de Bagneux.

    J’ai trouvé les traces de cet assassinat sur https://en.wikipedia.org/wiki/1956_in_aviation

    December 16 – French aeronautical engineer and aircraft manufacturer René Couzinet kills his wife Gilberte (née Chazottes) – the widow of aviator Jean Mermoz – and commits suicide.

    • éléments biographique de Gilberte Chazottes

      http://remb.free.fr/dossier/Biographiejm.htm

      A l’été 1928, son destin semble basculer quand il rencontre, à Bahia Blanca, Gilberte Chazottes, 18 ans, fille d’une famille française installée au Brésil. Gilberte, qu’il épouse le 23 août 1930 à Paris, qu’il aimera sans lui donner une vie de famille normale, pas même un enfant, et qu’il délaissera si souvent pour d’éphémères aventures féminines. Après la mort de Mermoz, Gilberte épousera en secondes noces René Couzinet, l’ingénieur aéronautique ami du pilote, qui avait conçu un de ses avions, le fameux Arc-en-Ciel.

      https://acheterunemaisonausoleil.wordpress.com/2013/09/29/jean-mermoz-et-laeropostale

      Juin 1928
      Jean Mermoz fait la connaissance à Bahia de Gilberte Chazottes, sa future épouse.

      23 Août 1930
      Jean Mermoz épouse Gilberte Henriette Rose Chazottes à la mairie du 15e arrondissement de Paris.

      7 décembre 1936
      Disparition de Mermoz

      https://www.myheritage.fr/names/jean_mermoz

      Gilberte est née le 2 août 1908, à Bahia Blanca Argentine

      confirmation sur
      http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/celebrations2001/mermoz.htm

      Bahia Blanca
      Cérémonie du souvenir dans la ville natale de Gilberte Chazottes, épouse de Mermoz.

      Le mensonge se poursuit ici
      https://gw.geneanet.org/garric?n=chazottes&p=gilberte
      F Gilberte CHAZOTTESImprimer son arbre
      Née le 2 août 1908 (dimanche) - BAHIA-BIANCA (Argentine)
      Décédée le 16 décembre 1956 (dimanche) - BOULOGNE-BILLANCOURT 92 , à l’âge de 48 ans
      .mit fin à ses jours et à ses nuits, avec son second époux

      Union(s)
      Mariée le 23 août 1930 (samedi) avec Jean l’Archange MERMOZ, Aviateur 1901-1936
      Mariée le 14 octobre 1939 (samedi) avec René COUZINET, Constructeur Aéronautique 1904-1956

      La source semble être http://remb.free.fr/dossier/jean.htm

    • Je suis d’ailleurs surpris que nos journaux désormais ne soient plus capables d’être aussi clairs. « On » dit qu’on a fait des progrès. Ce cas particulier tendrait à démontrer le contraire., Cela mériterait une enquête approfondie, mais il semblerait plutôt qu’on soit dans une époque de régression complète du point de vue du « parler clair » dans les médias. Il y aurait une tendance à l’euphémisation systématique... de peur de choquer les clients/lecteurs et de les faire fuir ? Ou parce que notre société est plus sexiste que jamais ?

    • Bonjour @curieux_de, je te souhaite la bienvenue si tu découvres seenthis.
      J’avoue que pour tes trois questions/propositions, je vais (me garder de te rentrer dans le lard) supposer que tu es sincère, mais passer mon tour car je n’ai pas aucune aptitude pédagogique quand on aborde ainsi le sujet du féminicide.
      Prends ton temps pour lire les messages liés à #culture_du_viol #féminisme et éventuellement #féminicide
      #good_luck #no_troll

    • @biggrizzly, j’ai cru aussi que le féminisme avait fait son œuvre et qu’il n’y aurait pas à recommencer à expliquer les choses, à faire de l’éducatif mais non, rien n’est acquis, il faut sans cesse recommencer, répéter, montrer, se battre pour ne pas se faire étouffer. Ça parait absurde toute cette énergie dépensé pour survivre.
      Et là, c’est quand même une histoire qui a plus de 60 ans, 1956, la révolution sexuelle et le féminisme faudra attendre encore 20 ans sauf que les journaux ne font pas de papiers cadeaux conciliatoires comme aujourd’hui : meurtre passionnel ou coup de folie, non, ils disent bien qu’il l’a tué avant de se suicider.
      Donc, il faut recommencer et montrer que cette culture est biaisée, que par les mots utilisés, elle donne le droit à un homme d’assassiner sa femme et de faire disparaitre ce meurtre dans le vocabulaire de Wikipedia.
      Alors tu vois, il faut persévérer, la preuve, on a des nouveaux venus qui arrivent la bouche en cœur pour demander à quoi ça sert de nommer les féminicides … et j’ai envie de sortir les couteaux.

    • En un seul message, il coche plusieurs cases du bingo tout de même. Et ses autres messages ailleurs sont du même type, sur d’autres sujets, du style, le racisme n’existe pas, et juste après, le féminisme est un racisme... et toute la palanquée du parfait crétin.

      1956, c’est aussi la période où le CNR a fait le nécessaire pour rendre les publications indépendantes du fric... et cette indépendance n’a pas encore été remise en cause.

    • Bonne idée @intempestive
      Désolée, mais c’est un peu fastidieux et long de faire des recherches sur Gilberte car il n’y a pas grand chose sur elle. Je n’ai pas été chercher dans des bibliothèques mais seulement sur internet, et je pense que là est la source des changements problématiques par rapport aux journaux d’époque. Je trouve quelque signes de cette femme sur l’histoire de l’aéronautique et les biographies de René Couzinet mais avec le plus souvent pour unique source … Wikipédia !

      Et sur Wikipédia, les sources c’est internet … l’article anglais https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=Ren%C3%A9_Couzinet écrit depuis le 7 janvier 2014 cite en document la bio de Couzinet mis en ligne le 4 mai 2013 (d’après les infos du fichier pdf) par Claude FAIX
      http://www.hydroretro.net/etudegh/arc-en-ciel_atlantique_vol1.pdf qui réécrit le meurtre page 5 en ces termes

      Aigri par tous ces échecs et tentatives infructueuses, oublié par les Services Officiels français et industriels de
      l’aéronautique, le 16 décembre 1956 René Couzinet se donne la mort, accompagné de son épouse. Il avait 52 ans.

      On appréciera le sens dévoué, voire dévoyé, de l’accompagnement … mais qu’est-ce qu’une femme, épouse de héros, pour ces rewriters sinon une accompagnatrice ?

      La page 86 du 2em PDF citée signale les documents consultés :
      Archives Couzinet
      Journal Les Ailes
      Mes Vols (Flammarion)
      Revue Icare
      Revue Trait d’Union

      Il faudrait y chercher ce qui est écrit sur Gilberte pour comprendre à quel moment ça a basculé.
      Claude Faix est en 1966 passionné de modélisme et devint ami du frère de Couzinet http://nvsouffle-aec.asso.fr/crbst_8.html

      L’autre source de départ de l’article en anglais, et aussi en français de WP est plus ancienne, sur l’historique ça remonte à 2006
      http://aerostories.free.fr/constructeurs/couzinet

      Ces nouvelles désillusions expliquent au moins en partie sa fin de vie tragique, quand, le dimanche 16 décembre 1956, il mit fin à ses jours, entraînant dans la mort son épouse, Gilberte, l’ancienne femme de Jean Mermoz.

      Ici la pauvre Gilberte s’est fait entraîner, l’article anglais reprenait le texte mot à mot au début … mais ça a été encore amélioré … ça à l’air de leur faire mal aux doigts d’écrire qu’il l’a abattu !

      Les pages qui nous intéressent, en anglais et français, sont copyrightées Aérostories, 2001 et signées Emmanuel Caloyanni, rédacteur en chef du Courrier de l’Ouest jusqu’en 2013, date à laquelle il devient conseiller média au conseil général du Maine et Loire et auteur d’un livre paru en avril 2003 Rene couzinet de Lindbergh a Mermoz. Si c’est lui, il semble avoir servi à étouffer des affaires de racisme à l’époque du mariage pour tous https://municipales-angers-2014.blogspot.fr/2013/11/la-presse-angevine-est-elle-aux-ordres.html, un journaliste apparemment aux ordres.

      sur WP français c’est toujours repris de la même façon

      Désespéré, il se suicide avec un revolver en entraînant dans la mort son épouse Gilberte née Chazottes, veuve de Jean Mermoz, le 16 décembre 1956.

      Les différents stades sur le WP anglais

      In despair he committed suicide on 16 December 1956, which lead to the death of his wife Gilberte.

      In despair he and his wife committed suicide on 16 December 1956.

      In despair, on 16 December 1956 he killed both himself and his wife Gilberte.

      Le vrai problème est finalement de n’avoir que peu de sources au départ, car le Wikipédia français a diffusé des informations qui ne sont pas seulement mensongères, mais modifient notre représentation de ce féminicide en un accompagnement, voire un souhait personnel (le suicide), ces infos ont ensuite été reprises partout en étant diffusées dans toutes les langues des sites de WP. D’où la nécessité de veiller à la vérification de l’exactitude des sources pour faire cesser ce genre d’idéologie phallocrate.

    • Début de l’article du Monde du 19/12/1956

      LE CONSTRUCTEUR D’AVIONS RENÉ COUZINET met fin à ses jours et entraîne sa femme dans la mort
      http://www.lemonde.fr/archives/article/1956/12/19/le-constructeur-d-avions-rene-couzinet-met-fin-a-ses-jours-et-entraine-sa-fe

      Le célèbre constructeur d’avions René Couzinet a rais fin à ses jours après avoir donné la mort à sa femme, veuve de Jean Mermoz. Découvert hier, le drame s’est déroulé dimanche dans le living-room de l’appartement que le couple occupait dans un immeuble de la porte d’Auteuil, 24, rue Nungesser-et-Coli. Mme Couzinet gisait sur le tapis de la pièce. Elle avait été atteinte d’une balle au cœur alors qu’elle se trouvait dans un fauteuil, d’où elle glissa. Retournant le revolver contre lui et braquant le canon de l’arme contre son front, son mari se tua aussitôt.

      L’heure du drame a pu être précisée : 23 heures. C’est à ce moment-là, en effet, que des voisins, Mme Hornez, épouse du compositeur, et M. Krasniak, industriel, entendirent les coups de feu. Ils ne soupçonnèrent pas un instant qu’il pût s’agir d’un meurtre et d’un suicide, mais crurent à des jeux d’enfants s’exerçant à la carabine. M. René Couzinet et sa femme étaient un couple uni et paraissaient heureux. On les avait vus se promener ensemble la Teille.

      M. René Couzinet n’ayant laissé aucune lettre, les mobiles de son geste seraient difficiles à déterminer si M. Alexandre Couzinet, frère du constructeur, n’avait fourni aux policiers, dont l’enquête est désormais close, une explication parfaitement plausible. Il apparaît en effet que le constructeur d’avions a agi au cours d’une crise de dépression provoquée par les difficultés professionnelles auxquelles il se heurtait.

      la suite est sous #paywall mais retrace le contexte récent tandis qu’un deuxième article plus long retrace l’histoire du constructeur

      UN PRÉCURSEUR GÉNIAL mais un malchanceux homme d’affaires
      http://www.lemonde.fr/archives/article/1956/12/19/un-precurseur-genial-mais-un-malchanceux-homme-d-affaires_2242521_1819218.ht

    • On pourrait faire un parallèle avec les personnes qui tuent avant de se tuer à l’aide de fusils mitrailleurs ou de bombes. Je pense que ça pourrait faire tilt chez certaines personnes de voir une manchette factice de journal qui titre « Le terroriste se donne la mort, accompagné de XX personnes qui étaient venues YYYY ce soir là »

    • Bonjour @phil3, bienvenu, j’ai reçu votre témoignage par mail que vous avez publié brièvement sur un autre post de seenthis. Votre témoignage est très intéressant, pourriez-vous le reposter ici ou m’autorisez vous à le publier ? (en retirant votre numéro de tel)
      En vous remerciant.
      @touti

    • j’ai eu votre message je vous ai répondu mais mon mail est revenu j’ai du mal à correspondre avec ce site pouvez vous me donner un mail ? Je parle de René Couzinet dans le livre que je viens de publier

    • Lorsque vous souhaitez envoyer un mail à une personne sur seenthis, repérez son pseudo puis mettez un @ devant, comme ceci @phil3.
      Sinon mon mail est toutati suivi d’un arobase puis free.fr

    • Je republie ici le témoignage de @phil3

      Je connais bien toute l’histoire
      Elle était une grande amie de ma mère et la marraine de mon frère Jean Louis
      La seule façon de l’avoir pour Mermoz a été de l’épouser Elle avait 20 ans Ma mère et sa sœur furent demoiselles d’honneur

      Mermoz fiancé entretenait toujours une liaison à Paris décidant de rompre sa maîtresse se suicida pendant la Nuit dans leur lit à côté de Mermoz !
      Une fois marié il continua ses multiples liaisons Lorsque le frère de Gilberte que fascinait Mermoz se tua en voulant devenir pilote les relations avec Mermoz se tendirent
      Enceinte il la fit avorter et ensuite elle n’a pas plus avoir d’enfants

      Ma mère était avec Gilberte dans son appartement d’Auteuil lorsque lanouvelle arriva de la disparition de Mermoz La mère de Mermoz s’est très mal comportée alors vis à vis d’elle en l’occultant complètement

      J’ai connu le Couple Couzinet très lié avec mes parents mon père était aviateur pendant 14/18 Il était venu nous rendre visite aux Ponts de Cé en 1956 il testait un bateau à hélice sur la Loire

      Il m’a parlé de son projet de soucoupe volante

      Peu de temps après il tenta de se suicider il fut tiré d’affaire et pour lui donner l’envie de vivre Gilberte lui dit qu’elle l’aimait et qu’elle avait besoin de lui (conversation téléphonique avec ma mère) Et trois semaines après il l’a assassinée alors qu’elle lisait dans son fauteuil puis il s’est tué
      Jamais Gilberte ne se serait suicidée avec lui

      Philippe Grümmer

    • Bonjour, ma lointaine famille partie de France en Argentine au début du siècle fonder les hotels Nogaro (dont celui de Buenos Aires), a très bien connu Mermoz et était restée très amie avec Gilberte. J’ai un disque de Tango dédicacé à Gilberte que Dora Nogaro allait lui porter en 1956 le jour du drame. De ce que je sais, Gilberte était très dépressive, et Dora pensait que le couple s’était suicidé, mais je serais intéressé à mieux connaître vos connaissances Monsieur Grümmer qui nous relient peut-être ?

    • Merci à tout·es les participant·es de ce fil pour avoir rétabli la vérité sur la mort de Gilberte Chazottes.
      Ce fil a été ouvert le 3 février 2018.
      Cela a permis de ne pas occulter que Couzinet est un assassin, puisqu’il a tué sa femme Gilberte d’un coup de revolver.

      En france, les hommages à cet assassin continuent de faire de ce meurtrier un héros de l’aviation, comme si de rien n’était :

      L’Aérodrome de La Roche-sur-Yon - Les Ajoncs
      Le collège public de Chantonnay
      Le lycée professionnel René Couzinet de Challans
      Un des bâtiments de l’ENAC [Toulouse]

      Cela permet aussi de découvrir le peu de traces de la vie de cette femme qui se termine horriblement.

      Du coup, voici une @bonne_nouvelle puisque Wikipédia a fini par changer son texte, je n’ai pas compris de quand cela date précisement.

      Sur la page de Mermoz https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Mermoz

      En 1930, Jean Mermoz épouse Gilberte Chazottes, qui, après la mort de Jean, se remariera avec l’ingénieur René Couzinet. Celui-ci se suicidera le 16 décembre 1956 après avoir assassiné Gilberte Chazottes3,4.

      Et sur la page de Couzinet
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Couzinet#cite_ref-3

      Le 16 décembre 19563, il assassine sa femme Gilberte (née Chazottes, veuve de Jean Mermoz) avec un revolver avant de retourner l’arme contre lui. Il est enterré au cimetière parisien de Bagneux.

      #anthologie_seenthis

  • Vente solidaire de fruits et légumes le 17 août dans de nombreuses villes d’Ile de France | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/vente-solidaire-de-fruits-et-legumes-le-17-aout-dans-de-nombreuses-villes-d

    « L’ouverture des États généraux de l’alimentation a eu lieu en grandes pompes, avec une volonté de grand battage médiatique. Pour diversion ? Les dernières décisions gouvernementales ne laissent en effet entrevoir aucune volonté de répondre à la nécessaire augmentation du pouvoir d’achat des citoyens. Elles ne s’attaquent pas plus aux chantiers urgents de la rémunération du travail paysan et des salarié-e-s. », juge le Parti communiste français dans un communiqué qui annonce l’initiative qui se déroule jeudi 17 août toute la journée.

    Il s’agira de proposer des fruits et légumes directement du producteur au consommateur, dans des dizaines de villes d’Ile de France (voir liste des points de vente ci-dessous). « Moins cher pour les consommateurs, plus rémunérateur pour les producteurs, le circuit court à prix juste, la population est invitée à en discuter... et à en bénéficier », commente le PCF dont une délégation sera reçue à 11h à Matignon.

    Une initiative identique aura aussi lieu les 1er et 2 septembre dans le Territoire de Belfort, dans le Jura, les 22, 23 et 24 septembre en Isère…

    Les points de vente solidaire en Ile de France de ce jeudi 17 août

    Paris

    8h. Place de la Bastille

    Hauts-de-Seine

    Bagneux. 10h rond-point de la Fontaine Gueffier.

    Gennevilliers. 9h30 parking Victor Hugo. 10h45 Place du marché du Luth. 12h Ferme de l’horloge. 14h45, Grésillons face à l’Espace. 16h mairie.

    Nanterre. 9h, Petit Nanterre (5 allée des Iris). 11h : Esplanade Charles de Gaulle.

    Val de Marne

    Alfortville. 10H30 PCF, 1 Square Véron.

    Boissy Saint Léger. 10h, Halle Griselle, rue Gaston Roulleau.

    Bonneuil-sur-Marne. 10h : pharmacie de Fabien, laboratoire de Verdun, République (place des Libertés). 12h, mairie.

    Champigny-sur-Marne. 10h : place Rodin et MPT Gagarine. 12h : Mairie. 14h30 : parking avenue de Coeuilly. 14h30 gare des Boullereaux. 17h au Maroc (centre Jean Villar).

    Chevilly-Larue. 18H30 : Maison pour tous ( 23 rue du Béarn ). 19H15 Quartier Anatole France.

    Choisy le Roi. 16h30 place Jean Jaurès (Marché)

    Fontenay sous Bois. 10H Hôtel de Ville.

    Gentilly. 12H parvis du gymnase Carmen Lerou. 17H30 Mairie.

    Ivry-sur-seine. 9h, Mairie.

    Kremlin-Bicêtre. 17h45, 48 avenue Charles Gide (piscine).

    La Queue-en-Brie. 9h30 Mairie, avenue Martier (Parking du centre commercial)

    Nogent-Le Perreux. 10h, angle des rues Losserand et Anquetil.

    Orly Ville. 10h, Espace Gérard Philipe.

    Orly aéroport. 10h, section PCF de l’aéroport, 2 rue Georges Baudelaire.

    Valenton. 18h, place du marché.

    Villejuif. 10h, face à la Mairie. 17h, Marché Auguste Delaune.

    Villeneuve-Le-Roi. 10 h, cité Paul Bert, cité Raguet Lépine.

    Vitry-sur-Seine. 11h, Hôtel de Ville. 14h, Section PCF place de l’église. 18h Cité Colonel Fabien et

    Place du 8 mai.

    Seine Saint-Denis

    Bagnolet. 10h30 Place du 17 octobre 1961, 78 rue Robespierre. 12h Hôtel de Ville. 17h30 Centre de santé rue Sadi Carnot.

    Bobigny. 10h Espace citoyen 160 Avenue Jean Jaurès.

    Drancy. 18h Quartier Salengro, ancien marché.

    Epinay. 18h30 Section PCF 39 avenue de la Marne.

    La Courneuve. 18h Franprix centre ville.

    Le Blanc-Mesnil. 17h30 Section PCF 8b rue Claude Terrasse

    Montreuil 17h. Section PCF 10 rue Victor Hugo, La Noue (Barrière de l’AFUL), Morillons (Leader Price) Bel Air (Château d’eau).

    Noisy-le-Sec. 17h30 Maison des communistes 27 rue Henri Barbusse.

    Pantin. 17H30 Ciné 104 Avenue Jean Lolive.

    Pierrefitte 10h, Place de la mairie.

    Saint-Denis. 18h, Floréal (promenade de la basilique). Francs-Moisins (La Poste), Square Fabien. 18h30 Place du 8 mai 1945.

    Saint-Ouen. 17h vieux Saint-Ouen, boulangerie du haut. 18h30 Docks, parvis des bateliers et Place de la mairie.

    Stains. 10h, 38 rue Paul Vaillant-Couturier.

    Villepinte. 16h Quartier Pasteur (Espace Prévert) et quartier Fontaine Mallet (face pharmacie).

  • Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce lundi 31 Juillet 2017
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/13803-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Bonjour, lundi 31 juillet, le réveil et la reprise sont asez dure, aussi on ne perds pas de temps et voici la Revue de presse du jour.

    Amitiés,

    f.

    Actualités françaises :

    31.07.2017

    Hauts-de-Seine : la députée Laurianne Rossi agressée sur un marché à Bagneux (France Tv Info.fr) Jeux olympiques à Paris : faut-il vraiment se réjouir ? (Le Point.fr) Mobilisation en Corse pour la démolition des villas d’un proche d’Emmanuel Macron, Pierre Ferracci (Marianne.net)Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce lundi 31 Juillet 2017

    Moment détente (?) :

    Actualités internationales :

    31.07.2017

    Poutine annonce le renvoi de 755 diplomates américains en représailles aux sanctions (France 24.com) Bruxelles ouvre une procédure d’infraction contre la Pologne (...)

  • Une falsification de notre histoire - [UJFP]
    lundi 3 octobre 2016 par le Bureau national de l’UJFP
    http://www.ujfp.org/spip.php?article5168

    Farband, c’est l’Union des Sociétés Juives de France, une des associations qui entretient depuis de très nombreuses années la mémoire du judéocide et de la résistance juive au nazisme. Que trouve-t-on sur leur site, au moment même où ce communiqué est publié ? Un appel à une commémoration au cimetière de Bagneux avec le texte qui suit :

    "ZAKHOR - SOUVIENS-TOI des SIX MILLIONS de nos frères et sœurs, anéantis dans les plus grandes souffrances par les barbares nazis ;

    ZAKHOR - SOUVIENS-TOI des combattants héroïques du Ghetto de Varsovie et des autres Ghettos qui, les armes à la main, ont défendu l’honneur du Peuple Juif ;

    ZAKHOR - SOUVIENS-TOI des dizaines de milliers de soldats, résistants et partisans tombés sur tous les fronts en combattant l’ennemi nazi ;

    ZAKHOR - SOUVIENS-TOI des combattants juifs qui se sont sacrifiés pour l’Indépendance et l’existence de l’État d’Israël."

    Cette dernière phrase, sans rapport avec le contexte qui la précède, procède d’un redoutable anachronisme, aplatit le temps et annule la perspective historique.

    Les résistants, juifs ou non, au nazisme se battaient contre la barbarie, contre le pire des racismes exterminateurs. Ils se battaient pour bâtir un monde d’égalité, de fraternité, de respect.

    En 1948, et cet épisode n’est plus discuté chez les historiens depuis l’ouverture des archives, la future armée israélienne a procédé à l’expulsion délibérée du peuple palestinien (plan Dalet) accompagnée d’une conquête coloniale et de nombreux crimes de guerre. Même si les acteurs de ce nettoyage ethnique n’en ont pas tous eu conscience sur le coup, l’histoire est limpide aujourd’hui.

    Assimiler la résistance au nazisme à la conquête sioniste de la Palestine, c’est réécrire l’histoire, c’est nier au passage la Nakba (la catastrophe pour le Palestiniens), c’est donc une forme de négationnisme.(...)

  • Montreuil : la Mairie réprime aussi les agents municipaux !
    https://paris-luttes.info/montreuil-la-mairie-reprime-aussi-6550

    Non content de pourchasser les Rroms, le (post)stalinien Bessac - avec le soutien du PS - poursuit et sanctionne ses propres employé·es suite à un mouvement social d’ampleur au printemps et à l’été 2016. Situation qui n’est pas sans rappeler Bagneux (...) — 1mon.jpg, 1mo2n.jpg, 1cm_n.jpg, 114n.jpg, Répression - prisons, Montreuil, syndicalisme, répression, PC - Front de Gauche

  • Aujourd’hui, j’ai chanté L’Internationale, le poing levé seul au milieu d’un cimetière parisien devant la tombe d’un homme que je n’ai pas connu.

    Sur la pierre, il y avait gravé :

    Gilbert Lavalette
    Membre du Comité Central en 1871
    Né le 17 février 1829 décédé le 2 janvier 1905

    J’ai posé des œillets rouges et dit quelques paroles en hommage au citoyen Lavalette et à son action pendant la Commune de Paris de 1871. Dans le soleil du printemps, j’ai terminé par un

    Vive la Commune !

    et je suis reparti par une allée de cerisiers en fleurs.

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    #A_la_recherche_de_Lavalette #Lavalette #Commune_de_Paris #communard #communeux #Bagneux #hommage #Internationale