city:barcelone

  • Catalogne. Le port de Barcelone et le marché de gros quasiment à l’arrêt
    https://www.ouest-france.fr/europe/espagne/catalogne/catalogne-le-port-de-barcelone-et-le-marche-de-gros-quasiment-l-arret-5

    Le port de Barcelone, troisième d’Espagne, et le marché alimentaire de gros de Catalogne, l’un des plus importants d’Europe, étaient mardi quasiment à l’arrêt en raison de la grève générale organisée pour protester contre les violences lors du référendum d’autodétermination dimanche.

    Deux jours après le référendum interdit pour l’indépendance, la Catalogne vit une journée de grève générale, émaillée par de nombreuses manifestations.

    Le port de Barcelone, troisième d’Espagne, et le marché alimentaire de gros de Catalogne, l’un des plus importants d’Europe, étaient mardi quasiment à l’arrêt.

    « La paralysie est quasi totale. Elle affecte les dockers et les transporteurs. Il n’y a ni activité maritime ni terrestre », a expliqué à l’AFP une porte-parole du port de Barcelone, le troisième d’Espagne pour les marchandises, et l’un des plus importants d’Europe pour les croisières.

    Seul un service minimum était assuré, permettant la circulation de passagers, notamment des bateaux de croisière, de produits périssables ou dangereux.

    La grève de 24 heures a démarré à 2 h du matin.

  • Nous faisons l’hypothèse que personne n’affirmera qu’il y a plus de 2 millions de bourgeois ou de politiques en Catalogne.

    Hypothèse pleine de bon sens mais c’était sans compter certains crétins « anarchistes » du Sud-Ouest.

    Référendum en Catalogne. Classe, hégémonie et indépendantisme catalan
    http://www.contretemps.eu/referendum-catalogne-classe-hegemonie
    Référendum en Catalogne. Classe, hégémonie et indépendantisme catalan

    L’un des arguments typiques, de « sens commun » de la gauche traditionnelle pour ne pas soutenir le référendum catalan du 1er octobre est que le Procés est dirigé par la bourgeoisie. Exprimée ainsi, cette appréciation est complètement fausse et elle ne peut que se fonder sur deux malentendus, le premier malveillant alors que le second ne peut qu’être le produit de l’ignorance ou d’un déplacement de catégories tellement absurde qu’il s’invalide de lui-même.

    Le caractère erroné de cet argument peut être vérifié empiriquement. La grande bourgeoisie catalane a pris position régulièrement contre le Procés, car ce dernier serait irresponsable et qu’il provoquerait l’instabilité pour les « affaires économiques » (investissements). Cela peut être vérifié pour quiconque se donne la peine de chercher sur Google les déclarations de l’organisation patronale catalane Foment del Treball. L’ignorance découle du type de définition de la bourgeoisie, un concept que la gauche espagnole a utilisé au cours des quarante dernières années exclusivement pour faire référence à la Catalogne ou, dans le cas du Parti communiste espagnol (PCE), pour justifier sa politique d’alliances avec la bourgeoisie progressiste et nationale (sic) qui aurait été représentée en 1978 par Adolfo Suárez1.

    « Bourgeoisie » est un concept de l’économie classique repris par le marxisme, qui définit la classe dominante en son rapport avec la propriété des moyens de production. Ainsi que nous l’avons signalé, les élites de ce secteur social sont opposées au Procés : le Foro Puente Aéreo [« conclave » de grands entrepreneurs de Madrid et de Barcelone, qui s’est réuni au siège de Madrid de la compagnie pétrolière espagnole Repsol le 19 septembre – voir photo], l’organisation patronale Foment del Treball, l’élitaire Círculo Ecuestre, le Círculo de Economía ou encore la Trilateral commission [fondée en 1973, elle réunit certaines des « personnalités » les plus puissantes au monde ; le président de sa branche européenne est l’ancien président en second de la BCE, Jean-Claude Trichet] ont manifesté à de nombreuses reprises leur opposition à l’indépendance, tout comme José Manuel Lara (du groupe de presse et d’édition Planeta), Isidre Fainé (président de la CaixaBank), Josep Lluís Bonet (Freixenet, producteur du fameux « champagne catalan », le cava) ou encore Josep Oliu (Banque Sabadell, célèbre auteur, en juin 2014, de la formule selon laquelle la création d’un Podemos de droite était nécessaire).

    Certains secteurs du Foment del Treball ont toutefois appuyé, devant le fait accompli, le Procés, dans l’espoir d’améliorer leur position et leurs prébendes face à la bourgeoisie du reste de l’Etat ainsi que sur le plain international. La dynamique de mobilisation populaire du Procés a reçu l’aval de la majorité des entrepreneurs des PME, organisés dans des entités telles que la PIMEC [Micro, petita i mitjana empresa de Catalunya], la Cecot ou encore la Cámara de Comercio.

  • En #Catalogne, une communauté écolo et autogérée ouverte sur le monde
    https://reporterre.net/En-Catalogne-une-communaute-ecolo-et-autogeree-ouverte-sur-le-monde

    Esther Cerro vit ici depuis quinze ans. Elle fait partie des résidents historiques qui ont résisté à l’expulsion du site à l’hiver 2001. Au début des années 2000, un groupe de gens appartenant aux mouvements sociaux cherchaient un site pour préparer une rencontre internationale sur le climat. Ils s’installèrent dans cette ancienne léproserie, désaffectée depuis 40 ans. Une occupation qui déplut au propriétaire, l’hôpital de Sant Pau, qui demanda leur expulsion par la police, afin de transformer les bâtiments en résidences privées pour médecins aisés. Mais les habitants résistèrent lors d’un siège de trois jours, soutenu par plusieurs centaines de Barcelonais. L’affaire fut portée devant les tribunaux et le juge déclara alors que « le #droit_à_la _vie est plus important que le droit à la #propriété ». Cependant, l’acharnement judiciaire a continué. En 2005, le tribunal de première instance de #Barcelone estimait que l’hôpital pouvait récupérer l’utilisation du bâtiment tout en reconnaissant la légitimité du projet en cours, exhortant les deux parties à « trouver un accord ».

    #auto-gestion #habitat #partage #jardins_communautaires

  • A #Barcelone, des Catalans prêts à aller «jusqu’au bout»
    https://www.mediapart.fr/journal/international/011017/barcelone-des-catalans-prets-aller-jusqu-au-bout

    Alors que certains ont passé la nuit à occuper les bureaux de vote pour assurer la tenue du #scrutin interdit par les autorités espagnoles, les Devant l’Escola de Treball, après l’arrivée des urnes © IC Catalans se prononcent ce dimanche 1er octobre sur l’indépendance de leur région. Un #référendum sous tension : à la mi-journée, le gouvernement décomptait 38 blessés. Reportage.

    #International #Catalogne #Espagne #indépendance

  • A #Barcelone, des Catalans prêts à aller «jusqu’au bout»
    https://www.mediapart.fr/journal/international/011017/barcelone-des-catalans-prets-aller-jusquau-bout

    Devant l’Escola Ramon Lull, à neuf heures du matin © Irene Cassado/ Mediapart Alors que certains ont passé la nuit à occuper les bureaux de vote pour assurer la tenue du #scrutin interdit par les autorités espagnoles, les Catalans se prononcent ce dimanche 1er octobre sur l’indépendance de leur région. Un #référendum sous tension : à la mi-journée, le gouvernement décomptait 38 blessés. Reportage.

    #International #Catalogne #Espagne #indépendance

  • Piège nationaliste en #Catalogne

    Le processus de sécession mené par les nationalistes et le gouvernement catalan atteindra un paroxysme ce dimanche premier octobre, date du #référendum pour ou contre l’indépendance du « peuple catalan », il s’agit d’une #mascarade_politicienne, typiquement le genre de #farce_identitaire qui comme ce fut le cas en Ukraine peut tourner au tragique.

    La bourgeoisie et les politiciens catalanistes, pseudos martyres de la garde civile mais véritables carriéristes veulent entrainer dans cette aventure les travailleurs en faisant jouer leur fibre libertaire toujours vivante. Ces mêmes dirigeants corrompus qui ont arbitrairement emprisonnés des anarchistes, qui ont ordonné à leur police, les « mossos », le saccage des athénées libertaires de Barcelone, qui ont défendu le grand patronat contre les ouvriers, nous parlent maintenant de Justice, de Démocratie et de Liberté. Rappelons à tous ces imposteurs que l’émancipation des travailleurs se construit contre toute sorte de #nationalisme et de #xénophobie.

    CNT-AIT - Union locale de Toulouse, le 27 Septembre 2017

    • En ne critiquant pas le nationalisme espagnol et la violence de sa réaction, vous donnez vraiment l’impression de défendre l’Unité nationale-républicaine espagnole héritière du franquisme... bizarre pour des personnes se réclamant de l’anarchisme. L’indépendantisme catalan ne peut se résumer à une mascarade politicienne. Avec vos argument on croirait entendre les eurobéas.

      Mais ce n’est pas la première fois que vos position sont « bizarrement » orientées. D’ailleurs je constate que vous n’avez toujours pas retiré votre illustration sexiste avec El-Khomri

      https://seenthis.net/messages/550475#message550752
      https://seenthis.net/messages/535622#message535646
      https://seenthis.net/messages/550456#message550524

    • Le nationalisme espagnol n’est pas le thème du référendum et ce sont bien les indépendantistes catalans qui sont a la manoeuvre et ce de façon parfaitement cynique .

      Par exemple il évoquent le concept d’émancipation des peuples, c’est logique pour des nationalistes , mais il faut alors leur demander pourquoi Puigdemont qui est leur dirigeant en chef a en 2014 voté contre l’indépendance du Kurdistan ...

      Ensuite « parler de violence de la réaction » , quand on parle d’une poignée de politiciens corrompus interpellés quelques heures par la GC ,on se moque du monde, sans parler de ceux qui comparent ça a la répression franquiste, ces propos sont indécents ,ils insultent les centaines de milliers de personnes massacrées sous Franco . Par contre il n’est pas bizarre que ceux qui pratiquent un tel discours révisionniste insultent des travailleurs antinationalistes , sans Dieu, ni Maitre .

    • Une illustration , comme toute forme d’expression peut prêter a interprétations , pour ma part j’y vois une allusion a Manuel Valls et a sa marionnette El-Khomri, et a des critiques , je conçois qu’on puisse considérer les"valseuses "comme un film sexiste . A l’époque de sa sortie d’autres le considéraient comme un film pornographique et sous Franco ce film était carrément interdit .

      Il existe un fossé entre la critique et la censure , entre la Liberté et la Dictature , mettre a jour ce fossé devient une deuxième raison de cette illustration. .

    • Je ne comprends pas bien la logique : l’illustration est censée donner une image négative de Myriam El-Khomri et pour cela vous l’identifiez à un personnage ciblé par la censure ? Vous validez donc implicitement les arguments de la censure ?

    • L’allusion n’est pas identification, et quand cela serait cela ne validerait rien du tout, car les arguments de la censure pour interdire l’image ne visent pas ici la personne mais appartiennent au domaine de la morale , religieuse en 1974 et pseudoféministe de nos jours .

    • La censure franquiste peut donc être invoquée pour qualifier ceux qui émettent des doutes quant à la pertinence de cette illustration. On ne serait pas dans un cas où « ces propos sont indécents [et] insultent les centaines de milliers de personnes massacrées sous Franco » ?

    • Bien sûr que la censure franquiste (ou autre ) peut être « invoquée » puisque les productions jugées pornographiques étaient interdites sous Franco . Tout comme maintenant sous prétexte d’antisexisme montrer l’Image du corps de la femme était en soi scandaleux . La comparaison est parfaitement valable sur ce terrain , elle est même exemplaire d’un certain état d’esprit , car dans le premier message on ne se contente pas « d’émettre des doutes » , ce qui aurait été éminemment recevable , non, on demande le retrait de l’illustration . ..

    • Il faudrait arrêter avec les conneries supposées sexistes. Ce n’est pas l’objet du fil de discussion. Il ne faut pas détourner le débat de son objet. Ouvrez un fil sur l’illustration de khmri, si ça vous chante et discutez-en, si ça vous enchante, mais sur un autre fil, SVP.

      Pour ma part, je suis tout à fait d’accord que ce qui se passe en catalogne est une mascarade politicienne des plus immondes et hypocrites.
      Les pov’catalanistes élus, comme tous les bourgeois politiciens, n’ont qu’une envie, c’est de s’en foutre plein les fouilles ; ils en peuvent plus d’attendre et sentent bien qu’ils pourraient s’en mettre encore plus dans les poches s’ils étaient aux commandes, sans concurrence aucune.

      Les seuls qui tireront un bénéfice de cette séparation seront d’autres clans de la bourgeoisie de la politique, le patronat et les institutions religieuses. On n’échappe pas à l’oppression d’un Etat en créant un autre Etat. Les Etats fonctionnent tous dans le même sens ; d’abord son autoconservation, ensuite, servir les intérets de leur bourgeoisie.

      Quand je vois l’intox des médias qui nous parlent de violentes charges policières et de nombreux blessés dans le style « X blessés légers et quelques autres un peu plus gravement », ça montre que la presse encense les catalanistes et tente de donner une image exagérément tragique de la situation. Un peu plus gravement signifie clairement que ce n’est pas grave. Sinon, on aurait parlé de blessés graves ou de grèvement blessés. Mettre le mot gravement peut faciliter la surrenchère en faveur des catalanistes car les propos sont vite déformés.

      Il ne faut pas oublier qu’en catalogne, il y a beaucoup de gens qui sont contre l’indépendance, mais aussi contre le référendum. De ceux-là, la presse en parle si peu. Les médias font comme s’ils n’existaient pas. Ces anti-indépendantistes, très nombreux, ne sont pas, dans leur majorité, des fascistes, bien au contraire.
      En catalogne, une grosse part des habitants n’est pas, et ne se revendique pas, catalane. Et, même à barcelone, on croise énormément de gens qui parlent l’espagnol plutôt que le patois catalan. Personne n’empêche ceux qui le veulent de parler catalan, si ça les chante. Qu’en serait-il avec les catalanistes au pouvoir ?

      Il est exact que le spectre du scenario de l’euromaïdan plane sur barcelona et il est souhaité par les puigmont et compagnie. Et son prédécesseur, jordi pujol, n’a-t-il pas des casseroles au cul pour détournements de fonds et pour corruption ? A mon avis, les autres catalanistes brulent d’en faire autant. C’est le but de la manoeuvre. Et le pujol n’est certainement pas le seul dans son cas.

      Je rappelle que les molossos de escuadra s’en sont donnés à coeur joie pour matraquer les manifestants en 2011 et les anarchistes à chaque fois qu’ils en ont eu l’occasion. Je ne sais pas si vous vous souvenez de l’opération policière pandora, qualifiée d’anti-terroriste. Là, ils ne se sont pas gêné pour matraquer personnes agées et gamins. mais ça c’est vite oublié comme la fuite « courageuse » des « vaillants » élus par hélico.
      Rien que cela devrait suffire à faire réfléchir ceux qui pensent que le catalanisme est une cause à défendre car ce sont les mêmes qui « seront » au pouvoir.

      Les appels à soutenir cette mascarade sont ridicules. ça montre que la confusion règne en maitre et qu’on ne réfléchit pas plus loin que le bout de son nez. Surtout si on est anarchiste, il est impossible de défendre le nationalisme quel qu’il soit, de défendre tout ce qui revendique des peuples supposés, de défendre les mythes réactionnaires, tout comme il est impossible de défendre les religions comme étant un droit alors qu’elle véhiculent des idées totalitaires.

      On entend les catalanistes se revendiquer de l’UE et en appeler à l’europe des nations, c’est digne des nationalistes franquistes. Je ne fais pas de différences entre nationalistes catalans et espagnols ; ils véhiculent la même idéologie nauséabonde. C’est un faux débat, un faux combat.
      ce n’est pas mon combat !

      La charte des langues régionales est seulement un préalable à faciliter la création d’une europe de petits Etats faciles à mettre au pas (ou à corrompre) si besoin est. des petits Etats, ça peut mieux gérer des populations forcément plus petites mais plus proches, surtout si l’esprit communautariste est suffisamment cultivé par la propagande pour couper les populations des différents petits Etats les unes des autres.

    • Tout comme maintenant sous prétexte d’antisexisme montrer l’Image du corps de la femme était en soi scandaleux

      Décider à la place des femmes de ce que l’on doit faire de leurs corps, que ce soit pour le cacher ou le montrer, c’est dans les deux cas l’expression d’un patriarcat sexiste.

    • Catalogne : prendre parti dans une situation étrange, Santiago López Petit
      https://lundi.am/PRENDRE-PARTI-DANS-UNE-SITUATION-ETRANGE

      Il y a des moments où la réalité se simplifie. Ce n’est plus l’heure de faire la part de la vérité et du mensonge dans les arguments qui prétendent défendre l’unité d’Espagne ou proclamer l’indépendance de la Catalogne. (...) Quand on en appelle à ’la Loi et l’Ordre’, tout à coup, tout s’éclaire et chaque position apparaît parfaitement définie sur la table de jeu. Puis, de façon viscérale, ceux d’entre nous qui restaient silencieux savons où nous situer : nous serons toujours face à ceux qui veulent imposer la consigne de rétablir l’autorité. Nous connaissons bien une phrase forgée en France avant la révolution de 1848 qui disait : ’La légalité tue’.

      Effectivement nous sommes, donc, contre l’État espagnol et sa légalité, bien que pour cela nous ayons à prendre parti entre des drapeaux qui nous étouffent, parce qu’ils nous pompent l’air, et des hymnes qui assourdissent et empêchent d’écouter ceux qui, rassemblés, parlent. Il serait magnifique d’affirmer qu’à cette légalité de l’État espagnol s’oppose la légitimité d’un peuple.

    • Il serait magnifique d’affirmer qu’à cette légalité de l’État espagnol s’oppose la légitimité d’un peuple.

      Il ne s’agit pas, ici, de la légitimité d’un peuple supposé, c’est à dire d’une mystification, contre la légalité de l’État espagnol, mais de l’opposition entre deux légalités d’Etat. Je rappelle qu’en catalogne, il y a, au moins, autant de gens qui sont contre l’indépendance que de gens qui se prétendent pour.

      Pour ma part, ma position est de rejeter tous les Etats. Les multiplier est fait pour compliquer la tâche qui va dans ce sens.

    • Il existe un fossé entre la critique et la censure

      La remarque est intéressante, même si hors sujet.
      Je dirai simplement que critique et censure sont diamétralement opposées. Par natures, la censure interdit la critique et la critique transgresse la censure. C’est comme le fossé entre liberté et dictature.

    • Il suffit de lire le fil de la conversation pour comprendre qui en a détourné le sujet , cela permet de ne pas argumenter et de procéder par de la censure, des insultes et autres injonctions . unagi , ktche, aude, madmeg , on n’ a pas entendu votre avis sur la question de la situation en catalogne ....

      J’ai lu les textes mis en ligne personne n’évoque le plan international . La référence a l’ Ukraine est ici intéréssante , il semblerait que face a l’UE la Russie voudrait rendre la monnaie de la pièce de Maidan (l’intervention de Assange dans les réseaux sociaux va dans ce sens )

      Qu’en pensez vous ?

    • Il ne s’agit pas, ici, de la légitimité d’un peuple supposé, c’est à dire d’une mystification

      Non mais as-tu lu l’article ou juste l’extrait ? La phrase qui suit immédiatement est

      Malheureusement il n’en va pas ainsi, et que les partis indépendantistes ne recommencent pas à nous rouler dans la farine.

    • Aux autres j’en profite pour transmettre les remerciements pour vos disgressions de la part de l’illustratrice qui l’a commise : elle a bien ri !

      C’est bien pour sa santé, mais je voie pas le rapport. Être une femme n’offre pas d’immunité à la culture du viol. Utiliser la caution d’une femme ne vous fait pas paraître moins sexistes, c’est tout le contraire.
      @l’illustratrice_ventriloque tu devrais lire ceci qui explique les problèmes posé par ton image ; https://seenthis.net/messages/547951

      Sinon pour la Catalogne c’est épatant de voire que vos brillantes lumières sont en harmonie avec les matraques espagnoles.

    • La charte des langues régionales est seulement un préalable à faciliter la création d’une europe de petits Etats faciles à mettre au pas (ou à corrompre) si besoin est. des petits Etats, ça peut mieux gérer des populations forcément plus petites mais plus proches, surtout si l’esprit communautariste est suffisamment cultivé par la propagande pour couper les populations des différents petits Etats les unes des autres.

      Ça vous fait un joli point commun avec le super-jacobin Mélenchon.

      Donc, si je comprends bien, la libre association au niveau local doit être encadrée pour maintenir l’unité au niveau d’une entité issue de l’État national bourgeois ?

    • « Sinon pour la Catalogne c’est épatant de voire que vos brillantes lumières sont en harmonie avec les matraques espagnoles »

      Les matraques espagnoles font partie du scénario classique , de la nécéssaire martyrologie pour tenter d’ entrainer la population dans l’aventure chauvine.

    • Pour parvenir a faire un choix entre deux parties,qui sur le fond défendent la même idéologie politique, on est obligé de sortir du réel pour rentrer dans le sentiment .
      N’étant ni un politicien ni un romantique j’observe les faits sociaux , et en la matière il s’avère qu’en Catalogne les partisans du séparatisme se recrutent dans les classes aisées et qu’a l’inverse plus on descend l’échelle sociale plus on s’oppose a l’idée d’indépendance .
      Du coup je ne vois pas dans cet imbroglio l’amorce d’une révolution sociale , je renvoie a cette anecdote qui illustre la complexité de la situation , celle de gitans qui le 01/10 dans un quartier pauvre de Gérone ont piqué les urnes, que les mossos ont voulu arrêter et qui ont été défendu par la garde civile . Cet épisode a fait le tour des réseaux espagnols .
      https://www.mediterraneodigital.com/gente-y-tv/ultimas-noticias-gente-y-tv/prensa/milagro-gitanos-y-guardia-civil-se-defienden-y-echan-a-los-moss

    • il s’avère qu’en Catalogne les partisans du séparatisme se recrutent dans les classes aisées et qu’a l’inverse plus on descend l’échelle sociale plus on s’oppose a l’idée d’indépendance

      C’est bien de dire ça, mais cela repose sur quoi ? (Je ne sais pas hein, ça peut parfaitement être vrai, mais il faut que ça repose sur quelque chose.) Est-ce qu’il y a des statistiques des intentions de vote et de non-vote suivant le milieu social, comme il peut y en avoir pour d’autres élections en France ou autre ?

      Car il y a un article de Contretemps qui a été posté sur seenthis qui démontre justement l’inverse, que les classes bourgeoises aisées de ce territoire sont contre l’indépendance (groupement patronaux, grands patrons, etc, qui pour beaucoup se sont positionnés contre, et ensuite ont fait quelques revirement opportunistes mais que dans tous les cas ils n’en sont pas à l’origine du tout).

    • Manuel Cervera-Marzal : « Le référendum catalan, c’est l’action de désobéissance civile la plus massive de l’histoire de l’Union Européenne »
      http://www.regards.fr/web/article/manuel-cervera-marzal-le-referendum-catalan-c-est-l-action-de-desobeissance

      La Catalogne s’embrase sur fond de processus d’indépendance. Quelles sont les forces en présence ? Comment se positionne la gauche espagnole ? Va-t-on vers une guerre de sécession ? Manuel Cervera-Marzal, sociologue spécialiste de la gauche espagnole, nous aide à y voir plus clair.

      https://youtu.be/NezvE0HpBv8

      #Indépendance_de_la_Catalogne

    • C’est bien de dire ça, mais cela repose sur quoi ? (Je ne sais pas hein, ça peut parfaitement être vrai, mais il faut que ça repose sur quelque chose.) Est-ce qu’il y a des statistiques des intentions de vote et de non-vote suivant le milieu social, comme il peut y en avoir pour d’autres élections en France ou autre ?

      oui des observations personnelles puis l’anecdote de Gérone et surtout cette étude de « el pais »
      https://politica.elpais.com/politica/2017/09/28/ratio/1506601198_808440.html

  • Tension maximale en #Catalogne, dans l’attente du #référendum interdit
    https://www.mediapart.fr/journal/international/300917/tension-maximale-en-catalogne-dans-l-attente-du-referendum-interdit

    Des étudiants de l’université de Barcelone distribuent des bulletins de vote, jeudi, place de l’Université, pour encourager les gens à aller vote dimanche © Reuters / Jon Nazca Trois ans après la consultation de 2014, les indépendantistes catalans sont persuadés qu’ils parviendront à organiser un référendum, dimanche, sur l’indépendance de leur « pays ». Mais les forces de l’ordre risquent de paralyser la consultation, interdite par Madrid, en bloquant les bureaux de vote dans la nuit de samedi à dimanche. Retour sur les enjeux d’un scrutin qui déchire l’Espagne.

    #International #Carles_Puidgemont #Espagne #indépendance #Mariano_Rajoy

  • #Catalogne : « L’Espagne se comporte comme la Turquie », selon Anglada
    https://www.mediapart.fr/journal/international/270917/catalogne-lespagne-se-comporte-comme-la-turquie-selon-anglada

    À cinq jours de sa tenue, la logistique du #référendum sur l’indépendance de la Catalogne reste une énigme, sur fond de tension maximale entre Madrid et Barcelone. Dans un entretien à Mediapart, Martí Anglada, représentant de l’exécutif catalan en France, tonne contre la stratégie « hors-la-loi » de Madrid et imagine les scénarios possibles, au lendemain du scrutin de dimanche.

    #International #Carles_Puidgemont #Espagne #indépendance #Marti_Anglada #séparatisme

  • Un décryptage (utile) de la situation en Catalogne - Guillaume Duval Perso
    https://www.facebook.com/guillaume.duvalperso/posts/1451544678216020

    Un décryptage (utile) de la situation en Catalogne par Rodérick Iesmed qui vit à Barcelone :
    "Je suis intervenu cette semaine sur quelques murs francophones pour tenter d’éclairer l’un des sujets du moment : que se passe-t-il en Catalogne ? En essayant de tranquilliser les catastrophistes et de faire un peu de pédagogie, aussi honnêtement que possible. Il me semble en effet important, sur les sujets sérieux, d’éviter postures, raccourcis, rhétoriques convenues et mots qui fâchent inutilement. Le conflit politique qui a fini par se cristalliser en Catalogne est un sujet grave... mais qui a enfin une opportunité de devenir sérieux.

    Echappons en effet au simplisme binaire : il n’y a pas deux camps -bruyants- en présence, mais (au moins) trois, chacun comprenant évidemment en son sein une infinité de nuances.

    Nous baptiserons le premier, le camp A, comme celui du statu quo. Arc-bouté sur la Constitution de compromis post-franquiste de 1978 (et la lecture qu’il en fait), c’est celui, pour faire simple, des nationalistes espagnols et il a le pouvoir à Madrid. Ses principales traductions politiques sont le Parti Populaire (droite) et Ciudadanos (né de l’anti-indépendantisme catalan et en glissement continu vers la droite). Il est évidemment centraliste et s’est juré d’empêcher le « référendum illégal » du premier octobre.

    Le camp B, celui des séparatistes catalans, est en forte progression depuis 5 ans, sur fond de crises politique, économique et sociale, après le torpillage par le PP (et un Tribunal Constitutionnel sous influence) d’un nouveau « Statut d’autonomie » pourtant adopté à l’époque dans les règles de l’art (parlements de Barcelone et de Madrid, référendum en Catalogne). Il réclame l’indépendance et fédère politiquement de la droite catalaniste -historiquement aux affaires mais en fort déclin- à l’ultra-gauche de la CUP.

    A et B ne rêvent que d’en découdre et donc en décousent. Rien que de très normal.

    Le camp C est longtemps resté indéfini et inaudible mais, c’est un résultat de la tension actuelle, commence à sortir du bois. Qualifions-le d’équidistant, terme qui pour A et B équivaut d’ailleurs à une insulte. C n’est convaincu ni par la rhétorique de A ni par celle de B et pense que seules la négociation et un dépassement des postures actuelles permettra de dénouer le conflit. Cette position « centriste » est occupée de fait par la gauche dite radicale de Podemos et des mouvances proches (dont les maires de Barcelone et Madrid), mais aussi par le PNV au pouvoir au Pays Basque (national-conservateur) et par les deux grands syndicats nationaux, Commissions Ouvrières et UGT.

    À noter enfin que le PS espagnol, qui reste malgré son écroulement récent le second parti national (sérieusement concurrencé par Podemos), est lui coupé en deux, entre les camps A et C, et ne joue plus qu’un rôle marginal en Catalogne... en compagnie du PP, qui y a toujours été très minoritaire.

    A partir de cette situation assez subtile, d’autant que les exécutifs de Madrid et de Barcelone sont fragiles, le double enjeu pour les mois qui viennent est :
    – à court-terme, la capacité des leaders de A et B de contrôler leurs nerfs et leurs troupes d’ici au 1er octobre, date d’une mobilisation probablement historique ;
    – au-delà, le rapport de forces entre A, B et C et la capacité de cette troisième sensibilité de devenir incontournable pour les deux autres. C’est le pari notamment des « Comuns » catalans (gauche souverainiste mais non indépendantiste) et c’est le défi auquel est confronté le PSOE.

    À suivre..."

    Pénibles ces gens de s’exprimer sur FB...

  • Censure à l’espagnole, la Catalogne bâillonnée
    https://www.laquadrature.net/fr/censure-catalogne

    Paris, le 22 septembre 2017 — La Catalogne est en train de subir une censure drastique visant à empêcher la tenue d’un référendum le 1er octobre sur l’indépendance de la région, organisé en dépit d’une interdiction judiciaire. Censure Internet, perquisition et détention de membres du gouvernement catalan, un bras de fer important a lieu entre Madrid et Barcelone. Le gouvernement espagnol a décidé de recourir à ses outils de contrôle de la population les plus importants pour empêcher un référendum interdit. Sous couvert d’inconstitutionnalité de ce référendum, il a ainsi fermé mi-septembre le site internet principal portant sur le référendum (referendum.cat), puis perquisitionné Puntcat - la fondation catalane gestionnaire de l’extension .cat - afin de l’obliger à fermer des sites (...)

    #censure_et_filtrage_du_Net #communiqué

  • Référendum : entre Madrid et #Barcelone, l’impasse est totale
    https://www.mediapart.fr/journal/international/220917/referendum-entre-madrid-et-barcelone-l-impasse-est-totale

    Alors que le gouvernement espagnol multiplie les mesures pour empêcher la tenue du référendum sur l’indépendance du 1er octobre, les autorités catalanes persistent dans leur volonté d’organiser le scrutin comme prévu. Dans les rues de Barcelone, des milliers de manifestants demeurent mobilisés. #Catalogne : pourquoi ils veulent l’indépendance © Mediapart

    #International #coup_d'état #Espagne #indépendance

  • Référendum sur l’indépendance : entre Madrid et #Barcelone, l’impasse est totale
    https://www.mediapart.fr/journal/international/220917/referendum-sur-l-independance-entre-madrid-et-barcelone-l-impasse-est-tota

    Alors que le gouvernement espagnol multiplie les mesures pour empêcher la tenue du scrutin, les autorités catalanes persistent dans leur volonté d’organiser le référendum sur l’indépendance le 1er octobre. Des milliers de manifestants sont toujours dans les rues de Barcelone.

    #International #Catalogne #coup_d'état #Espagne #indépendance

  • Dret a decidir La Catalogne sur le chemin de l’indépendance ?

    Par Ferdinand Cazalis

    Mariano Rajoy voit rouge. Et jaune. Et encore rouge. Et encore jaune… Hier, mercredi 20 septembre, le chef de l’État espagnol a pris la décision que la plupart des catalan.es ne pensaient pas possible la veille encore : employer la force militaire pour empêcher le référendum sur l’indépendance de la Catalogne prévu le 1er Octobre prochain. (Ce texte sera remis à jour dans les jours qui viennent)

    http://jefklak.org/?p=4321

    Pas mal de militant.es de gauche, dont les plus révolutionnaires, voient même dans cette possibilité d’indépendance une échappée pour non seulement faire vivre et perdurer langue et culture, mais aussi rompre avec un État central structurellement corrompu, coresponsable de la crise et des expulsions massives de logement après l’explosion de la bulle immobilière de 2008. Une manière en somme de renouer avec des idéaux libertaires cristallisés par la Guerre civile contre l’extrême droite catholique de Franco. Réponse du gouvernement central de droite (Partido popular – PP), soutenu par le PSOE (Parti socialiste espagnol aussi socialiste qu’en France) : mobiliser tous les corps et les esprits nécessaires pour empêcher le vote prévu.

    • Mise à jour 22 septembre 2017 à 17h.

      http://jefklak.org/?p=4321

      Jeudi 21 septembre au petit matin, les dockers de Barcelone se sont rassemblés en assemblée générale et ont voté le refus d’accorder les services portuaires aux « navires de la répression », comme ils les appellent. Deux bateaux de croisière barrent le port de Barcelone, dont l’un arborant les terrifiantes couleurs de Titi et Gros-Minet, et un autre est amarré à Tarragone, pour loger les renforts de police envoyés par Madrid – chacun ayant une capacité de 3000 personnes environ. « Nous sommes vigilants. Vous n’êtes pas les bienvenus », pouvait-on lire sur le fil Twitter de la CNT portuaire de Barcelone.

      Quatre organisations syndicales ont déposé un préavis de grève générale à la date la plus proche légalement, le 3 octobre – Confédération générale des travailleurs (CGT), Coordination ouvrière syndicale (CO), Intersyndicale alternative de Catalogne (IAC) et la Confédération syndicale catalane (CSC). Avec pour double objet : dénoncer la casse des droits des travailleurs par les dernières réformes du droit du travail, et les attaques contre les droits fondamentaux de l’État espagnol en Catalogne ces derniers jours.

      (...)

    • Et un ami photographe de Barcelone, entendant vers 19h les clameurs sous ses fenêtres me disait au téléphone : « Bon, ben là, je vais sortir, j’en ai marre de regarder tout ça sur Twitter. Ce n’est pas un délire d’indépendantistes, c’est une question toute simple de démocratie. Même ma mère, qui regardait tout ça de loin ces dernières semaines, est déjà en train de manifester ce soir. Pour elle, voir la Guardia civil intervenir de la sorte, ça fait remonter de très mauvais souvenirs de famille. C’est une image terrible que donne Rajoy, par rapport à un mouvement populaire qui ne demande qu’à pouvoir voter. Maintenant que les flics de Madrid quadrillent la ville, ils ne vont pas partir. Barcelone va être occupée comme ça jusqu’à la date prévue du référendum, qui n’aura donc peut-être pas lieu. Et alors ? On va être dans la rue, tous les soirs, on a l’habitude maintenant depuis 2011 ! Tout ça, c’est très bon pour nous : on ne demande qu’une chose, c’est plus de justice sociale, plus de liberté, et en face, ils nous envoient l’armée. Aucun.e catalan.e ne va prendre une Kalashnikov contre les flics de Rajoy, mais on va être beaucoup à affronter cette stratégie de la peur. »

  • Dans la rue, des milliers de Catalans défendent leur #référendum
    https://www.mediapart.fr/journal/international/200917/dans-la-rue-des-milliers-de-catalans-defendent-leur-referendum

    Manifestation devant le ministère régional de l’économie, mercredi matin 20 septembre à Barcelone. © Reuters La police espagnole a déclenché mercredi une vaste opération destinée à empêcher la tenue du référendum sur l’indépendance de la #Catalogne, prévu par les autorités locales le 1er octobre mais interdit par la justice constitutionnelle espagnole. Quatorze fonctionnaires catalans ont été arrêtés.

    #International

  • Vers cinq heures
    Je me réveille déconfit
    Je ne rêve de rien

    À six heures,
    Je me réveille heureux
    Un rêve complexe

    Mon retour de Hongrie est retardé
    Dans un film documentaire les autistes débarquent
    Et parlent, doublés par la voix de Deleuze

    Après avoir noté mon rêve
    Je reçois un mail de mon amie J.
    Psychanalyste de la réserve sanitaire à Barcelone

    Pour la divertir
    Je lui envoie le récit
    De certains de mes rêves

    À l’arrêt de bus une femme reprend aujourd’hui
    Et trouve de l’incongru dans son sac
    S’en énerve et jette plein de choses à la poubelle

    Pincement au cœur
    Quand la voix de robot
    Annonce son arrêt de bus

    Sur le chemin du bureau
    En fait, j’ai perdu
    Toutes mes illusions dernièrement

    En fait j’ai perdu
    Toutes mes illusions
    Toutes d’un coup

    Mon identifiant
    Pour les téléchargements pas tous licites
    Jean Bave

    Terrorisme :
    « les psychiatres n’ont pas vocation
    à collaborer avec le ministère de l’intérieur »

    Le plaidoyer du Pape François
    Pour l’intégration
    Des réfugiés et des migrants

    J’avais fini par accepter la fin de l’été
    Il fait de nouveau beau, ça me donne du regret
    J’avais fini par accepter son départ, je l’ai revue …

    Ma dyslexie créative
    Attentat de Catalogne
    Devient attentat de Cologne

    L’Imam de Cologne est soupçonné
    D’avoir radicalisé des fidèles
    Pour les attentats de Catalogne

    L’Imam de Cologne
    Est passé par
    La Belgique


    Mille fictions de roman d’espionnage
    Eclosent dans ma tête dyslexique
    Avant d’éclater comme des bulles de savon

    Catalogne
    Pas
    Cologne !

    Catalunia
    Nicht
    Köln !

    Et tout d’un coup je me rends compte
    Que cela fait deux nuits depuis Belle de Jour
    Que dans mes rêves il y a décalage entre son et image

    Couteaux au beurre
    Risotto aux gambas
    Par bonheur ce n’est pas moi qui régale

    Je voudrais pouvoir faire une sieste
    Pour avoir une chance
    De faire un rêve. Open space

    Tea
    Chez Cath
    With shortbreads

    J’envie Cécile
    Elle va bientôt lire
    Thomas Bernhard

    J’avais oublié combien
    Il y avait de jours
    Dans une minute. Rechute

    Je n’ai pas envie de jouer
    Just Friends en duo avec elle
    Et j’en ai assez de I Remember April , solo

    http://desordre.net/musique/jarrett_autumn_leaves.mp3

    Et déjà le début, dans la rue
    Des feuilles mortes qui crissent sous les pas
    Je sifflote Autumn leaves en pensant à elle

    Marche du soir, feuilles mortes sous les pas
    Larmes qui coulent, seul, mais pas triste
    Pourtant, les larmes, incontrôlables

    En rentrant je mets Autumn Leaves
    Pas en trio, non, en quintet avec Miles
    Disque voisin des siens

    Je n’aime pas le blues
    J’aime le jazz
    Je ferais bien de m’en souvenir

    Dors
    Si tu peux
    Rêve !

    #mon_oiseau_bleu

  • Rêve des capsules olfactives
    Des souvenirs de ses parents
    À sa propre naissance

    Il n’est pas sept heures
    Et je suis déjà en train
    D’écrire ( Anguilles et Oiseau bleu )

    Peu après sept heures
    Je reçois le courriel d’une jeune mère
    Et qui reprend le travail. Ému

    http://www.desordre.net/musique/taylor.mp3

    Ma voiture est malade
    Mon garagiste qui écoutait Cecil Taylor
    A revendu son affaire, puis-je avoir confiance ?

    Je maigris encore
    Je vais finir par apercevoir
    Mes testicules !

    Retour de vacances de ma collègue F.
    Troublée, elle a besoin de parler, à moi donc
    Ma reconversion professionnelle dans le champ psy

    C’est lundi dans le monde
    Est-ce que les ouvriers moldaves
    Sont revenus ? Un jour aller en Moldavie

    J’ai été actionnaire une fois dans ma vie
    Pendant une heure, le temps de vendre
    Toutes les actions de mon employeur (intéressement)

    L’intéressement
    Ne m’intéresse pas
    Je ne suis pas intéressé

    Le garagiste m’explique une panne
    Je pourrais ne pas avoir de voiture vendredi
    Pour aller à Autun écouter l’Anguison Quartet

    Le vieux garagiste
    Qui écoutait Cecil Taylor
    Aurait compris un tel enjeu

    On nous parle d’une cellule terroriste à Ripoll
    On me dit Ripoll et je pense au portail de son monastère
    Et je voudrais continuer de penser à Ripoll de cette manière

    Je fais semblant
    De ne pas penser à elle tout le temps
    De temps en temps cela fonctionne

    Et de temps en temps
    Je reçois un signe d’elle
    Pas toujours volontaire

    Quelqu’un a peint un cercle ciblé
    Sur le trottoir, il est inscrit Wish you were here
    Là-même où nous nous sommes embrassés la première fois

    Je vais prendre des nouvelles de mon automobile
    J’adore l’odeur délétère de l’atelier (poussière et peinture)
    Mais je plains les jeunes mécaniciens qui y travaillent

    J’ai aimé, jeune, puis détesté
    Plus vieux, l’odeur délétère
    De l’hyposulfite de sodium

    Sans parler
    De L’hydroquinone
    Oxydée

    Dîner
    Avec
    Émile

    Dîner,
    En tête-à- tête
    Avec Émile

    Diner en tête-à-tête
    Avec Émile
    Au restaurant

    Diner en tête-à-tête
    Avec Émile
    Au restaurant japonais

    À la demande d’Émile
    Dîner en tête-à-tête
    Au restaurant japonais

    À l’initiative d’Émile
    Dîner en tête-à-tête au restaurant japonais
    Émile s’était habillé élégamment pour moi !

    Je raccompagne Émile
    Nous passons par des rues inconnues
    Belle lumière, beauté d’Émile, grandi

    Coup de téléphone à B.
    Coup de téléphone à A.
    Coup de téléphone à C.

    L’échange avec B.
    Me catapulte
    En Provence

    Pas
    Celui
    Avec A.

    Avec C.
    Il est question
    De faire passer un piano par la fenêtre

    Attentat de Barcelone :
    La police a abattu Abouyaaqoub,
    Le conducteur de la fourgonnette

    Commentaires élogieux pour la police
    Au bas de cet article
    Je m’interroge à propos du verbe abattre

    On abat un arbre
    On abat une bête
    Abat-on un homme ?

    Tous les soirs je me demande bien
    De quoi sera fait le prochain paragraphe
    Des Anguilles les mains mouillées ?

    #mon_oiseau_bleu

  • Rêve d’une franche rigolade
    Entre Inculte au Salon du livre
    Mais ce n’est pas un rêve, un souvenir

    Splendeur du Vexin
    Au matin en chemin
    Pour la boulangerie

    Petit-déjeuner dans le premier carré
    Du soleil prisonnier de la grande cour
    Sous un cerisier dont nous dégustons la confiture

    Après moult cafés
    Séance de ponçage
    Des raccords de mastic d’hier

    Il faut agir la matière
    Sinon c’est elle qui vous agit

    Aurélien Fordada

    Je ris à gorge déployée
    De la complexité des rapports
    De mes grands avec leur père

    La fenêtre au-dessus de mon bureau
    Est ouverte sur la cour, ses hirondelles
    Et le bruit de la tondeuse du voisin

    Je me souviens
    Que dans l’Oise
    On passe la tondeuse

    Ne tire pas tant d’eau
    De cette source
    Elle se tarit vite, souviens-toi

    Au retour on prend du diesel
    À la station-service
    Dans laquelle Julia travaillait

    Sara dort, Santiago lit
    Julia et moi nous aventurons sans cesse
    Dans le labyrinthe psychanalytique

    J’hérite
    Un piano
    Une guitare électrique

    Prick up
    Your
    Ears !

    Nouilles
    Sautées
    Sur le pouce

    https://www.youtube.com/watch?v=PG0ggtkvSaU

    Ménage de la chambre de Zoé
    Chanteuse éponyme
    Éclats de rire avec Zoé

    Dans le tri des vêtements, foison de souvenirs
    Tel pantalon à franges trop petit, je le garde
    Un jour peut-être ton enfant …

    Dans le ménage de la salle de bain
    Je découvre des trucs de filles
    Zoé assure l’interprétariat, j’apprends le mot gommage

    La police recherche toujours
    Un suspect
    Des attentats en Catalogne

    Attentat
    De Barcelone
    Un enfant mort

    Mort
    Du défenseur
    Des éléphants

    Attentat à Barcelone :
    La mort d’un Australo-Britannique
    De sept ans confirmée

    Ligue 1 :
    Bordeaux
    Neutralise Lyon

    Zoé, dyslexique : « tu sais Papa, les livres
    De toi que tu ne veux pas que je lise
    Demande à ton éditeur de les imprimer en italique »

    Elle m’aura fait rire
    Toute l’après-midi
    Ma fille Zoé

    J’écoute la radio
    Un cycle à propos des écrivains du XXème
    Je réalise : je suis un auteur du XXIème

    C’est encore l’été
    Fenêtres ouvertes
    Des passants parlent une langue slave

    C’est encore l’été
    Tu te cuisines
    Une soupe froide

    C’est encore l’été
    Il fait encore jour
    Quand tu pars au cinéma

    Belle de jour de Buñuel
    J’en avais un tellement
    Meilleur souvenir

    Il y a les œuvres vues jeune
    Qui vieillissent mal, Buñuel, Allen
    Et puis il y a Andreï Tarkovski

    Le soir en me brossant les dents
    Dans le miroir, je réalise
    J’ai quand même une drôle de tête

    Et est-ce vraiment moi
    Qui sens aussi mauvais
    Des pieds ?

    Et est-ce vraiment moi
    Qui doit, demain matin
    Aller travailler en open space ?

    #mon_oiseau_bleu

  • Indépendance de la Catalogne : immense manifestation dans les rues de Barcelone - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/international/independance-de-la-catalogne-immense-manifestation-dans-les-rues-de-barce

    La police municipale de Barcelone a annoncé sur Twitter qu’« environ un million de personnes » avaient pris part à la manifestation. Mais une porte-parole de la préfecture, représentant l’Etat espagnol dans la région, a parlé de 350.000. Le cortège s’est ébranlé peu après une minute de silence observée par la foule à la mémoire des victimes des attentats djihadistes qui ont fait 16 morts en Catalogne le mois dernier.

    1.000.000 selon la Police, 350.000 selon la Préfecture :-D

    C’est surprenant comme cette incapacité à donner le vrai décompte est universelle !

    Notez qu’obtenir des articles sur le sujet de cet évènement datant de 2 jours en arrière n’est pas « évident ». En tapant simplement « barcelone » dans le moteur de recherche de Google News, impossible d’obtenir un article en lien avec cette manifestation. Il a fallu que j’ajoute « indépendance » pour que ça commence à sortir timidement... et encore, en tête, on obtient des tribunes pour nous dire que l’indépendance, c’est le mal.

  • Dans mes rêves je fais des choses curieuses
    Comme de confier Zoé à des morts
    Et égarer ma voiture (ce que je fais aussi éveillé)

    Aujourd’hui je travaille de la maison
    Au travail c’est souvent que je me rase
    À la maison je décide de me raser

    Hier soir la chaleur d’une discussion
    Avec Julia, les grands m’entourent
    Beaucoup en ce moment, je dois vieillir

    Je démarre la journée
    Un peu fort
    Avec 4Walls !

    Passage éclair de Sarah
    Rentrée hier par le train
    Merveilleusement halée (épaules)

    Le réseau social américain Facebook™©®
    A activé jeudi soir le Safety Check
    À Barcelone. C’est rassurant

    Attentats à Barcelone et Cambrils
    En direct : 26 Français blessés
    Dans la capitale catalane

    Il y a onze morts aussi
    Mais, tout va bien
    Ils ne sont pas français

    Les assaillants
    De Cambrils
    Portaient de fausses ceintures explosives

    Le recours
    Aux emplois aidés
    Gelé en Île-de-France

    Évacuation
    Du campement de migrants
    Installé porte de la Chapelle à Paris

    Une vidéo montre
    Que les chimpanzés peuvent maîtriser
    Les règles du jeu pierre-feuille-ciseaux

    Elle passe prendre le café
    Il y a une partie de toi qui fais comme si de rien
    Et puis il y a une autre partie de moi

    Il pleut
    Il continue de pleuvoir
    Il ne cesse de pleuvoir, du calme !

    Et sinon à 16H30 au Keaton
    Ils passent Belle de jour
    De Luis Buñuel

    Sieste fenêtre ouverte
    Il pleut, même bande sonore
    Que dans tous les films de Tarkovski

    Et finalement elle est là
    Chez moi, on boit le café
    Et on bavarde, gentiment

    Et finalement elle est là
    Et on parle, on se dit, avec pudeur
    Qu’on n’a pas de regrets

    On est assis l’un à côté de l’autre
    On pourrait se toucher
    On se regarde, on se sourit, on apprend

    Et quand elle repart
    Notre maladresse mutuelle
    Nous fait sourire

    Elle est partie
    Elle me manque
    Mais pas comme avant

    Encore
    Un peu
    Comme avant

    Fin de journée
    Encore peu de monde
    Dans les rues. Août

    Fin de journée,
    Silence, calme
    Je suis apaisé

    C’est vendredi soir aussi
    Pour les ouvriers moldaves
    Qui partent en car, quel voyage !

    Ils ne partent pas sans biscuits
    Toutes les bouteilles d’alcool
    Sont parfaitement rangées dans les coffres

    Mon premier voyage
    En métropolitain depuis mon retour
    J’aime encore l’odeur du métro !

    N’empêche, je pense
    Beaucoup à elle
    Depuis qu’elle est partie

    Rendez-vous avec Julien
    A L’Industrie , conversation
    D’abord brouillonne, puis on s’y met

    Finalement j’en connais
    Des restaurants
    Dans ce quartier !

    Pour ne pas dîner
    Où j’avais dîné avec elle
    Je dîne où j’aurais du dîner avec elle

    Anciennes tomates à la mozzarelle
    Poulpe aux poivrons et grenailles
    Cinéphilie : Desplechin, Garrel, Tarkovski

    Arnaud Desplechin
    Philippe Garrel
    Andreï Tarkovski

    Je remonte le boulevard à pied
    J’arpente avec plaisir les couloirs interminables
    Je traverse une partie du bois. Je suis bien

    Je repasse devant l’arrêt des cars moldaves
    Je les imagine à la frontière allemande
    Je les imagine buvant, et très fatigués

    Sans se faire mal, écrit-elle
    Oui, ne nous faisons aucun mal
    Essayons, il le faut

    #mon_oiseau_bleu

  • https://rebellyon.info/Appel-a-une-manifestation-antifasciste-et-18135 - @rebellyon

    https://rebellyon.info/home/chroot_ml/ml-lyon/ml-lyon/public_html/local/cache-vignettes/L142xH200/arton18135-3350e.png?1505122670

    Partout dans le monde, les fascistes gagnent du terrain. Partout dans le monde, les militants fascistes et leurs organisations multiplient les actions, les démonstrations de force et les crimes.

    A Charlottesville, le suprématisme blanc, premier vecteur d’attentats aux USA, a tué de nouveau.

    En Méditerranée, le sinistre C-STAR mène (menait ?) la chasse aux navires portant assistance à ceux et celles qui cherchent à fuir la misère et la guerre.
    A Waza, au Cameroun, à Barcelone, l’organisation fasciste-obscurantiste Daesh poursuit sa campagne de terrorisme.

    Au Kurdistan et dans l’Etat turc, le régime fasciste d’Erdogan poursuit sa traque aux opposants, emprisonnant celles et ceux qui luttent pour la liberté.
    Nulle région du globe n’est épargnée.

    #Rebellyon #MédiasLibres #Mutu #AntiFascisme #Anticapitalisme #Lyon

  • Souvenir de Luis Bredlow

    Anselm Jappe

    http://lavoiedujaguar.net/Souvenir-de-Luis-Bredlow

    Luis Bredlow est mort le 8 septembre 2017, à l’âge de seulement cinquante-neuf ans, dans un hôpital de Terrassa, près de Barcelone, des suites d’un cancer contre lequel il luttait depuis six mois. Avec lui s’est éteint un esprit brillant et profond, qui a contribué autant à la critique sociale qu’à l’étude de la philosophie classique et antique.

    Il était né le 3 août 1958, avec le prénom de Lutz, dans la ville allemande d’Augsbourg. Il était le fils unique de parents aux origines slaves. Il fréquenta ensuite les écoles de Cologne, où je fis sa connaissance en 1976. Influencé par le climat post-68, il commença très jeune à s’intéresser au marxisme et à l’anarchisme, à la recherche autant d’une critique sociale radicale, loin des dogmes du gauchisme ambiant, que d’une pratique radicale de vie antibourgeoise. (...)

    #théorie #poésie #Allemagne #Espagne #critique_sociale #philosophie

  • Un document signé Jacques Foccart établit la pratique des assassinats ciblés de l’Etat français

    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/09/05/enquete-sur-un-permis-de-tuer-signe-jacques-foccart_5181120_1653578.html

    Un document extrait des archives du conseiller du général de Gaulle montre comment, pendant la guerre d’Algérie, un ingénieur allemand s’est retrouvé dans la mire des services extérieurs.

    Au cœur de l’été 1958, dans le plus grand secret d’un pouvoir gaulliste tout juste sorti de sa traversée du désert grâce au putsch d’Alger du 13 mai, la France n’entend négliger aucun moyen, même les plus illégaux, pour mener une guerre qui va encore durer quatre ans. Si certaines forces françaises ont recours à la torture sur le sol algérien, le dernier gouvernement de la IVe République, dirigé par le général de Gaulle, ordonne, de son côté, des opérations clandestines dans le reste du monde contre ceux qui menacent ses intérêts en Algérie. Assassinats ciblés, attentats, avertissements sous forme d’agressions, ces pratiques sont monnaie courante – « des centaines », dira Constantin Melnik, coordinateur des services de renseignement de 1959 à 1962.

    Considérant agir en toute légitimité même s’il est en totale infraction avec le droit international ou domestique, l’Etat français, que ce soit en 1958 ou en 2015, sous la présidence de François Hollande, s’est toujours réservé cette liberté, marquant ainsi les limites du contrôle de l’usage de la force, y compris dans les plus grandes démocraties. Levant un tabou, M. Hollande l’a même confirmé, oralement, dans plusieurs ouvrages, fin 2016. Mais il n’existait aucune trace écrite de ces décisions, du moins jusqu’à la découverte d’un document unique dans le fonds d’archives de Jacques Foccart, l’homme des services secrets et des basses œuvres du gaullisme, également connu comme le père de la Françafrique.

    Daté du 1er août 1958 et annoté de la main de Foccart, ce document non seulement livre les détails d’une condamnation à mort « d’un sujet allemand, (…) dont l’action est très néfaste aux intérêts français en Algérie », mais donne également les identités de la cible et de tous ceux ayant concouru au feu vert donné à son élimination physique. La lecture de cette pièce offre, enfin, une connaissance du processus d’autorisation qui fait intervenir les plus hautes autorités du pays et pose, même soixante ans plus tard, la question de la responsabilité d’un Etat.

    « Le traiter discrètement par toxique indétectable »

    Le Monde a reconstitué l’histoire de cet homme et les raisons qui ont conduit la France à vouloir le tuer. Cette plongée permet de découvrir un épisode méconnu de la guerre d’Algérie : l’action d’un réseau germanophone de soutien au FLN, qui a organisé la désertion de plus de 4 000 légionnaires, via Tétouan, au Maroc. Elle lève aussi le voile sur une guerre secrète qui a opposé la France et l’Allemagne de l’Ouest (la RFA), sur fond de fin de l’empire colonial français, alors qu’au grand jour ces deux pays unissaient leurs voix pour bâtir une Europe pacifique après deux conflits mondiaux meurtriers.

    Intitulée « Fiche relative à la désignation d’un objectif », la note est directement adressée par le service action du Sdece (Service de documentation extérieure et de contre-espionnage) à Jacques Foccart, qui est, à Matignon, conseiller technique du général de Gaulle – président du conseil pendant six mois avant de faire entrer la France dans la Ve République et de s’installer à l’Elysée. « Schulz-Lesum, sujet allemand, résidant à Tétouan, dit la note, est le chef d’une organisation de désertion de légionnaires français. (…) A la suite d’une mission de reconnaissance, un contact commercial a été établi avec Schulz-Lesum. Ce contact entretenu par correspondance doit nous permettre d’attirer l’objectif dans un lieu favorable au Maroc et de le traiter discrètement par toxique indétectable et à effet différé. »

    La « fiche relative à la désignation d’un objectif », annotée de la main de Jacques Foccart, qui commandite l’élimination de l’ingénieur allemand Wilhelm Schulz-Lesum. DR
    « Reçu le 3 août 1958, ai donné accord de principe », écrit, dans un premier temps, Jacques Foccart. Dans un second temps, de la même encre bleue, il ajoute, « accord de l’amiral Cabanier le 4 août, transmis aussitôt au colonel Roussillat », avant d’apposer son paraphe, identifiable sur de nombreux autres documents officiels. On relève que le ministre de la défense n’apparaît pas dans le circuit de décision. Le document mentionne que c’est le chef d’état-major général de l’armée, Paul Ely, qui a demandé cette élimination au Sdece. L’amiral Cabanier n’est autre que le chef d’état-major de la défense nationale attaché au général de Gaulle à la présidence du conseil. Le colonel Robert Roussillat est alors le chef du service action du Sdece, chargé de mettre en œuvre cette décision.

    Désertions de légionnaires

    Selon l’historien autrichien Fritz Keller, qui est l’un des rares à mentionner son nom dans ses travaux sur les réseaux d’aide au FLN, la cible, Wilhelm Schulz-Lesum, est née en 1896. D’après le Sdece, il serait alors « à Tétouan, depuis de nombreuses années ». Ingénieur de formation et officiellement responsable d’une société d’import-export, il agit, en réalité, pour le compte des autorités ouest-allemandes. Ses contacts avec la diplomatie de Bonn au Maroc et en Espagne sont avérés et fréquents.

    Son rôle est au cœur d’un rapport transmis, le 31 octobre 1957, par le chef des Renseignements généraux (RG) à Oran au général Salan, commandant la 10e région militaire. Largement nourrie par les informations des RG de Sidi Bel Abbès, où est implanté le quartier général de la Légion, cette enquête est adressée, en copie, au chef du Sdece. « Il s’avère que l’officine mise sur pied en vue de favoriser la désertion des légionnaires allemands existe effectivement. Elle a pour responsable un certain Schulz-Lesum, non identifié, ingénieur à Tétouan, représentant de l’ambassade allemande de Madrid, titulaire de nombreuses décorations honorifiques de la République fédérale de Bonn », y est-il précisé.

    En 1957, les Français assurent que le dénommé Schulz-Lesum est chargé de réceptionner les légionnaires déserteurs à Tétouan et de les diriger sur Madrid via Ceuta et Algésiras. Pour ce faire, il leur fournit des titres de transport et une attestation d’identité contre l’engagement de rembourser la totalité des frais de rapatriement. « Il ressort que des contacts auraient été décelés entre légionnaires allemands et émissaires du FLN à Saïda [Algérie]. Ces contacts seraient pris dans cette ville à l’intérieur du Café des Sports », poursuit le rapport des RG de Sidi Bel Abbès.

    « Révolutionnaire au prestige extraordinaire »

    Le service de rapatriement des légionnaires déserteurs a été créé en octobre 1956 par le Conseil national pour la révolution algérienne (CNRA), et son installation à Tétouan a été confiée à Abdelhafid Boussouf, alias « Si Mabrouk », ex-chef de la wilaya (circonscription administrative) V, perçu par le Sdece comme un « révolutionnaire au prestige extraordinaire, plus proche des combattants du maquis que de l’aile bourgeoise du Front ». En 1953-1954, la Légion comprend 55 % d’Allemands, chiffre qui descend à 35 % entre 1956 et 1962, selon l’historienne Mathilde von Bulow, auteure d’un ouvrage sur l’Allemagne de l’Ouest au temps de la guerre froide et de la guerre d’Algérie. Un bon tiers a moins de 21 ans, et beaucoup ont même moins de 18 ans.

    Le but, pour le FLN, est de structurer un phénomène de désertions croissant. Le 23 août 1955, le général Lorillot, prédécesseur de Salan au commandement de la 10e région militaire, écrit ainsi au ministre de la défense pour lui faire part de « l’augmentation sensible des désertions dans les unités de la Légion étrangère ». Mais il se veut alors rassurant. Cela ne serait dû, selon lui, qu’à « la fin des opérations actives en Indochine », à « la modicité de la solde en Afrique du Nord par rapport aux soldes en Extrême-Orient » et « à la situation de demi-repos (…) propice aux tentatives de fugue ». Néanmoins, il estime nécessaire de « suivre de très près les questions de sécurité interne ».

    L’inquiétude s’accroît pourtant vite. Le 22 octobre 1956, l’interception de l’avion transportant cinq chefs du FLN permet aux Français de trouver sur l’un des leaders, Mohamed Boudiaf, un extrait d’interrogatoire réalisé par les autorités espagnoles d’un légionnaire allemand déserteur âgé de 23 ans, Ludwig Trapp. On peut y lire des informations précieuses sur l’organisation et la sécurité interne de la Légion, ses lieux d’implantation en Algérie. Le 14 décembre 1956, le ministre résident en Algérie assure au secrétaire d’Etat aux affaires étrangères que « les ingérences espagnoles dans la rébellion en Afrique du Nord sont indéniables ».

    Réseaux de solidarité

    Le même 14 décembre 1956, le légionnaire Manfried Kober, de la 5e compagnie du 1er régiment étranger d’infanterie, rejoint ainsi dans le maquis une unité du FLN avec vingt camarades, avec armes et équipements. Ils sont pris en charge pendant vingt et un jours, avant d’être acheminés vers le Sud marocain, en territoire espagnol. Par bateau, ils font ensuite le trajet Ifni-Tétouan. Schulz-Lesum leur fait gagner Tanger, puis Madrid par avion. Kober est accueilli par le consul d’Allemagne dans la capitale espagnole, qui lui remet une somme d’argent, un passeport et un billet d’avion.

    A Berlin, Kober est reçu par un pilier de cette filière de rapatriement, membre du « Nordafrikanischer Club », un certain Lindemann, qui lui demande le remboursement des 600 marks, prix de son retour au pays. L’hebdomadaire Jours de France, en juillet 1957, évoque l’existence de ce réseau allemand, à Berlin. Dirigé par Hans-Peter Rullman, converti à l’islam et membre d’un mouvement pour la réunification de l’Allemagne patronné par la CDU (Union chrétienne démocrate) du chancelier Adenauer, il se livre à l’achat et à la livraison d’armes pour la « résistance algérienne ». Mais son activité principale reste l’organisation de la désertion des légionnaires allemands en Afrique du Nord.

    M. Lindemann, qui prétend avoir 3 200 désertions à son actif, affirme même envoyer des émissaires qui, une fois introduits dans la Légion, endoctrinent des jeunes recrues et les incitent à déserter. De nombreux réseaux de solidarité se montent par ailleurs en Allemagne, dans les milieux étudiants, catholiques, protestants, communistes, trotskistes et syndicaux. Hans-Jürgen Wischnewski, député SPD (Parti social-démocrate), est la figure politique de ce mouvement de soutien. Adenauer, qui ne veut pas laisser la main au parti de l’opposition SPD, laisse faire, persuadé qu’un jour l’Algérie sera indépendante.

    Tétouan, centre de transit

    Le FLN a confié à Abdelkader Chanegriha la coordination de quatre brigades spéciales, chargées du franchissement de la frontière. Deux voies principales d’exfiltration sont empruntées jusqu’à Nador par les déserteurs allemands, vers le sud, puis à l’ouest, suivant l’itinéraire El Aricha, Berguent, Oujda, à pied, puis de Nador à Tétouan, en taxi. Une seconde officine existe à Mascara, le trajet des légionnaires étant alors Dublineau, Tlemcen, Oujda, puis de Nador à Tétouan. « A Nador, ils seraient pris en compte par le gouverneur civil de ce centre puis dirigé sur Tétouan où Schulz-Lesum se chargerait de leur acheminement sur l’Allemagne », conclut le rapport des RG de Sidi Bel Abbès. Le centre de transit de légionnaires déserteurs à Tétouan est établi dans le quartier de Malaga, à une centaine de mètres du cinéma Le Victoria.

    La base de Nador, située au bord de la mer, à l’extrémité est de l’ex-Maroc espagnol, à près de 100 kilomètres de la frontière algéro-marocaine, est le siège de l’état-major rebelle du Comité de libération du Maghreb arabe, mais aussi la plaque tournante du trafic d’armes et du regroupement des Algériens et Marocains partant combattre dans les maquis d’Algérie. « Il existe des ateliers à Nador où des spécialistes (parfois d’anciens légionnaires) fabriquent des grenades et des mines, dit le renseignement militaire. Une usine de fabrication de grenades et de mines se serait récemment montée à Tétouan, à l’embranchement de l’ancienne et de la nouvelle route de Ceuta, sous la direction de deux ingénieurs allemands. »

    Contacté en Algérie par Le Monde, Mohammed Lemkami, ex-membre des renseignements du FLN, se souvient des activités de ces Allemands de Tétouan, notamment de Winfried Müller, devenu officier de l’Armée de libération nationale (ALN) sous le nom de Si Mustapha Müller, dont seul le nom restera dans l’histoire du rapatriement des légionnaires. Son bac en poche en 1954, Lemkami devient instituteur dans son village natal de Khemis, à 45 kilomètres de Tlemcen. Petite main du FLN, il participe peu à peu à des missions de convoyage d’armes à la frontière algéro-marocaine et escorte des chefs de l’ALN avant d’intégrer le ministère de l’armement et des liaisons générales (MALG, le service de renseignement du FLN), créé en 1957 par Boussouf.

    « Ils ont été efficaces »

    « Les contacts avec les légionnaires se faisaient à l’intérieur du pays et ont été initiés par le FLN, se souvient-il. Parfois, en un seul jour, une petite dizaine d’entre eux désertaient, parfois personne. Certains légionnaires venaient avec leurs armes. Ils nous donnaient des informations sur les activités de la Légion, qui était la plus crainte au sein de l’armée française. On leur faisait passer la frontière et on les conduisait dans une ferme à Tétouan. C’est là que le réseau de Si Mustapha Müller prenait le relais pour les rapatrier. Ils ont été efficaces, car il y avait beaucoup d’Allemands et d’Autrichiens dans la Légion. »

    Mohammed Lemkami œuvre alors également au sein du contre-espionnage du MALG. « En 1957, on a intercepté deux hommes du Sdece à la frontière marocaine, se remémore-t-il. Ils se faisaient passer pour des légionnaires déserteurs. S’ils ne répondaient pas à nos questions, ils mourraient, alors ils nous ont donné tout ce qu’ils savaient sur le Sdece au Maroc et en Algérie. Ils nous ont donné les noms des Marocains et des Algériens qui travaillaient pour eux. » Le renseignement est une priorité du FLN. Le Sdece signale, le 29 août 1958, qu’un légionnaire artificier ayant participé à la pose de mines et du réseau électrifié dans la région de Port-Say « aurait déserté et aurait donné tous les plans du réseau ».

    Pour ses activités, Wilhelm Schulz-Lesum est décoré, en 1957, par le président allemand, Theodor Heuss, de la croix fédérale du mérite. Le 2 avril 1958, la présidence autrichienne l’honore également pour son rôle dans le retour de légionnaires autrichiens, qu’il négocie avec l’ambassadeur d’Autriche à Madrid. Dès le 7 février 1957, le Sdece a informé la présidence du Conseil sur « la position autrichienne [qui] risque d’être influencée par l’esprit anti-colonialiste de certains secteurs socialistes. Dans ces conditions, il y a lieu de prévoir soit l’abstention de l’Autriche, soit l’alignement sur l’attitude des Etats-Unis ». Karl Blecha, futur ministre de l’intérieur autrichien, alors président de l’Union des étudiants socialistes, se rend, en 1958, en Afrique du Nord pour rencontrer des membres du FLN.

    Maquiller les opérations

    Reimar Holzinger, un socialiste autrichien né en 1921, qui a rencontré Si Mustapha Müller en 1955, est devenu son alter ego et s’occupe de l’exfiltration des déserteurs autrichiens. Il prend également en charge les Hongrois qui ont intégré la Légion après les événements de 1956 à Budapest. Bruno Kreisky, alors ministre des affaires étrangères autrichien, soutient le gouvernement algérien en exil et le réseau Holzinger. « Quand un Autrichien désertait, le service de rapatriement contactait l’ambassade d’Autriche à Madrid, laquelle se chargeait d’organiser le transfert en bateau de Barcelone à Gênes et de là vers l’Autriche », a rapporté Holzinger à l’historien Fritz Keller.

    C’est dans ce contexte que le service action du Sdece va tenter de mettre en œuvre l’ordre d’éliminer Wilhelm Schulz-Lesum. Pour maquiller ce type d’opération, la France étant déjà critiquée au sein de l’ONU pour sa politique algérienne, le Sdece fait croire qu’un groupe mystérieux appelé La Main rouge opère de manière autonome et mène, seul, des actions contre les soutiens actifs au FLN. Un grand nombre d’opérations étant perpétrées en Allemagne de l’Ouest, il s’agit aussi de ne pas heurter l’allié allemand. Selon un ancien du 11e régiment parachutiste, bras armé du Sdece, l’opération d’approche mentionnée dans la note Foccart auprès de Schulz-Lesum était la spécialité d’un groupe d’agents du Sdece mené par Jean-Pierre Lenoir, expert dans la traque des trafiquants d’armes et très actif en Espagne.

    Le rôle de faux nez joué par La Main rouge n’a guère trompé les autorités allemandes, qui mènent, de leur côté, un double jeu. Dans leur Histoire des services secrets allemands (Nouveau monde, 2009), Michael Mueller et Erich Schmidt-Eenboom indiquent que le BND, l’équivalent allemand du Sdece, disposait d’un bureau au siège des services français, à Paris, et qu’il prêtait main-forte dans la traque aux réseaux de soutien au FLN, y compris sur le sol allemand.

    Quand l’Allemagne équipait le FLN

    Mais, à la fin des années 1950, pour s’attirer les faveurs de pays arabes tout juste sortis du joug colonial, la RFA envoie aussi ses agents du BND former les services de sécurité de la Syrie, du Soudan et de l’Egypte, pays où les renseignements allemands dialoguent avec le FLN et son gouvernement provisoire. La RFA considérait favorablement le rapatriement de légionnaires allemands, estimant que leur présence dans cette force coloniale française était une atteinte à sa souveraineté et à son image. En 1958, un agent expérimenté du BND, Richard Christmann, lui-même ex-légionnaire, se rend d’ailleurs à Sidi Bel Abbès pour rendre compte des activités du réseau.

    Les menaces du Sdece n’ont pas été sans effet. Le BND semble avoir prévenu Wilhelm Schulz-Lesum du danger. Lorsque la sentence mortelle est prononcée à son encontre, le 4 août 1958, dans le secret du bureau de Foccart, l’homme est déjà en partance vers Madrid. Le Sdece relève d’ailleurs, le 4 juin 1958, que les déserteurs sont désormais accueillis, à Tétouan, par un autre Allemand, Otto Berger, également agent consulaire de la République fédérale allemande.

    Tétouan, terre d’espions et point d’observation régional au cœur de l’empire colonial français en train de s’affaiblir, intéresse alors tous les services secrets étrangers. D’après l’historien Kader Benamara, qui a travaillé avec M. Keller sur les réseaux de solidarité autrichiens en faveur du FLN, « Si Mustapha Müller avait été contacté par la CIA pour connaître le rôle du Parti communiste au sein de la rébellion algérienne ». Le FLN était, selon le renseignement militaire français, équipé d’« appareils portatifs de fabrication américaine » fournis par l’Allemagne.

    « Déviance titiste »

    Le même Müller avait déserté, pendant la seconde guerre mondiale, la Wehrmacht pour rejoindre l’Armée rouge, au sein de laquelle il a joué un bref rôle de propagandiste communiste à destination des soldats allemands. Exclu d’une école de cadres communistes, en 1950, pour « déviance titiste », il tente, en vain, d’entrer dans la Légion étrangère, le 2 février 1951, à Landau, en Allemagne, puis débarque à Paris, en 1953, où il devient chef du protocole d’un diplomate sud-américain dont la femme ne saura jamais que sous son lit étaient cachés des lots de grenades destinés aux amis du FLN. Repéré par les services français, il fuit vers le Maroc en 1956, où il noue vite des relations étroites avec les représentants consulaires et diplomatiques de la République fédérale allemande.

    Les Soviétiques, proches alliés du FLN, étaient également présents à Tétouan et n’ont pas perdu le contact avec Müller. Un télégramme du 26 mai 1959 du consulat général de France de Tétouan à son ministère à Paris indique, laconique, qu’un « service commercial russe aurait loué des bureaux par l’intermédiaire de M. Garcia Rivera, vente de produits agricoles ». La tête de Müller est mise à prix 50 000 marks, mais il est moins facile à atteindre que Schulz-Lesum. Il échappe à un explosif caché dans un livre envoyé du Caire qui l’attend à la poste de Tétouan. Quatre gardes du corps le suivent en permanence et des chiens protègent sa maison, à Tétouan, des agents de La Main rouge.

    La vindicte est retombée

    Comme bon nombre d’opérations commandées au Sdece à cette époque, finalement avortées ou abandonnées, celle ayant visé Wilhelm Schulz-Lesum paraît ne pas avoir été menée à son terme. Après des recherches en Algérie, au Maroc, en Allemagne et en Autriche, Le Monde a finalement retrouvé sa trace, en juin 1965, à Madrid, où l’ingénieur de 69 ans a renoué avec ses premiers centres d’intérêt. Il y dépose, le 1er juin 1965, un brevet technique sur un extincteur d’incendie. Il a retrouvé une vie normale. La vindicte française est retombée.

    Trois ans plus tôt, en effet, le 15 septembre 1962, Si Mustapha Müller a annoncé la fin des activités du service de rapatriement de légionnaires déserteurs « eu égard au rétablissement de l’indépendance de l’Algérie et compte tenu de l’accord franco-algérien d’Evian ». Parmi les 4 111 légionnaires déserteurs rapatriés par le réseau figurent 2 783 Allemands, 489 Espagnols, 447 Italiens, 137 Hongrois, 87 Yougoslaves, 41 Belges, 35 Suisses, 31 Autrichiens, 16 scandinaves, 19 Hollandais, 7 Luxembourgeois, 3 Grecs, 9 Britanniques, 2 Américains, 3 Latino-Américains, 1 Coréen et 1 Bulgare.

    Wilhelm Schulz-Lesum redevient l’un des acteurs anonymes d’une aventure collective tombée dans l’oubli, qui fut résumée, en avril 1961, par le journal américain de Francfort The Overseas Weekly sous un titre évocateur : « Le service qui a volé une brigade entière de la Légion étrangère sans tirer un coup de fusil ».