city:bayonne

  • Décrocher le portrait de Macron

    Fanny, militante du climat, a été libérée après 9 h de garde à vue. Son crime : avoir décroché un portrait de Macron
    https://reporterre.net/Fanny-militante-du-climat-a-ete-liberee-apres-9-h-de-garde-a-vue-Son-cri

    - Actualisation - Mardi 26 février, 18h35 - Après neuf heures de garde à vue, la militante est sortie du commissariat. Son domicile a été perquisitionné en début d’après-midi. Elle est convoquée au tribunal le 2 septembre 2019.

    Jeudi 21 février, quatre portraits officiels du président Macron avaient été décrochés dans des mairies à Lyon, mais aussi Paris, Bayonne et Ustaritz, pour dénoncer l’inaction du gouvernement face au dérèglement climatique. Un militant d’Action non violente-COP21 (ANV-COP21) a été placé en garde à vue à Lyon vendredi 22 février, et son domicile a été perquisitionné.

    Mairie de Cabestany : un collectif d’activistes « jaune-vert » décroche le portrait du Président Macron
    https://www.midilibre.fr/2019/02/27/mairie-de-cabestany-un-collectif-dactivistes-jaune-vert-decroche-le-portra

    Ce mercredi 27 février, le maire de #Cabestany (P-O), Jean Vila, a vu débarquer dans sa mairie le #Collectif_Action_Non_Violente_COP21 venu « décrocher le portrait officiel du président Macron en tant qu’acte symbolique de #désobéissance_civile ».

    Le maire communiste de Cabestany #Jean_Vila posé ensuite avec les militants, sachant qu’il se mettait #hors_la_loi en ayant autorisé cette action, indique L’Indépendant. Ils étaient une quinzaine de membres du Collectif ANV COP 21 à se rassembler ce mercredi 27 février sur le parking du Centre Culturel de Cabestany.

    #crime_de_lèse_majesté #militer

  • Les Robinsons de Tromelin découverts par l’archéologie

    https://www.franceculture.fr/emissions/le-salon-noir/les-robinsons-de-tromelin-decouverts-par-larcheologie

    Dans la nuit du 31 juillet 1761 débutait une des plus étonnantes aventures de l’histoire maritime, à la croisée de celles de #Robinson_Crusoé et du radeau de la Méduse. Comment un groupe d’esclaves issus des montagnes de Madagascar allait-il survivre plus de 15 années sur une île d’1 km2, dépourvue d’eau potable de surcroit ?

    #esclavage

    • Le 17 novembre 1760, l’Utile, un navire de commerce de la Compagnie française des Indes orientales, quitte Bayonne et cingle vers les îles Mascareignes. Le navire s’arrête à Madagascar pour faire provision de vivres, et, contrairement aux ordres du gouverneur, le capitaine Jean de la Fargue embarque soixante esclaves, qu’il compte vendre à l’île de France, l’actuelle île Maurice, avec le reste de sa cargaison. Mais une tempête détourne l’Utile de sa route. Le navire s’échoue et se brise sur les récifs de cet îlot qu’on nomme île des Sables, un banc de sable d’à peine deux kilomètres de long et huit cents mètres de large, planté de quelques palmiers. Presque tous ceux qui parviennent à gagner la terre ferme sont blessés ou estropiés, tous sont totalement hagards. Les survivants commencent à construire une embarcation avec l’épave du navire. Deux mois après le naufrage, elle est terminée : l’équipage français prend ainsi le large — cent vingt-deux hommes entassés comme des sardines, qu’on ne reverra plus —, en promettant d’aller quérir de l’aide. Les esclaves sont abandonnés sur l’île. Ils sont libres, mais leur liberté mesure un kilomètre carré, et ils sont plus prisonniers que jamais, esclaves de leur volonté de survivre. Ils font du feu, creusent un puits, se tressent des vêtements de plumes, capturent des oiseaux marins, des tortues et pèchent des crustacés. Certains sont si désespérés qu’ils embarquent sur un radeau et partent à la dérive — tout plutôt que de rester sur ce bout de terre, livrés à l’espoir et à la vie. Les autres gardent le feu. Quinze ans après, il brûle toujours. Des soixante esclaves libres, il ne reste que sept femmes — et un petit garçon encore au berceau. Le 29 novembre 1776, ils sont découverts par l’équipage de la corvette La Dauphine qui les prend à son bord et les achemine vers l’île de France. Ils laissent à l’île des Sables les braises éteintes du feu et le nom de leur sauveur, un officier de la Marine royale capitaine de corvette, le chevalier de Tromelin.

      In L’Atlas des îles abandonnées de Judith Schalansky

  • ‘Maintenant, les prisonniers’ : au Pays Basque, la société civile prend les rues pour la paix
    https://lemediapresse.fr/social/maintenant-les-prisonniers-au-pays-basque-la-societe-civile-prend-les-

    À l’appel des « Artisans de la Paix », 9000 basques ont manifesté à Bayonne le samedi 12 janvier, imités à Bilbao, en Pays Basque Sud, par 70 000 personnes. Huit mois après la dissolution de l’ETA, ils réclament la fin des mesures d’exception pour les prisonniers et la reprise des discussions avec le gouvernement. Traversant le […]

  • A Bayonne, nouvelle route migratoire, l’impressionnante solidarité des habitants malgré les carences de l’État
    https://www.bastamag.net/A-Bayonne-nouvelle-route-migratoire-l-impressionnante-solidarite-des-habit

    La route de la Libye et de l’Italie étant coupée, de plus en plus de migrants arrivent en Europe via le Maroc et l’Espagne. Certains passent ensuite par le Pays Basque. En deux mois, 2500 réfugiés ont déjà transité par un centre d’accueil ouvert à Bayonne. La démarche, d’abord spontanée, bénéficie désormais du soutien de la mairie. L’État a quant à lui exercé des pressions sur les chauffeurs de taxi ou les compagnies d’autobus, en exigeant notamment l’identité des voyageurs. Basta ! a passé la nuit du 31 (...)

    #Résister

    / #Solidarités_internationales, #Reportages, #Migrations, #Droits_fondamentaux, A la une

  • « Les difficultés des “gilets jaunes” sont la conséquence de cinquante ans de politique d’#urbanisme »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/01/02/les-difficultes-des-gilets-jaunes-sont-la-consequence-de-cinquante-ans-de-po

    Dans le mouvement des « gilets jaunes », une raison essentielle a été insuffisamment pointée, qui sous-tend la plupart des autres. Les difficultés des « gilets jaunes » sont pour une grande part la conséquence de la politique d’urbanisme mise en œuvre dans notre pays depuis cinquante ans. Pour la faire courte, celle-ci a consisté à vider les villages, bourgs et villes petites et moyennes d’une grande partie de leurs habitants et activités au profit de périphéries sans âme et sans vie. Cette politique, à laquelle peu de #territoires ont échappé, s’articule autour du triptyque : étalement urbain de l’habitat, centre commercial et voiture individuelle.

    • L’universitaire Gabriel Dupuy [professeur émérite d’aménagement de l’espace à l’université de Paris-I-Panthéon-Sorbonne] a montré comment l’ensemble des décisions publiques et privées dans le champ de l’urbanisme de ces dernières décennies avaient concouru à la mise en place d’un véritable système de « dépendance automobile » : les investissements publics conséquents réalisés en faveur des voies rapides, rocades, échangeurs et autres giratoires – au détriment de la rénovation d’un réseau ferré vieillissant et du développement d’aménagements cyclables – ont rendu possible et favorisé l’urbanisation périphérique peu dense sous la forme de lotissements de maisons individuelles. Privés de commerces et de services publics, ces quartiers sont insuffisamment peuplés pour permettre leur desserte efficace par des transports en commun, rendant l’usage de l’automobile indispensable. Cercle vicieux conduisant fréquemment à l’acquisition de plusieurs véhicules par ménage.

      D’où le sentiment de relégation ressenti par nombre d’habitants de ces territoires dont les modes de vie sont pleinement urbains et qui aspirent en conséquence à accéder aux emplois, services et aménités de la ville, pour eux et leurs enfants, mais qui y parviennent de plus en plus difficilement. D’où l’hypersensibilité au prix des carburants.

      Besoin de rencontres
      Il y a cinquante ans déjà, le philosophe Henri Lefebvre alertait sur le risque de fragmentation des espaces et des groupes sociaux induit par cet éclatement des villes. La solution pour contrer ces tendances centrifuges résidait, selon lui, dans l’affirmation et la mise en œuvre effective d’un « droit à la ville », condition de préservation et d’approfondissement de la civilisation humaine grâce à l’accès aux services et aux lieux d’échanges et de rencontres offerts par la centralité urbaine.

      Cette ambition est plus que jamais d’actualité. Le fait que le mouvement des « gilets jaunes » ait très peu concerné les classes moyennes et populaires résidant dans les grandes villes et métropoles confirme que, en dépit des apparences, la vie quotidienne y est probablement plus facile et plus supportable. La proximité et la mixité fonctionnelle (mélange de l’habitat, de l’emploi, des commerces et services) et sociale qui caractérisent le milieu urbain démultiplient les opportunités de rencontres, de travail, de loisirs, d’autonomie des jeunes, le tout pour un faible coût de mobilité.

      La fraternité, la convivialité et la solidarité ressenties sur les ronds-points occupés par les « gilets jaunes » révèlent un fort besoin de rencontres, d’échanges, de coups de main, qui font de plus en plus défaut dans la vie quotidienne de nombre de ces personnes et que ni la télévision ni la sortie hebdomadaire au centre commercial ne compensent réellement.

      Centres-villes en état de mort clinique
      Le développement, sans équivalent en Europe, des centres commerciaux périphériques dans notre pays et la fermeture de nombre de commerces des villages et villes qui en découle – parfaitement décrite par le journaliste [et collaborateur du Monde] Olivier Razemon dans son enquête Comment la France a tué ses villes (Rue de l’Echiquier, 2016) – illustre tristement cette perte de lien social.

      Ces temples – privés – de la consommation attisent désirs d’achat et frustrations sans aucune des qualités et potentialités d’un véritable espace public urbain. Alors que notre pays est déjà suréquipé en centres commerciaux, des centaines de milliers de mètres carrés supplémentaires devraient encore voir le jour au cours des prochaines années, dans une fuite en avant qu’aucune des innombrables lois et commissions mises en place depuis quarante ans n’est parvenue à réguler, au détriment de milliers d’hectares de terres agricoles et d’espaces naturels. La vacance commerciale des centres-villes français a atteint le niveau sans précédent de 11 % en 2017 et dépasse 20 % dans nombre de villes petites et moyennes, dont les centres sont en état de mort clinique et renvoient une image désespérante à ceux qui les habitent encore. C’est une partie de l’histoire, de la civilisation et de l’identité françaises qui disparaissent sous nos yeux, victimes de politiques irresponsables.

      Le drame est que le modèle calamiteux des centres commerciaux périphériques est à présent imité par des services publics, hôpitaux, centres de santé, équipements sportifs, établissements culturels, etc., qui sont de plus en plus nombreux à quitter les centres-villes pour s’implanter eux aussi à proximité des rocades et échangeurs autoroutiers dans des lieux sans histoire, sans qualité et inaccessibles autrement qu’en automobile. Oubliant que seule une partie de la population est motorisée, les jeunes et les personnes âgées encore moins que les autres.

    • Encourager une densification raisonnée
      Alors, que faire pour remédier à cette évolution aux conséquences sociales et environnementales désastreuses ? Quelques mesures simples pourraient être mises en œuvre rapidement par le gouvernement et les élus locaux qui maîtrisent la politique d’urbanisme de leur territoire : planifier l’urbanisme à l’échelle des bassins de vie des populations, la seule pertinente, en confiant la responsabilité des plans locaux d’urbanisme aux intercommunalités, évolution programmée par la loi ALUR [pour l’accès au logement et un urbanisme rénové] de 2014 et qu’il est urgent de parachever ; réinvestir fortement les centres des bourgs et villes moyennes en rénovant les logements vétustes et en encourageant une densification raisonnée de ces territoires aux qualités patrimoniales souvent remarquables afin d’y accueillir de nouveaux habitants, ambition développée en 2018 par le programme gouvernemental « Action cœur de ville », qu’il est nécessaire d’amplifier ; atteindre le plus rapidement possible l’objectif promis par Nicolas Hulot dans son plan biodiversité annoncé en juillet 2018 de « zéro artificialisation nette des sols » ; décréter un moratoire immédiat sur toute nouvelle ouverture de centre commercial et conduire une politique active d’urbanisation des centres commerciaux existants en améliorant leur desserte par les transports publics et les modes actifs (vélo) et en les transformant en véritables quartiers de ville comportant des logements, des équipements publics et des espaces verts accessibles à tous ; aider les commerces de centre-ville à se moderniser et à développer de nouveaux services, grâce à la mise en place d’un fonds alimenté par une taxe sur les livraisons à domicile des sites de vente par Internet ainsi que sur les parkings des centres commerciaux ; enfin, amélioration des lignes de transports en commun et des modes actifs entre les territoires périphériques et ruraux et les centralités urbaines grâce à des liaisons fréquentes et rapides, dans une logique de partenariat entre territoires.

      L’adage du Moyen Age selon lequel « l’air de la ville rend libre » demeure pleinement valable. Contre l’assignation à résidence dénoncée par les « gilets jaunes » , il est urgent de mettre en œuvre une politique permettant à chacun de pleinement jouir de ce « droit à la ville » qui ne doit pas être réservé aux seuls habitants des centres-villes mais bien profiter à l’ensemble de la population qui aspire à la vie en société.

      Stéphane Lecler, urbaniste, a exercé diverses fonctions dans le secteur des transports et de l’urbanisme au sein de l’Etat et de collectivités locales. Il travaille actuellement à la Mairie de Paris.

    • En complément, ce chouette commentaire éclairé trouvé sur le réseau majoritaire :

      Viviane, Jane Jacobs, « grandeur et déclin des grandes villes américaines » où elle décrit dans le menu le jeu de relations sociales complexe d’une vraie ville, le rôle des rues, des places, la dictature des faux espaces verts. Mon livre de chevet.

      Complété par trois autres, « l’art de bâtir les villes » de Camille Sitte justement un autre angle de traitement des places et des rues, qui décrit au XIXe siècle en parcourant de long en large les villes européennes qui aime pourquoi une place ou une rue fonctionne ou pas, le rapport entre la largeur, la profondeur et la hauteur, l’exposition aux vents dominants, la circulation des véhicules, à l’époque des calèches, les débouchés des rues, le positionnement des monuments.

      Puis dans un autre genre, « garden cities of tomorrow, a Path to social reform » sur l’art des cités jardins ou dans une ville assez dense tout en ayant l’impression d’être dans un village urbain, le journaliste parlementaire et sociologue a avant l’heure, le socialiste Ebenezer Howard, horrifié par les miasmes de l’époque à Londres (absence d’égouts, incendies, pollutions au charbon de mauvaise qualité, smog, épidémies, misère sociale abondamment décrite par Dickens) imagine un maillage de villes autonomes, notamment sur le plan alimentaire, intégrant emplois, écoles, universités, habitations, dans des espaces paysagés, où l’on peut se déplacer en toute sécurité en vélo, adossés à une ligne de chemin de fer reliée à la capitale britannique. Non seulement il va l’imaginer, mais il va créer des fondations pour la mettre en place. D’abord à Letchworth, à 60 km au nord de Londres, puis à Welwyn garden city a mi chemin entre Londres et Letchworth. Je m’y suis rendu il y a 22 ans en scooter depuis le Pays Basque, et Welwyn m’est apparue comme une ville de la taille de Bayonne, et même population, avec à peu près la même surface construite et beaucoup plus d’espace consacrée à l’agriculture pour la nourrir, sans jamais se rendre compte qu’on est en ville, c’est troublant car toutes les fonctions de la ville sont là, tout en ayant l’impression d’être dans un village anglais avec un soupçon de verticalité en plus au fur et à mesure qu’on se dirige vers le cœur de la ville.

      En complément de des trois là, je recommanderais Friedrich Hundertwasser, peintre autrichien qui a imaginé des villes ou des quartiers qui ont été bâtis par des architectes après sa mort, avec des formes magnifiques et inédites, des toitures vegetalisées, ressemblant à des collines, des « arbres locataires » jaillissant des toits ou des fenêtres, des portes, des milliers, et des encadrements de fenêtres insolents de couleurs, des cours intérieures enveloppant des écoles ou des crèches et qu’on peut visiter dans des douzaines de villes autrichiennes, suisses, ou allemandes.

      Encore Franck Lloyd Wright, architecte de génie du bioclimatisme pendant pratiquement huit décennies, notamment, mais l’un des pires théoriciens de l’urbanisme et de l’étalement urbain, qu’il faut lire pour savoir ce qu’il ne faut pas faire ? mais dont l’œuvre architecturale doit nous inspirer pour nos villages urbains qui doivent être conçues comme des œuvres d’art que l’on vient visiter et non comme des quartiers monotones et déclinés à l’infini selon la pensée de « l’architecture moderne » de le Corbusier, d’abord dans tous les régimes productivistes autoritaires ou totalitaires de la planète des années 30 à 60, puis dans le reste du monde, sans savoir si vous vous trouvez dans une cité industrielle à Birmingham ou Pittsburgh, Buenos Aires ou Varsovie, en banlieue de Madrid ou de Bratislava, de Sarcelles ou de Turin, de Détroit ou de Toyota, de la banlieue ouvrière de Bilbao, ou soixante ans plus tard celle de Shenzen.

      L’art de bâtir des villes c’est aujourd’hui imaginer des « car free cities » comme celles imaginées par J.H. Crawford, ou encore comprendre les mécanismes décrits par Andres Duany, et Elizabeth Plater Zyberk, dans « suburban nation » ou James Howard Kunstler « geography of nowhere » ou encore ceux qui décrivent dans « fortress America » ou dénoncent des « gated communities » les communautés fermés, l’Amérique suburbaines et la géographie de nulle part que les français reproduisaient plus ou moins en les adaptant à la geographie plus réduite d’un urbanisme commercial délirant, une artificialisation et imperméabilisation des sols notamment dans des friches industrielles ou des zones humides en s’étalant à perte de vue.

      Jane Jacobs, journaliste et sociologue résident à Greenwich village à Manhattan, avait en 1961 un désaccord avec Ebenezer Howard (1895), sur le modèle des garden cities. Mais poussée à l’exil à Toronto au Canada pour que ses enfants ne soient pas envoyés au massacre dans la guerre du Vietnam, elle a commencé à nuancer sa position sur les cités jardins surtout depuis les progrès des matériaux, des formes constructives, des techniques bioclimatiques, et en rajoutant un minimum de compacité et de densité raisonnée aux théories d’Ebenezer Howard. Si on y rajoute l’art des places, des marchés, des halles, des rues, et les toitures végétalisées d’hundertwasser, de la ré-irruption de l’art, depuis le mobilier urbain, l’éclairage, les bancs, les jardins, les terrasses, les balcons, patios, rue intérieures, on aboutit à la pensée d’Herrikopolis d’Iker Zabalzagarai, mais ça, il vous faudra attendre encore un an ou deux pour la voir se décliner, avec d’autres dimensions que sont l’art de bâtir des villes qualitatives accessibles à tous, à faible empreinte écologique. ?

      https://pin.it/rxbvbpwi6yabzt

    • Et toujours un commentaire intelligent (je vais inviter l’autrice !) :

      il est frappant de voir que Jane Jacobs [qui avant de s’illustrer par la publication de son livre, était une militante écologiste qui avait livré un combat titanesque pour empêcher, avec succès, la création d’une autoroute urbaine à travers Manhattan, devant littéralement couper la ville en deux] n’a consacré que de manière plus qu’anecdotique, une seule référence au tramway (et encore elle parlait d’un tramway à cheval datant du début du siècle) et deux passages au métro, sans référence aucune à celui ci en terme de mobilité mais en terme de stations dans le paysage.

      J’adore le livre de jane jacobs au point de l’avoir numérisé et de l’avoir toujours sur moi, afin d’y faire référence dans les débats ou les conversations… et d’y faire des recherches en texte intégral.
      J’avais un doute sur le transport, mais non effectivement elle parle du bâti et de la ville, et quasiment pas des mobilités en dehors des voitures.

      Il faut préciser qu’à cette époque là, la question du métro ne se pose plus, l’essentiel du réseau new yorkais est déjà bâti, et les aménagements ne s’y font plus qu’à la marge.

      Le problème se pose en de tout autre termes dans les villes existantes dont le réseau existant est saturé, ou considéré comme obsolète, et que les autorités envisagent d’en construire un nouveau.

      Dans ma ville, et l’agglomération bayonnaise, on est en train de construire pour cette année un réseau innovant de trambus électrique (indépendant des caténairs et des voies sur rails dédiés des tramway) dont la recharge par induction se fera à chacune des stations. C’est une première mondiale, et de plus le trambus est construit en Pays Basque sud, à cinquante kilomètres à vol d’oiseau de chez nous… par une société coopérative ouvrière de production.

      Mais chaque construction d’un système de transport offre un certain nombre de désagréments, on défait des aménagements paysagers et urbains pour en reconstruire d’autres. Et le temps de la transition est douloureux. Et les travaux éprouvant, ce qui est le cas chez nous actuellement, où ça culmine en terme d’exaspération.

      L’urbanisme sous-terrain n’est quasiment évoqué par aucun des auteurs que je t’ai cité en amont.

      C’est pourtant une des pistes les plus intéressantes pour certains types d’activités, quoi qu’à mon tour je préfère plutôt les mobilités de surface, ou plus encore, les mobilités suspendues, qui peuvent s’affranchir des routes, des ponts, des rivières ou marécages, des baies et des collines…

      Ainsi un métro coûte environ 50 millions d’euros le kilomètre, contre 25 millions pour un tramway, 10 millions pour un trambus ou un système d’autobus en site propre, mais « à peine » 5 millions pour un sytème de téléphérique urbain.

      Avec un téléphérique urbain, pour le même prix qu’un métro, on peut irriguer dix fois plus un système de mobilité et toucher les périphéries, où les quartiers difficiles à desservir par un système conventionnel du fait d’une densité de population insuffisante.

      Mais chaque système a ses avantages et ses inconvénients.

      Il est étonnant de voir que le trambus bayonnais entre Bayonne-Anglet-Biarritz (et quelques communes de proximité) reprend le tracé du tramway ancien, d’abord à cheveaux, ensuite électrifié, qui prévalait avant ma naissance, remplacé par un système de bus jugé alors plus performant.

      On ne cesse de faire et de défaire puis de refaire des choses, même si les technologies ont considérablement évoluées entre temps.

    • Et combien pour faire taire les syndicats ?
      –----
      « Paradis pour les uns, pas un radis pour les autres. » lu au dos d’un gilet jaune

    • https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/plans-sociaux/ford-annonce-un-plan-social-apres-avoir-ecarte-l-offre-de-reprise-pour-

      https://npa2009.org/communique/ford-blanquefort-meme-pas-mort

      Mais le scandale c’est sans doute aussi des pouvoirs publics (État, collectivités locales) qui ont déversé des millions d’euros d’argent public à Ford depuis son installation en 1974, sont aujourd’hui dépassés et condamnés à déplorer une décision qui révèle leur impuissance.

      Jour de victoire
      par Sorj Chalandon

      -- Ne fermez pas la fenêtre, s’il vous plaît.

      J’avais dit ça comme ça, doucement, un simple murmure. Mais Svetlana m’a foudroyé. L’infirmière, c’était elle. Elle avait tous les droits sur cette pièce et le malade qui l’occupait. Le nombre d’oreillers, leur position sous sa tête, la couverture en plus, le couvre-lit en moins, c’était elle. Cette chambre d’agonie était devenue la sienne. Elle décidait du jour et de la nuit. Elle qui allumait le plafonnier ou la lampe de chevet. Elle qui s’emparait de la chaleur ou du silence. Elle qui avait confisqué la télécommande de la télévision.

      -- Il y a trop de bruit dans la rue, a protesté Svetlana.

      -- Il n’y en a pas assez, j’ai souri.

      Cela faisait dix ans que la vieille Moldave s’occupait de mon père. Il l’aimait bien, elle le supportait. Elle s’en débrouillait, comme la tante d’un parent arrivé à son crépuscule.

      Elle et moi, c’était autre chose. J’étais le fils en trop. L’écervelé. L’inconscient qui servait un verre de blanc frais au mourant. Celui qui lui tendait une cigarette pour une seule bouffée. J’étais l’empêcheur de mourir tranquille. Qui ouvrait les rideaux quand le soleil le réclamait. Qui remontait l’hiver avec une boule de neige pour qu’il y frotte ses lèvres de vieil enfant. Qui lui parlait de l’usine, encore et encore, même lorsqu’il fermait les yeux.

      -- Vous le fatiguez, Henry !

      -- Je le distrais, Svetlana.

      Depuis le début de soirée, la ville chavirait sous la Coupe du monde de football. Bonheur, joie, liesse. À la radio, à la télé, les journalistes puisaient dans leur dictionnaire pour trouver un mot plus haut que l’autre. De Bordeaux à Lyon, de Paris à Clermont-Ferrand, de Bayonne au plus petit bourg de Mayenne, les familles étaient dans les rues. Les boulevards chantaient, les chemins de campagne, les balcons bourgeois, les cités, les terrasses, les bords de mer, les villages de montagne. Une joie bruyante, insouciante, de klaxons de voitures, de rires de femmes, de cris d’hommes et de hurlements enfantins.

      -- Je veux qu’il écoute ça, j’ai dit.

      Elle a lâché la poignée de la fenêtre. Et puis haussé les épaules avant de quitter la pièce.

      Je me suis assis sur le lit, penché sur mon père. Il fermait les yeux, respirait faiblement.

      -- Tu entends ?

      La ville devenue folle.

      Il a hoché la tête. Son maigre sourire.

      Ce matin, je lui ai dit que l’usine vivrait. Que le gouvernement avait été ferme et que Ford renonçait à quitter le site.

      -- Ferme ? Ferme comment ?, a demandé mon père.

      Je me suis rapproché de son oreille. Il avait les yeux fermés, alors j’ai fermé les miens. Deux aveugles lumineux. Et je lui ai raconté. Ce qu’il voulait croire, ce que j’aurais aimé entendre. Ford avait décidé de lancer la nouvelle boîte de vitesses chez nous, à Blanquefort.

      -- La 8F-MID ?

      Il a souri, les yeux clos.

      Il connaissait. Il ne connaissait que ça. Enfant, il ne me racontait ni les princes ni les chevaliers, mais la mécanique. Son héros s’appelait Henri Depasse, importateur exclusif de Ford en France. C’est lui, en 1913, au 63 de la rue Fondaudège, qui avait ouvert le premier atelier de montage français de la Ford T. Francis, mon grand-père, avait travaillé pour Depasse boulevard Albert-Ier. Avec trois copains d’atelier, ils avaient même fait le chemin de Paris, jusqu’au stand 21 du Salon de l’automobile, pour voir la Ford T, leur « bordelaise », souriant aux bourgeois qui n’osaient approcher le diamant.

      -- Henry ?

      Je me suis rapproché.

      Mon père m’avait donné tout à la fois les prénoms de Ford et de Depasse.

      -- Ils ont trouvé l’argent ?

      Il avait ouvert les yeux. Déjà, son regard était ailleurs.

      -- L’argent pour quoi ?

      -- La comptabilité…

      J’ai souri à mon tour. Il parlait de la compatibilité des chaînes. Passer de la boîte 6F35 à la nouvelle technologie. Des millions d’euros.

      -- Oui, bien sûr. Tout a été réglé.

      Il me regardait.

      -- Je crois même qu’on va pouvoir continuer la 6F15. Les syndicats ont parlé de cent cinquante mille unités pour l’Europe.

      Il a levé une main, à peine. Sa paume détachée du drap. Il me regardait toujours.

      -- Mais c’est sûr ? C’est certain ? L’usine est sauvée ?

      Je me suis levé, j’ai ouvert les fenêtres plus encore.

      -- Tu n’entends pas ?

      La France fêtait le sauvetage de mon usine. C’est ce que je lui avais dit. Et l’honneur de mon grand-père, ouvrier chez Depasse. De mon père, mécanicien auto à l’âge de 17 ans. L’honneur de son fils, entré à Blanquefort en 1974, un an après son inauguration par Jacques Chaban-Delmas et Henry Ford II. L’honneur des huit cent soixante-deux salariés en lutte qui seront bientôt rejoints par deux mille autres, comme dans les années 2000. L’honneur du grand parking qui va être de nouveau plein à craquer. L’honneur de tous les gars au pied de la chaîne de montage, l’honneur des compagnons des zones de production, de montage, du traitement thermique. L’honneur des régleurs, des contrôleurs, du service achat des matières premières. L’honneur de tous ceux qui croient que le travail est le lieu de la dignité. L’honneur de nos aînés, qui montraient leur badge Ford pour rassurer le banquier. L’honneur de ceux qui croyaient l’ovale bleu un talisman à vie, sans savoir que Henry Ford avait dit : « Les hommes travaillent pour deux raisons : le salaire et la peur de perdre leur emploi. »

      L’honneur des femmes et des hommes qui ont refusé le salaire de la peur.

      -- J’entends, a murmuré mon père.

      Il savourait les cris, les chants, les sifflets, les pétards.

      Une corne de brume l’a fait sursauter. Il a chuchoté. Mon front contre le sien.

      -- On en parle à la télé ?

      J’ai allumé le poste. Je redoutais le retour de Svetlana. J’ai mis une chaîne de sport, la première, n’importe laquelle. Les Champs-Élysées étaient embrasés. Des dizaines de milliers, bras levés, sourires victorieux, une France d’avant les tourments.

      Mon père a ouvert les yeux. À peine. J’avais coupé le son. Il a observé l’écran, la liesse, cet enfant en gros plan, sur des épaules adultes. Le visage de papa était douloureux. J’ai éteint la télévision. Il boudait. Je connaissais bien ce visage. Il avait cette même moue, lorsque j’étais enfant et que je n’arrivais pas à répéter les mots savants qu’il m’apprenait.

      -- Trains épicycloïdaux, c’est pas compliqué quand même !

      Comme son père avant lui, il m’avait élevé à la Ford T.

      -- L’ancêtre des boîtes automatiques !

      Son royaume était un monde de leviers, de pédales, de sangles de commande. Ses joyaux s’appelaient Consul, Zodiac, Zephyr, mais aucun d’entre nous n’a jamais pu s’offrir une voiture née de notre travail. « On trime pour les rupins », disait mon père.

      Ni amer, ni triste, ni en colère de rien. Ford était son travail, pas son loisir.

      Il avait refermé les yeux. Il boudait. Ses lèvres mortes retombées.

      -- Ça va, papa ?

      Vague haussement d’épaules. Sa voix, épuisée d’âge et de tabac.

      -- Il n’y a pas de drapeau rouge. Pas de banderoles syndicales. Ils se croient où ? À un match de foot ?

      Je lui ai caressé les cheveux. Ça, c’était Paris. Ils sont comme ça, à Paris. Dommage qu’il ne puisse se lever, venir jusqu’à la fenêtre, parce que chez nous, place Pey-Berland, il n’y avait que ça, des drapeaux rouges. De la joie ouvrière. De la fierté, de la dignité, de la beauté.

      Il a ouvert les yeux une dernière fois.

      -- Alors on a gagné, mon fils ?

      Je lui ai pris la main.

      -- On a gagné, papa.

      Et puis il s’est rendormi, le sourire aux lèvres.

      Lorsque Svetlana est arrivée, je prenais mon sac. Elle avait les yeux mauvais.

      -- Vous ne me l’avez pas fatigué, j’espère !

      Je l’ai embrassée sur la joue. Un geste comme ça, furtif, inhabituel. Le baiser d’un papillon. Elle a haussé les épaules en faisant du vent avec les mains. Je crois bien qu’elle a ri.

      Je suis sorti dans la foule. Les joues étaient peintes en tricolore, des gamins portaient des maillots aux couleurs de l’équipe de France. La ville dansait et chantait la victoire jusqu’au vertige. Alors voilà, j’ai plongé au milieu de cette joie qui n’était plus la mienne. J’ai marché jusqu’à la cathédrale, j’ai ouvert mon sac et enfilé le maillot blanc des copains de Ford sur ma chemise, « Luttons tous ensemble pour sauver les emplois ».

      Et puis je suis monté sur le socle de la statue de Chaban, poing levé.

      Un enfant m’a imité, sa mère avec lui.

      Puis un homme qui passait.

      Et puis un jeune.

      Et puis un autre…

      Sorj Chalandon
      Journaliste et écrivain. Ce texte est extrait du livre collectif Ford Blanquefort même pas mort !, publié aux éditions Libertalia (Montreuil, 2018) sous la direction de Béatrice Walylo et Philippe Poutou, en soutien à la lutte des ouvriers de l’usine automobile Ford de Blanquefort. Les droits d’auteur seront reversés à l’Association de défense des emplois Ford.

  • Pays basque, la nouvelle route de l’exil

    De plus en plus de migrants entrent en Europe par l’Espagne et franchissent la frontière dans le Sud-Ouest. Reportage.

    Le car est à peine garé le long du trottoir que, déjà, ils se pressent à ses portes. Ils regardent avec anxiété la batterie de leur téléphone, elle est presque à plat, il faut qu’elle tienne quelques minutes encore, le temps de présenter le billet. Quatre jeunes filles s’inquiètent, leur ticket affiche un prénom masculin, le chauffeur les laissera-t-il passer ? Ou vont-elles perdre les 100, 200 ou 300 euros qu’elles ont déboursés à des « frères » peu scrupuleux - la valeur officielle est de 35 euros - pour acquérir ce précieux sésame vers Paris ? Chaque soir depuis quelques semaines, le même scénario se répète au terminus des « bus Macron » sur la place des Basques, à #Bayonne. Une centaine de jeunes, pour la plupart originaires d’Afrique francophone, plus rarement du Maghreb, monte par petits groupes dans les cars en partance pour Bordeaux ou Paris, dernière étape d’un périple entamé depuis des mois. Ils ont débarqué la veille d’Irun, en Espagne, à 40 kilomètres plus au sud, après un bref passage par la ville frontalière d’Hendaye.

    De #Gibraltar, ils remontent vers le nord de l’Espagne

    Les arrivées ont commencé au compte-gouttes au printemps, elles se sont accélérées au cours de l’été. Depuis que l’Italie se montre intraitable, l’Espagne est devenue le principal point d’entrée en Europe, avec 48 000 nouveaux exilés depuis le début de l’année. Croisés à Irun ou à Hendaye, qu’ils viennent de Guinée-Conakry, de Côte d’Ivoire ou du Mali, ils racontent la même histoire. Thierno est guinéen, il a 18 ans. Il a tenté la traversée par la Libye, sans succès, il a poursuivi par l’Algérie et le Maroc, puis fini par franchir le détroit de Gibraltar en bateau après deux échecs. Tous évoquent la difficulté à travailler et à se faire payer au Maroc, les violences, parfois, aussi. Puis ils parlent de l’Espagne, d’Algesiras, Cadix ou Malaga, en experts de la géographie andalouse. Parfois, la Croix-Rouge espagnole, débordée au Sud, les a envoyés en bus vers ses centres de Madrid ou Bilbao, leur assurant une partie de leur voyage. Aboubacar, 26 ans, est, lui, remonté en voiture, avec des « frères ».

    Personne n’en parle, les réseaux sont pourtant bien là, à prospérer sur ces flux si lucratifs. On estime à 1500 euros le prix de la traversée à Gibraltar, 100 ou 200 euros le passage de la frontière française depuis #Irun. Tous n’ont qu’un objectif, rejoindre la #France, comme cette femme, sénégalaise, qui demande qu’on l’emmène en voiture et suggère, si on se fait contrôler, de dire qu’elle est notre bonne. La quasi-totalité veut quitter l’Espagne. Parce qu’ils n’en parlent pas la langue et qu’ils ont souvent en France sinon de la famille, au moins des connaissances. Parce qu’il est plus difficile de travailler dans la péninsule ibérique, où le taux de chômage reste de 15 %. Parce qu’enfin ceux qui envisagent de demander l’asile ont intérêt à effectuer les démarches en France, où 40 575 protections ont été accordées en 2017, plutôt qu’en Espagne (4 700 statuts délivrés).

    Alors, ils essaient, une fois, deux fois, trois fois, dans un absurde jeu du chat et de la souris avec les policiers français. Les 150 agents de la #police_aux_frontières (#PAF) en poste à #Hendaye tentent, avec l’aide d’une compagnie de #CRS, de contrôler tant bien que mal les cinq points de passage. Depuis le début de 2018, 5600 réadmissions ont été effectuées vers l’Espagne, contre 3520 en 2017, mais, de l’aveu même d’un officiel, « ça passe et ça passe bien, même ». Si l’autoroute est gardée quasiment toute la journée, il reste un créneau de deux heures durant lequel elle ne l’est pas faute d’un effectif suffisant. Chaque nuit, des taxis espagnols en profitent et déposent des gens sur la place des Basques à Bayonne. La surveillance des deux ponts qui enjambent la #Bidassoa et séparent Irun d’Hendaye est aléatoire. A certaines heures, le passage à pied se fait sans difficulté. Il ne reste plus ensuite aux migrants qu’à se cacher jusqu’au prochain passage du bus 816, qui les conduira à Bayonne en un peu plus d’une heure.

    Les agents de la Paf ne cachent pas leur lassitude. Même si la loi antiterroriste de 2017 autorise des contrôles renforcés dans la zone frontière, même si des accords avec l’Espagne datant de 2002 leur permettent de renvoyer sans grande formalité les personnes contrôlées sans papiers dans un délai de quatre heures, ils ont le sentiment d’être inutiles. Parce qu’ils ne peuvent pas tout surveiller. Parce que l’Espagne ne reprend que contrainte et forcée les « réadmis », les laissant libres de franchir la frontière dès qu’ils le souhaiteront. Certains policiers ne prennent même plus la peine de raccompagner les migrants à la frontière. Gare d’Hendaye, un après-midi, le TGV pour Paris est en partance. Des policiers fouillent le train, ils trouvent trois jeunes avec billets mais sans papiers, ils les font descendre, puis les laissent dans la gare. « De toute façon, ça ne sert à rien d’aller jusqu’à la frontière, dans deux heures, ils sont de nouveau là. Ça ne sert qu’à grossir les chiffres pour que nos chefs puissent faire de jolis camemberts », lâche, avec aigreur, l’un des agents.

    La compassion l’emporte sur le rejet

    L’amertume n’a pas encore gagné le reste de la population basque. Au contraire. Dans cette zone où l’on joue volontiers à saute-frontière pour aller acheter des cigarettes à moins de cinq euros ou du gasoil à 1,1 euro, où il est fréquent, le samedi soir, d’aller boire un verre sur le littoral espagnol à San Sebastian ou à Fontarrabie, où près de 5000 Espagnols habitent côté français, où beaucoup sont fils ou petits-fils de réfugiés, la compassion l’emporte sur le rejet. Même le Rassemblement national, qui a diffusé un communiqué mi-août pour dénoncer « une frontière passoire », doit reconnaître que son message peine à mobiliser : « Les gens commencent à se plaindre, mais je n’ai pas entendu parler de débordements, ni rien d’avéré », admet François Verrière, le délégué départemental du parti. Kotte Ecenarro, le maire socialiste d’Hendaye, n’a pas eu d’écho de ses administrés : « Pour l’instant, les habitants ne disent rien, peut-être parce qu’ils ne les voient pas. » Lui, grand joggeur, les aperçoit lorsqu’il va courir tôt le matin et qu’ils attendent le premier bus pour Bayonne, mais aucun ne s’attarde dans la zone frontière, trop risquée.

    Chaque soir, place des Basques à Bayonne, des migrants embarquent dans les bus pour Paris.

    Le car est à peine garé le long du trottoir que, déjà, ils se pressent à ses portes. Ils regardent avec anxiété la batterie de leur téléphone, elle est presque à plat, il faut qu’elle tienne quelques minutes encore, le temps de présenter le billet. Quatre jeunes filles s’inquiètent, leur ticket affiche un prénom masculin, le chauffeur les laissera-t-il passer ? Ou vont-elles perdre les 100, 200 ou 300 euros qu’elles ont déboursés à des « frères » peu scrupuleux - la valeur officielle est de 35 euros - pour acquérir ce précieux sésame vers Paris ? Chaque soir depuis quelques semaines, le même scénario se répète au terminus des « bus Macron » sur la place des Basques, à Bayonne. Une centaine de jeunes, pour la plupart originaires d’Afrique francophone, plus rarement du Maghreb, monte par petits groupes dans les cars en partance pour Bordeaux ou Paris, dernière étape d’un périple entamé depuis des mois. Ils ont débarqué la veille d’Irun, en Espagne, à 40 kilomètres plus au sud, après un bref passage par la ville frontalière d’Hendaye.
    Des dizaines de bénévoles se succèdent pour apporter et servir des repas aux migrants, place des Basques, à Bayonne.

    Des dizaines de bénévoles se succèdent pour apporter et servir des repas aux migrants, place des Basques, à Bayonne.

    Les arrivées ont commencé au compte-gouttes au printemps, elles se sont accélérées au cours de l’été. Depuis que l’Italie se montre intraitable, l’Espagne est devenue le principal point d’entrée en Europe, avec 48 000 nouveaux exilés depuis le début de l’année. Croisés à Irun ou à Hendaye, qu’ils viennent de Guinée-Conakry, de Côte d’Ivoire ou du Mali, ils racontent la même histoire. Thierno est guinéen, il a 18 ans. Il a tenté la traversée par la Libye, sans succès, il a poursuivi par l’Algérie et le Maroc, puis fini par franchir le détroit de Gibraltar en bateau après deux échecs. Tous évoquent la difficulté à travailler et à se faire payer au Maroc, les violences, parfois, aussi. Puis ils parlent de l’Espagne, d’Algesiras, Cadix ou Malaga, en experts de la géographie andalouse. Parfois, la Croix-Rouge espagnole, débordée au Sud, les a envoyés en bus vers ses centres de Madrid ou Bilbao, leur assurant une partie de leur voyage. Aboubacar, 26 ans, est, lui, remonté en voiture, avec des « frères ».

    Personne n’en parle, les réseaux sont pourtant bien là, à prospérer sur ces flux si lucratifs. On estime à 1500 euros le prix de la traversée à Gibraltar, 100 ou 200 euros le passage de la frontière française depuis Irun. Tous n’ont qu’un objectif, rejoindre la France, comme cette femme, sénégalaise, qui demande qu’on l’emmène en voiture et suggère, si on se fait contrôler, de dire qu’elle est notre bonne. La quasi-totalité veut quitter l’Espagne. Parce qu’ils n’en parlent pas la langue et qu’ils ont souvent en France sinon de la famille, au moins des connaissances. Parce qu’il est plus difficile de travailler dans la péninsule ibérique, où le taux de chômage reste de 15 %. Parce qu’enfin ceux qui envisagent de demander l’asile ont intérêt à effectuer les démarches en France, où 40 575 protections ont été accordées en 2017, plutôt qu’en Espagne (4 700 statuts délivrés).

    Un migrant traverse le pont de St Jacques à Irun en direction de la France.

    Alors, ils essaient, une fois, deux fois, trois fois, dans un absurde jeu du chat et de la souris avec les policiers français. Les 150 agents de la police aux frontières (PAF) en poste à Hendaye tentent, avec l’aide d’une compagnie de CRS, de contrôler tant bien que mal les cinq points de passage. Depuis le début de 2018, 5600 réadmissions ont été effectuées vers l’Espagne, contre 3520 en 2017, mais, de l’aveu même d’un officiel, « ça passe et ça passe bien, même ». Si l’autoroute est gardée quasiment toute la journée, il reste un créneau de deux heures durant lequel elle ne l’est pas faute d’un effectif suffisant. Chaque nuit, des taxis espagnols en profitent et déposent des gens sur la place des Basques à Bayonne. La surveillance des deux ponts qui enjambent la Bidassoa et séparent Irun d’Hendaye est aléatoire. A certaines heures, le passage à pied se fait sans difficulté. Il ne reste plus ensuite aux migrants qu’à se cacher jusqu’au prochain passage du bus 816, qui les conduira à Bayonne en un peu plus d’une heure.
    Un groupe des migrants se fait arrêter à Behobie, côté français, après avoir traversé la frontière depuis Irun en Espagne.

    Un groupe des migrants se fait arrêter à #Behobie, côté français, après avoir traversé la frontière depuis Irun en Espagne.

    La compassion l’emporte sur le rejet

    L’amertume n’a pas encore gagné le reste de la population basque. Au contraire. Dans cette zone où l’on joue volontiers à saute-frontière pour aller acheter des cigarettes à moins de cinq euros ou du gasoil à 1,1 euro, où il est fréquent, le samedi soir, d’aller boire un verre sur le littoral espagnol à #San_Sebastian ou à #Fontarrabie, où près de 5000 Espagnols habitent côté français, où beaucoup sont fils ou petits-fils de réfugiés, la compassion l’emporte sur le rejet. Même le Rassemblement national, qui a diffusé un communiqué mi-août pour dénoncer « une frontière passoire », doit reconnaître que son message peine à mobiliser : « Les gens commencent à se plaindre, mais je n’ai pas entendu parler de débordements, ni rien d’avéré », admet François Verrière, le délégué départemental du parti. Kotte Ecenarro, le maire socialiste d’Hendaye, n’a pas eu d’écho de ses administrés : « Pour l’instant, les habitants ne disent rien, peut-être parce qu’ils ne les voient pas. » Lui, grand joggeur, les aperçoit lorsqu’il va courir tôt le matin et qu’ils attendent le premier bus pour Bayonne, mais aucun ne s’attarde dans la zone frontière, trop risquée.

    Des migrants sont accueillis en face de la mairie d’Irun par des associations de bénévoles.

    Le flux ne se tarissant pas, la solidarité s’est organisée des deux côtés de la #Bidassoa. A Irun, un collectif de 200 citoyens a répondu aux premiers besoins durant l’été, les autorités jugeant alors qu’organiser de l’aide était inutile puisque les migrants ne rêvaient que d’aller en France. Elles ont, depuis, changé d’avis. Mi-octobre, un centre de la Croix-Rouge proposait 70 places et un hôpital, 25. « Ils peuvent rester cinq jours dans chaque. Dix jours, en général, ça suffit pour passer », note Ion, un des piliers du collectif. Dans la journée, ils chargent leurs téléphones dans un coin de la gare ou patientent, en doudounes et bonnets, dans un campement installé face à la mairie. Dès qu’ils le peuvent, ils tentent le passage vers la France.

    A Bayonne aussi, l’improvisation a prévalu. Le réseau d’hébergeurs solidaires mis en place depuis 2016 n’était pas adapté à cette situation d’urgence, à ces gens qui n’ont besoin que d’une ou deux nuits à l’abri avant de filer vers Paris. Chaque soir, il a fallu organiser des maraudes avec distribution de repas et de vêtements, il a fallu trouver des bénévoles pour loger les plus vulnérables - des femmes avec de jeunes enfants sont récemment apparues. Sous la pression de plusieurs collectifs, la mairie vient de mandater une association locale, Atherbea, pour organiser l’aide. A proximité du terminal des bus, vont être installés toilettes, douches, lits, repas et prises de téléphone - un équipement indispensable à ces exilés, pour qui le portable est l’ultime lien avec leurs proches. La municipalité a promis des financements, mais jusqu’à quand ?

    Longtemps discret sur la situation, le gouvernement affiche désormais son volontarisme. Depuis quelques semaines, des unités en civil ont été déployées afin d’identifier les filières de passeurs. Dans son premier entretien comme ministre de l’Intérieur au JDD, Christophe Castaner a dit s’inquiéter de la pression exercée dans la zone et promis un « coordonnateur sécurité ». Les policiers espèrent, eux, surtout des renforts. « Il faudrait 30 à 40 agents de la police aux frontières de plus », juge Patrice Peyruqueou, délégué syndical Unité SGP Police. Ils comptent sur la nomination de Laurent Nuñez comme secrétaire d’Etat au ministère de l’Intérieur pour se faire entendre. L’homme n’a-t-il pas été sous-préfet de Bayonne ? N’a-t-il pas consacré son premier déplacement officiel au Pays Basque, le vendredi 19 octobre ? Mais déjà les voies de passage sont en train de bouger. De nouvelles routes se dessinent, à l’intérieur des Pyrénées, via Roncevaux, le tunnel du Somport ou la quatre-voies qui relie Saragosse, Pau et Toulouse, des accès moins surveillés qu’Irun et Hendaye. Le jeu du chat et de la souris ne fait que commencer.

    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/pays-basque-la-nouvelle-route-de-l-exil_2044337.html

    #pays_basque #asile #migrations #réfugiés #routes_migratoires #parcours_migratoires #Espagne #frontières #solidarité #contrôles_frontaliers

    via @isskein

    • Entre l’Espagne et la France, la nouvelle route migratoire prend de l’ampleur

      L’Espagne est devenue la principale porte d’entrée en Europe pour des personnes originaires d’Afrique de l’Ouest qui tentent de gagner la France.

      L’Espagne est devenue la principale porte d’entrée en Europe en 2018. La majorité des personnes qui arrivent sont originaires d’Afrique de l’Ouest et tentent de gagner la France.

      Emmitouflé dans un manteau, la tête abritée sous un bonnet, Boris disparaît dans la nuit, sous la pluie. Ce Camerounais de 33 ans, qui parle un français parfait, « traîne » à Irun de puis un mois. Dans cette petite commune du pays basque espagnol, il attend de pouvoir traverser la frontière et rejoindre la France, à quelques mètres de là. L’aventure a trop peu de chances de réussir s’il la tente à pied, et il n’a pas l’argent pour se payer un passage en voiture. Il aimerait rejoindre Paris. Mais il doute : « On me dit que c’est saturé. C’est vrai ? Est-ce qu’il y a des ONG ? Vous connaissez Reims ? »

      Parti depuis un an de son pays, Boris a traversé le Nigeria, le Niger, l’Algérie et le Maroc avant de gagner l’Europe par la mer. Comme de plus en plus de personnes, il a emprunté la route dite de la Méditerranée occidentale, qui passe par le détroit de Gibraltar. Le passage par la Libye, privilégié ces dernières années, est devenu « trop dangereux » et incertain, dit-il.

      En 2018, l’Espagne est devenue la principale porte d’entrée en Europe. Quelque 50 000 personnes migrantes sont arrivées sur les côtes andalouses depuis le début de l’année, en provenance du Maroc, ce qui représente près de la moitié des entrées sur le continent.

      Sous l’effet de la baisse des départs depuis la Libye et des arrivées en Italie, les routes migratoires se redessinent. Et bien que les flux soient sans commune mesure avec le pic de 2015, lorsque 1,8 million d’arrivées en Europe ont été enregistrées, ils prennent de court les autorités et en particulier en France, qui apparaît comme la destination privilégiée par ces nouveaux arrivants originaires majoritairement d’Afrique de l’Ouest et du Maghreb.

      80 à 100 arrivées quotidiennes

      A Irun, Txema Pérez observe le passage en nombre de ces migrants et il le compare à l’exil des réfugiés espagnols lors de la guerre civile en 1939 : « On n’a pas vu ça depuis la Retirada », lâche le président de la Croix-Rouge locale.

      Face à cet afflux, l’organisation humanitaire a ouvert cet été plusieurs centres d’accueil temporaire sur l’itinéraire des migrants, dans plusieurs communes du Pays-Basque mais aussi à Barcelone à l’autre extrémité des Pyrénées, où ils font étape quelques jours avant de tenter de gagner la France.

      Cette semaine, une trentaine de personnes ont dormi dans l’auberge de la Croix-Rouge d’Irun. « Ils reprennent des forces et disparaissent, constate Txema Perez. Ils finissent tous par passer la frontière. 90 % d’entre eux parlent français. Et ils voient Paris comme un paradis. »

      Sur le chemin qui mène ces personnes jusqu’à une destination parfois très incertaine, Bayonne et en particulier la place des Basques dans le centre-ville, s’est transformée dans le courant de l’été en point de convergence. C’est là qu’arrivaient les bus en provenance d’Espagne et en partance pour le nord de la France. Si, au début, une dizaine de personnes seulement transitaient par la ville chaque jour, aujourd’hui la mairie parle de 80 à 100 arrivées quotidiennes. Et autant de départs. « C’est la première fois qu’on constate un tel afflux », reconnaît David Tollis, directeur général adjoint des services à la mairie.

      « Ils sont en majorité originaires de Guinée et il y a notamment beaucoup de gamins qui se disent mineurs. On a l’impression que le pays se vide », confie Alain Larrea, avocat en droit des étrangers à Bayonne. « Les jeunes hommes évoquent la pauvreté qui a explosé mais aussi les risques d’arrestations et d’enfermements arbitraires, ajoute Julie Aufaure, de la Cimade. Les femmes fuient aussi les risques d’excision. »

      « Je ne sais pas encore ce que je vais faire »

      Face à l’augmentation des arrivées et à la dégradation des conditions météorologiques, la municipalité a commencé à s’organiser il y a une dizaine de jours. « Je ne me pose pas la question du régime juridique dont ces personnes relèvent. Simplement, elles sont dans une situation de fragilité et il faut leur venir en aide, justifie Jean-René Etchegaray, le maire UDI de Bayonne. Nous avons dans l’urgence tenté de les mettre à l’abri ». Après avoir mis à disposition un parking puis, le week-end dernier, une école, la municipalité a ouvert, lundi 29 octobre, les locaux désaffectés d’un ancien centre communal d’action sociale. Des douches y ont été installées, des couvertures et des repas y sont fournis. Dans le même temps, la mairie a déplacé les arrêts des bus aux abords de ce lieu, sur les quais qui longent l’Adour.

      Mercredi 31 octobre, plusieurs dizaines de personnes faisaient la queue à l’heure de la distribution du déjeuner. Parmi elles, Lamine, un Guinéen de 19 ans, raconte son voyage vers l’Europe entamé il y a trois ans : « Je suis resté trois mois au Mali, le temps de réunir l’argent pour pouvoir ensuite aller en Algérie. » En Algérie, il travaille encore deux ans sur des chantiers. « On avait entendu qu’il fallait environ 2 000 euros pour passer du Maroc à l’Espagne », poursuit-il.

      A la frontière entre l’Algérie et le Maroc, il dit s’être fait confisquer 1 000 euros par des Touaregs. Arrivé à Rabat, il travaille à nouveau sur un chantier de construction, payé 100 dirhams (environ neuf euros) par jour, pour réunir les 1 000 euros manquants au financement de sa traversée de la Méditerranée. Il y reste presque un an. En octobre, il part pour Nador, une ville côtière au nord-est du pays. « On est resté caché une semaine dans la forêt avant de prendre le bateau, témoigne-t-il. On était 57 à bord. Des Maliens, des Guinées, des Ivoiriens. Un bateau de la Croix Rouge nous a porté secours au bout de quatre heures de navigation ».

      Comme la plupart de ceux qui arrivent sur les côtes espagnoles, Lamine s’est vu remettre un document par les autorités du pays, lui laissant un mois pour régulariser sa situation. Le jeune homme a ensuite rejoint en car, Madrid puis Bilbao et Irun. Il tente une première fois le passage de la frontière en bus mais se fait renvoyer par la police française. La deuxième fois, en échange de 50 euros, il trouve une place dans une voiture et parvient à gagner la France. « Je ne sais pas encore ce que je vais faire, reconnait-il. Je n’ai pas de famille qui finance mon voyage et je ne connais personne ici ».

      10 500 refus d’entrée prononcés en 2018

      Face à l’augmentation des traversées, les autorités françaises ont renforcé les contrôles aux frontières. Depuis le début de l’année 2018, 10 500 refus d’entrée ont été prononcés à la frontière franco-espagnole, soit une augmentation de 20 % par rapport à 2017. « La pression la plus forte est observée dans le département des Pyrénées-Atlantiques, où les non-admissions sont en hausse de 62 % », explique-t-on au ministère de l’intérieur. Dans les Pyrénées-Orientales, l’autre voie d’entrée majeure en France depuis l’Espagne, le nombre de non-admissions est reparti à la hausse depuis l’été, mais dans une moindre mesure.

      « Beaucoup de monde arrive par ici, assure Jacques Ollion, un bénévole de la Cimade basé à Perpignan. Les gares et les trains sont contrôlés parfois jusqu’à Narbonne. Et les cars internationaux aussi, au péage du Boulou (à une dizaine de kilomètres de la frontière). Ça, c’est la pêche miraculeuse. »

      Le nombre de non-admissions reste toutefois très inférieur à celui remonté de la frontière franco-italienne. En Catalogne comme au Pays basque, tout le monde s’accorde à dire que la frontière reste largement poreuse. Mais certains s’inquiètent d’une évolution possible à moyen terme. « Dès qu’il y a une fermeture, cela démultiplie les réseaux de passeurs et les lieux de passage, met en garde Corinne Torre, cheffe de mission France à Médecins sans frontières (MSF). Dans les Pyrénées, il y a énormément de chemins de randonnée ». Des cas d’arrivée par les cols de montagne commencent à être rapportés.

      Dans le même temps, les réseaux de passeurs prospèrent face aux renforcements des contrôles. « Comme les migrants ne peuvent pas traverser à pied, ils se retournent vers les passeurs qui les font traverser en voiture pour 150 à 350 euros », témoigne Mixel Bernadet, un militant de l’association basque Solidarité migrants - Etorkinekin.

      Une fois qu’ils sont parvenus à rejoindre le territoire, à Bayonne, Paris ou ailleurs, ces migrants n’en sont pas moins en situation irrégulière et confrontés à une difficulté de taille : enregistrés en Espagne au moment de leur arrivée en Europe, ils ne peuvent pas demander l’asile ailleurs que dans l’Etat par lequel ils sont entrés, en tout cas pas avant une période allant de six à dix-huit mois. Ils sont donc voués à être renvoyés en Espagne ou, plus vraisemblablement, à errer des mois durant, en France.

      Julia Pascual (Bayonne et Irun – Espagne –, envoyée spéciale)

      Poursuivi pour avoir aidé une migrante sur le point d’accoucher, le parquet retient « l’immunité humanitaire ». Le parquet de Gap a annoncé vendredi 2 novembre avoir abandonné les poursuites engagées contre un homme qui avait porté secours à une réfugiée enceinte, durant l’hiver à la frontière franco-italienne. Le 10 mars, Benoît Ducos, un des bénévoles aidant les migrants arrivant dans la région de Briançon, était tombé sur une famille nigériane, un couple et ses deux jeunes enfants, et deux autres personnes ayant porté la femme, enceinte de huit mois et demi, durant leur marche dans le froid et la neige. Avec un autre maraudeur, il avait alors décidé de conduire la mère en voiture à l’hôpital de Briançon. En chemin, celle-ci avait été prise de contractions et à 500 mètres de la maternité, ils avaient été arrêtés par un contrôle des douanes ayant retardé la prise en charge médicale selon lui, ce que la préfecture avait contesté. Le bébé était né dans la nuit par césarienne, en bonne santé. Une enquête avait ensuite été ouverte pour « aide à l’entrée et à la circulation d’un étranger en situation irrégulière ».

      https://mobile.lemonde.fr/societe/article/2018/11/03/entre-l-espagne-et-la-france-la-nouvelle-route-migratoire-prend-de-l-

    • #SAA, un collectif d’accueil et d’accompagnement des migrants subsahariens aux frontières franco-espagnoles

      Dans ce nouveau numéro de l’émission “Café des libertés”, la web radio du RAJ “Voix de jeunes” a reçu sur son plateau deux activistes du sud de la France plus exactement à Bayonne, il s’agit de Marie cosnay et Vincent Houdin du collectif SAA qui porte le prénom d’un jeun migrant guinéen décédé durant sa traversé de l’Espagne vers la France.
      Nos invités nous ont parlé de la création du collectif SAA, ses objectifs et son travail d’accueil et d’accompagnement des migrants subsahariens qui traversent la frontière franco-espagnole dans l’objectif d’atteindre les pays du Nord telle que l’Allemagne.
      Ils sont revenus également sur les difficultés que posent les politiques migratoires dans la région notamment celle de l’union européenne marquées par une approche purement sécuritaire sans se soucier de la question du respect des droits et la dignité des migrants.
      Ils ont aussi appelé au renforcement des liens de solidarité entre les peuples dans le monde entier.

      https://raj-dz.com/radioraj/2018/11/11/saa-collectif-daccueil-daccompagnement-migrants-subsahariens-aux-frontieres-

    • France : 19 migrants interpellés dans un bus en provenance de Bayonne et assignés à résidence

      Des douaniers français ont interpellé 19 personnes, dont un mineur, en situation irrégulière lundi dans un car au péage de #Bénesse-Maremne, dans les #Landes. L’adolescent de 17 ans a été pris en charge par le département, les autres ont reçu une #obligation_de_quitter_le_territoire (#OQTF) et sont assignés à résidence dans le département.

      Lors d’un contrôle lundi 12 novembre au péage de Bénesse-Maremne, sur l’autoroute A6 (dans les Landes), un car de la compagnie #Flixbus a été intercepté par des douaniers français. Après avoir effectué un contrôle d’identité à l’intérieur du véhicule, les autorités ont interpellé 19 personnes en situation irrégulière, dont une femme et un adolescent de 17 ans.

      Les migrants, originaires d’Afrique de l’ouest, ont été envoyés dans différentes #casernes de gendarmerie de la région (#Castets, #Tarnos, #Tartas, #Lit-et-Mixe) puis libérés quelques heures plus tard. Le mineur a quant à lui été pris en charge par le département.

      En attendant de trouver un #accord_de_réadmission avec l’Espagne, la préfecture des Landes a notifié aux 18 migrants majeurs une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Ils sont également assignés à résidence dans le département des Landes et doivent pointer au commissariat trois fois par semaine.

      Un #accord signé entre la France et l’Espagne prévoit de renvoyer tout migrant se trouvant sur le territoire français depuis moins de quatre heures. Mais selon Jeanine de la Cimade à Mont-de-Marsan (à quelques kilomètres de Bayonne), ce n’est pas le cas de ces 18 migrants. « Ils ne peuvent pas être renvoyés en Espagne car ils ont passé quatre jours à Bayonne avant d’être arrêtés au péage », précise-t-elle à InfoMigrants.

      Les migrants sont assistés d’avocats du barreau de Dax, dans les Landes, et un bénévole de la Cimade est aussi à leurs côtés selon France Bleu.

      Cette opération des douanes a été menée le même jour que la visite du ministre français de l’Intérieur à la frontière franco-espagnole. Christophe Castaner s’est alors dit inquiet de « mouvements migratoires forts sur les Pyrénées » et a annoncé une coopération accrue avec l’Espagne.

      http://www.infomigrants.net/fr/post/13368/france-19-migrants-interpelles-dans-un-bus-en-provenance-de-bayonne-et
      #assignation_à_résidence

      –------

      Commentaire :
      On peut lire dans l’article :
      "Un accord signé entre la France et l’Espagne prévoit de renvoyer tout migrant se trouvant sur le territoire français depuis moins de quatre heures. »
      --> c’est quoi cet accord ? Quand est-ce qu’il a été signé ? Quelqu’un a plus d’information ?

      C’est l’équivalent de l’accord bilatéral de réadmission entre la Suisse et l’Italie (signé en 2000 : https://www.admin.ch/opc/fr/classified-compilation/20022507/index.html) et qui a été « repêché » par la Suisse à partir de 2016 ?
      Ou comme celui qui a été apparemment signé entre la France et l’Italie récemment ?
      https://www.agi.it/estero/migranti_francia_salvini_respingimento_concordato-4511176/news/2018-10-20

      #accord_de_réadmission #accord_bilatéral

    • A Bayonne, nouvelle porte d’entrée des migrants, « l’urgence fait exploser les frontières politiques »

      Une fois la frontière franco-espagnole franchie, des migrants affluent par milliers à Bayonne. Là, le maire de centre-droit et des militants de gauche ont bricolé, main dans la main, un hébergement d’urgence sous le nez du préfet. Les exilés s’y reposent des violences subies au Maghreb, avant de sauter dans un bus et de se disperser aux quatre coins de France. Reportage dans les #Pyrénées.

      https://pbs.twimg.com/card_img/1075002126915518464/L_aQEp7o?format=jpg&name=600x314

      https://www.mediapart.fr/journal/france/181218/bayonne-nouvelle-porte-d-entree-des-migrants-l-urgence-fait-exploser-les-f

    • A Bayonne, nouvelle route migratoire, l’impressionnante #solidarité des habitants malgré les carences de l’État

      La route de la Libye et de l’Italie étant coupée, de plus en plus de migrants arrivent en Europe via le Maroc et l’Espagne. Certains passent ensuite par le Pays Basque. En deux mois, 2500 réfugiés ont déjà transité par un centre d’accueil ouvert à Bayonne. La démarche, d’abord spontanée, bénéficie désormais du soutien de la mairie. L’État a quant à lui exercé des pressions sur les chauffeurs de taxi ou les compagnies d’autobus, en exigeant notamment l’identité des voyageurs. Basta ! a passé la nuit du 31 décembre au 1er janvier aux côtés des bénévoles de la « Pausa », et des réfugiés qui appréhendent un avenir incertain.

      A peine investi, il a fallu trouver un nom au lieu. « Ça fait un peu stalag », remarque Joël dans un sourire navré [1]. Planté dans la cour de ce bâtiment désaffecté de la Légion, sous les lumières aveuglantes qui semblent plonger depuis des miradors invisibles, le salarié d’astreinte hésite encore à proposer aux migrants l’entrée d’un édifice tout en grillage et en barreaux. Sur le parvis goudronné, encadré par de hauts murs et surplombé par la citadelle militaire de Bayonne, l’ombre fuyante des lignes ferroviaires prolonge ce décor figé par le froid. Cependant, le panneau « Terrain militaire - défense de pénétrer » est déjà égayé d’une série colorée d’autocollants antifascistes, et de bienvenue aux migrants. A l’intérieur, derrière les vitres polies, la lumière se fait aussi plus chaleureuse.

      Le lieu s’appellera finalement « Pausa », la pause en basque. Comme le premier bâtiment d’accueil, à vingt mètres de là, trop exigu et qu’il a fallu abandonner aux premiers jours de décembre. Mais aussi comme cette authentique pause, au milieu d’un périple exténuant qui dure parfois plusieurs années. Bayonne est devenue en 2018 une nouvelle étape essentielle sur les chemins de l’exil vers la France ou le nord de l’Europe. Une porte d’entrée en terre promise. C’est ici qu’aura lieu, ce soir, le nouvel an des réfugiés. Comme un symbole d’espoir, celui d’une vie dans laquelle il serait enfin possible de se projeter, laissant de côté les embûches de la route déjà accomplie.

      Un répit salutaire de trois jours

      Kébé vient de Guinée, comme beaucoup d’arrivants ces dernières semaines. Au milieu des préparatifs de la fête, il lit, imperturbable dans sa couverture, le récit autobiographique d’un jeune footballeur camerounais qui rêve de gloire sportive mais ne connaît que désillusions. Kébé ne veut pas être footballeur. Ainé d’une famille nombreuse restée à Conakry, il voudrait reprendre l’école et apprendre le métier de coiffeur à Bayonne. Parce que, dit-il, « c’est une ville très jolie et d’importance moyenne ». Il a déjà commencé un dossier pour faire valoir sa minorité et prétendre à une scolarité. Mais le temps lui est compté au centre d’accueil des réfugiés, où l’on s’efforce de ne garder les migrants que trois jours. Le temps d’un répit salutaire pour faire le point, quand le quotidien des migrants n’est fait que de recherche d’argent, de nourriture, de transport, d’hébergement, de passeurs, de policiers, ou bien pire. Initialement en route pour Paris, sans rien connaître de la capitale et sans contact, il a trouvé, juge-t-il, sa destination.

      C’est aussi le cas d’Ibrahim, parti de Sierra Leone il y a deux ans, qui fixe les premiers spots colorés de la soirée, comme une célébration de son arrivée à bon port. « Ici on est bien accueilli », constate-t-il. Lui aussi a 17 ans. Sa vie n’est que succession de petits boulots pour financer des kilomètres vers l’Europe. Il a appris le français en route, et ne souhaitait pas rester en Espagne, « à cause du problème de la langue ». Il continue d’explorer, sur son smartphone, les possibilités sans doute infinies que lui promet sa nouvelle vie, en suivant avec intérêt les préparatifs de la fête.

      Internet, ce fil de vie qui relie les continents

      Les bénévoles ne ménagent pas leur peine pour faire de cette soirée de réveillon une réussite : pâtisserie, riz à la piperade, bisap à gogo, sono, lumières, ballons... seront de la partie. Un « Bonne année 2019 » gonflable barre l’allée centrale du vaste dortoir, et s’achève vers un minuscule renfoncement aménagé en salle de prière. Les affiches de la Légion n’ont pas disparu. Elles indiquent par exemple le lieu où devaient être soigneusement pliées les « chemises arktis sable ». Mais l’ordre militaire a largement été chamboulé. La pièce principale sert à la fois de dortoir, de réfectoire, de cuisine, de magasin de produits d’hygiène, de bureau.

      Une borne wifi assure le flux Internet, précieux fil de vie durant un voyage au long cours. La nouvelle connexion déleste au passage les bénévoles, auparavant contraints de connecter une flopée d’appareils sur leurs propres smartphones, pour improviser des partages de connexion. Les écrans des téléphones sont autant de lueurs qui recréent des foyers dans les recoins les plus sombres de ce camping chauffé. Des gamins jouent au foot dans la cour, et la musique résonne jusque sur le quai de l’Adour. L’avantage, c’est que chacun peut programmer sa musique et la défendre sur le dance floor, avant de retourner tenir salon dans la semi-pénombre ou disparaître sous une couverture. Le temps de quelques sourires, sur des masques d’inquiétude.

      Près de 450 bénévoles, militants aguerris ou nouveaux venus

      Les bénévoles ont trouvé le bon tempo, après avoir essuyé les plâtres des arrivées massives. Aux premiers jours d’ouverture de ce nouveau centre, début décembre, il fallait encore faire le tour complet d’une cuisine chaotique pour servir un seul café aux réfugiés qui arrivaient affamés et par paquets, jusqu’au milieu de la nuit. A Bayonne, on sent le sac et le ressac de la Méditerranée pourtant lointaine, et le tempo des traversées se prolonge au Pausa, au gré de la météo marine du détroit de Gibraltar. Les bénévoles ont intégré le rythme. Ils sont désormais près de 450, regroupés au sein de l’association Diakité, mélange improbable de militants associatifs aguerris et de présences spontanées, gérant l’urgence avec la seule pratique de l’enthousiasme.

      Cet attelage bigarré s’est formé à la fin de l’été 2017. Les premiers bayonnais ont commencé à descendre spontanément des gamelles et des vêtements sur la Place des Basques, de l’autre côté du fleuve. C’est là que se faisait le départ des bus long-courriers, avant que le vaste chantier du Tram’bus ne les déplace sur le quai de Lesseps. Puis l’automne est arrivé et les maraudes ont commencé, pour réchauffer les corps congelés et organiser, dans l’improvisation, un accueil d’urgence, qui prenait la forme d’un fil WhatsApp paniqué. Les bayonnais ont ouvert leurs portes, les dons de vêtements ont afflué, submergeant les bénévoles qui n’en demandaient pas tant.

      Le maire UDI de Bayonne, Jean-René Etchegaray, est entré dans la danse, arrondissant les angles jusqu’à ouvrir, dès le mois de novembre, un premier bâtiment municipal promis à destruction. L’évêque est arrivé bon dernier, et s’est fait éconduire par des bénévoles peu indulgents avec ses positions traditionalistes, notamment sur l’avortement ou les droits LGBT. Dommage pour le parc immobilier du clergé, que les bayonnais présument conséquent. Mais il y avait ce vaste entrepôt de l’armée, dans l’alignement du quai, qui sera bientôt entièrement requalifié. Sa capacité de 300 lits fait régulièrement le plein, et impose aux bénévoles une organisation rigoureuse, notamment pour assurer des présences la nuit et le matin.
      Pressions de l’État sur les compagnies de bus

      L’inquiétude courrait pourtant en cette fin d’année : les bénévoles risquaient la démobilisation et le centre promettait d’être bondé. En période de vacances scolaires, les prix des billets de bus s’envolent, clouant certains migrants à quai. Dans les dernières heures de 2018 en revanche, les tarifs chutent brutalement et les voyageurs fauchés en profitent pour s’éclipser. Cette nuit du 31 décembre, 40 migrants ont repris la route, laissant le centre investi par près de 140 pensionnaires et une tripotée de volontaires soucieux de porter la fête dans ce lieu du marasme et de la convalescence. Vers 23h, les candidats au départ sont regroupés. Le bus est en bas, la troupe n’a que quelques mètres à faire. L’équipe de nuit accompagne les migrants.

      Il y a quelques semaines, la tension est montée d’un cran lorsque les chauffeurs de la compagnie Flixbus ont exigé les identités des voyageurs, après qu’une vingtaine de sans-papiers aient aussi été débarqués d’un autocar par les forces de l’ordre, au premier péage après Bayonne. Le maire de la ville, Jean-René Etchegaray, est monté au créneau, sur place, pour s’insurger contre ces pratiques. Cet avocat de profession a dénoncé une discrimination raciale, constatant un contrôle qui ne concernait que les personnes de couleur. Il a aussi laissé les bénévoles stupéfaits, voyant leur maire de centre-droit ériger une barricade de poubelles pour barrer la route au bus récalcitrant. La direction de la compagnie a dû dénoncer les faits, et le climat s’est apaisé.

      N’en déplaise au préfet des Pyrénées-Atlantiques qui maintient la pression sur les professionnels, notamment les chauffeurs de taxi, en promettant amende, prison et confiscation de véhicule pour qui aide à la circulation des « irréguliers ». Mais les chauffeurs de bus connaissent leurs droits, et même certains bénévoles, à force de passages tous les deux ou trois jours. En cette soirée du nouvel an, les chauffeurs sont espagnols, et semblent assurés que le monde contemporain est suffisamment inquiétant pour qu’eux mêmes ne se mettent en prime à contrôler les identités. Fraternité, salutations, départ. Les migrants, après quelques sourires gratifiants, replongent inquiets dans leurs téléphones. Retour au chaud et à la fête, qui cette fois, bat son plein.
      « Et c’est peut-être cela qui m’empêche de dormir la nuit »

      Le camping a toutefois des allures d’hôpital de campagne, avec sa piste de danse bordée de lits de camps occupés. Les migrants arrivent souvent épuisés, et la présence d’enceintes à quelques mètres de leurs couvertures ne décourage pas certains à s’y enrouler. Les femmes, plus discrètes, regagnent un dortoir séparé qui leur offre une intimité bienvenue. Dans les lumières tournoyantes, bénévoles et migrants se mêlent en musique. Jessica est venue avec sa jeune fille, après plusieurs jours sans avoir pu se libérer pour donner un coup de main. Aziz est avec sa famille, en visiteur du quartier. Saidou, Baldé, Ibrahima, exultent en suivant les convulsions d’une basse ragga.

      Cyril, bénévole de la première heure, est attablé un peu plus loin et se repasse le film des derniers mois dans le répit de la liesse. Peut-être pense t-il à l’enfant récupéré sous un pont de Saint-Jean-de-Luz, dans une nuit glaciale et sous des trombes d’eau, que les bras de sa mère protégeaient avec peine. Aux trois filles prostrées, qui voyageaient ensemble depuis trois ans et dont deux étaient mystérieusement enceintes. Ou aux trois guinéennes stupéfaites, atterrées et terrorisées, qu’il a fallu convaincre longtemps, dans une nuit glacée, pour enrouler une couverture sur leurs épaules. A celle qui a dû abandonner ses enfants en Guinée et finit par « bénévoler » de ses propres ailes dans le centre, rayonnante dans sa responsabilité retrouvée. A celui qui a perdu sa femme, enceinte, dans les eaux noires de la méditerranée « et c’est peut-être cela qui m’empêche de dormir la nuit », dit-il. Et à tous ceux qui se perdent sur cette route sans fin.
      L’appui de la mairie, qui change tout sur le terrain

      Sur la piste de danse, Nathalie rayonne. Elle a débarqué il y a quelques jours de Narbonne, avec une fourgonnette pleine de matériel de première nécessité. Le problème des réfugiés lui tordait le ventre. Elle a organisé une collecte et souhaitait livrer Gap, dans les Hautes-Alpes, avant d’entendre parler de Bayonne et d’avaler 450 km pour sonner au centre, le 25 décembre, avec des couvertures, de la nourriture, des produits d’hygiène. Elle y est devenue bénévole à temps plein, pendant une semaine, avant de regagner ses théâtres où elle est costumière et perruquière. Mais elle note tout et promet un compte rendu complet aux structures militantes de sa région, à l’autre bout des Pyrénées. Notamment du côté de Perpignan où, dit-elle, « un jour ou l’autre ils arriveront et je ne suis pas sûre qu’ils seront accueillis de la même manière ». « Émerveillée par la solidarité des basques », elle relève surtout l’appui de la mairie aux bénévoles, qui change tout sur le terrain. « Vous êtes extraordinaire » a t-elle lancé au maire quelques jours auparavant.

      Jean-René Etchegaray, maire de Bayonne et président de la Communauté d’agglomération Pays Basque, est aussi venu saluer les migrants ce 31 décembre. Il est justement question qu’il tisse des liens avec d’autres maires qui s’investissent dans l’accueil des migrants, tel Mathieu Carême (écologiste) à Grande-Synthe. Un accompagnement politique qui est aussi, du point de vue de certains habitants, un gage de sécurité et de tranquillité publique. Si Jean-René Etchegaray reconnait avoir reçu « quelques lettres anonymes sur un ton plutôt FN », sourit-il, il constate aussi que, depuis que le centre a ouvert, les plaintes des habitants se sont tues. L’accueil organisé des migrants leur fournit un point de chute, aidant à les soustraire aux circuits de passeurs ou aux appétits mafieux, et à assurer leur propre sécurité. Le contraire de cette « jungle de Calais » que les premiers détracteurs de l’accueil brandissaient, un peu vite, comme une menace.
      Un soutien financier de la communauté d’agglomération, en attendant celui de l’État ?

      Au-delà de la solidarité pour « des gens qui arrivent escroqués et épuisés » et « doivent bien s’habiller quelque part », le premier magistrat de la commune et de l’agglomération se tourne aussi vers l’État pour la prise en charge de ces exilés. Il dénonce une forme de « sous-traitance » de la politique migratoire et de « démantèlement de l’autorité de l’État », tant à travers les pressions exercées à l’encontre des professionnels du transport, que dans le manque de moyens utilisés pour faire face à cette crise. La police se contente bien souvent de raccompagner, en douce, les migrants derrière la frontière, à 30 km de là, comme en attestent de multiples témoignages ainsi que des images de la télévision publique basque ETB. La Communauté d’agglomération Pays Basque a voté à l’unanimité une aide de 70 000 euros par mois pour soutenir le centre Pausa, en particulier pour financer l’équipe de sept salariés recrutée parmi les bénévoles, et fournir un repas quotidien. « Mais il faudra bien que l’État nous aide », prévient Jean-René Etchegaray.

      Dans cette attente, l’édile continue ses tournées d’inspection quotidienne du centre Pausa. Il commence par l’accueil, demande le nombre d’arrivées et de départs, s’assure que le petit bureau d’information sur les départs fonctionne, puis se rend dans la pièce principale, scrutant les lits disponibles, l’état des couvertures, s’assurant que tout fonctionne, échangeant avec les bénévoles et les voyageurs, « des gens remarquables » dit-il, et suivant des yeux, amusé, les évolutions d’un petit groupe de migrants qui passe le balais, preuve que « tout se régule », sourit-il. Au-delà des problèmes de logistique, prestement résolus, Jean-René Etchegaray est en première ligne pour réclamer aux grandes enseignes de sa circonscription des vêtements, des couvertures, de la nourriture ou de petites urgences ponctuelles, comme des gants et des bonnets. Et assurer la fluidité de cette solidarité qui s’organise encore, et prend de l’ampleur chaque jour.
      2500 réfugiés ont déjà transité par la Pausa

      Pour l’heure, le temps s’arrête sur un compte à rebours déniché sur Internet. 3 - 2 - 1 - 0 ! Tout le monde s’embrasse dans la salle, au milieu d’autres corps terrés sous une masse de couvertures. Un élan qui mêle réfugiés et bénévoles pour conjurer le mauvais sort, valider le travail abouti, triompher de cette année qui a bouleversé Bayonne, et appréhender un avenir incertain où, d’un côté comme de l’autre, rien n’est gagné. Mais l’étape est belle. 2500 réfugiés ont transité par le centre Pausa en deux mois. La route du Maroc et de l’Espagne a été empruntée par plus de 50 000 personnes en 2018, à mesure que celle de la Libye se ferme sur des milliers de morts et d’exactions, et l’évacuation de 17 000 personnes par l’Office internationale des migrations.

      Le dispositif du Centre d’accueil de Bayonne est prévu jusqu’au mois d’août 2019, mais rien ne dit que le flux humain tarira. Le maire est en train de prévoir l’ouverture d’une annexe dans le bâtiment militaire voisin. Un stalag II, railleront les bénévoles, qui lui redonneront tout de même un nom plus reposant, des couleurs, et tout ce qui peut revigorer les âmes sans tanière sur leur route incertaine.

      https://www.bastamag.net/A-Bayonne-nouvelle-route-migratoire-l-impressionnante-solidarite-des-habit

  • Un village des alternatives à Bayonne : changer de voie maintenant face au réchauffement
    https://www.bastamag.net/Un-village-des-alternatives-a-Bayonne-changer-de-voie-maintenant-face-au

    Le « village des alternatives » Alternatiba est de retour à Bayonne les 6 et 7 octobre prochains. Cet évènement présente de multiples alternatives territoriales, en matière de transport, d’agriculture, de recyclage, d’activité coopérative. Il accueillera l’arrivée du Tour Alternatiba, un périple de quatre mois et de 5800 km sur des vélos 3 et 4 places. Au programme, une énorme vélorution de Biarritz à Bayonne, une cinquantaine de conférences avec 200 intervenants, dont une journaliste de la rédaction de (...)

    ça bouge !

    / #Alternatives_concrètes, #Le_défi_du_réchauffement_climatique, #Climat, #Altermondialisme

    #ça_bouge_ !

  • http://www.liberation.fr/france/2018/07/17/une-victoire-au-foot-c-est-aussi-le-moment-ou-les-hommes-reaffirment-des-

    Violences sexuelles
    « Une victoire au foot, c’est aussi le moment où les hommes réaffirment des valeurs virilistes »

    Mardi 10 juillet, 22h30. La France vient de battre la Belgique 1 à 0 et accède à la finale de la Coupe du monde, de quoi faire espérer une deuxième étoile sur le maillot des Bleus vingt ans après le premier sacre de 98. Avec ses amis, Julie, 26 ans, fête la victoire de l’équipe de France dans un bistrot du XVIIIe arrondissement de Paris, ravie de l’effervescence collective. Avant d’être victime d’une agression sexuelle en pleine rue. « Quand vient le moment de rentrer, je m’aperçois que le service de bus tourne au ralenti : le prochain est dans vingt minutes, je checke mon portable qui me propose un itinéraire – à pied – moins long et plus économique qu’un taxi, raconte-t-elle à Libération. Je traverse le périph pour rentrer chez moi quand un mec, visiblement bien imbibé – et pas que de ferveur footballistique – m’empoigne fermement les deux bras et me sort "Qui a gagné ? Qui a gagné ?" J’ai à peine le temps de répondre qu’il me saute dessus et force un bisou – sur la bouche. Je rentre en tremblant et en colère. »
    Main aux fesses

    Le récit de Julie, qui avait pourtant choisi de ne pas trop s’éloigner de chez elle afin de « pouvoir rentrer en sécurité » après la finale, n’est pas isolé. Comme elle, ces derniers jours, plusieurs femmes, et des témoins, ont fait part des violences sexuelles subies lors de ces moments de liesse populaire dans les rues de grandes villes françaises. Si les autorités policières n’ont pas communiqué sur le nombre de plaintes éventuelles déposées, la presse – à l’instar de BuzzFeed – s’est fait écho de plusieurs témoignages, la plupart du temps partagés sur les réseaux sociaux et en particulier sur Twitter. Citée par LCI mardi après-midi, une source judiciaire fait elle état à ce jour de deux interpellations à Paris pour agression sexuelle, dont celle lundi d’un individu pour des faits d’exhibition sexuelle.

    Une copine vient de se battre dans les rues de Paris pour ne pas être embrassée de force.
    S’il-vous-plaît, soyez vigilant-es et intervenez.
    — Juliette Lancel (@Oniromanie) 15 juillet 2018

    C’est par exemple le cas de Laura (1), 19 ans, qui vit aux Sables-d’Olonnes, en Vendée, agressée lors de la finale. « J’ai assisté à une partie du match au travail, puis je suis rentrée en voiture, détaille la jeune femme auprès de Libération. Dix minutes après être arrivée dans un bar, à 50 mètres de chez moi, deux grands gaillards ont commencé à discuter avec moi. Sauf qu’ils m’ont attrapée par la taille et m’ont demandé de les embrasser. Je les ai repoussés et je leur ai dit non un peu brusquement pour qu’ils comprennent. » Deux minutes après, un de leurs amis lui touche les fesses sans son consentement : une agression sexuelle, selon le code pénal. Laura décide de rentrer chez elle, mais les deux hommes repèrent sa voiture et viennent la solliciter à son domicile à deux reprises : « A la fin du match, ils sont venus toquer chez moi pour me demander de sortir "faire la fête avec eux", me dire que je n’avais "pas de raisons d’avoir peur", etc. Ils sont revenus vers minuit et j’ai failli appeler la police mais ils ont déguerpi rapidement après. »
    Violences banalisées

    Des agressions sexuelles ou des comportements sexistes qui ne sont pas spécifiques aux manifestations sportives, et qui se retrouvent dans différents types de grandes fêtes publiques en plein air : fêtes de Bayonne ou de Pampelune en Espagne, théâtre d’un viol collectif en 2016, ou encore festivals de musique. Ces dernières années, des festivalières se sont d’ailleurs exprimées pour dénoncer les agressions sexuelles dont elles avaient été victimes lors de ces événements musicaux. En mai, Vera Papisova avait raconté dans une enquête publiée dans Teen Vogue (dont Libération s’était fait l’écho) avoir été « pelotée 22 fois » contre son gré lors du festival Coachella, en Californie. La cinquantaine de festivalières qu’elle avait interrogées avaient elles aussi été agressées ou harcelées sexuellement lors du festival. Selon une étude américaine publiée en début d’année, 90% des femmes qui se sont rendues à un concert ont déjà subi une forme de harcèlement sexuel.

    « Ces problèmes se posent dans toutes les fêtes alcoolisées où les comportements sexistes et machistes s’aggravent, expliquait en 2016 à Libération Yves Raibaud, chercheur, géographe à l’université de Bordeaux-Montaigne et spécialiste des questions sur le genre et la ville. La conquête de la rue par les filles ne va pas de soi. On accepte qu’elles fassent la fête parce qu’on a besoin d’elles pour que ça soit "joli" dehors mais c’est à leurs risques et périls. […] La rue, comme les villes en général, reste un espace de domination masculine. » « Une victoire comme celle-ci au foot, c’est aussi le moment où les hommes réaffirment des valeurs virilistes, ou se sentent obliger de les réaffirmer, sous peine de ne pas être vus comme de vrais hommes, analyse de son côté l’anthropologue et urbaniste Chris Blache, à l’initiative de la plateforme de réflexion Genre et ville. Dans un événement de liesse, libérateur et bienvenu, il est aussi admis qu’on peut se lâcher, ce qui malheureusement banalise ces violences, très mal vécues par les femmes qui en sont victimes. »
    « On me dit que je gâche l’ambiance »

    Dans le sillage de #MeToo, certaines femmes utilisent les réseaux sociaux pour parler des agressions subies, y compris lors de ce genre d’événements. Contactée par Libération, Elsa (1), jeune femme de 29 ans à l’origine d’un thread qui a compilé sur Twitter des témoignages d’agressions et de harcèlement sexuel, explique avoir voulu montrer « la quantité et le contenu des témoignages pour que chacun se fasse son propre avis sur la question ». « Hier encore j’ai entendu dans des discussions avec mon entourage que les comportements dans la rue étaient tous "normaux" et "tolérables" compte tenu des circonstances et d’autres dires qu’une femme qui sort dehors, en ville, pour cet événement ne devrait pas s’étonner de ce qu’il lui arrive… » poursuit l’internaute d’origine toulousaine, restée en partie chez elle par peur de ne pas se « sentir en sécurité dans la foule ».

    « En 1998, cela ne devait pas être bien glorieux, mais on n’en parlait pas, complète la chercheuse Chris Blache. Depuis, même si le sujet reste complètement tabou au nom d’une certaine gauloiserie, la parole s’est libérée. » Mais gare au retour de bâton en ligne pour celles qui osent parler. « Après mon tweet, j’ai reçu quelques insultes, on me traite de menteuse, on me dit que je gâche l’ambiance, que je n’avais qu’à pas aller fêter la finale, que j’ai pris des risques, ajoute Laura. Comme si j’étais responsable des agissements des hommes. »

    #violences_sexuelles #culture_du_viol #masculinité #domination_masculine

  • Linky : le Sénat étudie la possibilité de refuser l’installation des nouveaux compteurs
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14643-linky-le-senat-etudie-la-possibilite-de-refuser-l-installation-des-

    Allez même si rien n’est gagné, une possible bonne nouvelle pour continuer, rassurez vous si vous voulez votre dose de « pessimism porn » la Revue de presse (qui est plus détaillée) vous tend les bras ; )))

    En décembre dernier, plus de 7 millions compteurs avaient déjà été installés dans 4200 communes. - Crédits

    photo : DAMIEN MEYER/AFP

    Une sénatrice propose de modifier la loi pour permettre aux usagers le souhaitant de refuser l’installation d’un compteur Linky. Plusieurs communes continuent de s’opposer au déploiement des appareils sur leur territoire.

    Nouvel épisode dans le feuilleton Linky. Ces derniers mois, plusieurs communes de la région Nouvelle-Aquitaine, parmi lesquelles Marmande, Bayonne ou encore Saint-Macaire ont demandé que les habitants refusant l’installation (...)

  • Des conférences catholiques sur « l’accompagnement » des homosexuels indignent des associations LGBT
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2018/02/27/sud-ouest-des-associations-lgbt-s-elevent-contre-des-conferences-catholiques

    L’évêché de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) a suscité l’indignation d’associations LGBT par sa décision d’organiser des conférences publiques sur « l’accompagnement des personnes à tendance homosexuelle », en liaison avec un groupe catholique américain ultraconservateur qui prône la chasteté pour les homosexuels.

    Le 7 mars à Bayonne et le 8 mars à Pau sont en effet organisées des conférences, animées par l’abbé Louis-Marie Guitton, délégué épiscopal pour la famille du diocèse de Fréjus-Toulon et aumônier national de l’association Courage.

    Lire aussi : L’homophobie au quotidien persiste en France
    Une association américaine ultraconservatrice

    Sur son site Internet, cette association américaine se présente « comme un groupe de catholiques attirés par les gens de même sexe » mais choisissant la chasteté, et dont les membres « sont guidés par des chapelains attentionnés qui leur proposent réconciliation et direction dans leur vie spirituelle ».

    « Elle a été créée dans les années 1980. Elle est arrivée en France dans le sillage de la mouvance du mariage pour tous », explique Benat Gachen, président de Los Bascos, une association LGBT de Bayonne, qui a appelé « à un rassemblement bruyant et déterminé » lors de la tenue des conférences.

    « L’association Courage, partenaire de cette réunion, fait l’objet de plusieurs plaintes aux Etats-Unis, où elle organise des “thérapies de guérison” de l’homosexualité. Loin d’aider et de soutenir les personnes LGBT, ce type de réunions peut créer chez elles un sentiment de culpabilité relatif à leur orientation sexuelle ou à leur identité de genre. »

    La Miviludes saisie

    SOS homophobie et le mouvement LGBT chrétien David et Jonathan ont annoncé par communiqué avoir saisi la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) et soulignent « l’irresponsabilité de la Conférence des évêques de France », à qui elles demandent, comme au diocèse de Bayonne, l’annulation des conférences.

    Lire aussi : Les actes homophobes repartent à la hausse

    « Ces conférences sont dangereuses. La clé de voûte du discours de l’abbé Guitton est que l’homosexualité est une déviance, ça heurte frontalement toutes les avancées législatives de notre pays », dénonce Benat Gachen.

    Ce type d’enseignement « est susceptible d’engendrer de profondes souffrances psychologiques, un isolement, des pratiques à risque, voire un rejet de soi qui peut conduire à des tentatives de suicide », dénonce l’association David et Jonathan.

    L’évêque de Bayonne, contacté par l’AFP, n’a pas souhaité communiquer sur ce sujet. Mgr Marc Aillet est connu pour ses positions sur l’avortement. Il avait notamment déclenché une polémique à la mort de Simone Veil, en juillet 2017, pour un tweet contre l’avortement. Il organise chaque mois à Bayonne le Rosaire pour la vie, des prières de rue où jusqu’à quarante participants se mettent à genoux pour prier et demander la fin du droit à l’avortement.

    #homophobie #catholicisme

  • Je dois remettre, comme tous les matins
    Le récit de mon rêve manuscrit
    A un organisme de certification d’authenticité

    Je suis cramoisi de honte
    En le donnant à la guichetière
    Je l’ai écrit sur le verso d’une pub porno

    «  ? Je n’ai pas très envie d’aller au collège
     ? Je n’ai pas très envie d’aller en open space
     ? On sèche ? » Zoé au petit-déjeuner !

    Nous traversons un bois de Vincennes
    Stéréotypé : feuilles automnales
    Et brouillard de novembre. Froid humide

    http://desordre.net/bloc/ursula/2014/sons/20140110_circulation_sclavis.mp3

    Nouvelles louanges matinales
    Pour le président-gamin, je zappe
    Ça commence aujourd’hui de Sclavis

    Dernier matin dans cet open space
    Lundi je change d’open space
    Mais je ne change pas d’air

    https://vimeo.com/85104995

    Vendredi, fridaywear
    Et écoute de musique au casque
    Les Caroline. I do acid with Sarah

    Une contrebassiste ? J.?
    Lit Une Fuite en Égypte
    Dans le train

    Dans l’open space
    Un collègue éclate de colère :
    « Je te rappelle que je suis le père de ton fils »

    In extremis je parviens
    A reporter toutes mes corrections
    Dans Frôlé par un V1, j’imprime pour le week-end

    Poèmes, en direct
    Depuis le temple
    De consommation

    Jus d’orange
    Eau de javel
    Riz

    Saumon fumé
    Pâte feuilletée
    Camembert

    Poires
    Jambon de Bayonne
    Filets de merlan

    Mozzarelle
    Epinards
    Pain de campagne

    Cantal
    Emmental
    Fourme d’Ambert

    Morbier
    Oignons
    Lentilles vertes

    Gnocchis
    Œufs
    Boursin

    Orecchi
    Acras de morue
    Parmesan

    Saint-Paulin
    Beurre salé
    Gorgonzola

    Crème fraîche
    Sauce tomate au basilic
    Lessive

    Je range mes courses
    Je lance une cassolette de poisson
    Et un crumble aux poires

    Avec Adrien, nous faisons
    Un filage devant une Sarah
    Bienveillante et pleine de ressources

    Ca va, je crois
    Que nous ne sommes pas
    Complètement à côté de la plaque

    Mais il reste du travail
    Nous dînons et discutons
    Les bouches pleines

    Je dépose Adrien au métropolitain
    Je raccompagne Sarah
    Je lui parle de ma dernière passion : les Sex Pistols

    Une bise
    Les restes du crumble
    Et un pot de miel

    Sur le ruban périphérique
    L’autoradio
    Et mon sourire dans le rétro

    #mon_oiseau_bleu

  • Irritzina, le cri de la génération climat
    (Sandra Blondel et Pascal Hennequin, France, 2017, 100 minutes)
    http://www.irrintzina-le-film.com

    Face au sentiment d’impuissance que provoque l’extrême gravité du dérèglement climatique, quelques militants de l’organisation basque Bizi font un pari fou : construire en quelques années une mobilisation sans précédent en vue de la COP21 et lancer un grand mouvement non-violent pour le climat : Alternatiba.

    De Bayonne à Paris, sur des vélos multiplaces, coup de pédale après coup de pédale, en multipliant les villages des alternatives, de petites victoires en grandes mobilisations contre les multinationales des énergies fossiles et les banques qui les soutiennent, le film raconte les étapes de cette mobilisation.

    Tourné de janvier 2015 à janvier 2017, Irrintzina est un cri d’alarme sur l’effondrement de notre monde mais c’est aussi un cri de joie poussé par des centaines de militants déterminés qui ont réalisé que si, ensemble, ils ne faisaient rien, personne ne le ferait à leur place.

    Tour Alternatiba, ATTAC, Action Non-Violente COP21, Faucheurs de chaises de la banque BNP Paribas, blocage du sommet pétrolier… Le film d’une génération qui ne se résigne pas, qui crée et invente un avenir désirable où bataille écologiste et sociale rime avec plaisir et joie d’agir ensemble. Soutenu par 1258 contributeurs, avec la participation d’une vingtaine de techniciens issus des médias « alternatifs », « citoyens » bref « pas pareils » à travers toute la France.

    En salle depuis le 8 novembre, le film a besoin de bouche-à-oreille pour assurer son succès. Il passe dans toute la France :
    http://www.irrintzina-le-film.com/les-projections

    Entre autres à Paris, au cinéma Les TROIS LUXEMBOURG, et à Montreuil, au cinéma Le Méliès, au moins jusqu’au 21 novembre.
    https://www.cinetick.fr/?p=XP18#P=%5B%22XP18%22%5D
    http://meliesmontreuil.com

    #Irritzina #Cinéma #Documentaire #Alternatiba #COP21
    #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
    #réchauffement_climatique #dérèglement_climatique

    Ajouter à la compilation :
    https://seenthis.net/messages/499739

  • Les esclaves oubliés de l’île de Tromelin
    https://www.franceculture.fr/conferences/palais-de-la-decouverte-et-cite-des-sciences-et-de-lindustrie/les-esclaves-oublies-de

    Une ressource de plus

    En 1761, des esclaves malgaches furent abandonnés sur l’île de #Tromelin, après le naufrage d’une embarcation de la Compagnie française des Indes orientales. Ils ont survécu pendant 15 ans en recréant une micro-société. Mais comment ont-ils pu survivre sur un minuscule îlot où il n’y a rien ?

    • Le directeur du ballet de l’Opéra de Lyon doit passer en justice en novembre pour discrimination envers une de ses anciennes danseuses qui était enceinte. Une affaire qui rappelle la difficulté de combiner carrière et maternité dans un milieu où l’âge de la retraite sonne à 42 ans.

      Le 9 octobre, le site d’investigation Médiacités révélait que le directeur du ballet de l’Opéra de Lyon, Yorgos Loukos, était poursuivi par l’une de ses anciennes danseuses, Karline Marion, pour discrimination et harcèlement. La danseuse, âgée de 35 ans à l’époque, l’accuse de l’avoir écartée dès l’annonce de sa grossesse et d’avoir mis fin à sa collaboration de six ans après son accouchement, en 2014. Une de leur discussion avait été enregistrée par Karline Marion, où il justifiait ainsi son comportement : « Je t’aime beaucoup comme fille, je trouve que t’es gentille, que t’es jolie, que t’as un joli corps, etc. […]. Je pense que si entre 29 et 34 [ans] tu as fait pas mal mais pas beaucoup, c’est pas entre 35 et 40 que tu vas faire plus, en plus avec un enfant […] parce que tu es plus occupée, tu as des choses à faire. » Le tribunal correctionnel étudiera la question le 9 novembre. Pour ce genre de délit, la peine maximale encourue est de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.

      Du côté de cette prestigieuse et ancienne compagnie, où les danseurs bénéficient d’un CDI, les ballerines sont conscientes d’avoir une situation privilégiée et ont constaté une évolution des mœurs à propos de la maternité. « C’est assez récent que les danseuses puissent avoir des enfants sans que cela ne pose de problèmes. Nos prédécesseures ont eu des enfants, elles nous ont ouvert la voie. Il y a douze ans, elles étaient très peu à en avoir et il y a vingt ans c’était même commun de ne pas être mère », raconte Dorothée Gilbert, danseuse étoile et maman d’une petite fille. Cette tolérance à propos de la maternité a notamment été impulsée par l’ancienne directrice Brigitte Lefèvre, restée vingt ans à la tête du ballet. Un flambeau repris par Aurélie Dupont, ancienne danseuse étoile, elle-même mère de deux enfants.

      Mais hors de l’écrin protecteur et doré du Palais Garnier, trouver le moment idéal n’est qu’une des nombreuses barrières qui se posent sur le chemin de la maternité. Dans la plupart des compagnies, les danseuses ne jouissent pas de contrats stables et enchaînent les engagements en intermittence. Brigitte (1), 40 ans, ancienne danseuse contemporaine désormais chorégraphe, a connu cette problématique et n’a pour l’heure pas eu d’enfants. « Ça m’a traversé l’esprit quand j’avais 25 ans, mais tous les trois mois je changeais de lieux, je partais en tournées, c’était trop compliqué. J’étais en plein boom, j’avais un contrat à Londres, à New York. J’ai fait passer mon métier avant car, si j’étais absente, on allait m’oublier. » Au courant de l’affaire de l’Opéra de Lyon, la chorégraphe n’est nullement étonnée : « Les scandales comme celui-ci sont très fréquents. J’ai pu constater des abus avec mes collègues. On leur dit "pas maintenant, l’année prochaine", "on fait une nouvelle création, je ne te prendrai pas si tu décides de faire un bébé". Des amies se sont mises à culpabiliser, à se dire que ce n’était pas le moment, que ce n’est pas un métier fait pour devenir maman. »

      Les changements du corps impliqués par une grossesse et leurs répercussions sont également une forte source d’inquiétude : « On a peur de ce qu’on va devenir après, d’avoir le ventre relâché. On peut nous virer parce que physiquement ça ne marche plus. J’acceptais bien d’être ronde au début, mais c’était plus dur à la fin de ma grossesse, je me demandais si j’allais redevenir comme avant. Retrouver la même forme et le même physique qu’auparavant a d’ailleurs été compliqué. Je me suis enfermée dans une vie complètement différente et me suis laissé aller au niveau du poids, puis j’ai reperdu. Je faisais mon deuil », se remémore Annabel Dubois. Pourtant, comme chez les sportifs de haut niveau, les modifications corporelles et la prise de poids ne sont pas une fatalité : « Pendant la grossesse, j’ai fait un peu attention, je ne mangeais pas des cochonneries tout le temps. Je n’avais que trois kilos à perdre et j’ai été étonnée de voir à quel point mon corps se souvenait de comment il était avant. La reprise n’a pas été si difficile que ça », raconte Dorothée Gilbert.

      Cependant, une fois les étapes de la grossesse et du retour sur scène surmontées, les danseuses se confrontent au problème de la garde lors des tournées ou la nuit au moment des représentations. Véronique Munoz, 39 ans, professeure au conservatoire de Bayonne, a pu compter sur un soutien sans faille de sa compagnie lorsqu’elle était danseuse : « Mon fils avait deux ans quand j’ai été prise au Malandain Ballet Biarritz, je l’emmenais partout lors de mes voyages. J’avais de la chance que le staff s’en occupe pendant les spectacles et quand j’étais sur scène. » Mais pour la plupart des danseuses, peu de choses sont mises en place pour faciliter la garde des enfants. Lors de son intervention au Monde Festival, Aurélie Dupont a évoqué, « sur le ton de la boutade », la possibilité d’ouvrir une crèche à l’Opéra de Paris. Un service tout sauf anodin, qui pourrait soulager d’un poids ces femmes tiraillées entre amour de leur art et désir de maternité.

      #sexisme #travail

  • Une réplique de l’affaire Bettencourt secoue #Bayonne
    https://www.mediapart.fr/journal/france/031017/une-replique-de-l-affaire-bettencourt-secoue-bayonne

    Une histoire de gros sous, des avoirs cachés, une brouille familiale, des accusations d’abus de faiblesse : le sort de la richissime marquise de #Moratalla, au cœur d’une vraie guérilla procédurale, est entre les mains du tribunal de Bayonne.

    #France #abus_de_faiblesse #avocats #Cabeza_de_Vaca #Frey #Justice #Labrouche #trusts

  • Alternatiba Paris 2017, l’April se fait un coin au soleil
    https://www.april.org/alternatiba-paris-2017-l-april-se-fait-un-coin-au-soleil

    Début : 30 Septembre 2017 - 14:00Fin : 1 Octobre 2017 - 18:00

    L’April sera présente à Alternatiba Paris le week-end des 30 septembre et 1er octobre 2017, aux alentours de la Place de la Rotonde sur les quais de la Loire et de la Marne, 75019 Paris. Venues de France et d’ailleurs en Europe plus de 12 000 personnes se sont réunies à Bayonne le 6 octobre 2013 à l’appel de l’initiative Alternatiba. Ce rassemblement a été l’occasion de mettre en lumière et de faire converger des initiatives citoyennes alternatives en matière d’enjeux climatiques, de justice sociale, d’économie solidaire, de relocalisations… En réponse à l’appel d’Alternatiba 2013, des francilien·n·es engagé·e·s dans des alternatives concrètes et motiv·é·e·s par la volonté de s’appuyer sur la réussite de ce projet souhaitent (...)

    #L'association #Conference #Partage_du_savoir

  • Compteurs Linky : le maire de Bayonne demande que les habitants puissent refuser l’installation
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13823-compteurs-linky-le-maire-de-bayonne-demande-que-les-habitants-puiss

    Au sujet de la saloperie linky Stéphane Lhomme (site refus Linky) est mis en examen par l’association (privée) UFC Que choisir, qui au lieu de défendre les consomateurs défende les intérets d’Enedis/Engie.

    Aussi la décision de la commune de Bayonne (qui rejoint les 400 autres commune opposé au Linky) est une très bonne nouvelle, si vous ne connaissez pas ce nouveau compteur et les dangers liés aux champs électromagnétiques qu’il émet, voici ci-dessous une petite vidéo d’explication, bien sur vous trouverez plus d’éléments de réflexion en informations complémentaires en bas d’article.

    Le maire UDI de Bayonne, Jean-René Etchegaray, a demandé par courrier à Enedis (ex-ERDF), qui déploie les compteurs électriques connectés Linky, « de ne pas changer les compteurs chez les personnes (...)

  • Preparation à l’agrégation interne d’histoire et de géographie : GÉOGRAPHIE DE LA FRANCE

    En vrac, quelques productions graphiques à s’approprier pour produire les schémas et croquis intermédiaires sur la question « La France : géographie générale ».

    => tous les posts sur cette question à retrouver : #AgregInterneHG

    CROQUIS SUR LES ESPACES PRODUCTIFS EN FRANCE :

    Airbus, système productif et réseau mondialisé

    Le système produtif parisien

    Typologie des systèmes productifs en France métropolitaine

    Sochaux et l’espace Peugeot

    L’organisation des espaces méditerranéens en France

    SOURCES :
    http://geobunnik.over-blog.fr/2015/11/des-croquis-des-systemes-productifs-en-france.html
    http://geographica.danslamarge.com/Jura-et-Franche-Comte.html
    http://geotheque.org/lorganisation-des-espaces-mediterraeens-en-france

    LA FRANCE DES RÉGIONS :

    Étude de cas sur la Bourgogne-Franche-Comté

    SOURCE : http://histoire-geographie.ac-dijon.fr/spip.php?article887

    => à compléter avec des représentations graphiques sur les villes de la région :

    Dijon

    Beaune (à partir de la carte topographique)

    => à compléter également avec des productions graphiques sur les anciennes régions

    SOURCES :
    http://histoire-geographie.ac-dijon.fr/spip.php?article607
    http://geographica.danslamarge.com/Dijon-1-25-000.html
    http://geographica.danslamarge.com/Beaune-Cote-d-or-1-50-000eme.html
    http://geographica.danslamarge.com/Jura-et-Franche-Comte.html
    http://geotheque.org/la-cote-de-beaune

    LES VILLES MOYENNES EN FRANCE
    (à partir des cartes topographiques => voir l’ensemble du site Dans la marge, qui propose bien d’autres ressources très utiles !)
    http://geographica.danslamarge.com/-Geographica-.html

    Saint-Etienne


    Documents complémentaires et sources : http://geographica.danslamarge.com/Saint-Etienne-1-25-000-carte-de.html

    Dunkerque


    Documents complémentaires et sources :
    http://geographica.danslamarge.com/Dunkerque-1963-1993-1-50-000.html
    http://www.ladocumentationfrancaise.fr/cartes/territoires-et-amenagement/c001580-le-port-de-dunkerque-en-2013

    Chambéry


    Documents complémentaires et source : http://geographica.danslamarge.com/Chambery-1-50-000-ou-1-25-000.html

    Caen


    Documents complémentaires et source : http://geographica.danslamarge.com/CAEN-1-25-000.html

    Clermont-Ferrand


    Documents complémentaires et source : http://geographica.danslamarge.com/Clermont-Ferrand-1-50-000-une.html

    Rouen


    Documents complémentaires et source : http://geographica.danslamarge.com/Rouen-Ouest-carte-au-1-50-000eme.html

    La Rochelle


    Documents complémentaires et source : http://geographica.danslamarge.com/La-Rochelle-1-25-000-carte.html

    Bayonne


    Documents complémentaires et source : http://geographica.danslamarge.com/Bayonne-1-25-000eme.html

    Bastia


    Documents complémentaires et source : http://geographica.danslamarge.com/Bastia-1-25-000-de-l-Ile-de-beaute.html

    LES LITTORAUX ET LES ESPACES INSULAIRES EN FRANCE

    La Camargue

    La Polynésie française

    La Martinique

    Le littoral breton

    Sources :
    http://geobunnik.over-blog.fr/2017/03/quelques-croquis-sur-la-france-des-marges.html
    http://www.ladocumentationfrancaise.fr/cartes/territoires-et-amenagement/c001585-martinique-la-mise-en-valeur-d-une-peripherie-insul
    http://geotheque.org/le-littoral-breton-modele-theorique-bloc-diagramme

    #Agrégation #Agrégation_Interne #Agreg #AgregInterne #Agreg_Interne #Histoire #Géographie #Histoire_Géographie #Histoire_et_Géographie #Géographie_de_la_France #Agrégation_Interne_d_Histoire_et_de_Géographie #AgregInterneHG #Agreg_Intern_HG #Agreg_Interne_Histoire_Géographie #Littoral #Bretagne #Chambéry #Dunkerque #Caen #Beaune #Dijon #Bourgogne_Franche_Comté #Franche_Comté #Jura #Polynésie_Française #Martinique #La_Rochelle #Systèmes_Productifs #Espaces_Productifs #Mutations_des_Systèmes_Productifs #Camargue #Rouen #Bayonne #Croquis #Carte #Schéma #Productions_Graphiques #Bastia #Airbus #Peugeot #Espaces_Productifs #Sochaux #Espaces_Méditerranéens #Saint_Etienne #Saint-Etienne #Clermont_Ferrand #Clermont-Ferrand

  • Ernest Renan
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ernest_Renan

    « La nature a fait une race d’ouvriers. C’est la race chinoise, d’une dextérité de main merveilleuse, sans presque aucun sentiment d’honneur ; gouvernez-la avec justice en prélevant d’elle pour le bienfait d’un tel gouvernement un ample douaire au profit de la race conquérante, elle sera satisfaite ; une race de travailleurs de la terre, c’est le nègre : soyez pour lui bon et humain, et tout sera dans l’ordre ; une race de maîtres et de soldats, c’est la race européenne. Que chacun fasse ce pour quoi il est fait et tout ira bien »

    (Ernest Renan, La Réforme intellectuelle et morale, 1871)

    #histoire #racisme #Bretagne

    • " Discours sur le colonialisme " par Aimé Césaire ( 1950 )

      http://enuncombatdouteux.blogspot.fr/2015/01/discours-sur-le-colonialisme-par-aime.html

      J’ai beaucoup parlé d’Hitler. C’est qu’il le mérite : il permet de voir gros et de saisir que la société capitaliste, à son stade actuel, est incapable de fonder un droit des gens, comme elle s’avère impuissante à fonder une morale individuelle. Qu’on le veuille ou non : au bout du cul-de-sac Europe, je veux dire l’Europe d’Adenauer, de Schuman, Bidault et quelques autres, il y a Hitler. Au bout du capitalisme, désireux de se survivre, il y a Hitler. Au bout de l’humanisme formel et du renoncement philosophique, il y a Hitler.

      Et, dès lors, une de ses phrases s’impose à moi :
      « Nous aspirons, non pas à l’égalité, mais à la domination. Le pays de race étrangère devra redevenir un pays de serfs, de journaliers agricoles ou de travailleurs industriels. Il ne s’agit pas de supprimer les inégalités parmi les hommes, mais de les amplifier et d’en faire une loi. »

      Cela sonne net, hautain, brutal, et nous installe en pleine sauvagerie hurlante. Mais descendons d’un degré.

      Qui parle ? J’ai honte à le dire : c’est l’humaniste occidental, le philosophe « idéaliste ». Qu’il s’appelle Renan, c’est un hasard. Que ce soit tiré d’un livre intitulé : La Réforme intellectuelle et morale, qu’il ait été écrit en France, au lendemain d’une guerre que la France avait voulu du droit contre la force, cela en dit long sur les mœurs bourgeoises. (…)

    • merci @enuncombatdouteux - du coup j’ai lancé une recherche OSM :

      Outre les 328 « Rue » "Avenue" etc. « Ernest Renan » dans la base de données il y a en France un bon nombre d’écoles pour tous les ages et d’autres institutions publiques portant le nom du grand homme.

      Results from OpenStreetMap Nominatim

      Museum Maison Natale de Ernest Renan, 20, Rue Ernest Renan, Tréguier, Lannion, Brittany, 22220, France

      Residential Area Vila da Rua Ernest Renan, Morumbi, São Paulo, Microrregião de São Paulo, RMSP, Mesorregião Metropolitana de São Paulo, São Paulo, Southeast Region, 05659020, Brazil

      Neighbourhood Ernest Renan, Les Bruyères, Sèvres, Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92310, France

      Residential Road, Rue Ernest Renan, Necker, 15th Arrondissement, Paris, Ile-de-France, 75015, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Bonnabaud, Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, Auvergne-Rhône-Alpes, 63000 ;63100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Mourillon, Toulon, Var, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 83000 ;83100 ;83200, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, L’An 01, Cazères, Muret, Haute-Garonne, Occitania, 31220, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Cusset, Villeurbanne, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69100, France
      Secondary Road, Rue Ernest Renan, Perros-Guirec, Lannion, Côtes-d’Armor, Brittany, Metropolitan France, 22700, France
      Secondary Road, Rue Ernest Renan, Crec’h Guégan, Perros-Guirec, Lannion, Côtes-d’Armor, Brittany, Metropolitan France, 22700, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Houilles, Saint-Germain-en-Laye, Yvelines, Ile-de-France, 78800, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Marat - Parmentier, Ivry-sur-S., Créteil, Val-de-Marne, Ile-de-France, 94200, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Ivry port, Ivry-sur-S., Créteil, Val-de-Marne, Ile-de-France, 94200, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, L’An 01, Cazères, Muret, Haute-Garonne, Occitania, 31220, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Ivry port, Ivry-sur-S., Créteil, Val-de-Marne, Ile-de-France, 94200, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Le Mas du Taureau, Vaulx-en-Velin, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69120, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Petit Pont, Vaulx-en-Velin, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69120, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Décines-Charpieu, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69150, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Lanester, Lorient, Morbihan, Brittany, 56600, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Clos Sainte-Sophie, Chanté-Alouette, Rochefort, Charente-Maritime, New Aquitaine, 17300, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Hameau de la Roselière, Champlain Anatole France, Rochefort, Charente-Maritime, New Aquitaine, 17300, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Arras, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62217, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Ernest Renan, Les Bruyères, Sèvres, Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92310, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Morez, Hauts-de-Bienne, Saint-Claude, Jura, Bourgogne-Franche-Comté, 39400, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Épinal, Vosges, Great East, 88000, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Lanveur, Lorient, Morbihan, Brittany, 56100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Pépinière, Belfort, Territoire-de-Belfort, Bourgogne-Franche-Comté, 90000, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Laxou, Nancy, Meurthe-et-Moselle, Great East, 54520, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Villerupt, Briey, Meurthe-et-Moselle, Great East, 54190, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Résidence des Pins, Navenne, Vesoul, Haute-Saône, Bourgogne-Franche-Comté, 70000, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Petit Naillac, La Madeleine, Bergerac, Dordogne, New Aquitaine, 24100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Pont de Pacé, Pacé, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35740, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, La Terrière, La Tranche-sur-Mer, Les Sables-d’Olonne, Vendée, Pays de la Loire, 85360, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Gare d’Eau, Saint-Jean, Besançon, Doubs, Bourgogne-Franche-Comté, 25000, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Les Charreaux, Chalon-sur-Saône, Saône-et-Loire, Bourgogne-Franche-Comté, 71100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Mail, Chenôve, Dijon, Côte-d’Or, Bourgogne-Franche-Comté, 21300, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Saint-Dizier, Haute-Marne, Great East, 52100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Revin, Charleville-Mézières, Ardennes, Great East, 08500, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Ambilly, Saint-Julien-en-Genevois, Haute-Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes, 74100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Terrière, La Tranche-sur-Mer, Les Sables-d’Olonne, Vendée, Pays de la Loire, 85360, France
      Living Street, Rue Ernest Renan, Chaville, Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92370, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Donicarde, Brégaillon, La Seyne-sur-Mer, Toulon, Var, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 83500, France
      Residential Road, Rue Ernest Albert, Laxou, Nancy, Meurthe-et-Moselle, Great East, 54520, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Reims, Marne, Great East, 51100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Écusson, La Placette, Nîmes, Nimes, Gard, Occitania, 30000 ;30900, France
      Pedestrian Way, Rue Ernest Renan, Pont-de-Crau, Arles, Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 13200, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Zone Urbaine Lille, Roubaix, Lille, Nord, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 59100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Béthune, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62400, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Chauny, Laon, Aisne, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 02300, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Mail, Chenôve, Dijon, Côte-d’Or, Bourgogne-Franche-Comté, 21300, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Roanne, Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, 42300, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Alès, Gard, Occitania, 30100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, L’Ollagnière, Le Creux, Saint-Chamond, Saint-Étienne, Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, 42400, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Sant-Vicens, Saint-Gauderique, Perpignan, Pyrénées-Orientales, Occitania, 66000 ;66100, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Chauny, Laon, Aisne, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 02300, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Les Jardins d’Épinoy, Carvin, Lens, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62220, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Bully-les-Mines, Lens, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62160, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Billy-Montigny, Lens, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62420, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Nouveau Monde, Faubourg Fernand Duchâteau, Denain, Valenciennes, Nord, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 59220, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saulzoir, Cambrai, Nord, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 59227, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Les Baumes, Chamalières, Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, Auvergne-Rhône-Alpes, 63400, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Les Hermières, Meyzieu, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69330, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Saint-Fons, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69190, France
      Secondary Road, Rue Ernest Renan, Sant-Vicens, Saint-Gauderique, Perpignan, Pyrénées-Orientales, Occitania, 66000 ;66100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Sant-Vicens, Saint-Gauderique, Perpignan, Pyrénées-Orientales, Occitania, 66000 ;66100, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Fitz-James, Clermont, Oise, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 60600, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Fitz-James, Clermont, Oise, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 60600, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Méru, Beauvais, Oise, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 60110, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Grau d’Agde, Agde, Béziers, Hérault, Occitania, 34300, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Lézignan-Corbières, Domaine de Saint-Éstève, Lézignan-Corbières, Narbonne, Aude, Occitania, 11200, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Les Balysis, Bellevue, Meudon, Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92190 ;92360, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Les Capucins, Bellevue, Meudon, Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92190 ;92360, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Les Tellines, Valras-Plage, Béziers, Hérault, Occitania, 34350, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Orléans, Loiret, Centre-Loire Valley, 45000 ;45100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Méru, Beauvais, Oise, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 60110, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Moulin de Vindoux, Touvent, Châteauroux, Indre, Centre-Loire Valley, 36000, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Colombes, Arrondissement of Nanterre, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92700, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Hameau du Ponant, Saint-Alexandre, Dinard, Saint-Malo, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35800, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Les Grandes Crèles, Vierzon, Cher, Centre-Loire Valley, 18100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Capdenac-Gare, Villefranche-de-Rouergue, Aveyron, Occitania, 12700, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Montégru, Luzy, Château-Chinon, Nièvre, Bourgogne-Franche-Comté, 58170, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Villeneuve-St-G., Créteil, Val-de-Marne, Ile-de-France, 94190, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Chevreuse, Rambouillet, Yvelines, Ile-de-France, 78460, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, 3 Cocus - Borderouge - Croix Daurade - Paleficat, Toulouse Nord, Toulouse, Haute-Garonne, Occitania, 31000 ; 31100 ; 31200 ; 31300 ; 31400 ; 31500, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Quessy, Tergnier, Laon, Aisne, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 02700, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Castel de Navarre, Jurançon, Pau, Pyrénées-Atlantiques, New Aquitaine, 64110, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Porte Océane, Les Ormeaux, Le Havre, Seine-Maritime, Normandy, 76600 ;76610 ;76620, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, L’An 01, Cazères, Muret, Haute-Garonne, Occitania, 31220, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Dreux, Eure-et-Loir, Centre-Loire Valley, 28100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Barthelemy, Castelnaudary, Carcassonne, Aude, Occitania, 11400, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Saint-Barthelemy, Castelnaudary, Carcassonne, Aude, Occitania, 11400, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Croix Gallas, Grosse Bourse, Mamers, Sarthe, Pays de la Loire, 72600, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Ernest Renan, Les Bruyères, Sèvres, Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92310, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Toupin, Tourlaville, Cherbourg-en-Cotentin, Cherbourg, Manche, Normandy, 50110, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Équeurdreville-Hainneville, Cherbourg-en-Cotentin, Cherbourg, Manche, Normandy, 50120, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Intra-Muros, Dinan, Côtes-d’Armor, Brittany, 22100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Georges-de-Didonne, Rochefort, Charente-Maritime, New Aquitaine, 17110, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Tertre, Cancale, Saint-Malo, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35260, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Combourg, Saint-Malo, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35270, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Bois Billy, Guichen, Redon, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35580, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Vaison-la-Romaine, Carpentras, Vaucluse, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 84110, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Clopée, Les Charmettes, Mondeville, Caen, Calvados, Normandy, 14120, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Espira-de-l’Agly, Perpignan, Pyrénées-Orientales, Occitania, 66600, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Biarritz, Bayonne, Pyrénées-Atlantiques, New Aquitaine, 64200, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Michel, Brest, Finistère, Brittany, 29200, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Tréguier, Lannion, Brittany, 22220, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Keriolet, Concarneau, Quimper, Finistère, Brittany, 29900, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Landerneau, Brest, Finistère, Brittany, 29800, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, L’Hermitage, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35590, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Tromeal, Saint-Pol-de-Léon, Morlaix, Finistère, Brittany, 29250, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Manoir de Kergadiou, Roscoff, Morlaix, Finistère, Brittany, 29680, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Kerlouet, Landivisiau, Morlaix, Finistère, Brittany, 29400, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Kerbrat, Goarem Goz, Plougastel-Daoulas, Brest, Finistère, Brittany, 29470, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Keriolet, Concarneau, Quimper, Finistère, Brittany, 29900, France
      Track, Rue Ernest Renan, Keriolet, Concarneau, Quimper, Finistère, Brittany, 29900, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Toul Ar Ster, Penmarc’h, Quimper, Finistère, Brittany, 29760, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Kerbrat, Goarem Goz, Plougastel-Daoulas, Brest, Finistère, Brittany, 29470, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Pont Gouret, Scaër, Quimper, Finistère, Brittany, 29390, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Guilvinec, Quimper, Finistère, Brittany, 29730, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Keraude, Plœmeur, Lorient, Morbihan, Brittany, 56270, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Moustoir Flamme, Quéven, Lorient, Morbihan, Brittany, 56530, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Marseillan, Béziers, Hérault, Occitania, 34340, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Moulin Blanc, Le Relecq-Kerhuon, Brest, Finistère, Brittany, 29480, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Centre ville, Bordeaux, Gironde, New Aquitaine, 33000, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Zone Urbaine Lille, Tourcoing, Lille, Nord, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 59200, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Michel, Brest, Finistère, Brittany, 29200, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Denis, Seine-Saint-Denis, Ile-de-France, 93200 ;93210, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Terres Neuves, Bègles, Bordeaux, Gironde, New Aquitaine, 33130, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Parc Ar Brec’h, Trébeurden, Lannion, Côtes-d’Armor, Brittany, 22560, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Chartres-de-Bretagne, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35131, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Tinténiac, Saint-Malo, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35190, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Croix Neuve, Poullaouen, Châteaulin, Finistère, Brittany, 29246, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Creac’h Moyec, Pont-de-Buis-lès-Quimerch, Châteaulin, Finistère, Brittany, 29590, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Bonnabaud, Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, Auvergne-Rhône-Alpes, 63000 ;63100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Nevers, Nièvre, Bourgogne-Franche-Comté, 58000, France
      Living Street, Rue Ernest Renan, Pléneuf-Val-André, Saint-Brieuc, Côtes-d’Armor, Brittany, 22370, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Champ Oisel, Hillion, Saint-Brieuc, Côtes-d’Armor, Brittany, 22120, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Ville Volette, Yffiniac, Saint-Brieuc, Côtes-d’Armor, Brittany, 22120, France
      Living Street, Rue Ernest Renan, Le Champ Oisel, Hillion, Saint-Brieuc, Côtes-d’Armor, Brittany, 22120, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Bourg, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Les Sables-d’Olonne, Vendée, Pays de la Loire, Metropolitan France, 85800, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Michel-Chef-Chef, Saint-Nazaire, Loire-Atlantique, Pays de la Loire, 44730, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Moulin Blanc, Le Relecq-Kerhuon, Brest, Finistère, Brittany, 29480, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Les Chardonnais, Saint-Leu-la-Forêt, Pontoise, Val-d’Oise, Ile-de-France, 95320, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Côteaux du Suzon, Clos de Pouilly, Dijon, Côte-d’Or, Bourgogne-Franche-Comté, 21000, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Beaublanc, Vigenal, Limoges, Haute-Vienne, New Aquitaine, 87000 ;87100 ;87280, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Charleville-Mézières, Ardennes, Great East, 08000, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Liancourt, Clermont, Oise, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 60140, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Talence, Bordeaux, Gironde, New Aquitaine, Metropolitan France, 33400, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Denis, Seine-Saint-Denis, Ile-de-France, 93200 ;93210, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Argenteuil, Val-d’Oise, Ile-de-France, 95100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Moulin à Vent, Vénissieux, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69200, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Saint-Rémy-sur-Avre, Dreux, Eure-et-Loir, Centre-Loire Valley, 28380, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Cité des Auteurs, Pantin, Bobigny, Seine-Saint-Denis, Ile-de-France, 93500, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Fougères - Sévigné, Thabor - Saint-Hélier - Alphonse Guérin, Quartiers Centre, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, Metropolitan France, 35000 ;35200 ;35700, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Éventard, Les Genêts, Segré, Segré-en-Anjou-Bleu, Segré, Maine-et-Loire, Pays de la Loire, 49500, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Mercorent, Béziers, Hérault, Occitania, 34500, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Liancourt, Clermont, Oise, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 60140, France
      Secondary Road, Rue Ernest Renan, Villefranche-sur-Saône, Rhône, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69400, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Eaubonne, Pontoise, Val-d’Oise, Ile-de-France, 95600, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Sion-sur-l’Océan, Le Matron, Saint-Hilaire-de-Riez, Les Sables-d’Olonne, Vendée, Pays de la Loire, Metropolitan France, 85270, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Gilles, Nimes, Gard, Occitania, 30800, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Grâce-Hollogne, Liège, Wallonia, 4460, Belgium
      Pedestrian Way, Rue Ernest Renan, Le Picoussin, La Ciotat, Marseille, Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 13600, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Octeville, Cherbourg-Octeville, Cherbourg-en-Cotentin, Cherbourg, Manche, Normandy, 50130, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Éventard, Les Genêts, Segré, Segré-en-Anjou-Bleu, Segré, Maine-et-Loire, Pays de la Loire, 49500, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Courcelles-lès-Lens, Lens, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62970, France
      Living Street, Rue Ernest Renan, Agen, Lot-et-Garonne, New Aquitaine, 47000, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Oignies, Lens, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62590, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Sainte-Croix, Moulin des Salles, Guingamp, Côtes-d’Armor, Brittany, 22200, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Traverse, Aytré, La Rochelle, Charente-Maritime, New Aquitaine, 17440, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Cité des Maillets, L’Éventail, Le Mans, Sarthe, Pays de la Loire, 72000 ;72100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Lanvignec, Prat Colin, Paimpol, Guingamp, Côtes-d’Armor, Brittany, 22500, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Lannec Vilin Avel, Ploubezre, Lannion, Côtes-d’Armor, Brittany, 22300, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Oyonnax, Nantua, Ain, Auvergne-Rhône-Alpes, 01100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Domaine de Nore, Carcassonne, Aude, Occitania, 11000, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saige, Pessac, Bordeaux, Gironde, New Aquitaine, Metropolitan France, 33600, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Nicle, Terrasson-Lavilledieu, Sarlat-la-Canéda, Dordogne, New Aquitaine, Metropolitan France, 24120, France
      Secondary Road, Rue Ernest Renan, Crec’h Guégan, Perros-Guirec, Lannion, Côtes-d’Armor, Brittany, 22700, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Perros-Guirec, Lannion, Côtes-d’Armor, Brittany, 22700, France
      Primary Road, Rue Ernest Renan, Issy-les-Moulineaux, Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92130, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Pont Vareguès, Callac, Guingamp, Côtes-d’Armor, Brittany, 22160, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Bruz, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35170, France
      Living Street, Rue Ernest Renan, La Chevrolais, La Morinais, Saint-Jacques-de-la-Lande, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35136, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Rocabey - Alsace - Gare, Saint-Malo, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35400, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Haillicourt, Béthune, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62940, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Braden, Ergué-Armel, Quimper, Finistère, Brittany, 29000, France
      Primary Road, Rue Ernest Renan, Issy-les-Moulineaux, Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92130, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Kervent, Douarnenez, Quimper, Finistère, Brittany, 29100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Foulon, Chablis, Auxerre, Yonne, Bourgogne-Franche-Comté, 89800, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Salette, Kerdrenn, Carhaix-Plouguer, Châteaulin, Finistère, Brittany, 29270, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Petit Pont, Vaulx-en-Velin, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69120, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Sapanarié, Les Crémades, Carmaux, Albi, Tarn, Occitania, 81400, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Noirie, Unieux, Saint-Étienne, Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, 42240, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, L’Echaussée, Pordic, Saint-Brieuc, Côtes-d’Armor, Brittany, 22590, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Goise Champommier Champclairot, Niort, Deux-Sèvres, New Aquitaine, 79000, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Sotteville-lès-Rouen, Rouen, Seine-Maritime, Normandy, 76300, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Kerhardy, Plouha, Guingamp, Côtes-d’Armor, Brittany, 22580, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Laurent de la Mer, Plérin, Saint-Brieuc, Côtes-d’Armor, Brittany, 22190, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Ploufragan, Saint-Brieuc, Côtes-d’Armor, Brittany, 22440, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Quay-Portrieux, Saint-Brieuc, Côtes-d’Armor, Brittany, 22410, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Gué Lambert, Trégueux, Saint-Brieuc, Côtes-d’Armor, Brittany, 22950, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Fourques, Aussillon, Castres, Tarn, Occitania, 81200, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Maisons-Alfort, Créteil, Val-de-Marne, Ile-de-France, 94700, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Marandinière, Saint-Étienne, Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, 42000 ;42100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, 3 rue des embruns, Audierne, Quimper, Finistère, Brittany, 29770, France
      Pedestrian Way, Rue Ernest Renan, Saint-Denis, Seine-Saint-Denis, Ile-de-France, 93200 ;93210, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Antoine, Puy L’Oiseau, Brive-la-Gaillarde, Corrèze, New Aquitaine, 19100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Cité Kerflor, Les Blainfaux, Loudéac, Saint-Brieuc, Côtes-d’Armor, Brittany, 22600, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Bourgeon, Les Blainfaux, Loudéac, Saint-Brieuc, Côtes-d’Armor, Brittany, 22600, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Romans-sur-Isère, Valence, Drôme, Auvergne-Rhône-Alpes, 26100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Grée du Rhé, Questembert, Vannes, Morbihan, Brittany, 56230, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Les Étangs, Saint-Avé, Vannes, Morbihan, Brittany, 56890, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Arques, Saint-Omer, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62510, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Liévin, Lens, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62800, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Caserne, Saint-Patern, Vannes, Morbihan, Brittany, 56000, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Outreau, Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62230, France
      Tertiary Road, Rue Ernest Renan, Le Château Blanc, Saint-Étienne-du-Rouvray, Rouen, Seine-Maritime, Normandy, 76800, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Château-Renault, Tours, Indre-et-Loire, Centre-Loire Valley, 37110, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Caille, Les Bruyères, Sèvres, Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92310, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Corn an Ero, Plouhinec, Quimper, Finistère, Brittany, 29780, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Franconville, Pontoise, Val-d’Oise, Ile-de-France, 95130, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Chêne Verts, Orange, Avignon, Vaucluse, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 84100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Ouen, Saint-Denis, Seine-Saint-Denis, Ile-de-France, 93400, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Baille, Marseille 5e Arrondissement, Marseille, Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 13005, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Ermont, Pontoise, Val-d’Oise, Ile-de-France, 95120, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Malakoff, Antony, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92240, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Bellevue, Montoir-de-Bretagne, Saint-Nazaire, Loire-Atlantique, Pays de la Loire, 44550, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Croix de Méan, Trignac, Saint-Nazaire, Loire-Atlantique, Pays de la Loire, 44570, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Vivier Louis, Betton, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35830, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Moulin, Betton, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35830, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Moulin, Betton, Rennes, Brittany, 35830, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Arcueil, L’Haÿ-les-Roses, Val-de-Marne, Ile-de-France, 94110, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Villeneuve-le-Roi, Créteil, Val-de-Marne, Ile-de-France, 94290, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Nuits-Saint-Georges, Beaune, Côte-d’Or, Bourgogne-Franche-Comté, 21700, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, L’An 01, Cazères, Muret, Haute-Garonne, Occitania, Metropolitan France, 31220, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Illkirch-Graffenstaden, Strasbourg, Bas-Rhin, Great East, 67400, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Kerverziou, Bégard, Guingamp, Côtes-d’Armor, Brittany, Metropolitan France, 22140, France
      Unclassified Road, Rue Ernest Renan, Traou Pont, Pluzunet, Lannion, Côtes-d’Armor, Brittany, Metropolitan France, 22140, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Sartrouville, Saint-Germain-en-Laye, Yvelines, Ile-de-France, 78500, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, La Blosserais, Melesse, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35520, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Le Bel-Air, Queblen, Quimperlé, Quimper, Finistère, Brittany, 29300, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Moulin à Vent, Vénissieux, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69200, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Armentières, Lille, Nord, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 59280, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Zone Urbaine Lille, Wattrelos, Lille, Nord, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 59150, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Zone Urbaine Lille, Lys-lez-Lannoy, Lille, Nord, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 59390, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Chemin de l’Île, Nanterre, Arrondissement of Nanterre, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92000, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Kervent, Douarnenez, Quimper, Finistère, Brittany, 29100, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Crozon, Châteaulin, Finistère, Brittany, 29160, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Kergolvez, Cavan, Lannion, Côtes-d’Armor, Brittany, Metropolitan France, 22140, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Saint-Cyprien, Perpignan, Pyrénées-Orientales, Occitania, 66750, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Les Arcs, Draguignan, Var, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 83460, France
      Residential Road, Rue Ernest Renan, Lotissement La Palombière, Saint-Priest, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69800, France
      Primary Road, Rue Ernest Renan, Grenelle, Ile-de-France, Ile-de-France, 75021, France
      Service Road, Rue Ernest Renan, Capuche, Secteur 4, Grenoble, Isère, Auvergne-Rhône-Alpes, 38100, France
      Service Road, Rue Ernest Renan, Équeurdreville-Hainneville, Cherbourg-en-Cotentin, Cherbourg, Manche, Normandy, 50120, France
      Footpath, Rue Ernest Renan, Équeurdreville-Hainneville, Cherbourg-en-Cotentin, Cherbourg, Manche, Normandy, 50120, France
      Service Road, Rue Ernest Renan, Givenchy-en-Gohelle, Arras, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62580, France
      Footpath, Rue Ernest Renan, 3 rue des embruns, Audierne, Quimper, Finistère, Brittany, 29770, France
      Service Road, Rue Ernest Renan, Issy-les-Moulineaux, Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92130, France
      Service Road, Rue Ernest Renan, Saint-Éloy Les Mines, Saint-Éloy-les-Mines, Riom, Puy-de-Dôme, Auvergne-Rhône-Alpes, 63700, France
      Path, Rue Ernest Renan, Keriolet, Concarneau, Quimper, Finistère, Brittany, 29900, France
      Service Road, Rue Ernest Renan, Caluire-et-Cuire, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69300, France
      Footpath, Rue Ernest Renan, Entre les Horts, Ollioules, Toulon, Var, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 83190, France
      Residential Road, Rue Ernest Albert, Laxou, Nancy, Meurthe-et-Moselle, Great East, 54520, France
      Residential Road, Rue Mada Mohamed, Agha, Sidi M’Hamed, Daïra Sidi M’Hamed, Algiers, 16016, Algeria
      Secondary Road, Avenue Ernest Renan, St-Lambert, 15th Arrondissement, Paris, Ile-de-France, 75015, France
      Tertiary Road, Avenue Ernest Renan, Parc du Perreux, Ile-de-France, Ile-de-France, 94120, France
      Residential Road, Boulevard Ernest Renan, Les Aubes, Centre, Montpellier, Hérault, Occitania, 34000 ;34070 ;34080 ;34090, France
      Primary Road, Avenue Ernest Renan, Baudens, Les Gibjoncs, Bourges, Cher, Centre-Loire Valley, 18000, France
      Primary Road, Avenue Ernest Renan, Baudens, Port-Sec Nord, Bourges, Cher, Centre-Loire Valley, 18000, France
      Residential Road, Place Ernest Renan, Tomblaine, Nancy, Meurthe-et-Moselle, Great East, 54510, France
      Tertiary Road, Place Ernest Renan, Saint-Dizier, Haute-Marne, Great East, 52100, France
      Residential Road, Allée Ernest Renan, Saint-Dizier, Haute-Marne, Great East, 52100, France
      Residential Road, Ruelle Ernest Renan, Saint-Gilles, Nimes, Gard, Occitania, 30800, France
      Secondary Road, Avenue Ernest Renan, St-Lambert, 15th Arrondissement, Paris, Ile-de-France, 75015, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Petit Pont, Vaulx-en-Velin, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69120, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Villepey, Port Fréjus, Fréjus, Draguignan, Var, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 83600 ;83370, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Les Moulins, Bourg-de-Péage, Valence, Drôme, Auvergne-Rhône-Alpes, 26300, France
      Secondary Road, Boulevard Ernest Renan, Marsillargues, Montpellier, Hérault, Occitania, 34590, France
      Residential Road, Boulevard Ernest Renan, Marsillargues, Montpellier, Hérault, Occitania, 34590, France
      Residential Road, Allée Ernest Renan, Jonage, Lyon, Métropole de Lyon, Departemental constituency of Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69330, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Milhaud, Nimes, Gard, Occitania, 30540, France
      Unclassified Road, Avenue Ernest Renan, Livry-Gargan, Le Raincy, Seine-Saint-Denis, Ile-de-France, 93190, France
      Tertiary Road, Avenue Ernest Renan, Parc du Perreux, Ile-de-France, Ile-de-France, 94120, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Les Baumes, Chamalières, Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, Auvergne-Rhône-Alpes, 63400, France
      Unclassified Road, Avenue Ernest Renan, Lagny-sur-Marne, Torcy, Seine-et-Marne, Ile-de-France, 77400, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Thouars, Bressuire, Deux-Sèvres, New Aquitaine, 79100, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Villejuif, L’Haÿ-les-Roses, Val-de-Marne, Ile-de-France, 94800, France
      Residential Road, Avenue Ernest Renan, Tremblay-en-France, Le Raincy, Seine-Saint-Denis, Ile-de-France, 93290, France
      Unclassified Road, Avenue Ernest Renan, Tremblay-en-France, Le Raincy, Seine-Saint-Denis, Ile-de-France, 93290, France
      Residential Road, Place Ernest Renan, Tarascon, Arles, Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 13150, France
      Residential Road, Cours Ernest Renan, Cavaillon, Apt, Vaucluse, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 84300, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Saint-Laurent-de-la-Salanque, Perpignan, Pyrénées-Orientales, Occitania, 66250, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Olivel, Retiers, Fougères-Vitré, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35240, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Quiberon, Lorient, Morbihan, Brittany, 56170, France
      Residential Road, Allée Ernest Renan, Castel Nevez, Plouzané, Brest, Finistère, Brittany, 29280, France
      Residential Road, Cité Ernest Renan, Mariano, Plonéour-Lanvern, Quimper, Finistère, Brittany, 29720, France
      Secondary Road, Boulevard Ernest Renan, Thouars, Bressuire, Deux-Sèvres, New Aquitaine, 79100, France
      Unclassified Road, Boulevard Ernest Renan, La Villeneuve Cadol, Rosporden, Quimper, Finistère, Brittany, 29140, France
      Unclassified Road, Boulevard Ernest Renan, Coat Aven, Rosporden, Quimper, Finistère, Brittany, 29140, France
      Residential Road, Avenue Ernest Renan, Les Maisonnettes du Verger, Les Clayes-sous-Bois, Versailles, Yvelines, Ile-de-France, 78340, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Le Moulin de Blochet, Saint-Erblon, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35230, France
      Residential Road, Avenue Ernest Renan, Saint-Gratien, Sarcelles, Val-d’Oise, Ile-de-France, 95210, France
      Primary Road, Avenue Ernest Renan, Baudens, Les Gibjoncs, Bourges, Cher, Centre-Loire Valley, 18000, France
      Residential Road, Résidence Ernest Renan, Saint-Martin-Boulogne, Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais and Picardy, 62280, France
      Secondary Road, Avenue Ernest Renan, Nod-Huel, Tachen An Hospital, Lannion, Côtes-d’Armor, Brittany, 22300, France
      Residential Road, Place Ernest Renan, Chambéry, Villenave-d’Ornon, Bordeaux, Gironde, New Aquitaine, Metropolitan France, 33140, France
      Residential Road, Résidence Ernest Renan, Pen ar Hoat, Louannec, Lannion, Côtes-d’Armor, Brittany, 22700, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Quiberon, Lorient, Morbihan, Brittany, 56170, France
      Residential Road, Boulevard Ernest Renan, Loraine, Firminy, Saint-Étienne, Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, 42700, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Coataudon, Guipavas, Brest, Finistère, Brittany, 29490, France
      Residential Road, Allée Ernest Renan, Castel Nevez, Plouzané, Brest, Finistère, Brittany, 29280, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Locminé, Pontivy, Morbihan, Brittany, 56500, France
      Residential Road, Place Ernest Renan, Tomblaine, Nancy, Meurthe-et-Moselle, Great East, 54510, France
      Residential Road, Avenue Ernest Renan, Villeparisis, Torcy, Seine-et-Marne, Ile-de-France, 77270, France
      Residential Road, Avenue Ernest Renan, Méan, Saint-Nazaire, Loire-Atlantique, Pays de la Loire, 44600, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Méan, Saint-Nazaire, Loire-Atlantique, Pays de la Loire, 44600, France
      Residential Road, Allée Ernest Renan, La Maltière, Vern-sur-Seiche, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35770, France
      Residential Road, Avenue Ernest Renan, Ernest Renanlaan, Schaerbeek, Schaarbeek, Brussels-Capital, 1030, Belgium
      Residential Road, Avenue Ernest Renan, Quartier Jean Zay, Antony, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, 92160, France
      Residential Road, Avenue Ernest Renan, Saint-Gratien, Sarcelles, Val-d’Oise, Ile-de-France, 95210, France
      Residential Road, Impasse Ernest Renan, Le Pontet, Avignon, Vaucluse, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 84130, France
      Residential Road, Allée Ernest Renan, La-Queue-en-B., Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne, Ile-de-France, 94510, France
      Cycle Path, Avenue Ernest Renan, St-Lambert, 15th Arrondissement, Paris, Ile-de-France, 75015, France
      Service Road, Place Ernest Renan, Orléans, Loiret, Centre-Loire Valley, 45000 ;45100, France
      Footpath, Place Ernest Renan, Caudebec-lès-Elbeuf, Rouen, Seine-Maritime, Normandy, 76320, France
      Service Road, Place Ernest Renan, Tomblaine, Nancy, Meurthe-et-Moselle, Great East, 54510, France
      Service Road, Allée Ernest Renan, Noyal-sur-Seiche, Noyal-Châtillon-sur-Seiche, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35230, France
      Footpath, Allée Ernest Renan, Noyal-sur-Seiche, Noyal-Châtillon-sur-Seiche, Rennes, Ille-et-Vilaine, Brittany, 35230, France
      Path, Venelle Ernest Renan, Le Pontro, Manoir de Tréoudal, Saint-Martin-des-Champs, Morlaix, Finistère, Brittany, 29600, France
      Footpath, Esplanade Ernest Renan, La Garenne-Colombes, Arrondissement of Nanterre, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, Metropolitan France, 92250, France

      #Straßennamen #France

  • Je pose ça là, à toutes fins utiles, j’essayerai de le mettre à jour quotidiennement :

    Liste des rassemblements en soutien à #Théo, contre les violences policières

    Mis a jour : le samedi 18 février 2017 à 07:17

    De Rémi à Adama, des ZAD aux quartiers, de Notre-Dame-Des-Landes à Aulnay-sous-bois, résistons face aux violences/viols/meutres de la police. Dans le coin plusieurs rendez-vous sont prévus :

     !!! Appel à soutien de la Street Medics Nantes !!!
    le 18 février à 16h au Palais de Justice de Nantes : rassemblement et prises de paroles d’orgas
    les 17, 18 et 19 février à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes : Rencontres de lutte contre les persécutions policières
    du 17 au 26 février lors de la Semaine des Resistances à Nantes (et un peu à la zad)
    le 25 février à 15h à Nantes lors de la Manif Unitaire

    Contact et infos de la Legal Team. Pour rappel à chaque fois qu’il y a des interpellation, c’est VRAIMENT IMPORTANT d’aller faire un relai de soutiens devant Waldeck (pour Nantes), même quelques petites heures, avec des douceurs (pain, café, chansons...) pour que les interpellé.e.s se sentent pas seul.e.s, lâché.e.s après la manif.

    Liste de tous les rassemblements à venir (et passsés) plus bas. L’article est actualisé une à deux fois par jour. N’hésitez pas à laisser un commentaire si vous avez connaissance d’autres rassemblements, idéallement avec des liens sur des médias alternatifs, loin de facebook, mais bon, le principal est de faire tourner l’info (pensez quand même à vous protéger sur les sites qui vous pistent !)... Proposez aussi les liens vers des articles de comptes-rendus du coin ou d’ailleurs (à condition que les photos/video soient safe) et les textes qui vous ont parlé,

    cagnotte en soutien aux inculpés d’Aulnay par ici

    Deux sites pour aller plus loin :
    – Désarmons-les ! un site d’informations sur les affaires de violences policières et leurs armes :
    – L’ordre et la force : rapport d’enquête sur les violences policières en France (mars 2016)

    Zyed et Bouna, Rémi, Adama... trop de morts ! Trop de blessures, de mutilations, d’humiliations.
    Jusqu’à ce dernier affront, qui n’a rien d’un accident : THÉO A SUBIT A LA FOIS UN VIOL RACISTE ET DES VIOLENCES VOLONTAIRES.
    Des terres à défendre aux quartiers à reprendre, de Aulnay aux zad ; dans les écoles, dans les usines, dans les manifestations :
    Aux abords de chaque frontière,
    REFUSONS les harcèlements, violences, meurtres de la Police,
    RÉSISTONS aux oppressions systémiques de l’État,
    AFFIRMONS que la solidarité n’est pas un crime...
    RASSEMBLONS-NOUS !

    #Theo #JusticePourThéo #JusticePourTous #PasdeJusticePasDePaix #Racisme #Répression #quartiers_populaires #banlieue

    Liste des rassemblements en soutien à #Théo, contre les violences policières

    villes : #Aulnay #Amiens #Angers #Annecy #Béziers #Bressuire #Bobigny #Boulogne-Sur-Mer #Caen #ClermontFerrand #Crest #Dijon #Grenoble #Istres #Lille #Lyon #LeMans #Marseille #Martigues #Montpellier #Nantes #Nîmes #Paris #Perpignan #Poitiers #Quimper #Rennes #LaRochelle #Roissy-en-Brie #Rouen #StEtienne #Tours #Toulouse #zad #NDDL et jusqu’à #Bruxelles & #Londres !

    Les 17, 18 et 19 FÉVRIER : Rencontres de lutte contre les persécutions policières sur la zad de Notre-Dame-des-Landes : http://zad.nadir.org/spip.php?article4345

    SAMEDI 18 FÉVRIER

    11h, au Marché Barbès, devant le dépôt RATP à Paris 18e : déambulation : https://paris.demosphere.eu/rv/53280
    11h, Place Charles de Gaulle à Poitiers : rassemblement : https://poitiers.demosphere.eu/rv/1123
    11h30, devant la Sous-Préfecture (Place du Général De GAULLE) à Béziers : rassemblement : https://herault.demosphere.eu/rv/6627
    13h30, Placette des Magnans CC le Prepaou à Istres : rassemblement : http://www.millebabords.org/spip.php?article30401
    14h, Place de la Monnaie, Bruxelles : rassemblement :https://bxl.demosphere.eu/rv/11301
    14h Place Pierre Bouchard à Caen : rassemblement : https://www.facebook.com/events/1208471419272845
    14h rue de l’Arlequin à la Bruyère à Grenoble : https://grenoble.indymedia.org/2017-02-13-Appel-a-une-manif-deter-pour-Theo
    14h , Place de la République à Perpignan : rassemblement : https://www.facebook.com/events/157104334796855
    14h, à Saint Paul ( La Paillade) à Montpellier : rassemblement : https://www.facebook.com/events/1908201076090828 (+ autre appel à 15h)
    14h30, Place de la préfecture au Mans : rassemblement : https://sarthe.demosphere.eu/rv/1352 (+ autre appel à 15h)
    14h30, place de la Fontaine à Clermont-Ferrand : https://www.facebook.com/events/1632288990400461
    15h, Préfecture de l’Hérault Place des Martyrs de la Résistance à Montpellier : rassemblement : https://herault.demosphere.eu/rv/6623
    15h, place Gambetta à Amiens : rassemblement : https://www.facebook.com/events/1871027239776023
    15h, place de la mairie à Rennes : https://expansive.info/Rassemblement-mercredi-15-02-Manifestation-samedi-18-02-en-soutien-a-The et http://www.rennes-info.org/Manifestation-contre-les-violence
    15h, Place du Ralliement à Angers : rassemblement : https://alter49.org/rv/4574
    15h, Place Washington au Mans : rassemblement : http://lemanscipe.lautre.net/index.php/l'agenda/39-mobilisations/402-rassemblement-contre-les-violences-policieres-au-mans
    15h, Prefecture De La Haute-Savoie à Annecy : rassemblement : https://www.facebook.com/events/1428737397177094
    15h, Place de la République à Paris : rassemblement : https://paris.demosphere.eu/rv/53197
    15h, Place de Verdun à La Rochelle : https://nantes.indymedia.org/events/36927
    16h, Palais de Justice de Nantes (Quai François Mitterrand) à Nantes : rassemblement : https://44.demosphere.eu/rv/806
    18h, Le Rallumeur d’étoiles, quai Brescon à Martigues : débat : http://www.millebabords.org/spip.php?article30402

    Du 17 au 26 FÉVRIER : A l’abordage ! Semaine des Résistances à Nantes (et un peu sur la zad de Notre-Dame-des-Landes aussi) : https://nantes.indymedia.org/articles/36821

    Dimanche 19 FÉVRIER

    14h, Salle Saint Bruno (9 rue Saint-Bruno) Paris 18è : réunion publique : https://paris.demosphere.eu/rv/53288

    Lundi 20 FÉVRIER : Journée mondiale de la justice sociale

    18h au Carré d’Art à Nîmes : rassemblement : https://gard.demosphere.eu/rv/3825
    18h, Place de la République à Paris : Rassemblement en mémoire des victimes de disparition au Mexique et dans le monde : https://paris.demosphere.eu/rv/53158
    20h au MK2 Quai de Loire à Paris 19 : projection-débat : https://paris.demosphere.eu/rv/52748

    Mardi 21 FÉVRIER

    12h30, aux Quatre Chemins des Aygalades à Marseille : Marche à la mémoire d’Ibrahim Ali : http://www.millebabords.org/spip.php?article30409
    18h , Annexe Turbigo de la Bourse du travail à Paris 3 : réunion : https://paris.demosphere.eu/rv/52385
    18h30, au CICP (rue Voltaire ) à Paris 11 : conférence : https://paris.demosphere.eu/rv/53100

    Mercredi 22 FEVRIER

    20h, École Normale Supérieure (ENS) (45 rue d’Ulm) à Paris 5e : projection-débat : https://paris.demosphere.eu/rv/53266

    Jeudi 23 FÉVRIER

    18h place du Ralliement, à Angers : rassemblement contre les violences policières : https://lecercle49.wordpress.com/2017/02/17/la-parole-aux-quartiers-jeudi-23-fevrier-a-18h
    18h, Place Jean Jaures à Tours : rassemblement : https://www.facebook.com/events/387608438281481
    19h au Luttopia 003 (2 Avenue de Castelnau) à Montpellier : débat : https://herault.demosphere.eu/rv/6536
    19h à l’Annexe Café (rue Léon Jamin) à Nantes : discussion : https://44.demosphere.eu/rv/770
    19h, Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne - Amphi 2B (12 place du Panthéon) à Paris 5e : soirée-débat : https://paris.demosphere.eu/rv/53202

    Vendredi 24 FÉVRIER

    20h, place des Terreaux à Lyon : Deuxième goûter d’anniversaire de l’état d’urgence : http://rebellyon.info/Deuxieme-gouter-d-anniversaire-de-l-etat-17453

    Samedi 25 FÉVRIER

    11h, metro Jean Jaurès à Toulouse : manifestation : https://www.facebook.com/events/1830443297173894
    15h, croisée des Trams à Nantes : manif unitaire : https://nantes.indymedia.org/events/36922
    15h, Place Victor Hugo à Grenoble : https://www.facebook.com/events/598790313665494

    Dimanche 26 FÉVRIER

    16h Place Pey Berland à Bordeaux : https://www.facebook.com/events/744456315719864

    Mardi 28 FÉVRIER

    18h , Annexe Turbigo de la Bourse du travail à Paris 3 : réunion : https://paris.demosphere.eu/rv/52551

    Jeudi 2 MARS

    18h sous l’ombrière à Marseille : http://www.millebabords.org/spip.php?article30405

    Vendredi 3 MARS

    20h30, Centre d’Animation (rue Mercoeur) à Paris 11 : projection-débat : https://paris.demosphere.eu/rv/52516

    Samedi 4 MARS

    Hh ?, Paris 10e : marche pour Amadou Koumé, mort dans un commissariat en 2015 : https://paris.demosphere.eu/rv/52010
    15h, à la Librairie Nouvelle Réserve (rue du Maréchal Foch) à Limay : discussion : https://paris.demosphere.eu/rv/49849

    6 au 10 MARS 2017 : Cour d’appel de Paris : procès en appel du policier qui a tué Amine Bentounsi d’une balle dans le dos en 2012 : https://paris.demosphere.eu/rv/52009

    Mardi 14 MARS

    18h, Annexe Turbigo de la Bourse du travail -67 rue de Turbigo) à Paris 3e : Coordination contre la répression et les violences policières : https://paris.demosphere.eu/rv/52928

     !!! Mercredi 15 MARS : journée internationale contre les violences policières !!!

    17h : Gare Du Nord à Bruxelles : manifestation : https://bxl.demosphere.eu/rv/11389

    Samedi 18 MARS

    19h30, Salle Emeraude (11, place de l’Hôtel de Ville) à Bressuire : concert anti-répression : https://poitiers.demosphere.eu/rv/1112

    Dimanche 19 MARS

    10h, Metro Charles de Gaulle à Rennes : Pour la Justice et la Dignité pour résister aux violences policières : manifestation : https://rennes.demosphere.eu/rv/12054
    14h, Nation, Paris, Marche pour la Justice et la Dignité https://paris.demosphere.eu/rv/52007

    17 JUIN 2017

    Paris 20e : marche pour Lamine Dieng, mort dans un fourgon de police en 2007 : http://www.anti-k.org/agenda/le-19-mars-une-marche-pour-la-justice-et-la-dignite

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    QUELQUES OUTILS UTILES :

    – médias libres : http://mediaslibres.org - agendas militants https://demosphere.eu

    – Guide d’autodéfense numérique : http://guide.boum.org

    – Security in a Box - outils et tactiques de sécurité numérique : https://securityinabox.org/fr/- comment utiliser facebook sans qu’il nous utilise : https://seenthis.net/messages/557942

    – TOR (navigateur internet anonyme) : https://www.torproject.org/projects/torbrowser.html.en (pour utiliser facebook il faudra passer par là : https://www.facebookcorewwwi.onion )

    – TAILS (une clef usb qui remplace temporairement le systeme d’exploitation de nos ordinateurs) : https://tailsfacile.blackblogs.org

    – Obscura Cam (appli qui permet de flouter dès la prise de vue ou après) https://guardianproject.info/apps/obscuracam

    et l’indispensable Guide du manifestant : https://gazettedebout.fr/wp-content/uploads/2016/07/Le-guide-pratique-du-manifestant-AvocatsDebout.pdf

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    RASSEMBLEMENTS PASSES :

    Du 2 au 13 février, la révolte contre les violences et l’impunité policière dans le 93, le 95 et le 77, la révolte contre les violences et l’impunité policière dans le 93, le 95 et le 77

    Retour sur le rassemblement insurrectionnel de Bobigny : https://paris-luttes.info/revolte-populaire-a-bobigny-appel-7539

    Des manifestations un peu partout en France. https://lundi.am/JusticePourTheo-Des-manifestations-un-peu-partout-en-France

    Vendredi 17 FÉVRIER
    – 18h, Place Bara à Bruxelles : rassemblement : https://bxl.demosphere.eu/rv/11410
    – 18h, au 58 Knightsbridge à Londres : rassemblement : https://www.facebook.com/events/227203117742566
    – 18h , au métro Saint Sever à Rouen : rassemblement : https://www.facebook.com/events/370299690021489
    – 18h place du Commerce à Nantes : rassemblement : https://www.facebook.com/events/174537399702255
    – 18h, au Vieux-Port à Marseille : rassemblement : http://mars-infos.org/justice-pour-theo-adama-et-tout-2076
    – 19h, Place Du Pont - Guillotière à Lyon : rassemblement : https://www.facebook.com/events/976629169138458

    JEUDI 16 FÉVRIER
    – 12h30, Place Dalton à Boulogne-Sur-Mer : rassemblement : https://www.facebook.com/events/187117281773274
    – 16h, devant le tribunal de Bobigny (à confirmer) : https://paris.demosphere.eu/rv/53162
    – 17h , Salle 120 site des Tanneurs à Tours : projection-débat : https://www.facebook.com/events/1832445383644463
    – 18h, devant les insurgés à Crest (26) https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1224403727673800&set=gm.1239302372813556&type=3&theater
    – 18h, Place de Jaude à Clermont-Ferrand : Assemblée Générale : https://63.demosphere.eu/rv/222
    – 19h30, Place Guichard à Lyon : rassemblement : https://www.facebook.com/events/123825748136331

    MERCREDI 15 FÉVRIER
    – 16h, Maison de la Culture, 2 Place Léon Gontier à Amiens : https://www.facebook.com/events/477749365946688
    – 16h, gare de Roissy-en-Brie : rassemblement : http://paris-luttes.info/roissy-en-brie-rassemblement-7568
    – 17h, Rue Lebastard à Rennes : https://nantes.indymedia.org/events/36925
    – 17h30, Métro Saint Sever à Rouen : https://www.facebook.com/events/1100263606774812
    – 18h, Place Saint-Cyprien, Toulouse (confirmé) : https://www.facebook.com/events/1302338126518798 https://iaata.info/Nouveau-rassemblement-Verite-et-Justice-pour-Theo-1874.html compte rendu : https://infosnadzieja.wordpress.com/2017/02/16/retour-sur-les-manifestations-en-soutien-a-theo-sur-toulous
    – 18h, Place de la République à Lille : https://lille.demosphere.eu/rv/5011 et https://lille.indymedia.org/spip.php?article30633
    – 18h à Barbes-Rochechouart, Paris : https://paris.demosphere.eu/rv/53161 https://www.facebook.com/events/254417718316181 et https://www.facebook.com/events/1282226521868218 Compte rendu sur https://paris-luttes.info/recit-de-la-soiree-du-15-fevrier-7571- 18h30, Place du Peuple, Saint-Étienne : https://www.facebook.com/events/1839047736337540

    MARDI 14 FÉVRIER
    – 18h, Place de Jaude à Clermont-Ferrand : AG lutte contre les violences policières : https://63.demosphere.eu/rv/220
    – 19h - Au barricade à Montpellier : https://www.facebook.com/events/1176625795787251

    LUNDI 13 FÉVRIER
    – 12h30, Université Rennes 2 Hall L à Rennes https://expansive.info/Assemblee-generale-a-rennes-2-ce-lundi-13-fevrier-a-12h30-317 - 18h, Maison des Associations, 4 rue d’Arcole au Mans : Organisons la solidarité : https://sarthe.demosphere.eu/rv/1345
    – 18h, RDV place de la République à Dijon : https://www.facebook.com/events/101753823680535
    – 19h, Place Saint Corentin à Quimper : https://www.facebook.com/events/1618190448207408

    DIMANCHE 12 FEVRIER
    – Sur Lyon, rdv à Venissieux à 13h, devant le collège Elsa Triolet (3 Avenue de la Division Leclerc, tram T4 arrêt Vénissy). http://rebellyon.info/Rassemblement-face-aux-violences-17464
    – Sur Bordeaux, dimanche à 14h, place de la victoire https://www.facebook.com/events/659664524240376
    – Sur Paris, assemblée populaire à 17h à République : https://paris.demosphere.eu/rv/53131

    SAMEDI 11 FEVRIER
    – Sur Amiens à 15H00, Place Gambetta >> https://www.facebook.com/events/1564945750197176
    – Sur Bayonne à 16h à la mairie ! https://www.facebook.com/events/1289908281095160
    – Sur Bobigny, rassemblement à 16h devant le tribunal https://www.facebook.com/events/1311494865607126
    – Sur Caen, 17h place Bouchard. Lire le compte-rendu de la manif https://nantes.indymedia.org/articles/36919
    – Sur Chambéry, rdvà 16h30, fontaine des éléphants https://www.facebook.com/events/725388697627167
    – Sur Lille, 18H, Place de Wazemmes à Lille. https://www.facebook.com/events/253807651731106
    – Sur Lorient, 16h - Place A. Briand. https://nantes.indymedia.org/events/36886
    – Sur Lyon, "Rassemblement le 11 février a 14h place du pont Guillotière https://rebellyon.info/Marche-Noire-Justice-pour-Theo-Justice-17472
    – A 15h à Orleans place de Jeanne D’arc !!
    – Sur Montpellier, rdv à 14h, place de la comédie https://www.facebook.com/events/1176625795787251
    – Sur Nantes, samedi 11 février, 16H30, Préfecture https://nantes.indymedia.org/events/36855
    – Sur Rouen, rdv à 16h30, à l’hôtel de ville https://www.facebook.com/events/650947681756420
    – Sur Strasbourg à 15H00 Place Kléber >> https://www.facebook.com/events/319467755121384
    – Sur Toulouse, rdv à 15h au Capitole https://www.facebook.com/events/255257351551478 https://iaata.info/Toulouse-demande-justice-et-verite-pour-Theo-Luhaka-1869.html compte rendu : https://infosnadzieja.wordpress.com/2017/02/16/retour-sur-les-manifestations-en-soutien-a-theo-sur-toulous

    VENDREDI 10 FEVRIER
    – Sur Grenoble, rdv à 18h, place Notre-dame : https://www.facebook.com/events/732152713625484
    – Sur Marseille, rdv à 18h sur le vieux port https://www.facebook.com/events/1861513827395800
    – Sur Paris, Rassem’Zbeul’ment à 18h au Forum des Halles (Place Carrée - Niveau -3)
    – Sur Rennes à 18h, république https://nantes.indymedia.org/events/36856

    MERCREDI 8 FEVRIER
    – Sur Nantes, 18h, place Bouffay https://nantes.indymedia.org/articles/36833
    – Sur Rennes à 20h, place Sainte-Anne https://nantes.indymedia.org/events/36835

    MARDI 7 FEVRIER
    – Sur Toulouse 18h place du Capitole https://iaata.info/Bref-retour-sur-la-manif-contre-les-violences-policieres-suite-a-l-agression

  • La création de surfaces commerciales a augmenté de 22% en 2016 - Localtis.info - Caisse des Dépôts
    http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250278409678&cid=1250278371769
    La #bulle commerciale en pleine #inflation avec une #polarisation des #territoires, la mise à mort des #centres #villes, une très belle #myopie quant à la fort probable #explosion des #friches commercialeset le fait qu’en l’absence de toute perspective d’amélioration du pouvoir d’#achat de de 60-80% de la population, tout cela va finir par retomber comme un gros #soufflet dégueulasse tout en venant faire du chantage à l’#emploi (massivement détruit et précarisé dans l’opération) pour obtenir que le con de contribuable vienne régler l’ardoise du dernier #bonneteau à la mode pour s’en foutre plein les fouilles très vite en laissant la merde aux autres ensuite.

    L’année 2016 a été faste pour les centres commerciaux démesurés. Ametzondo, à Saint-Pierre-d’Irube, près de Bayonne, fait figure de mastodonte : le centre créé par Ikea Centres s’étale sur 47.000 mètres carrés, plus 24.000 pour Ikea et 5.000 pour Carrefour, soit 76.000 m2 en tout ! On pourrait citer aussi Avenue 83 à Toulon (30.000 m2 hors cinéma et restaurants), Cap Emeraude à Dinard (20.200 m2) ou encore Ma Petite Madelaine près de Tours (22.00 m2)… Des ouvertures qui ont lieu alors que le niveau de #consommation des ménages reste atone (+1,6% en 2016, et +0,9% en 2017 d’après l’Insee) et que les commerces de centre-ville tentent de résister... D’après Procos, fédération du commerce spécialisé, ce sont surtout les parcs d’activités commerciales, ou « retail parks », qui tirent cette progression en 2016. Ils représentent ainsi 53% du stock de projets d’immobilier en 2016 sur un total de 337 projets pour 4.777.000 m2 de surfaces, et 53% également en 2017, sur un total de 414 projets, pour 5.043.000 m2. « C’est devenu une industrie. Avec l’augmentation des coûts d’exploitation pour les centres commerciaux en centre-ville, l’implantation d’un retail park devient valable ; ce sont des opérations plus faciles à monter qu’un centre commercial », explique Emmanuel Le Roch, délégué général de Procos, qui assure que leur esthétique s’est aussi améliorée.

  • Des pirates français condamnés à verser 4,6 millions d’euros à Microsoft
    http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2017/01/04/32001-20170104ARTFIG00227-des-pirates-francais-condamnes-a-verser-46-millio

    Cinq Français avaient créé un système de revente sans licence du système d’exploitation Windows XP. Ils ont été condamnés par le tribunal de grande instance de Bayonne.

    La stratégie de dissuasion de Microsoft porte ses fruits. Cinq prévenus accusés d’avoir organisé à leur profit un système de revente du logiciel Windows XP de Microsoft sans licence ont été condamnés mardi 3 janvier à des peines de prison avec sursis de 12 à 18 mois, rapporte Sud-Ouest. Le tribunal de grande instance de Bayonne les a condamnés à verser 4,6 millions d’euros de dommages et intérêts à Microsoft.

    #microsoft #licence