city:bethléem

  • Israël s’apprête à vendre aux enchères des salles de classes préfabriquées, dons de l’UE aux Palestiniens
    1er juin | Oliver Holmes pour The Guardian |Traduction JPP pour l’AURDIP
    https://www.aurdip.org/israel-s-apprete-a-vendre-aux.html

    Le ministère de la Défense israélien prévoit d’organiser une vente aux enchères, la semaine prochaine, afin de vendre deux salles de classe préfabriquées données par l’UE aux élèves palestiniens.

    L’Administration civile, qui est l’organisme chargé de diriger l’occupation, a démoli et confisqué les classes en octobre dernier. Elles étaient destinées à 49 élèves de la première à la sixième année, à Ibziq, dans le nord de la Cisjordanie occupée.

    Une annonce publiée dans le journal israélien Maariv a indiqué que la vente aurait lieu dans les bureaux de l’Administration civile en Cisjordanie.

    Quand les salles de classe ont été démontées, la mission de l’UE à Jérusalem et Ramallah a condamné les autorités israéliennes et elle leur a demandé de reconstruire ces structures, au même endroit, et « sans délai ». (...)

    traduction de cet article : https://seenthis.net/messages/784361

    • Israël : l’armée veut revendre des salles de classe financées par l’UE pour des Palestiniens
      Par Guillaume Gendron, correspondant à Tel-Aviv — 1 juin 2019 à 12:54
      https://www.liberation.fr/planete/2019/06/01/israel-l-armee-veut-revendre-des-salles-de-classe-financees-par-l-ue-pour

      Les préfabriqués, confisqués en octobre et dont la restitution est réclamée par l’Union européenne, doivent être présentés lors d’une vente aux enchères dans les Territoires occupés.

      Même les connaisseurs les plus blasés des mille histoires kafkaïennes découlant chaque jour de l’occupation israélienne n’en reviennent pas. En début de semaine prochaine, l’armée israélienne compte vendre aux enchères deux salles de classe financées par l’Union européenne et confisquées à une communauté palestinienne en Cisjordanie occupée.

      C’est l’administration civile israélienne, dite Cogat (la branche de l’armée chargée des affaires du quotidien dans les Territoires occupés), qui se chargera de la vente des préfabriqués, financés par plusieurs pays européens, dont la France, à travers ECHO, la branche humanitaire de l’UE. Ces classes étaient utilisées par les enfants de la communauté d’Izbiq (nord-est de la Cisjordanie), avant leur confiscation par les militaires en octobre dernier, sous prétexte que le village, situé en zone C, c’est-à-dire sous contrôle militaire israélien, serait un site archéologique biblique.
      Petite annonce

      C’est par une petite annonce publiée début mai dans les colonnes du quotidien populaire local Maariv que les diplomates européens ont eu des nouvelles de leurs salles de classe, dont ils avaient officiellement réclamé la restitution aux bénéficiaires et la réinstallation au moment de leur démantèlement. Sans précondition et « sans délai ». Un appel resté lettre morte.

      Dans le catalogue de vente, auquel Libération a eu accès, des équipements correspondants en tout point à ceux financés par l’UE sont listés aux côtés de matériaux de construction divers (tuyaux, poutres, sacs de ciment…) et d’autres bien confisqués (de la vieille Suzuki à des cargaisons de presse-agrumes et d’écharpes) tant à des colons qu’à des Palestiniens. Les enchères auront lieu à deux dates différentes dans les locaux du Cogat aux abords des checkpoints contrôlant l’accès de Ramallah et Bethléem.

      La revente de saisies en Cisjordanie occupée se fait de façon quasiment automatique sous 90 jours - les amendes et frais de restitution étant généralement dissuasifs. La petite annonce de l’armée laisse par ailleurs « 30 jours aux propriétaires après publication de cette annonce pour réclamer leurs biens », chose faite dès octobre par l’UE. Contactés par Libération sur d’éventuels efforts de joindre les bureaux de l’Union européenne à Jérusalem et Ramallah, les fonctionnaires israéliens n’ont pas donné suite.
      « Première preuve d’une revente de matériel humanitaire »

      « On avait entendu parler de ce genre de choses, mais c’est la première fois que nous avons la preuve d’une revente de matériel humanitaire. D’ordinaire le processus est plus nébuleux », confie une source humanitaire à Libé.

      Vendredi, dans une réponse officielle, le bureau du représentant européen à Jérusalem a condamné auprès de Libération « l’ordonnance militaire […] autorisant la vente aux enchères et le fait que les autorités israéliennes n’ont pas restitué les structures confisquées ou n’ont pas fourni de réparations pour les dommages subis », estimés à 15 320 euros.

      Le communiqué précise qu’aux deux salles de classe confisquées à Ibziq s’ajoutent deux tentes et trois hangars métalliques donnés à la tribu al Hadidiya, une communauté de bergers de la vallée du Jourdain, soumis eux aussi à la vente. Selon l’UE, ces actes « violent l’obligation de la puissance occupante de rétablir et assurer l’ordre public et la sécurité dans l’intérêt des personnes protégées (à savoir la population palestinienne), sous réserve des besoins militaires légitimes ». (...)

    • Israël veut vendre des structures humanitaires confisquées aux bédouins
      AFP - 31/05/2019
      https://www.lorientlejour.com/article/1172962/israel-veut-vendre-des-structures-humanitaires-confisquees-aux-bedoui

      L’Union européenne (UE) a condamné vendredi un projet, qu’elle attribue au gouvernement israélien, de vente de structures humanitaires, fournies par l’UE à des villages bédouins en Cisjordanie occupée, et confisquées selon elle par les autorités.

      Selon le porte-parole de l’UE à Jérusalem Shadi Othman, cette vente doit être effectuée par le Cogat, l’organe israélien chargé des opérations civiles dans les Territoires palestiniens.

      Le Cogat n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande de confirmation de ces informations.

      Les structures en question ont été saisies en 2018 selon l’UE. Il s’agit de deux pré-fabriqués servant de classes donnés par l’Union européenne aux bédouins du village de Ibziq, et de deux tentes et trois hangars attribués à cette communauté à al-Hadidiya dans la vallée du Jourdain, précise l’UE dans un communiqué.

      Le texte cite une annonce légale parue le 6 mai dans le quotidien israélien Maariv dans laquelle il est fait mention de « bien saisis en Cisjordanie ».

      « Dans le cas où les propriétaires de ces biens ne procèdent pas à une demande de restitution de leurs biens dans un délai de 30 jours suivant la publication de cette annonce, les biens seront vendus » aux enchères, est-il précisé.

      M. Othman a assuré à l’AFP qu’une demande de l’UE de restitution avait été « communiquée via un communiqué officiel » aux autorités mais qu’elle n’avait « jamais » reçu de réponse.

      « Les missions de l’Union européenne à Jérusalem et Ramallah (en Cisjordanie occupée) ont appelé les autorités israéliennes à rendre les biens confisqués à leurs bénéficiaires sans condition préalable et aussi vite que possible, et à défaut de leur fournir sans délai des compensations » financières, ajoute l’UE.

      Selon le communiqué, les structures saisies ont une valeur de 15.320 euros.

      L’UE finance fréquemment des structures humanitaires dans les villages bédouins de Cisjordanie occupée. Les autorités israéliennes les confisquent régulièrement, au motif que leurs bénéficiaires ne disposent pas des permis nécessaires à leur construction.

      Israël occupe depuis près de 50 ans la Cisjordanie où plusieurs communautés de bédouins sont installées.

  • Une affaire allemande, pas seulement une histoire d’amour en Palestine
    2 avril | Amira Hass pour Haaretz |Traduction CG pour l’AURDIP
    https://www.aurdip.org/une-affaire-allemande-pas.html

    Pourquoi Israël discrimine-t-il les citoyens étrangers qui épousent des résidents palestiniens de Cisjordanie ?

    Des représentants de la diplomatie allemande, française, espagnole et américaine assistaient jeudi dernier à une audition à la Cour suprême israélienne, même si la requête débattue concernait une citoyenne allemande et son droit à vivre avec son époux palestinien dans leur propre maison à Hébron. Le couple, dont la requête pour rapprochement familial a été rejetée par Israël, est celui de Josefin Herbach et Abdelrahman Salaymeh. « J’étais très tendu pendant l’audition », a déclaré Salaymeh. « Pour les juges, c’était juste un autre dossier, pour nous c’est toute notre vie ».

    Les diplomates faisaient bien d’assister à l’audition puisque ce cas individuel est lié à une question générale de principe : pourquoi donc Israël interdit-il aux citoyens et citoyennes de ces pays de vivre en paix et en sécurité avec leurs conjoints palestiniens à Bethléem, Ramallah ou Jenine ? Pourquoi Israël discrimine-t-il certains citoyens nord- ou sud-américains et européens, par rapport à d’autres citoyens de ces mêmes pays, seulement parce qu’ils ou elles épousent des Palestiniens qui sont résidents de Cisjordanie (et de Jérusalem) et non juifs ?

  • Comment le plus grand festival de films de Palestine défie les murs, les barrages routiers et le manque de moyens
    6 décembre | Melanie Goodfellow pour Screen Daily | Traduction Michel Basileo

    Comment créer un festival national du film dans un pays morcelé et étouffé par le manque de financement ? Screen Daily rend visite aux « Palestine Cinema Days ».
    https://www.aurdip.org/comment-le-plus-grand-festival-de.html

    La cinquième édition des « Palestine Cinema Days » - le plus grand festival de cinéma de Palestine - s’est déroulée en octobre avec un programme généreux de projections de 60 titres, réparties dans les villes de Ramallah, Bethléem et Naplouse, ainsi qu’à Jérusalem et dans la Bande de Gaza déchirée par une situation conflictuelle.

    L’événement a été lancé par le Filmlab Palestine de Ramallah en 2014 afin d’encourager les jeunes Palestiniens à s’emparer du cinéma pour témoigner de leur vécu, de construire une structure de production et de promouvoir une culture du cinéma. « Les Palestiniens ont principalement accès au cinéma par le biais de chaînes de télévision par satellite, qui ont tendance à diffuser des films commerciaux hollywoodiens », explique Hanna Atallah, directeur artistique du Filmlab Palestine. « Au début, il n’y avait q’une poignée d’invités, principalement nos amis. Nous leur disions : "Viens, puis fais marcher le bouche à oreille." »

    L’édition de cette année accueillait les deuxièmes Rencontres du Film Palestinien (PFM), animées par le cinéaste Muayad Alayan, qui a récemment réalisé le film « The reports on Sarah and Saleem » plusieurs fois primé. Ces rencontres présentaient des projets de longs métrages locaux, dont sept avaient participé à un atelier proposé par « l’European Audiovisual Entrepreneurs » (EAVE) organisé à Ramallah en mars dernier. (...)

    #Soumoud

  • À qui profite le tourisme à Bethléem ?
    Middle East Eye - Laurent Perpigna Iban - Dernière mise à jour : 30 septembre 2018
    https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/qui-profite-le-tourisme-bethl-em-1448042089

    Chaque année, des milliers de visiteurs défilent dans les rues de Bethléem. Pour autant, c’est davantage l’État d’Israël qui tire profit de ce tourisme que la population palestinienne

  • al-Walaja (Palestine) : la police aux frontières israélienne détruit quatre maisons « illégales »
    https://fr.squat.net/2018/09/05/al-walaja-palestine-la-police-aux-frontieres-israelienne-detruit-quatre-ma

    Le gouvernement israélien continue sa politique de démolition de maisons palestiniennes. Lundi 3 septembre 2018, dans le village palestinien d’al-Walaja, situé en Cisjordanie, entre Jérusalem et Bethléem, la police aux frontières israélienne a démoli quatre maisons qui auraient été bâties sans permis de construire. Suite à cette intervention militaire, une quarantaine de personnes se retrouvent […]

    #émeutes #expulsion #militaires #Moyen-Orient #Palestine/Israël

  • Cisjordanie : manifestation à Bethléem pour la levée des sanctions à Gaza
    RFI - Publié le 20-06-2018 - Avec notre envoyée spéciale à Bethléem, Marine Vlahovik
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20180620-cisjordanie-manifestation-bethleem-levee-sanctions-gaza

    Au Proche-Orient, des voix s’élèvent contre la politique de l’Autorité palestinienne à l’égard de la bande de Gaza. Un mouvement de solidarité sans précédent avec Gaza prend forme en Cisjordanie pour demander la levée des sanctions imposées par l’Autorité palestinienne. Il s’agit entre autres de l’amputation des salaires des fonctionnaires de l’enclave, déjà en proie à une grave crise humanitaire et économique. Des mesures censées faire pression sur le Hamas qui gouverne de facto la bande de Gaza depuis dix ans, mais qui sont inacceptables pour les manifestants. Mercredi, pour la troisième fois en dix jours et malgré la répression policière dont ils ont été victimes il y a quelques jours, ils étaient de nouveau rassemblés pour crier leur colère. Reportage. (...)

  • Il n’y a pas que Gaza... ou presque... à propos des manifestations en Cisjordanie :

    La colère rentrée des Palestiniens de Cisjordanie
    Allan Kaval, Le Monde, le 17 mai 2018
    https://seenthis.net/messages/696847

    Le jeune Odai Akram Abu Khalil est mort d’une blessure par balle infligée par l’armée d’occupation
    The New Arab, le 24 mai 2018
    https://seenthis.net/messages/696835

    Retour sur la marche du retour, vue de Haïfa – Conversation avec Majd Kayyal
    Michèle Sibony, Agence Média Palestine, le 9 juin 2018
    https://seenthis.net/messages/701597

    Ramallah Protesters Demand PA to Cancel Sanctions on Gaza
    IMEMC, le 11 juin 2018
    https://seenthis.net/messages/701517

    Palestinians protest in Ramallah against the ‘Authority of Shame’
    Jaclynn Ashly, Mondoweiss, le 11 juin 2018
    https://seenthis.net/messages/701517

    Plus de 1500 manifestants à Ramallah demandent à Abbas de lever les sanctions contre Gaza
    Amira Hass, Haaretz, le 11 juin 2018
    https://seenthis.net/messages/701517

    « Un seul peuple, un seul ennemi, une seule cause »
    Cirepal, le 11 juin 2018
    https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=241251323308073&id=139096786856861

    Multiplication des raids israéliens en Cisjordanie
    Pierre Barbancey, L’Humanité, le 12 juin 2018
    https://www.humanite.fr/palestine-multiplication-des-raids-israeliens-en-cisjordanie-656648

    #Palestine #Gaza #Cisjordanie #Ramallah #Autorité_Palestinienne #Nakba #Marche_du_retour

  • Les rois mages à Bethléem : affaire d’étoile ou de planète ?
    http://lille1tv.univ-lille1.fr/videos/video.aspx?id=9bc9dae2-42c0-4f86-a7f7-58b6ea2bd3de

    Au tout début du XVIIème siècle, Johannes Kepler propose une interprétation de ce que des textes chrétiens ont appelé « l’étoile de Noël » et qui aurait motivé le déplacement de « Rois Mages » mèdes en Galilée. Selon lui, ce serait les observations d’une conjonction de planètes qui auraient conduit à la prédiction d’une naissance royale au pays des Juifs. Avec une conséquence calendaire non négligeable... dans ce modèle, la naissance de Jesus aurait eu lieu 7 ans plus tôt que ce qu’indiquent les calendriers chrétiens habituels et dans ceux-ci nous devrions aujourd’hui plutôt être en 2025. Mais, au-delà de la simple histoire des phénomènes célestes, ce travail de Kepler interroge bien sûr la nature des mélanges entre herméneutique de textes sacrés et mécanique céleste. Olivier Las Vergnas, professeur en sciences de (...)

  • Audio : En sol majeur Par Yasmine Chouaki
    Karim Kattan
    http://www.rfi.fr/emission/20171223-karim-kattan
    Diffusion : samedi 23 décembre 2017

    Bienvenus au pays du houmous, du fromage blanc et d’un figuier jamais très lointain. Le pays littéraire de Karim Kattan : la Palestine. Pas plus français que Karim Kattan qui vit entre Paris et Bethléem. Pas plus palestinien que ce doctorant en littérature comparée à l’Université Paris-X, fondateur de l’association El-Atlal (résidence d’artistes et d’écrivains à Jéricho). Pas plus franc que Karim Kattan sur son arabité mobile : ça se lit très bien dans son recueil de nouvelles qui vient de paraître sous le titre Préliminaires pour un verger futur(Elyzad)

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    Vidéo TV5 Monde : Préliminaires pour un verger futur de Karim Kattan aux éditions Elyzaad
    https://www.youtube.com/watch?v=5HhDrbHS-q4

  • Jérusalem : l’Autorité de Ramallah tente de manipuler la colère palestinienne
    Jalal Abukhater - 10 décembre 2017 – Al-Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine
    http://chroniquepalestine.com/jerusalem-autorite-ramallah-tente-de-manipuler-colere-palestinie

    (...) La fin d’une imposture

    Au cœur de cette colère fabriquée depuis le haut se trouve une Autorité palestinienne paniquée qui risque sans aucun doute de voir s’évanouir son mince voile de légitimité. Ce que Donald Trump a accompli avec son annonce sur Jérusalem expose au grand jour le « processus de paix » israélo-palestinien pour ce qu’il est réellement : une imposture.

    Dans l’histoire moderne de la Palestine, il n’y a jamais eu de dirigeants palestiniens plus disposés à faire des compromis pour parvenir à une sorte d’État palestinien indépendant que cette direction palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas. Pourtant, malgré tous les signes de refus de coopération, d’entêtement et de violation continue du droit international par le gouvernement israélien, le mythe du « processus de paix » a perduré grâce à l’Autorité palestinienne. Pour cette dernière, c’est, après tout, la principale raison de son existence.

    Comme le processus de paix échoue, l’Autorité palestinienne perd le but qui justifie son maintient. Cela crée la panique et explique alors la nature fabriquée de la vague actuelle de « colère ».

    Nous, les Palestiniens, avons mis tous nos œufs dans le même panier, à savoir le panier américain, malgré tous les signes avant-coureurs nous déconseillant de le faire. Ce fut un pari mal réfléchi par les dirigeants, un pari qui clairement s’évapore sous l’administration de Donald Trump.

    Trump n’est pas un homme équilibré, et il n’est pas non plus capable de prendre la tête d’un problème d’une telle envergure. Les signes sont là, que ce soit dans la relation chaleureuse de Donald Trump avec Sheldon Adelson, un milliardaire sympathisant, ou Jared Kushner accoquiné au plus grand donateur démocrate Haim Saban, qui partagent un programme similaire sur Israël.

    Lors de sa visite à Bethléem en mai dernier, Trump aurait crié à Abbas : « Vous m’avez trompé à [Washington] DC. Vous avez parlé de votre engagement pour la paix, mais les Israéliens m’ont montré votre implication dans l’incitation [contre Israël]. » Pour les Palestiniens, c’était un drapeau rouge, une preuve de la facilité avec laquelle le président américain peut être manipulé par Benjamin Netanyahu.

    En juillet dernier, lors des manifestations d’Al-Aqsa, j’ai vu des gens venus de tous les secteurs de la société – musulmans pratiquants, musulmans non pratiquants et chrétiens – participer directement à la protestation contre la fermeture d’al-Aqsa. Il y avait un extraordinaire esprit d’unité parmi les habitants de Jérusalem, et la colère était vraie, sincère et pleine de vie. Je ne vois pas ce même esprit reflété dans les manifestations de colère d’aujourd’hui. (...)

  • Donald Trump veut reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël
    Une excellente image


    Grafitti, réalisé par l’artiste Lushsux, représentant Benyamin Netanyahou et Donald Trump s’embrassant à la barrière de séparation israélienne séparant la ville de Bethléem de Jérusalem. - © MUSA AL SHAER - AFP

    Source : https://www.rtbf.be/info/monde/detail_donald-trump-veut-reconnaitre-jerusalem-comme-capitale-d-israel?id=97775

  • Raed al-Salhi, une autre vie palestinienne prometteuse fauchée par Israël
    Chloé Benoist | 8 septembre 2017
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/raed-al-salhi-une-autre-vie-palestinienne-prometteuse-fauch-e-par-isr

    DHEISHEH, Cisjordanie occupée – Raed al-Salhi avait de grands projets. Au cours de l’été, ce résident d’al-Dheisheh, âgé de 21 ans, avait finalisé un projet qu’il avait conçu avec plusieurs amis visant à mettre en place un certain nombre de petites bibliothèques dans ce camp de réfugiés de Bethléem, dans le sud de la Cisjordanie occupée.

    « Raed lisait tout le temps et essayait de pousser les jeunes à se rapprocher des livres », a déclaré Naji Owdah, directeur du centre communautaire de Laylac à Dheisheh qui a travaillé en étroite collaboration avec le jeune homme pendant des mois sur le projet.

    « Raed venait de l’une des familles les plus pauvres du camp… mais il voulait aider les gens autant qu’il le pouvait et les instruire davantage », a ajouté Owdah. « J’ai pu constater cela très clairement. »

    Mais alors qu’il était prêt à faire de son projet une réalité, Raed a été mortellement blessé par des soldats israéliens. Sa mort a suscité colère et dévastation dans son camp, qui a vu de nombreux jeunes tués ou handicapés par les forces israéliennes.(...)

  • Des milliers d’Arabes israéliens commémorent la journée de la Terre
    AFP / 30 mars 2017 20h49
    https://www.romandie.com/news/784637.rom

    Des milliers d’Arabes israéliens, certains brandissant des drapeaux palestiniens, ont participé jeudi à la journée de la Terre, qui commémore la répression meurtrière il y a 41 ans par Israël d’une manifestation contre la saisie de terres, a constaté une journaliste de l’AFP.

    Les Arabes israéliens, descendants des Palestiniens restés sur leur terre à la création d’Israël en 1948, représentent aujourd’hui 17,5% de la population de l’Etat hébreu.

    Ils se plaignent d’être traités en « citoyens de seconde zone » et sont victimes, selon les ONG qui défendent leurs droits, de discrimination notamment pour l’obtention de permis de construire et de terrains.
    (...)
    Jeudi, des dizaines de personnes ont défilé dans la bande de Gaza ainsi que dans des villes de Cisjordanie occupée, notamment à Bethléem, où des échauffourées ont éclaté avec l’armée israélienne, et à Naplouse, où plusieurs manifestants ont été blessés lors de heurts avec des soldats et des colons israéliens, selon un correspondant de l’AFP.

    S’adressant à la foule, le journaliste israélien Gideon Levy, régulièrement menacé pour ses positions en faveur des droits des Palestiniens, a estimé qu’il n’était « pas facile d’être Palestinien en Cisjordanie, pas facile non plus d’être Palestinien en Israël ». « Vous n’avez pas les mêmes droits », a-t-il martelé.

    De son côté, le maire de Deir Hanna, Samir Abou Hussein, a exhorté les Arabes Israélien à « lutter chaque jour contre la tempête sioniste qui veut soumettre les Arabes avec ses politiques racistes ».

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    Dozens injured as Palestinians across West Bank, Gaza and Israel commemorate Land Day
    March 30, 2017 6:58 P.M. (Updated : March 30, 2017 9:02 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?id=776204

    Fifty Palestinians were injured with rubber-coated steel bullets while dozens others suffered from severe tear-gas inhalation as Israeli forces suppressed a march in the Madama village in southwestern Nablus in the northern West Bank. The protest was held near the village’s land that had been seized by the Israeli government to construct the illegal Israeli Yitzhar settlement.

    The Palestinian Red Crescent told Ma’an that among the injured were deputy governor of Nablus Anan al-Atiri and member of the People’s Party politburo Khalid Mansour.

    Protesters set off from the southern area of the village and walked towards the Yitzhar settlement with the intention of planting trees on the village’s confiscated lands.

    Ihab Tahsin, a member of the Madama village council, told Ma’an “we plant these lands so our children will grow up remembering their lands and continue planting them so one day the lands will return to us.”

    The governor of Nablus, Akram al-Rjoub, told Ma’an that “today we need to be in our lands, to boost our resistance and existence in the area and to empower popular resistance against the Israeli occupation forces and settlers.”

  • Basel al-Araj : « Il ne faut jamais capituler face à l’Occupation »
    par Budour Youssef Hassan | 14 mars 2017 – The Electronic Intifada – Traduction : Chronique de Palestine – Dominique Muselet
    http://chroniquepalestine.com/basil-al-araj-ne-jamais-capituler-face-occupation

    Il y aura divers récits de ce qui s’est passé dans la région de Ramallah le 6 mars 2017, lorsque Bassel al-Araj a été tué dans un raid militaire israélien.

    Combien de temps a duré la confrontation entre Basel et les soldats israéliens ? Est-ce que la vidéo publiée par Israël prétendant rendre compte de l’incident est authentique ? Basel a-t-il réussi à blesser un des soldats ?

    Nous ne le saurons peut-être jamais. Mais une chose est sûre, c’est que Basel ne s’est jamais rendu.

    « La plus grande insulte qu’on peut faire à un martyr serait de dire qu’il était obéissant, soumis à son assassin et poli avec lui », a déclaré Basel.

    Basel était tout sauf docile.

    La résistance était son choix. Il n’a pas été conduit dans cette voie par la dépression, la peur du lendemain ou le manque de débouchés, mais plutôt par un engagement inébranlable à la lutte palestinienne pour une libération totale et inconditionnelle.

    Les images diffusées sur les médias sociaux palestiniens après l’assassinat de Basel sont très symboliques. On y voit des taches de sang, les chaussures bleues de marque de Basel, son kuffiyeh, un fusil et une pile de livres.

    Parmi les livres de Basel, il y en avait un sur l’idéologie du marxiste italien Antonio Gramsci. Ça lui correspondait tout à fait : Basel incarnait l’intellectuel de base que Gramsci a décrit.

    « Un intellectuel, doit s’engager », a déclaré Basel dans l’une des tournées de conférences sur l’histoire qu’il organisait à Jenin, une ville du nord de la Cisjordanie occupée. « Si vous ne voulez pas vous engager – si vous ne voulez pas affronter l’oppression – vous êtes un intellectuel inutile. »(...)

    #Basel_al-Araj

  • بانكسي... هل وقع في فخّ « السلام »؟ | الأخبار
    http://al-akhbar.com/node/273604

    Une réaction "dystopienne" (et arabe) sur Banksy et son hôtel à Bethléem. (Je fais connaître, cela ne signifie pas que j’adhère.)

    بمعزل عن سلسع الذي لا يخفي تعامله مع المشروع كـ«بزنس»، نرجح أن بانكسي نفسه ليس بحاجة إلى المال، فثمن بضع لوحات يرسمها قد تضمن له العيش برفاهية طيلة حياته. إلا أن الفندق بالنسبة له هو مجرد عمل فني. عمل يحق لنا أن ننتقده ونضع أمامه عشرات الملاحظات بداية من اليافطة المرحبة بالضيوف باللغة العربية والانكليزية والعبرية على مدخل الفندق، مروراً بالتعاون مع فنانين إسرائيليين، وانتهاء بخطابه الذي يشبه إلى حد بعيد لغة دبلوماسي بريطاني يتحدث بسذاجة عن فكرة التعايش والسلام.

    Indépendément de Salsa [grosse famille de Bethléem qui gère l’hôtel], lequel ne fait pas mystère du fait que sa collaboration à ce projet est un ’bisness’, on suppose que Banksy lui-même n’a pas vraiment besoin d’argent. La vente de quelques-uns de ses tableaux suffirait à lui garantir une existence aisée jusqu’à la fin de ses jours. L’hôtel est donc pour lui un simple projet artisitique. Un travail que nous sommes en droit de critiquer de dizaines de façons possibles, à commencer par l’enseigne, en arabe, en anglais et en hébreu, ou encore en raison de la collaboration avec des artistes israéliens et enfin en raison de son discours qui fait penser à celui d’un diplomate britannique parlant avec naïveté de coexistence et de paix.

    #baksy #Palestine #Bethléem

  • PHOTOS. L’incroyable hôtel de l’artiste Banksy en Cisjordanie - L’Obs
    http://tempsreel.nouvelobs.com/galeries-photos/photo/20170303.OBS6077/photos-l-incroyable-hotel-de-l-artiste-banksy-en-cisjordanie.ht

    L’établissement, bâti du côté palestinien, se vante de proposer « la pire vue que l’on puisse avoir d’un hôtel ». De fait, il se situe à quelques mètres seulement de l’imposant mur de séparation qui jouxte la ville de Bethléem.

  • The Walled Off Hotel La dernière réalisation de Banksy à Bethléem
    http://banksy.co.uk/rooms.html

    If you stay at the Walled Off you could find yourself literally sleeping inside a work of art. So far Banksy, Sami Musa and Dominique Petrin have customised guest rooms, more will follow.


    As Diane Arbus once said ’to live with an artwork is something different, to glimpse it from the corner of your eye.’


    L’artiste de rue britannique Banksy a révélé vendredi à #Bethléem sa nouvelle création dans les Territoires #palestiniens, un hôtel jouxtant le mur de séparation construit par #Israël.

    « Hotel Walled-Off » est à l’image de l’œuvre de Banksy transfigurant la réalité avec poésie et une fausse naïveté : les chambres donnent directement sur le mur, un des emblèmes d’un conflit vieux de presque 70 ans.

    « Hotel Walled-Off » s’inscrit aussi dans une actualité qui fait la part belle aux #murs de séparation.

    L’établissement offre « la pire vue que l’on puisse avoir d’un hôtel », a affirmé #Bansky dans un communiqué.

    Walled-Off joue sur le nom d’une chaîne d’hôtels de luxe et « walled off », « coupé par le mur » en anglais.


    Dans un ancien immeuble résidentiel situé à quelques mètres du mur et vidé de ses occupants, Banksy a reconstitué avec son équipe un hôtel à l’intérieur un peu suranné, s’amusant à détourner des motifs célèbres pour la décoration.

  • Shoah, conflit israélo-palestinien et antisémitisme au collège | Aggiornamento hist-geo
    http://aggiornamento.hypotheses.org/3364

    Cet article a préalablement été publié sur Politis. Nous le relayons avec autorisation de l’auteur.

    L’enseignement de la Shoah peut amener des débats houleux avec certains élèves qui voudraient que l’on évoque davantage le conflit israélo-palestinien. Tout en ne négligeant pas l’enseignement de la Shoah, il ne faut pas évincer l’enseignement de ce conflit qui cristallise de fortes tensions communautaires dans notre pays. Récit d’un débat intense avec un élève sur ce sujet puis sa rencontre avec une déportée juive pleine d’humanité, Ginette Kolinka.

     Ça me soûle Monsieur, on parle que des juifs à l’école !
    Mais pourquoi tu dis ça ? Je fais un cours sur la Shoah aujourd’hui et tu as étudié le judaïsme en sixième il y a trois ans. Dans quel autre cours ai-je parlé des juifs sinon ?
    Ah bon ? J’ai l’impression qu’on ne parle que de ça comme à la télévision et pourquoi vous ne faites pas un cours sur les Palestiniens alors !??
    Attends Anis, chaque chose en son temps, on étudie la Shoah aujourd’hui, ce n’est pas le moment d’évoquer le conflit israélo-palestinien qui a éclaté après.
    Ce n’est jamais le moment de toute manière ! On ne parle jamais des Palestiniens à l’école (une partie de la classe acquiesce).
    Vous en avez bien parlé en arts plastiques quand tu as étudié les pochoirs de Banksy sur le mur de séparation à Bethléem, non ?
    Oui mais pas avec vous, on va étudier l’histoire des Palestiniens cette année ou pas ?
    Écoute, laisse-moi faire ce cours sur la Shoah et promis on passera une heure à étudier ce conflit.

  • Israël : Deux Genevoises racontent leur détention « choquante » -
    Par Aurélie Toninato 12.05.2016
    http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/deux-genevoises-racontent-detention-choquante/story/30402299

    Israël Ces membres du Conseil œcuménique des Eglises devaient assister à une réunion sur le climat à Bethléem. A leur arrivée à l’aéroport de Tel-Aviv, elles ont été enfermées deux jours puis expulsées.

    #Israël #kidnap #expulsion

  • Israël/Territoires palestiniens - Relance de la construction du mur de sécurité dans la vallée de Crémisan (07.04.16) - France-Diplomatie - Ministère des Affaires étrangères et du Développement international
    http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/la-france-et-israel/evenements/article/israel-territoires-palestiniens-relance-de-la-construction-du-mur-de

    La France est préoccupée par la relance par les autorités israéliennes des travaux de construction du mur de séparation dans la vallée de Crémisan (Cisjordanie), qui affecteront plusieurs dizaines de familles palestiniennes de Beit Jala.

    Ce mur constitue une nouvelle entrave au développement économique et social de la ville de Bethléem.

    Conformément à l’avis de la cour internationale de justice du 9 juillet 2004, l’édification du mur dans les Territoires palestiniens occupés est illégale au regard du droit international.

    Nous demandons en conséquence à Israël de revenir sur cette décision.

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    En Israël, la construction du mur a commencé dans la vallée de Crémisan
    G.V. avec AFP, le 08/04/2016
    http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Actualite/Monde/En-Israel-construction-commence-dans-vallee-Cremisan-2016-04-08-1200752167

    Israël a débuté la construction du mur de béton qui coupera en deux la vallée de Crémisan, malgré les protestations des chrétiens qui vivent là. / THOMAS COEX/AFP

    Malgré plusieurs mois de protestations de la communauté chrétienne qui y vit, Israël a démarré la construction d’un mur de séparation avec la Cisjordanie occupée dans la vallée de Crémisan.

    Après des mois de travaux préparatoires, des grues disposaient jeudi 7 avril des blocs de béton de huit mètres de haut dans le secteur majoritairement chrétien de Beit Jala et de la vallée de Crémisan, non loin de la ville de Bethléem. Depuis des mois, la communauté chrétienne qui vit dans la région avait tenté de s’opposer à ce projet de mur, dont le tracé passera au beau milieu des vignobles qui les font vivre, et séparant les habitations.

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    France calls on Israel to halt new construction of Cremisan Valley separation wall
    http://www.maannews.com/Content.aspx?id=771059

  • Palestinian teen shot dead after alleged stabbing attempt near Bethlehem
    Feb. 14, 2016 1:20 P.M. (Updated: Feb. 14, 2016 2:11 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?id=770277

    BETHLEHEM (Ma’an) — A 17-year-old Palestinian teenager was shot and killed by Israeli forces after an alleged stabbing attempt at a checkpoint north of Bethlehem on Sunday, official Palestinian sources said.

    The Palestinian ministry of health identified the teenager as Naim Ahmad Yousif Safi from the town of al-Ubediya east of Bethlehem.

    Israeli police spokesman Micky Rosenfeld told Ma’an earlier that a young Palestinian man approached the Mazmoria checkpoint near the illegal settlement of Har Homa and took out a knife.

    Israeli soldiers shot the man, whose condition was now “unknown,” Rosenfeld said.

    However, Israeli media were quoting Israeli security sources as saying that the Palestinian man had been killed.

    No Israeli soldiers were injured, Rosenfeld said, adding that Israeli security forces had closed off the area.

    #Palestine_assassinée

    • Trois adolescents palestiniens abattus après avoir attaqué des soldats et un policier israéliens
      AFP / 14 février 2016
      http://www.romandie.com/news/676451.rom

      Naplouse (Territoires palestiniens) - Trois adolescents palestiniens ont été abattus dimanche, lors de deux attaques, dont l’une avec une arme à feu, contre des soldats et un policier israéliens en Cisjordanie occupée, les dernières d’une vague de violences qui déferle depuis quatre mois en Israël et dans les Territoires palestiniens.

      Ces attaques, menées par des Palestiniens isolés, ainsi que des heurts entre jeunes lanceurs de pierres palestiniens et soldats israéliens, ont fait depuis début octobre 170 morts côté palestinien, 26 côté israélien, ainsi qu’un Erythréen, un Américain et un Soudanais, selon un décompte de l’AFP.

      La majorité des Palestiniens tués sont des auteurs ou auteurs présumés d’attaques contre des civils ou des membres des forces israéliennes, commises principalement à l’arme blanche. Les attaques à l’arme à feu sont restées relativement rares, alors que quasi-quotidiennement, les autorités israéliennes assurent arrêter des Palestiniens en possession de couteaux.

      Un Palestinien, qui avait tenté d’attaquer un policier israélien à coups de couteau a été abattu dimanche entre Jérusalem et Bethléem, a annoncé la police. Le ministère palestinien de la Santé l’a identifié comme Naïm Safi , 17 ans, originaire d’un village proche de Bethléem en Cisjordanie.

      Plus tôt dans la journée, deux Palestiniens, dont l’un avait tiré sur des soldats, avaient été tués dans le nord de la Cisjordanie, selon l’armée israélienne. Le ministère de la Santé palestinien les a identifiés comme Nihad et Fouad Waked , tous les deux âgés de 15 ans mais sans lien de parenté direct.

      L’armée israélienne a expliqué que les deux jeunes, originaires selon les sources palestiniennes de Araqa, lançaient des pierres sur des véhicules passant à proximité de ce village situé à l’ouest de la ville de Jénine. Quand les soldats sont arrivés sur les lieux, l’un des assaillants à tiré dans leur direction et les soldats ont répliqué par des tirs qui les ont tués, a indiqué une porte-parole de l’armée à l’AF
      P.

  • Après les conseils d’arrondissements de droite, voici maintenant que c’est la Mairie de Paris, de « gauche », qui s’attaque à BDS :

    Le PS de Paris va présenter un vœu contre le boycott d’Israël
    Nadir Dendoune, Le Courrier de l’Atlas, le 9 février 2016
    http://www.lecourrierdelatlas.com/1086109022016Le-PS-de-Paris-va-presenter-un-voeu-contre-le-boyco

    Même s’il est probable que la motion passe, avec le soutien du PS (Parti Sioniste ?), voici le communiqué de BDS France :

    Les élus antiracistes et pour une paix juste entre palestiniens et israéliens ne peuvent que s’opposer à la condamnation de la Campagne BDS
    La Campagne BDS France, le 10 février 2016
    http://www.bdsfrance.org/les-elus-antiracistes-et-pour-une-paix-juste-entre-palestiniens-et-israel

    #Palestine #France #Paris #Mairie_de_Paris #Anne_Hidalgo #BDS #Boycott #criminalisation_des_militants

  • 75 Palestiniens tués par les forces israéliennes depuis le 1er octobre
    IMEMC News, le 5 novembre 2015
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2015/11/06/75-palestiniens-tues-par-les-forces-israeliennes-depuis-le-1er-

    Les tirs de soldats israéliens sur un jeune Palestinien d’Hébron mercredi ont porté à 75 le nombre de Palestiniens mis à mort depuis le 1er octobre.

    57 tués en Cisjordanie, 17 dans la Bande de Gaza et un dans le Néguev. Plus de 20 % de ces tués étaient des enfants.

    Le Ministère de la Santé a dit au début de cette semaine que 2.355 Palestiniens ont été atteints par des balles réelles et des balles d’acier enrobé de caoutchouc, beaucoup d’entre eux souffrant de fractures et de contusions à la suite de coups répétés assénés par les soldats et les colons paramilitaires en Cisjordanie, dont Jérusalem occupée.

    Le Ministère a ajouté que 1.125 de ces blessés palestiniens ont été frappés à balles réelles (dont 732 en Cisjordanie) et 975 ont été frappés par des balles d’acier enrobé de caoutchouc (865 en Cisjordanie), et plus de 5.000 Palestiniens ont souffert des effets de l’inhalation de gaz lacrymogènes.

    235 Palestiniens ont été blessés après avoir été agressés et battus par des soldats et des colons paramilitaires, et 20 l’ont été par des bombes incendiaires et des grenades à percussion.

    Dans la Bande de Gaza, 393 Palestiniens ont été atteints par des tirs à balles réelles, 110 par des balles d’acier enrobé de caoutchouc, et des dizaines ont souffert des effets de l’inhalation de gaz lacrymogènes.

    Le nombre d’enfants blessés en Cisjordanie est de 325 ; 165 ont été atteints par des balles réelles, 108 par des balles d’acier enrobé de caoutchouc, 19 ont été directement touchés par des bombes lacrymogènes, 33 ont été battus par les soldats. A Gaza, 170 enfants ont été touchés, la plupart à balles réelles.

    Vendredi 30 octobre, un bébé palestinien est mort de suffocation à Bethléem, après un tir israélien de gaz lacrymogène, le lendemain du jour où les forces israéliennes avaient envahi un faubourg de Bethléem en criant « Nous vous gazerons tous à mort ».

    Les noms de ces tués par l’armée depuis le 1er octobre :

    Cisjordanie et Jérusalem :

    1. Mohannad Halabi, 19 ans, al-Biereh – Ramallah. Tué après avoir soi-disant saisi un fusil et tué deux Israéliens. 3 oct.
    2. Fadi Alloun, 19 ans, Jérusalem. Les Israéliens prétendent qu’il y a eu ‘agression’, contredits par témoins visuels et vidéo. 4 oct.
    3. Amjad Hatem al-Jundi, 17 ans, Hébron.
    4. Thaer Abu Ghazala, 19 ans, Jérusalem.
    5. Abdul-Rahma Obeldallah, 11 ans, Bethléem.
    6. Hotheifa Suleiman, 18 ans, Tulkarem.
    7. Wisam Jamal Faraj, 19 ans, Jérusalem. Atteint d’une balle explosive pendant une manifestation. 8 oct.
    8. Mohammad Said Ali, 19 ans, Hébron.
    9. Ahmad Jamal Salah, 20 ans, Jérusalem.
    10. Ishaq Badran, 19 ans, Jérusalem. Les Israéliens parlent d’une ‘agression’, contredits par les témoins visuels. 10 oct.
    11. Mohammad Said Ali, 19 ans, Jérusalem.
    12. Ibrahim Ahmad Mustafa Awad, 28 ans, Hébron. Atteint au front par une balle d’acier enrobé de caoutchouc pendant une manifestation. 11 oct.
    13. Ahmad Abdullah Sharaka, 13 ans, camp de réfugiés d’al-Jalazoun – Ramallah.
    14. Mostafa Al Khateeb, 18 ans, Sur-Baher – Jérusalem.
    15. Hassan Khalid Manasrra, 15 and, Jérusalem.
    16. Mohammad Nathmie Shammasna, 22 ans, Qotna – Jérusalem. A soi-disant saisi le fusil d’un soldat israélien dans un bus et en a tué deux. 10 oct.
    17. Baha’ Elian, 22 ans, Jabal Al Mokaber – Jérusalem.
    18. Mutaz Ibrahim Zawahra, 27 ans, Bethléem. Frappé à la poitrine à balle réelle pendant une manifestation.
    19. Ala’ Abu Jammal, 33 ans, Jérusalem.
    20. Bassem Bassam Sidr, 17 ans, Hébron. Tué à Jérusalem après que les Israéliens aient dit qu’il avait un couteau – mais aucun couteau sur place.
    21. Ahmad Abu Sh’aban, 23 ans, Jérusalem.
    22. Riyadh Ibraheem Dar-Yousif, 46 ans, villa d’Al Janyia – Rammalah. Tué alors qu’il cueillait ses olives.
    23. Fadi Al-Darbi, 30, Jénine. Tué dans un camp de détention israélien.
    24. Eyad Khalil Al Awawdah, 23 ans, Jérusalem.
    25. Ihab Hannani, 19 ans, Naplouse.
    26. Fadel al-Qawasmi, 18 ans, Hébron. Abattu par un colon paramilitaire, un soldat israélien filmé en train de mettre un couteau près de son corps.
    27. Mo’taz Ahmad ‘Oweisat, 16 ans, Jérusalem. Les militaires ont prétendu qu’il ‘avait un couteau’. 17 oct.
    28. Bayan Abdul-Wahab al-’Oseyli, 16 ans, Jérusalem. Les militaires ont prétendu qu’elle ‘avait un couteau’, mais la vidéo prouve le contraire. 17 oct.
    29. Tariq Ziad an-Natsha, 22 ans, Hébron. 17 oct.
    30. Omar Mohammad al-Faqeeh, 22 ans, Qalandia. Les militaires ont prétendu qu’il ‘avait un couteau’. 17 oct.
    31. Mohannad al-’Oqabi, 21 ans, Néguev. A soi-disant tué un soldat à un arrêt de bus à BeerSheba.
    32. Hoda Mohammad Darweesh, 65 ans, Jérusalem.
    33. Hamza Mousa Al Amllah, 25 ans, d’Hébron. Tué près de la colonie de Gush Etzion.
    34. Odai Hashem al-Masalma, 24 ans, ville de Beit ‘Awwa près d’Hébron.
    35. Hussam Isma’el Al Ja’bari, 18 ans, Hébron.
    36. Bashaar NidalAl Ja’bari, 15 ans, Hébron.
    37. Hashem al-’Azza, 54 ans, Hébron.
    38. Moa’taz Attalah Qassem, 22 ans, ville d’Eezariyya près de Jérusalem. 21 oct.
    39. Mahmoud Khalid Eghneimat, 20 ans, Hébron.
    40. Ahmad Mohammad Said Kamil, Jénine.
    41. Dania Jihad Irsheid, 17 ans, Hébron.
    42. Sa’id Mohamed Yousif Al-Atrash, 20 ans, Hébron.
    43. Raed Sakit Abed AlRaheem Thalji Jaradat, 22 ans, Sa’er – Hébron.
    44. Eyad Rouhi Ihjazi Jaradat, 19 ans, Sa’er – Hébron.
    45. Ezzeddin Nadi Sha’ban Abu Shakhdam, 17 ans, Hébron. Atteint par des balles de militaires israéliens après avoir soi-disant blessé un soldat, puis laissé perdant son sang jusqu’à sa mort.
    46. Shadi Nabil Dweik, 22 ans, Hébron. Atteint par des balles de militaires israéliens après avoir soi-disant blessé le même soldat, puis laissé perdant son sang jusqu’à sa mort.
    47. Homam Adnan Sa’id, 23 ans, Tel Rumeida, Hébron. Abattu par des soldats prétendant qu’il ‘avait un couteau’, mais des témoins visuels disent qu’ils ont vu les soldats jeter un couteau près de son cadavre. 27 oct.
    48. Islam Rafiq Obeid, 23 ans, Tel Rumeida, Hébron. 28 oct.
    49. Nadim Eshqeirat, 52 ans, Jérusalem. Mort parce que les soldats israéliens ont retardé son ambulance. 29 oct.
    50. Mahdi Mohammad Ramadan al-Mohtasib, 23 ans, Hébron. 28 oct.
    51. Farouq Abdul-Qader Seder, 19 ans, Hébron.
    52. Qassem Saba’na, 20 ans. Abattu sur sa moto près du checkpoint de Zaatara. 30 oct.
    53. Ahmad Hamada Qneibi, 23 ans, Jérusalem. Les soldats ont prétendu qu’il ‘avait un couteau’.
    54. Ramadan Mohammad Faisal Thawabta, bébé de 8 mois, Bethléem. Mort de l’inhalation de gaz lacrymogènes.
    55. Mahmoud Talal Abdul-Karim Nazzal, 18 ans, checkpoint al-Jalama près de Jénine.
    56. Fadi Hassan al-Froukh, 27 ans, Beit Einoun, près d’Hébron. 1er nov.
    57. AhmadAwad Abu ar-Rob, 16 ans, Jénine.
    58. Samir Ibrahim Skafi, 23 ans, Hébron. Abattu par des soldats israéliens après que sa voiture ait heurté un soldat qui était dans la rue – on ne sait pas s’il a heurté le soldat intentionnellement ou accidentellement. 4 nov.

    Bande de Gaza :
    59. Shaki Hussam Doula, 20 ans.
    60. Ahmad Abdul-Rahman al-Harbawi, 20 ans.
    61. Abes al-Wahidi, 20 ans.
    62. MohammadHisham al-Roqab, 15 ans.
    63. Adnan Mousa Abu ‘Oleyyan, 22 ans.
    64. Ziad Nabi Sharaf, 20 ans.
    65. Jihad al-’Obeid, 22 ans.
    66. Marwan Hisham Bardakh, 13 ans.
    67. Khalil Omar Othman, 15 ans.
    68. Nour Rasmie Hassan, 30 ans. Tuée avec son enfant dans une attaque aérienne. 11 oct.
    69. Rahaf Yahya Hassan, 2 ans. Tuée avec sa mère dans une attaque aérienne. 11 oct.
    70. Yahya Abdel-Qader Farahat, 23 ans.
    71. Shawqie Jamal Jaber Obeid, 37 ans.
    72. Mahmoud HatemHameeda, 22 ans, Nord de Gaza.
    73. Ahmad al-Sarhi, 27 ans, al-Boreij.
    74. Yihya Hasham Kreira.
    75. Khalil Hassan Abu Obeid, 25 ans, Khan Younis. Mort de blessures subies lors une manifestation plus tôt dans la semaine.

    Non-Palestiniens tués par la foule israélienne :
    Haftom Zarhum, demandeur d’asile érythréen, tué à une station de bus de Beer Sheva par une foule en colère qui l’a pris pour un Palestinien. 18 oct.

    Noms de victimes israéliennes connues pendant la même période :
    1&2. 10 oct. – Eitam et Na’ama Henkin, tous deux âgés d’environ 30 ans, tués par une fusillade au volant près de la colonie d’Itamar.
    3. 3 oct. – Nahmia Lavi, 41 ans – rabbin aumônier de militaires israéliens. Tué dans une agression au couteau à Jérusalem près de la Porte du Lion alors qu’il essayait de tirer sur l’agresseur qui lui a pris son arme.
    4. 3 oct. – Aaron Bennet, 24 ans. Tué à Jérusalem dans une attaque au couteau près de la Porte du Lion.
    5. 13 oct. – Yeshayahu Kirshavski, 60 ans. Fusillade dans un bus à Jérusalem Est.
    6. 13 oct. – Haviv Haim, 78 ans. Fusillade dans un bus à Jérusalem Est.
    7. 13 oct. – Richard Lakin, 76 ans. Fusillade dans un bus à Jérusalem Est (mort de ses blessures plusieurs jours après l’attaque).
    8. 18 oct. – Omri Levy, 19 ans, soldat israélien de la Brigade du Golan dont l’arme a été saisie et retournée contre lui par un résident israélien.

    Deux autres Israéliens, dont la mort avait initialement été revendiquée comme due à des agressions, était en réalité due à des accidents de voiture.

    #Palestine #Resistance #Assassinats #Bilan #Noms #décompte_macabre

  • L’Unesco condamne les atteintes israéliennes à la mosquée Al-Aqsa

    Le Monde.fr avec AFP | 22.10.2015 à 09h57 | Par Piotr Smolar (Jérusalem, correspondant)

    L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) intervient dans le conflit israélo-palestinien, au grand regret de sa directrice générale Irina Bokova et de certains de ses membres. Une résolution critiquant la politique d’Israël sur l’esplanade des Mosquées (mont du Temple pour les juifs), à Jérusalem-Est, a été votée mercredi 21 octobre. Mais un paragraphe très sensible, définissant le mur des Lamentations comme partie intégrante du lieu saint musulman sis juste au-dessus, a été retiré.

    Soumis par un groupe de pays arabes (Algérie, Egypte, Emirats arabes unis, Koweït, Maroc et Tunisie) aux 58 membres du conseil exécutif de l’Unesco, le texte a recueilli 26 voix en sa faveur. Six délégations ont voté contre, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’Allemagne, 25 se sont abstenues (dont la France).

    ...

    Le texte, dont l’AFP a obtenu une copie, « condamne fermement les agressions israéliennes et les mesures illégales limitant la liberté de culte et l’accès des musulmans au site sacré de la mosquée Al-Aqsa ». Il « déplore vivement » les « irruptions persistantes d’extrémistes de la droite israélienne sur le site » et « exhorte Israël » à « prendre les mesures nécessaires pour empêcher les agissements provocateurs qui violent [son] caractère sacré ». Au cours du mois de septembre, période des fêtes juives, des affrontements presque quotidiens ont opposé les forces de l’ordre israéliennes et des émeutiers palestiniens, retranchés dans la mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l’islam.

    Du côté palestinien, on accuse Israël de vouloir remettre en cause les règles tacites organisant la fréquentation de l’esplanade, en vertu desquelles seuls les musulmans peuvent y prier. Mais la fermeture du site certains jours, ou les restrictions ponctuelles en fonction de l’âge des hommes palestiniens, ainsi que les groupes de plus en plus larges de visiteurs extrémistes juifs, ont provoqué la fureur des croyants.

    La résolution réaffirme que deux sites juifs sacrés, situés en Cisjordanie, le tombeau des Patriarches à Hébron et le tombeau de Rachel à Bethléem, font partie intégrante de la Palestine. En revanche, un paragraphe du texte, très polémique, a été supprimé. Il contenait une référence explosive au mur des Lamentations, en contrebas de l’esplanade des Mosquées, en le présentant comme partie intégrante du lieu saint musulman. La vieille ville de Jérusalem et ses remparts font partie du patrimoine mondial depuis 1981.

    ...

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/10/22/l-unesco-condamne-les-atteintes-israeliennes-a-la-mosquee-al-aqsa_4794437_32

    Obama a mis son monotone véto, la France s’est courageusement abstenue.

    #États-Unis #Israël #France #Al-Aqsa #Obama

  • Par Michèle Sibony
    Agence Média Palestine et UJFP

    Conflit israëlo-palestinien : les médias restent silencieux. Et la violence s’accélère
    Publié le 14-10-2015 à 17h06 - Modifié le 15-10-2015 à 08h44

    L’escalade de la violence se poursuit entre Israéliens et Palestiniens . Comment les médias traitent-ils ces heurts ? Michèle Sibony, membre de l’Agence Média Palestine et de l’Union Juive Française pour la Paix, regrette que les radios et les chaînes de télévision énoncent les faits de façon brute, sans les analyser. Explications.


    Des soldats israéliens face à des Palestiniens à Bethléem, en Cisjordanie, le 5 octobre 2015 (T.COEX/AFP).

    Depuis le début octobre auditeurs et téléspectateurs des principaux médias audiovisuels, comme France Inter ou les grandes chaînes de télévision, n’auront pu qu’enregistrer des événements bruts : un Palestinien tué par balles réelles sur un check point, deux colons tués dans leur voiture, puis une accélération des violences...

    Ce qu’ils appellent « un nouveau cycle » ou mieux, « une nouvelle spirale » de violence. Cycle ou spirale ayant l’avantage de supprimer toute temporalité inscrivant dans une circularité éternelle le retour inéluctable d’une violence immanente débarrassée de toute causalité .

    Jouer la carte du dominant

    Ce qui est remarquable, c’est l’absence quasi totale de commentaires de ces événements. Pas d’interviews d’experts, pas de débats contradictoires ou non, pas d’analyses sur les causes ou les conséquences, les solutions éventuelles, en d’autres termes, pas de discours sur le réel. Cela finit par interpeller.

    Que signifie l’énoncé brut des faits ? On peut penser qu’il ne signifie rien justement. Pourtant, cette absence est signifiante en elle-même.

    Ce qu’elle dit d’abord et avant tout : « il n’y a rien à comprendre, nous sommes devant des violences gratuites ». Le citoyen en déduit qu’ils s’entre tuent, point. Il n’y a donc rien à penser pour l’auditeur ou le téléspectateur, renvoyé à sa seule opinion, comme les Palestiniens et les Israéliens semblent l’être eux aussi dos à dos.

    Mais – et c’est là le plus vicieux de la méthode car il s’agit bien d’une méthode, déjà éprouvée avec la crise syrienne à ses débuts –, ne pas donner à penser, c’est jouer la carte du dominant.

    Ne pas expliciter la situation syrienne correspondait à une volonté politique française de ne pas s’interposer entre Bashar Al Assad et son peuple en révolte. Même chose avec la répression de la Tchétchénie : circulez y’a rien à comprendre, parce qu’il n’y avait pas d’intervention politique décidée.

    L’Ukraine, par contre, c’est autre chose, attention, là on a vu, écouté, et appliqué des sanctions, blocus sur les échanges avec la Russie. Impressionnant, cette vigueur soudaine.

    Les Palestiniens n’en peuvent plus

    Sur la question d’aujourd’hui, les explosions multiples de révoltes en Cisjordanie échappant à tout contrôle palestinien et non commandées par des groupes politiques, il faut le souligner, traduisent que les limites du supportable sont atteintes pour de nombreux Palestiniens, dans la jeunesse en particulier.

    Ils n’en peuvent tout simplement plus de l’oppression quotidienne de l’occupation, de la violence quotidienne exercée par l’armée et les colons contre eux, sans limites ni sanctions du gouvernement israélien lui même, ou de l’étranger.

    Ils n’en peuvent plus des fausses négociations qui ont duré plus de 20 ans, et n’étaient qu’un leurre destiné à poursuivre en toute tranquillité la colonisation.

    Ils n’en peuvent plus de l’Autorité palestinienne qui n’a aucune autorité sur personne sauf éventuellement sur eux-même pour les contraindre, et qui ne justifie son existence que pour son existence.

    Ils n’en peuvent plus de l’inertie criminelle des puissances qui auraient du intervenir pour les protéger depuis des dizaines d’années et qui laissent faire, en Ponce Pilate ravi de l’aubaine.

    Le « cycle de la violence » est israélien

    À la violence de la conquête, de l’occupation, de la colonisation, Israël ajoute toujours plus de violence, outil colonial majeur (et classique) de la pacification des les territoires conquis.

    Le « cycle de la violence » est israélien du début jusqu’à la fin. C’est la violence initiale qui engendre la résistance, armée ou non, du peuple palestinien depuis les pierres de la première Intifada, aux brigades armées des différents groupes politiques palestiniens de la seconde.

    Arrêter le cycle de la violence, c’est arrêter Israël. Qu’on ne demande pas comment, tous les outils sont là, seule manque la volonté politique, ce qui explique le silence de nos médias.

    Alors no comment dans nos médias, pourquoi ? Pour que la violence israélienne puisse continuer de s’exercer, et que les « terroristes » de 13 et 15 ans soient punis et tués aux checks points de Qalandia ou de Shouafat. Pour que les frappes continuent sur Gaza et que l’auditeur se taise parce qu’il n’y comprend rien.

    Une spirale sans issue

    Le seul hic, c’est que la violence débridée finit toujours par se retourner contre soi, et l’on a depuis des années à présent des exemples multiples de la violence grandissante de la société israélienne.

    Cette violence s’exerce à l’égard des femmes, des juifs orientaux, des juifs éthiopiens, des gays, des travailleurs étrangers, et bien évidemment des Palestiniens citoyens d’Israël, qui sont les premiers visés, des milliers de Bédouins expulsés du Néguev. Ces derniers jours ont également vu l’emprisonnement d’une cinquantaine de jeunes manifestants en Israël.

    La fameuse idée de la démocratie israélienne est entrain de s’évaporer, et le roi est nu pour l’enfant qui sait regarder. Et le fameux cycle de la violence enferme de fait Israël dans une spirale sans issue.

    Cette violence détruit nos droits

    À la violence de la loi du plus fort, seul peut s’opposer le droit régulateur. Laisser exercer cette violence, c’est détruire le droit, nos droits à tous.

    Nous y sommes, et nous bénéficions des médias de ce système. Ceux-là même qui, pour nous informer sur la destruction du droit du travail, nous montrent l’épaisseur du code du travail et limitent leur analyse lapidaire à : « illisible, doit être simplifié ».

    Comme ils montrent et remontrent les images d’Air France afin de nous convaincre que la violence est le fait des syndicalistes et des employés révoltés.

    Sur la Palestine, ils se contentent d’énumérer morts et blessés, car au fond, comme sur le reste, nous n’avons rien à en savoir de plus .

    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1436110-conflit-israelo-palestinien-les-medias-restent-silencieux-

    • Le titre de cet article est : « Conflit israëlo-palestinien : les médias restent silencieux. Et la violence s’accélère »

      En parlant de silence des médias, avez-vous remarqué le silence complet de Médiapart sur le sujet de la Palestine ?

    • Cela fait très longtemps que des abonnés protestent.

      Et c’est un peu mieux qu’avant : je m’étais fait censurée pas mal de billets qui ne le seraient plus maintenant. Et la rédaction laissait des petits groupes d’abonnés m’injurier et envahir les commentaires de mes billets.

      La ligne éditoriale de Médiapart ne correspond pas aux déclarations publiques de Plenel qui a des positions claires.

      Je pense qu’il y a une partie de leur lectorat qu’ils veulent ménager. Et aussi qu’une partie de l’équipe journalistique se sent proche d’Israël (et quelques journalistes n’ont pas le niveau).

      Et comme tous les médias et les responsables politiques, ils ont peur aussi des campagnes médiatiques haineuses et des attaques en justice des réseaux CRIF-BNCVA-LICRA. Manifestement, ces gens ont de bons relais dans les Parquets et au Ministère de la Justice quand on voit les procès contre les militants BDS. C’est incroyable que la Justice n’ait pas mieux à faire ...

      Il faut reconnaitre que Mediapart prend des risques sur d’autres thèmes, internes à la France.

      En fait surtout, Médiapart n’est pas bon sur l’international. L’équipe n’est sans doute pas suffisamment étoffée pour couvrir un champs très large (ça demande beaucoup de connaissances et d’expèrience pour ne pas dire de bêtises sur de tels sujets).

      C’était le post #Mediapart

    • Cet article de René Backmann (qui est un bon journaliste) est surtout un exercice pédagogique pour expliquer pourquoi ces sacrés Palestiniens n’arrêtent pas, bon sang, de se révolter...

      Backmann répond assez bien aux arguments des sionistes ou des amis français d’Israël.

      Backmann évite d’agresser les sionistes et les atlantistes français : les Etats-Unis sont « pusillanimes » (c’est gentil pour un état qui approvisionne Israël en armes, et le finance grassement. Au milieu des bombardements de l’été 2014, qui ont tué plus de 2000 personnes, en écrasante majorité des civils, Obama a autorisé l’envoi de munitions, les Israéliens étant à court ...).
      La « communauté internationale » (c’est quoi ?) est seulement « d’une indifférence coupable ». L’occident est totalement complice du racisme israélien, et bien des dirigeants occidentaux partagent ce racisme (c’est pourquoi on laisse les réfugiés Syriens et Érythréens se noyer au lieu de leurs donner des visas qui leurs permettraient de prendre l’avion pour fuir la mort).

      L’Union Européenne est complice d’Israël car elle le finance et a largement les moyens de faire pression, étant la première destination de ses exportations : les avantages commerciaux considérables accordés par l’UE à Israël (dont elle est le premier client) le sont en violation flagrante de ses règles qui conditionnent ces avantages au respect des droits de l’homme et du droit international.
      Les financements de l’UE à la recherche militaire israélienne sont totalement ignorés également dans l’article de Backmann.
      http://blogs.mediapart.fr/blog/stephane-m/121015/crimes-israeliens-cooperation-europeenne
      http://www.bpifrance.fr/Vivez-Bpifrance/Agenda/Lancement-du-3e-appel-a-projets-France-Israel-13844
      http://blogs.mediapart.fr/blog/stephane-m/151015/lue-finance-lisrael-militaire-global-search

      Netanyahu se trompe, agit mal et est coincé par sa coalition. Mais il n’est pas qualifié de criminel de guerre raciste, ce qu’il est pourtant.

      La société israélienne a élu Netanyahu pour son racisme et sa dureté, et réclame toujours plus de violence envers les Palestiniens, mais Backmann évite de le dire ...

      Israël est « sourd », dit Backmann. Est-ce que ce n’est pas la caractéristique de toutes les sociétés emportées par des spirales de violence raciste, sourdes à ceux qu’ils ont construits comme étrangers et barbares. Cette surdité, c’est le racisme même.

      Backmann est un des rares journaliste a tenter de dire la vérité sur Israël. C’est pourquoi il a toute mon estime.

      Mais faut-il en France ou en occident, ne pas agresser, ne pas secouer, ceux qui continuent de considérer Israël comme une partie de leur famille ?

      La politique israélienne nous met tous en danger : elle est ultra-raciste et fracture notre propre société parce qu’ici, en France, les médias et les responsables politiques ne la condamnent pas, et aident Israël.

      Ce qui se passe aujourd’hui comme crimes, en Israël, contre les Palestiniens, et les Arabes israéliens, et que les sociétés occidentales tolèrent et aident, ne se paiera-t-il pas chez nous, plus tard, en attentats ?