city:boston

  • Why Living in a Poor Neighborhood Can Make You Fat - Issue 31: Stress
    http://nautil.us/issue/31/stress/why-living-in-a-poor-neighborhood-can-make-you-fat

    It was the most ambitious social experiment ever conducted by the United States Department of Housing and Urban Development. And one of the most surprising. In 1994, HUD randomly assigned 4,600 poor, mostly African-American families in Baltimore, Boston, Chicago, Los Angeles, and New York to one of three groups. One group received housing vouchers intended to help them move to low-poverty neighborhoods. Another group received vouchers without geographic restrictions. A final control group didn’t receive vouchers at all. Called “Moving to Opportunity,” the study was designed to answer a question that had divided social scientists and policymakers for decades: Did getting people off of welfare and other forms of social assistance depend on changing their social context?TOWN WITHOUT PITY: A (...)

  • Moi, père d’une victime, je n’irai pas aux Invalides - Eric Ouzounian.

    Ma fille est morte au Bataclan le 13 Novembre, elle avait 17 ans.

    Je n’irai pas à l’hommage qui sera rendu aux victimes à 10h30 aux Invalides parce que je considère que l’État et ses derniers dirigeants en date portent une lourde responsabilité dans ce qui s’est passé.

    La France est incapable de proposer un avenir à sa jeunesse, l’Europe est incapable de dépasser son actuel enlisement dans le libéralisme. Nos élus sont incapables de proposer une vision politique. Nos intellectuels, à de rares exceptions près, sont incapables de sortir de leur lucratif état d’histrions médiatiques. Je suis atterré par mon pays dévasté et je suis dévasté par la mort de ma fille.

    http://www.huffingtonpost.fr/eric-ouzounian/moi-pere-dune-victime-je-nirai-pas-aux-invalides_b_8653672.html
    #attentats #paris

    • « ’La Marseillaise’ à toutes les sauces, je n’en peux plus », résume un rescapé du Bataclan
      http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/attaques-du-13-novembre-a-paris/la-marseillaise-a-toutes-les-sauces-je-n-en-peux-plus-resume-un-rescape

      Les autorités encouragent également les Français à afficher un drapeau...

      Oh, là, non, très peu pour moi. Même chose avec l’hymne. Je n’en peux plus de La Marseillaise, à force de l’entendre partout et à toutes les sauces. C’est peut-être générationnel – et d’ailleurs, je n’ai rien contre –, mais ce n’est pas mon truc. Par contre, je suis repassé par hasard devant le Bataclan, j’ai vu les trottoirs remplis de mots, de fleurs et de bougies... Cela m’a bouleversé.

      Vous êtes « en terrasse », pour reprendre ce slogan populaire sur les réseaux sociaux ?

      Non. Je ne partage pas ces slogans : « Je suis en terrasse » ou « Paris est une fête ». Personnellement, je ne suis pas près de mettre les pieds dans une salle de concert ou sur une terrasse. Je travaille dans une agence où on s’occupe des réseaux sociaux, donc j’ai un peu de recul là-dessus. Après, je comprends que les gens l’utilisent.

    • Satisfaite ?
      https://choddar.wordpress.com/2015/11/27/1626

      Alors j’ai intéressé les journaleux quand je suis sortie vivante du bataclan, mais comme j’avais rien de très croustillant (ni sang ni tripes) à partager, je ne les intéresse complètement plus. Je reprends à la fin de mon passage éclair à BFM et je vais donc m’auto interviewer comme ça au moins j’aurais dit ce que j’ai sur le cœur.
      La journaliste m’a dit « Êtes-vous satisfaite des réactions politiques ? »
      Pas vraiment ; je ne vois pas en quoi faire des annonces comme « c’est la guerre » ressortir des drapeaux, chanter la marseillaise et pilonner Raqqah va avoir un impact positif. Ce ne sont que des symboles, du bla-bla, de la politique de cour d’école, tu m’as tapé alors je te tape aussi. Tout cet argent investi dans la guerre (d’ailleurs finalement de l’argent il y’en a ?) pourrait être bien mieux dépensé. (Bush a fait sa guerre de représailles en 2001 -en se plantant de pays en plus- et ça n’a pas empêché les attentats de Boston).

      D’abord, les terroristes sont ici, en Europe, (pas en Syrie) on sait à peu près qui ils sont en tous cas les gourous qui forment les paumés au djihad. Puisque ceux-ci sont fichés S suivons les partout. Remettons du personnel (que sarko a viré quand il était au ministère de l’intérieur) derrière ces gens nuit et jour, au moins 4 policiers et un juge pour chaque prédicateur auto-proclamé imam avec l’impossibilité pour eux de faire du prosélytisme. Le crétin de Brest, (qui a bien fait marrer tout le monde sur you tube) combien de gamins il a eu le temps d’abétifier en leur racontant que la musique transforme en singe ou en porc ?
      TRAQUONS ces fous, au lieu de rentrer dans l’état d’urgence, de faire des perquisitions musclées n’importe-où, de renforcer l’état sécuritaire en fouillant et en surveillant tous les gens normaux qui n’ont rien demandé… on est censé être en vigipirate depuis 95, ça n’a pas empêché Charlie, ni le 13 novembre. Donc c’est que ça ne marche pas terrible.

    • En janvier, il aurait fallu défiler avec Netanyahou, mais Marine Le Pen n’était pas la bienvenue dans le cortège.

      En novembre, il faudrait pleurer et pavoiser avec Marine Le Pen, Nicolas Bay et Florian Philippot du FN (sur la photo on reconnait aussi François Bayrou, Esther Benbassa, Jean-Luc Mélanchon...) :

      Je comprends qu’on évite...

    • Éric Ouzounian

      Depuis plusieurs décennies, la République a laissé se développer des zones de #désespoir, que le philosophe Jean-Paul Dollé nommait avec la justesse qui le caractérisait : « Le #territoire_du_rien ». Un urbanisme inhumain, sans lieux de loisirs, de culture, sans écoles dotées de moyens à la hauteur de l’enjeu, au sein duquel aucun sentiment humaniste et citoyen ne peut éclore. « Cités Dortoirs », « Quartiers sensibles », les termes ont évolué mais le problème demeure et le personnel politique l’a toujours traité avec indifférence. Raymond Barre promit « d’enrayer la dégradation physique et sociale des grands ensembles ». Bernard Tapie fut ministre de la ville, Nicolas Sarkozy annonça un plan Marshall des #banlieues et nomma Fadela Amara Secrétaire d’État chargée de la politique de la #ville. Patrick Kanner l’est aujourd’hui et perpétue quarante ans d’échec.

      Le divorce entre les français et leurs dirigeants est accompli, le contrat social est rompu, le gouffre entre le peuple et les élites est béant. Les atteintes importantes aux #libertés_publiques, votées avec empressement par l’Assemblée Nationale, ne régleront rien. L’extrême droite pourra toujours surenchérir et les assassins franchir les frontières.

      #état_d'urgence

    • Ceux-là même qui ont plongé toute une société dans le chaos et le désespoir nous enjoignent de faire bloc derrière un drapeau et un hymne national qui ne représentent plus rien sauf eux-mêmes, des oligarques bourgeois, bien pensants, corrompus et égoïstes. Qu’ils aillent se faire foutre !

  • Le djihadisme est une révolte générationnelle et nihiliste

    La France en guerre ! Peut-être. Mais contre qui ou contre quoi ? Daech n’envoie pas des Syriens commettre des attentats en France pour dissuader le gouvernement français de le bombarder. Daech puise dans un réservoir de jeunes Français radicalisés qui, quoi qu’il arrive au Moyen-Orient, sont déjà entrés en dissidence et cherchent une cause, un label, un grand récit pour y apposer la signature sanglante de leur révolte personnelle. L’écrasement de Daech ne changera rien à cette révolte.

    Le ralliement de ces jeunes à Daech est opportuniste : hier, ils étaient avec Al-Qaida, avant-hier (1995), ils se faisaient sous-traitants du GIA algérien ou pratiquaient, de la Bosnie à l’Afghanistan en passant par la Tchétchénie, leur petit nomadisme du djihad individuel (comme le « gang de Roubaix »). Et demain, ils se battront sous une autre bannière, à moins que la mort en action, l’âge ou la désillusion ne vident leurs rangs comme ce fut le cas de l’ultragauche des années 1970.

    Il n’y a pas de troisième, quatrième ou énième génération de djihadistes. Depuis 1996, nous sommes confrontés à un phénomène très stable : la radicalisation de deux catégories de jeunes Français, à savoir des « deuxième génération » musulmans et des convertis « de souche ».

    Le problème essentiel pour la France n’est donc pas le califat du désert syrien, qui s’évaporera tôt ou tard comme un vieux mirage devenu cauchemar, le problème, c’est la révolte de ces jeunes. Et la vraie question est de savoir ce que représentent ces jeunes, s’ils sont l’avant-garde d’une guerre à venir ou au contraire les ratés d’un borborygme de l’Histoire.

    Quelques milliers sur plusieurs millions

    Deux lectures aujourd’hui dominent la scène et structurent les débats télévisés ou les pages opinions des journaux : en gros, l’explication culturaliste et l’explication tiers-mondiste. La première met en avant la récurrente et lancinante guerre des civilisations : la révolte de jeunes musulmans montre à quel point l’islam ne peut s’intégrer, du moins tant qu’une réforme théologique n’aura pas radié du Coran l’appel au djihad. La seconde évoque avec constance la souffrance postcoloniale, l’identification des jeunes à la cause palestinienne, leur rejet des interventions occidentales au Moyen-Orient et leur exclusion d’une société française raciste et islamophobe ; bref, la vieille antienne : tant qu’on n’aura pas résolu le conflit israélo-palestinien, nous connaîtrons la révolte.

    Mais les deux explications butent sur le même problème : si les causes de la radicalisation étaient structurelles, alors pourquoi ne touche-t-elle qu’une frange minime et très circonscrite de ceux qui peuvent se dire musulmans en France ? Quelques milliers sur plusieurs millions.

    [...]

    Islamisation de la radicalité

    Presque tous les djihadistes français appartiennent à deux catégories très précises : ils sont soit des « deuxième génération », nés ou venus enfants en France, soit des convertis (dont le nombre augmente avec le temps, mais qui constituaient déjà 25 % des radicaux à la fin des années 1990). Ce qui veut dire que, parmi les radicaux, il n’y a guère de « première génération » (même immigré récent), mais surtout pas de « troisième génération ». Or cette dernière catégorie existe et s’accroît : les immigrés marocains des années 1970 sont grands-pères et on ne trouve pas leurs petits-enfants parmi les terroristes. Et pourquoi des convertis qui n’ont jamais souffert du racisme veulent-ils brusquement venger l’humiliation subie par les musulmans ? Surtout que beaucoup de convertis viennent des campagnes françaises, comme Maxime Hauchard, et ont peu de raisons de s’identifier à une communauté musulmane qui n’a pour eux qu’une existence virtuelle. Bref, ce n’est pas la « révolte de l’islam » ou celle des « musulmans », mais un problème précis concernant deux catégories de jeunes, originaires de l’immigration en majorité, mais aussi Français « de souche ». Il ne s’agit pas de la radicalisation de l’islam, mais de l’islamisation de la radicalité.

    Qu’y a-t-il de commun entre les « deuxième génération » et les convertis ? Il s’agit d’abord d’une révolte générationnelle : les deux rompent avec leurs parents, ou plus exactement avec ce que leurs parents représentent en termes de culture et de religion. Les « deuxième génération » n’adhèrent jamais à l’islam de leurs parents, ils ne représentent jamais une tradition qui se révolterait contre l’occidentalisation. Ils sont occidentalisés, ils parlent mieux le français que leurs parents. Tous ont partagé la culture « jeune » de leur génération, ils ont bu de l’alcool, fumé du shit, dragué les filles en boîte de nuit. Une grande partie d’entre eux a fait un passage en prison. Et puis un beau matin, ils se sont (re)convertis, en choisissant l’islam salafiste, c’est-à-dire un islam qui rejette le concept de culture, un islam de la norme qui leur permet de se reconstruire tout seuls. Car ils ne veulent ni de la culture de leurs parents ni d’une culture « occidentale », devenues symboles de leur haine de soi.

    La clé de la révolte, c’est d’abord l’absence de transmission d’une religion insérée culturellement. C’est un problème qui ne concerne ni les « première génération », porteurs de l’islam culturel du pays d’origine, mais qui n’ont pas su le transmettre, ni les « troisième génération », qui parlent français avec leurs parents et ont grâce à eux une familiarité avec les modes d’expression de l’islam dans la société française : même si cela peut être conflictuel, c’est « dicible ».

    [...]

    Des jeunes en rupture de ban

    Les jeunes convertis par définition adhèrent, quant à eux, à la « pure » religion, le compromis culturel ne les intéresse pas (rien à voir avec les générations antérieures qui se convertissaient au soufisme) ; ils retrouvent ici la deuxième génération dans l’adhésion à un « islam de rupture », rupture générationnelle, rupture culturelle, et enfin rupture politique. Bref, rien ne sert de leur offrir un « islam modéré », c’est la radicalité qui les attire par définition. Le salafisme n’est pas seulement une question de prédication financée par l’Arabie saoudite, c’est bien le produit qui convient à des jeunes en rupture de ban.

    [...]

    En rupture avec leur famille, les djihadistes sont aussi en marge des communautés musulmanes : ils n’ont presque jamais un passé de piété et de pratique religieuse, au contraire. Les articles des journalistes se ressemblent étonnamment : après chaque attentat, on va enquêter dans l’entourage du meurtrier, et partout c’est « l’effet surprise : « On ne comprend pas, c’était un gentil garçon (variante : “Un simple petit délinquant”), il ne pratiquait pas, il buvait, il fumait des joints, il fréquentait les filles… Ah oui, c’est vrai, il y a quelques mois il a bizarrement changé, il s’est laissé pousser la barbe et a commencé à nous saouler avec la religion. » Pour la version féminine, voir la pléthore d’articles concernant Hasna Aït Boulahcen, « Miss Djihad Frivole ».

    [...]

    La violence à laquelle ils adhèrent est une violence moderne, ils tuent comme les tueurs de masse le font en Amérique ou Breivik en Norvège, froidement et tranquillement. Nihilisme et orgueil sont ici profondément liés.

    Cet individualisme forcené se retrouve dans leur isolement par rapport aux communautés musulmanes. Peu d’entre eux fréquentaient une mosquée. Leurs éventuels imams sont souvent autoproclamés. Leur radicalisation se fait autour d’un imaginaire du héros, de la violence et de la mort, pas de la charia ou de l’utopie. En Syrie, ils ne font que la guerre : aucun ne s’intègre ou ne s’intéresse à la société civile. Et s’ils s’attribuent des esclaves sexuelles ou recrutent de jeunes femmes sur Internet pour en faire des épouses de futurs martyrs, c’est bien qu’ils n’ont aucune intégration sociale dans les sociétés musulmanes qu’ils prétendent défendre. Ils sont plus nihilistes qu’utopistes.

    Aucun ne s’intéresse à la théologie

    Si certains sont passés par le Tabligh (société de prédication fondamentaliste musulmane), aucun n’a fréquenté les Frères musulmans (Union des organistions islamiques de France), aucun n’a milité dans un mouvement politique, à commencer par les mouvements propalestiniens. Aucun n’a eu de pratiques « communautaires » : assurer des repas de fin de ramadan, prêcher dans les mosquées, dans la rue en faisant du porte-à-porte. Aucun n’a fait de sérieuses études religieuses. Aucun ne s’intéresse à la théologie, ni même à la nature du djihad ou à celle de l’Etat islamique.

    Ils se radicalisent autour d’un petit groupe de « copains » qui se sont rencontrés dans un lieu particulier (quartier, prison, club de sport) ; ils recréent une « famille », une fraternité. Il y a un schéma important que personne n’a étudié : la fraternité est souvent biologique. On trouve très régulièrement une paire de « frangins », qui passent à l’action ensemble (les frères Kouachi et Abdeslam, Abdelhamid Abaaoud qui « kidnappe » son petit frère, les frères Clain qui se sont convertis ensemble, sans parler des frères Tsarnaev, auteurs de l’attentat de Boston en avril 2013). Comme si radicaliser la fratrie (sœurs incluses) était un moyen de souligner la dimension générationnelle et la rupture avec les parents. La cellule s’efforce de créer des liens affectifs entre ses membres : on épouse souvent la sœur de son frère d’armes. [...]

    Les terroristes ne sont donc pas l’expression d’une radicalisation de la population musulmane, mais reflètent une révolte générationnelle qui touche une catégorie précise de jeunes.

    Pourquoi l’islam ? Pour la deuxième génération, c’est évident : ils reprennent à leur compte une identité que leurs parents ont, à leurs yeux, galvaudée : ils sont « plus musulmans que les musulmans » et en particulier que leurs parents. L’énergie qu’ils mettent à reconvertir leurs parents (en vain) est significative, mais montre à quel point ils sont sur une autre planète (tous les parents ont un récit à faire de ces échanges). Quant aux convertis, ils choisissent l’islam parce qu’il n’y a que ça sur le marché de la révolte radicale. Rejoindre Daech, c’est la certitude de terroriser.

    Olivier Roy

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/11/24/le-djihadisme-une-revolte-generationnelle-et-nihiliste_4815992_3232.html

    • Deux petites questions :

      1) « Daech n’envoie pas des Syriens commettre des attentats en France pour dissuader le gouvernement français de le bombarder ». Même si j’apprécie beaucoup le reste de l’article, je ne vois pas en quoi le fait que Daech envoie des Français plutôt que des Syriens rend cette hypothèse ("pour dissuader le gouvernement français de le bombarder") fausse ?

      2) Quelles sont les différences fondamentales (autres que politiques ou religieuses bien sûr, plutôt du côté psychologique ou social entre autres) entre un jeune qui aujourd’hui s’engage dans Daech et un jeune qui dans les années 1970 s’engageait dans la bande à Baader ?

    • Quelles sont les différences fondamentales (autres que politiques ou religieuses bien sûr, plutôt du côté psychologique ou social entre autres) entre un jeune qui aujourd’hui s’engage dans Daech et un jeune qui dans les années 1970 s’engageait dans la bande à Baader ?

      Le niveau de décomposition de la synthèse sociale capitaliste.

      Au-delà et en-deçà des phénomènes « économiques » (chômage de masse, crise environnementale, démantèlement de l’état-providence...) la synthèse sociale capitaliste produit aussi une certaine forme de sujet qui lui est propre et dont les évolutions sont liées à sa décomposition.

      Historiquement, le capitalisme a d’abord forgé le sujet autoritaire, dans lequel des dimensions pré-capitalistes ont été reprises et re-déterminées par les nécessites de la valorisation du capital (c’est le capitalisme de caserne vécu, subi, mais aussi souvent promu aussi bien par l’État, les patrons que par les organisations ouvrières)

      Et puis, au tournant des années 1970, le capitalisme ne peut plus reproduire sa forme de vie sur ses propres base. Le travail productif, pfuitt, disparait à un rythme qui ne peut plus être contré par des tendances compensatrices. Sous les coups de butoir du capitalisme lui-même, sa course à la productivité le mine, contradiction interne qui l’anime et le condamne tout à la fois.

      Du coup, le noyau profond du sujet capitaliste émerge, raboté par l’éviction des dernières scories pré-capitalistes. C’est le règne explicite, au grand jour, du sujet narcissique, du sujet évidé, sans contenu propre (et par là bien conforme aux besoins du capitalisme qui a besoin de personnalités fluides, mais par là-même fragile, prête à s’effondrer à tout moment)

    • Peut-être aussi des parallèles à faire avec la politisation des skinheads dans les années 80... Lumpenproletariat flirtant avec la délinquance et embrigadé comme milice... Et plus loin on peut penser à une partie du vivier de recrutement des Sturmabteilungen.

    • Effectivement, il répond en partie... alors que cette interview date d’il y a un an !!! Merci ! (bon, sauf qu’à l’époque, Olivier Roy différencie Al Qaida de Daech, par le fait que Daech n’intervient pas en occident, tout en reconnaissant que ça peut encore dégénérer, ce en quoi il n’avait pas tort, et en donnant des pistes pour l’éviter, mais il n’a pas été écouté...)

      http://www.franceinter.fr/emission-le-79-olivier-roy-les-jeunes-djihadistes-sont-fascines-par-la-v

    • Effectivement, on ne peut pas mettre la R.A.F. et Daesh dans le même sac d’une « radicalité en soi », se fourvoyant ad nauseam dans une violence nihiliste et non interrogée. C’est la limite de l’analyse de Roy, de faire de la radicalité une catégorie stable à promener d’une époque à l’autre en la rhabillant avec les frusques du moment. Le sujet « radical » est ajusté à chacune des phases et, loin d’être un sujet inchangé dans le fond, qui ferait juste le choix opportuniste de telle ou telle « cause », il exprime l’état courant de la synthèse sociale. A ce titre, le terroriste du 13 novembre est plus proche d’un Andreas Lubitz que d’une Ulrike Meinhof

    • je plussoies sur l’intervention de @ktche
      et ajoute, oui, il y a islamisation, mais il n’y a aucune radicalité dans cette affaire, le soit disant retour aux soit disant racines de l’islam n’est pas une #radicalité, sauf pour les journalistes et autres pense mou, selon eux, ce qui est violent serait radical, voilà ce qui tient pour eux lieu de définition, comme si un #attentat_massacre se devait d’être radical, comme si une bastonnade de babas par la FNSEA était radicale, et les coups de matraques de gazeuses, de flash ball de la police sont-ils radicaux ? ah ben non, c’est les forces de l’odre. Au prie c’est un mauvais emploi de la force.
      ces tueurs ne prennent rien à la racine, ils retournent à la racine pour se chosifier et chosifier, le soit retour aux origines est pas radical, il est conservateur.

    • Des meurtres de masse, Alain Badiou
      http://la-bas.org/la-bas-magazine/textes-a-l-appui/alain-badiou-penser-les-meurtres-de-masse-du-13-novembre-version-texte#III-L

      Ces jeunes se voient donc à la marge à la fois du salariat, de la consommation et de l’avenir. Ce qu’alors leur propose la #fascisation (qu’on appelle stupidement, dans la propagande, une « radicalisation », alors que c’est une pure et simple régression) est un mélange d’héroïsme sacrificiel et criminel et de satisfaction « occidentale ». D’un côté, le jeune va devenir quelqu’un comme un mafieux fier de l’être, capable d’un héroïsme sacrificiel et criminel : tuer des occidentaux, vaincre les tueurs des autres bandes, pratiquer une cruauté spectaculaire, conquérir des territoires, etc Cela d’un côté, et de l’autre, des touches de « belle vie », des satisfactions diverses. Daech paye assez bien l’ensemble de ses hommes de main, beaucoup mieux que ce qu’ils pourraient gagner « normalement » dans les zones où ils vivent. Il y a un peu d’argent, il y a des femmes, il y a des voitures, etc. C’est donc un mélange de propositions héroïques mortifères et, en même temps, de corruption occidentale par les produits. (...) Disons que c’est la fascisation qui islamise, et non l’Islam qui fascine.

    • Réponse à Olivier Roy : les non-dits de « l’islamisation de la radicalité », François Burgat
      http://rue89.nouvelobs.com/2015/12/01/reponse-a-olivier-roy-les-non-dits-lislamisation-radicalite-262320

      Dans les rangs de Daech, après avoir annoncé par deux fois leur disparition, Roy ne pouvait donc logiquement plus accepter de voir des islamistes, ni même des acteurs politiques. Il botta donc en touche en déclarant n’y voir que des « fous » à qui il ne donna... « pas un an ».

      Aujourd’hui, j’ai pour ma part beaucoup de difficulté à ranger les frères Kouachi, fort construits dans l’expression de leurs motivations, dans la catégorie de simples paumés dépolitisés – et de reconnaître chez Coulibally (auteur de l’attaque contre l’Hyper Cacher) quelqu’un qui, entre autres, « ne s’intéresse[nt] pas aux luttes concrètes du monde musulman (Palestine) ».

      Disculper nos politiques étrangères

      Si une telle hypothèse permet à Roy de demeurer cohérent avec la ligne de ses fragiles prédictions passées, elle n’apporte en fait qu’une nouvelle pierre (celle de la pathologie sociale, voire mentale) à une construction qui reproduit le même biais que l’approche culturaliste qu’elle prétend dépasser : elle déconnecte d’une façon dangereusement volontariste les théâtres politiques européen et proche-oriental.

      La thèse qui disculpe nos politiques étrangères a donc tout pour séduire tant elle est agréable à entendre.

    • du même texte de Burgat :

      cette thèse de « l’islamisation de la radicalité » ne s’en prend pas principalement à la lecture culturaliste. Elle condamne surtout, avec dédain, en la qualifiant de « vieille antienne » « tiers-mondiste », une approche dont – sans en reprendre la désignation péjorative – nous sommes nombreux à considérer que, bien au contraire, elle constitue l’alpha et l’oméga de toute approche scientifique du phénomène djihadiste.

      Le discrédit du « tiers-mondisme » consiste ici ni plus ni moins qu’à refuser de corréler – si peu que ce soit – les conduites radicales émergentes en France ou ailleurs avec... selon les termes mêmes de Roy, « la souffrance post-coloniale, l’identification des jeunes à la cause palestinienne, leur rejet des interventions occidentales au Moyen-Orient et leur exclusion d’une France raciste et islamophobe ».

    • S’il faut mettre en lumière les corrélations, comme le propose Burgat, il faut aussi être en mesure d’expliquer les différences d’une façon qui soit ni contingente, ni déterministe.

      Si Burgat esquisse parfois un lien avec l’économie (L’islamisme à l’heure d’Al-Qaida , p.29), il n’y voit qu’un effet « adjuvant » (op. cit. p.83). Mais l’économie n’est pas une sphère juxtaposée à celles de la politique ou de la culture, c’est une forme sociale totale. La « troisième temporalité de l’islamisme » proposée par Burgat peut alors être aussi bien interprétée comme une réaction à la modernisation (une tentative de freiner ou de retourner en arrière) qu’une sorte d’accompagnement de la décomposition de la synthèse sociale capitaliste (sans perspective d’émancipation), avec des variations résultant des stades différenciés dans lesquels cette synthèse sociale s’est trouvée au moment où cette décomposition devient manifeste.

      http://seenthis.net/messages/328965

  • Le journalisme, un service public ? La leçon qui vient des États-Unis

    C’est par un samedi pluvieux de juin 1997 qu’ils se sont réunis : rédacteurs en chef des plus grands quotidiens des États-Unis, personnalités marquantes de la radio et de la télévision étasuniennes et éminents professeurs de journalisme. Ils étaient une trentaine autour d’une table au Harvard Faculty Club, à Cambridge, près de Boston, mobilisés par un constat commun : « Au lieu de servir les intérêts du public, la majorité des journalistes, craignaient-ils, lui portaient tort. » Deux ans plus tard, en 1999, la plus sérieuse enquête effectuée aux États-Unis sur le journalisme leur donnait dramatiquement raison : il n’y avait plus que 21% des Étasuniens pour penser que les journalistes se souciaient du public, contre 41% en 1985 1. Quel puissant électrochoc !....

    http://lacite.website/2015/09/22/le-journalisme-un-service-public-la-lecon-qui-vient-des-etats-unis

    #service_public #journalisme #États-Unis

  • Les Marines essaient le robot Spot de Google sur le terrain
    http://www.comptoir-hardware.com/actus/divers-a-fonkeries/30235-les-marines-essaient-le-robot-spot-de-google-sur-le-terrain

    En décembre 2013, on découvrait que Google se payait encore une société (une de plus) spécialisée dans la robotique, Boston Dynamics. On s’inquiétait alors de voir leur Petman se transformer en Terminator et c’est au final leur gros chien, Spot, qui va servir aux Marines de l’armée américaine... [Tout lire]

    #Divers_•_Fonkeries

  • CitiesMap - global cities with populations over 1000

    http://worldmap.harvard.edu/maps/Cities

    Impressionnant

    The Harvard WorldMap Project

    WorldMap is an open source web mapping system that is currently under construction. It is built to assist academic research and teaching as well as the general public and supports discovery, investigation, analysis, visualization, communication and archiving of multi-disciplinary, multi-source and multi-format data, organized spatially and temporally.

    The first instance of WorldMap, focused on the continent of Africa, is called AfricaMap. Since its beta release in November of 2008, the framework has been implemented in several geographic locations with different research foci, including metro Boston, East Asia, Vermont, Harvard Forest and the city of Paris. These web mapping applications are used in courses as well as by individual researchers.
    Introduction to the WorldMap Project

    WorldMap solves the problem of discovering where things happen. It draws together an array of public maps and scholarly data to create a common source where users can:

    Interact with the best available public data for a city/region/continent
    See the whole of that area yet also zoom in to particular places
    Accumulate both contemporary and historical data supplied by researchers and make it permanently accessible online
    Work collaboratively across disciplines and organizations with spatial information in an online environment

    The WorldMap project aims to accomplish these goals in stages, with public and private support. It draws on the basic insight of geographic information systems that spatiotemporal data becomes more meaningful as more “layers” are added, and makes use of tiling and indexing approaches to facilitate rapid search and visualization of large volumes of disparate data.

    WorldMap aims to augment existing initiatives for globally sharing spatial data and technology such as GSDI (Global Spatial Data Infrastructure).WorldMap makes use of OGC (Open Geospatial Consortium) compliant web services such as WMS (Web Map Service), emerging open standards such as WMS-C (cached WMS), and standards-based metadata formats, to enable WorldMap data layers to be inserted into existing data infrastructures.

    All WorldMap source code will be made available as Open Source for others to use and improve upon.

    #villes #agglomérations #urban_matter #cartographie_dynamique #démographie #population

  • Mapping the Intersection of Two Cultures : Interactive Documentary and Digital Journalism
    http://www.davduf.net/mapping-the-intersection-of-two-cultures

    Supported by the John D. and Catherine T. MacArthur Foundation, The MIT Open Documentary Lab (OpenDocLab) conducted an eight-month research project mapping and assessing the dynamics of an ongoing convergence between interactive and participatory documentary practices and digital journalism.

    #Veille_techno

    / #Nouvelles_narrations__Référence, #Nouvelles_narrations__Analyse, #Journalisme, Une, #MIT_-_Boston

  • The Boston Bombers Were Not Refugees — Neither Was the Paris Attacker

    In the wake of the Paris attacks, many are trying to connect refugees to terrorism. I’ve noted elsewhere that despite millions of refugees having been admitted since the U.S. refugee resettlement program began in its current form in 1980 — including hundreds of thousands from the Middle East — not a single refugee has committed an act of terrorism in the United States.

    http://www.huffingtonpost.com/david-bier/the-boston-bombers-were-n_b_8584016.html

    #réfugiés #attentats #Paris

  • What the CIA knew before 9/11: New details – POLITICO
    http://www.politico.eu/article/attacks-will-be-spectacular-cia-war-on-terror-bush-bin-laden

    Bin Laden Determined to Strike in U.S.” The CIA’s famous Presidential Daily Brief, presented to George W. Bush on August 6, 2001, has always been Exhibit A in the case that his administration shrugged off warnings of an Al Qaeda attack. But months earlier, starting in the spring of 2001, the CIA repeatedly and urgently began to warn the White House that an attack was coming.

    By May of 2001, says Cofer Black, then chief of the CIA’s counterterrorism center, “it was very evident that we were going to be struck, we were gonna be struck hard and lots of Americans were going to die.” “There were real plots being manifested,” Cofer’s former boss, George Tenet, told me in his first interview in eight years. “The world felt like it was on the edge of eruption. In this time period of June and July, the threat continues to rise. Terrorists were disappearing [as if in hiding, in preparation for an attack]. Camps were closing. Threat reportings on the rise.” The crisis came to a head on July 10. The critical meeting that took place that day was first reported by Bob Woodward in 2006. Tenet also wrote about it in general terms in his 2007 memoir At the Center of the Storm.

    But neither he nor Black has spoken about it publicly until now—or supplied so much detail about how specific and pressing the warnings really were. Over the past eight months, in more than a hundred hours of interviews, I talked with Tenet and the 11 other living former CIA directors for The Spymasters, a documentary set to air this month on Showtime.
    […]
    That morning of July 10, the head of the agency’s Al Qaeda unit, Richard Blee, burst into Black’s office. “And he says, ‘Chief, this is it. Roof’s fallen in,’” recounts Black. “The information that we had compiled was absolutely compelling. It was multiple-sourced. And it was sort of the last straw.” Black and his deputy rushed to the director’s office to brief Tenet. All agreed an urgent meeting at the White House was needed. Tenet picked up the white phone to Bush’s National Security Adviser Condoleezza Rice. “I said, ‘Condi, I have to come see you,’” Tenet remembers. “It was one of the rare times in my seven years as director where I said, ‘I have to come see you. We’re comin’ right now. We have to get there.’

    Tenet vividly recalls the White House meeting with Rice and her team. (George W. Bush was on a trip to Boston.) “Rich [Blee] started by saying, ‘There will be significant terrorist attacks against the United States in the coming weeks or months. The attacks will be spectacular. They may be multiple. Al Qaeda’s intention is the destruction of the United States.’” [Condi said:] ‘What do you think we need to do?’ Black responded by slamming his fist on the table, and saying, ‘We need to go on a wartime footing now!’

    What happened?” I ask Cofer Black. “Yeah. What did happen?” he replies. “To me it remains incomprehensible still. I mean, how is it that you could warn senior people so many times and nothing actually happened? It’s kind of like The Twilight Zone.” Remarkably, in her memoir, Condi Rice writes of the July 10 warnings: “My recollection of the meeting is not very crisp because we were discussing the threat every day.

  • The Failure of Refugee Camps | Boston Review

    http://bostonreview.net/world/elizabeth-dunn-failure-refugee-camps

    Skra, a camp in the Republic of Georgia, is considered one of the best refugee camps in the world. Although the cinderblock houses have electricity, there is no running water. Since the only source of heat is from the cottages’ small wood stoves, displaced people cut down most of the camp’s trees the first winter they lived there. Photo: Hannah Mintek.

    Europe is currently encountering the arrival of tens of thousands of refugees from Syria, Afghanistan, and North Africa, who are braving the seas in rickety boats, streaming around fences, and occupying train stations in their quest to resettle. It is being called a “crisis,” but the term suggests a problem that will end. Thanks to more frequent and savage civil wars around the world, the global population of displaced people has more than tripled in the last ten years, from 20 million to more than 60 million, a population almost the size of the United Kingdom. European politicians may not want to admit it, but they are struggling with the central problem of twenty-first century global politics. Climate change, political instability, and other factors virtually guarantee that this century will see many more people made into refugees or economic migrants.

    #réfugiés #camps #hcr

  • A Drone’s Vantage Point of a Melting Greenland - The New York Times

    http://www.nytimes.com/2015/10/28/insider/a-drones-vantage-point-of-a-melting-greenland.html?src=vidm&_r=1

    Josh Haner is a staff photographer and senior editor for photo technology at The New York Times. In 2014, he won the Pulitzer Prize in feature photography for documenting the arduous recovery of Jeff Bauman, a survivor of the Boston Marathon bombings. He has worked at The Times for nine years.

    #climat #arctique#photographie

  • Le #journalisme, un service public ? La leçon qui vient des #États-Unis

    C’est par un samedi pluvieux de juin 1997 qu’ils se sont réunis : rédacteurs en chef des plus grands quotidiens des États-Unis, personnalités marquantes de la radio et de la télévision étasuniennes et éminents professeurs de journalisme. Ils étaient une trentaine autour d’une table au Harvard Faculty Club, à Cambridge, près de Boston, mobilisés par un constat commun : « Au lieu de servir les intérêts du public, la majorité des journalistes, craignaient-ils, lui portaient tort. » Deux ans plus tard, en 1999, la plus sérieuse enquête effectuée aux États-Unis sur le journalisme leur donnait dramatiquement raison : il n’y avait plus que 21% des Étasuniens pour penser que les journalistes se souciaient du public, contre 41% en 1985 1. Quel puissant électrochoc !

    http://lacite.website/2015/09/22/le-journalisme-un-service-public-la-lecon-qui-vient-des-etats-unis
    #médias #service_public #USA

  • Ligne Cotonou-Abidjan : « Vincent Bolloré est en train d’essayer de nous voler », dénonce Rocard
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/09/03/michel-rocard-vincent-bollore-est-en-train-d-essayer-de-nous-voler_4744700_3

    J’aime bien le "nous" :)

    L’ancien premier ministre Michel Rocard reçoit dans son bureau enfumé, au 6e étage d’un immeuble haussmannien, non loin de l’Arc de Triomphe à Paris. « Je suis déclaré guéri du cancer depuis un mois. Epargnez-moi vos commisérations, mais j’ai trois mois de retard dans mon travail, donc je bosse », lâche d’emblée l’ancien premier ministre âgé de 85 ans, qui revient aussi d’une croisière dans l’Arctique.

    Parmi les dossiers qui s’accumulent sur son bureau boisé, la question des pôles, le canal Seine-Nord, et un autre qu’il chérit et pilote depuis une vingtaine d’années « par passion et par devoir », dit-il : la boucle ferroviaire Cotonou-Abidjan. Ce projet de 3 000 km de chemin de fer est actuellement mis en œuvre par le groupe Bolloré et a fait l’objet d’une série d’été dans ces colonnes.

    Dans un entretien accordé au Monde, Vincent #Bolloré avait d’ailleurs expliqué : « C’est Michel Rocard qui m’en a parlé le premier. » Mais aujourd’hui, Michel Rocard s’estime trahi par celui qui l’a autrefois soutenu et qu’il avait pourtant sollicité pour ce projet : « Vincent Bolloré est en train d’essayer de nous voler », dit-il.

    #Transport #françafrique #Afrique #ressources_minières

    • l’ancien premier ministre âgé de 85 ans, qui revient aussi d’une croisière dans l’Arctique

      Il faut bien qu’il exerce sa fonction d’#ambassadeur_des_pingouins

      • Du 21 au 30 août 2015
      ARCHIPEL DES PRIBILOFS & PÉNINSULE DE KODIAK
      (à partir de 4910 €/personne)

      • Du 16 septembre au 1 octobre 2014
      « Le Kamtchatka »
      Anadyr (Russie) - Petropavlovsk (Russie)
      (à partir de 6182 vol inclus €/personne)

      • Du 4 septembre au 16 septembre 2011
      « Détroit du Labrador, Terre-Neuve et Nouvelle-Angleterre »
      Iqaluit (Canada) - Boston (Etats-Unis)
      (à partir de 3810 €/personne)

    • Mis à part ce pauvre Rocard qui fait des bulles et radote ce continuum colonialiste et propriétaire, il y a ce salopard de #Bolloré et sa #spoliation constante et continue des richesses de l’#Afrique pour son profit privé … En fait, oui, c’est cela, ils puent tout les deux mais rocard a vaguement une idée encroutée d’une politique patriote (ce fameux nous) tandis que l’autre n’a même pas cette dimension.

  • NYC’s Taxis Finally Launch an App to Compete With Uber
    http://www.wired.com/2015/08/arrow-ny-taxis-app

    New York is launching the Uber of taxis.

    Insiders of the city’s taxi industry are finally launching an app that lets users hail cabs and pay for rides using a smartphone. It’s such a great idea you have to wonder what took so long.

    The app is called Arro and, as first reported by Crain’s, it’s in beta testing with 7,000 New York City cabs and could launch within weeks. Here’s how it works: A user launches the app, which gives a nearby cabbie the passenger’s name, pickup address, and cross street. The user, meanwhile, gets the driver’s name and ID number. The app saves credit card info, letting passengers pay the metered fare and tip automatically. Another advantage is no surge pricing; the app developers told Crain’s that fares always will be meter-based.

    Once a sure bet, taxi medallions becoming unsellable
    http://www.usatoday.com/story/news/2015/05/17/taxi-medallion-values-decline-uber-rideshare/27314735

    Until recently in America’s big cities, purchasing a taxi medallion—the city-issued license to operate cabs —was about as sound of an investment as they come.

    But with the rise of Uber and other ridesharing services, the value of taxi medallions are plummeting, leading cabbies and fleet owners throughout the USA worried that their industry will be decimated if local and state government doesn’t intervene.

    “I have had a pretty successful thing,” said Gary Karczewski, 65, a Chicago cabbie who inherited his medallion from his father 28 years ago and earned enough to purchase two homes and help send his two daughters to college by driving the equivalent of 80 times around the world. “My hope was to wind down soon and give whatever I could sell the medallion for to my mother. But I am not confident there’s a market now.”

    In Chicago, which has the country’s second biggest fleet with roughly 7,000 taxis, the median sale price for a medallion hovered around $70,000 in 2007 before reaching a median sales peak of $357,000 in late 2013.

    Since reaching that high point more than a year ago, the value of medallions in the Windy City have sharply declined and sales have ground to a near halt—with the city recording only seven medallion transfers in the first quarter of 2015—as the median sale price fell to about $270,000.

    The steady slide, which also is on display in New York, Philadelphia, Boston and elsewhere, has left many owner-operators and big fleet managers pessimistic about their once prized assets.

    Cabbies around the country complain that drivers for services like Uber, which use a smartphone app to connect riders with freelancers using their own vehicles, are disrupting the market and playing with an unfair advantage.

    Medallion owners also grumble that rideshare services in many markets aren’t subject to the same rules of the road. Uber’s contract drivers don’t face as stringent vehicle inspections, their drivers aren’t required to obtain a chauffeurs license, and they can adjust their fares based on demand.
    Taxi medallion values are plummeting in big U.S. cities

    The changing landscape has been put into stark relief by the diminishing value of the taxi medallion in once plum markets like New York, where in recent years they proved to offer a better return on investment than gold, oil and real estate.

    As a result of the booming value, the vast majority of medallions in big metros like New York and Chicago were gobbled up over the last several decades by investors and companies that rent the medallions to drivers.

    But times are changing. The upstart Uber, which has a reported valuation of $50 billion, collected more than $750 million in just New York City during its first four years of business there. Investor Carl Icahn announced on Friday that he was making a $100 million investment in Uber rival Lyft, calling the company a “tremendous bargain.”

    “What I think has happened is that competition for consumers has not caused a drop in medallion prices, because medallion values in no way are tied to the riding public,” said Uber global policy director Corey Owens. “What’s happened is that drivers have found they have better opportunities.”

    Earlier this month, the Philadelphia Parking Authority, which regulates the city’s taxi industry, had sold newly-created medallions for wheel-chair accessible taxis for $80,000 each. The bargain price came after the authority put the medallions on the market last fall, with an initial asking price of $475,000, but received no bids.

    In New York, taxi mogul Evgeny Friedman is locked in a court battle with Citibank, to whom he owes some $31 million after some medallion loans matured.

    Citibank is looking to seize 87 of Freidman’s 900 medallions in New York, which has seen medallion prices drop to about $870,000 last fall from a peak of about $1.2 million last spring. Freidman, the biggest medallion owner in the USA, also owns fleets in Boston, Chicago, New Orleans, and Philadelphia.

    In an April letter to creditors, New York taxi commission officials and other stakeholders, Freidman’s attorney, Brett Berman, called on industry regulators and medallion lenders to restructure and extend loans for his client and reform the industry.

    “If you want to ensure that medallion industry nationwide continues to operate, if you want to have services available to riders that don’t have iPhones, if you want to have drivers that are vetted, then there’s going to have to be a major change nationwide and city-by-city in terms of how they’re going about enforcing the rules,” said Ronn Torossian, a spokesman for Freidman.

    Even in Nevada, where the taxi industry has successfully fought off attempts by Uber to establish a beachhead in recent years, there are signs that government resistance to rideshare services is softening. Last week, the Nevada Senate approved legislation that would create regulations that would allow people to hail a ride using a smartphone.

    There are other signs that medallion industry’s vitality is on unsteady footing.

    Earlier this month, Medallion Financial Group—one of the country’s largest creditors to medallion owners—reported in its financial disclosures that nearly 4.1% of its loans were late 31 days or more in the first three months of 2015, up from 2.2% in the previous quarter.

    Charles Goodbar, a Chicago attorney who helps secure loans for medallion owners, said that financing has all but dried up. At the same time, new regulations, as well competition from ridesharing services, has reduced how much fleet owners in Chicago and elsewhere can lease their vehicles to cabbies.

    “There’s zero market,” said Goodbar, who also owns 59 medallions. “In my case, a buyer would have to come to the table with about $220,000 in cash per medallion, because there isn’t any financing available.”
    An UBER application is shown as cars drive by in Washington,

    An UBER application is shown as cars drive by in Washington, DC on March 25, 2015. (Photo: ANDREW CABALLERO-REYNOLDS, AFP/Getty Images)

    Ancillary industries are also feeling the pain.

    Carriage News, a New England industry newsletter closed shop in March, as medallion financing agencies slowed issuing loans, making advertising unnecessary.

    “The demise of Carriage News can be laid directly at the feet of the TNCs [transportation network companies] and the do-nothing politicians who allow these ... operations to continue to erode the taxi industry,” publisher Bob Keeley wrote in a front-page editorial announcing the 45-year-old publication’s demise.

    The taxi industry isn’t going out without a fight.

    In New York and Chicago, the industry has backed efforts for a universal hailing app in a bid to compete with rideshare outfits for riders that prefer the convenience of finding a ride with a couple of taps on their smartphone.

    And the trade association Taxicab, Limousine and Paratransit Association (TLPA) has launched a vigorous media nationwide campaign called “Who’s Driving You?” in an attempt to raise questions about Uber and other ridesharing companies safety record. The TLPA maintains a long list of alleged crimes and other embarrassing incidents by Uber drivers and drivers for other ridesharing outfits.

    After the latest high-profile incident last month in Houston, an alleged sexual assault by an Uber driver, the company faced an ultimatum from Mayor Annise Parker to tighten its oversight of drivers or face expulsion from the city. The company quickly responded to the city with a memo detailing how it would it planned to bolster vetting and dismiss drivers that aren’t registered

    In New York, the Taxi and Limousine Commission is weighing a proposal that would create an agency that oversee the implementation of smartphone apps used in the taxi industry.

    Under the proposal, the smartphone app operators would be required to approval before modifying their apps or face fines—a regulation that a powerful coalition of Silicon Valley companies told New York City Mayor Bill de Blasio would stifle innovation.

    “While we do not develop software for transportation providers, we are gravely concerned by the unprecedented decision to subject software available around the world to pre-release review by a city agency,” wrote the Internet Association, the tech coalition that includes Facebook, Google and Twitter.

    While more regulation on ridesharing companies may be inevitable, many medallion owners say that their best days are now in the rearview mirror.

    “It’s now become a race to the bottom,” said Karczewski, the Chicago medallion owner. “I’m at the end of my career, but guys who have a lot of skin in the game...What are they going to do?”

    #taxi #usa #uber #disruption

  • The Pixies. Festival Les Eurockéennes. Belfort. Juillet 2004
    http://www.larevuedesressources.org/the-pixies-festival-les-eurockeennes-belfort-juillet-2004,2844

    Le 25 avril 1992, au Commodore Ballroom de Vancouver, les Pixies, formation originaire de Boston, donne leur dernier concert. Ils quittent la scène avant de connaître l’immense gloire qui leur était promise : de la bouche d’oracles aussi prestigieux que David Bowie, Robert Smith des Cure, Kurt Cobain de Nirvana, Bono de U2. Le 13 avril 2004, au Fine Line Music Cafe de Minneapolis, un groupe du nom de Pixies, comprenant les mêmes membres que la formation précédente, monte sur scène, confirmant (...)

    #Larsens_-_Grégory_Hosteins

    / #France, #Musiques_populaires_contemporaines_et_actuelles, #Photographie, (...)

    #Image

  • Edward Said’s Son, Wadie Said, Changing Terrorism Prosecutions

    Law professor Wadie Said, in a new book, delves into the ways unwarranted terrorism cases have eroded the rule of law.

    https://firstlook.org/theintercept/2015/07/11/edward-saids-son-is-trying-to-change-terrorism-prosecutions

    “I really absorbed from my father the idea of standing up for people who were persecuted or otherwise down-and-out, and wanted to apply that lesson in a different way, hence my initial decision to become a public defender,” Said says in an interview. “I was fortunate enough to start my career working on a high-profile prosecution like that with political overtones, and I came to the belief that it is always important to try and get the client’s message across, especially given how the overwhelming official hostility towards anyone with the status of terrorism defendant can subvert the legal process.”

    The judicial fearmongering is perhaps best encapsulated by a 2013 appellate ruling in the case of Tarek Mehanna, a Boston-area man convicted of material support for terrorism. Mehanna was not actually accused of planning any violent act. The terrorism charges were instead based primarily on an accusation that he had translated ideological materials from Arabic to English and posted them online.

    In his ruling upholding Mehanna’s 17-year sentence, Judge Bruce Selya wrote, with considerable rhetorical excess, “Terrorism is the modern-day equivalent of the bubonic plague: it is an existential threat,” and he added that terrorism defendants, even ostensibly non-violent ones like Mehanna, should expect the posture of the courts toward them “will be fierce.”

    Wadie Said’s critical view of these sorts of cases was shaped by his father’s scholarship, as well as his own legal studies. “My father’s books obviously had a deep impact on me, as I learned how negative stereotypes affecting whole regions, cultures, languages and religious practices of anyone who could be considered part of the Muslim world could be very overwhelming,” Said says. “Once these stereotypes migrated to the realm of criminal prosecution, I felt I should try my best to counteract and dispel them in the legal field, particularly in cases where the government wanted to put people in prison for non-violent political activism, charity and other forms of solidarity with oppressed people around the globe.”

    Said has written a new book, Crimes of Terror: The Legal and Political Implications of Federal Terrorism Prosecutions, which argues that “the mentality that we are in a nebulous and continuous war on terror” has led to overzealous and unwarranted terrorism prosecutions, while eroding key aspects of the rule of law. “The excesses of the past, including the use of agents provocateurs, racial profiling and mass infiltration by informants, have all been quietly revived under the banner of fighting this ill-defined threat,” Said told The Intercept.

    Since 9/11, the U.S. government has pursued extraordinary legal (as well as extralegal) efforts to combat terrorism, and in doing so has expanded the “terrorist” label far beyond its previous connotations. Said argues that measures taken by the courts have created an effective “terrorist exception” to previously existing legal standards. Crimes of Terror examines the way in which this exception has altered normal law enforcement and judicial practices at every stage of the legal cycle, from initial investigation and evidence gathering, to trial, and finally to sentencing and incarceration.

    #Wadie_Said #Edward_Said #terrorisme #justice #US #Proche-Orient #Palestine #Hamas #Israël #dip

  • A propos des Etats-Unis et des mouvements sociaux : entretien avec Noam (...) - autrefutur.net
    http://www.autrefutur.net/A-propos-des-Etats-Unis-et-des

    Cet entretien que Noam Chomsky nous a récemment accordé à Boston est une partie d’une enquête plus générale sur les mouvements sociaux et militants aux États-Unis, menée sur la côte Est des États-Unis ces derniers mois, de Baltimore à Boston, en passant par Philadelphie et New York. La suite sera publiée prochainement.

    • Entretien passionnant. Ce programme néo-libéral en cours de réalisation partout et que les médias ont baptisé globalisation , est d’évidence soutenu par le socialisme-libéral, ces « socialistes » ont choisi ce nouveau « réalisme socialiste. »

      Ce que Chomsky survole : disparition des démocrates américains, métamorphose des républicains, son évaluation de Clinton, tout cela parait s’appliquer à nos politiciens actuels et à leurs rapports hiérarchiques avec les puissances financières.
      En face de ce mouvement de domination financière qui a pris toute son ampleur, on constate le sectarisme de diverses gauches, écolo(s) et multiples minorités incapables de s’unir Seule particularité américaine : le fondamentalisme religieux. Et en Europe ? Les nationalismes ? Le lien véritable entre les occidentaux serait : l’informatique favorisant la puissance numérique de la finance ?
      On savait tout ça mais l’analyse de Chomsky est claire...

  • A propos des Etats-Unis et des mouvements sociaux : entretien avec Noam Chomsky
    http://www.autrefutur.net/A-propos-des-Etats-Unis-et-des

    Cet entretien que Noam Chomsky nous a récemment accordé à Boston est une partie d’une enquête plus générale sur les mouvements sociaux et militants aux États-Unis, menée sur la côte Est des États-Unis ces derniers mois, de Baltimore à Boston, en passant par Philadelphie et New York. La suite sera publiée prochainement. (...) Source : autrefutur.net

    • A cette époque [début du 19e siècle], le vote était réservé aux hommes blancs dotés de propriété.

      Il y a une tendance à gauche, de manière générale, à devenir extrêmement sectaire, à s’engager pour un ensemble déterminé de croyances ou de buts et à dénigrer tous ceux qui sont deux millimètres à côté.

  • Pourquoi le tueur de Charleston peut être qualifié de terroriste
    http://www.rtbf.be/info/medias/detail_pourquoi-le-tueur-de-charleston-pourrait-etre-qualifie-de-terroriste?id=

    La comparaison avec les qualificatifs utilisés dans le cadre des attentats islamistes de Boston (trois morts) à l’égard des Frères Tsarnaev revient souvent. On voit circuler, à l’appui de cette théorie, différents montages mettant en parallèle des titres de presse ou de photos d’arrestations et autres, qui toutes donnent le sentiment que les suspects blancs et non musulmans sont mieux traités que les Noirs et les musulmans.

    C’est un exercice difficile que de tenter de s’adresser de manière claire à un lectorat et des auditeurs plutôt classe moyenne « blanche »... D’autant plus qu’il s’agit de prendre position, ce que nos graaaands médias n’aiment pas, ça fait fuire l’annonceur. Du coup la suite, c’est...

    Est-ce vrai ou faux ? Est-ce constat exagéré ? Difficile de répondre à cette question de manière tranchée. Mais ce qui est intéressant, c’est ce que cela révèle du climat ambiant aux Etats-Unis. Et par extension, chez nous.

  • La pathologie de la riche famille blanche (Chris Hedges) | Le Partage
    http://partage-le.com/2015/05/la-pathologie-de-la-riche-famille-blanche-chris-hedges

    En intégrant à 10 ans un internat en Nouvelle-Angleterre, en tant que boursier, j’ai été contraint à étudier la pathologie des riches familles blanches. Ce n’est pas une expérience que je recommanderais. Des années plus tard, j’ai choisi d’emménager dans le quartier de Roxbury à Boston. J’étais alors étudiant séminariste. Je vivais juste en face de l’une des plus pauvres cités de la ville, et je me suis occupé d’une petite église dans le centre-ville pendant presque trois ans. J’éprouvais déjà un profond dégoût pour les familles riches et blanches, et cela a considérablement augmenté lorsque j’ai vu ce qu’ils faisaient aux dépossédés. Après mon enfance et les expériences que j’ai vécues à Roxbury, je suis parvenu à la conclusion que les blancs riches étaient des sociopathes.

    La misère et l’effondrement de la vie de famille et communautaire à Roxbury ne sont pas causées par une pathologie inhérente à la famille noire. Les riches qui traitaient les pauvres comme des déchets humains étaient la cause des problèmes. Les couches de racisme institutionnalisé — les tribunaux, les écoles, la police, les officiers de probation, les banques, l’accès facilité à la drogue, le chômage et le sous-emploi endémiques, l’effondrement des infrastructures et le système carcéral — servaient à s’assurer que les pauvres restent pauvres. La consommation de drogue, le crime et les familles en désintégration sont le résultat de la pauvreté, pas de l’ethnie. Les blancs pauvres adoptent les mêmes comportements. Retirez l’opportunité, inspirez le désespoir et la détresse, et voilà ce que vous obtenez. Mais c’est quelque chose que les riches familles blanches ne veulent pas que les gens sachent. Si cela se savait, les riches devraient alors en endosser la responsabilité.

    #inégalités #racisme

  • La peine de mort, une punition adéquate pour Tsarnaev
    AFP / 15 mai 2015
    http://www.romandie.com/news/La-peine-de-mort-une-punition-adequate-pour-Tsarnaev/593912.rom

    Washington - La peine de mort est une punition adéquate pour Djokhar Tsarnaev, l’auteur des attentats du marathon de Boston, dans le nord-est des Etats-Unis, a estimé vendredi la ministre américaine de la Justice, Loretta Lynch.

    Nous savons trop bien qu’aucun verdict ne guérira jamais les âmes de ceux qui ont perdu leurs proches ni les corps, ni les esprits de ceux qui ont subi des blessures à vie du fait de ces actes lâches. Mais le châtiment suprême est une punition adéquate pour ce crime odieux, a déclaré la ministre dans un communiqué, peu après le verdict de peine capitale rendu par un jury populaire.

    Nous espérons que la fin de ce procès apportera une certaine forme d’apaisement aux victimes et à leurs familles, a ajouté la ministre, rappelant que Dzhokhar Tsarnaev avait froidement et brutalement blessé des centaines d’Américains et pris la vie de trois personnes.

    Le prédécesseur de Mme Lynch, Eric Holder, avait requis la peine capitale fédérale dans un Etat, le Massachusetts (nord-est), qui a aboli la peine de mort.

    Si ses avocats font appel et si la sentence est ensuite confirmée, Djokhar Tsarnaev, 21 ans, serait le quatrième exécuté au niveau fédéral depuis le rétablissement de la peine de mort en 1976.

  • Danny Mekonnen of Debo Band previews this weekend’s #Aputumpu_Festival in #Boston
    http://africasacountry.com/danny-mekonnen-of-debo-band-gives-us-a-run-down-of-the-aputumpu-fes

    To kick off this weekend’s Aputumpu Festival in Boston, Danny Mekonnen from Debo Band gives us a preview of what people can expect to see from the city’s vibrant international #MUSIC community. Debo.....

    #Events #festivals