city:benin

  • #Métaliste, compilation de liens concernant des nouvelles sur des exilés décédés en Suisse...
    Cela pourrait notamment servir à montrer qu’il ne s’agit pas de cas isolés, mais d’une conséquence directe des politiques migratoires restrictives.

    Décès de #Joseph_Ndukaku_Chiakwa :
    https://seenthis.net/messages/210817
    #Joseph_Chiakwa

    Suicide au centre de détention en vue de renvoi :
    https://seenthis.net/messages/306906

    Toter lag eine Woche lang in Notunterkunft
    https://seenthis.net/messages/397685

    Le cadavre d’un requérant retrouvé dans un centre
    https://seenthis.net/messages/398259

    Une jeune Afghane se défenestre à #Zweisimmen (BE)
    https://seenthis.net/messages/512460

    [Chiasso] Un mort à la frontière, rassemblement !
    https://seenthis.net/messages/575005

    Le Matin | Retour sur la funeste épopée de Youssouf Diakite
    https://seenthis.net/messages/594653

    Lausanne Ils interpellent le mauvais requérant gambien. Ce dernier meurt en cellule
    https://seenthis.net/messages/640988

    20 Minutes | « Requérant apatride, il n’a pas été écouté, il est parti »
    https://seenthis.net/messages/652050

    #Décès de #Mike
    https://seenthis.net/messages/687438

    Et probablement j’en oublie... sic.

    #asile #migrations #réfugiés #décès #mort #mourir_dans_la_forteresse_Europe #Suisse #vol_spécial #renvois #expulsions

    cc @isskein

    • Renvois forcés | Pratique zurichoise : Une obstination meurtrière

      Fin octobre, l’association « Augenauf » organisait une campagne nationale de manifestations à Zurich, Bâle, Berne, Lucerne, et Lausanne pour dénoncer les expulsions sous la contrainte. Une pratique relativement courante – le 28 octobre dernier l’Office fédéral des réfugiés (ODR) indiquait avoir utilisé la contrainte 40 fois sur 6’500 renvois depuis le début de l’année – mais pas sans de dramatiques conséquences. En mars dernier, à l’aéroport de Kloten, un Palestinien est mort étouffé au cours de son expulsion. La plainte pour négligence déposée contre la cheffe du département de justice et police du canton de Zurich, Rita Führer (UDC), a été jugée « manifestement infondée » le 12 novembre, et les renvois sous la contrainte de continuer. Comme le montre l’article ci-dessous repris du bulletin d’« Augenauf » no 26, d’octobre 1999.

      https://asile.ch/1999/12/01/renvois-forcespratique-zurichoiseune-obstination-meurtriere

      Trouvé dans les archives de @vivre. C’était en 1999

    • Voici une nouvelle victime des politiques migratoires...

      YK, née le 1er janvier 1998, est arrivé en Suisse en juillet 2015. Il y a une année, il appris qu’il ne sera pas reconnu en tant que réfugié en Suisse. A partir de ce moment là, YK a arrêté l’école, pourtant il aimait l’école. Il a finalement mis fin à sa vie le 4 juillet 2018.

      Accompagné de ses amis, nous organisons une cagnotte participative pour couvrir les frais du rapatriement du corps de YK en Érythrée, afin qu’il puisse retrouver sa famille et reposer en paix. Les frais s’élèvent à 13’000 CHF.

      Dans la culture érythréenne, il est difficile pour une famille d’entamer son deuil sans avoir pu voir le corps et sans pouvoir enterrer son enfant selon les coutumes. Comme vous le savez, le processus de deuil prend du temps et est très pénible.
      En soutenant le rapatriement du corps de YK, nous aidons ses parents et ses proches dans cette longue guérison.

      –-> j’ai anonymisé son nom, qui est connu notamment par la coordination asile de Genève

    • Communiqué de presse | La Coordination asile.ge invite à un rassemblement en solidarité avec la communauté érythréenne

      La Coordination asile.ge appelle à un rassemblement ce jeudi 12 juillet à 17h30 à la zone piétonne du Mont-Blanc afin de manifester notre solidarité et notre tristesse face au décès tragique de Yemane. #Yemane, retrouvé mort le 4 juillet dernier, était âgé de 20 ans. Originaire d’Érythrée, il était arrivé en Suisse en juillet 2015 pour y déposer une demande d’asile, à l’âge de 17 ans, en tant que mineur non accompagné.

      https://asile.ch/2018/07/12/communique-de-presse-la-coordination-asile-ge-invite-a-un-rassemblement-en-sol

    • #Maroggia, “era un ragazzo bravo e impegnato”

      Il ricordo di chi conosceva il 27.enne del Benin morto tragicamente nel lago Ceresio domenica.

      È una storia triste con un finale tragico, quella del 27.enne del Benin morto domenica a Maroggia. Una parabola che l’ha portato dall’Africa alla Svizzera, dove il sogno di una vita migliore sembrava essersi realizzato, ma poi si è infranto contro le leggi e le norme del paese che l’aveva accolto, facendolo precipitare in uno stato di sofferenza tale da necessitare il ricovero alla clinica sociopsichiatrica di Mendrisio. Domenica il drammatico epilogo nelle acque del Ceresio, dove il giovane è scivolato durante una gita organizzata dalla struttura, trovando la morte.

      «Era un ragazzo bravo e impegnato, che ha lavorato da noi per diversi anni». Amanda Pizzagalli, segretaria di direzione della Cogesa SA di Taverne ne parla con affetto e tanta tristezza.«Ci tengo che sia ricordato perché non avendo più i genitori, eravamo diventati un po’ noi la sua famiglia».

      https://m.cdt.ch/Ticino/Lugano/197184/maroggia-era-un-ragazzo-bravo-e-impegnato

      v. l’article complet, que j’ai reçu par email:

    • On parle dans cet article du décès de #Joseph_Ndukaku_Chiakwa alias #Alex_Khamma sur un vol spécial :

      Depuis le décès d’un Nigérian, survenu le 17 mars 2010, juste avant l’embarquement dans un de ces vols, des médecins sont requis pour déclarer « Fit to fly » les personnes ainsi renvoyées et sont mandatés pour accompagner ces vols. On les a vus prêts à injecter des sédatifs¹ lorsque menottes et baillons ne suffisaient plus…

      L’article est accompagné de cette #caricature de #Herji :


      https://seenthis.net/messages/814582
      #dessin_de_presse

    • Décès d’#Abdoul_Mariga après son renvoi de Suisse

      Abdoul Mariga est décédé à l’hôpital de Conakry ce 17 octobre, probablement des suites d’une hépatite B. Ce jeune homme âgé de 30 ans avait été renvoyé de Suisse par la contrainte le 6 novembre 2019, alors qu’il séjournait en Suisse depuis 10 ans, occupait un emploi au CHUV comme cuisinier, et avait à son actif un parcours d’intégration fulgurant et exemplaire. D’un coup l’exécution du renvoi a laissé son entourage dans le désarroi, a mis fin à tous ses projets de vie, et l’a mis en situation de danger pour sa sécurité et sa santé qui a conduit à sa mort.

      Abdoul était arrivé à l’âge de 18 ans en Suisse. Malgré une décision négative et de renvoi, il est parvenu à rapidement apprendre le français, puis il a suivi un AFP, c’est-à-dire un rattrapage scolaire pendant deux ans, qu’il a terminé avec succès. Il a ensuite été engagé comme apprenti au CHUV. Il a obtenu son Certificat et a été engagé de manière fixe. Son employeur le décrit comme un jeune homme exigeant, soigneux, respectueux, de très bonne sociabilité, apprécié de son entourage et investi dans son travail, « un collaborateur sur qui nous pouvons pleinement compter ».

      D’après d’autres témoignages de ses proches et des personnes qui l’ont accompagné dans son parcours, Abdoul était persévérant, déterminé dans ses apprentissages et il a montré beaucoup de courage pour mener à bien sa formation professionnelle. Son intégration était considérée comme « remarquable », « exemplaire » et « exceptionnelle ».

      Les autorités ont ignoré ce parcours méritoire et tous les efforts que le jeune avait accomplis pour construire, de sa propre volonté, une existence viable. Il n’avait aucune famille ici et ne pouvait compter que sur lui-même dans un premier temps, puis sur les personnes avec qui il avait créé des liens. Les autorités ont également ignoré l’avis et l’investissement de tous ceux qui le connaissaient personnellement et avaient exprimé leur attachement ou leur sympathie.

      L’exécution du renvoi avait déjà laissé un grand vide et un sentiment d’injustice. Ce jeune n’avait rien à se reprocher et il avait trouvé sa place. Il n’y avait aucune raison de le renvoyer en Guinée.

      Là-bas, il n’avait plus de famille. Il s’est retrouvé seul à Conakry sans logement et rapidement désargenté. Il a survécu sur place grâce à son dernier salaire du CHUV puis grâce à l’aide privée d’amis avec qui il était resté en contact. Ses conditions de vie étaient très difficiles et il n’a pas pu avoir accès aux soins médicaux. Il a été hospitalisé alors qu’il se trouvait au plus mal et est décédé quelques jours plus tard, seul, sans l’accompagnement d’aucun proche.

      Cette terrible nouvelle nous laisse dans l’incompréhension et la colère, ainsi qu’une grande tristesse. Voici quelques mots d’Abdoul qui expliquait sa situation là-bas, et sa détresse :

      « Ma santé ne va pas bien. Mes bras et mes jambes s’endorment. Ça a commencé pendant ma détention [en Suisse, avant l’exécution du renvoi] et maintenant c’est de plus en plus fréquent. J’ai des vertiges et parfois je perds l’équilibre et je tombe.

      J’ai été à l’hôpital au début, mais je n’ai plus accès, faute d’argent. J’ai pris un traitement quelque temps, mais maintenant c’est fini, je n’ai plus de médicaments et plus de soins. Même me loger devient très difficile. Je suis là avec beaucoup d’angoisses parce que les prochains jours, je ne sais pas comment je vais être.

      Je vis très difficilement ici et chaque fois que la police me contrôle, ils me prennent tout l’argent que j’ai sur moi. Chaque sortie est risquée et me faire perdre encore mes moyens pour vivre. Le ministre de la sécurité a refusé de me donner un document de circulation.

      J’ai fait des démarches pour essayer d’obtenir des documents. J’ai été au tribunal de Dixinn au mois de décembre 2019 pour la nationalité. Ils m’ont dit qu’ils ne sont pas compétents pour gérer mon cas. Ils m’ont dit d’aller voir un notaire ce que j’ai fait. Ce dernier m’a dit que je ne peux pas avoir la nationalité et il m’a fait signer un acte de déclaration. Après je suis retourné au tribunal et ils m’ont dit d’aller au ministère de la Sécurité. J’y suis allé et j’ai été arrêté et auditionné. J’ai rencontré des membres de la direction. On m’a reconvoqué pour le lendemain pour me dire que je risquais d’être expulsé vers la Somalie selon le Secrétaire général. Après plusieurs convocations et intimidations, j’ai dû prendre un avocat qui est intervenu. Ils m’ont demandé d’aller au ministère des Affaires étrangères.

      Mon avocat a saisi la Présidente du Tribunal de première instance de Kaloum. Mardi 25 février à 9h j’ai été convoqué devant le juge du tribunal de Kaloum. Actuellement, la procédure n’a pas abouti et le Tribunal est fermé.

      Toutes les autorités guinéennes à même de traiter mon cas ont été saisies. Je me suis rendu partout, mais on ne voulait pas me répondre ni m’écouter. J’ai dû payer un avocat pour faire les démarches, mais je n’ai plus d’argent.

      Les autorités m’ont aussi demandé de retourner en Mauritanie. Je n’ai personne là-bas et je n’y ai même jamais habité.

      Je suis malade je ne dors plus. Partout quand je vais dans les hôtels on me demande un passeport et si je sors pour manger, je risque de me faire arrêter par la police et racketter. Pour le logement, on me demande de payer 8 à 12 mois d’avance ce que je ne peux pas. Je suis complètement bouleversé, des fois, je ne mange pas. Je paie seulement l’hôtel. C’est trop difficile pour moi. »

      Abdoul Mariga est décédé à l’hôpital de Conakry ce 17 octobre. Le collectif Droit de rester est triste et exprime sa sympathie aux proches d’Abdoul. Nous sommes également en colère. Sans ce renvoi décidé par le SEM, Abdoul Mariga serait encore en vie, et travaillerait aujourd’hui encore au CHUV.

      https://asile.ch/2020/10/30/renvois-hommage-a-abdoul-mariga

  • #Décès de #Mike

    Bonjour à toutes et tous,

    Comment exprimer un ressenti lorsque ce sont cent personnes qui parlent toutes en même temps, cent personnes qui vivent les choses, chacune à sa manière ? La mort de Mike laisse en chacune et chacun de nous une trace singulière, un vide ; que nous essayons ensemble et individuellement de ne pas laisser s’effondrer en trou noir. Colère rentrée, tristesse, sensation d’étouffer, incompréhension, sentiment d’#injustice : où se situer, quoi faire ?

    (...)

    Parallèlement, nous avons rendu plusieurs visites aux pompes funèbres et à l’ambassade du Nigeria, afin de préparer le transport du corps de Mike. Pour assurer sa conservation, il a été embaumé, un processus rendu plus difficile (et plus coûteux) par l’autopsie approfondie qui a été menée par la médecine légale. Son #corps se trouve maintenant en réfrigération, à #Lausanne.

    Le transport doit quant à lui être encore autorisé par les autorités nigérianes, lesquelles exigent un certificat spécifiant la cause exacte du décès — un document que nous ne pourrons obtenir qu’une fois établi par le médecin légiste le rapport définitif d’autopsie (et les analyses toxicologiques, notamment, peuvent encore prendre du temps). Ce n’est que depuis l’année passée que le Nigeria demande un tel document, après qu’un corps atteint par le virus Ebola a été introduit sans contrôle dans le pays. Nous espérons quant à nous que ce processus ira au plus vite, afin que le corps de Mike puisse être restitué à sa famille et enterré selon les rites qui ont accompagné sa vie.

    Nous demandons une fois de plus humblement votre aide pour faire face aux coûts de la garde du corps et de son rapatriement. Les Pompes Funèbres Générales ont établi un devis de CHF 9’136 (pdf joint à ce message). Nous leur avons déjà versé CHF 3’000 à titre d’acompte et avons envoyé CHF 500 à la compagne de Mike, à Valencia en Espagne. Heureusement, nous avons déjà reçu de nombreux dons et voulons dire un grand merci à toutes celles et ceux qui en sont la source : à travers le compte ouvert par Droit de Rester et deux soirées de soutien à Neuchâtel et à Lausanne, pas loin de CHF 3’500 nous sont arrivés. Restent donc un peu plus de CHF de 5’500 à rassembler. Pourriez-vous s’il-vous-plaît faire suivre ce message autour de vous, afin que d’autres personnes sensibles à cette situation puissent faire peut-être elles aussi un don de 50 ou 100 francs ? Les petits cours d’eau font les grandes rivières.

    CCP : 17-549478-7 / Coordination Asile Lausanne, Case Postale 5744, 1002 Lausanne / IBAN : CH21 0900 0000 1754 9478 7 / Mention : « Mike »

    Sur un autre plan, l’avocat engagé par la famille de Mike avec notre soutien, Me Simon Ntah, s’est saisi de l’affaire avec sérieux. Au cours des semaines qui ont suivi la mort de Mike, plusieurs témoins sont apparus, les policiers ont été auditionnés par le Ministère public en présence de l’avocat, un rapport préliminaire d’autopsie a été rendu. Les informations relatives à ces derniers points ont été relatées par la presse : nous vous renvoyons à l’article du 24Heures ci-dessous et au 19h30 de la RTS du 21 mars.

    https://www.24heures.ch/vaud-regions/lausanne-region/policiers-lausannois-feront-face-justice/story/29578626

    https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/vd--deces-dun-nigerian-des-agents-de-police-sont-entendus-comme-prevenus?id=9429

    Le relatif soulagement qu’on peut ressentir à l’annonce de ces nouvelles – savoir que ces 6 policiers ont effectivement été prévenus d’#homicide par négligence – ne change cependant rien au fait que de nombreux autres événements impliquant racisme et violence ont pu et, à n’en pas douter, se sont produits dans le plus complet silence. L’ignorance dans laquelle se trouvent la plupart des gens, en Suisse, quant à ce qui se passe sous leurs fenêtres, de jour comme de nuit, est alarmante. Le déni de racisme, brandi encore par M. Hildebrand dans le Lausanne Cité la semaine dernière, doit interpeller et ne pas être laissé sans réponse. Le #racisme prospère précisément par le bais des institutions : la stigmatisation des personnes migrantes et en particulier des personnes racisées est renforcée par les directives et l’autorité du Secrétariat d’Etat aux Migrations, par les politiques cantonales de chasse aux personnes sans-papiers et, sur un autre plan, de chasse aux travailleurs précarisés de la drogue, dans les rues de Lausanne et ailleurs. Ne pas reconnaître qu’il existe des béances dans l’égalité d’accès aux droits pour des personnes étrangères précarisées et/ou racisées en Suisse est inadmissible.

    Face à ce déni, on se rend compte à quel point il est essentiel de pouvoir compter sur les oreilles et les voix de nombreuses personnes, qu’elles soient politisées ou non. À commencer par toutes celles et ceux qui sont venu-e-s à la manifestation du 10 mars, puis au rassemblement du 20 mars. Et ce sont aussi des soutiens politiques : il y a dix jours, David Payot, Karine Clerc, Didier Divorne et Marc Vuilleumier – pour le groupe POP & Gauche en mouvement – ont ainsi cosignés un communiqué qui rejoint certaines de nos prises de position et assume une ligne claire.

    http://www.popvaud.ch/2018/03/29/communique-deces-de-mike-a-lausanne

    Ce ne sont pas les seuls. Au cours du mois de mars, nous avons à nouveau joint nos forces avec SolidaritéS Vaud, le Collectif Afro-Swiss, l’Alliance contre le profilage racial, Droit de Rester, le groupe Ensemble à Gauche, le Collectif R ainsi que la Ligue suisse des droits de l’Homme section vaudoise, sans oublier le Collectif St-Martin ni l’association du Sleep-In ainsi que le Collectif Outrage. Et bien d’autres sont venus, des personnes nigérianes vivant à Lausanne ou ailleurs en Suisse, et des personnes suisses qui ne tolèrent pas que de tels actes de la part des forces de police puissent avoir lieu. Nous souhaitons que ces rassemblements portent des fruits et qu’ils se propagent à l’avenir au-delà des frontières du canton et de la Suisse. Together we stand.

    C’est un combat de longue haleine. La façon dont le postulat d’Ensemble à Gauche au Conseil communal a été repoussé le 27 mars le montre assez. Nous saluons la manière dont Pierre Conscience a défendu ce postulat, ainsi que les interventions de Claude Calame et le soutien d’une partie des Verts. Il est frappant de voir à quel point la majorité du Conseil refuse de considérer les problèmes de racisme et d’#abus_policier dans leur dimension systémique, à l’horizon de la politique suisse en matière d’immigration et d’asile, des rapports économiques et politiques de domination qui existent entre l’Europe et l’Afrique, ainsi qu’à l’intérieur des frontières de la Suisse. Pour les personnes que cela intéresse, il est possible de regarder l’enregistrement vidéo de ce débat sur internet : http://www.sonomix.ch/live/lausanne/996

    C’est un combat dont la valeur pour la vie s’éprouve au jour le jour et c’est là que nous trouvons nos forces. En continuant de rassembler des témoignages sur les discriminations, les #violences et/ou les abus policiers ; en communiquant, en refusant de fermer sa gueule, en écrivant aux journaux, en réagissant via des courriers de lecteur ou des lettres à la rédaction lors du traitement racisant de certains sujets ; en ne se laissant pas prendre au jeu de la haine sur les réseaux sociaux tout en dénonçant les cas de racisme, voire en portant plainte ; en prêtant attention à ce qui se passe autour de nous dans la rue, dans les magasins, sur les lieux de travail, dans les institutions, dans les milieux culturels ; en ouvrant de nouveaux lieux d’accueil respectueux et dignes ; en donnant la voix à ceux et celles qui en sont privés ; en s’investissant pour créer le changement.

    Merci pour votre lecture, et en vous souhaitant plein de bonnes choses pour ce début de printemps !!!

    Les membres du Collectif Jean Dutoit

    #police #violences_policières #Suisse #Vaud #asile #migrations #réfugiés #mourir_dans_la_forteresse_Europe

    Message reçu d’un membre du collectif Jean Dutoit, par email.

    • Communiqué sur le décès de Mike à Lausanne

      Le 28 février, Mike décédait dans une intervention de police. Les agents ont-ils une responsabilité dans ce décès ? L’enquête le dira d’ici quelques mois. Ce qu’il est possible de dire aujourd’hui, c’est que la réponse doit être politique et non judiciaire. Le combat contre le deal mérite mieux qu’une chasse aux petits trafiquants, et les difficultés de beaucoup de migrants africains ne résultent pas des écarts d’un ou de plusieurs policiers. Tant que ces migrants seront vus comme un problème à traiter par la répression, tant que nous n’aborderons pas les problèmes qu’eux-mêmes rencontrent et qui les amènent à Lausanne, notre politique restera largement inefficace.

      Ces personnes ont fui l’Afrique pour des motifs sociaux, politiques ou économiques ; elles ont passé des années sur le chemin vers l’Europe en y investissant souvent les ressources de tout leur entourage. Elles cherchent ici de la sécurité, un moyen de vivre, et de rembourser les dettes contractées sur leur chemin. La Suisse leur offre peu de possibilités d’asile – les accords de Dublin en sont la première cause – mais la situation est généralement pire dans les pays qu’ils ont traversé. Ils n’ont pas accès au logement ni au travail ; ils vivent donc là où ils risquent le moins d’être chassé, et assurent leur subsistance au mieux du travail au noir, au pire du trafic de drogue. Ils sont amendés lorsqu’ils dorment dans la rue, lorsqu’ils sont pris en train de travailler, ou lorsqu’ils trafiquent ; parfois emprisonnés selon la gravité des faits et la place dans les prisons. Si ces sanctions sont inefficaces, c’est surtout parce qu’ils ne trouvent pas d’alternative.

      Nous avons besoin d’une politique qui s’adresse aux problèmes de ces migrants africains, et qui ne se contente pas de les traiter comme un problème. Qui permette au plus grand nombre de vivre dans leur pays d’origine. Qui leur assure des conditions d’asile décentes dans les pays du Sud de l’Europe. Qui permette à ceux qui demandent l’asile en Suisse de vivre et de gagner leur vie, plutôt que de leur interdire le séjour et le travail.

      Ces problèmes ne trouveront pas leur solution à la seule échelle d’une ville ou d’un canton. Mais ces problèmes sont devant nous, et ils ne disparaîtront pas si nous fermons les yeux. Demander à la police de les résoudre par la seule répression, c’est mettre la police en échec, et c’est mettre encore plus de danger ou de précarité sur des personnes qui la fuient.

      Pour le POP
      David Payot, Municipal Lausanne
      Karine Clerc, Municipale Renens
      Didier Divorne, Municipal Renens
      Marc Vuilleumier, ancien Municipal Lausanne

      http://www.popvaud.ch/2018/03/29/communique-deces-de-mike-a-lausanne

    • Message du collectif Jean Dutoit (09.06.2018):

      C’est avec soulagement que nous vous annonçons que le corps de notre père, mari, frère et ami Mike Ben Peter Amadasun a été retourné à sa famille, à Benin City au Nigeria. Il est arrivé hier soir à Lagos, d’où il a été emmené jusqu’au lieu de son dernier séjour. La famille Amadasun se rassemble aujourd’hui et demain pour la veillée funèbre et l’enterrement.

      Nous aimerions exprimer notre profonde gratitude envers tou-te-s celles et ceux qui nous ont apporté leur aide et leur soutien pendant ces temps difficiles. Durant trois mois, depuis que Mike a perdu la vie, nous nous sommes attelés à rassembler tous les papiers nécessaires, et la pensée que Mike n’avait pas encore trouvé la paix fut pénible. Nombre d’entre vous ont été présent-e-s à un moment ou à un autre, et c’est grâce à votre solidarité, votre amitié et votre amour que ce jour est aujourd’hui réalité. Vos donations ont par ailleurs permis de rassembler suffisamment d’argent pour payer les services funéraires, la garde du corps, son transport par avion ainsi que les voyages de la famille. Nous en publierons ultérieurement un compte-rendu.

      Nous remercions en particulier son frère Roger, qui s’est tant investi entre la Suisse et l’Italie ; sa femme Bridget à Valencia, en Espagne, et leurs deux enfants, Nelly et Divine, qui ce mercredi sont venus et ont participé à la veillée funèbre de leur père à Lausanne ; tous les membres de la communauté Edo à Jean Dutoit, ainsi qu’ailleurs en Suisse et en Europe ; tous les membres du Collectif Jean Dutoit, qui ont donné le meilleur d’eux-elles-mêmes pour rendre ce retour possible ; Mme Luinetti aux Pompes Funèbres Générales à Lausanne, pour son aide et son soutien au long de tous ces mois ; toutes les personnes de Suisse et d’ailleurs qui ont partagé nos messages et nous ont envoyé leur dons, leurs mots de soutien, leur amour et leur amitié.

      QUE SON ÂME REPOSE EN PAIX

  • SBARCHI, I DATI 2017. 120mila migranti giunti lo scorso anno in Italia

    Sono stati complessivamente poco più di 171mila nel 2017 i migranti giunti via mare sulle coste dei Paesi del Mediterraneo. Si tratta del numero più basso da quando ha avuto inizio nel 2014 il significativo flusso di ingressi via mare verso l’Europa. Il principale Paese di approdo nel Mediterraneo nel 2017 è stato l’Italia con quasi 120mila migranti sbarcati, il 70% di tutti gli arrivi via mare in Europa. Il 2015 fu invece l’anno della Grecia, che raccolse l’84% degli arrivi, mentre nel 2016 gli sbarchi sulle isole greche subirono un significativo ridimensionamento: Italia e Grecia accolsero rispettivamente 181mila (50%) e 174mila (48%) migranti. I dati emergono da un’analisi della Fondazione Ismu, Iniziative e studi sulla multietnicità di Milano.
    Il Paese del Mediterraneo che ha visto aumentare in modo rilevante gli arrivi nel 2017 è stato la Spagna, sulle cui coste sono approdati circa 21mila migranti, con un aumento del 160% rispetto al 2016. Per quanto riguarda la provenienza dei migranti arrivati via mare, tra le nazionalità dichiarate al momento dello sbarco in Italia nel 2017 hanno prevalso Nigeria, Guinea, Costa d’Avorio e Bangladesh. In Grecia sono giunti soprattutto siriani, iracheni e afghani. In Spagna, via mare e via terra, sono arrivati soprattutto migranti dal Marocco, dall’Algeria, dalla Costa d’Avorio e dalla Guinea.
    Anche nel 2017 è rimasto significativo il numero di persone che hanno perso la vita nel tentativo di raggiungere l’Europa via mare: si stimano 3.116 migranti morti o dispersi nelle acque del Mediterraneo e principalmente nella più pericolosa rotta del Mediterraneo Centrale dal Nord Africa-Libia all’Italia.

    Il quadro italiano
    Sono quasi 120mila i migranti sbarcati nel 2017 sulle coste italiane, di cui 15.731 minori stranieri non accompagnati. Rispetto all’anno precedente, quando sono stati registrati 181.436 sbarchi, v’è stato un calo del 34,2%. Le richieste d’asilo nel 2017 sono state 130mila, con un lieve aumento rispetto all’anno precedente (+5,4%); le istanze sono state presentate soprattutto da nigeriani, bangladesi, pakistani, gambiani e ivoriani. Le domande d’asilo esaminate sono state oltre 80mila, 10mila meno rispetto al 2016. Al 60% (47.839 casi) del totale richiedenti asilo non è stata riconosciuta alcuna forma di protezione. È cresciuto il numero di coloro che hanno ottenuto lo status di rifugiato, che nel 2017 ha costituito l’8,5% degli esiti, mentre si è fortemente ridimensionata la protezione sussidiaria, concessa nel 2016 a oltre 11mila migranti e nel 2017 a 5.800. Una domanda su quattro ha avuto come esito la protezione umanitaria.
    Al 31 dicembre 2017 sono stati trasferiti dall’Italia in un altro Paese UE 11.464 richiedenti protezione internazionale. I Paesi dove sono stati trasferiti sono Germania (dove è stato ricollocato il 43% dei migranti), Svezia (10,6%) e Svizzera (7,8%).

    http://www.cinformi.it/index.php/it/news_ed_eventi/archivio_news/anno_2018/sbarchi_i_dati_2017/(offset)/0/(limit)/4/(sb)/312
    #arrivées #statistiques #asile #migrations #Italie #chiffres #Méditerranée #Italie #2017

    v. aussi pour les mois/années précédents: http://seen.li/d6bt

    • Un tweet intéressant de l’#OIM / #IOM, 02.03.2018 :

      Migrant arrivals by #Mediterranean sea in Italy in 2018 are the lowest in 5 years, our @MillmanIOM says:

      https://twitter.com/UNmigration/status/969701973736947712

      La personne qui commente les chiffres dit que jamais les arrivées ont été si peu nombreuses... voici ce qu’il dit, je transcrit :

      “This is the lowest we have seen in the five years we have been compiling this data month by month with the Italian Ministry of Iterior. I can just tell you that in 2014, in the first two months almost 7700 people arrived. In 2015, in the first two months almost 7900. Over 9000 in 2016, over 13’000 in 2017. It’s pretty important I think, because Italians will vote this weekend. Immigration is a huge issue obviously, and to be able to report that arrivals are less than half of last year’s at this time and the lowest in five years I think it’s rather important. Our total for the year so far is 3’730. This week we took migrants back to #Benin, #Mali and #Niger. As I understood it we’ve done a total of 26 countries that we’ve returned from Libya this year, so I think that has had some impact on the flows to Italy.”

      (By the way, peut-être qu’un bref rappel des morts en Méditerranée et des conditions dégradantes en Libye auraient aussi été une bonne chose à rappeler... Mais mieux vaut se vanter des « #retours_volontaires » vers les pays d’origine)

      #renvois #expulsions #retour_volontaire

      cc @isskein

    • Demandes d’asile dans les États membres de l’UE - 650 000 primo-demandeurs d’asile enregistrés en 2017 - Syriens, Irakiens et Afghans demeurent les principaux demandeurs

      En 2017, 650 000 primo-demandeurs d’asile ont introduit une demande de protection internationale dans les États membres de l’Union européenne (UE), soit quasiment deux fois moins qu’en 2016, quand 1 206 500 primo-demandeurs d’asile ont été enregistrés, et à un niveau comparable à celui enregistré en 2014, avant les pics de 2015 et 2016.


      http://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/8754398/3-20032018-AP-FR.pdf/f7bca4e4-ab6d-40cb-ae35-1b2e9e71017c

      Les statistiques dans le document pdf d’Eurostat :
      http://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/8754398/3-20032018-AP-FR.pdf/f7bca4e4-ab6d-40cb-ae35-1b2e9e71017c

    • Commissione parlamentare di inchiesta sul sistema di accoglienza, di identificazione ed espulsione, nonchè sulle condizioni di trattamento dei migranti e sulle risorse pubbliche impegnate


      #nationalités #2016 #2017


      #régions

      #hotspots:

      #MNA #mineurs_non_accompagnés

      J’ai reçu ce rapport via email, que je ne trouve pas sur internet... mais j’ai fait des copies d’écran des graphiques.

    • « Voyages du désespoir », un rapport du HCR sur les mouvements de réfugiés en Europe

      Malgré la diminution globale du nombre de réfugiés et de migrants arrivés en Europe l’année dernière, les dangers auxquels nombreux d’entre eux sont confrontés dans certaines situations ont augmenté comme l’indique un nouveau rapport du HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, qui décrit l’évolution des tendances dans leurs déplacements.

      Selon le rapport « Voyages du désespoir », le nombre d’arrivées en Italie par la mer, principalement en provenance de la Libye, a considérablement diminué depuis juillet 2017. Cette tendance s’est poursuivie au cours du premier trimestre 2018, avec une baisse de 74 pour cent par rapport à l’année dernière.

      La traversée vers l’Italie s’est par contre révélée de plus en plus dangereuse et le taux de mortalité des candidats à la traversée depuis la Libye a grimpé à 1 personne sur 14 au cours du premier trimestre 2018, alors qu’il était de 1 sur 29 au cours de la même période en 2017.

      Par ailleurs, on a également observé au cours des derniers mois une détérioration très préoccupante de la santé des nouveaux arrivants en provenance de la Libye, avec un nombre plus important de personnes dans un état de grande faiblesse, amaigries et globalement en mauvais état de santé.

      Si le nombre total des traversées de la Méditerranée est resté bien en deçà de celui de 2016, le HCR a également constaté une recrudescence des arrivées en Espagne et en Grèce sur la fin de l’année 2017.

      En 2017, l’Espagne a observé une augmentation de 101 pour cent par rapport à 2016 et a recensé 28 000 nouveaux arrivants. Les premiers mois de 2018 indiquent une tendance similaire, avec une augmentation de 13 pour cent des arrivées par rapport à l’année dernière. Les Marocains et les Algériens constituent désormais les deux principales nationalités, mais les Syriens forment toujours l’essentiel des arrivées par les frontières terrestres de l’Espagne.

      En Grèce, le nombre total d’arrivées par la mer a diminué par rapport à 2016, mais on a cependant observé une recrudescence de 33 pour cent entre mai et décembre de l’année dernière, avec 24 600 arrivants par rapport à 18 300 au cours de la même période en 2016. La majorité d’entre eux étaient originaires de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan, et comprenait un grand nombre de familles avec des enfants. Les demandeurs d’asile arrivés en Grèce par la mer ont vécu de longues périodes d’attente sur les îles grecques, dans des conditions de surpeuplement difficiles.

      Le renforcement des restrictions en Hongrie a poussé de nombreux réfugiés et migrants à emprunter d’autres routes pour traverser l’Europe, indique le rapport. Ainsi, certains passent de Serbie en Roumanie tandis que d’autres passent de la Grèce en Albanie, puis au Monténégro et en Bosnie-Herzégovine pour rallier la Croatie.

      « Les voyages des réfugiés et migrants vers l’Europe et à travers celle-ci restent parsemés de dangers », a déclaré Pascale Moreau, la Directrice du bureau du HCR pour l’Europe. On estime que plus de 3 100 personnes ont perdu la vie en mer l’année dernière pendant la traversée vers l’Europe, et ce chiffre était de 5 100 en 2016. Depuis le début de l’année 2018, 501 personnes se sont ajoutées à la liste des morts ou des disparus.

      À ceux qui ont péri en mer, s’ajoutent au moins 75 autres personnes décédées le long des routes terrestres qui suivent les frontières extérieures de l’Europe ou alors qu’elles traversaient l’Europe en 2017, et les rapports sur la poursuite des refoulements sont profondément préoccupants.

      « Il est vital pour les personnes qui nécessitent une protection internationale d’avoir accès au territoire ainsi qu’à des procédures de demande d’asile rapides, justes et efficaces. Gérer ses frontières et offrir une protection aux réfugiés conformément aux obligations internationales des États ne sont pas des objectifs qui s’excluent ou sont incompatibles », a ajouté Pascale Moreau.

      Le rapport du HCR souligne également les abus et les pratiques d’extorsion que subissent les réfugiés et migrants aux mains des trafiquants, des passeurs ou des groupes armés sur les différentes routes vers l’Europe.

      Les femmes, et surtout celles qui voyagent seules, ainsi que les enfants non accompagnés sont particulièrement exposés au risque de subir des violences sexuelles et sexistes sur les routes vers l’Europe, ainsi qu’à certains endroits au sein de l’Europe.

      Plus de 17 000 d’enfants non accompagnés sont arrivés en Europe en 2017. La plupart de ces enfants sont arrivés en Italie par la mer, et 13 pour cent d’entre eux étaient des enfants voyageant seuls, une tendance similaire à celle de 2016.

      Le rapport du HCR signale toutefois des progrès encourageants quant au nombre de personnes réinstallées en Europe l’année dernière, avec une augmentation de 54 pour cent par rapport à 2016. La majorité de ces 26 400 réfugiés étaient des Syriens (84 pour cent) réinstallés depuis la Turquie, le Liban et la Jordanie. Parmi les pays européens, ce sont le Royaume-Uni, la Suède et l’Allemagne qui en ont accueilli le plus grand nombre.

      Un autre développement positif à la fin de l’année dernière a vu le HCR commencer à faciliter l’évacuation de réfugiés vulnérables de la Libye vers le Niger et de la Libye vers l’Italie.

      « Les évacuations depuis la Libye et l’augmentation des opportunités de réinstallation que nous avons observées l’année dernière sont d’excellentes nouvelles. Il subsiste toutefois des obstacles significatifs qui entravent l’accès à des voies sûres et légales, dont le regroupement familial, pour les personnes nécessitant une protection internationale, et nous appelons à une plus grande solidarité », a déclaré Pascale Moreau.

      Le rapport formule également des recommandations supplémentaires quant à la nécessité de renforcer la solidarité entre les États au sein de l’Europe ainsi qu’avec les pays de premier asile et de transit, afin d’améliorer la qualité de l’accueil — tout particulièrement l’accueil des enfants séparés et non accompagnés, et de ceux qui ont survécu à la violence sexuelle et sexiste — et de mieux protéger les enfants.

      http://www.unhcr.org/fr/news/press/2018/4/5acf30b3a/voyages-desespoir-rapport-hcr-mouvements-refugies-europe.html
      #Grèce #Italie #Espagne #mortalité #mourir_aux_frontières #décès #femmes #réinstallation #MNA #mineurs_non_accompagnés #corridors_humanitaires #desperate_journeys

      Lien vers le #rapport :
      https://data2.unhcr.org/en/documents/download/63039


      #parcours_migratoires #routes_migratoires #Albanie #Monténégro #Bosnie

    • Calo degli arrivi: continuerà?

      Nei primi quattro mesi del 2018 sono sbarcati in Italia circa 9.300 migranti, il 75% in meno rispetto allo stesso periodo del 2017. Si tratta di un trend del tutto in linea con il calo verificatosi negli ultimi sei mesi del 2017 (-75% rispetto allo stesso periodo del 2016). I dati relativi ai primi mesi dell’anno (quelli invernali) risultano tuttavia poco indicativi del livello dei flussi nei mesi successivi. Gli sbarchi iniziano a crescere solo da aprile e raggiungono un picco tra giugno e agosto, seguendo un tipico trend stagionale.

      L’andamento degli sbarchi nel mese di aprile può dunque essere considerato un primo segnale di quanti arrivi potrebbero essere registrati nel corso di tutto l’anno. Particolare attenzione meritano, al riguardo, gli avvenimenti di metà aprile, quando in quattro giorni sono sbarcate 1.500 persone.

      È comunque necessaria un’ulteriore dose di prudenza, perché ai trend stagionali si affiancano anche le decisioni e le politiche degli attori coinvolti lungo la rotta. Il 2017 lo dimostra: fino al 15 luglio dell’anno scorso gli sbarchi sulle coste italiane erano stati circa il 30% in più rispetto al 2016, e proprio da metà luglio, nel periodo dell’anno in cui solitamente si registrano più arrivi, è iniziato il calo degli sbarchi che prosegue a tutt’oggi.

      https://www.ispionline.it/it/pubblicazione/fact-checking-migrazioni-2018-20415

    • Calo degli arrivi: meno morti in mare?

      Il calo delle partenze ha ridotto drasticamente il numero assoluto di persone che perde la vita durante la traversata: se la frequenza delle morti in mare dei primi sette mesi dell’anno scorso fosse rimasta invariata nella restante parte del 2017, a fine anno si sarebbero registrate 4.155 morti – un livello comparabile a quello degli anni precedenti. Al contrario, se la frequenza delle morti in mare nei nove mesi successivi al calo degli sbarchi restasse costante per altri tre mesi, si registrerebbero circa 1.250 morti in un anno: una riduzione del 70%.

      L’Organizzazione mondiale per le migrazioni ha tuttavia fatto notare come, tra gennaio e marzo 2018, il già alto rischio della traversata lungo la rotta del Mediterraneo Centrale sia quasi raddoppiato rispetto allo stesso periodo dell’anno precedente (dal 3,3% al 5,8%). Ma in realtà questo aumento sembra dipendere più dalle condizioni meteorologiche invernali e da singoli casi “eccezionali” che dagli avvenimenti e dalle politiche alla base del calo degli sbarchi. Infatti, estendendo il confronto all’intero periodo del calo degli sbarchi (16 luglio 2017 - 30 aprile 2018) e confrontandolo con lo stesso periodo dell’anno precedente si nota sì un incremento, ma molto meno significativo: dal 2,6% al 3,0%.


      https://www.ispionline.it/it/pubblicazione/fact-checking-migrazioni-2018-20415
      #mortalité

    • Que cache la baisse des arrivées de personnes migrantes en méditerranée centrale ?

      Les États membres de l’Union européenne se félicitent depuis quelques mois de la baisse des arrivées sur les côtes européennes et de celle du nombre de personnes migrantes mortes ou disparues en Méditerranée. Mais que cache cette chute spectaculaire ?

      https://www.lacimade.org/cache-baisse-arrivees-de-personnes-migrantes-mediterranee-centrale
      #Méditerranée_centrale

  • ‘Migrants are more profitable than drugs’: how the mafia infiltrated Italy’s asylum system | News | The Guardian

    https://www.theguardian.com/news/2018/feb/01/migrants-more-profitable-than-drugs-how-mafia-infiltrated-italy-asylum-

    Crime families have cashed in on the ‘refugee industry’. By Barbie Latza Nadeau

    Thu 1 Feb 2018 06.00 GMT

    Joy, a young Nigerian woman, was standing in the street outside the sprawling, overcrowded Cara di Mineo reception centre for asylum seekers in central Sicily, waiting for someone to pick her up when I met her. It was late summer 2016, and the weather was still hot. She said she was 18, but looked much younger. She was wearing a faded denim jacket over a crisp white T-shirt and tight jeans, and six or seven strings of colourful beads were wrapped around her neck. A gold chain hung from her left wrist, a gift from her mother.

    As we spoke, a dark car came into view and she took a couple of steps away from me to make sure whoever was driving saw her, and saw that she was alone. There were a handful of other migrants loitering along the road. The approaching car didn’t slow down, so Joy came back over to me and carried on our conversation.

    The oldest of six children, Joy (not her real name) told me she had left her family in a small village in Edo state in Nigeria at the age of 15, and gone to work for a wealthy woman who owned a beauty salon in Benin City. She had since come to suspect that her parents had sold her to raise money for their younger children. “They probably had no choice,” she said as she looked down the road toward the thick citrus groves that hid the coming traffic.

    #italie #asile #migrations #prostitution

  • Story of cities #5: Benin City, the mighty medieval capital now lost without trace
    With its mathematical layout and earthworks longer than the Great Wall of China, Benin City was one of the best planned cities in the world when London was a place of ‘thievery and murder’. So why is nothing left?
    http://www.theguardian.com/cities/2016/mar/18/story-of-cities-5-benin-city-edo-nigeria-mighty-medieval-capital-lost-w

  • Abandoned Airliners at Benin City Airport, Nigeria - Urban Ghosts
    http://www.urbanghostsmedia.com/2016/03/abandoned-airliners-benin-city-airport-nigeria

    We’ve touched on the rusting carcasses of abandoned airliners littering Nigeria’s commercial airports before. In 2013 it was reported that the country had been told to clean up its aircraft boneyards - like this one, at Benin City Airport. The post A Graveyard of Abandoned Airliners at Benin City A

    #ghost_town

  • Parution d’un numéro de #revue sur :
    Activités marchandes et pratiques de la frontière

    La question de la perméabilité, de la pérennité ou de la pertinence des frontières pose nécessairement celle des modalités et des formes de l’échange transfrontalier. Cet échange peut être matérialisé par des flux de personnes, de marchandises, d’informations, qui affectent fortement le fonctionnement d’un espace dit frontalier, de part et d’autre de la limite d’État. Nous nous intéressons dans ce numéro aux répercussions et aux formes spatiales des flux de personnes ou de biens, générés par le seul facteur marchand.

    http://tem.revues.org/3312

    Articles du numéro :

    Yoann Morvan
    Rami Lévy au cœur du conflit israélo-palestinien, des « supermarchés de la paix » aux frontières multiples [Texte intégral]
    #Israël #Palestine
    Rami Levy at the core of Israeli-Palestinian conflict, « peace supermarkets » at the crossroads of different borders
    Guillaume Poiret et Pierre-Alexandre Beylier
    La #réserve_autochtone « transfrontalière » d’#Akwesasne entre #Canada et États-Unis, zone de #contrebande et faille dans la sécurisation de la frontière [Texte intégral]
    #peuples_autochtones #Etats-Unis #USA
    The Mohawk reserve of Akwesasne between Canada and USA, smuggling area and weakness in the border security
    Sophie Avarguez et Aude Harlé
    « Consommer » à la frontière : usages et perceptions en territoire catalan [Texte intégral]
    “Consuming” at the border : practices and perceptions in Catalonia
    Boris Deschanel
    Pratiques commerciales et mutations frontalières dans le #Dauphiné préindustriel (de 1713 à la Restauration) [Texte intégral]
    Entre enjeux économiques, militaires et politiques
    Commercial Practices and Borders in preindustrial Dauphiné (from 1713 to the Restauration)-Economic, Military and Political Issues
    Edmond Sougue
    #Malanville - #Gaya, une dynamique de territorialisation à la frontière #Benin - #Niger [Texte intégral]
    Malanville - Gaya, a territorialization on Benin–Niger border
    Raphaëlle Chevrillon-Guibert
    Les commerçants #zaghawa du #Darfour (#Soudan) : des passeurs de frontières [Texte intégral]
    Pathways of Accumulation in Sudan : The Case of Darfurian Cross-Border Traders
    Mohamadou Mountaga Diallo
    Frontières et activités marchandes en #Afrique_de_l’Ouest : logiques d’acteurs et fonctionnement scalaire [Texte intégral]
    Borders and trading activities in West Africa : actors logics and scalar operation
    Arnaud Serry
    Les activités commerciales et marchandes à la frontière orientale de l’Union Européenne [Texte intégral]
    Le cas de figure russo-balte
    Commercial Activities on the Eastern Border of the European Union : Russian-Baltic Case
    Antoine Marsac
    Évolutions des #mobilités_transfrontalières liées au #commerce du #tourisme_sportif en Afrique australe [Texte intégral]
    Evolutions of cross-border mobility related to trade Sports Tourism in Southern Africa

    #frontières #économie

  • How Woman Delivered Monster in Church
    http://allafrica.com/stories/201209160097.html

    When the creature came out, it did not look like a human being but it looked like an animal". Asked about the whereabouts of the woman and her name, the pastor’s aide explained:"We don’t even know her or whether she came with any member of her family. Nobody knows where she came from. We don’t always take records of people who came from outside Benin City but we know our members. We were expecting the woman to come back here today (Wednesday). People always come here to receive miracles and after that many of them come back to thank God for delivering them".

    But the pastor said nobody should touch it because it was demonic.
    #religion #OMG
    dommage il y a pas de photos

  • Dedefensa.org : Qui s’intéresse à ces “amis de la Syrie”-là ?
    http://www.dedefensa.org/article-qui_s_int_resse_ces_amis_de_la_syrie_-l__13_08_2012.html

    Le 9 août s’est tenue à Téhéran une conférence de la paix sur la Syrie, à l’initiative de l’Iran, et avec la reconnaissance de l’ONU puisque le secrétaire général de cette organisation y participait. Il n’y a pas eu un déluge d’intérêt de la presse-Système sur cette affaire ;
    (...)
    Teheran Times donne, le 10 août 2012, l’identité des pays (et organisation) participants : « The meeting was chaired by Iranian Foreign Minister Ali Akbar Salehi, and delegates from Afghanistan, Algeria, Armenia, Belarus, Benin, China, Cuba, Ecuador, Georgia, India, Indonesia, Iraq, Kazakhstan, Kyrgyzstan, the Maldives, Nicaragua, Oman, Pakistan, Russia, Sri Lanka, Sudan, Tajikistan, Tunisia, Turkmenistan, Venezuela, Zimbabwe, and the United Nations attended the meeting. » (Pour notre compte et pour ce qui concerne cette liste, nous nous étonnerons accessoirement, sans autre élaboration sinon l’hypothèse d’un esprit malveillant d’une mission d’information pour les USA, de la présence de la Géorgie, ami intime des USA via Shalikachvili.) Sans donner de décompte complet, M K Bhadrakumar, dans son article développé ci-dessous, donne ces précisions sur les participants qui contredisent la liste mentionnée puisqu’on y trouve la Jordanie et la Palestine : « Again, the participation by Jordan, Iraq, Oman, Tunisia, Algeria, Sudan and Palestine from amongst the Arab League members stands out. » Il est manifeste qu’une certaine confusion sur l’identité des participants a été entretenue par certains, pour ne pas trop alarmer les amis du bloc BAO, ou encourir leur courroux.

    • C’est donc surtout M K Bhadrakumar qui publie, le 12 août 2012, sur Indian PunchLine, un texte d’analyse intéressant. Il s’attache à la présence de deux pays qu’il connaît bien, le Pakistan et l’Inde, et situe la position de ces deux pays importants par rapport à la crise syrienne et à la “ligne BAO”.
    (...)

  • The Nigerian Connection - People & Power - Al Jazeera English
    http://english.aljazeera.net/programmes/peopleandpower/2011/08/201189141348631784.html
    signalé par @reka

    According to the United Nations Interregional Crime and Justice Research Institute (UNICRI), Italy is now the main destination for more than 10,000 Nigerian prostitutes, trafficked from Benin City to European cities and criminal hubs, just like the Domitiana and its coast.

    “Nigerian criminals are able to find agreements with all the mafias, from Colombians to Chinese. But it’s an easy game for them in Italy also for another reason: the high number of Italian clients who look for prostitutes night and day,” says Giovanni Conzo, a prosecutor at the anti-mafia section in Naples.

    “This organisation is stronger than ever. We should stop them before they take full control of our region,” he adds. But Conzo’s words offer just a glimmer of hope.

    #prostitition #trafic_femmes #Nigeria #Italie #mafia