city:barcelone

  • El Gat
    http://www.radiopanik.org/emissions/l-heure-de-pointe/el-gat

    Écoutes et interviews

    Du 12 au 24 septembre 2016, Chloé Despax réalise au cours d’une résidence à La Galerie La Place à Barcelone cette pièce radiophonique polyglotte sur El Gat, une sculpture monumentale en bronze de Botero qui se trouve dans le quartier populaire du Raval.

    L’hörspiel de 9 minutes qui en résulte est composé d’éléments sonores hétérogènes, collectés au travers d’une variété de dispositifs techniques et participatifs dans l’espace public. Soundscapes, poésies, matières sonores abstraites, multiplicité de voix et de langues s’y entremêlent pour donner corps et vie au félin gigantesque.

    Cette création sonore, aussi présentée sous forme d’installation (en février au Festival Longueurs d’ondes à Brest), propose une écoute intime et sensible de la vie diurne et nocturne dans le (...)

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/l-heure-de-pointe/el-gat_03095__1.mp3

    #creation_radiophonique

  • Hypocrites | TRADFEM
    https://tradfem.wordpress.com/2016/12/09/hypocrites

    Le fait que nous vivions dans une société où les #hommes nous appellent “#putes ” alors qu’ils se masturbent en pensant à nous ou en nous regardant au travers d’un écran ou en direct (que celle qui n’a jamais croisé un “exhibitionniste” lève la main) n’est pas l’œuvre de l’#hypocrisie, c’est le produit du #machisme ; machisme qui se voit renforcé par des évènements tels que le salon érotique de Barcelone (qui, sur son propre site web, se présente comme un endroit où des gangbangs et des bukkake -douches de sperme- publics sont reproduits) et des sponsors comme Apricots qui, pendant qu’il traite une moitié de l’Espagne d’hypocrite, est dénoncé par le syndicat UGT pour utiliser des volontaires et les faire travailler gratuitement pendant le salon. Et le #porno que tu t’obstines à défendre alors que tu fais des acrobaties avec un discours féministe plein de contradictions contribue aussi à jeter de l’huile sur le feu.

    #exploitation #féminisme

  • #Barbijaputa : Hypocrites

    http://tradfem.wordpress.com/2016/12/09/hypocrites

    [ Le 27 septembre 2016 une vidéo promotionnelle du salon érotique de Barcelone, sponsorisé par le réseau de bordels Apricots, a été publiée. Intitulée Patria (Patrie), elle a été visionnée à ce jour par plus de 3 millions de personnes sur youtube et, dès sa publication, elle a immédiatement suscité la controverse. Ce spot promotionnel est une critique de l’Espagne, présentée comme un pays hypocrite où la pauvreté et la corruption font rage. Un des points les plus polémiques de la vidéo se rapporte à la question de la prostitution. En effet, Miller parle entre autres de l’Espagne comme d’un pays hypocrite car bien que la demande de prostitution y soit en constante hausse, cette activité n’a toujours pas été légalisée (NdT).] http://www.youtube.com/watch?feature=share&v=6om5nTVyQlg&app=desktop

    Je voudrais adresser mes réflexions sur la vidéo à Amarna, puisque c’est une femme et qu’elle se dit féministe ; en ce qui concerne le féminisme, je n’attends plus rien du reste : ni des dirigeants de Podemos ni, bien évidemment, des sponsors du salon érotique ou du salon en lui-même.

    Avant toute chose, il faut préciser que je comprends qu’Amarna ne doit pas être la responsable du scénario de cette vidéo promotionnelle ; cependant, je ne crois pas que l’on puisse simplement la considérer comme une petite main de plus, parce que, depuis sa position privilégiée au sein de l’industrie et comme féministe autoproclamée, il faut voir son apparition dans le spot comme un appui implicite de ce qui y est dit. De la même façon que l’on n’épargnerait pas de nos critiques quelqu’un de connu pour sa défense des droits des animaux si on le voyait participer à des fêtes de tauromachie, on ne peut pas ignorer que la défense du féminisme va plus loin que répéter quelques slogans.

    La vidéo commence par cette phrase : “Je suis née dans un pays hypocrite où les mêmes personnes qui me traitent de pute se branlent sur mes vidéos” .

    Traduction : Tradfem
    Version originale : http://www.eldiario.es/zonacritica/salon_erotico_Barcelona-Barbijaputa-Amarna_Miller_6_564203595.html
    #Barcelone #Pornographie #Prostitution #Féminisme #Hypocrisie

  • #Gloria_Casas_Vila : A propos des pornographes, proxénètes et prostitueurs à Barcelone

    http://tradfem.wordpress.com/2016/12/07/a-propos-des-pornographes-proxenetes-et-prostitueurs-a-barcelone

    En 2007, le Commando SCUM Barcelone a été au salon du porno, qui était alors à la Farga del Hospitalet, pour faire des tags et crever les roues des voitures de ceux qui y assistaient. Les membres de ce commando disaient alors : “SCUM ne pouvait rester impassible face à un tel déploiement de faits infâmes et humiliants pour la dignité des femmes, face à une telle abondance de propagande sexiste qui offre aux mâles anxieux de chair fraîche la possibilité de croire que partout là où ils regarderont, il y aura une femme transformée en objet pour leur propre plaisir.”

    Pourquoi, presque dix ans après, dans un contexte avec beaucoup plus de groupes féministes dans tout le pays, la critique collective a-t-elle été si absente ? Que s’est-il passé pendant ces années ? Où sont les actions, les pancartes, la rage contre une fête macabre de notre chosification sexuelle dans laquelle nous sommes réduites à des orifices et où notre déshumanisation est au centre du spectacle ?

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://acciofeminista26n.wordpress.com/2016/11/01/sobre-pornografos-proxenetas-y-puteros-en-barcelona

    Glòria Casas Vila est une sociologue et activiste féministe.
    Vous pouvez la suivre sur twitter (@glorinsurgent).

    #Barcelone #Pornographie #Violence #Féminisme

  • Bastion de Suez, Barcelone veut reprendre la main sur son #Eau
    http://multinationales.org/Bastion-de-Suez-Barcelone-veut-reprendre-la-main-sur-son-eau

    Barcelone sera-t-elle la prochaine grande ville à rejoindre le mouvement de la remunicipalisation de l’eau ? Le conseil municipal vient en tout cas de voter une motion en ce sens, en promettant que cela permettrait à la fois de baisser le prix de l’eau et d’augmenter les investissements. Ce serait un coup dur pour Agbar, qui contrôle l’eau de la capitale catalane depuis 1867, et pour sa maison-mère Suez, qui a en a fait une pièce maîtresse de sa stratégie mondiale. Le conseil municipal de Barcelone (...)

    Actualités

    / #Eau_et_assainissement, #Espagne, #Suez_environnement, #eau, #privatisation, eau, #services_publics, (...)

    #influence
    « http://europeanwater.org/fr/actions/focus-par-pays-et-ville/661-renversement-de-tendance-l-espagne-en-marche-vers-la-remunicipali »
    « https://www.tni.org/en/article/consolidation-of-the-public-water-movement-in-spain »
    « http://www.foodandwatereurope.org/blogs/water-privatization-corruption-and-elections-in-spain »

  • Squatter le pouvoir. Les mairies rebelles d’#Espagne

    Et si c’était dans les #villes que l’Europe sociale voyait le jour ? Si c’étaient les maires qui faisaient advenir le projet de communauté défiguré par les banques, la troïka et de médiocres économistes ? Voilà l’un des espoirs que nous donne l’Espagne d’aujourd’hui. Loin du marasme austéritaire et cravaté, des mairies indignées et rebelles ont surgi dans des dizaines de villes, dont #Barcelone et #Madrid. Malgré les promesses de #Podemos, la politique nationale espagnole bégaie. Mais à l’échelle municipale, des figures fortes et charismatiques, comme l’ancienne squatteuse #Ada_Colau et la juge antifranquiste #Manuela_Carmena, explorent de nouvelles façons de faire de la politique.

    Ludovic Lamant a rencontré des dizaines de femmes et hommes des marées citoyennes qui ont déferlé sur la péninsule ibérique. Alternant témoignages, reportage et analyse politique, il remonte aux origines politiques, historiques et sociales du phénomène et en propose un premier bilan. Portrait de plateformes citoyennes inédites en Europe, ce récit d’un soulèvement qui perdure se révèle être aussi une boîte à idées pour les mouvements de défense des communs ailleurs dans le monde.


    https://www.luxediteur.com/catalogue/squatter-le-pouvoir

    #livre #résistance #rébellion #urban_matter

    Une recension du livre est proposé dans le dernier numéro de @lacite

  • Amour, gloire et autorité : la mémoire de l’écrivain Roberto Bolaño au centre d’une polémique en Espagne
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/011216/amour-gloire-et-autorite-la-memoire-de-l-ecrivain-roberto-bolano-au-centre

    Pochoir à l’effigie de Roberto Bolaño dans le quartier de Sant Antoni, à Barcelone. Un mois après l’affaire Elena Ferrante qui avait suscité une controverse internationale, l’Espagne s’enflamme au sujet d’un autre écrivain de renommée mondiale, Roberto Bolaño. La querelle relève cette fois de ressorts plus classiques – une dispute autour d’un héritage – mais elle repose la même question centrale : à qui un auteur appartient-il ?

    #Culture-Idées #Littérature #Roberto_Bolano ;_Elena_Ferrante

  • Aujourd’hui en librairie : Squatter le pouvoir de Ludovic Lamant

    Et si c’était dans les villes que l’Europe sociale voyait le jour ? Si c’étaient les maires qui faisaient advenir le projet de communauté défiguré par les banques, la troïka et de médiocres économistes ? Voilà l’un des espoirs que nous donne l’Espagne d’aujourd’hui. Loin du marasme austéritaire et cravaté, des mairies indignées et rebelles ont surgi dans des dizaines de villes, dont Barcelone et Madrid. Malgré les promesses de Podemos, la politique nationale espagnole bégaie. Mais à l’échelle municipale, des figures fortes et charismatiques, comme l’ancienne squatteuse Ada Colau et la juge antifranquiste Manuela Carmena, explorent de nouvelles façons de faire de la politique.

    Ludovic Lamant a rencontré des dizaines de femmes et hommes des marées citoyennes qui ont déferlé sur la péninsule ibérique. Alternant témoignages, reportage et analyse politique, il remonte aux origines politiques, historiques et sociales du phénomène et en propose un premier bilan. Portrait de plateformes citoyennes inédites en Europe, ce récit d’un soulèvement qui perdure se révèle être aussi une boîte à idées pour les mouvements de défense des communs ailleurs dans le monde.

    https://www.luxediteur.com/catalogue/squatter-le-pouvoir

    #Espagne #Ada_Colau #Podemos #Ludovic_Lamant #municipalisme #15-M #indignés

  • La Ville de Paris favorable à la création d’une zone naturiste dans la capitale - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/la-ville-de-paris-favorable-a-la-creation-d-une-zone-naturiste-dan

    La Ville de Paris favorable à la création d’une zone naturiste dans la capitale

    2 Novembre 2016, 13:52pm |

    Publié par S. Sellami
    © Fred Dufour, AFP | Des promeneurs dans camp de naturistes de la région lyonnaise, le 26 juillet 2005.

    Texte par FRANCE 24

    Dernière modification : 26/09/2016
    Le Conseil de Paris doit débattre lundi d’une proposition du groupe écologiste : la création d’une zone naturiste dans la capitale. Un adjoint de la mairie de Paris a d’ores et déjà annoncé qu’il soutiendrait le projet.

    Pourra-t-on bientôt se promener tout nu dans Paris ? Le projet de créer une zone naturiste en plein air dans la capitale française prend tournure. La proposition du groupe écologiste doit être examinée lundi 26 septembre par le Conseil de Paris. Juste avant le vote, un adjoint de la mairie de Paris a annoncé qu’il soutiendrait le projet. « C’est moi qui sera chargé de répondre aux écologistes au Conseil de Paris. Je suis pour, et je crois que la maire de Paris aussi. Donc on va le faire », a ainsi déclaré Bruno Julliard sur BFMTV. Anne Hidalgo, la maire de Paris, avait déjà déclaré juger l’idée « très sympa ».

    L’endroit reste en revanche à définir : Bruno Julliard a estimé que ce serait « probablement dans un parc ou un jardin » de la capitale. « Les écologistes proposaient le cœur de Paris, voire les voies sur berge, on ne va pas commencer par là », a précisé l’adjoint de la mairie de Paris. « Cela ne fait de mal à personne. On va le faire en respectant les sensibilités de tout le monde », a-t-il encore assuré.

    Comme à Berlin ou Barcelone

    « D’autres capitales européennes le font, Berlin tout récemment », a aussi fait valoir l’adjoint de la mairie de Paris. C’est également le cas dans d’autres villes européennes comme Munich et Barcelone.

    À Paris, jusqu’à présent, seule la piscine Roger Le Gall, dans le 12e arrondissement, ouvre son bassin plusieurs fois par semaine en nocturne aux naturistes. Pratiquer le naturisme dans un endroit non autorisé peut coûter cher : « L’exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende », indique l’article L222-32 du code pénal qui réglemente la nudité.

    Selon une enquête Ifop réalisée en 2014, un Français sur six est prêt à expérimenter les vacances naturistes. Avec plus d’une centaine de plages naturistes et quelque 20 000 emplacements de camping, la France est la première destination naturiste mondiale.

  • Lilian Thuram : « A l’école, on m’appelait “La Noiraude” »
    http://www.lemonde.fr/la-matinale/article/2016/10/23/lilian-thuram-a-l-ecole-on-m-appelait-la-noiraude_5018739_4866763.html

    Je ne serais pas arrivé là si…

    … si ma mère ne m’avait pas appris quelque chose d’essentiel : on peut décider de sa vie. Et pour y parvenir, il ne faut pas avoir peur de prendre des risques. Elle m’a appris le courage. Quand nous étions jeunes, elle est partie des Antilles pour venir travailler en France alors que certains de ses amis et membres de sa famille lui disaient qu’il était insensé de laisser seuls cinq enfants en Guadeloupe.

    Vous et vos frères et sœurs êtes restés un an sans elle à Anse-Bertrand. Quel souvenir en gardez-vous ?

    Mon grand frère s’occupait de nous. Je me souviens de l’argent qui arrivait par La Poste. Il regardait ce qu’il y avait pour savoir ce qu’on allait manger. L’année a été remplie de légèreté, je ne me souviens pas d’un manque. Ma mère nous avait promis de revenir nous chercher. J’avais confiance en sa parole. Si elle n’avait pas tenu sa promesse, cela aurait été une catastrophe.

    A-t-il été difficile de quitter Anse-Bertrand et l’île de votre enfance ?

    Je suis parti le cœur très léger. Prendre l’avion avec ma mère et revivre avec elle, il n’y avait rien de plus fort. Ma mère a une très grande intelligence émotionnelle. Elle nous avait vendu la métropole comme si on partait au paradis. Qui ne veut pas aller au paradis avec sa maman ? Quand nous sommes arrivés à Bois-Colombes, en région parisienne, nous étions tous ensemble, la vie était belle. Nous avons très vite déménagé à la cité des Fougères à Avon, près de Fontainebleau, en 1982, j’avais 9 ans.

    Comment était cette cité ?

    Tous les bâtiments étaient identiques. Le premier jour, je me suis perdu. C’est en voyant ma mère au balcon que j’ai retrouvé notre immeuble ! Nous étions à côté de la forêt, c’était un espace de jeu incroyable, le paradis. Les enfants de la cité venaient du monde entier : Portugais, Zaïrois, Libanais, Espagnols, Algériens, Pakistanais… J’ai appris à connaître le monde grâce à mes amis. L’école était quasiment dans la cité. Quand je suis arrivé aux Fougères en fin d’année scolaire, ce qui m’a bluffé, c’est la kermesse. Chacun amenait sa spécialité culinaire et était habillé différemment. Ce mélange de cultures a été une chance inouïe.

    Vous dites souvent que c’est en arrivant en région parisienne que vous vous êtes interrogé sur votre famille et que vous êtes devenu noir. Pourquoi ?

    A l’école, beaucoup de questions surgissent : pourquoi nous sommes cinq enfants de cinq pères différents ; pourquoi ma mère est femme de ménage, alors qu’il y a d’autres métiers ; pourquoi certains camarades de classe m’appellent « La Noiraude », qu’est-ce que c’est qu’être noir ?

    « La Noiraude », c’est terrible…

    Cette réflexion d’enfant explique ce que je suis devenu et ce que je fais aujourd’hui. Réfléchir sur les mécanismes de domination. Que véhicule la couleur de peau, le genre, la sexualité ? Ce qui est intéressant, c’est qu’en devenant noir, les autres enfants sont devenus blancs. Mais ils n’en ont pas conscience. Qu’est-ce que c’est être Blanc ?

    Quand votre mère découvre votre passion pour le football, que vous dit-elle ?

    Je jouais déjà au foot aux Antilles, devant la maison, pieds nus – parce qu’il ne fallait pas abîmer les chaussures avec lesquelles on allait à l’école. Les grands organisaient des tournois entre quartiers et choisissaient les petits parmi les derniers. Quand j’entendais : « Viens Lilian, tu vas jouer avec nous », c’était le rêve. Ma mère n’a jamais su que j’avais des dispositions pour le foot. La première fois qu’elle est venue me voir jouer, j’avais 16 ans. Au départ, je jouais au club des Portugais. Mais je voulais intégrer le club le plus performant à côté de chez moi et j’ai décidé de partir à Fontainebleau.

    Mes amis me disaient : « Là-bas, ce sont des bourges, ils ne vont pas t’accepter. » C’était mal vu de vivre aux Fougères. J’y vais malgré tout, car mon rêve à cette époque était de jouer dans les cadets nationaux de Melun, parce que chaque lundi, il y avait leurs noms dans le journal La République de Seine-et-Marne. Là-bas, je rencontre Franck Renard. Il devient mon ami, nous ne sommes pas du même milieu social. Cela a été un moment très important : ne pas avoir de préjugés, ne pas croire ce qu’on nous dit des autres. Les parents de Franck ont été magnifiques avec moi. Son père venait me chercher en voiture pour m’amener au foot, alors que ce n’était pas sur son chemin. Je ne serais pas arrivé là s’il n’y avait pas eu la rencontre avec Franck Renard.

    Pourquoi son père faisait cela pour vous ?

    Simplement parce que j’étais l’ami de son fils. Heureusement qu’il y a des personnes comme lui. Ma mère n’avait pas de voiture, il aurait fallu payer le train. Monsieur Renard savait tout cela. Après le match, il m’offrait toujours à boire à la buvette. Toutes ces petites attentions développent un sentiment essentiel : la confiance dans la vie.

    Quand vous êtes recruté par le centre de formation de l’AS Monaco, c’est une étape décisive. Votre mère vous laisse-t-elle partir sans problème ?

    Elle ne voulait pas que j’aille à Monaco. Elle ne comprenait rien au foot. Pour elle, ce n’était qu’un amusement. Elle avait peur et voulait que je fasse mes études. Heureusement qu’il y a eu mes deux grands frères pour lui expliquer qu’elle devait me laisser partir. Ma mère a accepté, mais m’a fait promettre d’avoir mon bac.

    Comment se passe l’arrivée à Monaco ?

    Ni moi ni ma mère ne connaissions Monaco. Au centre de formation, elle visite les chambres, vue sur la mer… C’était extraordinaire : vous jouez au foot tous les jours, au bord de la mer, que demander de plus ? Moi qui ne partais jamais en vacances, j’avais l’impression d’y être. Tout était incroyable. Je me souviens du premier jour où je suis allée sur la place du casino : il n’y avait que des supers voitures. Je croyais que c’était un concessionnaire et qu’elles étaient à vendre. Quelqu’un m’explique que ces voitures appartiennent à des gens. Je n’en revenais pas ! Venir des Fougères et atterrir à Monaco, il n’y a pas de mots : vous vous dites : « Où je suis ? »

    Mais il y a cette blessure au genou et ce médecin qui vous dit que vous risquez de ne plus jamais pouvoir jouer…

    C’était peu de temps après mon arrivée à Monaco. J’avais 17 ans, ce fut un moment très important. Je n’ai pas joué pendant neuf mois. Là encore, je remercie ma maman. Depuis tout petit, il y a une phrase qu’elle me répète sans cesse : « Tiens bon, ne te laisse pas aller. C’est quand tu te laisses aller que cela devient compliqué. » Ce n’est pas parce que le docteur vous a dit que vous n’allez peut-être plus jouer au foot qu’il faut le croire. Je rencontre aussi Arsene Wenger, qui me dit de ne pas m’inquiéter, et un kiné qui a été aux petits soins avec moi.

    En 1994, vous êtes sélectionné en équipe de France. Une consécration ?

    Le sélectionneur, Aimé Jacquet, voulait me prendre quelques mois auparavant mais je m’étais blessé. J’étais effondré. Il m’avait dit : « Ne t’inquiète pas. » Une nouvelle opportunité arrive : France-Tchéquie à Bordeaux. Je m’en souviens très bien, c’était aussi le premier match de Zidane. C’est surréaliste, vous êtes en équipe de France ! Vous jouez aux côtés de Ginola, Cantona, Desailly, Blanc, Lama, etc. Il faut essayer de prendre sa place, montrer que vous êtes à la hauteur de la situation. A la mi-temps du match, on perdait. Quelqu’un dit : « Y a qu’à faire jouer Thuram en milieu de terrain. » Je me surprends à répondre non, je ne voulais pas changer de poste. Cela a été très important pour moi de savoir dire non dans un groupe. Sinon, vous allez à l’encontre de vous-même et vous vous mettez en difficulté. Finalement, on a fait deux-deux. Deux buts de Zidane.

    Tout au long de votre carrière, vous êtes l’un des rares footballeurs français à avoir pris la parole sur de nombreux événements : le match France-Algérie ; les joueurs insultés à Milan ; les sans-papiers de Cachan, que vous invitez au stade ; l’affaire des quotas…

    Cela explique tout simplement la vie que j’ai eue. Je suis l’enfant d’une femme qui a traversé l’Atlantique pour venir travailler dans la région parisienne, parce qu’elle espérait donner plus d’opportunités à ses enfants. Je suis issue de cette histoire, une histoire où, ces personnes-là, en règle générale, n’ont pas le droit de cité. Donc, si on m’interroge, si on me donne la possibilité de réagir à certaines choses, je le fais en lien avec mon histoire. Les sans papiers, les migrants, cela me parle. Comme ma mère, ils viennent pour améliorer leur vie et il faut sans cesse rappeler que ce sont avant tout des êtres humains beaucoup plus courageux que la plupart d’entre nous.

    J’ai beaucoup de respect pour mes ancêtres qui ont connu la période de l’esclavage. Je ne serais pas là sans eux. Il est important d’être à la hauteur de ce qu’ils ont traversé. Ne pas dénoncer les injustices serait trahir leur mémoire. Ces personnes-là ont fait en sorte que la société s’améliore. Les réfugiés, actuellement, questionnent notre humanité.

    En 2008, vous annoncez votre retraite sportive pour raison de santé…

    J’ai eu beaucoup de chance de jouer jusqu’à 36 ans. Mon frère est décédé il y a vingt et un an d’un problème cardiaque. Lorsqu’il est mort, on nous a demandé d’aller faire des examens. Des choses ont été détectées chez mes frères et sœurs, mais pas chez moi. On ne m’a détecté un problème qu’à 36 ans. J’aurais pu ne pas avoir de carrière sportive. C’est comme si j’étais quelqu’un en sursis, et chaque année passée est une année de gagnée. La vie, je la vois comme ça.

    Quand débute votre intérêt pour les questions de discrimination et de racisme ?

    C’est l’histoire de la noiraude, à l’école à Bois-Colombes. Très tôt, vous comprenez qu’être noir, c’est être vu inférieurement. Les personnes non blanches comprennent très rapidement dans quelle société elles vivent. Ma mère me disait : « C’est comme ça mon chéri, les gens sont racistes, ça ne va pas changer. » C’est une très mauvaise réponse pour un enfant de 9 ans. Je voulais comprendre qu’est-ce que le racisme, d’où il vient, comment il se construit.

    Après, ce sont des lectures. Quand j’étais jeune joueur à l’AS Monaco, je lisais des livres sur l’histoire de l’esclavage. Je suis tombé sur le Code noir, texte essentiel pour comprendre la relation entre les gens selon leur couleur de peau. Ce code construit et entérine la domination des personnes de couleur blanche sur celles de couleur noire. Plus tard, j’ai rencontré Alain Anselin, puis Aimé Césaire : ces rencontres m’ont enrichi et interpellé.

    Vous citez souvent l’anthropologue et féministe Françoise Héritier. Pourquoi ?

    « L’inégalité des sexes est la matrice de tous les autres régimes d’inégalité. » En me questionnant sur la couleur de peau, j’ai découvert que la problématique de domination culturelle était la même avec les femmes. Et c’est pareil avec l’homophobie. Tout est une question d’éducation.

    En 1998, la victoire de la France à la coupe du monde de football fait naître le slogan « black, blanc, beur ». Cet espoir d’une France multiculturelle réconciliée a été très fugace…

    Je ne suis pas d’accord. C’est quelque chose d’inscrit dans l’inconscient collectif. Il y a moins de racisme aujourd’hui qu’avant. Prenons l’exemple de ma famille sur une période longue : mon grand-père est né en 1908, soixante ans après l’abolition de l’esclavage en France, ma mère en 1947, il y avait la colonisation, moi en 1972, il y avait la ségrégation en Afrique du Sud. La domination des personnes blanches n’est plus écrite dans les lois comme à l’époque de mon grand-père ou de ma maman. Nous vivons dans une société de plus en plus égalitaire, mais il y a encore des gens réfractaires à cette égalité qui, actuellement, le disent ouvertement. Il faut avoir le courage de leur répondre. Ceux qui tiennent un discours positif doivent se faire entendre davantage dans l’espace public.

    Comme lorsque vous répondez à Jean-Marie Le Pen qui considère qu’il y a trop de « joueurs de couleur » au sein de l’équipe de France ?

    Bien sûr. Il faut répondre. Le racisme est un positionnement culturel et politique. Regardez : Trump parle aux personnes blanches ; Marine Le Pen, Sarkozy avec les ancêtres les Gaulois, parlent aux mêmes personnes. Ils veulent réveiller le sentiment qu’être blanc, c’est passer avant. Quand, dans un stade, des gens me faisaient « Ouh ! Ouh ! », ils disaient : moi je suis blanc, je suis mieux que toi qui es noir.

    Pourquoi le phénomène Zemmour existe ? Parce qu’il est blanc et que les gens qui le font travailler le sont aussi, réfléchissent en tant que blancs, comme des dominants. Sinon, on ne le laisserait pas faire. Le racisme, c’est une inégalité de traitement : vous ne trouverez jamais un Noir, un Maghrébin ou un Asiatique qui pourrait venir à la télévision tenir un discours méprisant les personnes blanches. Il serait, à juste titre, écarté parce qu’en face, les personnes blanches se sentiraient attaquées et ne le supporteraient pas.

    Comment est venue l’idée de créer une fondation pour « l’éducation contre le racisme », qui porte votre nom ?

    J’ai lancé la fondation quand j’étais joueur à Barcelone. J’ai été invité chez le consul de France. A côté de moi, à table, un monsieur, qui était directeur de l’agence de publicité DDB, me dit : « Alors, qu’est-ce que vous allez faire quand vous serez plus grand ? » Cela m’a fait sourire. Je lui ai donné une réponse d’enfant : « Quand je serai plus grand, j’aimerais changer le monde. » On commence la discussion et je lui explique que je souhaiterais aller dans les écoles pour expliquer aux enfants qu’on ne naît pas raciste, mais qu’on le devient parce que cela est ancré dans nos cultures. A la fin du repas, il me dit : « Je suis plus vieux que vous, sachez que le monde, on ne le change pas. » Quelques semaines après, ce monsieur m’appelle, me parle de ses préjugés et me dit : « Vous avez déjà changé une personne. Vous devriez faire une fondation. » C’est comme cela que c’est parti. Je me sers de ma notoriété pour essayer de construire, avec beaucoup d’autres, l’égalité.

    Nicolas Sarkozy vous avait proposé il y a quelques années un poste de ministre de la diversité. La politique, ça vous tente ?

    Non. Et un ministère de la diversité, n’est-ce pas en réalité un ministère pour les non-blancs ? J’ai le sentiment que certains politiques sont comme dans une télé-réalité. Ce ne sont pas eux qui donnent la direction, ils s’adaptent à l’air du temps. Sur la question du racisme et des discriminations, il manque quelqu’un de courageux, un discours clair sur ce que sera la France dans trente ans. Débattre sur les burkinis, cela va nous emmener où ? Ce n’est pas sérieux.

    Propos recueillis par Sandrine Blanchard

  • Lilian Thuram : « A l’école, on m’appelait “La Noiraude” »
    http://www.lemonde.fr/la-matinale/article/2016/10/23/lilian-thuram-a-l-ecole-on-m-appelait-la-noiraude_5018739_4866763.html

    Quand débute votre intérêt pour les questions de discrimination et de racisme ?

    C’est l’histoire de la noiraude, à l’école à Bois-Colombes. Très tôt, vous comprenez qu’être noir, c’est être vu inférieurement. Les personnes non blanches comprennent très rapidement dans quelle société elles vivent. Ma mère me disait : « C’est comme ça mon chéri, les gens sont racistes, ça ne va pas changer. » C’est une très mauvaise réponse pour un enfant de 9 ans. Je voulais comprendre qu’est-ce que le racisme, d’où il vient, comment il se construit.

    Après, ce sont des lectures. Quand j’étais jeune joueur à l’AS Monaco, je lisais des livres sur l’histoire de l’esclavage. Je suis tombé sur le Code noir, texte essentiel pour comprendre la relation entre les gens selon leur couleur de peau. Ce code construit et entérine la domination des personnes de couleur blanche sur celles de couleur noire. Plus tard, j’ai rencontré Alain Anselin, puis Aimé Césaire : ces rencontres m’ont enrichi et interpellé.

    Vous citez souvent l’anthropologue et féministe Françoise Héritier. Pourquoi ?

    « L’inégalité des sexes est la matrice de tous les autres régimes d’inégalité. » En me questionnant sur la couleur de peau, j’ai découvert que la problématique de domination culturelle était la même avec les femmes. Et c’est pareil avec l’homophobie. Tout est une question d’éducation.

    En 1998, la victoire de la France à la coupe du monde de football fait naître le slogan « black, blanc, beur ». Cet espoir d’une France multiculturelle réconciliée a été très fugace…

    Je ne suis pas d’accord. C’est quelque chose d’inscrit dans l’inconscient collectif. Il y a moins de racisme aujourd’hui qu’avant. Prenons l’exemple de ma famille sur une période longue : mon grand-père est né en 1908, soixante ans après l’abolition de l’esclavage en France, ma mère en 1947, il y avait la colonisation, moi en 1972, il y avait la ségrégation en Afrique du Sud. La domination des personnes blanches n’est plus écrite dans les lois comme à l’époque de mon grand-père ou de ma maman. Nous vivons dans une société de plus en plus égalitaire, mais il y a encore des gens réfractaires à cette égalité qui, actuellement, le disent ouvertement. Il faut avoir le courage de leur répondre. Ceux qui tiennent un discours positif doivent se faire entendre davantage dans l’espace public.

    Comme lorsque vous répondez à Jean-Marie Le Pen qui considère qu’il y a trop de « joueurs de couleur » au sein de l’équipe de France ?

    Bien sûr. Il faut répondre. Le racisme est un positionnement culturel et politique. Regardez : Trump parle aux personnes blanches ; Marine Le Pen, Sarkozy avec les ancêtres les Gaulois, parlent aux mêmes personnes. Ils veulent réveiller le sentiment qu’être blanc, c’est passer avant. Quand, dans un stade, des gens me faisaient « Ouh ! Ouh ! », ils disaient : moi je suis blanc, je suis mieux que toi qui es noir.

    Pourquoi le phénomène Zemmour existe ? Parce qu’il est blanc et que les gens qui le font travailler le sont aussi, réfléchissent en tant que blancs, comme des dominants. Sinon, on ne le laisserait pas faire. Le racisme, c’est une inégalité de traitement : vous ne trouverez jamais un Noir, un Maghrébin ou un Asiatique qui pourrait venir à la télévision tenir un discours méprisant les personnes blanches. Il serait, à juste titre, écarté parce qu’en face, les personnes blanches se sentiraient attaquées et ne le supporteraient pas.

    Comment est venue l’idée de créer une fondation pour « l’éducation contre le racisme », qui porte votre nom ?

    J’ai lancé la fondation quand j’étais joueur à Barcelone. J’ai été invité chez le consul de France. A côté de moi, à table, un monsieur, qui était directeur de l’agence de publicité DDB, me dit : « Alors, qu’est-ce que vous allez faire quand vous serez plus grand ? » Cela m’a fait sourire. Je lui ai donné une réponse d’enfant : « Quand je serai plus grand, j’aimerais changer le monde. » On commence la discussion et je lui explique que je souhaiterais aller dans les écoles pour expliquer aux enfants qu’on ne naît pas raciste, mais qu’on le devient parce que cela est ancré dans nos cultures. A la fin du repas, il me dit : « Je suis plus vieux que vous, sachez que le monde, on ne le change pas. » Quelques semaines après, ce monsieur m’appelle, me parle de ses préjugés et me dit : « Vous avez déjà changé une personne. Vous devriez faire une fondation. » C’est comme cela que c’est parti. Je me sers de ma notoriété pour essayer de construire, avec beaucoup d’autres, l’égalité.

    Nicolas Sarkozy vous avait proposé il y a quelques années un poste de ministre de la diversité. La politique, ça vous tente ?

    Non. Et un ministère de la diversité, n’est-ce pas en réalité un ministère pour les non-blancs ? J’ai le sentiment que certains politiques sont comme dans une télé-réalité. Ce ne sont pas eux qui donnent la direction, ils s’adaptent à l’air du temps. Sur la question du racisme et des discriminations, il manque quelqu’un de courageux, un discours clair sur ce que sera la France dans trente ans. Débattre sur les burkinis, cela va nous emmener où ? Ce n’est pas sérieux.

    #racisme #sexisme #homophobie #discrimination

  • Les allégeances du gouvernement français - MOINS de BIENS PLUS de LIENS
    http://www.brujitafr.fr/article-les-allegeances-du-gouvernement-fran-ais-110438976.html
    http://www.interieur.gouv.fr/sections/le_ministre/manuel-valls/biographie/manuel-valls/downloadFile/photo/manuel-valls.jpg

    La classe politique est souvent accusée d’incompétence dans l’exercice du pouvoir.

    Jugés incapables, les politiques sont ainsi, en quelques sortes, « exonérés » de leurs trahisons et des dévoiement de leurs mandats. C’est là une erreur d’appréciation fondamentale : les échecs des gouvernements successifs dans la réalisation des programmes qu’ils proposèrent à leurs électeurs ne proviennent que rarement d’une incompétence, parfois profonde il est vrai, de tel ou tel ministre.

     La réalité est donc autre. Le décalage entre les promesses électorales, les projets présidentiels, et les réalisations effectives du gouvernement au cours du quinquennat s’explique avant tout par les allégeances respectives des membres de ce gouvernement. Les dirigeants politiques le savent : pour gravir les échelons, il faut prêter serment. Non au Peuple et à la Nation, mais à ceux qui détiennent les clés de la réussite de leurs carrières. Les lobbys, les groupes de pression financiers, militaro-industriels, européiste et atlantiste, la communauté sioniste, et bien sur la Franc-Maçonnerie sont ainsi les véritables décideurs. L’intensification de la crise et l’absence de véritable réponse politique pour y remédier relève donc non d’une incompétence fantasmée mais bien d’une collaboration avérée des gouvernants avec ces structures de l’ombre.

     Leurs échecs politiques si éprouvants pour notre Peuple sont des réussites aux yeux de ceux dont la devise est « Ordo ab chao ». Ce n’est en effet pas un hasard si, de façon systématique, les gouvernements successifs laissent la France dans un état pire que celui qu’ils trouvèrent à leurs arrivée. L’oligarchie a établi des axes directeurs auxquels doivent se soumettre les gouvernements. De « droite » ou de « gauche », ils s’y soumettent, et précipitent ainsi la France dans l’abîme d’un mondialisme qui dissout les nations et les peuples dans un magma a-culturel, reniant ainsi des identités millénaires. Le règne du capitalisme financier et des quelques centaines d’oligarques dont il émane, trouvent dans ces gouvernements des relais serviles qui leur doivent tout.

     Il est donc fondamental de sortir du prêt-à-penser matraqué par la propagande médiatique (dont les mensonges et omissions systématiques s’expliquent en fait simplement), et de comprendre les allégeances des principaux ministres du nouveau gouvernement. Comprendre ainsi pourquoi Hollande ne relèvera pas la France, et trahira – comme les autres – la confiance que lui accordèrent naïvement les Français…

     

     

    ____________________________________

    Manuel Valls – Ministre de l’Intérieur : Né à Barcelone en 1962. N’a acquis la nationalité française que par naturalisation en 1982. Ami avec Alain Bauer – qui est le parrain de l’un de ses fils – Grand Maitre du Grand Orient de France de 2000 à 2003. Le 4 Février 2008, il vote pour la réforme de la Constitution permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Se définit comme « blairiste » et « clintonien ». Favorable à l’instauration de la TVA Sociale ; favorable à l’allongement de la durée de cotisation pour le droit à une retraite à taux plein ; favorable à l’alignement des régimes spéciaux de retraites avec le régime général. En 2010, il se déclare favorable au contrôle par la Commission Européenne des budgets nationaux. Participe aux réunions du Groupe Bilderberg. Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Il se prétend « lié de manière éternelle à Israël », et s’est opposé à la demande palestinienne d’adhésion à l’ONU. Intervenant au CRIF, notamment lors du « congrès des amis d’Israël en France » de 2012. Membre du club Le Siècle.

    Pierre Moscovici - Ministre de l’Economie : Issu d’une famille juive. Soutien historique de Dominique Strauss-Kahn. Lors du vote pour la réforme constitutionnelle de 2008, pour la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Directeur de campagne de François Hollande durant la campagne de 2012, il est Vice-Président du Cercle de l’Industrie (Lobby patronal européen, en lien avec le MEDEF), dont Strauss-Kahn fut également Vice-Président et initiateur avec Raymond H.Lévy (PDG de Renault), et Maurice Lévy (président du directoire de Publicis, participant aux réunions du Groupe Bilderberg). Les principales entreprises représentées au sein de ce lobby sont celles du CAC40 (PDF). Participe à la rencontre entre Manuel Valls, François Hollande et Richard Prasquier, président du CRIF, lors d’une entrevue où Hollande s’engagea à « combattre fermement l’antisémitisme et l’antisionisme ». Membre du Cercle Léon Blum, ouvertement sioniste (lien).
     

    Michel Sapin – Ministre du Travail : Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Durant la campagne de François Hollande, il est chargé du programme présidentielle de François Hollande. A propos du Traité de Maastricht, qui préfigure le Traité de Lisbonne, il déclare : « Maastricht apporte aux dernières années de ce siècle une touche d’humanisme et de Lumière qui contraste singulièrement avec les épreuves cruelles du passé ». Lors du Congrès de Versailles en 2008, il vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne.Lors du vote qui permit la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient comme la plupart des parlementaires socialistes, permettant l’adoption du MES à la majorité absolue. Il participe aux diners du CRIF, en particulier en 2003 où il est présent aux « 12 heures pour l’amitié France-Israël » avec François Hollande, Dominique Strauss-Kahn, Nicolas Sarkozy, Pierre Lellouche et Benyamin Netanyahou (1er ministre de l’entité sioniste). Il participe aux réunions du Groupe Bilderberg, notamment en 1992 aux côtés de Jacques Toubon, Ernest-Antoine Seillière, Philippe Villin, André Levy-Lang ou encore Bernard Arnault.
     

    Vincent Peillon – Ministre de l’Education Nationale : Issu d’une famille juive par sa mère (lui-même nomme ses quatre enfants Salomé, Maya, Elie et Izaak), son père fut banquier (directeur général de la Banque Commerciale d’Europe du Nord). Marié à la journaliste Nathalie Bensahel. Militant trotskyste à ses débuts. Soutien de Dominique Strauss-Kahn en 2011, il se rallie ensuite à François Hollande. Sioniste, il est Franc-Maçon membre du Grand Orient de France. Il prône une « république spirituelle », considérant « la Franc-Maçonnerie et la laïcité » comme « religions de la république ». Il soutient la ratification du Traité de Lisbonne par la France, et milite pour le fédéralisme européen, et « une harmonisation politique, économique et fiscale au sein de l’Europe ». Au Parlement Européen, il défend les intérêts sionistes et collabore activement au projet de déstabilisation de la Syrie (lien).
     

    Jean-Yves Le Drian – Ministre de la Défense : Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Européiste, il se prononce en 2005 pour la ratification du Traité Constitutionnel Européen. En 2008, il avait menacé de quitter le PS si ses « camarades » ne ratifiaient pas le Traité de Lisbonne. Milite pour une « harmonisation européenne des politiques de défense », donc pour la perte de la souveraineté militaire de la France. Sioniste, il est proche du CRIF. Le piratage de la base de donnée du site du CRIF mentionna Le Drian parmi la liste des utilisateurs abonnés (lien).
     

    Stéphane Le Foll – Ministre de l’Agriculture : Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Sioniste, déclare à propos du diner du CRIF « On n’avait pas de raison de dire non, c’est le genre de dîner où tout le monde va. (…) Le CRIF, on y est allé quasiment tout le temps, c’est comme ça, il y a des choses qui s’installent ». Il participe également au groupe de liaison CRIF-PS mis en place en 2006, aux cotés notamment de Richard Prasquier (président du CRIF), François Hollande, Razzye Hammadi, Malek Boutih. Il se prononce en faveur de la ratification par la France du Traité de Lisbonne. Il est l’un des rares parlementaires socialistes à avoir oser se prononcer pour le Mécanisme Européen de Stabilité. En février 2012, il déjeuna avec l’ambassadeur des Etats-Unis, accompagnés notamment de Michel Sapin.
     

    Laurent Fabius - Ministre des Affaires Etrangères : Issu d’une famille juive. Opère le « tournant de la rigueur » au début des années 80 en tant que 1er Ministre de Mitterrand, entrainant la rupture des communistes avec le PS. Il est mis en cause à cette époque dans l’affaire tragique du Rainbow Warrior, bateau de Greenpeace dynamité par des agents de la DGSE (lien). Également mis en cause dans la sinistre affaire du sang contaminé, au cours de laquelle des poches de transfusion sanguine ont été contaminées par le virus du sida, faute de mesures préventives (lien). Il est ministre sous Jospin lors du passage à l’euro et de la création d’Areva. Lors du Congrès de Versailles de 2008 concernant la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne, il ne prend pas part au vote. Lors du vote concernant le Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient comme les autres parlementaires socialistes, permettant l’adoption du MES à la majorité absolue. Au début de l’année 2012, il se rend en Israël où il rencontre le Président Shimon Peres et le Ministre de la Défense Ehud Barak. Il participe au diners organisés par le club Le Siècle. Il participe aux réunions du Groupe Bilderberg. Il prend part aux diners du CRIF. Il participe à des réunions maçonniques, son appartenance à la Franc-Maçonnerie n’est pas officielle mais évidente.
     

    Arnaud Montebourg – Ministre du Redressement Productif : Franc-Maçon, membre de la French-American Foundation (fondation atlantiste). Il ne prend pas part au vote lors du Congrès de Versailles de 2008 qui modifia la Constitution pour permettre la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote pour la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, à l’instar de la plupart des parlementaires socialistes, il s’abstient. Lié au CRIF, en particulier par sa compagne Audrey Pulvar qui en est l’auxiliaire zélée.
     

    Marisol Touraine - Ministre de la Santé : Fille du sociologue Alain Touraine, aux accointances maçonniques de notoriété publique. Elle est membre du club Le Siècle. Européiste, elle vote en 2008 pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote pour la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, elle s’abstient comme la majorité des parlementaires socialistes, permettant ainsi son adoption à la majorité absolue.
     

    Aurélie Filippetti - Ministre de la Culture : Participe aux diners du CRIF. Lors du Congrès de Versailles de 2008, elle vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote permettant l’adoption du Mécanisme Européen de Stabilité, elle s’abstient. Elle milite contre l’antisionisme et se revendique ouvertement sioniste. Interrogée par Robert Ménard sur le voyage de Dieudonné en Iran, elle explique « qu’il existe des personnes plus légitimes que d’autres pour parler des droits de l’homme […] et que Dieudonné ne s’est pas beaucoup illustré dans le respect des droits de l’homme » (lien).
     

    Nicole Bricq – Ministre de l’Energie et du Développement Durable : En 1991, elle soutient la Guerre du Golfe. En 2008, en tant que sénatrice PS, elle vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Elle s’est déclarée favorable à l’instauration du Mécanisme Européen de Stabilité, et s’est abstenue comme les autres parlementaires socialistes. Elle fit partie des signataires de la lettre ouverte envoyée à Nicolas Sarkozy, alors Président de la République, lui demandant de ne pas reconnaître l’État Palestinien à l’ONU. Elle est membre du très sioniste (lien) Cercle Léon Blum, comme Pierre Moscovici, Aurélie Filippetti, Julien Dray… (lien).
     

    Jérôme Cahuzac - Ministre du Budget : Probable appartenance au Grand Orient de France. Frère d’Antoine Cahuzac, qui fut président du directoire de HSBC Private Bank France (avant d’être nommé en Janvier à la tête d’une importante filiale d’EDF). Lors du vote de la réforme constitutionnelle de 2008 permettant la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Lors du vote à propos du Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient. Afin de « préserver la confiance des investisseurs », il se prononce pour une rigueur budgétaire, précisant que cet« objectif interdit la création de postes dans la fonction publique durant le prochain quinquennat ». Il fait de la« confiance des marchés » sa priorité.

    Jean-Marc Ayrault – Premier Ministre : Notable du PS depuis près de 4 décennies. Lors du vote pour la réforme constitutionnelle de 2008, pour la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Lors du vote parlementaire sur le Mécanisme Européen de Stabilité (qui brade une nouvelle fois un pan de la souveraineté Française aux instances européistes), il s’abstient comme la plupart des parlementaires socialistes dont il dirige le groupe, permettant ainsi l’adoption du MES à la majorité absolue. Est mandaté durant la campagne par François Hollande pour traiter la question du vote juif et récupérer les voix, et surtout le soutien, de la communauté. En 1997, il est condamné à 6 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour une affaire de favoritisme dans l’attribution d’un marché public, et a depuis 2007 obtenu une « réhabilitation » « exposant quiconque évoquant ces faits à des poursuites ». En 2008, maire de Nantes, il fait voter une subvention de 400 000€ destinée à la rénovation et à l’agrandissement du local servant aux « réunions » de 7 loges maçonniques (face aux critiques de l’opposition, il dû finalement abandonner le projet). Il est membre du Cercle Léon Blum, ouvertement sioniste (lien).

    François Hollande - Président de la République : Franc-Maçon du Grand Orient de France, il prône l’intégration de la « laïcité » dans la Constitution. Millionnaire, il déclare une fortune d’1,17 Million d’euros, omettant la Société Civile La Sapinière, qu’il gère avec Ségolène Royal, dont le capital s’élève à plus de 900 000 € (lien). Membre du club Le Siècle. Sioniste, il participe à plusieurs reprises aux diners du CRIF, qui salue sa victoire. Il est également membre de la fondation atlantiste French-American Foundation (lien). En 2005, il fit campagne pour le « Oui » au référendum visant à ratifier le Traité Constitutionnel Européen. Lors du vote de 2008 concernant la réforme constitutionnelle permettant la ratification du traité de Lisbonne, il s’est abstenu. Lors du vote concernant le Mécanisme Européen de Stabilité, il s’est également abstenu. Il est élu Président de la République avec moins de 40% des suffrages exprimés (lien). Il est mis en cause par la plainte d’Emmanuel Verdin, qui l’accuse d’avoir couvert les agissements pédophiles qui auraient été perpétrés par Jack Lang (lien).

    Vincent Vauclin – la-dissidence.org

  • Le régime sioniste et l’indépendance de la Catalogne | Mounadil al Djazaïri
    https://mounadil.wordpress.com/2016/10/23/le-regime-sioniste-et-lindependance-de-la-catalogne

    Je vous propose un long article du journal espagnol en ligne El Confidencial qui est un organe de presse politiquement situé au centre droit.

    Cet article où on sent bien l’attachement à l’unité de l’Espagne mise à mal par divers séparatismes dont le plus puissant s’exprime en Catalogne, nous parle de l’importance particulière qu’accordent certains secteurs indépendantistes catalans à la relation avec l’entité sioniste.

    Cette dernière serait en effet appelée, dans l’éventualité d’une accession de la Catalogne à l’indépendance complète, à participer au financement de l’économie du nouvel Etat dans la phase délicate qui suivra la coupure du lien avec Madrid.

    Cette attente à l’égard de l’entité sioniste se fonde évidemment sur un raisonnement digne de l’antisémitisme de base qui associe Juifs, ici l’Etat juif et argent. Et qui tient pour un fait la grande influence de cet Etat juif auprès de Washington par l’intermédiaire du fameux lobby dont personne nulle part, antisémite ou pas, ne nie réellement l’existence, la classe politique française faisant exception.

    Il est touchant de voir le gouvernement espagnol, dont le soutien à l’entité sioniste s’est rarement démenti en particulier quand la droite est aux affaires, manœuvrer de manière pitoyable pour essayer de contrer le rapprochement Tel Aviv – Barcelone au lieu de taper du poing sur la table comme il devrait le faire devant un processus qui contribue à saper son autorité et renforce le séparatisme.

    Mais rien ne saurait surprendre de la part de ceux que le régime sioniste et ses lobbies ont acheté et qui ont eux-mêmes introduit le ver dans le fruit qu’ils prétendent défendre en appelant paradoxalement à l’aide celui qui précisément participe quand il n’est pas à l’origine de la destruction du fruit. Ce fait évident en Espagne l’est aussi en France avec ces polticards qui font appel à des soi-disant experts de la sécurité basés à Tel Aviv qui se retrouvent aux premières loges pour mener tranquillement leurs agissements terroristes.

    On remarquera toutefois que la volonté de rapprochement avec l’entité sioniste caractérise surtout la droite nationaliste tandis que d’autres tendances la considèrent d’un oeil défavorable voire même franchement hostile.

    Carles Puigdemont mise sur Israël et Margallo bloque la nomination du consul honoraire en Catalogne
    Puigdemont a invité secrètement à dîner l’ambassadeur d’Israël et un secteur dynamique de la communauté juive de Barcelone se mobilise en faveur de l’indépendance.

    Par Ignacio Cembrero, El Confidencial (Espagne) 10 octobre 2016 traduit de l’espagnol par Djazaïri

    José Antonio Sanchez Molina, un avocat barcelonais, éloigné du nationalisme catalan, et connu pour ses liens avec le judaïsme a été désigné au début de cette année consul honoraire à Barcelone par l’ambassade d’Israël en Espagne. Neuf mois après cette désignation, il attend toujours l’approbation du ministre des affaires étrangères, José Manuel Garcia-Margallo pour ouvrir le consulat et accomplir sa nouvelle mission.

    Un porte-parole de l’ambassade d’Israël a confirmé la « demande d’ouverture d’un consulat honoraire » avec Sanchez Molina à sa tête et le ministère des affaires étrangères a assuré que, malgré le retard pour l’accréditation, « il n’y avait aucun problème. » Le résultat favorable « est sur le point d’être communiqué » à Israël, ont affirmé des sources autorisées au ministère des affaires étrangères.

    L’Eta hébreu disposait déjà d’un consulat honoraire à Barcelone, approuvé par un ordre signé par le roi Juan Carlos le 8 juin 1994 et inauguré en grande pompe par Jordi Pujol, alors président de la Généralité. Il avait été dirigé par le Juif de Mellila David Melul Benarroch jusqu’à sa démission en 1997 pour raisons personnelles. A l’époque, Israël n’avait eu à attendre que quelques semaines pour son ouverture. A ce jour, il dispose de deux consulats honoraires en Andalousie et en Estrémadure.

    « L’épisode consulaire n’est qu’un point de friction de plus entre une Généralité aux mains des nationalistes qui aspirent à se concilier des sympathies et plus tard la reconnaissance d’une hypothétique république catalane, et les affaires étrangères qui tentent, avec un certain succès, de neutraliser les initiatives des indépendantistes, » observent des sources diplomatiques espagnoles.

    Les nationalistes espèrent que l’Etat d’Israël leur accordera des crédits quand ils auront perdu le soutien de la Banque Centrale Européenne.

    De tous les scénarios dans lesquels se déroule ce bras de fer, le plus houleux est peut-être la relation israélo-catalane. A en croire les déclarations de l’ancien parti Convergence Démocratique de Catalogne (CDC), rebaptisé depuis juillet dernier Parti Démocrate Catalan (PDC), Israël est la principale puissance de laquelle est attendu qu’elle donne un coup de main si arrive la période incertaine de transition vers l’indépendance. Ils espèrent que d’autres pays, comme les républiques baltes, les traitent avec bienveillance mais elles n’ont pas le même poids.

    Said Alami, journaliste palestinien qui réside à Madrid, se souvient que lors d’un point de presse à la veille des Jeux Olympiques de 1992, Jordi Pujol avait déclaré se sentir « sioniste ». Près d’un quart de siècle plus tard, en mai de cette année, Artur Mas, son successeur à la tête de Convergence, affirmait la même position. « Comme en Israël, il y a aussi en Catalogne un peuple déterminé à être libre, » a-t-il dit lors de sa réception du prix de l’Association Catalane des Amis d’Israël (ACAI) et de la Communauté Israélite de Barcelone à l’occasion de Yom Ha’atzmaut (fête de l’indépendance d’Israël).

    Trois amis du nationalisme

    Le 23 septembre, à l’université de Barcelone, Mas fit l’ouverture de la conférence de Victor Terradellas, président de la fondation CATMon qui a pour objet de promouvoir la reconnaissance internationale de la Catalogne. Terradellas donna une conférence sur les « alliés naturels » de la Catalogne nationaliste. Il cita en premier lieu Israël, en second lieu les Etats Unis où cinq membres du Congrès de droite se sont prononcés pour l’indépendance de la Catalogne, et enfin l’Allemagne.

    Les municipalités indépendantistes catalanes ne participent plus à la Red de Juderias [une association qui s’intéresse à la préservation et à la valorisation du patrimoine séfarade dans les villes et les villages où exista une communauté juive avant l’expulsion des Juifs] mais pas Barcelone.

    « On espère séduire les Etats Unis avec l’aide d’Israël et de son ‘lobby’ juif », explique un ancien collaborateur de CATMon qui demande à rester anonyme. « Quant à l’Allemagne, les gens de Convergence ont à l’esprit l’idée de la répétition du rôle qu’avait joué le Chancelier Helmut Kohl, » ajoute-t-il. En décembre 1991, le Démocrate-Chrétien Helmut Kohl avait poussé l’Union Européenne à reconnaître l’indépendance de la Slovénie et de la Croatie, début du démembrement de la Yougoslavie et de la guerre dans les Balkans.

    L’Etat hébreu figure en bonne place dans bon nombre de documents élaborés par les nationalistes pour préparer la transition [vers l’indépendance]. Entrer en relation avec les services de renseignements d’Israël pour connaître leur organisation et leurs services de sécurité » est un des objectifs des futurs services secrets de Catalogne, l’Agence Nationale de Sécurité, comme l’a révélé El Confidencial et comme l’a dénoncé le mouvement Ciudadanos au Parlement.

    Le ministre des affaires étrangères a bloqué l’ouverture d’un consulat honoraire à Barcelone. Margallo a demandé à l’ambassadeur [de l’entité sioniste, NdT] de ne pas cligner de l’œil en direction des nationalistes catalans.

    Dans une autre information, révélée par El Confidencial en 2015, on signale que les membres de la future force aérienne catalane devraient se former en Israël qui est le pays « qui assure la meilleure formation possible. » La Généralité a signé il y a longtemps un accord de coopération scientifique avec l’Agence Industrielle Israélienne pour la Recherche et le Développement (Matimop).

    Israël remplacerait la BCE ?

    Les nationalistes espèrent aussi obtenir une aide d’Israël pour qu’une Catalogne nouvellement indépendante ne soit pas asphyxiée. Le juge Santiago Vida, sanctionné par le Consejo General del Poder Judicial [équivalent du conseil supérieur de la magistrature] pour avoir collaboré à la rédaction d’une constitution catalane a reconnu par exemple dans un entretien accordé au « Periodic Delta » : Nous ne pourrons pas aller vers la Banque Centrale Européenne pour financer la dette parce que nous ne serons pas encore membres de l’Union Européenne. » La solution « est qu’un autre Etat solvable, et nous parlons d’Israël et de l’Allemagne, nous fournissent des financements pendant un certain temps, » ajoutait-il. Dans les cercles nationalistes on spécule, sans véritable fondement, sur un crédit-relais israélien d’environ vingt milliards d’euros.

    Israël n’est pas resté tout à fait insensible, du moins dans un premier temps, au champ de sirènes qui émanait du palais de la Généralité et de Convergencia. Une hypothétique république catalane serait un de ses plus fidèles alliés en Europe. Mas l’a prouvé pendant le voyage qui l’amena en Israël en novembre 2013 quand il était encore ‘président.’ Il visita Jérusalem Est une ville occupée aux yeux de la communauté internationale, où les dirigeants étrangers ont pour règle de ne pas aller. En outre, il n’avait entretenu aucun contact avec des représentants palestiniens.

    « De façon consciente ou inconsciente, Mas a contribué à légitimer l’occupation, » avait alors déploré Xavier Abu Eid, porte-parole de l’Autorité Palestinienne. Huit mois après cette visite, Convergencia obtint, avec le soutien du Parti Populaire, que le Parlement repousse une motion qui appelait à la reconnaissance du droit à l’autodétermination du peuple palestinien. « J’aimerais bien que les Palestiniens jouissent des mêmes droits que les Espagnols qui vivent en catalogne ou au Pays basque, » avait alors déclaré à ce journaliste [l’auteur de l’article, NdT] Musa Amer Odeh, ambassadeur de Palestine à Madrid.

    Un ambassadeur au Parlement

    Alon Bar, qui était alors ambassadeur d’Israël en Espagne, proclama sa neutralité dans le conflit entre gouvernement et nationalistes catalans, ce qui déplut au ministère des affaires étrangères. « Je préfère ne pas m’exprimer sur le débat sur l’indépendance, » avait-il déclaré avec prudence en 2013 à une chaîne de journaux. « Je sais qu’il y a beaucoup de Catalans qui pensent qu’Israël est un modèle, » avait-il ajouté. L’ambassadeur avait accepté de comparaître en deux occasions, en mai 2012 et en juin 2013, devant la commission de l’Action Extérieure du Parlement de Catalogne comme s’il s’agissait du parlement d’un Etat [indépendant].

    Une frange dynamique de la communauté juive de Catalogne a joué un rôle important dans ce rapprochement du nationalisme avec Israël. Dans l’Assemblée Nationale Catalane, une organisation civile qui promeut l’indépendance, il y a une section juive mais pas de section musulmane alors que le poids démographique de cette communauté en Catalogne représente 50 fois celui de la communauté juive. L’Association Catalane des Amis d’Israël participe aussi aux manifestations nationalistes, à commencer par la Diada [fête nationale catalane]. Son président, Toni Florido, répète fréquemment : « Je sais qu’Israël ne sera pas hostile à ce que décidera le peuple de Catalogne. »

    Cette visite en Israël sonna comme un premier avertissement pour le gouvernement espagnol sur les intentions de Convergence. Il se mobilisa donc pour en limiter la portée : pour empêcher que le premier ministre Benjamin Netanyahou reçoive Mas, Garcia-Margallo appela Alon Bar [l’ambassadeur sioniste à Madrid], l’ex-président [chef du gouvernement] José maria Aznar contacta personnellement Netanyahou – avec qui il entretient des liens étroits – et il y eut même à l’époque une intervention du directeur des services de renseignements, le Général Félix Sanz Roldan ; auprès de son homologue du Mossad (services secrets israéliens), selon certaines sources diplomatiques et proches de l’ancien chef du gouvernement espagnol. On fit même appel au magnat juif américain Sheldon Adelson, qui alors projetait la création d’un Eurovegas à Madrid, pour qu’il intercède auprès de Netanyahou avec qui il est lié par une grande amitié.

    Netanyahou avait accepté au dernier moment, mais pas le Président de l’époque, Shimon Peres, qui était resté sur ses positions. Devant ses interlocuteurs espagnols, il expliqua qu’il avait reçu d’autres présidents de régions autonomes et qu’il n’y avait aucune raison de fermer la porte à Mas. Il évita par contre la présence d’emblèmes officiels dans le lieu où il fut photographié avec son hôte. « Israël est clairement un compagnon de voyage choisi par la Catalogne, » avait dit Mas à Peres, un chef d’Etat doté de peu de pouvoirs.

    Daniel Kutner, né à Buenos Aires en 1955, a succédé à Alon Bar en qualité d’ambassadeur israélien en Espagne en août 2015. Avant de présenter ses lettres de créances au Roi, il avait été reçu au début de l’automne par Garcia-Margallo. La Catalogne avait monopolisé leur conversation. Le ministre avait souligné la « déloyauté » à l’Etat des nationalistes et il lui avait demandé de ne pas faire comme son prédécesseur qui avait donné des signaux d’encouragement [aux nationalistes] .

    Au cas où les choses n’auraient pas été claires, Kutner reçut plusieurs appels téléphoniques quand, à la veille de la campagne électorale de décembre 2015, il avait effectué son premier déplacement à Barcelone. Les membres du gouvernement espagnol lui avaient fait part de leur préoccupation. Ils craignaient que les dirigeants nationalistes avec lesquels l’ambassadeur avait prévu de s’entretenir puissent profiter de sa présence pour essayer de démontrer, juste avant les élections, la sympathie d’Israël pour leur cause. En fin de compte, Kutner annula tous ses rendez-vous avec les responsables politiques catalans, y compris avec les non nationalistes, et il ne rencontra que la déléguée du gouvernement, maria de Llanos de Luna Tobarra. Il avait alors également écarté l’idée de proposer une quelconque personnalité au profil nationaliste à la fonction de consul honoraire – les noms de Lluis Bassat, Carlos Villarrubi ou David Madi furent évoqués – et il opta pour l’avocat Sanchez Molina.

    Dîner secret avec Puigdemont

    Pendant les 14 mois que dura sa mission en Espagne, Kutner ne commit qu’une ‘infidélité’ à l’égard de Garcia-Margallo. Il accepta, à la mi-avril dernière, l’invitation du ‘président’ Carles Puigdemont pour un dîner secret – « en privé », selon des sources à la Généralité – en son siège sur la place Sant Jaume. En raison de son caractère privé, les sources officielles de la Généralité ont refusé de s’exprimer sur ce qui a été abordé pendant ce ‘souper.’

    Ce dîner discret – la venue de Kutner ne figurait pas dans l’agenda des visiteurs du Palais de la Généralité – est révélateur des dissensions que suscitent dans le nationalisme les efforts pour resserrer les liens avec Israël. L’ambassadeur israélien était venu en compagnie de son adjoint, le conseiller Yinan Cohen, mais ce n’était pas Raul Romeva, le ‘conseiller’ pour les affaires extérieures qui était assis à côté de Puigdemont. La place était occupée par son numéro deux, Aleix Villaforo i Oliver, de Esquerra Republicana de Catalunya, secrétaire général du département qui chapeaute Romeva.

    Romeva a refusé d’expliquer à notre journal les raisons de son absence, mais un de ses anciens collaborateurs nous a expliqué que l’ex-eurodéputé de Iniciativa per Catalunya, qui s’était montré très critique au Parlement Européen contre l’occupation israélienne de la Cisjordanie et le blocus de gaza, avait refusé de s’asseoir en face d’un représentant d’Israël. Trois mois plus tôt, son amie, la religieuse et militante nationaliste Teresa Forcades avait été expulsée d’Israël juste après avoir atterri à l’aéroport de Tel Aviv. Un porte-parole de Romeva a cependant souligné à notre journal que la relation entre la Généralité et l’Etat hébreu est « très cordiale. »

    Les autorités israéliennes sont préoccupées par l’animosité de la gauche catalane, qu’elle soit ou pas nationaliste. Le quotidien ‘Maariv’ de Tel Aviv a publié en février dernier des câbles envoyés par les ambassades israéliennes sur le mouvement citoyen Boycott Désinvestissement et Sanctions (BDS) qui veut qu’Israël soit sanctionné pour l’occupation. « Le phénomène (…) en Espagne est gênant et inquiétant, mais pour le moment il reste circonscrit à de petites villes, » dont beaucoup sont catalanes, signalait un câble diplomatique. « Quand il atteindra Barcelone et qu’il diffusera parmi les élus, l’affaire atteindra un niveau très différent, » avertissait-il.

    Kutner a mis entre parenthèses le rapprochement entre Israël et le nationalisme catalan mais ce dernier continue sa déconnexion d’avec le reste de l’Espagne, également dans le domaine du tourisme culturel. Quatre municipalités catalanes à majorité indépendantiste, Gérone, Tortosa, Besalu et Castello d’Empuries ont annoncé en juillet dernier leur sortie de la Red de Juderias (réseau des quartiers juifs) de España, dont le siège se trouvait dans la capitale de la province de Gérone. Elles ont essayé d’entraîner Barcelone, la seule municipalité catalane qui reste membre de cette association mais la mairesse Ada Colau a refusé.

  • Le détenteur d’une carte pourra valider un paiement sur son mobile « en utilisant le scanner d’empreintes ou la technologie de reconnaissance faciale ».
    http://www.lesoir.be/1333544/article/economie/vie-du-net/2016-10-04/mastercard-lance-paiement-par-selfie-en-belgique

    Le poids lourd des systèmes de paiement, Mastercard, a annoncé mardi le lancement du paiement par identification faciale dans 12 pays européens, avant un déploiement mondial progressif du service en 2017. Déjà annoncé en février dernier lors du Mobile World Congress, la grand-messe des télécoms qui se déroule chaque année à Barcelone, ce service de validation des paiements par selfie a été préalablement testé aux Pays-Bas, aux États-Unis et au (...)

    #smartphone #biométrie #empreintes #facial #carte

  • http://www.lemarchenoir.org

    Depuis 2012, le Marché Noir permet de présenter toutes sortes de
    travaux de micro publications difficilement visibles autrement

    PCCBA ( http://www.le-terrier.net/pccba ) sera présent, dès demain soir (ça commence à 18h et ça finit à 22h demain, et les journées de vendredi et samedi sont ouvertes à partir de 14h, jusqu’à 18h).
    Des tas de trucs que nous avons tout juste achevé seront présentés à cette occasion : le dernier Amici et le dernier Pré Carré , Temple & Jardin , toutes choses montrées dans le Terrier ces derniers jours, mais aussi des choses sur lesquelles nous travaillons discrètement depuis un moment à l’atelier : un deuxième livre de Lucas Taïeb (« On s’y retrouve tous »), dans un grand format vertical, cette fois-ci, avec une couverture
    bichro en patamogravure de votre serviteur, un petit bidule
    expérimental né d’un week-end avec Noémie Lothe et Aurélien Leif « LLL », et « BLU » un travail de furieux sur lequel nous nous escrimons depuis presque trois mois, consacré à la couleur bleue (30 exemplaires de format carré réalisés avec de la taille-douce, du bois gravé, des pochoirs au crayon de couleur, à la bombe, au carbone frotté, de la patatogravure, de la patamogravure, des estampages d’objets, de l’aquarelle, du cynaotype, de l’alugraphie, de la couture sur calque, des vignettes d’imprimerie en destruction graduelle, des réhauts d’acrylique, le tout pris dans une belle reliure japonaise au raphia)
    j’espère pouvoir vous montrer tout ça ce week end, et causer avec vous pliage, couture, collage, estampe

  • Des femmes fortes en route pour briser le blocus de Gaza | Corse-Matin
    Par Carolie Marcelin—20 septembre 2016
    http://www.corsematin.com/article/article/des-femmes-fortes-en-route-pour-briser-le-blocus-de-gaza.2061636.html

    Lundi matin, sur le quai Tino-Rossi, l’équipage du voilier parti mercredi de Barcelone, se remet de son arrivée mouvementée, dimanche, dans le golfe d’Ajaccio. Tandis que le second bateau de la « Flottille de la liberté » est resté sur le quai catalan, victime d’une avarie technique, la mer démontée aura eu raison de la détermination de l’une des quinze femmes décidées à braver l’armée israélienne en atteignant ou du moins en s’approchant au plus près des côtes de Gaza.

    Leur but : briser le blocus imposé par Israël depuis dix ans à cette enclave palestinienne coincée entre l’Égypte et Israël.

    Tandis que Madeleine, la capitaine du voilier répare les circuits électriques, les femmes dont certaines ont été logées dimanche soir chez des membres de l’association Corsica Palestina, sont de retour sur le pont. Rincées et reposées, elles sont prêtes à reprendre la mer, jusqu’à Messine, en Sicile, prochaine étape du voilier sur la route à l’itinéraire volontairement imprécis menant à Gaza.

    Ces femmes ont des profils différents et ne parlent pas toutes la même langue. Mais elles ont en commun leur engagement en faveur des Palestiniens, et plus particulièrement des Palestiniennes, enfermées depuis dix ans, avec leurs enfants, dans « la prison à ciel ouvert qu’est Gaza », disent-elles.

    « Nous avons monté cette flottille pour voir quelle sera l’attitude d’Israël face à un équipage entièrement féminin, ne présentant donc clairement aucun danger », déclare Claude Léostic, la présidente de la plateforme des ONG françaises pour la Palestine.

    Assise sur une chaise au milieu du ponton, Christiane, la veuve de Stéphane Hessel, l’auteur du manifeste Indignez-vous ! participe aussi à l’aventure médiatique : « J’ai 88 ans, je n’irai pas sur le bateau mais je dénonce depuis des années toute forme de colonisation. J’ai connu Gaza en 1991 et mon mari et moi-même avons toujours été engagés pour la défense de cette population traumatisée », explique-t-elle.

  • Ana

    Assise, le regard oscillant entre paisible et perdu, Ana tourne le dos à la fenêtre. C’est que le paysage est frustrant : des pins cachent l’embouchure du Rio Miño dans l’Atlantique et ses longues plages qui se rejoignent presque à marée basse. Là où l’eau douce rencontre les vagues de l’océan. Sur la rive droite du fleuve se trouve la Galice espagnole, sur l’autre le Portugal. Entre les deux, les ruines d’un couvent dominent une petite île. A travers le cadre de verre pourtant, ni côtes de sable ni immensité bleue. Pas d’horizon. Des canapés confortables invitent à prendre le temps de se relaxer, de somnoler, mais Ana préfère s’asseoir à une petite table, dos droit et mains jointes en appui au niveau des poignets. La même posture de bienséance qu’elle adoptait lors des repas de midi avec ses employeurs à Genève.
    Lors de son départ de La Guardia, première aventure au-delà de sa terre natale, elle approchait des trente ans. Ce jour-là, elle a laissé derrière elle les fortes marées, les fruits de mer fraîchement pêchés, les petites montagnes verdoyantes et le vent salé. Sa jeune sœur, plus téméraire, avait fait le voyage quelques années auparavant. Prétextant à sa mère des vacances à Barcelone, elle était partie s’installer à Genève encouragée par une connaissance. Comme pour tant de Galiciens dans les années 60, la Suisse représentait la possibilité d’un autre futur, plus prospère. Le pays recherchait de la main-d’œuvre ouvrière bon marché et les offres d’emploi étaient nombreuses. En Espagne, au contraire, ni la dictature ni les conditions économiques de la région ne laissaient beaucoup de place à l’espoir, surtout avec quelques années d’école primaire comme seul bagage. Au village, le destin de la plupart des hommes se résumait à la pêche, partir au loin sur l’océan, parfois pour plusieurs semaines. Pour les femmes, cela signifiait longue attente et prières. Prier pour que leurs hommes ne se fassent pas engloutir par une vague ; ou que son gagne-pain ne soit avalé par un plus gros poisson, mieux mécanisé.

    http://asile.ch
    #Genève #migrations #exil #Espagne #migrants_espagnols

  • Women’s Boats to Gaza will sail from Barcelona to second port: Ajaccio, Corsica | Women’s Boat to Gaza
    https://wbg.freedomflotilla.org/news/womens-boats-to-gaza-will-sail-from-barcelona-to-second-port-aj

    Le vendredi, 9 septembre 2016

    La Coalition de la Flottille de la Liberté a le plaisir d’annoncer la prochaine escale de nos bateaux, l’Amal-Hope et le Zaytouna-Oliva. Ils quitteront Barcelone le 14 septembre et arriveront à Ajaccio (Corse, France) le 17. Le deux bateaux seront amarrés dans le port d’Ajaccio d’où ils repartiront le 19 septembre pour une dernière escale avant de voguer vers Gaza.

    L’Association Corsica Palestine leur y réserve un accueil chaleureux, avec visite des bateaux, rencontres avec des élus locaux et plus encore. Une conférence de presse se tiendra à Ajaccio, (les détails suivent).

    Les femmes en mission à bord de ces bateaux veulent briser le blocus illégal et inhumain de Gaza. Parmi elles, Malin Björk, eurodéputée suédoise ; Ann Wright, colonel en retraite de l’armée des Etats-Unis et ancienne diplomate américaine qui a démissionné en 2003 parce qu’ opposée à l’invasion de l’Irak ; et le docteur Fauziah Modh Hasan, une médecin malaise qui a participé à plusieurs missions humanitaires avec le Secours Médical de Malaisie ( Malaysian Medical Relief Society).

    “Les Nations unies ont déclaré que Gaza sera inhabitable en 2020,” déclare la Canadienne Wendy Goldsmith, assistante sociale et l’une des organisatrices de la Flottille de la Liberté. “Le Bateau des Femmes pour Gaza déclare que ce blocus doit être levé afin que toutes et tous puissent vivre libres et dans la dignité.”

    Pour d’autres renseignements, contacter Claude Léostic, (+33) 06 72 51 64 90, cleostic@free.fr

  • Un autre compagnon de Barcelone en prison (et extradé) pour l’affaire des expropriations de banques en Allemagne-Non Fides
    http://www.non-fides.fr/?Un-autre-compagnon-de-Barcelone-en-prison-et-extrade-pour-l-affaire-des

    @Ad Nauseam - Le mardi 21 juin dernier à l’aube, le Corps des Mossos d’Esquadra a défoncé la porte de la maison d’un compagnon anarchiste de Barcelone, où il vivait avec sa compagne et d’autres colocataires. Tous ont été réveillés pointés par des armes à feu et ont été menottés durant des heures, tandis que la police (...)

    #Non_Fides / #Mediarezo

  • Pour une pédagogie du #terrorisme
    https://www.mediapart.fr/journal/france/270716/pour-une-pedagogie-du-terrorisme

    Explosion d’une bombe au Liceu de Barcelone en 1893 © Le Petit Journal Que nous arrive-t-il avec ces #attentats itératifs ? À la fois du déjà-vu et du à-faire-face. Nous avions la faiblesse de nous croire invincibles parce que supérieurs. Du coup, il faut tenter de ne pas basculer dans l’antiterrorisme mimétique des bravaches. Savoir lésiner sur les peurs liberticides.Et réfléchir collectivement plutôt que de réagir en meute.

    #France #la_France_face_au_terrorisme

  • #CRUZ_LEAL_RODRIGUEZ : La nouvelle politique et l’enthousiasme néolibéral pour l’entreprenariat prostitutionnel

    http://ressourcesprostitution.wordpress.com/2016/07/25/la-nouvelle-politique-et-lenthousiasme-neoliberal-

    La mairie de Barcelone semble travailler pour protéger les droits des femmes qui exercent la prostitution par choix et pour réguler la pratique de cette dernière en utilisant toutes les compétences dont dispose le conseil municipal. Ce phénomène a provoqué un mouvement de rejet de la part de quatre mairesses de la région métropolitaine de Barcelone ainsi que de plusieurs groupes féministes, avec une certaine prépondérance du Mouvement Démocratique des Femmes (Movimiento Democrático de Mujeres, MDM).

    Et c’est cette lutte politique qui a fait que le débat sur la prostitution ainsi que les positions opposées par rapport à sa régulation s’invitent dans les médias, à travers l’échange d’accusations quant à l’utilisation partisane de ce sujet. (...)
    Il est impératif que le débat sur la prostitution s’invite dans les rues et soit dans toutes les bouches. Qu’il oblige les gens à avoir un avis personnel sur la question, qu’il dérange et incommode, pour pouvoir déraciner ce qui a été installé et accepté, si l’on veut aborder la prostitution comme un problème. Que nous comprenions que son existence est une conséquence politique, et que des politiques féministes en faveur de l’égalité pourront difficilement s’intégrer dans une perspective néolibérale qui offre les corps au marché en tant que marchandise.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://acciofeminista26n.wordpress.com/2016/04/11/la-nueva-politica-y-el-entusiasmo-neoliberal-por-la-emp (tiré de Publicoscopia.com)

    CRUZ LEAL RODRIGUEZ est diplômée en travail social. Elle a un master en politique sociale et médiation communautaire et a une licence en intervention auprès des personnes handicapées.
    #Barcelone #prostitution