city:belfort

  • Alstom : le document qui prouve que GE n’a pas tenu ses engagements
    https://www.mediapart.fr/journal/france/110619/alstom-le-document-qui-prouve-que-ge-n-pas-tenu-ses-engagements

    Début novembre 2014, le gouvernement français et General Electric signaient un accord censé encadrer les conditions de reprise d’Alstom et son futur en France. Trois ans après, aucun des engagements pris par le groupe américain n’a été tenu. Les 1 000 emplois promis n’ont pas été créés. Belfort, qui devait être promu comme la division mondiale du groupe pour les turbines à gaz pendant dix ans, est aujourd’hui menacé.

    #INDUSTRIE #Alstom,_emploi,_GE,_industrie,_Belfort,_A_la_Une

  • Le naufrage d’Alstom va-t-il entraîner Macron ? (Sputnik)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16106-le-naufrage-d-alstom-va-t-il-entrainer-macron-sputnik

    Des intermédiaires de la vente d’Alstom qui apparaissent dans le financement de la campagne d’Emmanuel Macron, un ex-conseiller responsable de la vente du fleuron français aux Américains à la tête de GE France : des éléments à charges contre l’ancien secrétaire général adjoint puis ministre de l’Économie de François Hollande se précisent.

    « Je reste persuadé que l’affaire Alstom est une affaire extrêmement grave, qu’elle a mis en péril un fleuron de l’industrie française et je souhaite qu’aujourd’hui, où l’on voit que General Electric se dégage, notamment du site de Belfort, nous puissions nationaliser à nouveau la partie nucléaire et hydraulique et que même nous puissions avoir le contrôle de ce qui s’est passé sur les turbines à gaz. Car aujourd’hui on sait avec sérieux que General Electric a transmis à ses usines (...)

  • (20+) La justice s’intéresse aux conditions de la vente d’Alstom Energie à GE - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2019/06/05/la-justice-s-interesse-aux-conditions-de-la-vente-d-alstom-energie-a-ge_1


    Emmanuel Macron lors d’une visite le 28 mai 2015 aux installations d’Alstom à Belfort.
    Photo Frederick Florin. AFP

    Il y a un peu plus d’un an, le député LR d’Eure-et-Loir, Olivier Marleix, avait pointé du doigt le rôle décisif d’Emmanuel Macron dans la vente d’Alstom Energie à l’américain General Electric lorsqu’il était ministre de l’Economie sous François Hollande entre 2014 et 2016 : « En autorisant la vente d’Alstom à GE, l’Etat a failli à préserver les intérêts nationaux », accusait-il. Mais le rapport de la commission d’enquête parlementaire qu’il présidait sur « les décisions de l’Etat en matière de politique industrielle », et en particulier le dossier Alstom, avait été « neutralisé » par la majorité LREM à l’Assemblée et rangé sur une étagère. Voilà que la justice s’intéresse désormais aux circonstances de cette cession annoncée en 2014 et finalisée en 2015, a-t-on appris moins d’une semaine après l’annonce de plus d’un millier de suppressions d’emplois chez GE France. Un plan social drastique qui frappe durement Belfort et contredit complètement les engagements du groupe américain.

    Selon nos confrères de l’Obs, Olivier Marleix, qui avait saisi en janvier la justice pour qu’elle enquête sur les conditions de la vente de la branche énergie d’Alstom à GE il y a quatre ans pour près 10 milliards d’euros, a été entendu le 29 mai sur son signalement par les enquêteurs de l’Office anticorruption de la police judiciaire (Oclciff) à la demande du parquet de Paris. Ce dernier « souhaitait lui faire préciser les termes de sa dénonciation », selon une source judiciaire citée par l’hebdomadaire. Laquelle précise : « S_on signalement et ses déclarations sont désormais en cours d’analyse au parquet qui étudie les suites à donner. »
    […]
    Des affirmations que l’entourage d’Emmanuel Macron a toujours réfutées, en les qualifiant d’« _affabulations
     » et de « basses manœuvres politiques » de la part d’un parlementaire « en manque de publicité ». Dans un livre sorti lui aussi mi-janvier, le Piège américain (JC Lattès), l’ancien cadre d’Alstom au cœur de l’affaire américaine, Frédéric Pierucci, accrédite pour sa part la thèse d’un chantage du Département de la justice américain (DoJ) pour contraindre les Français à vendre la branche énergie d’Alstom à General Electric : l’abandon des poursuites pouvant remonter jusqu’au PDG d’Alstom de l’époque, Patrick Kron, aurait été négocié, selon lui, en échange de la vente forcée de l’entreprise française à GE. Le tout avec l’aval du gouvernement français de l’époque et de son ministre de l’Economie, Emmanuel Macron. Son prédécesseur à Bercy, Arnaud Montebourg, s’était lui opposé à ce deal, avant de devoir quitter le gouvernement.

  • A Belfort, les syndicats de General Electric se préparent à un mouvement dur
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/300519/belfort-les-syndicats-de-general-electric-se-preparent-un-mouvement-dur

    Encore sous le choc de l’annonce de la suppression de plus de 1 000 postes, essentiellement dans l’activité gaz de General Electric à Belfort, les syndicats démontent l’argumentaire fallacieux de Bruno Le Maire pour justifier le plan #SOCIAL. Ils préviennent que la colère des salariés de Belfort est immense.

    #turbines_à_gaz,_Alstom,_Belfort,_GE,_Emmanuel_Macron,_plan_social

  • General Electric supprime plus de 1000 emplois à Belfort (Le Figaro)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16074-general-electric-supprime-plus-de-1000-emplois-a-belfort-le-figaro

    Crédits photo : SEBASTIEN BOZON/AFP

    VIDÉO - Sur les 4000 emplois de l’usine de Belfort, 1044 vont être supprimés. Emmanuel Macron a affirmé mardi que le gouvernement s’assurerait que les engagements pris par GE en 2015 seraient tenus.

    À Belfort, c’est la douche froide. Les salariés de General Electric (GE) et les élus locaux savaient qu’un plan social était inévitable, mais celui dévoilé mardi matin par le conglomérat américain est pire qu’ils ne l’imaginaient. Ils s’attendaient à la disparition de 800 à 1 000 emplois, alors que GE annonce vouloir finalement en supprimer 1 044 : 792 dans la branche des turbines à gaz, en difficulté, et 252 dans les services supports de ces activités (informatique, comptabilité…).

    C’est un quart des effectifs totaux du groupe américain dans le département (4 300 personnes) et (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • En réponse au plan social, les salariés de Général Electric à Belfort prônent la réindustrialisation
    https://www.mediapart.fr/journal/france/280519/en-reponse-au-plan-social-les-salaries-de-general-electric-belfort-pronent

    La crainte que nourrissaient les salariés de GE à Belfort était justifiée. Le groupe américain, repreneur de la branche énergie d’Alstom en 2015, a annoncé mardi 28 mai la suppression de 1 044 postes en France. Un plan social inévitable, faute de débouchés, selon le ministre des finances. Les syndicats dénoncent un mensonge, assurant que le site a tout pour se réinventer un destin industriel.

    #INDUSTRIE #Alstom,_Bruno_Le_Maire,_énergie,_General_Electric,_industrie,_Emmanuel_Macron,_turbines_à_gaz,_plan_social,_GE,_Belfort

  • General Electric : un proche de Macron aux manettes d’un plan social « avant l’été » - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/economie/general-electric-un-proche-de-macron-aux-manettes-d-un-plan-social-avant-


    AFP/Sébastien Bozon

    Un plan de restructuration douloureux se prépare à Belfort où le parcours du nouveau directeur fait des vagues. Et pour cause : il a été le conseiller Industrie d’Emmanuel Macron.
    […]
    « Le plan devrait toucher 800 à 1000 salariés. Il va être annoncé après les élections européennes du 26 mai, sans doute en juin », précise le maire (LR) de Belfort Damien Merlot qui prend, depuis quelques jours, des contacts avec des entreprises pour les attirer à Belfort, berceau industriel où 4300 personnes sont employées par GE sur le plus grand site mondial de l’entreprise.

    Pour aider à la reconversion, l’État peut déjà compter sur un chèque de 50 millions d’euros qu’a dû signer GE pour ne pas avoir créé les 1000 emplois en France promis au moment du rachat d’Alstom en 2015. Mais ce ne sera sans doute pas suffisant pour calmer la colère des salariés qui mettent directement en cause dans ce drame industriel à venir la responsabilité d’Emmanuel Macron – ministre de l’Economie de 2014 à 2015 au moment du rachat d’Alstom.

    Voilà des mois que l’inquiétude grandit sur ce site spécialisé dans les turbines à gaz. Le 22 avril, Hugh Bailey, un nouveau directeur général a fait son arrivée à la tête de GE. Ce haut fonctionnaire de 39 ans, ancien conseiller Industrie au cabinet d’Emmanuel Macron à Bercy, sera chargé de piloter la saignée des prochains mois.

    Son arrivée n’a pas manqué de faire grincer des dents. « Nous l’avons rencontré le 6 mai et j’avais l’impression de parler à un ministre, vilipende un syndicaliste. Il n’a pas arrêté de faire des lapsus, disant Nous et General Electric comme s’il était encore en poste à Bercy », poursuit-il. « Ce mélange des genres est très mal vécu au niveau local », attaque aussi un élu.

  • Après la garde à vue d’un Gilet jaune, ses enfants ont été placés en foyer | Max Demian
    https://www.revolutionpermanente.fr/Apres-la-garde-a-vue-d-un-Gilet-jaune-ses-enfants-ont-ete-place

    « Ils ont pris ses enfants, sans plainte, sans enquête des services sociaux, sans jugement », s’est indigné un Gilet jaune sur les réseaux sociaux. A Belfort, le 24 avril, les deux enfants d’un Gilet jaune ont été retirés de leur foyer puis placés provisoirement. Cette décision du parquet fait suite à une garde à vue du Gilet jaune pour avoir posté des messages Facebook. Ce serait pour « état d’insalubrité extrême » du logement que les enfants ont été placées. Des proches du Gilet jaune réfutent l’accusation. Source : Révolution permanente

  • Après la garde à vue d’un Gilet jaune, ses enfants ont été placés en foyer
    http://www.revolutionpermanente.fr/Apres-la-garde-a-vue-d-un-Gilet-jaune-ses-enfants-ont-ete-place

    « Ils ont pris ses enfants, sans plainte, sans enquête des services sociaux, sans jugement », s’est indigné un Gilet jaune sur les réseaux sociaux. A Belfort, le 24 avril, les deux enfants d’un Gilet jaune ont été retirés de leur foyer puis placés provisoirement. Cette décision du parquet fait suite à une garde à vue du Gilet jaune pour avoir posté des messages Facebook.

    #enfants_volés #gilets_jaunes #répression

  • A Belfort, les enfants d’un gilet jaune placés : la mise au point de la justice
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/gilet-jaune-enfants-places-1556211984

    Un gilet jaune de 35 ans a été mis en examen ce jeudi à Belfort pour s’en être pris sur les réseaux sociaux aux forces de l’ordre. Après la perquisition à son domicile, ses deux enfants ont été placés. Les policiers ont découvert qu’ils vivaient dans des conditions « à la limite de l’insalubrité ».

    Un gilet jaune du Territoire de Belfort a été placé sous contrôle judiciaire ce jeudi, mis en examen pour « provocation publique à commettre un crime ou délit » et « provocation à s’armer contre l’autorité de l’Etat », un délit pour lequel il encourt jusqu’à cinq ans d’emprisonnement. Ce trentenaire est soupçonné de s’en être pris aux forces de l’ordre publiquement sur les réseaux sociaux durant le mois d’avril et à plusieurs reprises. L’enquête continue et a été confiée à un juge d’instruction.
    Ses deux enfants placés

    Sur les réseaux sociaux, son entourage crie à l’injustice : les deux enfants, mineurs, du militant ont fait l’objet d’un placement provisoire. L’homme de 35 ans est présenté comme un prisonnier politique, à qui on a arraché ses enfants.

    Dans un message diffusé plus d’une centaine de fois sur Facebook, il est rappelé qu’il est un « street medic », un soigneur de rue, un gilet jaune habillé en blanc avec une croix rouge, présent pour soigner les blessés lors des manifestations. Selon ces témoignages, c’est quelqu’un de « très diplomate », un « médiateur » qu’on a voulu faire taire en plaçant dans un foyer ses deux petites filles.
    Ses enfants élevés dans des conditions déplorables affirme le substitut du procureur

    Le substitut du procureur de la République tient à rappeler les faits : le placement provisoire des enfants n’a rien à voir avec la procédure en cours sur les menaces contre les forces de l’ordre.

    En perquisitionnant au domicile de la famille du militant, les policiers ont découvert que les enfants vivaient dans des conditions de vie "déplorables, pour ne pas dire à la limite de l’insalubrité" selon Frédéric Lutz. Pour le magistrat, la dignité des enfants était atteinte, et leurs vies étaient en danger. Les parents devront s’en expliquer d’ici 15 jours devant le juge des enfants.

    #guerre_aux_pauvres #GiletsJaunes

  • Vous avez un avis sur les Gilets jaunes ? Venez le confronter avec nos invités
    https://www.rue89strasbourg.com/vous-avez-un-avis-sur-les-gilets-jaunes-venez-le-confronter-avec-no

    Qu’est-ce qui motive un membre des Gilets jaunes d’aller occuper un rond-point, de passer son samedi dans les rues de Strasbourg, Colmar ou Belfort ? Ce mouvement apparu mi-novembre se structure, en dehors de toute organisation et malgré les tentatives de récupération et d’endoctrinement. Jeudi soir, venez rencontrer deux Gilets jaunes alsaciens, impliqués depuis les origines et posez leur vos questions. (lire l’article complet : Vous avez un avis sur les Gilets jaunes ? Venez le confronter avec nos invités)

  • Edition Belfort-Héricourt-Montbéliard | Montbéliard : il « paye » la console 9 euros en la pesant au rayon fruits et légumes
    https://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2019/01/25/la-martingale-nicoise

    Emballer, c’est peser. Il fallait y penser et surtout il fallait oser. Manifestement, l’idée a germé et s’est « délictueusement » concrétisée dans la tête d’Adel, 19 ans. Le 17 septembre dernier, il se présente dans un hypermarché montbéliardais, file au rayon jeux vidéos et jette son dévolu sur une console PS4. Avant de se rendre en caisse, il fait un détour par l’étal des fruits et légumes et il… pèse la console. Dans quel but ? Celui de gruger. Il passe ensuite dans une caisse dépourvue d’hôtesse où le client scanne, seul, ses achats. Et ça marche ! Ainsi débourse-t-il 9,29 € au lieu des 340 pour la valeur de la PlayStation.

  • Edition Belfort-Héricourt-Montbéliard | A Audincourt, il s’incruste dans le lycée et frappe son amie
    https://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2019/01/26/a-audincourt-il-s-incruste-dans-le-lycee-et-frappe-son-amie

    Même avec un peu de recul, il ne voit pas, dans son comportement, où est le mal. Pourtant, l’homme reconnaît avoir frappé son amie. « Enfin, je lui ai juste mis des gifles. C’était la troisième ou quatrième fois », se vante presque le Doubien, âgé de 18 ans. Vendredi, les violences qu’il a commises ont eu pour cadre le lycée Nelson-Mandela d’Audincourt.

    #violences_conjugales

  • General Electric envisage jusqu’à 470 suppressions d’emploi en France
    https://lemediapresse.fr/actualites/general-electric-envisage-jusqua-470-suppressions-demploi-en-france

    La direction a confirmé que le site de Belfort est concerné. Elle négocie des ruptures conventionnelles collectives introduites dans la réforme du code du travail en 2017. Les premiers départs pourraient intervenir dès avril. La direction de General Electric (GE) explique qu’elle doit adapter ses effectifs à « la réalité du marché », qui est aujourd’hui très dégradé. La […]

  • #Comparutions_immédiates  : « Qu’aurait-il été soupçonné de faire avec un #tuba  ? » - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2018/12/10/comparutions-immediates-qu-aurait-il-ete-soupconne-de-faire-avec-un-tuba_
    #breves_de_justice

    Il admet avoir « fait le kéké » sur les #Champs-Elysées, jeté « un petit caillou » sur les CRS. Son avocate s’insurge  : « On parle de violence sur les forces de l’ordre, mais il n’y a pas de victimes alors que lui a pris une “Flash-Ball” dans le ventre. La violence appelle la violence, mais son caillou n’a touché aucun policier. »

    « L’exploitation des caméras et les conditions de son interpellation ne sont guère utiles à la matérialisation de l’infraction », pointe benoîtement le président du tribunal. Ce Gardois a été arrêté muni d’un casque de plongée. Le parquet y voit la marque d’un « groupement en vue de… » Son avocate s’insurge  : « Qu’aurait-il été soupçonné de faire avec un tuba  ? »

    « L’exploitation des caméras et les conditions de son interpellation ne sont guère utiles à la matérialisation de l’infraction », pointe benoîtement le président du tribunal. Ce Gardois a été arrêté muni d’un casque de plongée. Le parquet y voit la marque d’un « groupement en vue de… » Son avocate s’insurge  : « Qu’aurait-il été soupçonné de faire avec un tuba  ? »

    Il s’en explique  : « Elles étaient par terre, je les ai prises. Je ne suis pas un voleur, mais un opportuniste. » Retour à l’ordinaire des gilets jaunes avec Thierry, arrêté muni d’un pavé. « Je ne l’ai pas lancé, il était dans mon sac à dos. » Comme bien d’autres avant lui, il fait le coup du souvenir parisien d’un provincial de passage. Tremblant à la barre, on le croirait en manque, mais son avocate évoque plutôt une faille psychologique. Le parquet s’énerve  : « Quand on se met au sein d’individus virulents avec ce genre de matériel, on sait ce qu’on fait. Il faut ensuite avoir le courage d’assumer à la barre  ! » En défense, son avocate ne peut plaider qu’une certaine tradition  : « J’ai vu des stocks de pavés dans des chambres de jeunes garçons  ! »

    Il se dit formel  : « Le pavé sort du camion des CRS, ils ont voulu me le mettre sur le dos. » Sur son cas, lL’accusation doit admettre  : « On n’a pas des procédures au carré, c’est vrai. On n’a pas pu faire venir témoigner les CRS. Il n’est pas accusé d’avoir jeté un pavé mais d’être au milieu d’individus jetant des pavés. » Valentin a un casier un peu plus long que celui des autres prévenus, des délits en tous genres  : « Il est fourni, admet-il, mais j’avais 18 ans et cela remonte à dix ans. » Son avocate accuse  : « Le parquet vous demande de le juger sur son casier, et non pas sur un fait spécifique. »

    • https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/12/11/comparutions-immediates-visiblement-vous-n-alliez-pas-jouer-au-tennis-avec-c

      Quatre mois de #prison_ferme alors qu’il n’a pas mis un pied au rassemblement des « #gilets_jaunes » : debout dans son box, le grand gaillard en pull rouge a l’air de trouver l’addition un peu salée, lundi 10 décembre, en salle 2.03 du tribunal de grande instance de Paris. L’avant-veille, Julien était à peine sorti de la station de métro Le Peletier, dans le 9e arrondissement, quand il a été contrôlé par les policiers qui ont trouvé sur lui un masque à gaz, une raquette de tennis, et un sachet de 50 écrous en acier.

      « Un boulon ou une raquette de #tennis, c’est pas considéré comme une arme. Ou alors dans ce cas, toute personne qui a une ceinture peut être considéré comme détenteur d’une arme, tente le prévenu âgé de 27 ans, venu de Caunes-Minervois, dans l’Aude.

      – Monsieur, visiblement, vous n’alliez pas jouer au tennis, donc on se demande à quoi la raquette pouvait servir, rétorque le juge. Et avec ces boulons, on peut supposer qu’elle pouvait servir de lance-projectiles.

      – Aucune loi n’interdit d’avoir des boulons sur soi, si ? C’était pour me faire un poing américain en cas de danger, c’était purement défensif. Je comprends le doute, mais y avait rien de méchant, croyez-moi. » Le juge ne l’a pas cru.

      Davy, lui, n’a même pas eu le temps de sortir du parking où il avait garé sa voiture, du côté de Bastille. Arrivé à 5 heures du matin de Saint-Brieuc, il attendait 8 heures pour rejoindre la manifestation. Les policiers qui sont allés lui rendre une visite souterraine ont trouvé dans son véhicule un casque, un plastron, des protège-tibias, un #tonfa et une grenade fumigène. « Un équipement digne de Robocop », suggère le procureur, qui prête à Davy, 31 ans, désosseur au chômage, « une évidente volonté d’en découdre ». L’intéressé se défend : « Avec ce que j’avais vu à la télé, j’avais pris tout ce qui pouvait me protéger le corps. » Six mois avec sursis pour Davy, sans même avoir vu le jour à Paris, où il n’était jamais venu.

      Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les « gilets jaunes » en comparution immédiate : « Les bouteilles d’essence, c’était pour faire le malin devant les copains »
      En les autorisant à contrôler tout ce qui bougeait samedi dès 6 heures du matin, en vertu de l’article 78-2-2 du code de procédure pénale, le procureur de Paris avait laissé les coudées franches aux forces de l’ordre. Lesquelles ont pu, dès potron-minet, arrêter et placer en garde à vue quiconque leur semblait suspect, au nom de celui qui est la vedette des comparutions immédiates postmanifestations des « gilets jaunes » : l’article 222-14-2 du code pénal, qui punit « le fait de participer sciemment à un groupement en vue de la préparation de violences ou de dégradations ». Les audiences de lundi ont été l’occasion de s’interroger sur ce que les uns considèrent comme une mesure préventive efficace, là où d’autres voient une infraction fourre-tout menant à une remise en cause du droit de manifester.

      « J’ai eu peur et j’ai mal réagi »
      Lundi, étalées sur cinq salles – contre deux en temps normal –, 54 comparutions immédiates post- « acte IV » ont occupé les 23e et 24e chambres du TGI, qui n’ont pas vu passer que des agitateurs potentiels, puisque la police avait aussi mis le grappin sur des agitateurs tout court. Mais ce ne sont pas les gros poissons, brûleurs de voitures ou briseurs de vitrines, que l’on a vu défiler.

      Ce fut Damien, 36 ans, autoentrepreneur à Bagnols-sur-Cèze (Gard), poursuivi pour violences sur les forces de l’ordre : « Je ne suis pas un casseur, je suis venu pour défendre nos droits. J’ai jeté quelques cailloux, mais je savais bien que je ne toucherais personne, les CRS étaient trop loin. » Un mois avec sursis. Ce fut Nicolas, 27 ans, électricien d’Ozoir-la-Ferrière (Seine-et-Marne), coupable d’avoir jeté une cannette de bière vers les CRS, place de la République. « Je buvais tranquillement, j’ai pris une Flash-Ball dans la hanche, j’ai eu peur et j’ai mal réagi. » 500 euros d’amende, mais peut-être pas la leçon d’éducation civique escomptée : « Je suis vraiment désolé, vous ne me verrez plus jamais manifester pour quoi que ce soit », s’excuse le jeune homme. Le président, embêté : « Je le répète, le fait de manifester n’est pas interdit, c’est de commettre des violences qui est puni par la loi. »

      Ce fut encore Vincent, 31 ans, de Belfort, trois mois avec sursis pour rébellion, et 150 euros pour le préjudice moral d’un policier insulté. « Pourquoi avez-vous dit : “Vous servez à rien, les putes de Macron !” ? – C’est pas moi qui l’ai dit. » Ce fut Karim, 41 ans, du Val-d’Oise, poursuivi pour recel de cravates, et que six mentions sur le casier judiciaire n’ont pas aidé : trois mois ferme. Dépit de son avocate : « Le parquet, encore une fois, ne nous présente pas les personnes qui ont cassé les magasins, mais ceux qui ont trouvé des cravates. » On trouve tout et n’importe quoi dans ces comparutions immédiates qui racontent à leur manière la journée du 8 décembre et ses violences, et disent la difficulté pour la police et la justice d’apporter une réponse satisfaisante à un mouvement comme celui des « gilets jaunes ».

      Article réservé à nos abonnés Lire aussi Pour l’opposition et les syndicats, les mesures dévoilées par Macron sont insuffisantes
      Samedi 8 décembre, les forces de l’ordre ont ratissé si large – 907 gardés à vue – que certaines personnes se sont retrouvées en garde à vue alors qu’elles n’avaient rien à y faire. « Dommage collatéral » spectaculaire, Jonathan, ouvrier viticole de 34 ans venu de la Marne, tignasse, moustache et bouc à la d’Artagnan. Il faut un petit moment avant de comprendre que le tee-shirt blanc et rouge qu’il porte depuis trois jours est en fait un tee-shirt blanc taché de sang, conséquence d’un coup de matraque sur la tête.

      Il avait sur lui « huit pétards », indique le procès-verbal : « Ce sont des claque-doigts, que j’utilise avec mon fils, il en restait au fond de mon sac. » « Trois briquets » : « Je suis fumeur. » « Du sérum physiologique » : « J’en ai apporté pour les manifestants, en bon citoyen. » Il a été vu en train de jeter un pavé sur un véhicule administratif. « Ecoutez, je suis sapeur-pompier volontaire, jamais je ne jetterai de pavés sur des collègues des forces de l’ordre, surtout que je suis venu à Paris vêtu de mon uniforme et de mon casque. »

      Le procureur se racle la gorge. « Il y a effectivement une difficulté. L’agent interpellateur figurant sur le PV nous dit qu’il n’a jamais procédé à une interpellation dans ce secteur-là. Y a quelque chose qui colle pas », doit-il reconnaître, demandant la relaxe. L’avocat grince : « Je suis un peu offusqué de la façon dont la justice se passe, en tout cas en ce qui concerne mon client. » Lequel prend la parole en dernier : « J’aimerais m’excuser auprès de la voie publique si je l’ai tachée de mon sang. »

      « On s’en sort pas monsieur »
      Au même moment dans une autre salle, un autre procureur l’admet aussi : « On a des procédures qui pêchent parfois un peu, mais c’est bien compréhensible [vu les circonstances]. » Un autre « dommage collatéral » : Bryan. Cheveux bruns bouclés, yeux cernés, lèvres gonflées, mains noircies de ceux qui vivent dans la rue. Lorsque le jeune homme de 21 ans s’est fait interpeller dans le 8e arrondissement, il avait deux téléphones portables tout neufs sur lui. « J’ai vu Orange se faire casser, le magasin se faire piller. Et comme je suis en galère d’argent… » Il avait prévu de les revendre pour se « racheter une toile de tente avec un duvet », puisqu’on a volé les siens. « Je vis avec 15 euros par jour. J’essaie de rester propre. » Bryan évoque l’enfance à la Ddass, le domicile familial quitté « vers 12-13 ans », il ne se rappelle plus trop. Il ne sait pas lire ni écrire, tente de survivre à Paris « avec une bande de copains », est handicapé « à 85 % » et devrait toucher une allocation, mais « il faut 25 euros pour me faire des papiers, et je ne les ai pas. » Le tribunal l’écoute religieusement. On ne sait plus si on est au-delà des « gilets jaunes » ou si on est en plein dedans.

      Lire aussi « Gilets jaunes » : « Les comparutions immédiates sont une justice archaïque »
      Bryan est un cas extrême, mais pas un ovni dans ces comparutions immédiates qui voient défiler la France du RSA et des fins de mois difficiles. Théo, ébéniste au chômage de 22 ans, gagne « entre 1 000 et 1 037 euros » mensuels selon ce que lui verse Pôle emploi. Dylan, 24 ans, cariste en intérim « entre 150 et 1 050 euros par moi selon si je travaille ». Valentin, 22 ans, carrossier peintre en Haute-Marne, 1 050. A l’audience, l’argent est omniprésent, mais c’est celui qui manque. Loïc et Théo, deux frères de 23 et 21 ans, préféreraient du sursis à des travaux d’intérêt général, qui prennent du temps qu’on ne consacre pas à gagner sa vie. Damien, deux enfants de 6 et 9 ans, touche 1 200 euros par mois : aucun prévenu de la salle 6.05 ne déclarera de revenus supérieurs. Quatre étages plus bas, en 2.03, Jonathan, notre ouvrier viticole-pompier bénévole fait figure de privilégié avec ses 2 200 euros. « Avec votre femme qui gagne 900 euros, vous êtes à plus de 3 000 euros à vous deux », sourit le président, qui croit souligner une belle situation. « Mais on s’en sort pas quand même monsieur. D’où ma présence à Paris samedi. »

      Au cœur du tribunal de grande instance de Paris flambant neuf, les comparutions immédiates des « gilets jaunes » mettent cruellement en lumière le nerf de la contestation : des Côtes-d’Armor à l’Ardèche, de la Haute-Marne à l’Hérault, de la Somme à l’Isère, aux quatre coins du pays, l’inégale répartition des richesses et la pauvreté d’une partie de la population française.

      820 adultes et 87 mineurs arrêtés samedi
      Selon une source judiciaire, 820 adultes et 87 mineurs ont été placés en garde à vue en marge des événements survenus à Paris lors du rassemblement des « gilets jaunes », samedi 8 décembre. Parmi les majeurs, 264 personnes ont été déférées au parquet de Paris dimanche et lundi, dont 54 ont été poursuivies en comparution immédiate lundi :

      17 ont été condamnées à une peine de prison ferme (en totalité ou partiellement assortie d’un sursis) ;
      5 à une peine de travail d’intérêt général ou une peine de prison assortie d’un sursis avec obligation d’accomplir un travail d’intérêt général ;
      9 à une peine de prison assortie du sursis ou d’un sursis avec mise à l’épreuve ;
      8 condamnations à des jours-amendes ou à une amende ;
      9 dossiers ont été renvoyés à une audience ultérieure ;
      6 personnes ont été relaxées.
      Parmi les personnes n’ayant pas été poursuivies en comparution immédiate, 7 ont comparu dans le cadre d’une procédure dite de « comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité ». Cent soixante se sont vu notifier un rappel à la loi, 40 se sont vu notifier une convocation devant le tribunal correctionnel (avec placement sous contrôle judiciaire), deux ont été mises en examen pour « destruction grave du bien d’autrui par un moyen dangereux et participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations », une pour « association de malfaiteurs en vue de commettre des délits, transport d’arme de catégorie D et détention d’engins incendiaires ou explosifs ».

  • « Et si les gilets jaunes étaient des écologistes qui s’ignorent ? »
    https://www.nouvelobs.com/societe/20181116.OBS5549/et-si-les-gilets-jaunes-etaient-des-ecologistes-qui-s-ignorent.html

    Cessons donc d’opposer la colère des gilets jaunes et la bataille contre le réchauffement climatique ! Telle est la proposition de Jean-Baptiste Comby, sociologue à l’université Paris 2, auteur de « la Question climatique. Genèse et dépolitisation d’un problème public » (Raisons d’Agir, 2015). Celui-ci nous invite à voir, dans la mobilisation de samedi, un appel à appréhender les défis climatiques et énergétiques en tenant compte des réalités des fractions fragilisées de la population.
    Transports en commun hors des villes, fret, rythmes des déplacements… « Il est donc urgent de revenir à une écologie proprement politique et ce faisant de mettre en œuvre les mesures structurelles seules à même de nous rendre durablement, massivement et équitablement moins dépendants de l’automobile », estime le chercheur. Tribune.

    #écologie_politique (vs écologie punitive) #inégalités #écotaxes

  • [Projet] Altaïr - Human mobility knowledge | Vedecom - UTBM

    Altaïr est un projet de Vedecom, réalisé en collaboration avec Média Mobiles et l’UTBM (Université Technologique de Belfort Montbéliard) issu du projet ANR Norm Atis (Nouveaux standards pour développer des services de mobilité intelligents) du programme Transports durables et mobilités.

    En savoir plus sur le projet : http://www.agence-nationale-recherche.fr/Projet-ANR-13-TDMO-0007

    Aussi ici : http://www.vedecom.fr/normatis

    Altaïr est un modèle mathématique de prédiction (apprentissage automatique) de flux Origine-Destination réalisé par fusion de données hétérogènes, telles le fichier MOBPRO (INSEE), des données de comptage routier, de Floating car data (Média mobile), des enregistrements GPS, des fonds de carte, des variables telles le mode de transport, etc.

    Une application de visualisation de flux illustrant les résultats du modèle à été présentée à l’ITS World Congress (17-21 September 2018) Copenhague.

    ‏ht @GuilhemSanmarty

    MAJ : 25/09/2018

    #flowmap #projet #application #flux #reseau #matriceOD #MOBPRO #Altaïr

  • Les oubliés de la reprise, Guillaume Vidal, dans Alternatives Economiques qui cherche des abonnés à 5€ le mois
    https://fr.ulule.com/abo_altereco
    https://www.alternatives-economiques.fr/oublies-de-reprise/00084976

    L’activité économique a connu un coup de frein significatif au premier trimestre 2018, entraînant une légère remontée du chômage. Entre le prix du pétrole et la crise italienne, il n’est pas certain que la croissance puisse se maintenir à un rythme élevé au cours des prochains mois (voir le débat entre Patrick Artus et Éric Heyer). Il n’empêche : la reprise amorcée depuis trois ans s’est nettement accélérée en 2017, permettant de faire reculer sensiblement le chômage. Les dégâts de la crise sont-ils enfin en voie d’être définitivement réparés ? Pas pour tout le monde, malheureusement. Au-delà des moyennes, les données disponibles montrent en effet que les oubliés de la reprise restent encore nombreux.

    Les jeunes hommes à la peine

    Pour en prendre la mesure, le coeur du sujet reste bien entendu la question de l’emploi et de son corollaire, le chômage. En 2017, la France comptait 28,3 millions d’emplois, 940 000 de plus qu’en 2007, avant la crise. Mais, dans le même temps, la population active, celle qui a ou cherche un emploi, a augmenté de 1,5 million de personnes. Un effet de la dynamique démographique, mais surtout des réformes des retraites qui ont amené de nombreux salariés âgés à rester sur le marché du travail. C’est pourquoi le chômage n’a pas retrouvé son niveau d’avant la crise : il touchait encore 9,4 % de la population active l’an dernier, contre 7,1 % en 2008.

    Si l’on s’attache à l’âge et au sexe des personnes concernées, on se rend compte que chez les 15-24 ans, la situation des jeunes hommes reste très dégradée : en 2017, 9,3 % d’entre eux étaient au chômage, contre 7,7 % en 20071. Et l’écart a continué de se creuser avec les jeunes femmes : 7,1 % d’entre elles étaient au chômage en 2017, contre 6,8 % en 2007, un quasi-retour au niveau d’avant la crise. Les femmes de 15-24 ans sont en proportion moins nombreuses à être au chômage que celles de 25-54 ans, ce qui n’est pas le cas des hommes.

    Une situation très dégradée pour les jeunes hommes
    Part des 15-24 ans au chômage*

    Source : Eurostat.
    La part de chômage rapporte le nombre de chômeurs à l’ensemble de la tranche d’âge. Il est à distinguer du taux de chômage proprement dit, qui rapporte ce nombre à la seule population active.

    Chez les 25-54 ans, la crise a entraîné un basculement spectaculaire : jusque-là, la part des femmes de cette tranche d’âge au chômage était toujours supérieure à celle des hommes. Depuis 2009, ce n’est plus le cas, les hommes de 25-54 ans sont davantage au chômage que les femmes. Cet écart s’était creusé nettement entre 2009 et 2015, du fait des graves difficultés rencontrées par les secteurs plutôt masculins que sont l’industrie et le bâtiment. Depuis, il s’est beaucoup réduit grâce à la reprise engagée.

    25-54 ans : les hommes désormais davantage touchés par le chômage que les femmes
    Part des 25-54 ans au chômage

    La part de chômage rapporte le nombre de chômeurs à l’ensemble de la tranche d’âge. Il est à distinguer du taux de chômage proprement dit, qui rapporte ce nombre à la seule population active.
    Source : Eurostat.

    Le taux d’emploi des 25-54 ans dévisse

    Mais ce qui est sans doute le plus significatif, et le plus grave, sur cette tranche d’âge qui constitue le coeur de la population active du pays, c’est le recul persistant du taux d’emploi des hommes comme des femmes. En 2017, 85 % seulement des hommes de 25-54 ans occupaient un emploi, contre 89,3 % en 2008. Quant au taux d’emploi des femmes, il est tombé de 77,3 % en 2008 à 75,2 % en 2017. Si le recul est moins marqué chez ces dernières, il n’en est pas moins historique, dans la mesure où, jusque-là, leur taux d’emploi progressait constamment pour converger progressivement avec celui des hommes. Ce coup d’arrêt prolongé, puisqu’il dure déjà depuis une décennie, a de quoi inquiéter.

    Un coup d’arrêt à la baisse de l’inactivité des femmes
    Part des inactifs parmi les 25-54 ans, en %

    Source : Eurostat
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    Les 55-59 ans sont également touchés par la dégradation persistante du marché du travail, avec, là aussi, un écart croissant entre les hommes et les femmes. La part de cette tranche d’âge au chômage a doublé entre 2008 et 2017 malgré un reflux sensible depuis 2014.

    Les 55-59 ans deux fois plus touchés par le chômage qu’il y a 10 ans
    Part des 25-54 ans au chômage

    La part de chômage rapporte le nombre de chômeurs à l’ensemble de la tranche d’âge. Il est à distinguer du taux de chômage proprement dit, qui rapporte ce nombre à la seule population active.
    Source : Eurostat

    Les 60-64 ans, quant à eux, sont confrontés à un début d’envolée d’un chômage quasi inexistant avant la crise. Là aussi, le phénomène touche davantage les hommes que les femmes.

    Début d’envolée du chômage chez les 60-64 ans
    Part des 60-64 ans au chômage

    La part de chômage rapporte le nombre de chômeurs à l’ensemble de la tranche d’âge. Il est à distinguer du taux de chômage proprement dit, qui rapporte ce nombre à la seule population active.
    Source : Eurostat

     Quand le chômage dure...

    Ces demandeurs d’emploi âgés forment le coeur des chômeurs de longue durée. 980 000 personnes étaient ainsi inscrites à Pôle emploi depuis plus d’un an en 2008, en catégories A, B et C (y compris, donc, celles et ceux qui ont travaillé quelques heures dans le mois). Au premier trimestre 2018, ce chiffre culminait à 2,6 millions de personnes, plus de 2,5 fois plus. Le nombre des chômeurs inscrits à Pôle emploi depuis plus de trois ans a même été multiplié par 3,2. Le chômage de longue durée n’a pas baissé avec la reprise, mais il s’est tout de même stabilisé à un haut niveau à partir de 2015.
    La montée ininterrompue du chômage de longue durée
    Nombre d’inscrits à Pôle Emploi en catégories A, B et C, selon la durée, en millions

    Source : Ministère du Travail

    Depuis le dernier trimestre 2017, on observe cependant une remontée rapide due au recul massif des emplois aidés décidé par le gouvernement d’Emmanuel Macron, ces contrats étant destinés d’abord à ces publics en difficulté. Les chômeurs de longue durée font donc incontestablement partie des principaux oubliés de la reprise et leur situation n’est pas près de s’améliorer...

    Les diplômés du supérieur rebondissent

    Selon le niveau d’études on constate, sans grande surprise malheureusement, que la crise a beaucoup aggravé la situation des personnes ayant seulement un bagage scolaire primaire : 10,4 % d’entre elles étaient au chômage en 2017, une part qui a crû de 3,6 points depuis 2008. Et la reprise n’a quasiment pas eu d’effet bénéfique pour eux. En comparaison, la situation s’est moins dégradée pour les titulaires d’un niveau d’étude secondaire. Enfin, 4,6 % des personnes ayant un diplôme du supérieur étaient au chômage en 2017, soit 0,9 point seulement de plus qu’en 2008. Pour elles, la reprise a permis une baisse très sensible du chômage.

    Chômage : le niveau d’études encore plus déterminant aujourd’hui
    Part des 20-64 ans au chômage
    selon le niveau d’études initiales, en %

    La part de chômage rapporte le nombre de chômeurs à l’ensemble de la tranche d’âge. Il est à distinguer du taux de chômage proprement dit, qui rapporte ce nombre à la seule population active.
    Source : Eurostat

    Si l’on prend comme critère cette fois le pays de naissance des personnes, le chômage de celles nées en France ne s’est accru "que" de 1,7 point entre 2008 et 2017, contre 2,8 points pour celles nées hors de l’Union à 28. Ces dernières ont cependant bénéficié d’une forte baisse du chômage depuis 2015 (moins 1,2 point, contre moins 0,5 pour celles nées en France), grâce en particulier au redémarrage du secteur du bâtiment.

    Des différences territoriales

    Pour affiner le tableau, un zoom au niveau des territoires est nécessaire. Parmi les 95 départements de métropole, des écarts très importants persistent : entre les 14,2 % de chômeurs des Pyrénées-Orientales fin 2017 et les 5,3 % du Cantal, le rapport est de quasiment un à trois. Les départements les moins touchés par le chômage se situent en Ile-de-France, sur l’arc atlantique et en bordure de la frontière suisse, tandis que le pourtour méditerranéen, les Hauts-de-France et la Seine-Saint-Denis sont les plus affectés.

    On constate par ailleurs de grands écarts territoriaux dans les effets de la reprise elle-même. Ainsi, entre fin 2014 et fin 2017, le chômage a diminué de plus de 20 % dans huit départements : le Territoire de Belfort, la Haute-Saône, les Vosges et le Doubs à l’est, la Loire-Atlantique, la Mayenne et la Vendée à l’ouest, et la Haute-Garonne au sud. Tandis qu’il a reculé au contraire de moins de 10 % dans huit autres : l’Ardèche, les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes au sud-est, la Lozère, l’Aveyron, le Lot, les Pyrénées-Orientales au sud, et l’Indre au centre. Dessinant ainsi une France où la crise a creusé de nouveaux écarts significatifs.

    Une baisse du chômage très inégale sur le territoire
    Baisse du chômage entre le 4ème trimestre 2014 et le 4ème trimestre 2017, en % du taux de chômage initial

    Lecture : en Vendée, le taux de chômage a baissé de 22 % entre le 4ème trimestre 2014 et le 4ème trimestre 2017
    Source : Insee, calculs Alternatives Économiques
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    Les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), qui ont succédé aux zones urbaines sensibles (ZUS), sont largement restés à l’écart de la reprise pour l’instant : selon les chiffres de Pôle emploi, entre fin 2015 et fin 2017, le nombre d’inscrits en catégories A, B et C y a augmenté de 0,1 % et celui des moins de 26 ans de 0,3 %, avec toutefois des situations très contrastées au sein de ces QPV. Un constat inquiétant qui aurait pu justifier la relance ambitieuse de la politique de la ville que proposait Jean-Louis Borloo.

    La qualité de l’emploi se dégrade

    Mais au-delà du chômage au sens strict, la crise a aussi contribué à dégrader durablement la qualité des emplois. Le recours aux temps partiels s’est un peu accru, passant de 16,8 % des emplois en 2008 à 18,2 % en 2017. Les femmes continuent de fournir le gros des bataillons des emplois à temps partiel, qui concernent 29,6 % d’entre elles, quasiment autant qu’en 2008. Mais ce taux a significativement augmenté chez les hommes, passant de 5,6 % en 2008 à 7,7 % en 2017.

    Le recours aux contrats à durée déterminée (CDD) et à l’intérim a lui aussi progressé : de 15 % des emplois salariés en 2008, ils ont grimpé à 16,8 % en 2017. Ils touchent désormais 58 % des emplois salariés des 15-24 ans (contre 52,6 % en 2008), mais aussi 13,5 % des emplois des 25-54 ans et 9,2 % de ceux des plus de 55 ans. On a assisté, parallèlement, à une forte hausse d’un phénomène jusque-là relativement marginal en France : le nombre de salariés qui ont un deuxième job. Ils étaient 738 000 en 2008, ils sont désormais 980 000. 760 000 d’entre eux occupent un second emploi salarié et 220 000 sont indépendants. Un développement qui doit beaucoup au succès du statut de micro-entrepreneur.

    Il faut de plus en plus cumuler les emplois pour s’en sortir...
    Nombre de salariés ayant un second emploi salarié ou indépendant

    Source : Eurostat

    Mais le signe le plus manifeste et le plus inquiétant de la dégradation de la qualité des emplois et de la montée de la précarité sur le marché du travail est constitué par la hausse ininterrompue du nombre des inscrits à Pôle emploi en catégories B et C. Il s’agit de personnes qui ne sont pas chômeuses au sens strict dans la mesure où elles ont travaillé quelques heures dans le mois (moins de 78 heures en catégorie B, plus de 78 heures en catégorie C), mais elles sont toujours à la recherche d’un emploi. Elles étaient un peu plus d’un million en mars 2008, contre 2,2 millions aujourd’hui, soit un doublement en dix ans. Une croissance rapide qui a résisté jusqu’ici à la reprise. Et là encore, ces précaires comptent davantage de femmes (1,2 million) que d’hommes (970 000).

    L’expansion de l’emploi précaire se poursuit
    Nombre d’inscrits à Pôle Emploi en catégories B
    et C**, en millions

    catégorie B : personnes ayant travaillé moins de 78 heures dans le mois
    *
    Catégorie C : personnes ayant travaillé plus de 78 heures dans le mois
    Source : Ministère du Travail

    Enfin, si on s’intéresse aux effets de la reprise sur les revenus des ménages, on constate que celle-ci a été plutôt bénéfique aux salariés en poste. En effet, la hausse des salaires a décéléré moins vite que celle des prix, permettant aux salariés d’engranger des gains de pouvoir d’achat sensibles entre 2015 et 2017. Cette période est cependant terminée : le niveau de l’inflation a rattrapé désormais celui des hausses des salaires, annulant ces gains. Sauf pour les cadres, qui, depuis 2015, voient leurs salaires augmenter significativement plus vite que les autres salariés.

    La reprise profite aux salariés...
    Evolution sur douze mois des salaires mensuels et des prix, en France, en %

    Source : Ministère du Travail, Eurostat

    A contrario, la décennie écoulée a été défavorable aux rentiers : alors qu’en 2008, les intérêts perçus sur l’épargne des Français et les dividendes touchés sur les actions qu’ils détiennent représentaient 8 % du revenu disponible des ménages, ils n’en totalisaient plus que 5 % fin 2017. La part des dividendes, a baissé un peu. Mais surtout, les intérêts reçus, qui totalisaient 3,8 % des revenus en 2008, n’en représentent plus que 1,3 %, une division par trois. Un effet évidemment de la politique de la Banque centrale européenne.

    ... Pas aux rentiers
    Intérêts et dividendes reçus par les ménages en France, en % de leur revenu disponible brut

    Source : Insee

    Un mince filet de sécurité

    On ne dispose pas encore d’estimations du taux de pauvreté pour 2017, mais en 2016, celui-ci restait encore, à 13,6 % de la population, sensiblement supérieur à ce qu’il était en 2008 (12,5 %). Le nombre des bénéficiaires du RSA socle, un bon indicateur avancé de la pauvreté, est quant à lui reparti à la hausse fin 2017, alors qu’il diminuait très lentement depuis 2016. Sans doute un effet, là aussi, des coupes brutales exercées dans les emplois aidés. N’en déplaise à ceux qui se plaignent du « cancer de l’assistanat » en France, l’ensemble des minima sociaux ne représentent que 3 % du revenu disponible des ménages, moins que les dividendes versés aux actionnaires, et cette part est stable depuis 2015. Un filet de sécurité qui reste donc bien maigre pour tous les oubliés de la reprise.

    1. Ce chiffre rapporte le nombre de chômeurs à l’ensemble de la tranche d’âge. Il est à distinguer du taux de chômage proprement dit, qui est calculé en fonction des seuls actifs mais qui est moins pertinent, notamment pour les jeunes, dont un nombre significatif fait toujours des études.

  • LA NUIT DES BARRICADES
    Le 10 mai 68

    La mobilisation a commencé l’après-midi avec les lycéens, ils sont 5 000 entre les Gobelins et Denfert-Rochereau dès 17 heures. La place où trône le Lion de Belfort est entièrement livrée aux manifestants, la circulation a été détournée. Les lycéens occupent les lieux une heure avant le grand rendez-vous des étudiants qui arrivent, à 18 h 30. Le cortège se forme avec l’intention d’aller saluer sous les murs de la Santé les camarades emprisonnés, puis de rejoindre le ministère de la justice et l’ORTF, où, la veille, le magazine Panorama a été censuré de tout ce qui concerne les « événements ». A 20 heures, les manifestants sont plus de 20 000.

    A 20 h 40, de petits groupes descellent les grilles des arbres, les panneaux de signalisation, et dépavent la rue. A 21 h 15, la première barricade est érigée, il y en aura 60. Le Quartier prend un aspect insurrectionnel, des forces de l’ordre déployées dans le reste de la capitale viennent prendre position près des barricades, certaines atteignent les premiers étages des immeubles, les automobiles servent de base et les chantiers sont pillés alentour, les bâtisseurs s’activent donnant à la rue Gay-Lussac des airs de fête. Un élan de solidarité entoure les émeutiers, des fenêtres on leur jette encouragements et sandwichs, on leur porte des boissons.

    A 2 h 15, l’ordre de l’assaut est donné. Les CRS, contenus depuis des heures dans une immobilité stressante, se lâchent. On essaie dans un premier temps d’éviter les contacts directs, les tirs de grenades lacrymogènes, de plus en plus tendus, suffisent à faire dégager les premières barricades de la rue Gay-Lussac (il y en a huit). Mais les étudiants résistent, ils mettent le feu aux barrages abandonnés, quand ce ne sont pas les grenades de la police qui provoquent ces incendies. Ils lancent des pierres, des cocktails Molotov, voire du sable à l’aide de compresseurs empruntés aux chantiers voisins, des fenêtres on verse de l’eau pour éteindre les feux, et bientôt, la police charge, les blessés sont difficilement évacués. Les barricades sont prises une à une, on poursuit les combats et les groupes isolés jusque sur les toits. La dernière barricade tombe à 5 h 30.

    Une nuit d’émeute, 367 blessés, dont 54 hospitalisés, 4 étudiants et 10 policiers dans un état grave, 460 interpellations, 188 voitures endommagées…

  • Moment détente : « Belfort. Un chat parcourt 600 km jusque dans le Pas-de-Calais… »
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/14833-moment-detente-belfort-un-chat-parcourt-600-km-jusque-dans-le-pas-d

    Vous connaissez mon affection pour nos ami(e)s félin(e)s, aussi cette aventure ne m’étonne qu’a moitié j’avais lu des témoignages similaires dans un livre sur le sujet, mais jamais sur une telle distance, bref, vu le contexte actuel, j’ai pensé qu’un peut de preuve d’amour ne ferait pas de mal…

    Des animaux sont régulièrement retrouvés grâce au site Petalert (illustration). | Pixabay / kristen17

    La chatte Titoune, non pucée, avait disparu de son domicile il y a un an, à Belfort. Mercredi 25 avril, elle a retrouvé sa maîtresse après avoir parcouru 600 kilomètres.

    Une habitante de Belfort (Territoire de Belfort) a retrouvé sa chatte Titoune, mercredi 25 avril. L’animal avait disparu depuis un an, a rapporté dimanche 29 avril La Voix du Nord. Il a parcouru 600 kilomètres et a finalement été retrouvé à (...)

  • Je crois que j’ai commencé à tourner geek pendant les vacances de 1979… L’été de mes neuf ans, j’étais chez mes grands-parents maternels, qui étaient concierges au Crous de Belfort, et il y a eu des championnats du monde d’échecs des moins de 17 ans (j’ai retrouvé les dates : du 7 au 20 juillet 1979). Des équipes de jeunes joueurs étaient logées au Crous, et du coup dans la grande salle commune, c’était plein de jeunes gens qui s’entraînaient toute la journée. L’un d’eux m’avait appris à jouer, et j’ai passé plusieurs après-midi à faire quelques parties avec les jeunes champions (c’est très lointain, je ne me souviens que de garçons, est-ce juste moi qui projette parce que j’étais un petit mec, est-ce que les joueuses ne se mêlaient pas aux garçons, est-ce qu’elles étaient logées ailleurs… ?)

    Gamin, évidemment ça m’avait fasciné, et je m’étais alors pris de passion pour les échecs. À la rentrée suivante, mes parents m’ont inscrit au club de chez nous. Mes livres de chevets étaient lors des bouquins spécialisés dans « les ouvertures » et autres concepts passionnants.

    Le vrai petit nerd.

    À la réflexion, doublement geek : malgré toutes mes velléités à apprendre les échecs, après avoir débuté avec de jeunes champions du monde, je suis toujours resté totalement nul. Pendant mon année au club local, je n’ai jamais gagné une partie (en même temps, tu m’étonnes, il n’y avait que des vieux qui devaient tous avoir au moins, pffiou, 22 ans ou carrément plus…). Et encore aujourd’hui, il m’est totalement impossible de gagner une partie contre un·e opposant·e de plus de, disons, 14 ans.

    Je dois dire que je suis assez fier : avoir été un jeune garçon qui se passionne pour les échecs, et qui finit par toujours être nul malgré tous les efforts qu’il y met, je pense que c’est une sorte de summum de la #geekitude.

    • @arno Dans mes bras !

      Ma carrière à moi de joueur de cercle a été assez frustrante aussi, j’ai notamment le souvenir d’une partie De Jonckheere - Bacrot quand ce dernier devait avoir pas tout à fait sept ans (et moi pas tout à fait trente ans) qui n’a pas tourné tout à fait à mon avantage puisque dans le dix ou douzième coup j’ai dû poser mon roi, avec un pion de retard et une pression écrasante sur mon aile-roi (j’avais les Blancs) et je me suis retenu juste à temps de lui dire : « dis donc Gamin tu n’as pas école aujourd’hui ? »

      En revanche je bénis le jeu d’échecs parce que c’est devenu, depuis quatre ou cinq ans, le lieu d’échange par excellence avec mon Nathan, on peut faire plusieurs parties rapides par jour et depuis qu’il joue aux échecs, que sa petite soeur lui a appris à sa demande (elle, elle ne joue plus du tout, comme elle dit, elle n’a pas le level), je me sens tellement proche de lui, ce qui serait nettement plus difficile sans cela, eut égard à son autisme.

      Et naturellement je n’aime rien tant que quand il me crucifie avec des combinaisons qui viennent de je ne sais où ? Mon avantage en revanche, et que je risque de garder longtemps, c’est ma capacité à anticiper des finales avantageuses pour moi, après force échanges.

      Tu vois ce qu’il te reste à faire avec petit mec et la petite !

  • Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce lundi 5 février 2018
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/14479-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    Bonjour à toutes et à tous, une nouvelle semaine s’annonce à nous, je vous avait préparé cette Revue de presse cette nuit lors de mon réveil, mais pas eu le temps de la publier.

    Aussi la veuillez trouver ci dessous, comme d’habitude en complément, la Defcon Room (toute relookée) se tient à votre disposition 24h/24 et 7j/7 ; )))

    Bonne lecture, bonne journée, et merci de votre confiance.

    Amitiés,

    L’Amourfou / Contributeur anonyme / Chalouette

    Actualités françaises :

    05.02.2018

    Compteur Linky, mensonges de Bernard Lassus d’Enedis, liste des agressions qui continuent (Agoravox.fr)

    Législatives partielles : double défaite pour LREM à Belfort et dans le Val d’Oise, la droite remporte les deux sièges (FranceTvInfo.fr)

    Gironde : Un gendarme grièvement blessé par un très jeune motard lors (...)

  • #LR et #UDI : la fracture à moins que…
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050218/lr-et-udi-la-fracture-moins-que

    La fissure qui travaille la droite s’est élargie cette semaine. L’UDI a rompu son alliance automatique avec son partenaire LR. Du centre à la droite, et de la droite à l’extrême droite, cette décision pouvait déstabiliser un équilibre installé depuis plus de cinquante ans. Sauf que Belfort et le Val-d’Oise…

    #France #Emmanuel_Macron #Les_Républicains #LREM #UMP

  • Énergie : les promesses de l’hydrogène
    https://lejournal.cnrs.fr/billets/energie-les-promesses-de-lhydrogene

    Quels sont les atouts de l’hydrogène pour devenir un acteur phare du futur mix énergétique ? Quels sont les obstacles à lever ? Grand spécialiste de l’hydrogène et récent lauréat de la prestigieuse médaille Blondel, Daniel Hissel fait le point à l’occasion d’un Congrès international sur les véhicules électriques qui se tient à Belfort du 11 au 14 décembre.