city:beaux

  • Ma toubib a la classe intégrale avec un immense dessin de François Matton dans sa salle d’attente et quel ! Jeune bergère, documentaire de Delphine Détrie, dont je ne pense pas grand-chose, c’est le moindre que l’on puisse dire, Le Rapport sexuel existe, dixième relecture, on s’approche de la fin ? une journée à Strasbourg avec Zoé, laquelle a désormais quinze ans ! Au fil du temps de Wim Wenders, décortiqué pour vous au Kosmos, de l ’ail des ours en veux-tu en voilà, merci Marie, Bertrand Gauguet en duo avec Franz Hautzinger à la rue de l’Acqueduc, Orchestra of Constant Disorder, Arnaud Rivière et Olivier Brisson aux Instants, les lycéens de Pablo Picasso à Fontenay assurent en bandes dessinées, La Strada de Fellini avec Sophie, Michele m’a fait une très belle bande son pour un des douze petits films de Clignements, quelques idées pour reconstruire Notre-Dame de Paris, toutes et tous aux abris : j’ai appris à faire des copies d’écran sur mon téléphone de poche, Dadada au Comptoir à Fontenay, séjour autunois, jusqu’au bout du monde, tentative de restauration d’un très ancien cours de perspective avec Marilou Lantieri, L’Etreinte avec Adrien Genoudet au théâtre Blocry à Louvain-la-Neuve, l’exposition de Wim Delvoye au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, As A Mother Of Fact d’Oriane Varak par la Notch Company, visite du Kanal, une petite semaine dans les Cévennes, retrouver un vieux journal et jouer au jeu de la Dyslexie créative. Quel mois d’avril !

    http://desordre.net/photographie/numerique/divers/201904.htm

  • Hello les seenthis artistes,
    j’avoue que j’ai un peu décroché de l’art contemporain mais j’ai dans l’idée d’offrir un livre sur les femmes artistes. Malgré mes recherches, je ne vois à l’horizon que le catalogue de l’expo elles à Beaubourg datant de … 2009. C’était il y a 10 ans, une expo exceptionnelle dans tous les sens du terme : formidable mais unique et non renouvelée, je ne vois rien d’équivalent qui réunisse et permette de découvrir des artistes femmes.
    Je fais donc appel à vous @odilon @jacotte @mad_meg @aude_v et ami·es de seenthis pour partager votre connaissance du sujet.
    https://boutique.centrepompidou.fr/fr/catalogues-dexposition/elles-centrepompidou-artistes-femmes-dans-les-collections-du-mnam-cci/54.html

  • [Lille] Super Apéro PHP le 14/03 à l’Espace Inkermann | Meetup
    https://www.meetup.com/fr-FR/afup-hauts-de-france-php/events/259469459

    Le Super Apéro PHP est de retour pour la troisième année consécutive ?

    En ce jeudi 14 mars, l’AFUP synchronise les montres des antennes AFUP de l’ensemble du territoire, et invite les devs PHP à se retrouver autour d’un verre, à échanger sur leurs derniers projets PHP et de profiter le temps d’une soirée de toutes les bonnes ondes de la communauté !

    Notre antenne vous donne rendez-vous à partir de 19h à l’Espace Inkermann (métro République, juste derrière le Palais des Beaux Arts) avec deux conférences inédites.

  • [Univ. #Nantes] 300 pers. en AG - Le calendrier de mobilisation
    https://nantes.indymedia.org/articles/43733

    Plus de 300 étudiant.e.s se sont réuni.e.s ce midi afin de se mobiliser contre la hausse des frais d’inscriptions pour les étudiant.e.s. étranger.ère.s. Plusieurs prises de paroles de représentants d’associations d’étudiant.e.s étranger.ères ont exposés la réalité : certain.e.s en France devront quitter leurs études, et d’autres encore dans leurs pays, et d’autre y renonceront tout simplement. Intolérable. Des étudiant.e.s des Beaux Arts sont également intervenu.e.s pour rappeler que chez eux l’augmentation drastique des coût d’inscriptions a été décidé en catimini l’année dernière.

    #Resistances #luttes #salariales #/ #lutte #étudiant-e-s #lycéen-ne-s #mouvement #Resistances,luttes,salariales,/,lutte,étudiant-e-s,lycéen-ne-s,mouvement

  • Pour une école ouverte | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/081118/pour-une-ecole-ouverte

    Un an après #metoo, quelques mois seulement après que l’École des Beaux-Arts de Paris a été touchée de plein fouet par ce mouvement conduisant au départ de Jean-Marc Bustamante, l’actuel directeur du Palais de Tokyo Jean de Loisy est en passe d’être nommé directeur de l’école. Alors que le gouvernement affiche des objectifs de parité et de diversité, comment accepter que cette nomination soit la réponse adéquate au désir de réforme exprimé cette année par les étudiant·e·s de l’école ?
    Certains positionnements nous semblent essentiels au projet d’une école du XXIème siècle, notamment celui qui consiste à porter son regard vers les questions sociales, culturelles et politiques qui bouleversent et animent le monde d’aujourd’hui. Ces positions, nous ne pensons pas que Jean de Loisy soit à même de les porter aussi résolument qu’il le faudrait. Nous ne voyons pas en lui une personnalité représentative, en termes d’expérience personnelle et professionnelle, de la diversité indispensable à la construction intellectuelle de futur·e·s artistes. Fort d’un accès privilégié au savoir et au pouvoir, Jean de Loisy occupe depuis plusieurs décennies le terrain des institutions artistiques françaises sans jamais porter un projet émancipateur ni défendre une inspiration critique. Il multiplie les activités sans reconnaître que l’époque appelle au renouvellement et au travail collectif plutôt qu’à la concentration des pouvoirs dans les mains des mêmes.

    Il est le symbole d’une hégémonie, hégémonie qu’il n’est bien sûr – et hélas – pas le seul, malgré ses nombreuses attributions, à concentrer aujourd’hui au sein des structures institutionnelles censées être au service de l’art, des artistes et des futur·e·s artistes en France. Cette hégémonie est le fait d’une politique qui peine toujours à saisir qu’il ne s’agit pas seulement de représenter toutes celles et ceux qui appartiennent au monde d’aujourd’hui, mais de les inclure pleinement à tous les niveaux de responsabilité et au cœur de la création contemporaine. Il s’agit d’un enjeu crucial : repenser radicalement la nature des hiérarchies qui conditionnent encore la production artistique de notre temps.

    Il y va aussi de ce que nous entendons par pédagogie. La pédagogie doit relever d’un projet, elle implique une durée, une vision à long terme et une ouverture, une curiosité, la possibilité d’être déstabilisé·e par les œuvres et les discours des artistes en formation. Une véritable pédagogie doit être consciente qu’elle va avoir à faire avec ce qu’elle ne connaît pas encore. Il faut du temps pour laisser cette place indispensable à l’inconnu, à la nouveauté, à la rupture. C’est là la beauté de leurs contradictions : la nouveauté et la rupture en art (et en toutes choses) ne se fabriquent pas en peu de temps, elle sont le fruit d’un très lent, très patient processus.

    À l’instar de Jean-Marc Bustamante qui le précède, et qui avait pris ce poste en affirmant qu’il n’était là que pour les deux dernières années de sa carrière au sein de l’école, Jean de Loisy est proche de la retraite et il s’agit d’une dernière mission. Peut-on réellement formuler un projet pédagogique digne de ce nom en deux, trois, même quatre ans ? Que doivent penser les étudiant·e·s d’une telle durée, elles et eux qui s’engagent pour cinq années au sein de cette école ? Que déduire de ces jeux de chaises musicales et de récompense de fin de carrière pour services rendus, qui semblent trop clairement être les vraies raisons pour ces nominations ? Quelle image ce genre de cadeau donne-t-il de l’institution dans laquelle ils et elles commencent leur vies d’adultes et d’artistes ? Cette école a besoin de vitalité et d’ouverture, d’un·e professionnel·le engagé·e pour qui ce sera un véritable projet collectif, pour qui ce poste de direction aura un sens profond, car il modifiera aussi les contours de sa vie personnelle et professionnelle. Cette école n’a pas besoin d’une personnalité dont la carrière a déjà été largement tracée et pour laquelle « l’activité » de directeur d’école sera surtout mise au service d’une confirmation, voire d’une capitalisation de ses relations avec le monde de l’art et d’un prestige déjà largement acquis.

    Nous demandons d’entendre nos voix qui sont aujourd’hui réunies pour dénoncer l’emprise que les logiques conservatrices exercent encore sur la politique culturelle de la France aujourd’hui, malgré une volonté affichée de renouveau. C’est la raison pour laquelle nous appelons Jean de Loisy à renoncer à son poste de directeur de l’École des Beaux-Arts de Paris. Nous serons particulièrement attentif.ve.s concernant les processus de nomination des nombreuses directions à pourvoir : Villa Arson, École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon, École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy, Jeu de Paume, Palais de Tokyo, CAPC/musée d’art contemporain de Bordeaux, Villa Médicis… Plus largement, nous demandons à l’Etat et au Ministère de la culture, la plus grande transparence dans les recrutements de toutes les institutions artistiques et culturelles publiques.

    • Je ne connais pas Jean de Loisy, mais je trouve que les arguments exposés pour refuser sa venue au Beaux Arts sont un peu légers. Inutile de rappeler que le milieu de l’art est un panier de crabes qui a ses secrets, ça se lit directement et c’est très gênant. Il me semble que ce soit lui ou un·e autre, c’est la façon dont elle s’engagera qu’il faut cadrer, et je ne vois pas ici de revendications ou de demande de dialogue pour révolutionner le mode de direction des Beaux Arts. Cette fin de Vem république agonise dans la royauté.

      Par contre, je relève le portrait qui est fait de lui sur https://www.franceculture.fr/personne-jean-de-loisy.html et qui retrace son parcours. Sur les 25 artistes cités (dont Bustamante) pour avoir été exposés par Jean de Loisy, je n’y trouve qu’une seule femme !
      Ça, c’est un argument, et ce n’est pas un bon présage.

      Sur cette même page, j’ai checké la liste des portraits d’artistes des émissions qu’il a faites sur FranceCul, le constat est accablant : les femmes artistes disparaissent mystérieusement. Pour plus de 100 portraits d’hommes, il n’y a que 5 portraits de femmes artistes (dont Khalo, Delaunay, Claudel) c’est à la limite du risible. Quand au sujet de l’art contemporain, il est abordé lorsqu’il est en charge du commissariat ou au moins une ou deux fois avec Pinault et Darcos. :/
      #misogyne

  • Prochains évènements
    http://chtinux.org/evenements-octobre-novembre-2018

    Deux évènements à noter dans vos agendas pour les jours qui viennent : Mardi 30/10 : Permanence associative autour du libre Chtinux vous invite à sa permanence, manifestation conviviale ouverte à toutes et tous. Vous pourrez y discuter joyeusement Logiciel Libre, DIY, open data, chercher de l’aide technique ou proposer vos idées d’évènements… Le tout autour de boissons bio-équitables, par exemple les bières « à façon », exclusivités du Café Citoyen ! Quand ? Le mardi 30 octobre à 20h30. Où ? Au deuxième étage du Café Citoyen, Place du Vieux Marché aux Chevaux à Lille (métro République Beaux Arts). Plus d’informations sur l’Agenda du Libre Mardi 6/11 : Lancement du projet d’hébergeur associatif local (...)

  • Oh, un truc qu’il va falloir visiter avec les enfants : le musée de l’Art Brut Fernand Michel à #Montpellier.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier-metropole/montpellier/musee-art-brut-ouvre-ses-portes-montpellier-981862.html

    Installé dans le quartier des Beaux Arts, le musée Fernand Michel est un endroit plutôt rare, car pour voir de l’art brut, jusqu’à présent, il fallait aller à Lausanne, Paris ou Lille.

    300 créateurs y sont exposés sur 600 mètres carrés : ces artistes autodidactes ont réalisé des oeuvres spontanées, sans aucune culture artistique. Dans les années 20, l’art brut était mal vu, voire caché, on l’appelait même l’art des fous.

    Patrick et Denys Pichel ont mis 7 ans pour réunir ces 800 pièces majeures de l’art brut.

  • Images des mathématiques
    http://images.math.cnrs.fr/de-beaux-entrelacs.html

    DE BEAUX ENTRELACS
    épatez vos amis gothiques
    Le 12 février 2009 - Ecrit par Christian Mercat

    Qu’ils soient dans les marges des bibles enluminées irlandaises, dans les pavages de l’Alhambra ou, moins ringard pour les 15-20 ans, dans les tatouages « tribaux », les brins entremêlés des entrelacs fascinent. Domptez les !

  • Focus sur 6 artistes majeurs de la création balte | Beaux Arts

    https://www.beauxarts.com/expos/focus-sur-6-artistes-majeurs-de-la-creation-balte

    Focus sur 6 artistes majeurs de la création balte
    Par Stéphanie Pioda, Gérard-Georges Lemaire et Marie-Charlotte Burat • le 12 avril 2018
    L’histoire de l’art des pays baltes est très récente, et les peintres exposés au musée d’Orsay ont été très peu montrés tout au long du XXe siècle. Lorsqu’ils exposaient à Paris, on les qualifiait même de peintres russes. À travers ces cinq artistes, plongée dans un monde en construction.

    #art #pays_baltes #peinture

  • Après la Canourgue, faudrait que je documente les placettes trop mignonnes du centre ville de #montpellier.

    Pendant la visite guidée, la dame a expliqué que c’était à cause des protestants qu’il y avait autant de belles places à Montpellier, parce qu’ils ont détruit des églises et des couvents et tout ce genre de choses. J’ai glissé à ma fille : « on doit dire grâce aux… ».

    Une de mes préférées, minuscule, quasiment pas de place pour des tables de bistrots, dans l’enchevêtrement tarabiscoté des ruelles, la Place Saint-Ravy. Je lis que les vestiges de baies gothiques, calées dans un des murs qui surplombe la fontaine, signalent l’ancien palais des souverains de l’« éphémère royaume de Majorque ».

    Voilà une bonne occasion de googler des trucs…

    • Juste pour admirer le bazar des vieux immeubles autour : la placette de la rue du Plan de l’Olivier et, donc, son olivier perdu là au milieu.

      Quand je veux déjeuner pas cher et au calme, à partir de là je descends dans la minuscule Rue de la Verrerie Basse et je vais bouloter un sandwich dans le petit square qui ne paie pas de mine (a-t-il un nom ?), ceinturé par les vieux immeubles du paté de maison.

    • Pour une ambiance nettement plus touristique, mais absolument charmante, la place de la Chapelle Neuve, que longe la rue des Écoles laïques (oui, c’est un nom de rue, ici). La place est couverte de tables des multiples restaurants alentours, dès qu’il y a deux rayons de soleil c’est rempli de monde et vraiment très sympa.

    • Alors juste pour le nom (et la statue qui va avec) : le square Planchon en face de la gare, qui n’est ni calme ni bien joli, mais c’est en hommage à Jules Émile Planchon, alors je le signale pour que tu googlises : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Émile_Planchon

      Il devient célèbre lors de la crise du phylloxéra. D’abord, il fait partie du groupe de trois experts (avec Gaston Bazille et Félix Sahut) qui détecte le phylloxéra sur des racines de vigne à Saint-Martin-de-Crau, le 15 juillet 1868. Un compte rendu à l’Académie des sciences immortalise la découverte. Ensuite, il se distingue avec son beau-frère Jules Lichtenstein par plusieurs articles matérialisant des avancées dans la compréhension de la biologie du phylloxéra et dans son mode de propagation. Enfin, la clarté de son esprit, la très grande qualité de sa plume et sa réputation en tant que professeur de plusieurs facultés, font de lui le général en chef de ceux qui luttent contre l’insecte. Planchon est « américaniste », c’est-à-dire qu’il est partisan du greffage des variétés de vignes françaises sur des racines de plants américains. La suite montrera que c’était la bonne solution. Il voyage en Amérique en 1873 et confirme ce que disait avant lui un entomologiste du nouveau monde : le phylloxéra existe en Amérique et il nous est venu de là. En 1874, c’est lui qui résume toutes les connaissances de l’époque relatives au phylloxéra dans un article de 23 pages publié dans la Revue des deux Mondes. Puis, la botanique reprend le dessus chez ce savant éclectique et il publie sur les vignes du Nouveau Monde et sur leur capacité à servir de porte-greffes.

      Sa ville natale de Ganges possède une rue à son nom. La ville de Montpellier possède elle son square Planchon (en face la gare). On peut y voir le monument Planchon : un viticulteur reconnaissant élève une grappe de raisin jusqu’à la base du buste du savant professeur. Il est mort à Montpellier en 1888, à l’âge de 65 ans. Il est inhumé au Cimetière protestant de Montpellier.

    • @jeanmarie Oh tu sais c’est riquiqui le centre-ville : tu te lances à pied là-dedans avec (ou sans) ton smartphone-qui-fait-GPS et tu risques pas de marcher pendant des kilomètres : ça doit faire 700 mètres à tout casser d’un bout à l’autre…

    • Un de mes coins préférés, très calme, très vert, un peu planqué à quelques dizaines de mètres à peine de la rue de l’Université : le square de l’Intendance du Languedoc, dans la rue d’Aigrefeuille. (Pareil que les autres squares : tu viens pépère avec ton manger et tu essaies de pas trop saloper l’endroit avec tes miettes de kebab.)

    • Dans le genre assez touristique, mais très agréable à la mi-saison quand il n’y a pas encore trop de monde : la place triangulaire entre l’église Saint-Roch et la rue de Vallat (je n’ai pas retrouvé le nom). Terrasses très agréables.

  • Grève et manifestation le 4 avril contre la casse du service public (SNCF, Université, Hôpitaux, etc ...)
    https://rebellyon.info/Greve-et-manifestation-le-4-avril-contre-18939

    Contre la casse du service public, le mouvement continue le mercredi 4 avril. La lutte ne compte plus s’arrêter, alors allons tous soutenir les cheminots en lutte et partons tous ensemble en manifestation à 13h30, de Perrache vers la Gare de Saint Paul.

    #Infos_locales

    / #Droits_sociaux_-_santé_-_services_publics, Une, #Manchette

    • Assemblée InterLuttes à Lille 3 ce Mercredi 4 Avril à 12h : https://www.facebook.com/events/249687505575551
      #StopMacron [ORGANISONS-NOUS ENSEMBLE] Appel à une grande assemblée générale inter-luttes ce Mercredi 4 avril - 12h00 - Lille 3

      – Depuis plusieurs mois, les étudiant.e.s, les lycéen.ne.s et des professeur.e.s se mobilisent contre la mise en place de la sélection à l’université.
      – Les EHPAD aussi se mobilisent pour l’amélioration de leurs conditions de travail.
      – Le 15 mars, des milliers de retraité.e.s étaient dans la rue contre la hausse de la CSG.
      Assemblee InterLuttes a Lille 3 4 Avril 2018- Le 22 mars des milliers de fonctionnaires étaient dans la rue contre la suppression de 120 000 postes. Des milliers de cheminot.e.s étaient dans la rue contre la fin de leurs statuts, la privatisation de la SNCF, et la mise en concurrence du marchés du rail. Beaucoup d’autre corps de métiers ainsi que des étudiant.e.s, lycéen.ne.s ou encore des chômeur.se.s étaient présent pour protester contre les réformes du gouvernement.
      – Ce 31 mars avait lieu une manifestation contre les expulsions. S’inscrivant dans un contexte de politique migratoire extrêmement violente avec le projet de loi Collomb sur l’immigration.
      – Une grève nationale et internationale énormément suivi (80% de gréviste à Euralille, 90% à Lomme) à eu lieu ce même jour dans les magasin Carrefour.
      – Ce mardi 3 Avril, c’est le début de la grève des cheminot.e.s. De long mois de luttes les attendent.

      Nous le savons, toutes ces réformes vont dans le même sens, ne servent qu’une seul idéologie. Nous ne pouvons nous battre chacun dans notre coin, ou l’échec sera inévitable.
      Ils est nécessaire que nous nous retrouvions, que nous nous organisions ensemble, dans un même lieu.


      –> Ce Mercredi 4 avril 2018 sur #Lille

      Source :http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/995-la-greve-generale-arrive-les-mobilisations-dans-la-metropole-lilloise

      Service public ferroviaire / Piquets et assemblées générales des cheminot.es dans le Nord et le Pas-de-Calais
      6h00 : Diffusion de tracts puis AG, à Hellemmes, Marché d’Hellemmes puis dépôt
      6h00 : Piquet, Lille-Fives, Dépôt au pied du pont de Tournai
      6h00 : Piquet, Boulogne-sur-mer, Gare
      6h00 : Piquet, Calais, Dépôt
      6h00 : Piquet, Lens, Dépôt
      7h00 : Piquet puis AG, Arras, Gare
      9h00 : AG, Calais, Gare
      10h00 : AG, Valenciennes, Devant le local CGT, ancienne cour Sernam
      11h00 : AG, Aulnoye-Aymeries, Gare, salle des pas perdus
      11h00 : AG, Dunkerque, devant la gare
      11h00 : AG, Grande-Synthe, Dépôt, route de Stycker
      11h00 : AG, Lille, Gare Lille-Flandres
      11h00 : AG, Boulogne-sur-mer, Gare
      11h00 : AG, Somain, Devant le local CGT
      11h00 : AG, Lens, Gare

      Université
      7h30 : Barage filtrant à Lille 3 : Petit dejeuner et distribution de tract
      Interluttes
      12h00 : Grande Assemblée InterLuttes à Lille 3 (https://www.facebook.com/events/24968750557555)
      Sans Papiers *
      18h30 : Manifestation pour la régularisation des Sans Papiers, République Beaux Arts, Lille

  • La grève générale arrive - Les mobilisations dans la métropole lilloise
    http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/995-la-greve-generale-arrive-les-mobilisations-dans-la-metropole-lilloise

    Alors que le gouvernement Macron s’attaque à tous les secteurs, les uns après les autres, qu’il remet en cause les services publics, les transports ferroviaires, les services postaux, l’énergie, l’université, le lycée, la fonction publique territoriale et d’Etat, la lutte s’organise, des assemblées générales, des manifestations, des rassemblements, ont lieu. Pour participer aux actions, La Brique jouera son rôle et relaiera, à chaque info obtenue, les évènements organisés contre les réformes en cours, contre le démentélement du service public, contre la remise en cause du travail et des travailleurs.ses. Pour nous aider, n’hésitez pas (et cela est d’ailleurs fortement recommandé) à nous envoyer un mail avec vos infos, vos agendas, à cette adresse : labrique**riseup.net (remplacez les par @), ainsi (...)

    • -> Mercredi 4 avril

      Service public ferroviaire / Piquets et assemblées générales des cheminot.es dans le Nord et le Pas-de-Calais

      6h00 : Diffusion de tracts puis AG, à Hellemmes, Marché d’Hellemmes puis dépôt

      6h00 : Piquet, Lille-Fives, Dépôt au pied du pont de Tournai

      6h00 : Piquet, Boulogne-sur-mer, Gare

      6h00 : Piquet, Calais, Dépôt

      6h00 : Piquet, Lens, Dépôt

      7h00 : Piquet puis AG, Arras, Gare

      9h00 : AG, Calais, Gare

      10h00 : AG, Valenciennes, Devant le local CGT, ancienne cour Sernam

      11h00 : AG, Aulnoye-Aymeries, Gare, salle des pas perdus

      11h00 : AG, Dunkerque, devant la gare

      11h00 : AG, Grande-Synthe, Dépôt, route de Stycker

      11h00 : AG, Lille, Gare Lille-Flandres

      11h00 : AG, Boulogne-sur-mer, Gare

      11h00 : AG, Somain, Devant le local CGT

      11h00 : AG, Lens, Gare

      Université

      7h30 : Barage filtrant à Lille 3 : Petit dejeuner et distribution de tract

      Interluttes

      12h00 : Grande Assemblée InterLuttes à Lille 3 (https://www.facebook.com/events/24968750557555)

      Sans Papiers

      18h30 : Manifestation pour la régularisation des Sans Papiers, République Beaux Arts, Lille

  • Racisme, harcèlement sexuel : les rumeurs qui entachent l’image des Beaux-Arts - Le Figaro Etudiant
    http://etudiant.lefigaro.fr/article/racisme-harcelement-sexuel-les-rumeurs-qui-entachent-l-image-des-b

    ENQUÊTE - L’école est secouée depuis quelques mois par des étudiants, qui dénoncent des dérives xénophobes et sexistes. La plupart des élèves peinent à prendre position et la direction dénonce des « rumeurs ».

    Sous un ciel de printemps ce lundi, les étudiants confinés dans leurs ateliers peinaient à trier le vrai du faux dans les deux affaires qui éclaboussent l’institution parisienne.

    ■La première, concerne une série de sept plaintes déposées depuis septembre contre une responsable du nettoyage de la société Organet pour harcèlement moral à caractère raciste sur ses employés.
    ■La seconde, une pétition lancée en octobre par cinq étudiants pour libérer la parole sur le harcèlement sexuel, pétition qui a ressurgi dans une enquête du Monde parue hier. Dans les deux cas, les étudiants et certains professeurs des syndicats SNAC-FSU et Sud-Culture reprochent à la direction de l’école sa passivité. Celle-ci se défend en jugeant que ces sujets, lourds, ne peuvent pas être jugés sur des bruits de couloirs.
    Le membre de la sécurité est parti en congé maladie

    Rapportés par Streetpress après un signalement d’étudiants de l’école, les propos à caractère raciste concernent une salariée d’Organet, société de nettoyage privée et externe à l’école. Celle-ci insultait et traitait très violemment son personnel majoritairement immigré et a été écartée par Organet depuis la parution de l’article. Mais les étudiants et certains professeurs soupçonnent un membre de la sécurité de l’école -sans preuve tangible jusqu’à aujourd’hui-d’avoir fait perdurer un climat de tension xénophobe au sein de cette entreprise de nettoyage. D’après nos informations, un groupe de cinq élèves a rencontré directement la ministre de la Culture Françoise Nyssen vendredi dans son bureau pour évoquer ce sujet et demander la démission de ce salarié. Ce même jour, des étudiants ont distribué 7000 tracts d’une rare violence à l’encontre de cet employé. Interrogé par le Figaro, Jean-Marc Bustamante, directeur de l’école, a confié que ce salarié a quitté l’école pour deux mois de congé maladie.

    « Un ancien militaire ultraprovocateur qui s’habille en parka de l’armée » Djabril et Camille, étudiants

    Djabril Boukhanayssi et Camille Correas font partie de ce groupe d’élèves qui s’est constitué contre les dérives racistes dans les locaux. Installés dans un atelier entre des jambes de papier mâché et des tiges de bois clair, ils dépeignent le caractère du salarié qu’ils incriminent : « Un ancien militaire ultraprovocateur qui s’habille en parka de l’armée et s’affiche régulièrement avec des fleurs de lys ».

    Les étudiants ont distribué 7000 tracts vendredi.

    « Certes, admet volontiers Jean-Marc Bustamante, mais c’est un censeur. Cet homme est ici pour interdire entre autres de fumer ou boire dans les locaux. Forcément, il est difficile de faire respecter l’ordre dans un lieu symbolique des revendications libertaires, mais il n’y a aucun cas avéré de geste inapproprié de sa part ». Et Françoise Nyssen l’a rappelé aux étudiants vendredi, aucun de ces éléments ne constitue de faute grave.

    Jean-Marc Bustamante raconte qu’il existe toutefois un cas avéré. Un jour, ce même individu a traité de « sale pute » un professeur, devant ses élèves, « lors d’un excès de colère typique de cet individu ». Cette femme avait immédiatement exigé des excuses publiques devant le corps enseignant et les élèves.

    « Il est très compliqué de faire la différence entre des cas avérés de harcèlement et les excès des étudiants en arts prompts à hurler pour à peu sur tout ».Romane, étudiante

    L’autre sujet qui bruisse dans l’école, c’est celui de cette pétition contre le harcèlement sexuel mise en ligne il y a quatre mois et exhumée par Le Monde hier matin. Devant l’iconique palais des études, la plupart des étudiants avouent pourtant ne jamais avoir constaté de remarques ou d’actes déplacés dans leurs « ateliers », ces petites salles où se réunissent une vingtaine d’élèves et leur enseignant. En 2013, un rapport du Sénat évoquait pourtant « la banalisation des comportements sexistes dans les écoles d’art » liée notamment à des rendez-vous récurrents en tête à tête avec le « chef d’atelier ».
    « Nous sommes toujours suffisamment nombreux dans les salles, estime aujourd’hui Laure*, étudiante en troisième année. Il est très rare d’être seul avec un enseignant ». Romane*, elle aussi étudiante en troisième année n’a « jamais entendu parler d’actes de harcèlement autour d’[elle] », même si « certains profs font plus facilement passer des filles au tableau ». Selon la jeune fille, comme pour une dizaine d’autres interrogées ce jour, « il est très compliqué de faire la différence entre des cas avérés de harcèlement et les excès des étudiants en arts prompts à hurler pour à peu sur tout ».

    Personne ne veut d’une réforme des ateliers parfois évoquée pour limiter la proximité entre élèves et professeur.

    Anne Rochette, sculptrice, professeur et membre du syndicat Sud-Culture affirme pourtant que certains ateliers fonctionnaient encore il y a peu « comme des harems », où les jeunes femmes sont « dans un rapport de séduction avec leur chef d’atelier ». « En 25 ans, j’ai eu connaissance d’une douzaine de cas de jeunes filles qui ont changé d’enseignant pour des problèmes liés au harcèlement », explique-t-elle. La plupart des témoignages convergent vers le même professeur, qui d’après nos informations a déjà été mis à pied pour six mois il y a une quinzaine d’années pour des cas similaires. À l’époque, une main courante avait été déposée.
    20 témoignages anonymes sont déjà arrivés sur la plateforme

    Jean-Marc Bustamante, a pris la tête des beaux-arts il y a trois ans, se dit « sans voix » face à ces accusations. Selon lui, « il n’y a rien d’autre que des rumeurs dans cette affaire de harcèlement ». Cinq mois après la pétition, il n’y a toujours aucune plainte, mais « des rumeurs sur 4 ou 5 professeurs », précise-t-il. De son côté, Lila*, l’une des signataires de la pétition, assure que 20 témoignages anonymes sont déjà arrivés sur la plate-forme mise en ligne à cet effet. La jeune fille dit avoir été victime elle-même de mains sur la cuisse ou de caresses sur les hanches de la part d’un professeur.
    Une charte de l’égalité hommes femmes sera remise à la ministre de la Culture

    Au sein de l’école, personne ne veut d’une réforme structurelle des ateliers parfois évoquée pour limiter la proximité entre élèves et professeurs. Selon son directeur, « c’est un système formidable car l’art ne s’enseigne pas mais se transmet ». Selon Anne Rochette, « l’école est une institution fragile, justement parce qu’elle fonctionne différemment des autres. C’est un lieu magnifique avec ce système d’atelier qui n’existe plus ailleurs : un mélange de liberté totale et d’enseignement plus traditionnel ».

    Depuis le mois de juillet, l’école assure avoir mis en place un système d’écoute anonyme pour lutter contre le harcèlement avec l’association Clasches. Une réunion d’informations le 16 mars avec cette association avait été proposée à tous les élèves, et « seuls 25 ont répondu présents », précise le directeur. L’établissement a également rédigé une charte de l’égalité hommes femmes qui sera remise mercredi 28 mars en mains propres à la ministre de la Culture Françoise Nyssen par Jean-Marc Bustamante.

    On retrouve #AF avec le misogyne raciste qui se balade avec ses fleurs de lys pour traiter une prof de sale pute, ce qui n’est pas un problème pour Bustamante. Bustamante qui a été promu directeur de cette école après avoir tenu des propos misogynes dans son catalogue d’artiste. Dans mon passage éclaire dans cette école, j’ai souvenir qu’il était proche et ami des pires prof de l’école ; celui qui se ventait de choisir ses étudiantes sur les seuls critères physiques, et celui qui interdisait son cours « aux connasses du MLF et ceux qui parlent une langue de métèque ».

    voire aussi ; https://seenthis.net/messages/586025

    • Le sexisme et le harcèlement aux Beaux-Arts de Paris mis en lumière par Le Monde

      Sexisme, misogynie, harcèlement sexuel... la société commence à prendre conscience de ce que vivent les femmes. Le Monde enquête sur un mouvement de lutte à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris.

      http://www.madmoizelle.com/beaux-arts-paris-sexisme-902959

      –----

      10 avril 2018
      Brèves Harcèlement aux Beaux-Arts de Paris

      Après une pétition lancée par cinq de ses élèves (trois filles et deux garçons), qui a recueilli plus de 800 signatures en quelques jours, l’École des Beaux Arts de Paris s’est enfin attaquée à la banalisation du harcèlement sexuel. Le texte réclamait des avertissements, une sensibilisation et une structure d’écoute.

      Gestes déplacés, insultes sexistes, humiliations, six professeurs ont été régulièrement cités pour leur attitude envers les élèves. Une session d’information sur le harcèlement a donc réuni les étudiant.e.s, professeur.e.s et personnels de la prestigieuse école et un document en ligne permet désormais aux élèves de témoigner anonymement.

      https://www.50-50magazine.fr/2018/04/10/harcelement-aux-beaux-arts-de-paris

    • Non, le « pfffrrr, on voit ses fesses », ça ca les fait rigoler.

      C’est le La Hyre, l’epee qui passe à travers le corps des amants, la grande a tiqué. Le martyre de Saint Agnes, elles n’ont pas repéré les scènettes gore...

    • Ah ça à l’air super, félicitations. Ça me fait penser à la série #Palettes pour laquelle j’ai bossé plus de 6 ans en sortant des Beaux Arts, quel pied de continuer à étudier des tableaux avec ce privilège de les voir si près grace à des photos ektachromes (le dico de FF ignore ce que c’est aujourd’hui) gigantesques sur lesquelles on zoomait au banc titre numérique inventé par Romano Prada, mon super producteur gentil. A cette époque je démarrais la palette graphique sous MS-DOS, pardon, sous quoi ?

  • Rafaël Gray : « Le #graffiti est un acte complètement gratuit, il y a une peur qui fait faire cela »
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/rafael-gray-le-graffiti-est-un-acte-completement-gratuit-il-y-a-une-pe


    Street art, peinture, photographie, vidéo… né en 1963, Rafaël Gray est un artiste multicartes et globe-trotter, qui a vécu et est intervenu sur tous les continents. Il donnait un entretien en 1985 dans « Du jour au lendemain » qui proposait une série sur les « graffitistes ».
    Affiche de l’exposition : Né dans la rue Graffiti (2009)
    Affiche de l’exposition : Né dans la rue Graffiti (2009)• Crédits : Fondation Cartier

    #art #street_art #art_de_la_rue
    Très présent au début des années 80 sur la scène parisienne d’un graff en pleine effervescence, Rafaël Gray s’est à cette époque fait un nom dans le monde du Street art de New York. Connu pour son travail sur la cartographie, collaborateur régulier d’Agnès b. depuis 87, on le retrouve ici en 1985, dans le troisième volet de Entre chien et loup les graffitistes, une série documentaire de Marie Boué et Marie-France Thivot pour Du jour au lendemain. Avec lui les membres du collectif TZC et ceux des équipes de nettoyage de la Ville de Paris chargés de renvoyer dans les limbes leurs œuvres éphémères et illicites qui s’affichaient alors sur les murs de la capitale.

  • Vacances dans les années 1970

    Je viens de retrouver le village vacances de mon enfance...

    @monolecte tu connais ?

    Lagraulet-du-Gers, et apparemment, ça existe encore. Beaux souvenirs, surtout le flipper et le baby foot du bar ! Les bungallow étaient très kitsch

    https://www.google.no/maps/place/43%C2%B053'09.7%22N+0%C2%B011'41.6%22E/@43.8860328,0.192688,709m/data=!3m2!1e3!4b1!4m6!3m5!1s0x0:0x0!7e2!8m2!3d43.8860288!4d0.1948819

  • Mon inconscient
    N’a pas su broder
    Avec la richesse de la veille

    Je mets le disque de Michele, DADADA
    Et je me colle à réparer les dégâts de la veille
    Une sacrée vaisselle !

    La scène-salon est de nouveau prête
    Pour la répétition du jour
    Une italienne et une allemande ?

    Ce matin c’est décidément
    Le calme avant la tempête
    Je vais me promener !

    Ce matin c’est décidément
    Le calme avant la tempête
    Je lis !

    Ce matin c’est décidément
    Le calme avant la tempête
    J’écoute de la musique !

    Une pendule en panne
    Depuis quelques temps qui se remet
    En marche pile à l’heure à l’heure d’hiver

    Je vais me promener
    Sous une pluie fine et pénétrante
    Dans des rues grises et désertes

    Je réalise à mon insu
    Une œuvre de land-art, ma marche
    Vue de haut a la forme d’une pièce de puzzle

    Raviolis aux épinards
    Ricotta
    Brousse

    Adieu allemande
    Et italienne
    Répétition reportée

    J’allais faire une sieste
    Je suis réveillé par les éboueurs
    Je nous fais un café, j’adore ces trois-là

    Je retourne à la sieste
    Je me réveille en soupirant
    Combien de fois ce rêve de jalousie ?

    Le notant malgré tout
    Je reprends celui de la veille
    Auquel je trouve une complexité cachée

    Le Jeune Karl Marx de Raoul Peck
    Me donne le tournis
    Pour les langues emmêlées

    L’allemand
    L’Anglais
    Le Français

    ― Ça va ?
    ― Nicht besonders
    ― I’ll walk you home

    Tageslichtspeilschock
    Jour lumière spectacle choc
    La sidération quand on sort d’un cinéma en pleine lumière du jour

    Au loin, l’avenue de la République
    Conduit l’œil vers le crépuscule parisien
    Et je rentre chez moi fort seul

    Relisant mes poèmes
    Je constate que ceux rédigés
    Par Le Monde ont disparu

    Ce n’est pas tant que je ne lis plus
    Le journal, c’est que je peine à le digérer
    Je mange par nécessité, mais cela me pèse

    La nuit tombe plus tôt
    Pour la première fois
    L’hiver approche, les raclettes aussi

    Dimanche de fatigue
    Ai-je donné tout ce que j’avais
    Hier ? Oui !

    Pendant que la soupe cuit
    Je répète seul
    Notamment le passage le plus long

    Drôle de sensation
    Celle de parler tout haut
    Dans sa chambre seul

    Je me demande si je ne préférais pas
    Dire ce texte devant cinq cents personnes
    Ça tombe bien, le premier décembre, à Rennes

    De Beaux Lendemains
    D’Atom Egoyan
    Terrible démonstration narrative

    De Beaux Lendemains
    Petites causes, immenses effets
    Labyrinthe obscurci de la vie, surtout à la fin

    Je peine à trouver le sommeil
    Mon respirateur est opiniâtre
    Pas autant que moi, insomnie

    Milieu de la nuit
    Le bras de fer continue
    Avec le respirateur : il gagne

    #mon_oiseau_bleu

  • Une chaire Mahmoud Darwich à Bruxelles | L’Humanité

    La Belgique est le premier pays au monde à installer une chaire universitaire consacrée à l’œuvre du poète palestinien Mahmoud Darwich.

    http://www.humanite.fr/une-chaire-mahmoud-darwich-bruxelles-631107

    http://img.humanite.fr/sites/default/files/styles/abonnez_vous/public/images/41426.hr_.jpg?itok=ueZDhr6D

    C’est un hommage très particulier que la Belgique a rendu aujourd’hui 25 janvier au poète palestinien Mahmoud Darwich (1941-2008) : l’installation à Bruxelles d’une chaire universitaire, la première au monde, consacrée à son œuvre. C’est le résultat de la volonté commune de plusieurs institutions : la Fédération Wallonie Bruxelles, les Universités libre de Bruxelles et catholique de Louvain et le Palais des Beaux Arts (Bozar) où s’est déroulée la journée inaugurale, sous la houlette du président de la Fédération, Rudy Demotte, et de Leila Shahid, ancienne ambassadrice de Palestine à Paris puis à Bruxelles, amie de longue date du poète. Comparant son aura à celle de Neruda ou d’ Aragon, elle estime que l’étude de Darwich est « plus opportune que jamais, après les séismes des attentats de 2016, car sa parole, au delà de la Palestine, nous parle de toutes les injustices et de toutes les violences, mais aussi de l’identité et du rapport à l’autre. Ce projet ouvre des perspectives de dialogue et d’espoir au lieu de laisser toute la place à la haine ».

    #Palestine #Mahmoud_Darwich #Belgique #poésie

  • Samedi soir, #Thomas_Baumgartner a prononcé ses derniers mots en tant que producteur de #France_Culture.
    http://www.franceculture.fr/emissions/supersonic/speciale-nuit-blanche

    Supersonic se glisse dans une spéciale Nuit Blanche de trois heures, de 21h à minuit, en compagnie de Matthieu Conquet et François Angelier. Trois heures en direct et en public, depuis les quais de la Seine, non loin de la place du Châtelet.

    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11985-01.10.2016-ITEMA_21092060-0.mp3

    Il a rejoint cette semaine #Radio_Nova comme rédacteur en chef. À nos oreilles, « Les Passagers de la Nuit » resteront sa plus belle réussite sur l’antenne du service public qui aura, après 2011, sous-employé ses qualités de producteur en le cantonnant au rôle d’animateur de magazines – certes intéressants pour la promotion et la diffusion de la création sonore, mais très en-deçà de ce qu’on attend d’une radio productrice de création.

    Retour sur ce qu’il en disait il y a 6 ans dans nos colonnes
    http://syntone.fr/ce-que-je-demande-cest-du-temps-entretien-avec-thomas-baumgartner

    Après une pause estivale méritée, Les Passagers de la Nuit reprendront du service le 30 août prochain. Paradoxalement, malgré le bon accueil critique et un prix décerné en juin dernier par la Scam à Thomas Baumgartner, son producteur-coordinateur, ils reviendront amputés de près de la moitié de leur temps d’antenne.

    De qualité certes inégale (mais comme toutes les émissions de création ?), les Passagers forment un îlot d’éclectisme fragile au sein d’une station de plus en plus assujettie à l’actualité. Beaux joueurs, ils font preuve d’inventivité et de prospective, dans un contexte favorable pour France Culture qui s’est découverte au printemps “troisième radio la plus podcastée de France”.

    #création_sonore #création_radio #radio #audio

  • Open Content dans les musées : un retour d’expérience du Getty Museum | Calimaq
    https://scinfolex.com/2016/08/19/open-content-dans-les-musees-un-retour-dexperience-du-getty-museum

    Le Getty Museum constitue un grand établissement culturel américain dédié aux Beaux Arts qui a choisi, il y a trois, de rejoindre le mouvement Open GLAM pour embrasser une politique d’Open Content. Cela signifie que l’institution a décidé de rendre librement réutilisables les reproductions numériques des oeuvres produites à partir de ses collections, sans autre contrainte que l’indication de la source. Initié avec 4500 oeuvres, le programme en compte aujourd’hui plus de 100 000 , avec des images en haute résolution correspondant à des peintures, des dessins, des manuscrits ou des photographies appartenant au domaine public. Source : : : S.I.Lex (...)

  • Jean Zay – Episode 1 – L’héritage d’un jeune et brillant antifasciste
    http://www.polemixetlavoixoff.com/jean-zay-12-lheritage-dun-brillant-et-jeune-ministre-antifascist

    Polemix et la voix off http://polemix.dooz.org/JeanZay1heritage.mp3

    Jeune et brillant Ministre de l’Education Nationale et des Beaux Arts du Front Populaire de 1936, Jean Zay invente, improvise et réalise en peu de temps une oeuvre de courage, d’humanisme et d’intelligence : Ambition, par d’innombrables mesures, de démocratisation et d’ouverture de l’école : Scolarité (...)

  • Une petite exposition accompagne à partir d’aujourd’hui notre bande dessinée en ligne « Le Portrait d’Esther » au musée des Beaux Arts d’Angers, avec des originaux des dessins de Pierre Jeanneau, et deux tablettes Android sur lesquelles sont installées une application tirée du site :
    http://musees.angers.fr/actualites/bande-dessinee-numerique-le-portrait-d-esther/index.html

    Du 3 février au 17 avril 2016, une exposition autour du projet prendra place au musée des Beaux-Arts d’Angers, dans la salle des Primitifs où sont exposés les six œuvres MNR des musées d’Angers. Par l’intermédiaire de planches originales du dessinateur Pierre Jeanneau, le visiteur découvrira le processus de création de la bande dessinée numérique. Des tablettes seront également à disposition des visiteurs pour découvrir l’intégralité des premiers épisodes du Portrait d’Esther.

    Du coup, on a un peu anticipé la sortie de l’épisode III (puisqu’il fallait que je puisse l’aspirer pour l’installer dans l’appli Android), que l’on peut aller lire en ligne :
    http://portrait-esther.fr

  • Jeunes, bobos, coupables : et si on n’avait rien compris à la gentrification ?

    Entretien avec Anne Steiner, qui revient sur cette notion fourre-tout de #gentrification. En gras, ce qui pour moi est éclairant dans cet article.
    http://i-d.vice.com/fr/article/jeunes-bobos-coupables-et-si-on-navait-rien-compris-la-gentrification

    Le souci, lorsqu’on déplore la gentrification, c’est qu’on se trompe de cible : on ne tape jamais sur les gens du 8ème ou du 6ème qu’on trouve très légitimes à vivre dans ces quartiers là ! La véritable bourgeoisie occupe de vastes appartements dans les arrondissements bourgeois (territoire assez étendu par rapport à la surface de Paris), vit dans l’entre-soi, et on ne lui reproche rien. Les analyses radicales de certains sociologues ou de certains journalistes sont en réalité extrêmement bénéfiques aux véritables classes dominantes : les membres de ces classes là sont épargnés, ne sont jamais accusés d’être illégitimes de vivre là où ils vivent. Ils habitent dans leurs quartiers historiques et achètent à leurs enfants dans ces mêmes quartiers.

    En revanche, on reproche à des jeunes diplômés qui gagnent 1500 euros par mois et qui se contentent de toutes petites surfaces, d’habiter ces quartiers de l’Est parisien. Eux sont considérés comme illégitimes sur des territoires dont ils priveraient le peuple ! Et bien, il faut accepter l’idée que le peuple c’est aussi cette jeunesse qui enchaîne les CDD, les stages, les statuts d’intermittents. Et fait parfois les fins de marchés pour se procurer des légumes frais. Alors oui, c’est une jeunesse qui s’habille bien, souvent pour pas cher dans les friperies, c’est une jeunesse qui est belle, comme on est beau à cet âge, qui boit en terrasse des cafés et qui vit avec pas grand chose, sans voiture, sans permis, sans équipement électro-ménager...etc. Mais cette jeunesse, c’est le peuple ! Une partie du peuple ! Je me demande comment ces gens qui pourfendent la gentrification au nom d’un certain peuple rêvent Paris. Si l’on réfléchit un peu sociologiquement, je suis le peuple et toi aussi tu es le peuple. En terme d’origine sociale et en terme de revenus, et aussi parce que plus d’un tiers de la population est aujourd’hui diplômée du supérieur. Donc ce n’est plus un critère permettant de tracer une ligne de démarcation entre peuple et non peuple. C’est une petite minorité qui fait partie de la véritable bourgeoisie. C’est à peine 10% de la population française. Le reste c’est le peuple. Celui qui n’a ni pouvoir, ni biens. Et qui a vocation à se soulever, à inventer un autre monde, c’est le peuple. Ce ne sont pas les seuls travailleurs manuels dont les effectifs ont drastiquement fondu. Le peuple n’est jamais semblable à ce qu’il a été. Il mute. Après, ce qui est déplorable, c’est que ces quartiers seront bientôt dépourvus de familles de classe moyenne car lorsqu’on a on a des enfants, qu’on est juste au-dessus des revenus qui permettent l’accès à un logement social, et qu’on doit vivre (contrairement aux jeunes) dans un espace suffisamment grand, Belleville n’est plus assez abordable. À partir du deuxième enfant, il faut souvent se résoudre à partir.

    Cette notion de #bobo me fait de plus en plus hurler. En fait, elle masque une mutation profonde qui est qu’on a de plus en plus de pauvres et de classes moyennes basses qui ont de hauts niveaux d’étude et des goûts culturels intermédiaires forts (ils ne se paient pas des abonnements annuels au premier rang des opéras hein, mais les items culturels, la vie des idées et la vie culturelle a beaucoup de place dans leur quotidien) entre culture légitime et culture populaire.

    Je pense souvent à des remarques qui sont faites à propos des gens qui n’ont pas la télé. T’as pas la télé, t’es un bobo et les grands écrans à crédit, c’est un truc de prolo. Sauf qu’en fait, on est dans le gros cliché là. Si tu prends les revenus, qui objectivent quand même les questions de classe sociale, plus rien n’est si simple.

    Par contre, où vont les priorités dans les dépenses, la distinction culturelle, l’habitus et l’éthos de classe des milieux populaires et moyens est entrain de changer pour une partie d’entre (j’allais mettre eux mais en fait non) nous. Pour ceux qui ont eu accès à la méritocratie scolaire et pour qui au final, ça ne change pas tant de chose en matière purement économique.

    Alors il y a des différences, sur la propriété par exemple, peut en être un - mais cela dépend encore des territoires - mais je suis frappée quand même, si je prends l’exemple de là où je vis : les revenus de l’imposition locale ne varient pas ce qui fait que malgré son image arty bobo, cette commune reste une des plus pauvres de Belgique (on peut également savoir qui est exonéré grâce aux passe-passe fiscaux - très peu de gens en l’occurrence).

    On y voit beaucoup de jeunes, des cafés, des gens d’autres quartier, mais au final, les grands bourgeois ne viennent pas vivre là. J’en ai entendu deux (français exilés fiscaux) au sortir d’une visite d’appartement dire à l’agent immobilier avec qui ils parlaient sur le trottoir : très bel appartement, mais on a été un peu surpris en venant, vous pensez que ce quartier est sur ? C’est un peu pauvre dans le bas, là.

    Ben oui, chou.

    • depuis quand 1500 euros deviennent la définition du bobo ?
      Un bourgeois bohème n’st plus un bourgeois ?
      C’est quoi la véritable bourgeoisie ?
      On a jamais tapé sur les bourgeois du 8 ou du 6 ?
      La gentrification n’est donc plus une colonisation des quartiers populaires par une classe bourgeoise ?

      Les bourgeois croissent sur un capital fixe et transmis alors que les bobos le font sur un capital financier et fluide lui aussi transmis.
      La bourgeoisie dans l’immuabilité de sa vision de la séparation sociale, l’accompagne par la fixité de la séparation spatiale fixe.
      le bobo est un colonisateur, c’est la bourgeoisie plus le sionisme. La marchandisation d’un territoire et le renvoie des populations dans des zones de contention.

      « Et qui devient Seigneur d’une cité accoutumée à vivre libre et ne la détruit point, qu’il s’attende d’être détruit par elle, parce qu’elle a toujours pour refuge en ses rébellions le nom de la liberté et ses vieilles coutumes, lesquelles ni par la longueur du temps ni pour aucun bienfait ne s’oublieront jamais. Et pour chose qu’on y fasse ou qu’on y pourvoie, si ce n’est d’en chasser ou d’en disperser les habitants, ils n’oublieront point ce nom ni ces coutumes... »
      Machiavel (Le Prince)
      #sociologie _de_comptoir #gentrification_intelectuelle

    • wp :
      Le mot peuple désigne un « ensemble des humains vivant en société sur un territoire déterminé et qui, ayant parfois une communauté d’origine, présentent une homogénéité relative de civilisation et sont liés par un certain nombre de coutumes et d’institutions communes
      En français, le terme de peuple peut avoir aussi une connotation péjorative, envers ceux qui y appartiendraient ou non. Il désigne alors :

      les individus de condition modeste, par opposition aux catégories supérieures ou privilégiées par la naissance, la culture et/ou la fortune.
      les individus appartenant aux classes « inférieures » et éventuellement moyennes de la société, par opposition à l’« aristocratie
      La réponse à la question Qu’est-ce qu’un peuple ? n’est jamais neutre ou objectivable »

    • Quand un quartier décrépit et voit son revenu moyen diminuer et les bourgeois se casser, c’est du sionisme prolétarien le fait que le peuple moins nanti s’y installe ?

    • Bravo Suske, ça c’est envoyé.
      Tu veux dire que le processus d’installation des moins nantis dans des logements vacants car dépréciés et abandonnés est la même chose que chasser les locataires les moins nantis de quartiers à fort potentiel de plus-values.
      Mes félicitations encore une fois.

    • Steiner :"Je ne suis pas spécialiste de ces questions, mais je suis assez agacée par le terme de “gentrification” parce que, de toute façon, il y a une spéculation immobilière qui pousse les gens du centre vers les quartiers et même vers les localités périphériques. Présenter le processus de gentrification comme un complot venu d’en haut pour casser les solidarités populaires me semble tout à fait fantaisiste"
      http://endehors.net/news/anne-steiner-il-faut-faire-la-greve-generale-de-la-consommation
      Pour une non spécialiste elle a des avis bien tranchés.
      Et si on est pas en accord avec elle on est sociologue radical...

    • « À Paris, le discours sur la mixité sociale a remplacé la lutte des classes », Anne Clerval
      http://www.humanite.fr/anne-clerval-paris-le-discours-sur-la-mixite-sociale-remplace-la-lutte-des-

      Cet embourgeoisement de la capitale a été rendu visible par l’apparition des «  bobos  ». Un terme que vous prenez soin de ne jamais utiliser dans votre livre. Pourquoi ?

      Anne Clerval. Le terme «  bobo  », inventé par un journaliste réactionnaire aux États-Unis, n’a aucun fondement scientifique. Aucun chercheur en activité ne l’utilise. Je préfère utiliser les termes de gentrifieurs et de gentrification, qui ont été forgés en partie par un courant de géographie radicale anglophone. Cette notion désigne un embourgeoisement spécifique des quartiers populaires par remplacement de population et transformation matérielle de la ville.

    • Les dynamiques spatiales de la gentrification à Paris
      http://cybergeo.revues.org/23231

      « La part des ouvriers et des employés (actifs ou retraités) parmi la population des ménages des IRIS parisiens en 1982, 1990 et 1999. »

      Cet article présente une carte de synthèse des dynamiques spatiales de la gentrification à Paris depuis les années 1960. Si la notion de gentrification a suscité de nombreux travaux depuis les années 1970, en particulier en Angleterre et en Amérique du Nord, rares sont les chercheurs qui ont travaillé en particulier sur les dynamiques spatiales du processus dans une ville donnée et qui en ont proposé une cartographie. Ce processus de gentrification commence seulement à être étudié comme tel en France. La carte de synthèse proposée ici est issue d’une approche globale et multiscalaire de la gentrification à Paris et se fonde sur trois sources différentes : des analyses statistiques sur les données des recensements de 1982, 1990 et 1999, les travaux de Daniel Noin et Yvan Chauviré présentés dans l’Atlas des Parisiens (1984), et des enquêtes de terrain menées dans trois quartiers de Paris situés à des stades différents du processus entre 2004 et 2007. Ces différentes sources permettent d’interpréter la gentrification comme un processus de diffusion spatiale centre-périphérie à partir du noyau historique des Beaux quartiers de l’Ouest parisien. Cela confirme l’analyse avancée par les travaux anglo-américains, selon lesquels la gentrification est un processus de conquête sociale qui prend la forme d’un front pionnier. L’objectif de cet article est d’en présenter une cartographie originale à partir de l’exemple de Paris.

    • « Les dynamiques spatiales de la gentrification à Paris », de Anne Clerval, souligne un fait notable : c’est la présence de nombreux #étrangers « non communautaires » (#pauvres) qui endigue, localement, l’#embourgeoisement à Paris (ville où a été inventé le "étrangers, ne nous laissez pas seuls avec les français" ).

      Ce qu’elle loupe en se basant sur les « catégories sociales » (#CS), et non les #revenus/patrimoine, c’est la #précarisation de nombreux Parisiens. Elle ne tient aucun compte du fait que l’on peut avoir le statut « cadre » ou être considéré, par exemple, comme membre des « professions intellectuelles supérieures » pour le recensement et... dépendre régulièrement ou par intermittence du RSA, du chômage mal ou pas indemnisé, et de divers emplois, missions ou contrats plus ou moins ponctuels, et dont les rémunérations peuvent être fort variables (et souvent faibles).

      Les sociologues, surtout si ils s’appuient sur la statistique (toujours en retard de quelques métros) font des photos, mais ils ne voient pas les films ; c’est d’ailleurs cette carence qui justifie l’expansion actuelle des études de « #trajectoires » et sur les « parcours de vie ».

      Taux de pauvreté des 100 plus grandes communes de France
      http://www.lagazettedescommunes.com/217534/les-taux-de-pauvrete-des-100-plus-grandes-communes-de-france/#methode

      Paris compte 14 % de pauvres en moyenne, mais le taux de pauvreté y atteint plus de 20 % dans des arrondissements qui regroupent 200 000 habitants

    • Un film, c’est exactement ce que fait Clerval, comme d’autres. Mais son art du montage et sa théorie ne me convainquent pas. Elle ne voit que le film qu’elle fait, avec les ingrédients de son taff. Les sociologues sont le plus souvent des gens de #métier qui défendent le métier, des « professionnels de la profession ». Angle mort.

      Il faut commencer par regarder dans les coulisses de la saisie #statistique par « catégorie sociale » dont cette #sociologie fait son miel.

      Et les coulisses de ce type de vision, sont fort étendues. Il y a même des chiffre qui le montrent !
      20% de pauvres (selon un seuil arbitraire), c’est un indicateur de la polarisation sociale dans cette #ville de riches. Si on ajoute ceux qui sont entre la pauvreté monétaire et les ceusses à 1500 boules et alentours dont cause Steiner ça fait du monde. Et à ce tarif, sauf patrimoine conséquent, on est un pas un bourge.

    • #agacement - @unagi j’étais sur une connexion pourrie, je n’ai pas pu réagir tout de suite. Le rapport avec le sionisme là, tu me l’expliques ? Est-ce qu’un rappel de définition serait nécessaire ? Quel est le rapport avec la sauerkraut ?
      (il n’y a pas d’émoticons sur seenthis mais si il y en avait le mien aurait un visage TRES fâché.) Je ne comprends pas le glissement de la conversation. Maintenant, sionisme c’est le mot générique pour désigner les mouvements de population dans un espace géographique ? Qu’est-ce que c’est que cette connerie ? Ou c’est encore un avatar du masque qui recouvre l’amalgame putride juif=bourgeois ?

      @colporteur j’ai pourtant l’impression que justement c’est ce qu’elle fait. Montrer que bien que pouvant être apparentés à des CSP+ compte-tenu des postes occupés et du niveau d’étude, une partie de la population parisienne reste pauvre, et si elle impacte la perception des quartiers populaires, à cause de ses pratiques culturelles, cette population n’est pas pour autant bourgeoise, parce que le bourgeoisie c’est capital culturel (qu’il faudrait encore définir, d’où mon histoire d’abo annuel à l’opéra) + capital financier et je dirais aussi une certaine proximité du pouvoir capitaliste (entreprises, politique etc.) + la propriété etc. Rien à voir avec les gens qui sont considérés comme des avant-gardes de la gentrification. Ce qui m’intéresse chez Steiner, c’est qu’elle montre aussi que certaines catégories sociales ont bougé - cela me fait penser au travail des Rambach sur les intellos précaires - que si les classes sociales recouvrent des réalités économiques similaires(revenus, imposition) elles ne recouvrent pas les même pratiques culturelles, ni les même métiers que par le passé.

    • je me suis expliqué mais tu a le droit d’être en colère.
      Vous devriez arrêter avec ce genre de procès d’intention. En dehors de la posture indignée vous n’êtes pas vraiment capable d’autre chose. Dans les minutes qui suivent le post je comprends, après une nuit un peu moins.
      Ce qui ne veut pas dire que je ne trouve pas sioniste plus que moyen, mais vu la teneur des réactions je n’ai pas grand chose d’autre à ajouter.

    • En dehors de la posture indignée vous n’êtes pas vraiment capable d’autre chose.

      Oh si je suis bien capable d’autre chose sur le sujet. Mais je connais aussi mes démons, et je ne pense pas que seenthis soit le lieu de ce genre de discussions, de débats ou de réflexion de fond sur le sujet, donc je n’ai fait que relever.

      Je remarque qu’après coup, tu trouves cela plus que moyen, cela t’honore.

      Et sur :

      Pour rappel judaïsme n’est pas sionisme, présenter le contraire est un amalgame et pas des plus sains.

      Oui, oui, je suis au courant. En revanche les deux sont absolument liés, pas superposables, mais liés.

    • @unagi ce n’est pas un procès d’intention, je ne comprends pas le rapport et aussi, je ne comprends pas tes explications. J’étais fâchée sur le coup et je le suis encore parce que je suis fatiguée des mots-godwin péremptoires. Je ne suis pas indignée, mais interloquée. Le sionisme est une idéologie politique spécifique et je ne vois pas le rapport là avec la conversation.

    • @supergeante C’est à Clerval et ses lecteurs « scientistes », prêts à donner foi à des stats objectivantes dont les catégories (CS) introduisent un biais important, devraient être critiquées depuis un travail sur d’autres données, du terrain (par exemple dans les centres d’action sociales parisiens) que j’objectais. @unagi n’a rien répondu quant à cette foi dans ces stats.

      Or il y a une population flottante, et de l’hétérogénéité non seulement internes à ces populations mais dans les trajets de nombreux individus dont l’existence ne se définit pas de l’occupation de tel ou tel emploi ou de telle ou telle incursion sur le marché (prestations etc.) à un moment donné. Ces stats là, comme l’ont montré des enquêtes collectives sur l’intermittence, par exemple, ne montrent rien de la #polyvalence sur le #marché_de_l'emploi (pour des postes qui concèdent pas avec une position donnée dans la #hiérarchie_des_qualifications) et moins encore de la forte #variabilité_des_salaires (ou ressources diverses) pour nombre de disponibles sur ce marché de l’emploi (et des « prestations »).
      Enquête socio-économique : première phase exploratoire de l’analyse statistique, novembre 2005
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=2604

      Afin de mieux rendre compte de cette variabilité importante des salaires, nous avons mesuré la variabilité des rémunérations journalières pour chaque intermittent.
      Seulement 5,72% des interrogés déclarent ne pas connaître de variations dans leurs rémunérations journalières.
      Ainsi, si pour quelques comédiens, les rémunérations par cachet sont stables, pour bien d’autres elles peuvent être très variables (l’indicateur de l’amplitude de cette variabilité prend respectivement les valeurs 0 et 23). Et l’on constate que c’est justement pour les catégories de métiers les moins bien rémunérées, en moyenne, sur l’année, que la variabilité des rémunérations journalières est la plus élevée : artistes dramatiques, artistes de la danse, de la musique et du chant.
      Comment, dès lors, le salaire pourrait-il être considéré comme une mesure de la valeur du « salarié », de son niveau professionnel ?

      Quant à Steiner, que tu parais évoquer à nouveau, si je ne partage pas ses positions sur bien des questions politiques, ce qu’elle dit sur la composition sociale de la population parisienne me parait fondé. J’avais d’ailleurs cité son point de vue contre le pseudo radical J-P Garnier il y a quelques jours
      http://seenthis.net/messages/446847

    • Alors on Fait quoi, pour qui ? HLM pour tous ? « Mietpreisbremse » ? Création de zones de gestion sociales urbanes (Quartiersmanagement, Sanierungsgebiet) ?
      Je pense que la gentrification et les discussions autour ne font que nous renvoyer vers la case dėpart : le modėle de la propriété privée nuit aux efforts pour loger tout le monde. Il faudra recommunaliser les espaces d’habitation et mettre fin à la propriété privée dans l’Immobilier. Il faudrait discuter les étapes pour y parvenir.

    • @colporteur Alors souvenons-nous et racontons comment c’était avant l’avènement du libre flux des fonds et la guerre totale du capital immobilier.

      La limitation des profits à tirer de la pierre et du béton par le #contrôle_des_loyers est le fruit des crises et de la pénurie de l’après-guerre. Il faut alors loger tout le monde dans les villes détruites, on impose donc les voisin et les colocataires aux habitants et les prix au propriétaires. Ces mesures sont surtout destinées au populations déjà sur place et, dans le cas de l’Allemagne, des « Heimatvertriebene » victimes de l’échec de la politique expansionniste allemande sous les Nazis.

      Apparamment en France les bidonvilles de maghrébins sont répandues jusqu’au milieu des années 60, période à laquelle les réfugiés allemands de l’Est sont condamnés à se loger dans des hébergements de fortune. Pour les anciens grands propriétaires terriens, les propriétaires d’immeubles et les épargnant nantis on établit un système de dédommagement ( Lastenausgleich ) qui leur permet de conserver leur place dans l’hierarchie sociale. Tout de suite après 1945 les familles nazies s’arrangent pour n’acceuillir que leurs semblables dans leurs appartements. Sur le plan économique ce comportement n’a que de valeur anecdotique, mais ils est important pour le développement de l’état d’esprit des Allemands au dela de l’après guerre immédiat.

      L’immobilier joue un rôle important comme moteur de la construction du capitalisme dans l’Allemagne d’après guerre. Jusqu’en 2004 l’état donne d’amples subventions Eigenheimzulage aux petits gens aspirant à l’aquisition d’un patrimoine immobilier familial. On fait d’une pierre deux coups : On ré-injecte dans l’économie une partie des impôts payés surtout par les classes moyennes et soutient l’industrie du bâtiment. En même temps on sème chez les ouvriers l’espoir d’accéder au statut de petit bourgeois. Par ce changement de perspective ils perdent de vue la solidarité prolétaire et se retirent dans leurs petite maisons individuelles qu’ils continuent à rembourser pendant toute leur vie active. C’est un élément clé du modèle allemand qui remplace la lutte des classes par la Sozialpartnerschaft .

      Dans mes yeux il s’agit de la méthode des chrétiens-démocrates et social-démocrates de poursuivre la construction d’une Volksgemeinschaft avec des entreprises organisées comme Betriebseinheit et des patrons mutés d’abord en Betriebsführer puis en Sozialpartner plus gentils . Pourtant, peu importe l’étiquette collée sur la marchandise, elle est toujours produite et manipulée dans l’intérêt et sous contrôle de l’élite capitaliste.

      Dans la partie de l’Allemagne d’après guerre sous contrôle des alliés de l’Ouest la libération des prix de l’immobilier se fait au fur et à mesure jusqu’au milieu des années 1980 , la prétendue disponibilité de logements adéquats pour tous servant de prétexte. Depuis, la croisade contre État-providence continue sous le drapeau libéral porté par les croisés de la main invisible. Dans leurs yeux le social est un facteur ouvertement économique qu’on fait valoir lors ce qu’il devient trop cher de l’ignorer. L’acccès à la propriété pour tout le monde n’est plus un objectif. Nous, si on suivait cette logique il faudrait mettre à feu et à sang les quartiers victimes de la gentrification .

      Bien sûr cela signifierait une politique au profit des spéculateurs immobiliers qui se saisiraient des quartiers détruits. Les révoltes spontanées des dernières années au Royaume Uni ne contribuent pas à la solution du problème fondamental, elles ne sont que le résultat de la guerre sociale menée contre les pauvres.

      Pour revenir au point de départ de ma réflexion : c’est la pénurie causée par le guerre et mise en évidence par par l’arrivée d’un nombre important de réfugiés. Les quartiers bombardés de Stalingrad, Caen, Berlin et Damas sont pareils, leurs habitants aux droits humains violés sont victimes de la même machine capitaliste et méritents tous notre solidarité. Il s’impose alors de trouver des solutions de logement pour les nouveaux arrivants victimes des guerres impérialiste et pour les gens défavorisés sur place.

      Ce contexte permet de faire entendre notre voix. Les partis et élites au pouvoir ne sont pas en mesure de proposer des solutions pour tout le monde, alors allons en avant et brisons l’hégémonie du discours néolibéral. C’est l’heure des solutions solidaires, il est temps de revendiquer qu’on utilise la richesse de nos sociétés pour construire plutôt que d’envoyer des troupes et des armes là où ils font fuire les gens.

      Bref : Il faut construire un nombre important d’appartments pas chers dans les villes .

      –---

      Volksgemeinschaft
      https://de.wikipedia.org/wiki/Volksgemeinschaft

      Betriebsführer
      https://de.wikipedia.org/wiki/Betriebsf%C3%BChrer

      Lastenausgleich
      https://de.wikipedia.org/wiki/Lastenausgleichsgesetz#Leistungen_im_Lastenausgleich
      https://de.wikipedia.org/wiki/Eigenheimzulage

      Modell Deutschland : Erfolgskonzept außer Balance
      http://www.boeckler.de/22333_22338.htm

      Schlafzimmer, Wohnraumbewirtschaftung
      https://de.wikipedia.org/wiki/Schlafzimmer

      Noch bis in das 20. Jahrhundert hinein waren besondere Schlafzimmer vor allem für Arbeiter ein unerschwinglicher Luxus. In Deutschland waren Schlafzimmer aufgrund der Wohnraumbewirtschaftung und Einquartierung von Flüchtlingen und Ausgebombten auch nach dem Zweiten Weltkrieg knapp. So waren viele Menschen gezwungen, im Wohnzimmer zu schlafen, dafür wurden spezielle Bettsessel und Schlafcouches entwickelt. In den 1960er Jahren entspannte sich die Situation, oft konnten neben den Eltern einer Kleinfamilie auch die Kinder ein eigenes Zimmer erhalten.

      Französische Besatzungszone, Wohnraumbewirtschaftung
      https://de.wikipedia.org/wiki/Franz%C3%B6sische_Besatzungszone#Wohnen

      Der Anteil zerstörten Wohnraums lag in der französischen Zone statistisch etwas niedriger als in der britischen und amerikanischen Zone. In den Groß- und Mittelstädten waren 45 Prozent völlig bzw. teilweise zerstört. Die Zentren von Koblenz, Ludwigshafen, Mainz und anderen verkehrswichtigen Städten waren zu mehr als 70 Prozent zerbombt. In ländlichen Ortschaften unter 10.000 Einwohnern waren 90 Prozent des Wohnraums noch intakt.

      Die Wohnraumbewirtschaftung der Zone war für fast sechs Millionen Deutsche, rund 175.000 „Displaced Persons“ (ehemalige Zwangs- und Fremdarbeiter, entlassene KZ- und Kriegsgefange usw.) zuständig. Dazu ab 1946 auch für eine Million Soldaten und Zivilisten der Besatzung, für deren Familien die komfortableren, besser eingerichteten Wohnungen zu beschlagnahmen waren; am 30. Juni 1948 berichtete der rheinland-pfälzische Ministerpräsident Altmaier dem französischen Gouverneur de Boislambert von einer Zunahme des beschlagnahmten Wohnraums von 67.083 m². Die Gesamtfläche der beschlagnahmten Wohnungen betrug 1.624.354 m² bei insgesamt 24.294.695 m² vorhandener Wohnfläche.

      Um den Wohnungsbedarf der Zonenbewohner zu regeln, wurden alle Personen, die ihren Wohnsitz erst nach 1939 in der französischen Zone aufgenommen hatten (Flüchtlinge und Evakuierte), aufgefordert, die Zone zu verlassen. Im Reg.-Bez. Koblenz z. B. waren das im November 1945 71.719 Personen. Darüber hinaus wehrten sich die deutschen Behörden gegen die Aufnahme von Vertriebenen und Volksdeutschen aus dem Osten, und begründeten ihren Widerstand mit Wohnungsmangel und Versorgungsproblemen, aber auch mit der Gefahr einer konfessionellen und andersartigen Überfremdung der einheimischen Bevölkerung.

      L’histoire du quartier Phoenix à Hambourg montre pourquoi les investissements publiques dans des quatier à problèmes ne constitue pas de solution tant qu’on accepte l’immobilier comme secteur de l’économie capitaliste.

      Phoenix-Viertel, Wohnraumbewirtschaftung
      https://de.wikipedia.org/wiki/Phoenix-Viertel#Zweiter_Weltkrieg_und_Nachkriegszeit

      Im Laufe des Zweiten Weltkrieges wurden viele Häuser im Phoenix-Viertel zerstört, so dass nach dem Krieg ein großer Wohnungsmangel herrschte. Infolgedessen wurde in den 1950er Jahren von staatlicher Seite viel für den Wohnungsbau getan. Unter anderem wurde der „öffentlich geförderte Wohnungsbau“ eingeführt, Wohnungen wurden mit Hilfe von öffentlichen Mitteln (Landesdarlehen) errichtet. Diese Wohnraumbewirtschaftung nach dem Zweiten Weltkrieg sahen viele Hauseigentümer im Phoenix-Viertel jedoch als problematisch an. Dadurch, dass viele Häuser im Viertel zerstört waren und mit der Hamburger Wohnungsbaukreditanstalt wieder aufgebaut werden mussten, wurden viele Wohnungen nur an sozial schwache Familien, oft auch mit vielen Kindern, vermietet.

      Zum Problem der Wohnungsraumbewirtschaftung kam, dass viele alte Häuser, die nicht zerstört waren, nach dem Krieg nicht renoviert wurden und so langsam dem Verfall ausgesetzt waren, was ebenfalls sozial schwächere Familien anzog, da die Mieten dementsprechend niedrig waren. Damit einher ging das Verschwinden der kleinen Handwerksbetriebe und Geschäfte im Viertel und die Entstehung von großen Supermarktketten. Viele Bewohner des Viertels hatten nicht viel Geld und mussten daher ihre Lebensmittel und Gebrauchsgüter des täglichen Bedarfs in den oftmals billigeren großen Supermärkten einkaufen. Durch die Verdrängung der kleinen Betriebe durch Supermärkte änderte sich das damals typische Bild des Phoenix-Viertels, das durch „Tante-Emma-Läden“ geprägt war, besonders stark.

      Gerade Straße

      Anfang der 80er Jahre wurde vom Hamburger Senat Geld in „städtebauliche Verbesserungen“ gesteckt, Einbahnstraßen wurden neu gestaltet sowie Spielstraßen eingerichtet. Das Viertel wurde jedoch immer mehr zum sozialen Brennpunkt Harburgs mit hoher Kriminalitäts- und Arbeitslosenrate, vor allem Ende der 90er Jahre häuften sich negative Schlagzeilen. 1999 fielen bei einem Bandenkrieg beispielsweise Schüsse in einem Coffee-Shop in der Hohen Straße, bei dem eines der Projektile eine Tür zur angrenzenden Wohnung durchschlug und den dortigen Mieter verletzte.

      P.S. Les événements de Cologne ne seraient pas arrivés si on avait bien acceuilli (avec tout ce que cela signifie comme encadrement) les pauvres au lieu de les stigmatiser et les menacer d’expulsion. Il est l’heure de revendiquer également un changement budgétaire fondamental. Il faut investir dans les hommes et les femmes au lieu de jeter l’argent public dans la geule des fabricants d’armes.

      #réfugiés #guerre #Allemagne #Europe #histoire #politique

    • @unagi disait :

      (...) Tu veux dire que le processus d’installation des moins nantis dans des logements vacants car dépréciés et abandonnés est la même chose que chasser les locataires les moins nantis de quartiers à fort potentiel de plus-values. (...)

      Non je ne veux pas dire ça, je retourne ta logique. Je note que la recherche et l’installation dans un logement est un « processus » pour les moins nantis. Là où tu trouves que les uns sont victimes et les autres coupables de recherche de plus-values et tenant d’une idéologie colonisatrice, je retourne que la recherche d’un logement est aussi un processus pour des plus nantis et qu’ils ne sont pas non plus dans une idéologie de colonisation... Que tu parles de « chasse » est pour le moins interpellant. A l’échelle individuelle c’est carrément violent.
      Du coup je préfère supposer que ton analyse à une visée généralisante et que tu utilises des figures de style réductrices dans le but de simplifier son expression.

      L’approche de @klaus me parait largement plus constructive et inclusive.

      Il y a un vrai problème avec le logement. Que les processus de gentrification créent des aboutissements d’exclusion de moins nantis est un de ces problèmes mais ce n’est pas non plus sytématique. J’ai vu à Bruxelles des ilots industriels abandonnés depuis 10 à 15 ans être transformés en logement par des gens « trop fortunés » pour rentrer dans un processus pour moins nantis mais trop conscients pour jouer au rachat de logements à rénover en vue de s’y installer. Sans exclusion et avec des projets communautaires solides et ouverts. Ces expériences positives restent dans le cadre du capitalisme et c’est l’idéologie personnelle des personnes qui les ont permises. Il est évident que l’inscription constitutionnelle du droit au logement (art. 53 Const. belge) rentre en conflit frontal avec un « marché immobilier » orienté profit. A fortiori dans un contexte de réduction des allocations sociales, de réduction des bugets et politiques sociales et d’augmentation des inégalités de revenu et de la dispersion de ceux-ci. Le problème est plutôt par là. Pas dans l’idéologie supposée d’une classe supposée de bobos supposés agissant selon des principes supposés consciemment destructeurs.

      Merci à @supergeante pour le lien et à tous pour les apports !

    • Il n’y a aucune logique particulière à ma réponse. Non, je n’ai pas l’impression de m’adresser à des idiots je ne vois pas l’"intérêt de la simplification". Me réponse pour faire court valait ta question.
      Les phénomènes identiques sont constatés et analysés pour Paris, Londre, New york pour ne parler que de quelques capitales. Donc je ne suis pas généralisant c’est la situation qui l’est, générale. On pourra développer si tu le veux.
      Je reviens sur un exemple qui m’est géographiquement proche.
      Je vis dans l’ex est berlinois. La situation près gentrification pour rejoindre klaus . des immeubles ou des parcs d’immeubles ou la propriété est une anomalie. Le marché de l’offre et de la demande est équilibré, il n’y a pas de déficit en surfaces de logement. Berlin devient une capitale attractive, elle attire les capitaux et les nouveaux habitants, la politique de la ville aide au changement, chaque appartement acheté correspond a un logement manquant sur le marché locatif, la nouvelle pression évidement a une influence sur le montant des loyers. Loyers qui sont accessibles à une population extérieure.
      Le secteur devient plus attractif devient une opportunité d’investissement. Les sociétés de gestion héritées de l’est revendent des lots d’immeubles à des investisseurs qui s’empressent de virer les anciens locataires, modernisent et revendent par appartement de standing.
      Un étage correspond grosso modo à 4 unités de 50 m carrés, unités qui après transformation deviennent des appartements qui ont entre 100 et 200 carrés. quand je regarde en face par ma fenêtre, l’immeuble face à moi a un appartement de 200 m carrés occupé par un couple, point barre.
      Les reventes enlèvent des logements au marché locatif, les loyers continuent de monter et ne sont plus accessible qu’à,etc, etc...
      Dans mon immeuble 17 appartements occupés, aujourd’hui 4.
      La population qui part est issue de Berlin est.
      Chômeurs, ouvriers, retraités, employés de bureau...
      Pour retrouver à se loger à un prix équivalent ils vont faire leur deuil de leur géographie pour aller s’excentrer, d’une qualité d’habitation, etc, etc...
      Les appartements les moins attractifs sont loués à ce que steiner appelle les bobos à 1500 euros.
      La gentrification est un phénomène financier mais aussi plus global. Entre sois communauté de pensée la société et l’occupation de l’espace.
      Les commerces originels sont sous une double difficulté.
      Ils ont une activité qui ne correspond plus á leur envirronement social et font aussi face à une augmantation de leur loyer.
      Prenons l’exemple d’un Kneipe, bar intergénérationnel, demi litre de bière à 1 euro 50, décoration approximative.
      Le prix du demi est rendu possible par la faiblesse des loyers. Les consommateurs partent, les loyers augmentent, le lieu appartient au passé et va être remplacé par une galerie ou une agence web, ou de communication, ou un magasin d’articles de Berlin est ou par...
      Il y a un club qui a participé à la construction de la légende Berlinoise, la nuit,l’underground toussa. Berlin ville cool.
      Une fois que les gens s’installent évidement la légende dérange. C’est aussi vrai pour l’appartement de 200 m que pour le bobo steiner à 1500 euros. La vie diurne devient contrôlée, la municipalité veut interdire les tables à l’extérieure, les plantations ornementales, etc, etc... Un mode de vie.
      La structure urbaine est incapable d’absorber le nouvel environnement social. exemple tu avais des familles avec aucune ou une voiture, aujourd’hui la norme est de deux.
      Avec tout ça je ne sais plus en suis.

    • @suske (et d’autres), il n’a jamais été question de « destruction » ou de « chasse » volontaire hein.

      La gentrification a toujours été décrite plutôt comme un phénomène dans laquelle une classe moyenne cultivée remplaçait petit à petit la population d’un quartier (sans que ce soit forcément en entier !) pour au moins deux raisons possibles (cumulables) : parce que c’est accessible à leur moyen-budget et parce que culturellement c’est cool d’être dans un quartier vivant, populaire, multiculturel.

      Sauf que la couille dans le pâté, c’est que faisant ça avec une augmentation constante, et du coup massive au bout d’un certain temps : ils détruisent (sans le vouloir) les raisons pour lesquels le quartier était attirant (au moins pour eux) : les prix augmentent (pas juste l’immobilier : TOUT, commerces, bars, restos, etc) + la population est plus uniforme, plus jeune, plus riche, plus blanche, etc (sans forcément que ce soit entièrement, je le répète, mais assez pour que ça se voit).

      Et pis bon, les études socios précises c’est bien hein, je dis pas, mais aussi, pas obligatoirement besoin de grande théorie pour voir la différence à Bordeaux entre Saint-Pierre et Saint-Michel il y a 15 ans, et aujourd’hui (et prochainement Belcier). Et la métropolisation joue à mort dans ce sens en plus (projets urbains, sociaux, économiques, etc).
      (Il me semble que j’avais des liens mais je trouve plus.)

    • Si si, il a été question de chasse volontaire, sauf à prétendre que la colonisation puisse être involontaire. Mais l’incident est clos.

      Pour le reste, oui :-). Je n’ignore pas ce qu’est la gentrification. Et les liens m’intéressent bien sûr : je suis sur #seenthis ;-)

    • Et je maintiens.
      Rastapopoulos a raison de pointer la métropolisation comme une des causes de la volonté de repousser les classes populaires. Pour le volontarisme voire aussi es chiffres des expulsions locatives.
      Un couple en bas de mon immeuble qui me pose des questions sur l’état des ventes des appartements. Tout a été vendu, déception mais quand je leur dit que 4 sont encore occupés par les anciens locataires il fallait voir leur mine choquée. Pourquoi ?
      Ca n’est qu’une anecdote et une petite, mais pour moi elle résume bien l’état d’esprit général. En dehors de environnement, de l’image, du passé, le processus d’acquisition est celui d’un investissement financier. ne pas se couper d’une opportunité et soigner son investissement pour soigner ses plus values et les deux points passent par la chasse des classes populaires.
      Pour reprendre un tag fameux ici, c’est chasse aux pauvres.

    • @unagi Tout ce qui concerne Molenbeek m’interesse :) + je comprends mieux ce que tu voulais dire avec ton dernier post. Thx.

      Ici, ce que je vois aussi, c’est que les maisons unifamiliales, où vivaient plusieurs générations - ce qui se fait encore beaucoup dans les populations d’origine méditerranéennes (espagne, portugal, grèce, maghreb, italie, turquie) issues de l’ancien exil, sont découpées en plus petits appartements, pour couples ou personnes seules.

      Par ailleurs, j’ai posté cet article surtout parce qu’il pointait la précarité de personnes que l’on taxe souvent d’être bourgeoises parce qu’elles ont fait des études et ont des pratiques culturelles visibles fortes. Je crois qu’on a parfois une vision de la société qui ne correspond plus à la réalité.

      #sociologie_de_comptoir
      Dans ma famille, il y a un plombier, un élagueur, et j’ai longuement discuté avec un copain électricien. Et bien, ils ont de plus hauts revenus que moi, et au niveau des pratiques culturelles, ils vont plus au théâtre, au cinéma etc. que moi et on lit à peu près le même type de romans.

      Je ne pense pas qu’ils soient exceptionnels, vu la conversation que j’ai eu récemment avec le mec qui a réparé ma machine à laver - mais bien parce que vous pouvez pas en racheter une et je sais pas combien de temps elle va tenir - immigré albanais dans les années 80, qui était là avec son fils, qui venait de le rejoindre dans la boite de réparation parce qu’il ne trouvait pas de boulot avec son diplôme.

      Ce que je veux dire, c’est qu’ouvrier ou artisan, avec une compétence particulière, ce n’est plus tout à fait comme avant. En fait, les populations qui se font virer, ce sont les gens les moins qualifiés, tirant la langue avec les aides sociales. Et là, on parle d’autre chose que du monde ouvrier.

    • On peut voir à culture dans un sens universaliste, culture populaire pouvant être un sous genre comme le film noir est un sous genre du cinéma. On peut voir la catégorisation culturelle comme sectorisation marketing ou comme élément excluant. J’évacue toute connotation à la définition quant à sa qualité et sa destination.
      Si on reste uniquement sur le fond de ce qui est présenté et sa teneur sociale et politique je fais le constat, c’est personnel, que l’accès se fait principalement à un art idéologique, lisse et à destination d’une certaine catégorie de la population.
      Voire aussi la teneur du cinéma français, cinéma bourgeois qui peine à quitter son nombril.
      Je généralise.
      On peut passer sa vie de films de merde, en expos de merde en pièces de merde. C’est toujours de la culture et à destination des mêmes.
      On ne voit plus les classes pauvres, parce qu’elle regroupe l’essentiel des idiots de notre société ou qu’elles en sont exclues ?

      Dans mon entourage un couple à forte rémunération qui travaille dans la médiation pour sociétés importante. Leur truc c’est de se consacrer une semaine culturelle par an dans une ville à l’étranger. Musées, etc, etc.. De quelle culture parle t’on.

    • Bruxelles : saccage au Quartier Midi

      http://www.dailymotion.com/video/x489pm_bruxelles-saccage-au-quartier-midi_news

      Plan de développement international de
      Bruxelles – Schéma de base
      http://www.quartier-midi.be/wp-images/PDI.pdf

      Tout un dossier chez Agone :
      Agone 38 et 39
      « Villes et résistances sociales » http://atheles.org/lyber_pdf/lyber_431.pdf
      177. L’international sera le genre humain. Une expérience
      de planification néolibérale au quartier Midi (Bruxelles).
      Lond texte sur Marseille.

      Le Monitoring des Quartiers de la Région de Bruxelles-Capitale
      https://monitoringdesquartiers.irisnet.be

      Gentrification positive à Molenbeek
      http://www.ieb.be/IMG/pdf/bem246_25032011.pdf
      Mais aussi dans : Gentrification as policy – empirical frontiers
      http://belgeo.revues.org/7091

      Toujours Bruxelle :
      Urban studies in Belgium http://belgeo.revues.org/2102

      Radio Maritime - Le phare du Kanaal et la gentrification de Molenbeek - saison 2 episode 6
      https://www.mixcloud.com/Gsara_BxL/radio-maritime-le-phare-du-kanaal-et-la-gentrification-de-molenbeek-saison


      https://www.mixcloud.com/Souslespaves_Bruxelles

      Un article du diplo qui était pas mal sur ville durable et classe, malheureusement maintenant sous paywall :

      Dans le laboratoire de l’écolo-bourgeoisie https://www.monde-diplomatique.fr/2011/08/CYRAN/20842

      Pour la dissolution de la Métropole http://www.lepostillon.org/Pour-la-dissolution-de-la-309.html

      Tout ca ne représente qu’un aspect du phénomène.

    • Oui pour le quartier midi, je suis bien au courant. Mais, concrètement, ça ne marche qu’en partie. Saint-Gilles reste une commune pauvre malgré tout ça, car peu de gens y paient de taxes locales. L’objectif actuel de la commune est de garder les familles. Ce qui est une sorte de marche arrière...

    • Les aveugles et l’éléphant : l’explication de la gentrification
      http://strates.revues.org/611#tocto1n10

      Aujourd’hui Smith admet en partie que sa position sur la gentrification comme résultat structurel du foncier et du marché immobilier est discutable. Il ne faut pas pour autant considérer que la thèse du différentiel de loyer était fausse. Seulement le différentiel de loyer n’explique au mieux que la moitié du problème, voire moins. L’existence de logements peu chers et dévalorisés est un élément nécessaire, mais loin d’être suffisant, d’une explication. De la même manière, l’explication par la production de gentrifieurs potentiels, leur culture, leur consommation et leur reproduction, est nécessaire mais insuffisante. Une explication exhaustive de la gentrification doit nécessairement prendre en compte l’origine des gentrifieurs et les raisons pour lesquelles ils gentrifient, la façon dont sont produits les quartiers et les immeubles à gentrifier, et les liens entre ces deux ensembles de conditions. Et il est fort possible que, quel que soit le rôle des acteurs sociaux institutionnels et collectifs comme les agents immobiliers, les promoteurs et les sociétés d’emprunts hypothécaires, les acteurs-clés dans le processus de gentrification aient été les gentrifieurs eux-mêmes. Il faut accepter que l’action individuelle explique une bonne partie de la gentrification et chercher à intégrer la production et la consommation, non en termes de causes structurelles ou d’effets individuels, mais en termes d’action individuelle et de structures.

    • A propos de l’état actuel du « sozialer Wohnungsbau », la version allemandes des HLM

      Les URL sdes sources d’information officielles viennent d’être déplacées, une partie a simplement disparu. On ne veut surtout pas que le public s’informe sur l’histoire de ce qui s’appelle actuellement Wohnraumförderung . La vignette qui est censée nous orienter vers les informations sur ce qui reste du sozialer Wohnungsbau montre une petite maison individuelle. Le lien vers « l’économie de l’immobilier » est symbolisé par l’image d’une de ces baraques que les promoteurs font pousser sur chaque bout de terrain encore libre dans les centre villes. C’est tout dire.
      Champage pour tout le monde ! Trop cher pour toi ? Mais on ne t’a pas adressé la parole. Alors de quoi tu te mêles.
      Parole de social-démocrate


      Bundesministerin Svenja Schulze

      Bauen | Stadt | Wohnen
      http://www.bmu.de/themen/bauen-stadt-wohnen

      Von Dezember 2013 bis März 2018 war das Ministerium unter der Bezeichnung „Bundesministerium für Umwelt, Naturschutz, Bau und Reaktorsicherheit“ auch zuständig für Stadtentwicklung, Wohnen, ländliche Infrastruktur, öffentliches Baurecht, Bauwesen, Bauwirtschaft sowie Bundesbauten.

      Seit dem Erlass der Bundeskanzlerin vom 14. März 2018 ist das Bundesministerium für Umwelt, Naturschutz und nukleare Sicherheit, kurz BMU, nicht mehr für die Aufgabenbereiche Stadtentwicklung, Wohnen und Bauen zuständig. Informationen über Fördermöglichkeiten, Baukindergeld, Sanierung und anderen Bauthemen sind jetzt beim Bundesministerium des Innern, für Bauen und Heimat (BMI) abrufbar. Dort finden Sie jetzt auch den Wohngeldrechner, weitere Ratgeber und Leitfäden.

      Bisherige Meldungen zu Wohngeld, Bauen und Stadtentwicklung sind im Pressearchiv weiterhin nachzulesen:
      https://www.bmu.de/WS4585
      In der Chronologie haben wir die Meilensteine der Baupolitik in der 18. Legislaturperiode gesammelt: https://www.bmu.de/P3861
      Baupolitische Entwicklungen der letzten Jahrzehnte sind hier zusammengefasst:
      https://www.bmu.de/P3862
      Den Wohngeldrechner finden Sie bis auf Weiteres unter:
      https://www.bmu.de/service/wohngeldrechner

      Diese Themenbereiche finden Sie ab jetzt beim BMI:
      ...
      Wohnraumförderung
      https://www.bmi.bund.de/DE/themen/bauen-wohnen/stadt-wohnen/wohnraumfoerderung/wohnraumfoerderung-node.html


      Wohnen ist ein Grundbedürfnis des Menschen. Gute Wohnstandards und intakte Städte sind für die Lebensqualität des Einzelnen von ausschlaggebender Bedeutung. Sie tragen darüber hinaus auch wesentlich zu einem guten sozialen Klima in unserer Gesellschaft bei.

      Wohnungswirtschaft


      https://www.bmi.bund.de/DE/themen/bauen-wohnen/stadt-wohnen/wohnungswirtschaft/wohnungswirtschaft-node.html
      Dem Staat fällt die wichtige Aufgabe zu, die Funktionsfähigkeit der Wohnungsmärkte sicherzustellen. Im föderalen System der Bundesrepublik Deutschland tragen Bund, Länder und Gemeinden wohnungspolitische Verantwortung. Aufgaben des Bundes sind die Gestaltung der Rahmenbedingungen für Wohnungsmarkt und Fördersystem sowie die Beteiligung an der Finanzierung der Förderinstrumente zusammen mit Ländern und Gemeinden.

      #Sozialer_Wohnungsbau #Wohnraumförderung #HLM #vergessliches_WWW