city:bordeaux

  • Tu sais qui on a aussi, à #montpellier ? Lewis Trondheim, génie grognon de la BD
    http://www.lemonde.fr/municipales/article/2014/02/27/lewis-trondheim-genie-grognon-de-la-bd_4373916_1828682.html

    Ne demandez pas à Lewis Trondheim, auteur de bandes dessinées à succès, originaire de la région parisienne, pourquoi il vit à Montpellier. « Il y fait soleil 300 jours par an », répondra-t-il tout de go, sans un mot pour l’attractivité et le dynamisme qui font la notoriété de la ville.

    C’était il y a dix-huit ans : le mistral et les moustiques avaient eu raison du dessinateur, installé deux ans plus tôt avec femme et enfants près de Carpentras (Vaucluse), en provenance de la capitale. « On cherchait une grande ville avec un TGV et un aéroport », se souvient-il. Toulouse ? Trop chaud. Bordeaux ? Trop humide. Marseille ? « L’ambiance ne m’y plaisait pas. » Restait Montpellier, « un choix par défaut », dit-il. On croirait entendre un personnage de ses albums à tendance autofictionnelle où évoluent des héros (presque) sans histoires.

    De son vrai nom Laurent Chabosy, Lewis Trondheim n’a pas vraiment cherché, depuis, à s’intégrer à la vie montpelliéraine. Hormis l’écriture d’un livret pour un opéra en ville et le parrainage d’un enfant étranger à la demande d’une association, lui-même n’a pas souvenir d’avoir essayé de s’impliquer au sein de quelque réseau local, culturel ou autre – en tout cas pas politique.

    #y’a_d’la_vedette

  • Au fait, c’est quoi la loi « Orientation et Réussite des Étudiants » ?
    https://la-bas.org/5047

    Tolbiac, Nanterre, Montpellier, Toulouse, Rouen, Sciences Po Paris, Paris 8, Rennes, Strasbourg, Nancy, Metz, Bordeaux : voilà plusieurs semaines que certains sites universitaires sont totalement ou partiellement bloqués par le mouvement étudiant. L’étincelle qui a embrasé le mouvement, c’est l’intrusion dans la fac de Montpellier le 22 mars dernier d’individus cagoulés qui ont tabassé à coups de bâtons les étudiants qui occupaient l’université.Continuer la lecture…

    #Radio #Autour_du_Monde_diplomatique

  • Enseignement collectif au conservatoire : l’expérience bordelaise
    https://www.francemusique.fr/savoirs-pratiques/enseignement-collectif-au-conservatoire-l-experience-bordelaise-60962

    L’enseignement instrumental au conservatoire : collectif ou individuel ? Au lieu d’apporter une réponse tranchée, le conservatoire de Bordeaux pratique une pédagogie basée sur le collectif avec une approche qui englobe les équipes et les élèves de tous les niveaux. Reportage.

    #musique #orchestre #conservatoire #cordes

  • [Le 102] Sordide (Black Metal/ Punk - Rouen) + Baron Oufo (Drône/Ambiant - Bordeaux)
    https://grenoble.indymedia.org/2018-04-16-Sordide-Black-Metal-Punk-Rouen

    Mercredi 02 Mai 2018 19:30 le 102 rue d’Alembert 38000 Grenoble Au lendemain du défilé, on se ré-habitue au bruit des machines et aux hurlements de douleur en compagnie de : SORDIDE (black/punk de Rouen) BARON OUFO (duo drone/doom de Bordeaux avec un Year Of No Light dedans) AGRESSION SONORE (harsh/noise de Montpellier avec un des cerveaux du Violent Apes Fest dedans) 5€ / 19H30 / !!! pas de cantine !!! Sans Facho, sans macho, sans relou Le 102 est un espace autogéré, fonctionnant (...)

    #Agenda

    https://le102.net

  • Le sexe des villes
    http://rebeccarmstrong.net/2050-le-podcast-ep-57-le-sexe-des-villes-en-2050-avec-yves-raibaud

    Yves Raibaud est géographe du genre. C’est à Bordeaux que je l’ai rencontré en début d’année. C’est la lecture de son live « La ville faite par et pour les hommes » qui m’a donné envie de partager avec lui une conversation tournée vers 2050… Femmes, villes, pratiques sportives, hommes : une discussion passionnante qui bouleverse notre façon de voir et vivre les villes… A l’heure de la mobilisation post #BalanceTonPorc et #MeToo il est intéressant de regarder les espaces publics et ce qu’ils peuvent générer d’emprise masculine au détriment des femmes. Durée : 46 min. Source : #2050 le podcast

  • ADSILLH : Licence professionnelle Administrateur et Développeur Logiciels libres à Bordeaux
    https://linuxfr.org/news/adsillh-licence-professionnelle-administrateur-et-developpeur-logiciels-lib

    Après une ouverture en septembre 2016 et deux promotions, la licence professionnelle ADSILLH ouvre de nouveau ses portes à l’Université de Bordeaux à la rentrée 2018  !

    Cette licence professionnelle vise à former les étudiants à intégrer des logiciels libres et hybrides en un ensemble cohérent répondant aux besoins des entreprises, un système d’information complet par exemple. Il s’agit également de s’impliquer dans les communautés de développeurs de logiciels libres, pour remonter ou corriger les bogues, contribuer des fonctionnalités (c’est tout l’objet du projet tuteuré).lien n°1 : Détails de la formationlien n°2 : Prérequislien n°3 : Candidatureslien n°4 : APRIL : se former aux logiciels libreslien n°5 : AFUL : formations diplomantesC’est une licence 3 en un an, elle est ouverte aux L2, DUT, BTS, en formation (...)

  • #automutilation #retour_de_flamme #qui_seme_...
    Notre-Dame-des-Landes : la violence s’est intensifiée, les deux camps cherchent une issue
    http://abonnes.lemonde.fr/planete/article/2018/04/11/nddl-le-bilan-des-affrontements-s-alourdit-les-deux-camps-cherchent-

    En début de soirée, selon plusieurs sources concordantes, un grave incident, l’explosion d’une grenade, aurait blessé quatre gendarmes, dont un plus sérieusement au pied. Un hélicoptère du centre hospitalier universitaire (CHU) de Nantes a dû se poser dans la soirée à Notre-Dame-des-Landes pour évacuer ce blessé, dans un climat d’« urgence absolue », selon l’expression d’un gendarme, toutes les routes étant complètement fermées au nord de la #ZAD. L’accident a eu lieu lors d’une manœuvre de désengagement, de repli, lors de laquelle les gendarmes ont fait usage de grenades. « Deux scénarios sont possibles, soit une mauvaise manipulation, soit un renvoi de la grenade, une enquête est en cours », précisait-on, mercredi, à 6 heures du matin à l’état-major.

    • #civil_guerilla
      De leur côté, les zadistes ont annoncé, en fin de journée, « une trentaine de personnes traitées au point medic », dont deux personnes blessées gravement qui ont dû être évacuées pour être hospitalisées, et quatre autres traitées pour des blessures jugées sérieuses.

      « La plupart des blessures ont été causées par des éclats de grenades désenclerclantes (dont au visage ou au thorax), des tirs de LBD [lanceur de balle de défense de type Flash-Ball] (au niveau thoracique), et des tirs tendus de gaz lacrymogènes, précise l’équipe « medic », dans un communiqué. Par ailleurs depuis la fin d’après midi, de nombreux tirs de grenades GLI-F4 ont été remarqués. L’équipe medic signifie sa vive inquiétude pour les jours à venir. »

      En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2018/04/11/nddl-le-bilan-des-affrontements-s-alourdit-les-deux-camps-cherchent-une-issu

    • Pourtant, dès la mi-journée, les renforts ont débarqué, chevauchant fièrement leurs tracteurs à travers les flaques de boue. La cavalerie motorisée de Copain 44, collectif de paysans opposés au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, a déployé ses machines et barré la route des casqués. “À l’assemblée générale d’hier soir, la salle était pleine à craquer. On était au moins 400”, estime Trudy, plus guillerette que la veille.

      Guidés par Radio Klaxon, la radio de la ZAD, d’autres nouveaux venus laissent leur voiture à l’extérieur de la zone et pénètrent à pied par les chemins de traverse, déjouant les contrôles, esquivant les barrages. Avec l’arrivée de soutiens anglophones, Radio Klaxon diffuse désormais en version bilingue. Combien sont-ils aujourd’hui ? “Difficile à dire. On verra à l’AG de ce soir. Il y a des gens de Bordeaux, de Nantes, de Bourges, etc”, reprend Trudy. “On attend les renforts belges qui ne devraient plus tarder”.

      Les messages de soutien se multiplient à l’extérieur de la zone. Très remontée contre l’expulsion des Cent Noms, dont “[les] habitants portaient pourtant « un vrai projet agricole qui tenait la route !” l’Acipa, principale organisation citoyenne contre l’aéroport, a dénoncé une trahison de l’État et appelé le plus grand nombre à se rendre sur la ZAD. Hier dans la soirée, plus de 2000 personnes ont pris les rues de Nantes tandis qu’à Paris, l’AG consacrée à Notre-Dame-des-Landes faisait déborder l’amphi de Tolbiac. Ce matin, les étudiants de l’EHESS annonçaient à leur tour, sur les réseaux sociaux, le blocage de leur école en signe de protestation face aux expulsions.
      La gadoue, la gadoue

      Dans le bocage, la tension est montée d’un cran aujourd’hui dans le secteur des Fosses noires. Les occupants décrivent des échanges plus violents que la veille, et déplorent de nombreux manifestants blessés par des tirs de lanceurs de balles de défense (LBD) ou de grenades assourdissantes. Mais ils tiennent bon.

      “Ce matin, on a fait reculer d’au moins 200 mètres les flics qui venaient pour détruire Les Vraies rouges”, se réjouit-elle. Ce terrain de maraîchage collectif alimente une grande partie de la ZAD.

      De leur côté, les gendarmes pataugent quand ils n’essuient pas des attaques de mottes de terre boueuses. Un hélicoptère a été mis en déroute par des fusées de détresse et un blindé de la gendarmerie a pris feu. “C’est plus difficile aujourd’hui », a déclaré sobrement la préfète Nicole Klein sur France Info.

  • ADSILLH : Licence professionnelle Administrateur et Développeur Logiciels libres à Bordeaux
    https://linuxfr.org/news/adsillh-licence-professionnelle-administrateur-et-developpeur-logiciels-lib

    Après une ouverture en septembre 2016 et deux promotions, la licence professionnelle ADSILLH ouvre de nouveau ses portes à l’Université de Bordeaux à la rentrée 2018  !

    Cette licence professionnelle vise à former les étudiants à intégrer des logiciels libres et hybrides en un ensemble cohérent répondant aux besoins des entreprises, un système d’information complet par exemple. Il s’agit également de s’impliquer dans les communautés de développeurs de logiciels libres, pour remonter ou corriger les bogues, contribuer des fonctionnalités (c’est tout l’objet du projet tuteuré).lien n°1 : Détails de la formationlien n°2 : Prérequislien n°3 : Candidatureslien n°4 : APRIL : se former aux logiciels libreslien n°5 : AFUL : formations diplomantesC’est une licence 3 en un an, elle est ouverte aux L2, DUT, BTS, en formation (...)

  • #Emploi : le soleil et la mer plus forts que les #métropoles ? | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr//emploi-soleil-mer-plus-forts-metropoles/00084116

    à la carte Emploi : le soleil et la mer plus forts que les métropoles ?
    Vincent Grimault 10/04/2018

    Quels sont les #territoires qui créent le plus d’emplois ? La question agite les économistes et les #géographes. La théorie dominante est claire : ce sont les métropoles. En moyenne plus créatrices d’emplois que les espaces peu denses depuis des décennies, les principales aires urbaines s’en sont également mieux sorties pendant la crise que les campagnes qui les entourent. Entre 2009 et 2014, les douze principales métropoles françaises hors Paris ont connu une croissance de l’emploi de 1,4 %, contre 0,8 % pour le reste du territoire. Mais cette moyenne est trompeuse. Elle cache des métropoles qui sous-performent (notamment Nice et Rouen), et d’autres qui tirent la moyenne vers le haut (Nantes, Montpellier, Bordeaux). Dans le même temps, certains bassins d’emploi ruraux ou de villes moyennes s’en sortent bien, en affichant des taux de chômage très faibles, ou des créations d’emplois industriels.

    Un effet région ?

    Comme tout travail géographique, la question de l’échelle retenue est décisive pour tenter de comprendre les causes de la santé économique du territoire. Souvent trop globalisante, l’échelle régionale offre cette fois un cadre d’analyse intéressant. #Montpellier va bien, mais c’est aussi vrai de l’ensemble de la région Occitanie, et il n’est pas certain que Montpellier y soit pour grand-chose, au vu du ruissellement très incertain des métropoles. En grossissant le trait, les territoires au sud de la diagonale Cherbourg-Lyon s’en sortent plutôt bien, ceux au nord plutôt moins bien, rendant l’image de la « #diagonale du vide » – cette ligne courant du Pays basque à la Moselle – de plus en plus obsolète.

  • Usul. Vive la #grève !
    https://www.mediapart.fr/journal/france/090418/usul-vive-la-greve

    © Mediapart Qu’ils délaissent les cours magistraux ou les Paris-Bordeaux, les grévistes font à nouveau parler d’eux. Mais à quoi ça sert la grève ? Ce mode d’action de paresseux peut-il vraiment faire avancer les choses ? Pour prendre la température du #mouvement_social, Usul et Cotentin ont opté pour un journalisme de terrain, implacable et rigoureux, au cœur du cortège d’une manif de #Cheminots lyonnais.

    #France #SNCF

  • Forces de l’ordre liées à l’#ultra-droite violente : la #DGSI s’inquiète - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/090418/forces-de-l-ordre-liees-l-ultra-droite-violente-la-dgsi-s-inquiete

    Les #services de renseignement s’inquiètent de la proportion grandissante de membres des forces de sécurité ayant rejoint des #groupuscules_d'autodéfense. Parmi les « objectifs de la DGSI » suivis pour leurs liens avec « l’extrême droite violente », on recense une cinquantaine de policiers, gendarmes et militaires. Les autorités de tutelle ont été alertées à l’automne dernier.

    Ces derniers jours, des membres de cette mouvance se sont manifestés en commettant des exactions à l’intérieur des facultés, que ce soit à Montpellier (ici et là), à Lille, à Angers, à Strasbourg, ou encore au lycée autogéré de Paris. Mais ce n’est pas cette branche-là de l’ultra-droite qui inquiète le plus les services. D’après nos informations, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a récemment souligné la proportion grandissante de militaires ou de membres des forces de l’ordre ayant intégré des groupuscules d’autodéfense nés dans la foulée des attentats. Comme nous l’ont confirmé plusieurs sources, une cinquantaine d’objectifs de la DGSI sont… des fonctionnaires, membres des services de sécurité, en activité ou à la retraite.

    À telle enseigne que les services de renseignement ont dû sensibiliser à ce sujet plusieurs administrations. Parmi lesquelles les différents corps d’armée, la police, la gendarmerie, les douanes ainsi que l’administration pénitentiaire. Cela afin d’améliorer l’échange d’informations sur les fonctionnaires suspects mais aussi afin de prévenir le recrutement de tout nouveau policier ou militaire déjà recensé comme figurant dans cette mouvance. L’« entrisme » de « l’extrême droite violente » au sein des forces de sécurité préoccupe la DGSI, les Renseignements territoriaux (RT) et la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) de Paris.

    Selon une source, certains membres des forces de l’ordre seraient même sollicités pour accéder aux informations confidentielles que recèlent les fichiers de police et de gendarmerie.

    Au premier rang de ces groupuscules de défense civile, Les Volontaires pour la France (VPF), apparus au lendemain du 13-Novembre et ayant pour objectifs de « défendre l’identité française » et de « combattre l’islamisation du pays ». Sur les quelque 200 militants disséminés en France, les VPF comptent une cinquantaine de militaires et de membres des forces de l’ordre à la retraite. Contacté, le groupuscule revendique « près de 800 membres, parmi lesquels de nombreux militaires en retraite dont un certain nombre d’officiers supérieurs et de généraux ».

    Antoine Martinez, l’un des co-présidents de ce groupe désormais constitué en association, est d’ailleurs un ancien général de l’armée de l’air, « spécialiste du renseignement » autoproclamé, et président du comité de soutien au général à la retraite Christian Piquemal qui avait, en février 2016, défrayé la chronique en s’impliquant dans une manifestation non autorisée contre la politique migratoire. L’ancien parachutiste et ex-commandant de la Légion étrangère avait été relaxé par la justice mais radié des cadres de l’armée.

    Le second co-président des VPF, l’ancien député européen (#FN) Yvan Blot, revendique, lui, dans sa biographie être un « ancien haut fonctionnaire au ministère de l’intérieur en charge des affaires de terrorisme ». Il serait désormais, selon la réponse des VPF adressée à Mediapart, « aujourd’hui conseiller du Club Valdaï, proche du Kremlin ».

    Rencontré, un ponte de la lutte antiterroriste confirme : « L’ultra-droite se structure de façon assez inquiétante. Et c’est vrai que l’on retrouve beaucoup de militaires ou d’anciens militaires. En revanche, au sein des forces de l’ordre, ce n’est pas flagrant », tempère ce haut gradé… des forces de l’ordre. « Les dangers sont en province et non à Paris. Ce sont souvent des militaires de retour de mission en Afghanistan ou en Irak, complète un ancien des services. Ils rentrent traumatisés, il faut les surveiller pour ne pas qu’ils continuent leur combat individuel. Certains créent des groupes sur les réseaux sociaux, ou se radicalisent à travers eux, d’autres peuvent passer à l’action. »

    • Tout à fait caractéristique d’un régime proto-fasciste. Toutes les conditions se mettent en place pour l’affrontement qui s’annonce et Macron est le dirigeant adéquat pour permettre d’arriver au stade supérieur vu l’énième aggravation de la violence des rapports sociaux qu’il facilite.
      @ant1 C’est possible d’avoir un copier coller de l’article en entier ?

    • @ninachani
      es services de renseignement ont alerté à l’automne leurs autorités de tutelle. Atone depuis le démantèlement du groupe skinhead « Troisième Voie », dont des sympathisants avaient tué en 2013 le militant d’extrême gauche Clément Méric, la mouvance dite de l’ultra-droite est de retour et, estiment les services, le risque de la voir passer à l’action violente est « évalué à la hausse pour la période à venir » selon les uns, « demeure élevé » selon les autres.

      Ces derniers jours, des membres de cette mouvance se sont manifestés en commettant des exactions à l’intérieur des facultés, que ce soit à Montpellier (ici et là), à Lille, à Angers, à Strasbourg, ou encore au lycée autogéré de Paris. Mais ce n’est pas cette branche-là de l’ultra-droite qui inquiète le plus les services. D’après nos informations, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a récemment souligné la proportion grandissante de militaires ou de membres des forces de l’ordre ayant intégré des groupuscules d’autodéfense nés dans la foulée des attentats. Comme nous l’ont confirmé plusieurs sources, une cinquantaine d’objectifs de la DGSI sont… des fonctionnaires, membres des services de sécurité, en activité ou à la retraite.

      À telle enseigne que les services de renseignement ont dû sensibiliser à ce sujet plusieurs administrations. Parmi lesquelles les différents corps d’armée, la police, la gendarmerie, les douanes ainsi que l’administration pénitentiaire. Cela afin d’améliorer l’échange d’informations sur les fonctionnaires suspects mais aussi afin de prévenir le recrutement de tout nouveau policier ou militaire déjà recensé comme figurant dans cette mouvance. L’« entrisme » de « l’extrême droite violente » au sein des forces de sécurité préoccupe la DGSI, les Renseignements territoriaux (RT) et la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) de Paris.

      Capture d’écran du manifeste des réseaux Rémora. © DR
      Capture d’écran du manifeste des réseaux Rémora. © DR
      Depuis 2015 et le début de la vague d’attentats qui ensanglantent la France, plusieurs groupuscules affiliés à l’extrême droite radicale se sont constitués dans le but de lutter contre « le péril islamique » et de se substituer à un État défaillant, en se préparant à recourir à la violence dans la perspective d’une guerre civile. « Même s’ils restent embryonnaires, ils claironnent leur volonté de riposter et nous suivons cela de très près », concède un autre haut gradé des services de renseignement.

      Déjà en mai 2016, Patrick Calvar, le patron d’alors de la DGSI, avait tiré la sonnette d’alarme lors d’une audition devant la commission de la défense nationale et des forces armées à l’Assemblée nationale : « Les extrémismes montent partout et nous sommes, nous, services intérieurs, en train de déplacer des ressources pour nous intéresser à l’ultra-droite qui n’attend que la confrontation […]. Il nous appartient donc d’anticiper et de bloquer tous ces groupes qui voudraient, à un moment ou à un autre, déclencher des affrontements intercommunautaires. » Ce que n’avait alors pas encore perçu son service, c’est l’influence grandissante de certains de leurs propres collègues au sein des groupuscules.

      Car, dans ce contexte de conflit larvé, ces milices qui ne disent pas leur nom draguent les membres de services de sécurité, construisent leurs discours à leur attention, veillent à valoriser chaque nouvelle recrue issue des rangs de la police, de la gendarmerie ou de l’armée. Des professionnels recherchés à la fois pour leur savoir-faire en matière de maintien de l’ordre et d’opérations coups-de-poing ainsi que pour leurs réseaux. Selon une source, certains membres des forces de l’ordre seraient même sollicités pour accéder aux informations confidentielles que recèlent les fichiers de police et de gendarmerie.

      Au premier rang de ces groupuscules de défense civile, Les Volontaires pour la France (VPF), apparus au lendemain du 13-Novembre et ayant pour objectifs de « défendre l’identité française » et de « combattre l’islamisation du pays ». Sur les quelque 200 militants disséminés en France, les VPF comptent une cinquantaine de militaires et de membres des forces de l’ordre à la retraite. Contacté, le groupuscule revendique « près de 800 membres, parmi lesquels de nombreux militaires en retraite dont un certain nombre d’officiers supérieurs et de généraux ».

      Antoine Martinez, l’un des co-présidents de ce groupe désormais constitué en association, est d’ailleurs un ancien général de l’armée de l’air, « spécialiste du renseignement » autoproclamé, et président du comité de soutien au général à la retraite Christian Piquemal qui avait, en février 2016, défrayé la chronique en s’impliquant dans une manifestation non autorisée contre la politique migratoire. L’ancien parachutiste et ex-commandant de la Légion étrangère avait été relaxé par la justice mais radié des cadres de l’armée.

      Le second co-président des VPF, l’ancien député européen (FN) Yvan Blot, revendique, lui, dans sa biographie être un « ancien haut fonctionnaire au ministère de l’intérieur en charge des affaires de terrorisme ». Il serait désormais, selon la réponse des VPF adressée à Mediapart, « aujourd’hui conseiller du Club Valdaï, proche du Kremlin ». Sur le site des VPF, on peut lire que « les Volontaires peuvent se former, s’instruire, s’entraîner grâce à des journées, des week-ends ou des séminaires de formation organisés par les cadres de l’organisation et animés par des spécialistes dans tous les domaines ». Toujours dans le mail à Mediapart, les VPF assurent n’être « en aucun cas une milice », ni être « affiliés ou associés à aucun parti politique ». « Nous sommes des pères et des mères de famille lucides et précautionneux, conscients des dangers et de l’utopie du vivre ensemble avec un islam conquérant, pour les avoir déjà vécus sur des théâtres d’opérations extérieures (Liban, Kosovo...) », conclut l’association dans sa réponse.

      Sur le site internet des Volontaires pour la France (VPF).
      Sur le site internet des Volontaires pour la France (VPF).
      À la tête des réseaux Rémora, on retrouve... un ancien inspecteur des renseignements généraux (RG). Âgé de 68 ans, passé par le Bloc identitaire puis le Front national, le militant Luc Sommeyre appelle, sur internet, « la société civile tout entière » à anticiper « la désespérance prévisible de nos Soldats, de nos Gendarmes et de nos Policiers », faute d’être en nombre suffisant pour répondre à des « attentats multiples et coordonnés par Daesh ». Pour ce faire, il invite les « patriotes » à constituer quinze cellules, composées « à l’idéal » de quatre à sept personnes, réparties sur l’ensemble du territoire afin d’« apporter leur connaissance parfaite du terrain et leur soutien aux unités de l’armée, de la gendarmerie et de la police qui pourraient être amenées à intervenir hors de leurs bases naturelles » en cas d’attaques des « islamo-terroristes ».

      Il s’agit de collecter du renseignement opérationnel, comme identifier « l’emplacement des stocks de nourriture et d’eau potable, […] des transformateurs électriques et autres sources d’approvisionnement énergétique » mais aussi localiser « les centres de réunion des individus qui se déclarent ouvertement ennemis de notre Patrie, comme les mosquées salafistes », dénombrer et identifier « les personnes physiques qui manifestent une hostilité ouverte ou larvée à l’encontre de notre Pays et des nôtres ». En clair, procéder à un fichage d’individus et de lieux de culte, autant de procédés qui ne doivent pas tout à fait correspondre avec le « respect absolu de la loi républicaine » affiché en capitales sur le site qui héberge le manifeste fondateur des réseaux Rémora. Une douzaine de cellules seraient néanmoins constituées, remplissant leurs missions « avec sérieux et discrétion ». Luc Sommeyre revendique « plusieurs centaines de femmes et d’hommes répartis sur l’ensemble du territoire national et en Europe ».

      Apparus en Finlande en 2015, les Soldats d’Odin – du nom du roi des dieux dans la mythologie nordique – proposent, eux, des patrouilles de rue afin de lutter contre les migrants et la délinquance que ceux-ci sont supposés occasionner. Un an plus tard, ce mouvement scandinave a le droit à sa déclinaison française avec les « Soldats d’Odin Breizh », basés dans le Finistère. Ils auraient également essaimé à Bordeaux et dans le nord de la France.

      Photo postée sur la page Facebook des Soldats d’Odin avec la légende suivante : « AG 2018 soldats d’Odin officiel France ».
      Photo postée sur la page Facebook des Soldats d’Odin avec la légende suivante : « AG 2018 soldats d’Odin officiel France ».

      « On ignore tout du facho des champs »

      La réédition du livre de Piero San Giorgio.
      La réédition du livre de Piero San Giorgio.
      À l’origine de cette régénérescence : Piero San Giorgio, un officier de réserve suisse dont le best-seller Survivre à l’effondrement économique, réédité en « édition de combat », se revendique « manuel de survie ». L’écrivain, qui a donné des conférences avec Alain Soral, prédit un état de guerre généralisé d’ici à 2025 et propose de développer des zones rurales autosuffisantes pour survivre. Certains militants veulent s’inspirer de son mode d’emploi pour créer des groupes de survie, sorte de « Tarnac de droite ». À Guerlesquin, dans le Finistère, les identitaires avaient déjà créé leur propre lieu, Ty Breizh, qui a depuis été mis en vente.
      Rencontré, un ponte de la lutte antiterroriste confirme : « L’ultra-droite se structure de façon assez inquiétante. Et c’est vrai que l’on retrouve beaucoup de militaires ou d’anciens militaires. En revanche, au sein des forces de l’ordre, ce n’est pas flagrant », tempère ce haut gradé… des forces de l’ordre. « Les dangers sont en province et non à Paris. Ce sont souvent des militaires de retour de mission en Afghanistan ou en Irak, complète un ancien des services. Ils rentrent traumatisés, il faut les surveiller pour ne pas qu’ils continuent leur combat individuel. Certains créent des groupes sur les réseaux sociaux, ou se radicalisent à travers eux, d’autres peuvent passer à l’action. »

      Lors des rassemblements contre le « mariage pour tous » en 2013, certains militaires radicalisés avaient déjà témoigné de leurs velléités. Le collectif Printemps français avait ainsi tenté d’occuper les Champs-Élysées – une idée impulsée par Philippe Darantière, un ancien officier parachutiste reconverti dans l’intelligence économique. Parallèlement, une publication d’extrême droite avait appelé des hauts gradés catholiques – tel Bruno Dary, ancien gouverneur militaire de Paris – à provoquer un coup d’État.

      Ce sont aussi des hauts gradés que l’on retrouve dans des clubs prônant un « réarmement moral », non violent, comme le cercle Renaissance, parfois comparé à une sorte de « maçonnerie blanche ». En février, le colonel Éric du Réau a ainsi remis leur prix 2018 à un ancien aumônier militaire, Jean-Paul Argouarc’h. Dans les années 2000, du Réau a milité sous les couleurs du Front national, où il a notamment fait du rabattage de parrainages pour Jean-Marie Le Pen auprès d’anciens militaires.

      Les « patrouilles » des Soldats d’Odin. © Page Facebook "Soldats d’Odin Officiels France"
      Les « patrouilles » des Soldats d’Odin. © Page Facebook "Soldats d’Odin Officiels France"
      La multiplicité de ces structures complique la tâche des services. « Dans les grandes villes comme Lyon par exemple, c’est facile, nos clients sont sous nos yeux, considère un analyste. Mais on ignore tout du facho des champs… » Selon un vétéran des services, les groupes violents se montent « là où l’extrême droite est la moins suivie » ou bien où « le maillage gendarmesque est allégé ».
      Dans le Grand Ouest, entre Nantes et Angers, les actions violentes de jeunes d’extrême droite liés aux identitaires ou au GUD ont connu une forte résurgence : « Nez de cochons » pour s’opposer à la construction de la mosquée ; descentes en ville ciblant les personnes noires et arabes aux cris d’« À mort les Arabes, à mort les Noirs », avec une matraque de 25 centimètres, propos suprémacistes et racistes, chasse aux antifascistes, tournée de salons du livre dans l’Ouest pour s’en prendre aux stands des « rouges ». Comme « un faux air d’Orange mécanique » dans le Maine-et-Loire, notaient Le Monde et Ouest-France. À Angers, un bar associatif d’extrême droite est depuis le début de l’année le lieu de réunions de militants et a déjà reçu la visite de la police.

      En Loire-Atlantique, le département voisin, des actes de violence ciblant les migrants, non élucidés, inquiètent aussi : cocktails Molotov contre un squat occupé par des réfugiés ici, coups de feu sur un centre d’accueil là. « À Nantes, cette mouvance est plus visible qu’il y a quelques années », avait réagi le directeur départemental de la police, Jean-Christophe Bertrand.

      Dans le nord de l’Hexagone, à Calais, toute l’ultra-droite semble s’être donné rendez-vous ces dernières années, développant des collectifs et milices en réaction aux camps de migrants. On y a vu, pêle-mêle, le général Piquemal, l’ex-policier Luc Sommeyre, ou encore le groupe « Sauvons Calais » de Kevin Reche, un militant issu du Parti de la France (créé par d’ex-FN) dont le tatouage d’une division SS a fait polémique. En 2016, un épisode avait été très médiatisé : un Calaisien lié à l’extrême droite radicale avait brandi un fusil contre des manifestants lors d’une marche en soutien aux réfugiés.

      À Calais, en janvier 2016, un homme brandit un fusil contre des manifestants lors d’une marche en soutien aux réfugiés.
      À Calais, en janvier 2016, un homme brandit un fusil contre des manifestants lors d’une marche en soutien aux réfugiés.
      À Marseille, le retour des violences de l’ultra-droite est venue des rangs des royalistes de l’Action française (AF), avec des actions coups-de-poing et l’installation en 2014 d’un local dans le fief des antifascistes, suscitant des affrontements. Depuis, l’arrivée de Bastion social, d’inspiration néofasciste, est venue cristalliser les tensions (ce sera l’objet du second volet de notre enquête).

      Ce foisonnement n’est pas sans générer quelques frustrations et tensions. Là où les dirigeants, de peur de poursuites pénales, insistent pour inscrire leur action dans un cadre plus ou moins légal, leurs militants ne l’entendent pas de cette oreille. Ainsi, certains groupes d’autodéfense connaîtraient déjà une hémorragie de leurs effectifs, des membres faisant sécession afin de créer des cellules destinées à mener de réelles opérations clandestines.

      Différentes sources au sein des services de renseignement et de la lutte anti-terroriste soulignent « la faiblesse » induite par les scissions successives de ces groupuscules et surtout leur « amateurisme ». « D’un point de vue opérationnel, ils sont mauvais. Mais mauvais… », s’amuse le responsable de la lutte antiterroriste précité. « D’ailleurs, lors de leurs manifestations, on ne dénombre pas de représentants de pays voisins. Il n’y a pas de coopération internationale, de convergence des luttes comme on le constate avec les mouvements de l’ultra-gauche. » Un haut gradé des services de renseignement insiste sur le fait que les groupes de l’ultra-droite, au fil de leurs dissensions successives, ont « perdu de leur superbe ».

      En revanche, ces mêmes sources constatent avec une certaine appréhension que différents groupuscules incitent leurs membres à s’armer, par un biais légal, en leur recommandant de pratiquer la chasse ou le tir sportif. En octobre 2017, la sous-direction antiterroriste (SDAT) et la DGSI démantelaient une cellule constituée autour d’un certain Logan Nisin. Selon nos informations, on recense parmi ses complices présumés un fils de gendarme, un fils de policier ainsi qu’un élève de l’école de formation des sous-officiers de l’armée de l’air.

      Cette « organisation d’ultra-droite à visée terroriste, la première depuis plusieurs dizaines d’années en France », comme la qualifiera un rapport de la SDAT, projetait des actions violentes contre des migrants, des trafiquants de drogue puis des assassinats politiques – Jean-Luc Mélenchon, puis Christophe Castaner avaient été envisagés comme cibles – dans les Bouches-du-Rhône. Sur l’une de ses pages Facebook, dédiée au terroriste norvégien Anders Breivik, on pouvait lire : « Rebeus, blacks, dealers, migrants, racailles, jihadistes, si toi aussi tu rêves de tous les tuer, nous en avons fait le vœu, rejoins-nous ! » Comme l’avait révélé Le Monde (ici et là), plusieurs suspects avaient à leur domicile des armes « toujours détenues légalement », nombre d’entre eux étant des pratiquants de tir sportif ou des amateurs d’airsoft (un jeu d’équipes en plein air avec des répliques d’armes à feu).

      Cette volonté de s’armer fait craindre aux services « des passages à l’acte ». Avant Logan Nisin, il y a eu le précédent du sergent de l’armée de l’air Christophe Lavigne (deux missions en Afghanistan à son actif). En 2013, sa mère prévient la police : elle redoute la radicalisation de son fils de 23 ans. L’ancien militaire est neutralisé en 2013 par la DGSI, qui le suspecte de projeter d’attaquer une mosquée à côté de Lyon. Un an plus tôt, l’ancien militaire avait jeté un cocktail Molotov sur la mosquée de Libourne (Gironde), ce qui lui avait valu une condamnation pour « dégradation d’un lieu de culte en relation avec une entreprise terroriste ».

      En garde à vue, il avait notamment indiqué qu’il voulait créer des émeutes semblables à celles de 2005 en banlieue. Pour le procureur, l’ancien militaire s’était « testé » pour voir s’il était capable de mener « un projet de plus grande ampleur ». En février 2016, Christophe Lavigne est à nouveau condamné, pour “détention d’armes” : des armes et 200 kilos de munitions ont été saisis chez lui et chez son père, lors d’une perquisition administrative dans le cadre de l’état d’urgence. D’après Le Monde, le jeune homme ne figurait sur aucun fichier de renseignement, n’était encarté dans aucune organisation, mais ne cachait pas, sur Facebook, sa sympathie pour la mouvance identitaire.
      Désormais, l’apport de vrais professionnels de la sécurité se fait sentir. La mouvance apprend à mieux cloisonner ses réseaux. Les membres des groupuscules sont invités à protéger leurs communications en ayant recours à des messageries cryptées. « Cette précaution élémentaire réduira à néant la nocivité des taupes qui ne manqueront pas de tenter de s’infiltrer », explique le site d’un de ces groupes. « Attention : on ne joue plus… »

      Si vous avez des informations à nous communiquer, vous pouvez nous contacter à l’adresse enquete@mediapart.fr. Si vous souhaitez adresser des documents en passant par une plateforme hautement sécurisée, vous pouvez vous connecter au site frenchleaks.fr.

      Depuis octobre 2017, Mediapart a interrogé des représentants des différents services de renseignement dépendants de la place Beauvau ainsi que des sources à l’intérieur de divers groupuscules afin d’établir un état des lieux de cette mouvance. C’est au cours de cette enquête que nous avons découvert, incidemment, l’influence grandissante des membres de sécurité au sein des groupuscules de l’ultra-droite.

      Contacté, Luc Sommeyre, le dirigeant des Réseaux Rémora, n’a pas répondu. Sollicité par l’intermédiaire de son avocat Xavier Nogueras, Christophe Lavigne n’a pas souhaité faire de commentaires. Nous avons cité de longs passages du mail de réponse de l’association des Volontaires pour la France (VPF).

  • Un collectif de plus de deux cents trente enseignants-chercheurs à l’université explique dans une tribune au « Monde » pourquoi ils ne veulent pas classer les candidatures des bacheliers, tel que le prévoit la procédure mise en place depuis le déploiement de la plate-forme Parcoursup :

    « Enseignants à l’université, nous refusons d’examiner les dossiers des lycéens »
    Tribune collective, Le Monde, le 6 avril 2018
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/04/06/enseignants-a-l-universite-nous-refusons-d-examiner-les-dossiers-des-lyceens

    Le 31 mars, les bacheliers ont confirmé leurs voeux de poursuite d’études sur la plate-forme Parcoursup . Ils ont eu raison de le faire parce qu’étudier à l’université accroît les connaissances et élargit les horizons. Le diplôme constitue, aussi, la meilleure protection face au chômage. Leur avenir est désormais dans les mains d’une poignée d’enseignants-chercheurs désignée pour examiner leur dossier dans les formations de leur choix.

    Nous faisons partie de ces enseignants, mais nous refusons d’accomplir cette tâche. Nous refusons de classer les candidatures parmi des milliers d’autres (pour une centaine de places dans nos formations). Nous refusons de porter un jugement sur les espoirs, les aspirations et la capacité de chacun à réaliser ses rêves. Cette lettre vise à expliquer pourquoi nous nous considérons incapables d’accomplir une telle tâche.

    Notre métier n’est pas de prédire

    En tant qu’enseignants à l’université, notre métier n’est pas de prédire les chances des uns et des autres de réussite, mais d’accompagner les étudiants dans la poursuite de leur parcours universitaire. Notre mission est de transmettre nos connaissances pour qu’elles puissent leur servir à l’avenir. Il s’agit de leur offrir, tant que possible, les moyens de réaliser leurs ambitions et, en aucun cas, de les restreindre.

    Cette mission est difficile et nous échouons parfois à la mener à bien. Les difficultés que nous rencontrons ne tiennent pas à la « qualité » des dossiers scolaires des bacheliers ou la cohérence de leurs choix (qui à 18 ans n’ont heureusement rien de certain), mais au manque de moyens dont nous disposons pour les soutenir. Amphis parfois bondés, salles occasionnellement non chauffées, équipement informatique insuffisant, enseignants précaires, secrétariat surchargé, les gouvernements successifs ont abandonné l’université au profit d’autres établissements, réservés à une « élite ».

    Des moyens, nous n’en avons pas davantage pour examiner avec soin les dossiers soumis par les bacheliers. Nous disposons d’un outil d’aide à la décision (un logiciel) qui va permettre d’ordonner automatiquement les milliers de candidatures. Les enseignants ne seront pas en mesure de regarder (ou à la marge) le projet de formation motivé et le CV. Ce classement ne pourra donc se faire autrement qu’en donnant la priorité aux notes au lycée. Or, les sociologues l’ont montré, ces dernières reflètent d’autres choses que le « mérite ».

    Dans le dossier d’une bachelière, que l’on nommera Céline, cette dernière explique vivre avec sa mère et sa soeur sans grande aide financière de son père avec qui elle a peu de contacts. Elle raconte avoir réalisé son année de terminale en parallèle d’un emploi à mi-temps dans un fast-food. Cela a sans doute eu un effet sur ses notes au lycée (cas extrait de la plate-forme, anonymisé).

    Désavantagée sur la base de ses notes

    Mais dans le flot de candidatures, cette lettre, les enseignants ne la liront pas ! Si sa situation familiale (son origine sociale) a pesé sur sa scolarité (sur ses dispositions à répondre aux exigences de l’école), elle sera à nouveau désavantagée et, sur la base de ses notes, elle tombera bas dans le classement.

    Matthieu a obtenu de meilleures notes, notamment en anglais. Il se trouve qu’il a réalisé un séjour de plusieurs mois aux Etats-Unis (cas extrait de la plate-forme, anonymisé). Il ne le précise pas, mais on peut supposer que ce dernier a été financé par ses parents (qui ont davantage de ressources), il aura la chance de recevoir des « oui » pour l’ensemble de ses voeux dès sa première connexion.

    Ordonner les dossiers sans moyens de les examiner précisément ou devoir fermer à certains la porte de nos formations faute de ressources, ce n’est rien d’autre que cautionner des classements scolaires dont on sait pourtant à quel point ils reflètent les inégalités sociales. C’est aussi refuser aux bacheliers la possibilité de découvrir leur voie quelles que soient leurs scolarités antérieures.

    Certains disent que, de toute façon, il y en a déjà partout de la sélection, dès le collège et ensuite au lycée. Certes. Justement, il nous paraît d’autant plus important de garder un espace à l’abri de cette aggravation de la sélection. L’université était le seul endroit qui permettait encore à chacun de tenter sa chance dans le supérieur et qui offrait la possibilité à certains de se réconcilier avec l’école.

    Laisser à chacun la possibilité d’entrée à l’université

    Les bacheliers ont pu entendre dire qu’ils risquaient de se « planter » à l’université. Certes, 9 % des étudiants ne poursuivent finalement pas leurs études et 25 % se réorientent ( direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance , 2013) vers une autre formation. L’université constitue donc un moment de réflexion avant de réaliser d’autres projets professionnels ou d’études. Ce serait dommage de s’en priver et cette mission d’accompagnement nous convient.

    En refusant de classer les candidatures, de nombreux départements d’administration économique et sociale (AES), de géographie, de mathématiques, de philosophie, d’histoire, de sciences de l’éducation, de sciences sociales, de science politique, de sociologie, de sciences et techniques des activités physiques et sportives, etc. de nombreuses universités d’Amiens, Aix-Marseille, Bordeaux, Brest, Evry, Lyon, Paris (I et V), Marne-la-Vallée, Nanterre, Lille, Rouen, Saint-Denis, Tours, Versailles, etc. ne souhaitent ni fermer leurs portes de leurs formations, ni envoyer de mauvais signaux.

    Au contraire, notre seul combat est de laisser à chacun, la possibilité d’entrée à l’université (en conservant le diplôme du baccalauréat comme passeport d’entrée) et de s’y investir, parce que chacun peut y réussir.

    Si nous portons tous le même combat et cette même vision, les rectorats et le ministère trouveront sans doute un moyen d’inscrire chacun tous là où va sa préférence. L’université française n’a pas besoin de trier les candidats, elle a besoin de moyens pour garantir une place à tous les bacheliers dans la formation de leur choix et assurer la réussite du plus grand nombre.

    Précédents articles sur le sujet là :
    https://seenthis.net/messages/683337

    #Parcoursup #université #sélection #france #éducation

  • Les femmes derrière les barreaux - Lyon Bondy Blog
    http://lyonbondyblog.fr/LBB/les-femmes-derriere-les-barreaux

    En France métropolitaine et d’outre-mer, il y a 188 établissements pénitentiaires. Seulement deux prisons sont entièrement réservées aux femmes : le centre pénitentiaire de Rennes et la maison d’arrêt de Versailles. 56 prisons pour hommes disposent de « quartiers femmes ». Cela fait un total de 2 458 places, pour 2 265 détenues.

    Ces chiffres peuvent laisser croire que les femmes ne sont donc pas concernées par la surpopulation carcérale. Ce n’est pourtant pas le cas. À cause du faible nombre de places qui leur est réservé, les établissements sont fortement éloignés les uns des autres et donc souvent du domicile des détenues. Cette mal-répartition engendre une surpopulation malgré les places disponibles. C’est notamment le cas à Nîmes (10 détenues pour 5 places) et à Toulouse-Seysses (74 détenues pour 40 places), mais aussi à Bordeaux, Perpignan, ou encore Strasbourg.

    Au-delà de cette surpopulation, l’éclatement spatial des prisons accessibles aux femmes sur le territoire complexifie le maintien des liens familiaux et sociaux. Six prisons en France peuvent accueillir des femmes condamnées à de longues peines. Cinq sont dans la moitié nord du pays.

    #prison #incarcération #justice_patriarcale

  • Grève à la SNCF, luttes et conflits dans tous les secteurs, manifestations des étudiants et des retraités

    POUR UNE RIPOSTE PROLÉTAIRE EFFICACE ET PUISSANTE
    GÉNÉRALISATION ET UNIFICATION DE LA LUTTE CONTRE LE CAPITALISME FRANÇAIS !

    Après la manifestation du 22 mars, les cheminots seront en grève tournante à partir du mardi 3 avril. Ils feront grève tous les 5 jours et le planning est déjà établi jusqu’en… juin. Une fois de plus, la tactique syndicale des journées d’action qui a systématiquement mené à la déroute en 2003, en 2007, 2010 et 2016, est resservie avec la variante que les travailleurs feront une grève tournante ! Si ce scénario et ce planning ne sont pas remis en cause par les assemblées générales et par les grévistes, non seulement les cheminots vont à la défaite mais, en plus, les autres luttes ou foyers de conflits sociaux ne pourront se reconnaître et s’unir autour des premiers pour imposer un véritable rapport de force au gouvernement et au capital français. Pourtant le mécontentement ouvrier s’exprime un peu partout : dans la santé, les services publics, Air France, mais aussi dans le privé, les menaces de licenciements à Ford et dans de nombreuses autres entreprises de par le pays, ou encore parmi les retraités et les étudiants de faculté – bien souvent enfants de prolétaires et futurs prolétaires pour la plupart. Avec les journées d’action syndicales, toutes ces luttes resteront isolées et seront alors à leur tour défaites. Alors que leur extension et unification serait le meilleur moyen de faire reculer le gouvernement et l’État sur toutes ces attaques.

    TOUTE LA CLASSE OUVRIÈRE EST ATTAQUÉE

    Il est clair pour tout le monde que l’attaque contre les cheminots est une attaque, économique et politique, contre tous les travailleurs de ce pays. Après les attaques de 2016 contre les contrats de travail, la bourgeoisie française vise bien sûr à imposer de nouveaux sacrifices aux cheminots eux-mêmes et poursuivre son offensive contre toute la classe ouvrière.

    Au fil du temps et des luttes, les cheminots nous ont été présentés comme le dernier bastion de la classe ouvrière résistant en France. À tort ou à raison, le mythe est là et le gouvernement Macron et, derrière lui, tout l’appareil de l’État capitaliste français, veut l’abattre. La bourgeoisie française veut aussi ranger définitivement le souvenir des grandes grèves, 1995 ou encore 1968, et la menace qu’elles représentent pour elle, dans le tiroir de l’histoire passée. L’heure n’est plus aux hésitations face au prolétariat si le capital français veut rattraper son “ retard ” sur ses concurrents :
    « La France n’aura aucune capacité motrice si elle ne porte pas un discours clair et un regard lucide sur le monde. Mais elle ne ne l’aura pas non plus si elle ne renforce pas son économie et sa société. C’est pourquoi j’ai demandé au gouvernement d’enclencher les réformes fondamentales qui sont indispensables pour la France. Notre crédibilité, notre efficacité, notre force sont en jeu. Mais la force de quelques-uns ne peut se nourrir longtemps de la faiblesse des autres. L’Allemagne qui s’est reformée il y a une quinzaine d’années, constate aujourd’hui que cette situation n’est pas viable. Mon souhait est donc que nous puissions construire une force commune » (Emmanuel Macron, interview à des journaux européens du 21 juin 2017).

    Le discours est clair. Il faut abaisser encore plus les conditions de vie et de travail – ce qu’ils appellent les réformes – du prolétariat pour que le capitalisme français puisse jouer un rôle sur l’arène impérialiste mondiale et guerrière au côté de l’Allemagne et face aux grands rivaux américain, chinois et russe. Non seulement le prolétariat doit payer pour la crise économique du capitalisme mais aussi, et de plus en plus, pour la guerre impérialiste à laquelle la première, la crise, mène inexorablement. Or il est le seul à pouvoir s’opposer à cette dynamique infernale… en refusant les sacrifices par la lutte et en offrant une autre perspective historique et révolutionnaire, celle d’une société communiste sans misère et sans guerre – et dont il convient de rappeler que le stalinisme fut en URSS et dans le monde le principal et sanglant fossoyeur.

    S’OPPOSER PAR LA GRÈVE ET L’EXTENSION À L’ENFERMEMENT ET L’ISOLEMENT SYNDICAL

    La tactique que les syndicats ont mis en place isole d’avance le combat des travailleurs de la SNCF dans la corporation et dans un planning de journées de grève qui ne peut que les enfermer encore plus dans une grève sans autre perspective que de la faire durer “jusqu’au bout ”… ce qui, très rapidement, provoquera la division au sein même des grévistes entre ceux qui voudront et pourront faire grève et ceux qui ne le pourront pas, ou moins, et qui se décourageront.

    La tactique syndicale des journées d’action est à rejeter. Elle impose des revendications et des combats corporatistes et isolés. Pire même, en imposant les préavis légaux pour faire grève et en n’appelant plus aux assemblées générales dans bien des dépôts SNCF - sur ce point DRH, “ management ” et syndicats œuvrent purement individuelle et non collective ce qui affaiblit d’autant la volonté de combat et le sentiment de solidarité ouvrière, chaque ouvrier étant renvoyé à sa conscience ou volonté “ individuelle ”, y compris maintenant à la SNCF en faisant une déclaration individuelle préalable.

    QUE FAIRE FACE À L’IMPASSE SYNDICALE ?

    Comment déborder les mots d’ordre syndicaux ? Lors de la grève à la SNCF de décembre 1986-janvier 1987, et alors que la CGT avait mis en place des piquets de… travail pour empêcher le déclenchement de la grève le vendredi 19 décembre 1986, les cheminots avaient imposé leur assemblées générales (AG) et s’étaient mis en grève contre la CGT et les autres syndicats. C’est cette voie-là qu’il faut reprendre. Imposer les AG pour décider de la grève même si les syndicats s’y refusent, en est le moyen. Reconduire la grève dans les dépôts SNCF et dans les assemblées après le 3 avril en est certainement un premier pas.

    Mais s’il est nécessaire, il est aussi insuffisant. L’objet de la grève ne doit pas être en soi le simple blocage de l’économie – le capital sait s’organiser pour y faire face et contourner les points de blocages – mais l’extension de celle-ci aux autres secteurs et entreprises. Pour cela, il convient d’avancer des revendications les plus unitaires possibles que les autres travailleurs puissent reprendre pour leur propre compte.

    Quelques propositions parmi d’autres (et à discuter, voire à décliner, selon les situations locales particulières) : les travailleurs de la société de nettoyage des gares ONET sont en grève. Il faut avancer qu’ils aient les mêmes conditions de travail et de salaire que les cheminots – voire, selon la force de la grève, exiger la fin des sous-traitants et leur embauche par la SNCF. Face aux menaces de licenciements à Ford Bordeaux, maintien des salaires et du contrat de travail jusqu’à la fin de leur chômage, voire embauche dans des services publics. Ou encore, puisque la retraite des cheminots va être de nouveau attaquée, avancer la revendication de la mise à niveau de toutes les retraites, publiques-privées, sur celle des cheminots ou plus largement des transports publics. Ou bien encore, dans la foulée des revendications à Air France, augmentation des salaires et des retraites pour tous… Tout ce qui va dans le sens de l’unité est à reprendre. Tout ce qui va dans le sens de l’isolement est à rejeter.

    De même, les AG doivent chercher les liens et l’extension de la lutte autour d’elle, géographiquement, par leur ouverture aux autres travailleurs en lutte ou bien encore par l’envoi de délégations massives aux autres secteurs et entreprises, voire dans les quartiers dits populaires. L’extension de la grève ne doit pas se réduire à l’extension à la SNCF d’autant que les principaux syndicats opposés à la grève réussiront à la bloquer dans les dépôts les moins combatifs tout en épuisant les grévistes sous le prétexte qu’il faut d’abord mettre en grève toute la SNCF avant d’étendre. Elle doit se faire sur une base géographique, par quartier, ville ou région et, par contre-coup, c’est son succès qui convaincra les moins combatifs de la SNCF de rejoindre le combat. Outre les entreprises et secteurs en lutte, c’est aussi le moyen pour entraîner les quartiers et les jeunes, et moins jeunes générations, dans le combat de classe contre le capitalisme et ainsi leur offrir une véritable solidarité, dans la lutte, et une perspective de lutte de classe. La perspective du combat de classe contre le capitalisme est le seul remède contre le désespoir et les impasses sociales.

    SE REGROUPER POUR LE COMBAT POUR L’EXTENSION ET L’UNIFICATION

    Enfin, partout où c’est possible, il convient que les travailleurs les plus combatifs et les plus convaincus de ces orientations, du besoin de lutter contre l’isolement et les pièges syndicaux, se regroupent en comités de lutte ou “assemblées interpro” – peu importe le nom – afin de s’organiser et d’intervenir collectivement partout où ils le peuvent pour assumer ce combat à la fois pour l’extension et l’unification et contre leur sabotage par les syndicaux. Car, le combat pour l’extension et l’unification ne pourra faire l’économie de cet affrontement politique contre les organes particuliers, car agissant directement en milieu ouvrier, de l’État capitaliste que sont les syndicaux et les partis de gauche.

    Dès le 3, dans tous les dépôts SNCF, assemblées générales pour imposer la grève reconductible !
    Dans les entreprises, les quartiers et les villes, extension et unification de la grève, des manifestations et du combat de classe ! Dans les entreprises, les quartiers et les villes, regroupement et organisation des travailleurs les plus combatifs désireux de combattre pour l’extension et l’unification de la lutte !

    GIGC, le 28 mars 2018
    www.igcl.org (Révolution ou Guerre)

  • #Julie_Le_Mazier : « Le mouvement est en train de prendre »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290318/julie-le-mazier-le-mouvement-est-en-train-de-prendre

    Des #Universités sont bloquées à Nantes, Bordeaux, Montpellier, Toulouse ou Paris. Entretien avec Julie Le Mazier, docteure en science politique, qui a observé les mobilisations étudiantes de 2006 et 2010. Elle évoque un mouvement qui manque encore de coordination à l’échelon national.

    #France #Frédérique_Vidal #loi_ORE #Mobilisation #Parcoursup

  • A Bordeaux, la police frappe un journaliste | Syndicat National des Journalistes CGT
    https://snjcgt.fr/2018/03/28/a-bordeaux-la-police-frappe-un-journaliste

    Nous venons d’apprendre que le journaliste Sadik Celik a été agressé ce matin par des forces de police alors qu’il couvrait une manifestation étudiante à Bordeaux.

    Lors d’une charge policière, les forces de l’ordre lui ont confisqué le téléphone avec lequel il prenait des photos de la manifestation. Alors qu’il montrait sa carte de presse, afin d’en demander la restitution, il a été frappé à la tête par un policier. Des étudiants ont également été blessés et se sont vu prendre leurs téléphones. Ceux-ci n’ont pas été restitués.
    #violences_policières #journalisme #université #répression
    Sadik Celik réside en ce moment provisoirement à Bordeaux et a couvert le mouvement des étudiants bordelais, à la suite des faits qui se sont déroulés à l’université de Montpellier.

    https://seenthis.net/messages/679256

  • La mobilisation étudiante se renforce malgré la répression
    https://reporterre.net/La-mobilisation-etudiante-se-renforce-malgre-la-repression

    Cinquante ans après, les étudiants s’inspirent de leurs aînés quand ils cherchent à se rapprocher des « #travailleurs_en_lutte » : les ouvriers de l’usine #Ford menacée de fermeture à Bordeaux, les postiers en #grève, les #cheminots qui se battent contre la suppression de leur statut. « Nous, étudiants, on n’a pas les moyens de bloquer la société. On aura plus d’impact si on s’allie aux travailleurs », plaidait ainsi une étudiante en assemblée générale, à Bordeaux.

    #Mai_1968, il y a 50 ans. Mais aussi #Nuit_debout et le mouvement d’opposition à la loi El Khomri, il y deux ans. On voit dans la mobilisation d’aujourd’hui comment celles d’hier ont infusé : les cortèges de tête (nés dans les manifs de 2016) se sont institutionnalisés, et donnent lieu à un concours entre villes, appelé « banderole game » sur les réseaux numériques (« Lescoups de matraque sont gratuits, la fac devrait l’être aussi », « On n’est pas l’élite, mais on cogite »…). Le fonctionnement des #assemblées_générales, répété durant des nuits il y a deux ans, est maintenant bien rodé, les tours de parole respectés, la parité et la participation du plus grand nombre recherchées.

    #les_coups_de_matraque_sont_gratuits #manifestation #résistance #répression #violences_policières

  • Des étudiants lillois appellent à une mobilisation nationale mercredi 28 mars !
    http://www.frontsyndical-classe.org/2018/03/des-etudiants-lillois-appellent-a-une-mobilisation-nationale-m

    Des étudiants de l’Université Lille 2 ont appelé ce samedi 24 mars à une mobilisation nationale mercredi dans les facultés contre la réforme de l’université et les « interventions policières » sur les campus, en référence notamment à l’expulsion violente qui s’est déroulée à Montpellier.
 
    Environ 150 étudiants de Lille 2 se sont rassemblés vendredi soir devant l’université, avant de s’installer dans un amphithéâtre. Une partie d’entre eux y a passé la nuit. « Lors de l’assemblée générale, on a décidé d’appeler à une manifestation nationale le mercredi 28 mars, à Lille et dans les autres universités, contre la sélection et mais aussi contre les expulsions des étudiants lorsqu’ils occupent un amphithéâtre, par exemple », a expliqué samedi à l’Agence France-Presse (AFP) Nicolas Heyn, membre des Jeunes Insoumis et étudiant en master de sciences politiques à Lille 2.
 
    Une décision prise « en réaction aux multiples interventions policières partout en France sur les campus universitaires se mobilisant (Nantes, Bordeaux, Paris, Dijon, Strasbourg, Lille, Toulouse, Grenoble pour ne citer qu’eux) », peut-on lire dans un communiqué des étudiants.

  • Encore plus coordonné que je ne le pensais :

    Des étudiants lillois appellent à une mobilisation nationale mercredi
    AFP, le 24 mars 2018
    https://lille.maville.com/actu/actudet_-fac-de-montpellier-des-etudiants-lillois-appellent-a-une-mob

    Une décision prise « en réaction aux multiples interventions policières partout en France sur les campus universitaires se mobilisant (#Nantes, #Bordeaux, #Paris, #Dijon, #Strasbourg, #Lille, #Toulouse, #Grenoble pour ne citer qu’eux) », peut-on lire dans un communiqué des étudiants.

    #CRS #Montpellier #milices_fascistes #fascisme
    #répression violente coordonnée dans les #universités en #France ? Liste ici :
    https://seenthis.net/messages/679256

  • Frontex invité à l’université : Compte rendu des violences policières
    https://grenoble.indymedia.org/2018-03-22-Frontex-invite-a-l-universite

    Jeudi 22 avril, environ 150 personnes se sont rassemblées dans une ambiance festive face au bâtiment IMAG de l’Université de Grenoble. Slogans, table de presse et diffusion de tracts étaient au programme de cet après-midi. Ce rassemblement avait été appelé par de nombreux syndicats, associations et collectifs. Il contestait l’invitation à un colloque universitaire d’acteurs de la militarisation des frontières (Frontex, Euromed police, Europol, etc), dont notamment le président d’Euromed police et le (...)

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    http://grenwtbfmktcindy.onion/2018-03-19-Appel-a-rassemblement-contre

    • Si jamais, pour la petite histoire, j’y étais. J’étais dedans. J’ai vu les manifestants manifester, cagoulés, mais pacifiquement (et un tag « Frontex tue » sur les parois de la salle, seule « violence » de leur part). La violence, était ailleurs.
      Ce que j’ai vu aussi c’est que quand la police est rentrée, les matraques étaient déjà bien levées. Et que la police a frappé à l’aveugle et avec une violence inouïe. D’autant plus qu’il n’y avait pas vraiment de possibilité de fuite pour les manifestants, coincés entre les flics, les tables et les parois de la salle.
      Ce que j’ai vu aussi, c’est les organisateurs préoccupés de savoir si oui ou non ils allaient pouvoir « continuer les travaux » (je cite) et aller voir les intervenant pour les rassurer que ça allait le faire...
      #Grenoble #Université_de_grenoble #frontex #université_grenoble_alpes #colloque #De_Frontex_à_Frontex

    • Un rassemblement contre Frontex dispersé par la police sur le campus de Grenoble

      Les militants de divers syndicats, collectifs et associations de soutien aux migrants se sont rassemblés sur le campus de Saint-Martin-d’Hères, ce jeudi 22 mars dans l’après-midi. Leur objectif : protester contre la présence « d’acteurs de la militarisation des frontières » lors du colloque international sur Frontex qui se tient jusqu’à ce vendredi 23 mars à l’Université Grenoble-Alpes. Une mobilisation qui, commencée calmement, s’est vite terminée avec l’intervention de la police anti-émeute…

      « Frontières partout, justice nulle part », « tout le monde déteste les frontières », ou encore « Frontex expulse, expulsons Frontex ». Tels étaient les slogans scandés par la centaine de militants qui s’étaient réunis sur le campus de Saint-Martin-d’Hères, ce jeudi 22 mars, suite à l’appel lancé par différents syndicats, collectifs et associations* de soutien aux migrants.

      Mégaphone et banderoles à la main, ils s’étaient donné rendez-vous à 15 heures devant les portes verrouillées** du bâtiment d’Imag. C’est en effet dans cet édifice qu’en début d’après-midi le Centre d’études sur la sécurité internationale (Cesice) et le Centre de recherche juridique (CRJ) avaient inauguré la première journée du colloque international « De Frontex à Frontex : vers l’émergence d’un service européen de garde-côtes ». Le coup d’envoi d’une série de rencontres qui, entre conférences et débats, s’enchaîneront jusqu’à ce vendredi 23 mars au soir.

      « Des technocrates et policiers » invités sur le campus

      Parmi les invités ? Outre des enseignants et chercheurs provenant de toute la France, les organisateurs ont choisi « de faire intervenir des technocrates et policiers responsables de la militarisation des frontières », dénonce un jeune militant, en se faisant porte-parole de l’indignation collective. Et celui-ci d’étayer ses propos : « Frontex n’est qu’un moyen dont l’Europe se sert pour expérimenter les technologies de guerre sur les migrants. »

      L’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes disposerait en effet, selon les associations à la tête du rassemblement, « d’un arsenal militaire répressif et d’un outillage sécuritaire de haute technologie », souvent financés par « des sociétés privées ». Parmi celles-ci, Thalès, EADS, Finmeccanica, Lockheed Martin, ou encore Aerovision.

      Raison pour laquelle les syndicats et collectifs isérois ont décidé de faire entendre leur voix. En ligne de mire : la présence au colloque d’Hervé Yves Caniard, le directeur de l’Unité des affaires juridiques de Frontex, ainsi que « la venue de Michel Quillé », ancien commissaire de police aujourd’hui aux manettes du projet Euromed Police IV. Entendez par là un programme lancé en 2016 afin de renforcer la coopération « sur les questions de sécurité » entre les pays du sud de la Méditerranée et les États membres de l’Union européenne.

      Migrants et associations : les grands absents au colloque

      « On regrette que les personnes réellement concernées par ces questions ne soient pas invitées », remarque par ailleurs un autre militant. Les grands absents de l’évènement ? Non seulement « les migrants et réfugiés qui risquent leur vie en mer pour rejoindre les côtes de l’Europe », mais aussi les « acteurs de terrain » engagés dans des missions d’aide et soutien aux réfugiés.

      Seule l’intervention d’une représentante du monde associatif figure en effet dans le programme du colloque. En l’occurrence, celle d’une activiste de La Cimade (Comité inter-mouvements auprès des évacués) qui évoquera, ce vendredi après-midi, le rôle des ONG face au renforcement des contrôles aux frontières.

      « Notre objectif est de parler de Frontex sous l’angle du droit, tout en prenant en compte différents points de vue » déclare pour sa part Romain Tinière, professeur de droit public à l’UGA et coordinateur du colloque. Qui se défend : « En plus de traiter les aspects institutionnels et juridiques de la question, dont la protection des droits fondamentaux de l’homme, nous cherchons également à porter un regard critique sur les actions de Frontex. »

      Un propos contesté par l’un des militants. « Ce colloque peut servir à se questionner sur comment Frontex viole le droit, mais cela ne suffira pas, car il faut aussi dénoncer le problème politiquement », rétorque-t-il. Et une autre manifestante de renchérir : « Tant que l’Europe exportera la guerre, il y aura toujours des refoulements aux frontières, en rendant les passages de plus en plus dangereux et mortels pour les migrants. »

      Une protestation pacifique… face à la police

      « Comment cette université, qui accueille depuis décembre nombre de demandeurs d’asile aux Patio, peut en même temps accepter de dialoguer avec les responsables de Frontex ? », interrogent les manifestants. D’où leur décision de manifester leur dissentiment… en « s’invitant » dans la salle des conférences de l’Imag. Leur objectif : empêcher que le président d’Euromed Police ne prenne la parole.

      Une protestation non violente qui a duré juste le temps de scander quelques slogans… et de sortir une bombe de peinture pour écrire « Frontex tue » sur le mur. Quelques minutes après, l’action s’est en effet terminée avec l’intervention des forces de l’ordre en tenue anti-émeute.
      « Ils nous ont bousculés pour nous forcer à sortir. Certaines personnes ont pris un coup de matraque dans le dos pendant qu’elles évacuaient alors qu’il n’y avait aucune violence et aucune animosité de leur part », relate, indigné, un jeune témoin. Entre temps, à l’intérieur du bâtiment Imag, le colloque a repris son cours normal.

      Au total, quatre personnes auraient été blessées, dont deux – dénoncent les militants – « ayant eu besoin de points de suture à la tête ».

      Contactée, l’Université Grenoble Alpes a affirmé ne pas être responsable de l’envoi de la police. Une information démentie par la préfecture de l’Isère*** qui a tenu à préciser que cette intervention n’avait pas été faite à son initiative mais bien à la demande de l’UGA.



      https://www.placegrenet.fr/2018/03/23/rassemblement-contre-frontex-disperse-police-campus-de-grenoble/183160

    • Lettre ouverte aux organisateurs du colloque de « Frontex à Frontex »

      Reçue par email, le 30.03.2018.

      Vous avez décidé d’organiser un colloque sur Frontex, à l’IMAG (Université de Grenoble Alpes), les 22 et 23 mars 2018. Revendiquant une approche juridique, vous affirmez que votre but n’était pas de débattre des politiques migratoires*. C’est un choix. Il est contestable. Il est en effet tout à fait possible de traiter de questions juridiques sans évacuer l’analyse politique, en assumant un point de vue critique. Vous vous retranchez derrière l’argument qu’il n’était pas question de discuter des politiques migratoires. Or, vous présentez les choses avec les mots qu’utilise le pouvoir pour imposer sa vision et justifier ces politiques. Vous parlez de « crise migratoire », de « lutte contre l’immigration illégale », etc. C’est un choix. Il est contestable. Les mots ont un sens, ils véhiculent une façon de voir la réalité. Plutôt que de parler de « crise de l’accueil » et de « criminalisation des exilé.e.s » par le « bras armé de l’UE », vous préférez écrire que « la crise migratoire » a « amené » l’UE à « renforcer les pouvoirs de son agence, Frontex ». Et hop, le tour de magie est joué. Si Frontex doit se renforcer c’est à cause des migrant.e.s. S’il y a des enjeux migratoires, la seule réponse légitime, c’est la répression. Ce raisonnement implicite n’a rien à voir avec des questions juridiques. Il s’agit bien d’une vision politique. C’est la vôtre. Mais permettez-nous de la contester.

      Vous avez décidé d’inviter des représentants d’institutions (Frontex/Europol) qui font la guerre au migrant.e.s. Et pas les migrant.e.s, traqué.e.s, harcelé.e.s, arrêté.e.s, enfermé.e.s, expulsé.e.s, mutilé.e.s qui subissent dans leur chair et leur tête les effets de cette guerre. Là encore, c’est un choix. Il est contestable. Rien ne vous obligeait à offrir une tribune aux acteurs de la militarisation des frontières qui appliquent les politiques anti-migratoires racistes et criminelles de l’UE. Les chercheurs n’invitent pas toujours les personnes, les groupes et institutions sur lesquelles portent leur recherche. Parfois, c’est même préférable. Vous trouveriez sans doute désagréable qu’un membre d’un groupuscule d’extrême droite sur lequel porte le travail de votre laboratoire de recherche viennent s’exprimer à un colloque. Non ? Vous pouviez donc discourir doctement entre « scientifiques » de considérations juridiques sur Frontex, sans donner la parole à l’un de ses représentants. Votre « événement scientifique » n’aurait pas perdu de son intérêt ni de son crédit.

      Vous avez appris que des personnes, des associations, des syndicats, des collectifs ne souhaitaient pas que des responsables de Frontex et Europol viennent servir leur propagande et légitimer leur action à l’Université. C’est leur droit. Leurs arguments et revendications sont légitimes. Mais vous avez préféré les balayer avec morgue et indignation, vous efforçant de faire passer les contestataires pour des ignares qui se trompent de combat. Se pencher un peu plus sur les critiques qu’on nous adresse et accepter de se remettre en question, c’est souvent salutaire. Vous avez fait le choix de ne pas vous prêter à cet exercice. C’est votre choix. Il est contestable. Vous pensez avoir raison, que les autres ont tort. La preuve, vous aviez également invité quelqu’un de la Cimade pour servir de caution critique à votre colloque. On ne pourrait donc décemment pas vous reprocher d’être d’un côté ou de l’autre. Tout le monde peut s’exprimer. Une minute pour la défense, une minute pour l’accusation. Et le tour de passe passe est joué, la pilule prête à être avalée.

      Vous avez décidé que ce colloque aurait lieu comme prévu, coûte que coûte. Même si cela devait se passer sous haute protection policière. Avec 2 policiers en civil à l’intérieur filtrant au faciès les entrées et des fourgons faisant la ronde autour de l’IMAG. Encore une fois, c’est un choix. Il est contestable. Faire appel à la police pour étouffer la contestation sur un campus universitaire, c’est osé. Transformer un lieu où s’élabore le savoir en bunker, tout autant. Mais alors empêcher, au nom de la« Démocratie », de la « Science », et de la « Liberté d’expression » une action contre des institutions répressives (Frontex/Europol) , avouez que c’est carrément cocasse. Vous avez décidé de « protéger » la tribune offerte à des représentants d’institutions criminelles dont vous reprochez vous-même l’opacité. Les protéger de quoi ? De quelques militant.e.s contre l’Europe-forteresse, solidaires des migrant.e.s persécuté.e.s par ces mêmes institutions. Et venu.e.s joyeusement exprimer leur colère en scandant des slogans. C’est ça votre rôle ? Défendre la liberté de parole des puissants et étouffer les voix minoritaires qui tentent de résister à ces puissants. Vous êtes sérieux , là ?

      Vous avez décidé d’assister passivement à un passage à tabac extrêmement violent dans l’enceinte même où vous discutiez poliment avec Frontex et consort. Des dizaines de personnes se sont faites défoncer à l’aveugle et sans sommations par des flics déchaînés qui ont pénétré en furie dans la salle des débats. Une dizaine de personnes blessées. 4 hospitalisées. Tout ça sous vos yeux. Ne rien faire face à ce déchaînement de violences que vous avez encouragé en vous mettant sous protection de la police est un choix. Il est contestable. J’espère que vous en avez un minimum conscience… parce que la pilule est de moins en moins facile à avaler.

      Et enfin, vous avez décidé de reprendre rapidement les « travaux » sans même attendre que le sang des manifestant.e.s n’ait séché. Comme si rien ne s’était passé. Et en donnant la parole à un autre flic qui n’avait pas été invité, lui, pour taper des militant.e.s, mais pour faire la promo d’Euromed Police : Michel Quillé. Vous avez fait le choix de continuer. Sans rien dire. Sans dénoncer l’usage disproportionné de la force et les violences policières dans la salle de votre colloque. Sans exprimer la moindre solidarité avec les personnes blessées ni chercher à vous enquérir de leur santé. Sans me trahir la moindre émotion. Rien, silence et blagues gênées quand ce n’était pas pour rappeler votre désapprobation de cette action. C’est votre choix, là encore. Il est contestable… mais la pilule ne passe vraiment pas.

      Pour finir en beauté et montrer comme vous êtes cohérent.e.s jusqu’au bout, vous vous êtes plaint.e.s. Vous avez pris le temps de faire une « mise au point ». Vous présentant comme des victimes. Décrivant les contestataires comme une dangereuse menace contre les « libertés universitaires », des gens « tout sauf pacifiques » munis d’un terrible accoutrement (gants, cagoules...). Justifiant l’intervention policière (tiens, rien n’est dit sur leur accoutrement à eux, casques, boucliers, gazeuses, tonfas...). Taisant le déchaînement de violences des flics. Regrettant la « tournure violente » des événements sans en mentionner les véritables auteurs...mais en en faisant porter la responsabilité aux militant.e.s. Bref, racontant les faits avec une rigueur pas très « scientifique ». Mais ce n’est pas grave, vous avez le choix de pouvoir dire n’importe quoi. Et vous avez le droit avec vous, vous qui êtes des experts du droit.

      Un ex-universitaire repenti, déserteur du monde académique

      Article du Daubé du 23 mars 2018
      *
      Mise au point des organisateurs.

    • Frontex invité à l’université : Compte rendu des violences policières

      Indymedia Grenoble fonctionne selon le principe de la publication ouverte, c’est à dire que chacun·e peut y publier une contribution (textes photos, liens). Le collectif de modération n’est pas l’auteur des contributions. Celles-ci n’engagent que leurs auteur·e·s. L’équipe d’administration − comme indiqué dans la charte − n’a pas à porter de jugement collectif sur les contenus publiés.

      https://grenoble.indymedia.org/2018-03-22-Frontex-invite-a-l-universite

    • Communiqué de la FSU - UGA (30 mars 2018)

      L’intervention brutale des forces de l’ordre dans le bâtiment universitaire IMAG le 22 mars 2018 à l’occasion d’un rassemblement de contestation de la politique mise en œuvre par l’agence Frontex a suscité une émotion légitime dans la communauté universitaire. On dénombre une dizaine de blessés par la police, dont 2 lourdement touchés à la tête.

      Une délégation des participants au rassemblement anti Frontex a été entendue par le Conseil d’administration de l’UGA réuni le 23 mars. Il ressort de leurs témoignages que

      1 ) les forces de l’ordre étaient déjà présentes aux abords du bâtiment IMAG, bien avant toute entrée des manifestants dans celui-ci ;

      2) les manifestants n’ont pas pénétré dans les locaux par effraction, les portes étant ouvertes au moment de la pause, leur action consistant à lancer des slogans anti Frontex et à tagger un mur, sans violence physique à l’encontre de quiconque et sans même interrompre le déroulement du colloque, qui était alors en pause.

      3) l’irruption des forces de l’ordre dans le bâtiment IMAG a été totalement disproportionnée par rapport à la gêne occasionnée et a été effectuée avec une brutalité et une violence injustifiables (pas de sommation, pas d’invite à quitter les locaux, coups délibérés, y compris sur les personnes déjà au sol).

      Lors du conseil d’administration, la FSU a interpellé le président Lévy sur les circonstances dans lesquelles la police avait été amenée à stationner sur le campus puis à intervenir dans des locaux universitaires, et demandé que les témoignages soient recueillis le plus largement possible pour faire la clarté sur le déroulement des faits.

      Plus particulièrement, aux questions : la présidence a-t-elle sollicité la présence de la police sur le campus ? a –t-elle été informée de cette présence ? si oui a t-elle donné son accord ? La présidence a-t-elle demandé l’intervention de la police dans les locaux de l’IMAG et l’évacuation des manifestants ?

      Le Président Lévy a répondu :
      – ne pas être à l’origine de la demande d’une surveillance des forces de l’ordre sur le campus dont il ignorait la présence ;
      – ne pas être à l’origine de la demande d’évacuation des manifestants ;
      – être prêt à rappeler au Préfet ses prérogatives en tant que président d’université sur la question de la présence policière sur le campus et dans les bâtiments universitaires ;
      – être prêt à recueillir tous les témoignages et à faire la vérité sur ce qui s’est passé.

      Dans un courrier du 27 mars adressé à Mme la Ministre, le Président Lévy livre une version des faits dont la FSU s’étonne vivement.

      D’une part, cette lettre donne des événements un point de vue unilatéral qui ignore délibérément les nombreux témoignages entendus lors du CA de vendredi 23 mars ; or ces témoignages donnaient des événements une appréciation sensiblement différente, notamment en ce qui concerne la chronologie des faits et l’attitude des policiers.

      D’autre part, elle reste très évasive quant à l’autorisation qu’aurait ou non donnée l’UGA pour une présence massive de policiers sur le campus, le Président Lévy se bornant à évoquer son ignorance du « dimensionnement des moyens déployés » tout en reconnaissant avoir été informé la veille de cette présence policière, contredisant ainsi ses propos tenus devant le CA.

      Ce courrier ne dit pas non plus qui a requis, une fois les manifestants entrés dans le bâtiment IMAG, l’intervention des forces de l’ordre, laissant sous entendre qu’il s’agit là d’une initiative de la police ayant pénétré de son propre chef dans les locaux avant que la décision d’évacuation ait été prise par l’université et signifiée aux forces de l’ordre. Or, la préfecture de l’Isère a tenu à préciser que son intervention n’avait pas été faite à son initiative mais bien à la demande de l’UGA.

      La FSU attend de la Présidence qu’elle s’exprime devant l’ensemble de la communauté universitaire en faisant toute la clarté, grâce à la prise en compte de tous les témoignages, sur le déroulement précis de ces événements et sur sa responsabilité.

      La FSU demande à la Présidence qu’elle respecte les engagements pris devant le CA.

      La FSU s’associe à la condamnation de l’intervention de la police dans des locaux de l’université lors du colloque FRONTEX.

      La FSU condamne le recours à la police par la présidence de l’UGA, en particulier lors des réunions du conseil d’administration les 27 octobre 2017 et 16 février 2018.

    • #Lettre_ouverte Doyen, Présidence et Ministre

      À Mme Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche,
      À M. Lionel Beffre, Préfet de l’Isère,
      À Mme Claudine Schmidt-Lainé, Recteur de l’Académie de Grenoble,
      À Mme Isabelle Lauraire,Chef de Division Enseignement Supérieur, Rectorat d’Académie,
      À M. Patrick Lévy, Président de l’UGA,
      À M. David Dechenaud, Doyen de la Faculté de Droit de l’UGA,

      Grenoble, le vendredi 23 mars 2018

      Objet : Rappel du code de l’éducation et demande d’enquête de responsabilités sur la violente intervention policière au sein du bâtiment IMAG lors du colloque “De Frontex à Frontex” sur le campus de Grenoble

      Madame la Ministre,
      Monsieur le Préfet,
      Madame le Recteur,
      Madame la Chef de Division,
      Monsieur le Président,
      Monsieur le Doyen,

      Par la présente, nous, enseignant.e.s-chercheurs.ses, étudiant.e.s et personnels de l’Université Grenoble-Alpes, tenons à attirer votre attention sur les faits suivants :

      – Un colloque organisé par la faculté de droit de Grenoble s’est déroulé ce jeudi 22 mars à l’Université Grenoble Alpes autour du “service européen des garde-côtes et garde-frontières”. Cette agence est responsable de la répression à l’encontre des migrant-e-s aux frontières de l’Europe, entraînant des centaines de morts chaque année. Outre les enseignant.e.s-chercheurs.ses, des intervenant.e.s de Frontex étaient présent.e.s à ce colloque.
      – Une centaine de personnes, notamment lycéennes, étudiantes, doctorantes, personnels et syndicalistes s’était rassemblée devant le bâtiment où avait lieu ce colloque dans le cadre d’une manifestation pacifique contre cette manifestation scientifique (tract en PJ). Les portes du lieu ayant été ouvertes, les manifestants sont entrés, s’en est ensuivie une intervention policière très violente, de nombreuses personnes présentes subissant de sévères blessures (voir le rappel des faits ci-dessous).
      – L’intervention des forces de l’ordre sur un campus lors d’une rencontre universitaire est intolérable. Seul le président de l’université, garant du maintien de l’ordre, peut demander leur intervention (Code de l’Education, article L712-2 et R 712-1 et ss), ce que la présidence de l’UGA a nié avoir fait publiquement lors du Conseil d’Administration du 23 mars, avant de publier un communiqué de démenti la semaine suivante apprenant l’existence de cette lettre.
      – Cette intervention n’est pas unique mais s’inscrit dans un contexte marqué par des interventions policières violentes sur les campus de Bordeaux, Dijon, Strasbourg, et des menaces d’intervention policière sur le campus de Toulouse.

      En conséquence :
      Nous condamnons l’ensemble des violences policières commises à l’UGA le 22 mars et tenons également à condamner celles ayant eu lieu sur les autres campus.
      Nous demandons à tous les destinataires de cette lettre de se positionner publiquement sur les motifs et la manière dont a été conduite cette intervention policière dans l’enceinte de l’université.
      Nous exigeons de tous les destinataires de cette lettre qu’ils fassent la lumière sur les responsables de cette intervention et les faits susmentionnés.
      Nous exigeons de tous les destinataires de cette lettre qu’ils veillent à ce que les responsables des violences commises par les agents de police à l’encontre des personnes présentes ne restent pas impunis.

      Rappel des faits :
      – Pendant une pause, les portes de la salle étant ouvertes, les manifestant.e.s se sont déplacé.e.s à l’intérieur du bâtiment pour poursuivre pacifiquement leur manifestation.
      – Toutes les portes, à l’exception de celles par lesquelles les manifestant.e.s sont entré.e.s, étaient closes avant même l’entrée des manifestant.e.s. 6 camions de police étaient présents avant même le début de la manifestation convoquée à 15h.
      – L’entrée des manifestant.e.s s’est faite de manière pacifique, ceux-ci continuant, comme ils l’avaient fait dehors, à lancer des slogans contre Frontex. Néanmoins, elle a visiblement créé la panique chez les organisateurs du colloque, des participant.e.s au colloque se voyant refuser de sortir du bâtiment lors de la pause - et ce, avant l’entrée des manifestant.e.s - ayant entendu deux personnes de l’organisation dire “il faut appeler” lors de l’entrée des manifestant.e.s.
      – Dans les minutes suivantes, plusieurs policiers nationaux de la brigade anti-émeute sont entrés dans la salle de conférences. Aucune sommation n’a été formulée par les forces de l’ordre avant usage de la violence. Les policiers ont immédiatement frappé les personnes présentes - en visant particulièrement et clairement les têtes -, des manifestant-e-s, mais également des personnes participant au colloque. Plusieurs personnes - manifestant.e.s et participant.e.s au colloque s’identifiant comme tels - ont été violemment mises dehors, sans qu’elles n’opposent de résistance, sans qu’il ne leur soit demandé de sortir et sans qu’il ne leur soit permis de récupérer leurs affaires. Des personnes battues à coup de matraque ont continué à être frappées par les policiers alors qu’elles étaient à terre et n’opposaient aucune résistance. Une dizaine de personnes a été blessée par la police, dont 4 ont été transportées à l’hôpital et 2 lourdement touchées à la tête.
      – Alors que les manifestant.e.s étaient sorti.e.s, de même que des participant.e.s doctorant.e.s de l’UGA s’identifiant comme tel.le.s alors qu’ils se faisaient sortir violemment de l’amphithéâtre, ils se sont entendus répondre “Ferme ta gueule” à plusieurs reprises par les policiers. Les policiers se sont d’abord placés face à eux en continuant à les provoquer, en insultant plusieurs d’entre eux et en continuant à utiliser leur matraque, y compris à l’encontre d’une personne portant dans ses bras son enfant de 4 ans.

      Signataires (partiel : au 30/3)

      Université Grenoble-Alpes :

      Lauriane Bouvet, ATER, UGA
      Isabelle Krzywkowski, PR, UGA
      Alice Carette, MCF, UGA
      Federico Bellido, ATER, UGA
      Cyril Trimaille, MCF, UGA
      Catherine Frier, MCF, UGA
      Thierry Soubrié, MCF, UGA
      Nicolas Galy, Doctorant, UGA
      Amélie NUQ, MCF, UGA
      Marinette Matthey, PR, UGA
      Fabrice Gilles, docteur, Académie de Dijon
      Charlotte Dejean, MCF, UGA
      Debora Barattin, Doctorante, UGA
      Ulysse Coutaud, Doctorant, UGA
      Fabienne Agasse, MCF, UGA
      Marie Thirion, Etudiante, UGA
      Olga Bronnikova, MCF, UGA
      Sarah Mekdjian, MCF, UGA
      Laurent Gallardo, MCF, UGA
      Jean-Yves Tizot, MCF, UGA
      Cristina Del Biaggio, MCF, UGA
      Caroline Rossi, MCF, UGA
      Franck Gaudichaud, MCF, UGA
      Emmanuelle Eggers, PRAG, UGA
      Olga Lobo, MCF, UGA
      Anna Claudia Ticca, ATER, UGA
      Nina Soleymani, ATER, UGA
      Claire Wolfarth, Doctorante, UGA
      Emmanuelle Puissant, MCF, UGA
      Benjamin Levy, Doctorant, UGA
      Murielle Chatel, BIATSS, UGA
      Alexandre Demeure, MCF, : UGA
      Eva Deront, Doctorante, UGA
      Ricardo Salas Rivera, DCE, UGA
      Charlotte Imbert, Etudiante, IEPG
      Grange Julia, Etudiante, LCE UGA
      Anthony Pecqueux, CR CNRS, ENSAG
      Philippe Flory, Doctorant, UGA
      Frédéric Gonthier, MCF, IEPG
      Marie Ducruet, BIATSS, UGA
      Manon Dié , Étudiante , LCE UGA
      Hélène Caune, MCF, IEPG
      Carole Durand, BIATSs, UGA
      Alicia Oudaoud, ATER, UGA
      Anne Cayuela, PR, UGA
      Lison Leneveler, Doctorante, UGA
      Belen Molina Concha, CGT-Ferc Sup Grenoble, CGT UD38
      Maria Ferraro MCF retraitée UGA
      Oriane Sulpice, Doctorante, UGA
      Jérôme Ferrand, MCF, UGA
      Paul Bourgues, Doctorant, UGA
      Amélie Stoecklé, Doctorante, UGA
      Zérah Brémond, ATER, UGA
      Elsa Guillalot, MCF, UGA
      Gwenaël Delaval, MCF, UGA
      Claire Barraud, PRCE, UGA
      Aurore Meyfroidt, post-doctorante, UGA
      Laurent Terrier, IGE, G-INP
      Souad HOUAMA, UGA
      Mitra KAFAI
      Eric GUINET, UGA
      Benoît Rey, UGA
      Marta Ruiz Galbete, MCF, UGA
      M.-H. Lachaud, docteure, UGA
      Théa Manola, ENSAG/UGA
      Mathilde Piau, Etudiante, UGA
      Bénédicte Fischer, MCF, UGA
      Jean-François Carcelen, PR, UGA
      Cornillon Françoise, PRAG, UGA
      Pierre Badin, DR, CNRS
      Sofia Laviola, étudiante, UGA
      Amélie Imbert, MCF, UGA
      Léa Garénaux, Etudiante, UGA
      Salomé Pairone, Etudiante, UGA et IEPG
      Mathilde Regad, Doctorante, UGA
      Grégoire Charlot, MCF, UGA
      Ilaria Taddei, MCF, UGA
      Alain Drillat, PRAG, UGA
      Mathilde Noëlle Mougin, Doctorante, UGA
      Raphaël Rossignol, MCF, UGA
      Naïma Ghermani, MCF, UGA
      Ethlinn Weber, Etudiante, UGA
      Jean-Loup De Saint-Phalle, Etudiant, UGA
      Lucas Vandendriessche, Etudiant, IEPG
      Elisa Santalena, MCF, UGA
      Jean-François Massol, PR, UGA
      Audrey Dominguez, Doctorante, UGA
      Marianne Prévost, bibliothécaire, UGA
      Didier Piau, PR, UGA
      Clémentine Martin, Etudiante, UGA
      Viviane Clavier, MCF, UGA
      Pascale Roux, MCF, UGA
      Rémi Clot-Goudard, MCF, UGA
      Pierre-André Cheminant, doctorant, UGA

      Signataires des autres universités :

      Matthieu Renault, MCF, Université Paris Vincennes Saint-Denis
      Anna Zaytseva, MCF, Université Toulouse 2 Jean Jaurès
      Anna Shapovalova, ATER, Université Lyon 2 ; doctorante Sciences Po
      François Valegeas, MCF, Université Paul-Valéry Montpellier 3
      Benjamin Ferron, MCF, Université Paris-Est Créteil
      Jérôme Valluy, MCF, Université Panthéon-Sorbonne - Paris 1
      Daria Saburova, doctorante, Université Paris Nanterre
      Baptiste Kotras, postdoc, Université Paris-Est
      Wenceslas Lizé, MCF, Université de Poitiers
      Julien Leers, BIATSS, Université de Paris 1
      Daphné Le Roux, doctorante, Université Paris Nanterre
      Isabelle Désert, professeur EPS Université Paris 1
      Maud Benayoun, BIATSS, Université Paris 1
      Tom Goldman, doctorant, Université Paris-Dauphine
      Hayat Benkhelifa, MCF, AgroParisTech
      Sarah Leperchey, MCF, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
      Pierre Sauvêtre, MCF, Université Paris Nanterre
      Paul Guillibert, doctorant, Université Paris Nanterre
      Hugo Dumoulin, doctorant, Université Paris Nanterre
      Enrique Klaus, postdoctorant ERC-TARICA, IRMC, Tunis
      Guillaume Gourgues, MCF, Université de Franche-Comté
      Chantal Jaquet, Professeure, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
      Lucie Laplace, doctorante, Université Lumière Lyon 2
      Luc Vincenti, Université Paul Valéry Montpellier 3
      Morane Chavanon, ATER, Université Lyon 2
      Vaillant Zoé, MCF Paris Nanterre
      Garnoussi Nadia, MCF Université de Lille
      Cohen-Halimi Michèle, PR Université de Paris 8
      Victor Violier, doctorant, Université Paris Nanterre
      Iacopo Adda, doctorant, Université de Genève
      Bertrand Binoche, Professeur, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
      Hélène Nessi, MCF Université Paris Nanterre
      Aurélie Quentin, MCF Université Paris Nanterre
      Hector Uniacke, Etudiant, Université Paris Vincennes Saint-Denis
      Aliènor Bertrand, CR, CNRS-Faculté de droit de Montpellier
      Sarah Sajn, doctorante, Sciences Po Aix / CHERPA
      Frédérique Leblanc, MCF, Université Paris Nanterre
      Camille Vergnaud, doctorante Université Paris Nanterre
      Pascal Bonnard, MCF, Université Jean Monnet de Saint-Etienne
      Hanna Perekhoda, étudiante, Université de Lausanne
      Raphaël Sablong, MCF, Université Lyon 1
      Sophie Roux, PR, Ecole normale supérieure
      Antoine Lévêque, Doctorant ATER, IEP de Lyon
      Antoine Renaud, Doctorant, ENS de Lyon
      Elena Smirnova, Doctorante, Université Paris Diderot - Paris 7
      Claire Thouvenot, Doctorante, Université Paris Nanterre
      Selim Nadi, Doctorant, Centre d’histoire de Sciences Po/Universität Bielefeld
      Selin Le Visage, Doctorante, Université Paris Nanterre
      Julie Marquet, Doctorante, Université Paris 7
      Soazig Le Bihan, Professeure Associée, Université du Montana
      Vinicius Kauê Ferreira, Doctorant, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
      Citlalli Dominguez, Doctorante, Sorbonne Université, Faculté des Lettres
      Anne Didelot, PRCE, Université de Lorraine
      Hélène Blaszkiewicz, Doctorante, Université de Lyon
      Jean-Pierre Terrail, professeur honoraire, université de Versailles-Saint-Quentin
      Sylvain Bertschy, Doctorant, Université Paul Valéry Montpellier III
      Sahar Aurore Saeidnia, Postdoctorante, IREMAM-MMSH, Aix-en-Provence
      Fanny Vincent, post-doctorante, CEET-CNAM
      Alice Simon, ATER, Université de Montpellier
      Tristan Poullaouec, MCF, Université de Nantes
      Julien O’Miel, MCF, Université de Lille
      Chowra Makaremi, CR, CNRS, IRIS
      David Do Paço, chercheur et enseignant, CHSP, Sciences Po
      Rachel Vanneuville, CR, CNRS, Triangle Lyon
      Antonio Ramos Ramírez, ATER, Université de Versailles-Saint-Quentin
      Kristina Kovalskaya, Doctorante, EPHE-PSL Paris
      Caroline Guibet Lafaye, directrice de recherche, Cnrs, Univ. de Bordeaux
      Dominique Glaymann, professeur de sociologie, Université d’Evry Paris-Saclay
      Grégoire Le Quang, ATER, Université Lyon 2
      Maria Emanovskaya, doctorante, INALCO
      Davide Gallo Lassere, postdoc, Sophiapol, Université Paris Ouest
      Tatyana Shukan, lectrice, Université Paris-Sorbonne
      Nataliya Puchenkina, doctorante, Université de Tours
      Josua Gräbener, chargé de cours, Université Lille 2 (docteur IEPG)

      Signataires citoyen.nes

      Pierre Gaillard LDH Délégué Régional
      Paola Bonilla, Isère
      Nathalie Durindel, enseignante dans le second degré, Isère
      Elsa Quintin, professeur agrégée Arts Plastiques
      Anaïs Coulin, enseignante dans le second degré, Isère
      Quentin Latasse, enseignant-stagiaire dans le second degré, Isère
      Marie Bouvet, adjoint du patrimoine, Rhône
      Hélène Bouvet, retraitée, Haute- Savoie
      Estelle Flory, éditrice, Seine-et-Marne
      Perrine Olff-Rastegar - UJFP Alsace - Strasbourg
      Christiane Vollaire - Programme Non-lieux de l’exil (EHESS-Inalco)

      https://docs.google.com/document/d/1bKh1uQqj83ZvmOBWhRsMK0nukhIJjb_oleft667f-ws/edit

    • Lettre ouverte aux organisateurs du colloque de « Frontex à Frontex »
      –-> résumé des faits et des opinions

      Pour faire suite à l’organisation de deux journées « Frontex » à l’université de Grenoble, leur perturbation et l’intervention des forces de l’ordre sur le campus...

      https://lundi.am/local/cache-vignettes/L1200xH554/arton1257-bd727.png?1522751525
      https://lundi.am/Lettre-ouverte-aux-organisateurs-du-colloque-de-Frontex-a-Frontex

    • Au-delà de la loi ORE, les étudiants grenoblois sont mobilisés contre Patrick Lévy et demandent sa démission. Ils lui reprochent d’avoir demandé à la préfecture de l’Isère, le 22 mars dernier, l’évacuation d’un colloque sur l’agence européenne de surveillance des frontières (Frontex), organisé sur le campus et envahis par des étudiants et militants protestataires. L’évacuation musclée par la police a été qualifiée de « violente » par les étudiants qui déplorent quatre blessés soignés à l’hôpital, dont deux pour des plaies ouvertes.

      http://www.liberation.fr/france/2018/04/05/grenoble-un-batiment-de-la-fac-bloque_1641355

  • Toulouse, Bordeaux, Montpellier : les facs contre la sélection
    https://www.mediapart.fr/journal/france/220318/toulouse-bordeaux-montpellier-les-facs-contre-la-selection

    Plusieurs universités, à Bordeaux, Toulouse ou Montpellier, sont bloquées pour protester contre la loi, définitivement adoptée le 8 mars au terme d’un examen accéléré, d’accès à l’enseignement supérieur. Les étudiant.e.s mobilisé.e.s occupent des bâtiments sur les campus et espèrent obtenir un retrait de la loi portée par la ministre #Frédérique_Vidal.

    #France #blocages_d'universités #loi_ORE #Mobilisation #Nantes #Toulouse_Jean-Jaurès

  • Toulouse, Bordeaux, Montpellier : les universités mobilisées contre la sélection
    https://www.mediapart.fr/journal/france/220318/toulouse-bordeaux-montpellier-les-universites-mobilisees-contre-la-selecti

    Plusieurs universités, à Bordeaux, Toulouse ou Montpellier, sont bloquées pour protester contre la loi, désormais promulguée, d’accès à l’enseignement supérieur. Les étudiant.e.s mobilisé.e.s occupent des bâtiments sur les campus et espèrent obtenir un retrait de la loi portée par la ministre #Frédérique_Vidal.

    #France #blocages_d'universités #loi_ORE #Mobilisation #Nantes #Toulouse_Jean-Jaurès

  • Coordination Nationale de #lutte de #Rennes : propositions stratégiques pour la poursuite du #mouvement
    https://nantes.indymedia.org/articles/40523

    Les 17 et 18 mars s’est tenue à Rennes une Coordination Nationale de Lutte, issue du mouvement étudiant contre la sélection à l’université. Elle a abouti à un texte exposant différentes propositions de dates et de stratégies pour la suite du mouvement. La prochaine CNL aura lieu les 31 mars et 1er avril à Bordeaux.

    #luttes #salariales #/ #étudiant-e-s #lycéen-ne-s #luttes,salariales,/,lutte,étudiant-e-s,lycéen-ne-s,mouvement