city:bamako

  • Au #Niger et au #Mali, avec les #migrants de retour de Libye
    https://www.mediapart.fr/journal/international/250517/au-niger-et-au-mali-avec-les-migrants-de-retour-de-libye

    Des femmes aussi bien que des hommes sont « hébergés » dans ce centre de transit, en attendant de retourner dans leur pays d’origine. © Sara Prestianni L’envoi de fonds européens aux pays d’Afrique subsaharienne a pour effet d’accroître le nombre de migrants retournant dans leur pays d’origine. Mais les départs ne se tarissent pas pour autant : sous l’effet du renforcement des contrôles, les exilés empruntent des routes plus dangereuses. Reportage à Niamey et Agadez au Niger, ainsi qu’à Bamako au Mali.

    #International #asile

  • En bref | Bamako : 1 – UE : 0. Quand le Mali inverse les rôles
    http://asile.ch/2017/03/12/bref-bamako-1-ue-0-mali-inverse-roles

    Il aura suffi d’un tweet ou presque pour faire vaciller la coopération Mali-UE en matière migratoire. Suite à une rencontre officielle avec les autorités maliennes, l’envoyé de l’Union européenne Bert Koenders s’est un peu trop vite empressé de claironner en 140 caractères qu’un accord de réadmission avait été conclu. Il n’en fallait pas plus pour […]

  • Ndongo Samba Sylla : « Le franc CFA est la preuve de la survivance des liens coloniaux »
    http://www.revue-ballast.fr/ndongo-samba-sylla-le-franc-cfa

    Samedi 7 Janvier 2017 : des manifestations ont lieu dans plusieurs grandes villes africaines et européennes. De Dakar à Paris, en passant par Abidjan, Bamako, Kinshasa ou Bruxelles, un front commun se mobilise pour exiger la fin du franc CFA. Un fait inédit qui questionne de nouveau les enjeux politiques et économiques autour de cette monnaie : les billets du franc CFA sont imprimés en France, à Chamalières, petite ville du Puy-de-Dôme ; son cours est fixé sur celui de l’euro ; 50 % des réserves de change des Banques centrales des États de l’Afrique de l’Ouest et Centrale sont déposées sur un compte du Trésor français. Le franc CFA — qui signifiait, à son origine en 1945, franc des colonies françaises d’Afrique — est le nom des deux monnaies communes à plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique Centrale. Pour l’économiste sénégalais Ndongo Samba Sylla, le franc CFA demeure une « monnaie coloniale ». Nous le rencontrons pour discuter répression monétaire, Françafrique et pistes de sortie de la zone franc .

    En France, les politiques du franc CFA restent mal connues, les critiques demeurent très fébriles, même au sein des mouvements progressistes. Comment expliquez-vous cela ?

    L’opinion publique française ne s’intéresse pas vraiment à l’Afrique. Son image de l’Afrique se réduit souvent aux clichés sur la corruption, les dictateurs, les maladies, la famine, etc. Elle a donc généralement tendance à voir l’Afrique sous un prisme déformateur. Le propos est malheureusement valable pour une large partie de la gauche française, une gauche pour qui deux termes paraissent choquants : impérialisme et nationalisme. Lorsqu’on évoque le terme d’impérialisme, on nous rétorque que l’impérialisme n’existe plus ou bien que nous avons toujours à la tête de nos États des dictateurs, des élites corrompues qu’on laisse nous tyranniser. Ce n’est plus l’impérialisme en tant que tel qui serait la cause de notre misère mais nos dictateurs. C’est ce qu’on entend souvent d’une certaine frange de la gauche.

    De quelle gauche parlez-vous ?
    Il m’est difficile de qualifier cette frange de la gauche en question. Mais je dirais, pour aller vite, la gauche pour qui l’impérialisme est une chose du passé. Quand on parle d’impérialisme, on nous reproche de trouver une excuse pour nos propres turpitudes, de tout mettre sur le dos de la colonisation. L’impérialisme prend différentes formes et ce qu’on nous décrit généralement comme des aspects anti-démocratiques n’est justement pas sans lien avec l’impérialisme. Des gens comme Paul Biya au Cameroun, Denis Sassou Nguesso en République du Congo, pourquoi sont-ils au pouvoir depuis plus de 30 ans ? Ce n’est pas parce que les Camerounais ou les Congolais les veulent au pouvoir mais parce qu’ils jouent un rôle stratégique dans le maintien des liens néocoloniaux avec la France et les grands groupes français. Peut-être en effet que ce n’est plus l’impérialisme ou le colonialisme passé, mais ce sont de nouvelles formes de domination qui existent et qui sont compatibles avec le maintien de régimes dits démocratiques. Le franc CFA est d’ailleurs la preuve la plus manifeste de la survivance de liens coloniaux.

    Maintenant, le deuxième terme : nationalisme. Lorsqu’on revendique notre droit à la souveraineté monétaire, les gens ont tendance à voir en ces revendications l’expression d’une attitude de fermeture sur soi, à la limite de la xénophobie. Le rapport que les pays Africains et les pays du Sud ont au nationalisme est différent du nationalisme tel qu’il a pu être pratiqué en Europe. En Europe, lorsqu’on parle de nationalisme, on pense xénophobie, totalitarisme, racisme. Dans le cas des pays africains, le nationalisme signifie, avant tout autre chose, que nous voulons et devons être souverains. C’est une réaction face à la permanence de l’impérialisme et son caractère totalitaire. Être souverain, ce n’est pas seulement entendre dire que nous sommes indépendants, que la France ne nous gouverne plus directement. Non, être souverain, c’est avoir la main mise, le dernier mot sur l’utilisation de nos ressources et sur notre politique économique. Le nationalisme africain, qui est la revendication d’un internationalisme réciproque, part du constat que ce n’est pas nous qui décidons des questions économiques et stratégiques. Il faudrait qu’un jour ou l’autre les Africains, les citoyens ordinaires africains, puissent eux-mêmes s’émanciper de la tutelle française ou occidentale. Le nationalisme, que suscite cet impérialisme, n’est pas un nationalisme agressif à l’européenne mais est un moyen d’affirmer que les pays africains ont un droit à s’autodéterminer.

  • Drôle d’ambiance à Bamako
    http://survie.org/billets-d-afrique/2017/264-janvier-2017/article/drole-d-ambiance-a-bamako-5209

    En ce début d’année 2017, c’est une capitale malienne moribonde, assommée par des an­nées de marasme et de tensions qui vient d’accueillir pour la deuxième fois le sommet des chefs d’État d’Afrique et de France. C’est ainsi qu’en avait décidé François Hollande, alors qu’il pensait être can­didat à la présidentielle et ouvrir sa campagne par une célébration internationale de ses supposés succès mi­litaires en Afrique, dans un pays symbole du retour d’une Françafrique martiale et triomphante. Mais de quels succès (...)

    #264_-_janvier_2017

    / #Mali, #Sommets_France_Afrique, #Édito

  • Quand le djihadiste mauritanien Saleck Ould Cheikh visait le Sénégal
    http://www.dakaractu.com/Quand-le-djihadiste-mauritanien-Saleck-Ould-Cheikh-visait-le-Senegal_a124

    Dakar dans le viseur des organisations djihadistes ? C’est loin d’être une utopie. Et ça n’a pas commencé avec le récent Etat islamique au sein duquel se battent des Sénégalais. Notre pays a toujours intéressé la branche saharo-sahélienne d’Al Qaïda. C’est du moins ce qui ressort de l’audition de trois combattants d’Aqmi arrêtés au début de l’année 2011 par des forces de sécurité maliennes et mauritaniennes. Les deux voulaient s’attaquer à l’ambassade de France en Mauritanie tandis que le troisième a été interpellé après avoir fait exploser une bonbonne de gaz à la représentation française à Bamako le 05 janvier 2011.

    #jihadisme #djihadisme #Sénégal

  • Cinq guerres pour un empire
    http://survie.org/publications/brochures/article/cinq-guerres-pour-un-empire-5207

    Les 13 et 14 janvier 2017 se déroulera à Bamako, au Mali le 27ème Sommet Afrique-France, pompeusement nommé « Sommet de Bamako pour le Partenariat, la Paix et l’Emergence ». En réalité, les questions de sécurité seront au centre des discussions. Le Mali, pays où François Hollande a lancé sa première grande opération militaire, sept mois après son élection, est ainsi choisi pour servir de vitrine au bilan de la politique africaine du quinquennat. La présence militaire française en Afrique s’est (...)

    #Brochures

    / #Armée_française, Une

    http://survie.org/IMG/pdf/version_web_-_rapport-opex.pdf

  • Mali sends back migrants deported by France

    Mali has sent back two people who were deported from France on the same planes they arrived on, questioning whether they were even Malian citizens.

    The pair were flown to Bamako using European travel permits or “laissez-passer”, not passports or other Malian papers, the government said.

    The government said it could not accept people “simply assumed to be Malian”.

    http://www.the-star.co.ke/news/2016/12/31/mali-sends-back-migrants-deported-by-france_c1480472?platform=hootsuite

    #France #asile #migrations #renvoi #expulsions #Mali #ping-pong #migrerrance #réfugiés #aller-retour

  • Non au musellement de la société civile à Bamako
    http://survie.org/activites/campagnes-et-mobilisation/article/non-au-musellement-de-la-societe-5206

    Survie a appris avec stupéfaction l’interdiction [1] du contre sommet prévu par différentes organisations sociales et auquel elle a prévu d’envoyer un représentant, en contrepoint du Sommet France Afrique des 13 et 14 janvier prochains. Les arguments sécuritaires ne peuvent en aucun cas justifier cette décision des autorités maliennes, assurément appuyée par le ministre des affaires étrangères français qui est organisateur du sommet officiel. Il est essentiel que les premiers concernés par la politique (...)

    #Campagnes_et_mobilisation

    / #Réforme_de_la_politique_de_la_France_en_Afrique, #Migrations_et_sans-papiers, (...)

    http://survie.org/IMG/pdf/communique-cispm-mddm-diel-22122016-sommet-altern.pdf

  • #Mali : un accord est signé avec l’Union européenne pour favoriser le retour des demandeurs d’asile

    C’est le premier accord du genre avec un pays africain. L’Union européenne (UE) a signé dimanche à Bamako un accord avec le Mali visant à lutter contre « les causes profondes de la migration irrégulière » et à « favoriser le retour des migrants maliens depuis l’Europe ».

    http://www.jeuneafrique.com/382792/societe/mali-accord-signe-lunion-europeenne-favoriser-retour-demandeurs-dasile

    #accord_de_réadmission #asile #migrations #réfugiés #UE #EU #Union_européenne #externalisation
    cc @reka

  • à propos de la visite du Commissaire européen

    Le 5 et le 6 novembre 2016, l’Association Malienne des Expulsés célèbre le 20eme anniversaire de sa création. ça nous a permit de donner la parole à des syndicats africains, à des associations des pays des donneurs d’ordre, à des associations de migrants et à des migrants. L’AME a informé de la visite secrète du commissaire européen a Bamako le 10 novembre 2016 pour imposer au Mali la signature d’un accord de réadmission Union Européenne / Mali. La signature d’un tel accord permettrait à l’Europe d’expulser les maliens sans papiers, sans demander l’accord du consulat malien pour la délivrance de laissez-passer et d’utiliser des laissez-passer européens. Cela va permettre d’expulser de nombreux travailleurs sans papiers en Europe dans des conditions légales, à cause de la signature de cet accord. Des mobilisations conjointes au Mali et en France en 2008 avaient permis d’éviter la signature d’un accord de réadmission France / Mali que Sarkozy tentait déjà d’imposer par la force.

    L’AME avait organisé une marche de protestation qui avait eu un retentissement politique et médiatique important et avait amplement contribué à faire capoter cet accord. Aujourd’hui, l’AME appelle à une collaboration avec les syndicalistes français pour faire une mobilisation conjointe contre la visite du commissaire européen au Mali le 10 novembre, cette mobilisation pourrait débuter par une déclaration conjointe. Si le commissaire européen maintient son projet de visite, l’AME organisera un rassemblement devant l’aéroport de Bamako Senou. Elle demande à la CGT de relayer largement cette information et de la soutenir par tous moyens.

    http://www.expulsesmaliens.info/a-propos-de-la-visite-du.html
    #Mali #externalisation #accords #réfugiés #asile #migrations

  • DANS LE RETRO. Il y a trente ans, la première expulsion par charter d’immigrés maliens

    Il y a trente ans, un vol groupé à destination de Bamako quittait l’aéroport de Roissy et renvoyait 101 Maliens dans leur pays d’origine. Ce 18 octobre 1986 installa le charter dans le paysage migratoire français, sous l’impulsion du ministre de l’Intérieur de l’époque, Charles Pasqua.


    http://www.leparisien.fr/societe/dans-le-retro-il-y-a-trente-ans-la-premiere-expulsion-par-charter-d-immig
    #renvoi #asile #migrations #réfugiés #histoire #Mali #France #charter
    cc @reka

  • Les Azawads contrôlent Kidal et inflige une leçon à la faction liée à Bamako
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2872

    Le 26 juin dernier, une intervention de l’armée française a visé une base du MNLA (Mouvement National de Libération des Azawads), sans faire de victimes mais du matériel a été détruit. Cette organisation paramilitaire est depuis des années la colonne vertébrale unissant derrière tout le mouvement politique composé de 6 organisations politiques (alliées au sein du CMA) où militent les Berbères du nord du Mali. Ces derniers aspirent depuis longtemps à une autonomie, en vain... Ils cèdent à tous opposants, (...)

    conflits, situation, points chauds, monde, international, efforts, position, opinion, interventionnisme,

    / Mali, sécurité, terrorisme, AQMI, intervention, ONU, CEDEAO, armée, , censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, fait divers, société, fléau, délinquance, religion, (...)

    #conflits,situation,_points_chauds,_monde,_international,_efforts,_position,_opinion,_interventionnisme, #Mali,sécurité,_terrorisme,_AQMI,_intervention,_ONU,_CEDEAO,_armée, #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient,

  • Sur la route de la soie…
    http://www.foulexpress.com/2016/06/sur-la-route-de-la-soie

    Comme un fil de soie indiquant le chemin, de Damas à Samarcande, sur les traces de notre passé. Quand je regarde la carte du monde, je vois des pays en voie de disparition. L’envie de les découvrir, avant qu’ils ne deviennent un souvenir, bombardés pour le progrès, libérés par la mort, convertis à la loi du marché, enfin nous ressemblant, égaux puisque identiques, libres dans nos servitudes.

    Avant que cela n’arrive, j’ai l’espoir de remplir mon cœur. De sourires et de larmes, des moments de vies qui font que grandir à Khiva, à Bamako ou à Khan Younes, à Aktau ou à Darjeeling, n’est pas la même expérience, mais pas une moindre richesse.

    Voyager, c’est se rapprocher de soi.

    C’est redécouvrir chez les autres ce que l’on avait pris pour acquis, se rappeler de nos privilèges sans se prendre pour des sauveurs, côtoyer les splendeurs du monde et apprendre l’humilité ; face au temps, face aux êtres humains comme face à Dieu, pour celles et ceux d’entre nous qui sont croyant-e-s. Le spectacle permanent de l’infinie complexité du monde, suffisamment élégante et sûre d’elle même pour nous offrir des plaisirs simples. La beauté au fond des rides, les visages que tu n’as jamais vus, la voix qui te réveille et la main qui t’emmène.

    Sur la route de la soie, on vit dans un souvenir, le cœur fracturé par le décalage entre la grandeur du passé et la trivialité du présent, entre la gloire des récits et l’horizon indépassable du réel : l’incontournable sentiment que quelque chose s’est éteint.

    La route de la soie est devenue une autoroute. Elle a ses péages, ses chemins goudronnés. Elle n’est pas un rêve, juste un parcours fléché. Pas un cirque touristique, mais pas une épopée non plus. Et il faut sortir de ses étapes pour trouver l’aventure.

    L’#Ouzbékistan est sur ce chemin, à la confluence des routes, dépositaire de l’héritage architectural et historique le plus flamboyant et le mieux conservé, de cette époque où l’Asie Centrale était le point de convergence des richesses de notre monde : du Savoir aux pierres précieuses, des étoffes aux livres de valeur, des artisans aux mains d’or aux despotes éclairés, conquérants et (parfois) visionnaires. C’est la terre qu’ont foulée Tamerlan, Boukhari, Ulug Beg et Tirmidhi.

    #route_de_la_soie #asie_centrale

  • Malijet Contre l’accaparement des terres dans le cercle de Kati : Les paysans sonnent la mobilisation Bamako Mali
    http://malijet.com/la_societe_malienne_aujourdhui/152013-contre-l%E2%80%99accaparement-des-terres-dans-le-cercle-de-kati-les-

    La manifestation était placée sous la présidence du ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières, Mohamed Ali Bathily. Elle a mobilisé le maire de la commune de Kati, Cheick Hamalla Haïdara, les députés élus dans le cercle, les autorités administratives de la circonscription et une foule importante.

    Plus de 30 villages ont participé à la rencontre. Les intervenants venus notamment de Sirakoro Niaré, N’Toubana, Diago, Dio, Tièlè, entre autres localités, ont dénoncé les tentatives d’expropriation des terres agricoles par des commerçants et autres spéculateurs fonciers.

    Le président des APM à Kati, Karounga Cissé, a expliqué une démarche dont le but est de désamorcer la bombe sociale qu’est devenue le foncier dans le cercle de Kati. « Les paysans des 36 villages de Kati ne savent plus où donner de la tête. Ils n’ont plus de terres agricoles. Ils ont été spoliés par les spéculateurs fonciers à tel point que l’#autosuffisance_alimentaire dans la zone est menacée », a expliqué Karounga Cissé.

    #Mali #terres #spéculation #agriculture #alimentation

  • Le photographe malien #Malick_Sidibé, « l’œil de #Bamako », est mort
    http://www.rfi.fr/afrique/20160415-mort-malick-sidibe-photographe-malien-oeil-bamako

    Malick Sidibé, grand photographe malien, s’est éteint jeudi 14 avril au soir à Bamako, à l’âge de 80 ans, des suites d’un cancer. Celui qui, avec Seydou Keita, incarnait la photographie populaire africaine, avait reçu en 2003 le Prix de la photographie Hasselblad et un Lion d’or à la biennale d’art contemporain de Venise en 2007. Il était considéré comme un « trésor national » au Mali.


    Sans titre, vers 1970 © Malick Sidibé

    Sans titre, vers 1970 © Malick Sidibé
    #photographie #afrique

  • FMR | Le défi méditerranéen dans un monde de crises humanitaires
    http://asile.ch/2016/03/31/fmr-le-defi-mediterraneen-dans-un-monde-de-crises-humanitaires

    Bien que le nombre élevé de migrants et de réfugiés arrivant en Europe en 2015 ait accentué les pressions et les tensions, il s’agit d’une crise que les pays européens ont la capacité de gérer ensemble, en tant qu’union. À cette fin, nous devons penser et agir de manière collective et audacieuse pour élaborer une […]

  • JE NE SUIS PAS #BRUXELLES | La plume dans l’oeil
    https://motsetimages.wordpress.com/2016/03/23/je-ne-suis-pas-bruxelles

    Je ne suis pas Bruxelles. D’abord parce que cela serait prétentieux et surtout parce que je refuse qu’une poignée de psychopathes me dictent ce que je suis censé être. Après Charlie, Bamako, Bruxelles, Palmyre, quel sera le prochain « identifiant » mortifère ?

    Je suis moi, ce qui n’est pas forcément simple, ce qui n’est pas forcément un cadeau, mais j’entends bien rester moi-même, malgré tout ce chapelet d’horreur, de morts et de réactions plus ou moins convenues, allant du commentaire nauséabond d’un petit maire facho à Béziers à l’affichage devenu rituel du petit carré noir « je suis gnagnagna ».

    Je suis moi et j’emmerde les terroristes. J’emmerde également les multinationales qui niquent les pauvres et l’environnement, les banques qui trichent, les politiciens qui grugent, et on va s’arrêter là car la liste est longue comme un jour sans pain comme dit le réfugié coincé derrière les barbelés que la démocratique Europe fait pousser comme du chiendent à ses frontières.

  • Caravane ouest-africaine sur l’eau, la terre, les semences
    http://www.farmlandgrab.org/post/view/25845-caravane-ouest-africaine-sur-l-eau-la-terre-les-semences


    Mes pensées vous accompagnent

    Du 3 au 20 mars 2016, une « #Caravane pour la #terre,l’#eau et les #semences » sillonne l’#Afrique_de_l’Ouest, pour faire entendre la voix des paysans de toute la sous-région, mis à mal par des politiques agricoles qui privilégient l’agrobusiness, l’agriculture industrielle, au détriment des exploitations familiales. Ce sont pourtant ces dernières qui nourrissent les populations, et non pas les plantations kilométriques d’huile de palme, d’anacarde ou d’hévéa.

    Cette caravane, qui regroupe des représentants des communautés paysannes de tous les pays de la CEDEAO, veut sensibiliser les population et attirer l’attention des autorités nationales et sous-régionales sur les dangers que représentent, pour des milliers de paysans, l’accaparement de leurs terres, de l’eau, ainsi que de leurs semences, par des consortiums, sociétés privées et autres « alliances » et multinationales, parties à l’assaut du continent africain, et qui font main basse sur ses ressources naturelles.

    Le lancement de la caravane a eu lieu à la fin de la semaine dernière à Ouagadougou, avec la participation de représentants de plusieurs pays de la sous-région – Togo, Bénin, Niger, Nigeria - qui l’ont rejointe. Dans la capitale burkinabé, puis à Hounde et à Bobo-Dioulasso, des témoignages, des débats et des activités sont prévues, sur les OGM, les semences paysannes, l’agroécologie, ainsi que sur les lois très préoccupantes en train de se mettre en place au niveau de la sous-région. La caravane fera ensuite cap sur le Mali – Sikasso, Bamako, Kayes – pour arriver au Sénégal le 14 mars, à Tambacounda, puis à Dakar le 16 mars, avec remise, le 18 mars, du Livret Vert de la Convergence sur les droits à l’eau et à la terre aux autorités de la CEDEAO.

    #foncier #agriculture

  • Lions et Moucherons
    http://survie.org/billets-d-afrique/2016/254-fevrier-2016/article/lions-et-moucherons-5078

    Les prétentions stratégiques de l’opération Barkhane ont une fois de plus été ridiculisées par l’attentat qui a frappé le 15 janvier un hôtel fréquenté par les expatriés, au cœur de Ouagadougou, capitale d’un pays qui sert de base aux forces spéciales françaises. Après celui qui avait, le 20 novembre 2015, frappé un hôtel de Bamako, il confirme combien l’interventionnisme français est impuissant à atteindre son objectif affiché : assurer la paix et la sécurité dans la région – on se souvient que l’opération (...)

    #254_-_février_2016

    / #Burkina_Faso, #Mali, #Édito, #Terrorisme, #Armée_française

  • C’est quoi un artiste africain ?

    Artiste africain. La formule suscite moue ou courroux chez les commissaires d’exposition. « Ce n’est pas un sujet. C’est totalement dépassé », balaye, agacée, la Nigériane Bisi Silva, directrice artistique des dernières Rencontres de Bamako. « Oh là là, encore cette question ! », soupire pour sa part la commissaire d’exposition indépendante Marie-Ann Yemsi. Quant aux artistes, ils ne sont pas moins dubitatifs. « Artiste oui, africain oui, artiste africain, pas très sûr », glisse le Sénégalais Soly Cissé.

    Pourquoi l’épithète « africain » fait-il tant tiquer ? C’est qu’il agit en marqueur. Il fige et essentialise les artistes en lissant un continent réfractaire à la synthèse. Marie-Ann Yemsi le résume ainsi : « Ramener les artistes à leurs origines, c’est les ramener à ce qu’on attendrait d’eux. » Autrement dit à une grille de lecture confortable, une taxinomie évidente, un cortège de poncifs au long cours, un retour du refoulé colonial aussi et son corollaire, une identité victimaire. « On attend de l’artiste africain d’être haut en couleur, haut en revendication, et de préférence pauvre en matérialité afin qu’il soit identifié par l’inconscient de l’acheteur mondialisé de l’art contemporain », ironise Abdelkader Damani, directeur du Fonds régional d’art contemporain du Centre (Frac).

  • Festival Africolor : une danseuse malienne privée de visa
    http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/festival-africolor-l-artiste-privee-de-visa-a-cause-de-son-petit-ventre-1

    Mariam Diarra, l’une des têtes d’affiche du festival Africolor — grand rendez-vous de la culture africaine qui réalise la plupart de ses dates en Seine-Saint-Denis —, restera à Bamako (Mali). La célèbre danseuse africaine qui devait se produire ce samedi à un grand bal mandingue à Evry, a été privée de visa d’entrée sur le territoire français.

    « La vice-consule lui a demandé de présenter un certificat de non-grossesse au prétexte qu’elle avait un petit ventre », assure Stéphane Lagrave, directeur du festival. Jeudi, il est parvenu, dit-il, à joindre le consulat de France de Bamako et la diplomate qui lui aurait confirmé ses exigences. « C’est une demande qui relève de l’intimité de la personne. Les autorités consulaires ont franchi la ligne rouge », dénonce Stéphane Lagrave.
    Bloquée à Bamako, l’artiste est « effondrée », poursuit-il. Grande prêtresse de la danse africaine, elle devait se produire à la salle Bexley d’Evry devant 300 personnes.

    Pourtant, quand le consulat avait exigé, fin octobre, un certificat de non-grossesse, la danseuse s’était inclinée. Ensuite, poursuit l’association, elle était revenue de l’hôpital de Bamako munie du précieux sésame. Confiante, « elle s’est présentée jeudi à la représentation française pour retirer son visa ». Première déconvenue, elle a dû attendre une journée supplémentaire car « le dossier n’était pas prêt ». Mariam Diarra sera contrainte d’annuler son vol pour Paris. Le lendemain, ce vendredi 18 décembre, la décision tombe : le visa est refusé au motif que « sa volonté de quitter l’espace Schengen à l’expiration du visa n’a pas été établie ». Selon Stéphane Lagrave, le consulat se fonde sur le fameux certificat de non-grossesse dont il juge l’authenticité douteuse. Contacté, le Quai d’Orsay n’a pas donné suite à nos sollicitations. La préfecture de l’Essonne n’a pas souhaité non plus communiquer sur le sujet.

  • A qui sert leur #guerre ? | Édition | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/261115/qui-sert-leur-guerre

    Car ce serait la guerre, désormais. Auparavant, non ? Et en guerre pour quoi : au nom des droits de l’homme et de la civilisation ? En réalité, la spirale dans laquelle nous entraîne l’Etat pompier-pyromane est infernale. La France est en guerre continuellement. Elle sort d’une guerre en Afghanistan, lourde de civils assassinés. Les droits des femmes y sont toujours bafoués, tandis que les talibans regagnent chaque jour du terrain. Elle sort d’une guerre en Libye qui laisse le pays ruiné et ravagé, avec des morts par milliers et des armes « free market » qui approvisionnent tous les djihads. Elle sort d’une intervention au Mali. Les groupes djihadistes liés à Al-Qaida ne cessent de progresser et de perpétrer des massacres. A Bamako, la France protège un régime corrompu jusqu’à l’os, comme au Niger et au Gabon. Les oléoducs du Moyen-Orient, l’uranium exploité dans des conditions monstrueuses par Areva, les intérêts de Total et de Bolloré ne seraient pour rien dans le choix de ces interventions très sélectives, qui laissent des pays dévastés ? En Libye, en Centrafrique, au Mali, la France n’a engagé aucun plan pour sortir les populations du chaos. Or il ne suffit pas d’administrer des leçons de prétendue morale (occidentale). Quelle espérance d’avenir peuvent nourrir des populations condamnées à végéter dans des camps ou à survivre dans des ruines ?

  • Des #valeurs_communes pour rester en vie | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/des-valeurs-communes-pour-rester-en-vie-590913

    Les lois de la jungle ne sont plus ce qu’elles étaient par In Koli Jean Bofane, écrivain

    Chacun de nous, ces jours-ci, éprouve un malaise tenace face aux événements qui ont secoué l’actualité récente. À Paris, à Bamako, à Beyrouth. On se sent impuissant et on a du mal à comprendre. Il semble que la violence se répande de plus en plus vite et elle n’a de limites que dans l’imagination de celui qui l’exerce. En fouillant nos décombres dans quelques siècles, les archéologues seront surpris de constater que le XXIe siècle a débuté avec des décapitations, de l’esclavage de masse, des humains qui se font sauter à l’explosif, des enfants qui prennent plaisir à tirer dans le tas et mourir ensuite. Ça a l’air d’être n’importe quoi, pourtant cela a bien dû commencer quelque part. Blâmer le terrorisme ? Sans doute, mais je viens d’apprendre à l’instant que de jeunes Américains viennent, une fois de plus, de tirer à l’automatique sur le tournage d’un clip, blessant pas moins de seize personnes. Que revendiquaient-ils ? On ne sait pas. Les agissements de ces jeunes violents me font penser à un documentaire animalier vu, une nuit d’insomnie, sur une chaîne publique. Le reportage au début montrait une bande de rhinocéros tués dans une réserve naturelle en Afrique du Sud. Les pauvres bêtes avaient été abattues de façon atroce, leurs côtes avaient été défoncées et leurs carcasses gisaient comme si elles avaient subi un bombardement de drone. Vu que les cornes n’avaient pas été emportées, les gardiens furent bien obligés de reconnaître que ce ne pouvait pas être l’œuvre de braconniers. L’enquête pour identifier les coupables pris un peu de temps mais pas beaucoup. Les coupables n’étaient pas loin, ils vivaient dans la réserve, côtoyaient les rhinocéros, auraient peut-être dû les craindre mais il n’en avait pas été ainsi parce qu’il s’agissait de jeunes éléphants nés dans des zoos un peu partout dans le monde : d’Europe, d’Amérique, d’Asie. Ces jeunes pachydermes n’avaient pas été élevés comme il fallait, séparés de leurs parents dès le jeune âge. Ils avaient été livrés à eux-mêmes, sans éducation, sans avoir intégré la moindre limite, en manque total de sens en somme, même pour des bêtes. Leurs géniteurs et les membres de leur harde n’avaient pas eu le temps de leur apprendre les lois de la jungle. Elles sont strictes, là-bas. La vie doit être respectée sinon, gare à l’extinction des espèces. On ne leur avait jamais enseigné que, lorsqu’on rencontre un rhinocéros, il faut juste le saluer poliment et passer son chemin. Ils ne savaient pas que la vie est précieuse, à préserver à tout prix. Pour les pacifier, la direction de la réserve eut l’idée de capturer un vieux mâle en République démocratique du Congo afin de leur inculquer un minimum de savoir-vivre. C’est ce qu’il fit, le vieux, et très bien même, profitant de son droit d’aînesse. Les jeunes se calmèrent instantanément ; fini le meurtre en série.

    Nous devrions entrer dans ce schéma, aujourd’hui. Depuis 2001 et les attentats du World Trade Center, les discours de violence n’ont pas cessé un seul instant. La violence a été ajoutée à la violence et des avions de combat ont sillonné les cieux, du Moyen-Orient à l’Afrique, survolant des nations, pulvérisant des humains à proximité de champs pétroliers, de mines de coltan, de carrés d’uranium. Les discours de la plupart des dirigeants n’ont été que des paroles de menace et de mépris. Après quatorze ans de feu, des enfants nés ces années-ci n’ont forcément intégré que la loi du plus fort parce que privés d’un minimum de sens. Les mots dérégularisation et libéralisation sont devenus les maîtres mots. Or, une société sans règles est vouée à l’échec et, du coup, notre jungle est devenue complètement inhospitalière. Comment en sont-ils arrivés là ? se demande-t-on dans les chaumières. C’est les imams, affirme-t-on en chœur. Formé dans la publicité, je peux assurer que les principes de manipulation des masses fonctionnent partout, pas uniquement dans le chef des peuples musulmans. On m’a appris qu’il y a quatre leviers essentiels pour pouvoir influencer les gens. Il y a la nation, la religion, le sexe, la menace sur le portefeuille. À partir de là, on manipule qui on veut, à condition bien entendu d’être privé de l’esprit critique. Ou que l’on soit confronté sans cesse au racisme, à l’exclusion et d’autres choses aussi insupportables. Nous avons forcément une responsabilité dans tout cela ; aucun des kamikazes de Paris ne venait de Syrie ou de Libye mais de France, de Belgique. Dans les rangs de Daech, on trouve des ressortissants de l’Eure-et-Loir, venant des États-Unis, de Grande-Bretagne. Ils font partie de notre histoire. Il est grand temps que nous repensions ce XXIe siècle si nous voulons un projet de société basé sur des valeurs qui pourraient ne fût-ce que nous garder en vie, attablés à une terrasse avec des amis.

    Cette déclaration est la plus belle, mais il y en a deux autres déclarations :
    Montre-moi les autres mondes par Gwenaëlle Aubry, écrivaine.
    Lettre ouverte d’écrivains autrichiens par trente signataires dont Elfriede Jelinek, prix Nobel 
de littérature

    #attentats #terrorisme #vivre_ensemble