city:belmont

  • Hadopi 9 ans après ... (1)

    Hadopi et les artistes - 1ère partie : Ceux qui sont pour Hadopi - Le terrier de Meghann
    http://le-terrier-de-meghann.over-blog.com/article-hadopi-et-les-artistes-1ere-partie-ceux-qui
    C’est une vielle histoire maintenant. Il serait intéressant de comparer les positions actuelles des artistes avec celle qu’ils ont défendu à l’époque.

    4 octobre 2010
    Hadopi et les artistes - 1ère partie : Ceux qui sont pour Hadopi
    Ils veulent lister les internautes ? ALors listons les artistes !

     

    Je me suis amusée à rechercher les célébrités qui se sont prononcés pour ou contre Hadopi. Ici, la liste des partisans de la loi.

     

    Cette liste est non exhaustive, et peut être sujette à caution (la pétition qui prétendait avoir recueilli 10 000 signatures d’artistes a été jugée controversée et n’est plus disponible sur le web aujourd’hui)

     

    Si vous en voyez d’autres, pro ou anti, n’hésitez pas à le faire savoir !

     

    Liste pro-hadopi :

     

    “(…)Certains veulent faire croire que cette loi serait "liberticide". C’est scandaleusement faux. Pourquoi ne le considèrent-ils pas lorsqu’un FAI coupe l’accès à internet de celui qui n’a pas payé son abonnement ? Les valeurs du commerce sont-elles supérieures à celles de la création ? La suppression du permis de conduire de celui qui a commis trop d’infractions est-elle "liberticide" ?
    Rappelons à ce propos que la loi n’envisage qu’une suspension, brève, de la possibilité de télécharger, sans toucher aux autres offres liées.
    Rappelons aussi que celui dont la suspension provisoire est effective – parce qu’il a récidivé malgré les démarches et les avertissements – a toujours la possibilité de consulter ses mails ou de naviguer sur Internet chez quelqu’un d’autre ou dans les lieux d’accès collectifs.
    Rappelons enfin que, contrairement à la situation actuelle, les ayants droits lésés ne connaitront jamais l’identité de l’internaute concerné.(…) »

     
    Extrait de la lettre des cinéastes pro-hadopi

     

    Les artistes ne s’adressent pas à leur public, mais politisent le débat... Ils font du chantage au parti de gauche (Parti Socialiste) et cela démontre où se situent leurs intérêts...

     

    CINEMA ET TELE :

     

    – Michel ANDRIEU

     

    – Thierry Lhermitte :

    Il y a quelques temps, l’acteur a investi 50 000 euros dans l’entreprise TMG, qui vient d’être choisie par quatre organisations (l’Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle, la Sacem, la SCPP et la SPPF) pour faire la chasse aux internautes qui téléchargent illégalement.

    « Quand un producteur nous apporte un film à protéger, nous en relevons l’empreinte numérique, et nous allons ensuite en rendre le téléchargement illégal cauchemardesque. Exemple ? Nous allons inonder les sites illégaux de fichiers leurres : vous croyez télécharger Micmacs à tire-larigot, et, en fait, le fichier contiendra autre chose. »

    http://o-pied-humide.over-blog.com/article-thierry-lhermitte-investit-dans-l-hadopi-43807357.h

    http://www.pcinpact.com/actu/news/54335-thierry-lhermitte-tmc-trident-guard.htm?ca=&vc=1&p=7&#c2848229

     

    Et pourtant : http://www.numerama.com/magazine/17107-hadopi-actionnaire-de-tmg-thierry-lhermitte-telecharge-sur-megauploa

    Thierry Lhermitte reconnaît avoir téléchargé un film récemment.

    – Jean BECKER

     

    – Michel Blanc :

    "Les pirates pensent voler les riches producteurs ? Ce sont les auteurs qu’ils volent"

    http://www.dailymotion.com/video/x7l7nu_michel-blanc-ce-sont-les-auteurs-qu_creation

    http://www.dailymotion.com/video/xaonxr_michel-blanc-et-hadopi_webcam

    – Jean-Jacques BEINEIX
    – Djamel BENSALAH
    – Michel BOUJENAH
    – Patrick BRAOUDE

    – Lionel Delplanque

    – Gérard Krawczyk
    – Guillaume CANET
    – Christian CARION

     

    – Alain CORNEAU
    "La loi n’est peut-être pas parfaite. Elle est certainement modulable. Mais quand j’entends dire qu’elle est liberticide, cela me rend fou furieux"

     

    – Jean-Loup DABADIE
    – Costa GAVRAS
    – Agnès JAOUI
    – Pierre JOLIVET
    – Cédric KLAPISCH
    – Georges LAUTNER
    – Patrice LECONTE
    – Claude MILLER
    – Jean-Marie POIRE 
    – Bertrand TAVERNIER 
    – Francis VEBER

    – Nadine Trintignant

     

    – Jean-Claude Carrière :
    "C’est une bonne loi, probablement incomplète". Pour certains, "il semblerait que voler une oeuvre de l’esprit ne soit pas un vol !"

     

    – Luc Besson :
    Le producteur-réalisateur Luc Besson avait été parmi les soutiens les plus engagés sur le front de la riposte graduée, en comparant certaines plate-formes à des dealers de drogue. Il avait même regretté la décision du Conseil constitutionnel de confier à un juge le soin de vérifier la fiabilité des preuves du piratage et la proportionnalité des sanctions, en assurant que la solution antérieure était préférable pour les internautes. "Les gens ne se rendent pas compte que ce que propose le Conseil est pire", avait-il réagi. "Là maintenant il y a un juge qui va venir, et qui va mettre des amendes, parce qu’un juge ça coûte de l’argent à l’Etat, et obligatoirement il y aura des amendes et ça va coûter très cher aux internautes. La solution avant était bien meilleure, pour eux". Nous verrons s’il avait raison, et nous sommes prêts à ouvrir les paris.
    http://www.numerama.com/magazine/15825-apres-avoir-soutenu-hadopi-luc-besson-veut-impliquer-les-internautes

     

    – Pierre Arditi :

     « La loi Hadopi n’est pas parfaite, loin s’en faut, mais elle essaie tout bêtement de freiner la destruction de la création cinématographique et musicale, peut-être même littéraire, par les opérateurs de télécoms ».

    – Michel Piccoli
    – Alain BENGUIGUI
    – Bruno PUTZULU
    – Coline SERREAU
    – Danièle DELORME
    – Danièle THOMPSON
    – Edouard MOLINARO
    – Gabriel AGHION
    – Gaspard de CHAVAGNAC
    – Gérard JUGNOT
    – Guy BEDOS
    – Jean ROCHEFORT
    – Jean-Jacques ANNAUD
    – Jean-Paul RAPPENEAU
    – Jean-Paul SALOMÉ
    – Marc THONON
    – Pascal THOMAS
    – Philippe LIORET
    – Sarah BIASINI
    –Véra BELMONT
    – Catherine Benguigui

    – Daniel Herzog (imitateur - doubleur voix des Guignols de l’Info)
    – Marc Toesca (ex-présentateur du Top
    – Michaël Youn (présentateur TV/acteur)
    – Nagui - animateur TV/producteur

     

    – Milos Forman :

    « les pirates se voient comme des Robins des bois modernes, volant aux riches pour donner aux pauvres. En réalité ils volent à des milliers et milliers de gens lambda, souvent pauvres, tout autour du monde »

     

    – Dominique Farrugia :
    "Je suis pour la loi Hadopi pour une seule raison : derrière chaque oeuvre, de n’importe quel artiste, se trouve de l’argent, et l’argent, il faut le trouver, et si on télécharge sur des offres gratuites (pirates), l’artiste et le producteur ne percevront jamais cet argent, donc ils ne pourront faire que des choses de moins en moins bonnes. Un exemple simple - je ne suis pas un spécialiste du disque, mais Arthur H me l’expliquait : l’album le plus cher de Gainsbourg (« L’homme a la tête de chou ») n’a pas du tout marché. Il fallait bien que quelqu’un trouve l’argent pour faire cet album et celui d’après, sinon Gainsbourg n’enregistrait pas. L’industrie du cinéma français est une industrie qui vivote, si demain l’ensemble du cinéma français est téléchargé gratuitement, c’est une industrie qui mourra. Il faut pas croire que dans l’année, il n’y a que les « Ch’tis », y a aussi un film comme « La première étoile », un film difficile à montrer, qui a coûté quand même 3 millions d’euros, et sans l’argent des producteurs, des distributeurs il n’aurait jamais vu le jour. Il a tout de même dépassé le million d’entrée."
    http://www.20minutes.fr/article/322177/vous-interviewez-Vous-avez-interviewe-Dominique-Farrugia.php

     

    MUSIQUE :

     

    – Etienne Perruchon (compositeur de musiques de films - Les Bronzés 3, …)
    – Mathieu Boogaerts

    – Matmatah (groupe de musique)
    – Maurane
    – Michel Delpech
    – Michel Fugain
    – Michel Jonasz
    – Pascal Nègre
    – Passi
    – Paul Personne
    – Superbus
    – Tryo
    – Viktor Lazlo
    – Ycare de la Nouvelle Star 2008
    – Enrico macias

    – Amadou et Mariam

     

    – Bono (U2) :

    "La seule chose qui protège les industries du cinéma et de la télévision du destin qu’ont connu la musique et les journaux est la taille des fichiers" écrit Bono dans sa tribune. Selon lui, le développement des bandes passantes laisse imaginer que dans "à peine quelques années, on pourra télécharger une saison entière de "24 heures chrono" en 24 secondes".
    Pour mettre un terme à "une décennie de partage et de vol de fichiers musicaux", dont les victimes sont "les créateurs, et plus précisément les jeunes compositeurs débutants qui ne peuvent pas vivre des ventes de tickets de concerts et de t-shirts", le chanteur de U2 estime qu’il n’y a pas d’autre moyen que de renforcer le filtrage et la surveillance des réseaux. Évoquant les efforts mis en œuvre aux États-Unis pour lutter contre la pédopornographie comme "les pratiques ignobles de la Chine pour supprimer la dissidence en ligne", Bono en conclut qu’il est tout à fait possible de surveiller les contenus diffusés sur Internet.

    Et le chanteur d’espérer que les magnats du cinéma réussiront "là où ceux de la musique ont échoué", en mobilisant les États-Unis pour secourir "l’économie la plus créative du monde".

    http://www.maxisciences.com/t%E9l%E9chargement-ill%E9gal/le-chanteur-bono-s-039-engage-contre-le-telechargement-illegal_art5176

     

    – Françoise Hardy :
    « Je suis scandalisée et espère ne pas être la seule, non seulement que la loi Hadopi ait été rejetée par l’Assemblée nationale, mais qu’elle l’ait été de cette façon.
    C’est incroyable que les députés, de gauche comme de droite, ne réalisent pas que le piratage Internet est en train de détruire notre profession et toutes les professions qui sont autour, en nuisant davantage encore aux « petits » qu’aux « gros ». Pour le cinéma, c’est la même chose. Quand on pense à ce que coûte un disque, à ce que coûte un film, à tous les gens qui en vivent, c’est vraiment dramatique. Comme le dit Thomas [Dutronc], on peut comprendre que si les gens ont l’opportunité d’avoir une voiture gratuitement, ils s’en foutent de contribuer ainsi à la mort de l’industrie automobile. L’objectif premier de cette loi était de faire prendre conscience de ce genre de chose. Objectif utopique, sans doute.
    Je déplore que des Cabrel, Goldman, Renaud et autres ne soient pas montés au créneau, comme Alain Corneau, par exemple. Je ne sais plus si c’est Corneau ou Jean-Claude Carrière qui, excédés par le qualificatif de « liberticide » à propos de cette loi, a utilisé l’image d’un poulailler libre avec des renards libres : libres de manger toutes les poules qu’ils veulent et quand il n’y a plus de poules, ils meurent eux-mêmes d’inanition"

    "C’est notre gagne-pain que nous défendons", a-t-elle dit, ajoutant que "ce sont les artistes les moins connus qui subissent les conséquences du piratage".
    http://bibliobs.nouvelobs.com/blog/chanson/20090410/11904/loi-hadopi-le-coup-de-gueule-de-francoise-hardy

     

    – Mylène farmer
    http://www.mylene.tv/actualite-mylene-farmer/mylene-soutient-la-loi-hadopi

     

    – Dany

    – Aldebert

    « J’ai soutenu cette loi essentiellement pour le principe. Mon métier et beaucoup d’autres étant en danger, il me paraissait normal de réagir (...) malheureusement, cette loi parait inadaptée et elle n’aura qu’un effet marginal »

     

    – Jenifer
    – Louisy Joseph

     

    – Sanseverino :
    "Il va bien falloir faire des menaces pour que les gens arrêtent de télécharger". Le chanteur s’agace que l’on puisse faire passer les défenseurs de cette loi pour une "bande de gros bourgeois" qui ont peur de se faire voler. 

    – Stanislas

     
    – Alain Chamfort

    Une position cependant pas très claire : "Cette loi n’est pas la solution, c’est une étape. il faut que les gens prennent conscience. Il y a seulement 7 centimes d’euro pour les créateurs (parolier, musicien, chanteur) sur un téléchargement légal d’une chanson vendu 0.99 euros. Les FAI, les fournisseurs d’accès, ils gagnent des fortunes avec tout ce qui transite par leurs tuyaux, un jour c’est à leur porte qu’on ira frapper, il faudra qu’il soient responsabilisés sur ce qui circule dans leurs circuits".

    http://www.lemondedublog.com/2009/03/alain-chamfort-et-la-loi-hadopi.php

    – Gotan Project

    – M Pokora
    – Da Silva

    – Bertrand Burgalat

     

    – Thomas Dutronc :
    "L’Hadopi est très bien, je ne comprends pas le choix de la gauche de boycotter cette loi ! Elle est nécessaire et c’est facile à comprendre : depuis 6 ans le téléchargement à augmenté au détriment de la vente de disques. Si plus personne n’achète de CD, les labels indépendants vont disparaître et il ne restera que les Majors américaines. Je ne défends pas mes propres intérêts mais ceux de la profession en général et surtout ceux des jeunes artistes qui vont avoir de plus en plus de mal à trouver des professionnels pour les entourés, une maison de disque... (...) Il faut que les mentalités changent et que les gens se disent "J’aime, alors j’achète". La survie de la musique est en jeu."

    – Jean-Patrick Capdevielle
    – Eddy Mitchell
    – Philippe Laville

    – Isabelle Boulay
    – Tété
    – Daphné

     

    – Maxime Le Forestier : 
    Alors qu’il était invité de Marc-Olivier Fogiel pour expliquer les raisons qui l’ont poussé à co-signer une lettre remplie de contradictions à Martine Aubry, le chanteur a estimé que laisser faire le piratage était une attitude "pétainiste".
    "Les Allemands sont là on les laisse", a-t-il lancé en risquant un parallèle glissant entre les nazis confortés par le Maréchal Pétain et les internautes confortés par ceux qui, comme les députés socialistes, estiment qu’il n’est plus possible de revenir en arrière pour supprimer le piratage.
    http://www.numerama.com/magazine/12839-maxime-le-forestier-compare-les-internautes-aux-nazis.html

    http://www.lepost.fr/article/2009/05/05/1523262_hadopi-maxime-le-forestier-estime-la-position-du-ps-petainiste.html

    – Yves Simon

    – Martin Solveig

     

    – Zazie :
    Extrait de la lettre ouverte d’un internaute à Zazie : "Mais là où ca ne va plus pour moi, c’est que toi tout comme pas mal de tes copains "enfoirés" tu défends HADOPI...et ce que" j’aime" c’est que les "défendeurs" disent tous quand on les interroge sur HADOPI : "il y a peut être à revoir la loi sur certains points mais c’est une avancée"...
    "Il y a peut etre à revoir la loi sur certains points"...ne trouves tu pas qu’il y a opposition ? Une loi est par essence la plus juste et parfaite, donc pourquoi défends-tu une loi qui faudrait déjà revoir ???..".
    http://www.lepost.fr/article/2009/05/06/1524097_lettre-a-zazie-et-autres-enfoires.html

    – Damien Saez
    – Marc Lavoine

     

    – Bénabar :

    "Je suis libertaire, mais bon, je suis pour un code de la route. Ça fait peut-être père de famille bourgeois de dire ça, mais je pense qu’on ne devrait pas conduire bourré."

    "Hadopi, j’en dis un mot, je passe tout de suite pour l’horrible gros chanteur cupide qui défend ses intérêts et les intérêts des maisons de disques."

    "Pourquoi les sites d’information ne parlent-ils jamais des autres lobbys, comme Google ou les fournisseurs d’accès ?"

    "J’ai conscience qu’il y a des zones d’ombre dans cette loi. Mais il faut bien quelque chose pour réguler Internet. C’est affligeant de passer pour un mec de droite que de dire cela ! Réguler, c’est de gauche !"

    "Moi je n’ai jamais traité personne de voleur ! Je suis bien conscient qu’un père de famille qui galère à cause de la crise, il ne va pas emmerder ses fils parce qu’ils téléchargent."

    "Mais il faut arrêter avec la démagogie ambiante, la loi Hadopi n’était pas liberticide : celui qui télécharge illégalement reçoit d’abord un mail, puis une lettre…"

    "Quand on parle de ces questions sur Internet, on ne parle que des intérêts de Madonna. Mais pendant ce temps, celle qui se fait virer chez Sony, c’est la standardiste. Je ne vois pas pourquoi quelqu’un qui se retrouve au chômage chez Warner ou Sony, c’est moins grave que chez Dunlop ou Michelin !"

    "Certes, qu’il y ait des abus, je suis d’accord. Quand je vois que mon disque est en vente à 18 euros chez Virgin, je pète un plomb. Mes places de concert sont parmi les moins chères (30 euros tarif normal, 25 euros tarif réduit)."

    "Je suis le seul con à parler de cela, je vais encore me faire insulter. Ça ne vous choque pas les insultes anonymes, vous ? Il faut s’attaquer à cette question, l’anonymat, c’est sérieux. Internet est l’endroit où peuvent vivre le plus tranquillement tous les corbeaux du monde. Ce qu’on y voit parfois, c’est honteux. "

    "Si j’évoque Hadopi, on dit “encore ce Bénabar, ce bobo richissime”, alors que tout ce que je défends, c’est juste que “tout travail mérite salaire”. Si les gens pensent qu’ils se font arnaquer, qu’ils regardent leurs factures de téléphone portable !"

    "Mais ce sont ceux qui rapportent, dans les maisons de disques, qui permettent aux autres musiciens de se développer. Si j’ai pu faire mon premier album, c’est parce que la maison de disques [Sony Music, ndlr] avait Britney Spears"
    http://www.wikio.fr/article/114774528

    – DJ Cam
    – Calogero

    http://www.numerama.com/magazine/15388-calogero-soutien-de-la-loi-hadopi-condamne-pour-contrefacon-de-droit

    http://www.lepost.fr/article/2010/12/01/2325243_sarkozy-aime-mes-chansons-et-cela-me-touche-calogero.html ("Il (Sarkozy) connait mes chansons ! Il le dit de temps en temps lors de ses interviews ! (...) Pour moi qui suis un fils d’immigré, vous vous rendez compte de ce que ce serait si j’étais invité à l’Elysée ? Vous croyez que je vais refuser ça ?")

     

    – Jacques Dutronc :
    « Il n’y a aucune raison de ne pas payer des droits. Ou alors qu’on file l’eau gratuite, le téléphone aussi. Je vais chez le boulanger, je prends une baguette et je dis que j’ai faim. La musique appartient à tout le monde mais faut que ce soit quand même protégé. »

     

    – Gérard Darmon
    – Juliette Gréco
    – Alain Bashung
    – Anggun
    – Doc Gyneco
    – Bernard Lavilliers
    – Axel Bauer
    – Rachid Taha
    – Booba
    – Faudel
    – Fonky Family
    – Bob Sinclar
    – Eric Serra
    – Psy4delarime
    – Garou
    – Gilles Servat
    – Abd Al Malik
    – Hélène Segara
    – Hocus Pocus
    – Renan Luce
    – Hubert-Félix Thiéfaine
    – La Grande Sophie
    – Hugues Aufray
    – Etienne Daho
    – Indra
    – Jean-Louis Murat

     

    – Raphaël :

    Pourtant, le groupe Les Fatals Picards l’accuse de plagiat : http://www.ozap.com/actu/fatals-picards-plagiat-raphael-patriote-proces/372618 

     

    – Juliette : 
    http://www.zdnet.fr/actualites/juliette-auteur-interprete-les-gens-qui-telechargent-a-mort-quand-ecoutent-ils

    – Khaled
    – Keren Ann
    – Lara Fabian
    – Laurent Voulzy
    – André Manoukian
    – Lorie
    – Charles Aznavour
    – Marina (chanteuse - Star Academy 6)
    – Alain Souchon
    – Liane Foly
    – Shine
    – Diam’s

     
    – Renaud :

    Début 2005, son engagement dans une campagne contre le téléchargement illégal lui vaut quelques réactions de la part de ses fans. Sa position sera contradictoire sur le sujet. À la fin de l’année, le chanteur revient sur sa décision, s’explique avoir été mal informé sur le peer to peer et « embobiné » par Virgin, et distribue gratuitement sa chanson militante Dans la jungle sur un forum internet d’un site de fans sans la permission de sa maison de disque. Il met d’ailleurs par la suite à disposition des enregistrements rares ou inédits sur ce même site. Cependant, en juin 2008 il s’engage, aux côtés de 51 autres artistes, pour la loi Hadopi réprimant le téléchargement illégal.

     

    – Romane Cerda

     

    – Francis Cabrel :

    La position de Cabrel n’est pas vraiment clair, il ne s’est jamais exprimé clairement pour ou contre Hadopi. Il répond à la question sur le téléchargement illégal dans cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=KnmapCNrzEA&feature=player_embedded

     

    En même temps, il n’a jamais exprimé le désir de voir son nom effacé de la liste des signatures pro-hadopi. A voir donc...

    – Patrick Bruel :

    "Vous rentrez dans une boulangerie, vous passez derrière le comptoir, vous prenez une baguette de pain, vous partez sans payer. Le boulanger vous dit : ’Eh oh, qu’est-ce que vous faîtes ?’ Et vous lui dites ’Oh ça va c’est bon, pour un pain tu vas pas mourir’...", raconte-t-il.
    "Non, je vais pas mourir pour un pain mais pour qu’il y ait ce pain sur cette étagère, il a fallu quelqu’un pour construire cette boulangerie, il a fallu quelqu’un pour récolter le blé..."

    http://www.dailymotion.com/video/x9jy79_bruelhadopi-cest-un-revers-pour-tou_news

     
    – Jean-Jacques Goldman

    – Pascal Obispo

    – Elie Semoun

    http://www.dailymotion.com/video/x8fsc7_elie-semoun-temoigne-sur-le-piratag_music

    http://www.linternaute.com/humour/humoriste/chat/elie-semoun-elie-semoun-a-repondu-a-vos-questions/le-telechargement-la-loi-hadopi-est-utile.shtml

    – Emmanuelle Seigner
    – Ridan
    – Christophe Maé
    – Sinik
    – BB Brunes
    – Johnny Hallyday

    – Kenza Farah
    – K-Maro
    – Jacob Desvarieux (Kassav)

     

    – Matthieu Chedid (M) :

    M n’a jamais voulu donner son avis sur Hadopi, mais des éléments de réponse peuvent se trouver dans cette interview : http://www.lepost.fr/article/2009/08/27/1671721_matthieu-chedid-si-la-musique-est-gratuite-alors-tout-est-gratuit-le-

     

    Notez l’ironie :

    En février 2005, 70 signataires, aux côtés de quelques (trop rares) députés socialistes dont Ségolène Royal et de nombreux artistes (Manu Chao, Matthieu Chedid, Mickey 3D, Jean Louis Aubert, Jeanne Cherhal, Bénabar, Tryo, Dominique A, Yann Tiersen, Art Mengo, Bob Sinclar, Khaled, Debout sur le Zinc, Le peuple de l’Herbe ...) de l’appel "Libérez la musique" lancé par le Nouvel Obs et qui demande l’arrêt des poursuites contre les internautes qui téléchargent illégalement de la musique.

    Y a une paire d’hypocrites dans la liste qui ont depuis retourné leur veste !!

    http://marc.vasseur.over-blog.com/article-31257430.html

    http://www.numerama.com/magazine/16945-maj-novlang-hadopi-le-pirate-est-celui-qui-exploite-la-negligence-ca

    http://www.numerama.com/magazine/1690-le-nouvel-obs-donne-le-coup-d-envoi-d-un-vrai-debat.html

    #France #droit_d_auteur #hadopi

  • Sujets ou objets ? Détenus et expérimentation humaine Barron H. Lerner docteur en médecine, docteur en philosophie

    Source : Academic Commons – Columbia University, le 03/05/2007

    Dans les années 50, les détenus de ce qu’on appelait alors, à Philadelphie, la prison Holmesburg, ont reçu des inoculations de condyloma acuminatum [verrues ano-génitales], de candidoses cutanées et de virus causant verrues, herpès simplex et zona. [1] Pour participer à cette recherche et à des études les exposant à la dioxine et à des produits de guerre chimique, on les a payés jusqu’à 1500 $ par mois. Entre 1963 et 1971, des chercheurs d’Oregon et de Washington ont irradié des prisonniers sains et leur ont prélevé à plusieurs reprises des échantillons de biopsie des testicules ; ces hommes ont par la suite fait état d’éruptions, de desquamation et d’ampoules sur le scrotum, ainsi que de difficultés sexuelles. [2] Des centaines d’expériences similaires ont incité le gouvernement fédéral à interdire strictement en 1978 la recherche impliquant des prisonniers. Le message était : de telles méthodes de recherche sont fondamentalement abusives et par conséquent immorales.

    Un récent rapport de l’Institut de Médecine (l’OIM) a pourtant rouvert cette porte close, en avançant que non seulement une telle recherche peut être effectuée de façon acceptable, mais que les prisonniers méritent d’être inclus dans des études au moins ceux qui pourraient en profiter directement. L’analyse des justifications aux restrictions américaines à la recherche en prison et à ses applications peut offrir des lignes directrices aux actuels débats politiques.

    On connaît depuis longtemps la vulnérabilité des prisonniers aux abus. Dès 1906, par exemple, les critiques ont noté à quel point il aurait été difficile à des prisonniers de refuser de participer à une expérience sur le choléra qui a finalement tué 13 hommes. [3] Cependant, les enquêteurs cherchaient périodiquement « des volontaires » parmi de telles populations captives dont le placement en institution offrait aux chercheurs l’accès à des sujets peu susceptibles d’échapper au suivi.

    De telles recherches n’ont pour la plupart pas cherché à profiter aux participants. En 1915, par exemple, le chercheur du service de santé publique Joseph Goldberger a inoculé la pellagre à des prisonniers du Mississippi sains, auxquels la liberté conditionnelle a été offerte en échange de leur participation. Ceux qui se sont inscrits ont éprouvé des symptômes très graves de la maladie, y compris diarrhée, éruption cutanée et confusion mentale. [3] Goldberger a, cependant, prouvé son hypothèse que la pellagre était une maladie de carence vitaminique qui pourrait être guérie par l’ingestion de vitamine B, à présent connue comme acide nicotinique. Grâce à ce travail, comme la découverte de l’insuline et des premiers agents antimicrobiens, l’entre-deux-guerres a été une époque d’avancées pour la recherche scientifique.

    La Seconde Guerre mondiale a transformé l’expérimentation contestable sur des prisonniers en une entreprise artisanale. Tandis que d’autres Américains risquaient leurs vies sur les champs de bataille, les prisonniers ont joué leur rôle en participant à des études qui les ont exposés à la blennorragie, à la gangrène gazeuse, à la dengue et à la malaria. [1] L’urgence de la guerre a conduit à délaisser toute considération de consentement digne de ce nom.

    Il est ironique que le plus important coup de pouce qu’ait reçu une pareille expérimentation fût une conséquence, après-guerre, du procès de Nuremberg au cours duquel vingt médecins nazis furent jugés et qui a donné naissance au Code de Nuremberg, un ensemble de principes ayant pour but d’interdire l’expérimentation sur des humains sans leur consentement. Quand les avocats de la défense ont laissé entendre que les scientifiques américains avaient mené pendant la guerre des recherches analogues à celles des nazis, un témoin à charge, Andrew C. Ivy, a cité des expériences sur la malaria impliquant des prisonniers de l’Illinois comme un exemple de recherche non coercitive « idéale ». La publication en 1948 des conclusions d’Ivy a aidé à institutionnaliser l’expérimentation en prison pour le quart de siècle suivant. [4]

    C’est une expérience impliquant une autre population vulnérable qui a interrompu la recherche en prison. En 1972, un journaliste d’Associated Press a dévoilé que des hommes noirs pauvres du Sud atteints de syphilis avaient été délibérément laissés sans traitement pendant 40 ans, afin que les chercheurs puissent étudier le cours naturel de la maladie. Dans le contexte de la campagne pour les droits civils et des protestations contre la guerre du Viêtnam, une telle recherche a été condamnée. Le scandale a conduit à la formation de la Commission nationale pour la Protection des sujets humains de recherche biomédicale et comportementale et finalement au Rapport Belmont, qui a recommandé de réorganiser l’expérimentation humaine en appliquant les principes de respect des personnes, de non-malfaisance et de justice.

    Dans le cas des recherches en prison, le nouveau cadre se révèle particulièrement restrictif. En 1978, le ministère de la Santé et des Services à la personne (DHHS) a adopté des règles qui ont limité de plusieurs façons la recherche financée au niveau fédéral impliquant des prisonniers, en stipulant, par exemple, que les expériences ne pourraient faire courir qu’un risque minimal aux sujets. La préoccupation primordiale était que les prisons sont des environnements en eux-mêmes coercitifs dans lesquels un consentement éclairé ne peut jamais être obtenu. Le fait que des recherches offrent récompense financière, allègement de l’ennui et perspective d’une obtention de liberté conditionnelle plus rapide les rend même encore plus problématiques.

    Telle était l’opinion qui dominait jusqu’à 2004, lorsque le DHHS a demandé à l’OIM de revoir sa position à ce sujet. En août 2006, l’OIM a publié son rapport qui a reconnu qu’il serait judicieux de laisser la situation en l’état. Par exemple, la population carcérale américaine comprend un nombre disproportionné de personnes vulnérables : les membres de groupes minoritaires, ceux atteints de maladie mentale, d’infection au VIH et autres maladies infectieuses graves. Les prisons sont généralement surchargées et leurs services médicaux sont insuffisants. Tous ces facteurs ont suggéré que n’importe quel allègement des restrictions pourrait mener à la répétition des précédentes erreurs.

    La commission de l’OIM, bien que sensible aux « abus déraisonnables » du passé, a cependant conseillé que des expériences comportant plus de risques que le risque minimal soient autorisées, sous réserve que des études impliquant des médicaments ou autres interventions biomédicales devaient apporter un bénéfice potentiel aux prisonniers. La commission a aussi conseillé plusieurs garde-fous, comme la création d’une base de données publique des expériences en prison, la limitation de la recherche aux interventions ayant démontré innocuité et efficacité, l’assurance que les études incluent une majorité de sujets non prisonniers et l’exigence que les propositions de recherche soient examinées par des comités de contrôle institutionnels comprenant des représentants des prisonniers.

    La décision de la commission est valable pour plusieurs raisons. La première pourrait être qualifiée d’historique. Pendant la plus grande partie du 20e siècle, malgré les découvertes de Nuremberg et d’autres avertissements ponctuels, l’expérimentation humaine a été largement considérée comme « une bonne chose », qui ferait avancer la science et bénéficierait à la santé. La réaction de retournement contre l’expérimentation en prison est survenue dans les années 70, quand l’autorité était mise en question dans toute la société. Aucun mécanisme n’était en place pour garantir les droits de sujets vulnérables. Interdire toute recherche risquée dans les prisons était donc judicieux.

    On a l’habitude de dire que ceux qui ignorent l’histoire sont condamnés à la répéter. Mais la décision de conserver les actuelles restrictions à cause des abus du passé conduirait à négliger plusieurs importants développements. Depuis 1978, un réseau de comités de révision institutionnels a été établi dans les instituts nationaux de santé, dans d’autres organismes gouvernementaux et des sites de recherche universitaire par tout le pays. Avec « le consentement éclairé » à présent entré dans le langage commun, les sujets d’étude sont plus conscients de leurs droits. Et, en grande partie à la suite du travail des militants de la lutte contre le sida et contre le cancer du sein, des personnes malades et à risques, même celles qui appartiennent aux populations potentiellement vulnérables, poursuivent à présent activement leur participation aux protocoles de recherche. Bien que tous ces développements ne soient pas clairement positifs, les ignorer eux et les opportunités qu’ils peuvent offrir aux prisonniers devrait être une attitude de régression. Comme dit le rapport de l’OIM, « Le respect des prisonniers exige aussi la reconnaissance de leur autonomie. »

    Un autre argument en faveur de l’assouplissement des restrictions est l’assertion que toute recherche en milieu carcéral est problématique pourrait ne pas être correcte. À la lumière des abus, les critiques ont tout naturellement soutenu que l’expérimentation humaine en prison a échoué parce qu’elle a lieu dans un environnement coercitif qui dénature n’importe quelle possibilité de consentement éclairé. Mais c’est une théorie qui peut et doit être examinée empiriquement par des études formelles du processus de consentement dans les prisons. De plus, comme le philosophe Carl Cohen en a débattu, la recherche à l’extérieur des prisons a souvent tout autant d’éléments coercitifs – si on admet que la coercition est employée, elle peut ne pas avoir grand-chose à voir avec la condition de prisonnier. [5]

    Finalement, rétablir, puis contrôler la recherche en prison offrirait à la société l’opportunité d’un contrôle continu et d’une réévaluation. En effet, la commission de l’OIM a trouvé que beaucoup de recherches non réglementées en prison avaient été menées sans tenir compte des directives de 1978. Nombre d’expériences tristement célèbres en prison ont impliqué la tromperie active des participants à l’étude – un abus facile à éviter si l’initiative entière est menée honnêtement. Il est même possible que de telles recherches, en ouvrant une fenêtre sur la vie carcérale, attirent utilement l’attention sur les lacunes des services médicaux en prison.

    Les nouvelles réglementations doivent cependant être abordées avec appréhension. Comme le sociologue Erving Goffman l’a montré dans son livre de 1961 « Asiles, “des institutions totales” », des prisons peuvent se moquer totalement des droits de leurs habitants. Peut-être devrait-on exiger de toute personne qui s’engage dans une recherche à l’intérieur des murs d’une prison qu’il lise ce livre.

    Le docteur Lerner est maître de conférence de médecine et de santé publique à l’Université Columbia, New York.
    1. Hornblum AM. They were cheap and available : prisoners as research subjects in twentieth century America (Ils étaient bon marché et disponibles : les prisonniers comme sujets de recherche dans l’Amérique du vingtième siècle). BMJ 1997 ; 315:1437-41.
    2. Welsome E. The plutonium files : America’s secret medical experiments in the Cold War (Les dossiers du plutonium : les expériences médicales secrètes de l’Amérique pendant la guerre froide). New York : Delta, 1999:362-82.
    3. Lederer SE. Subjected to science : human experimentation in America before the Second World War (Soumis à la science : l’expérimentation humaine en Amérique avant la Seconde Guerre mondiale). Baltimore : Johns Hopkins University Press, 1995.
    4. Harkness JM. Nuremberg and the issue of wartime experiments on US prisoners : the Green Committee. (Nuremberg et la question des expérimentations en temps de guerre sur des prisonniers américains : le Comité Vert) JAMA 1996 ;276:1672-5.
    5. Cohen C. Medical experimentation on prisoners (L’Expérimentation médicale sur les prisonniers). Perspect Biol Med 1978 ;21:357-72.

    Source : Academic Commons – Columbia University, le 03/05/2007, lien https://www.les-crises.fr/sujets-ou-objets-detenus-et-experimentation-humaine-par-barron-h-lerner

  • Retour sur la manifestation du 11 mai contre le #Front_National à Belmont-sur-Rance
    http://lahorde.samizdat.net/2014/05/12/retour-sur-la-manifestation-du-11-mai-contre-le-front-national-a-b

    Dimanche 11 mai devait se tenir, dans une salle municipale du village de Belmont-sur-Rance, en sud-Aveyron, une conférence du Front National, dans le cadre de la campagne pour les élections européennes. Cette provocation, à quelques kilomètres du site du célèbre maquis du Bouscalous, ne pouvait pas rester sans réponse. Suite à un appel des amis [&hellip

    #Initiatives_antifas #antifascisme