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  • Cip- Idf - SE DÉFENDRE contre les agressions sexuelles et...
    https://www.facebook.com/CipIdf/posts/1250818395081685?__tn__=K-R

    SE DÉFENDRE contre les agressions sexuelles et sexistes.
    Y A DU BOULOT !
    Présentation de la commission sorcières de la CIP-IDF à l’attention des militant.e.s, sympathisant.e.s et autres concerné.e.s
    Cet hiver 2018/19, une réunion a été proposée au sein de la CIP-IDF pour parler des problèmes de violences sexistes et sexuelles au sein du mouvement des intermittent.e.s et précaires. Certain.e.s militant.e.s ont annoncé ne plus vouloir lutter aux côtés d’agresseurs et de leurs défenseur.ses. Pourquoi les agressé.e.s devraient-ils/elles toujours s’effacer et laisser la place aux agresseur.ses ?
    Lors de cette réunion, une femme membre de la CIP a témoigné d’un viol qu’elle a subi en 2014. L’agresseur et ses défenseur.se.s – participant.e.s au mouvement – n’ayant pas été convié.e.s, la victime a pu s’exprimer avec un maximum de liberté.
    Ce témoignage a soulevé beaucoup de questions, personnelles et collectives, sur nos implications et nos aveuglements, sur ce que nous avions vécu, sur ce que chacun.e pouvait ou devait porter, sur la domination sexiste et autoritaire. S’affirmait ainsi la volonté d’un engagement féministe/antisexiste plus assumé au sein de la CIP. Les discussions ont abouti à la nécessité qu’une commission travaille sur les violences sexistes et sexuelles dans les milieux artistique et militant.
    Depuis janvier, cette commission qui a adopté le principe fondamental de garder une bienveillance et de l’empathie à chaque étape se réunit sur :
    – La réception de la parole de la/des victime.s et des personnes touchées de près, ainsi que de ce que cela implique pour les personnes qui reçoivent cette parole. Dans un contexte où la parole se libère peu à peu – et peu à peu, en l’occurrence, ce ne sera jamais assez –, le terme de « viol » n’est admis que dans une acception extrêmement restreinte, qui ne permet pas aux victimes d’être entendues pleinement. Le sujet peut réveiller du vécu, des projections personnelles intimes, en tant qu’agresseur.se ou agressé.e, amenant parfois beaucoup de violence dans les réactions et les échanges à ce sujet. Ces sujets cristallisent des positions divergentes, des tensions et des incompréhensions qu’il faut prendre en compte.
    – Notre propre fonctionnement. Au sein de la CIP comme de tout autre groupe, pourquoi ne savons-nous pas empêcher les comportements violents ? Pourquoi refusons-nous de voir, négligeons-nous de réagir, acceptons-nous sans prendre conscience du risque ? Comment intériorisons-nous ces comportements sexistes et autoritaires ? Quelle est l’implication collective et individuelle de chacun.e dans les réseaux de complicité ? Comment interroger/déconstruire nos fonctionnements collectifs et individuels ? Comment prévenir un processus d’emprise, d’intimidation, sur soi-même ou autrui, et ne plus permettre la mise en place de telles dominations ?
    – Les moyens d’action collectifs et individuels. Comment relancer la lutte sereinement et de façon sécurisante pour tou.te.s ? Comment éviter d’autres victimes potentielles ? Comment signaler et prévenir des comportements violents : que peut-on « se permettre » de dire, de faire ? Comment dire, réagir, agir, être entendu.e ? Que faire de l’agresseur et de ses défenseur.se.s ? Qu’en est-il de l’implication au quotidien, des liens avec des « compagnons » de lutte ou de travail, des liens d’amitié ? Comment y faire face ? Avec qui accepte-t-on de lutter ?
    Exclure ces agresseurs, c’est prendre le risque de les renvoyer à des personnes ou des groupes qui ne savent pas ce qu’ils sont. On ne peut pas les exclure de tout mais on ne luttera/s’organisera plus avec eux.
    L’objectif de la commission sorcières est de s’ouvrir à d’autres et d’élargir ses champs de réflexion et d’action sur ces sujets.
    Pour l’instant, la CIP-IDF a décidé :
    – la désinscription de l’agresseur initialement évoqué, ainsi que des salarié.e.s de la compagnie de théâtre dans laquelle il travaille et qui le soutiennent, de la liste mail qui réunit les membres des différentes commissions composant la CIP. La réflexion ne pouvait se mener sereinement sous la pression de l’agresseur et de ses collègues niant la gravité des faits au point de pousser hors de leur compagnie toutes personnes ayant une parole dissonante ;
    – d’essayer de mettre en place une « veille anti-relous » lors des AG et actions où la CIP est présente, avec une prise de parole préventive au début et une vigilance en cours de route ;
    – d’entretenir un lien avec le collectif La Permanence, qui dénonce les violences sexistes, sexuelles et racistes dans le milieu de la danse afin d’« assurer une vigilance contre les discriminations dans le milieu chorégraphique ».
    Travailler sur cette question et gérer ce genre de situation est délicat et demande du temps. L’agression à l’origine de la création de cette commission continue de nous paralyser aussi bien dans la réflexion que dans l’action. Il nous semble indispensable de chercher des réponses adéquates et d’expérimenter des méthodologies car il y a des dégâts à éviter.
    Qu’est ce qu’on fait quand, pour un viol, il n’y a ni plainte, ni jugement, ni réparation ? Quand on est dans l’incapacité, parce que peu nombreux, d’assurer un service de sécurité, ou tout au plus de faire de la prévention lors des actions collectives ?
    Oui, on n’a pas de réponse. Mais personne n’en a. On n’est ni juge ni flic. Qu’est-ce qui reste ?
    Plutôt que l’impunité, il va falloir inventer... même si ce ne sont que des bricolages.
    Dans la défense militante, il faudra inclure l’autoéducation, des agresseurs et de tous et toutes, qu’ils trouvent eux-mêmes des solutions à leur masculinité toxique, qu’ils se cassent d’eux-mêmes quand ils empêchent les autres d’être là.
    Ou bien aller leur dire direct pour assumer la situation conflictuelle, leur demander : « Qu’est-ce que tu proposes ? »
    Et s’ils restent, on fait quoi ? Voilà toute la question, qu’est ce qu’on assume comme point de rupture ?
    C’est notre limite. Et là commence l’objet de la commission sorcières.
    Certes, la CIP a plutôt coutume de parler des droits sociaux mais le patriarcat fait partie des outils primordiaux du capitalisme, autant que la précarité et le chômage. Il est l’une des oppressions les plus ancrées, et donc considérées comme « usuelles ». Il s’agit maintenant d’inclure réellement les revendications intersectionnelles à la convergence des luttes.
    Il reste encore beaucoup à faire pour construire des espaces de travail et militants sereins, à la CIP comme ailleurs. Nous voulons participer à cette construction afin que chacun.e aiguise son regard et refuse les comportements sexistes, racistes, classistes et autoritaires, jusqu’à ce que les normes changent et que les rapports de pouvoir et de dominations disparaissent.
    Comme chacun.e doit se décoloniser, chacun.e.s devra se dépatriarcaliser. Un nouveau mot à notre dictionnaire.
    En attendant,
    la commission sorcières invite toute personne à se questionner sur son comportement possiblement sexiste ou autoritaire, ainsi que sur l’acceptation de cette norme dominatrice. Elle invite également les personnes mises en cause à avoir la bonne idée de se mettre en retrait d’elles-mêmes dans les actions collectives, par un mouvement d’autogestion salutaire pour autrui !
    Commission sorcière de la coordination des Intermittents et précaires - dimanche 16 juin 2019

    #sorcières

  • Lancement aujourd’hui de la nouvelle maquette d’Orient XXI (@orientxxi, #shameless_autopromo donc) :
    https://orientxxi.info

    Évidemment c’est du pur #SPIP, et un aspect était d’assurer la continuité sans douleur avec les 2000 articles déjà publiés sur ce magazine. Boulot graphique affiné avec @diala. Travail sur la structure éditoriale avec Michel Raffoul.

    Notre premier axe a été de travailler la lisibilité des pages d’articles. Les articles d’Orient XXI étant longs, c’est l’aspect primordial de la maquette. J’ai choisi la police Lora, que je trouve très lisible à l’écran, avec une certaine légèreté dans le gris typographique :
    https://fonts.google.com/specimen/Lora
    Avec un critère important : une italique joliment dessinée, clairement différenciée, et très lisible.

    Pour faire le contraste, les éléments de navigation du site utilisent la police Raleway de The League of Movable Type :
    https://www.theleagueofmoveabletype.com/raleway
    utilisée en capitales, et en jouant sur une opposition marquée entre une version très grasse (black) et une version plutôt maigre (regular).

    Pour la maquette du texte, le choix désormais classique d’une colonne unique, au maximum 700 pixels de large, et un corps de texte courant assez massif (environ 21px sur grand écran). L’idée étant, encore une fois, de privilégier le confort de lecture de textes longs. (Références : Medium.com, le mode « Lecteur » de Safari, et lecture Zen du Monde.)

    Parmi les petites astuces dans les articles :
    – les notes de bas de page s’affichent en colonne de droite quand on clique sur le numéro d’appel de note,
    – un calcul un peu rigolo pour insérer à l’intérieur du corps du texte un bandeau d’inscription à la newsletter,
    – les liens hypertexte vers l’extérieur ont un graphisme plus nettement différencié des liens internes,
    – la maquette des intitulés des images, en dehors de la colonne de texte (parfois à côté de l’image, parfois sous l’image quand elle-même dépasse de la colonne de texte).

    Autre aspect important sur les pages d’article : l’entrée de page est travaillée pour introduire rapidement la lecture : titre, chapeau, chemin de fer, boutons de partage, tout ça massif mais « above the fold ».

    L’idée est de donner une impression de magazine, et non de quotidien. Ce qui donne des choix graphiques et tygraphiques forcément différents.

    Pour le bandeau de navigation de haut de page :
    – refonte du logo (l’emblème rond n’est pas de moi),
    – petit jeu du menu qui se « décroche » en version plus compacte, et qui redevient visible quand on scroll vers le haut (désormais classique, mais efficace je trouve),
    – menu de navigation dont deux éléments ont un sous-menu. Ce menu passe dans le hamburger sur petit écran et sur système qui ne gère pas le survol).

    Au niveau de la structuration du site, très gros changement : la structure par rubriques est remplacée par une structure thématique et par pays. Cela repose certes sur les mots-clés de SPIP, mais les « thèmes » et les « continents » ne sont ni des mots-clés SPIP ni des groupes de mots-clés :
    https://orientxxi.info/outils/selections/les-pays/pays-du-levant,2316
    Ce qui permet à la fois des thémes qui se croisent, et une sorte de fil d’ariane sur les mots-clés un peu plus profond qu’avec l’outil classique de SPIP (par exemple : Pays > Pays du Golfe > Bahreïn) tout en réutilisant la thématisation manuelle des 2000 articles déjà publiés :
    https://orientxxi.info/fr/bahrein

    La page d’accueil essaie de mettre en avant plus de contenu, avec des calculs un peu sympas pour savoir quels grands thèmes mettre en avant en fonction de l’actualité des publications.

    Systématisation de l’utilisation de mon plugin « Centre d’intérêt d’images » :
    https://www.paris-beyrouth.org/Plugin-centre_image
    qui permet d’indiquer directement dans l’espace privé le point « central » d’une image et de faire plein de recadrages différents sans couper n’importe comment.

    Toujours sur la page d’accueil, une sorte de « player vidéo » qui présente toutes les vidéos directement là, sans changer de page. Assez rigolo à faire.

    Travail sur les pages d’auteurs, avec autant que possible utilisation de photos des auteurs :
    https://orientxxi.info/fr/auteur/alain-gresh

    La récupération du flux Seenthis d’@OrientXXI est toujours là :
    https://orientxxi.info/au-fil-du-web
    qui permet de publier un suivi d’actualité de manière vraiment simple.

    On conserve également mon outil qui permet d’animer simplement des illustrations :
    https://orientxxi.info/va-comprendre/pourquoi-les-etats-unis-cessent-ils-de-financer-l-agence-des-nations-uni

    Converser également cette possibilité, largement utilisée sur les articles historiques du site, d’installer de grandes images en haut de page, avec un jeu de dégradé, ce qui donne un aspect très « magazine » :
    https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/le-canal-de-suez-un-enjeu-toujours-actuel,2557

  • Appel des 100 : « Ensemble, favoriser l’irruption citoyenne pour élaborer l’alternative »
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/11694-appel-des-100-ensemble-favoriser-l-irruption-citoyenne-pour-elabore

    Réveillez vous ! Sortez du mode « Zombie » Métro, Boulot, Dodo, donnez du sens à votre vie ! Soyez enfin acteur et non plus seulement spectateur…

    Le 1er mai, a été rendu public « l’Appel des 100 ». Prenant acte du contraste entre une mobilisation sociale et citoyenne en phase ascendante (mobilisations syndicales et jeunes dans l’unité contre la loi Travail, Nuits Debout,…) et l’absence d’un vrai débat d’alternative à gauche, des personnalités, intellectuel(le)s, syndicalistes, acteurs et actrices des mouvements associatif et altermondialiste, du monde de la culture, et des élu(e)s et responsables politiques y affirment leur volonté de converger et de s’associer pour rechercher une issue favorable pour 2017 et après.

    Cet appel entend les débats stratégiques qui traversent la gauche à l’orée des (...)

  • Boulot boulot : une Google Map des délégations pour le Secours catholique :
    http://paris.secours-catholique.org/?page=trouver-national
    dans une iframe sur le site national (je n’ai pas fait le site national) :
    http://www.secours-catholique.org/nous-connaitre/notre-reseau/notre-reseau-en-france,009.html

    Caractéristiques habituelles :
    – c’est du #SPIP,
    – les petites icônes colorées sont colorées avec les filtres graphiques de SPIP, selon la couleur de rubrique (plugin « Couleur de rubrique ») de chaque délégation,
    – côté javascript, mon petit truc rigolo qui « décale » les points sur la carte, selon le niveau de zoom, pour éviter que deux points (ou plus) ne se superposent ou se confondent.

  • Boulot boulot : je viens de mettre en ligne la nouvelle-nouvelle version du site du musée d’Art contemporain du Val-de-Marne :
    http://www.macval.fr
    On avait déjà livré la nouvelle version il y a quelques mois, mais cette fois j’ai tout refait en #responsive_web_design.

    Quelques remarques :
    – c’est du SPIP, et avec mon plugin « CSS imbriqués », c’est du bonheur ; le pseudo-style « -spip-clear : fix », qui permet de déclarer des « auto-clear » sur n’importe quel style, est vraiment pratique, puisqu’il est particulièrement adapté aux media queries (alors qu’un style qu’on baptiserait « .clearfix » ou « .nettoyeur », c’est pas gagné qu’il nettoie ou qu’il nettoie pas selon la largeur de l’écran) ;
    – c’est certes agréable à faire, mais c’est du boulot et ça prend beaucoup du temps ; intégré directement au budget initial, ça peut plomber assez nettement la facture d’un développement de site ;
    – il faut un assez bon niveau de maîtrise des CSS (positions, flotteurs, etc.).

    Les deux derniers points expliquent largement le succès du Responsive Web Design chez les professionnels de la profession : si on en cause tellement, et si tout le monde répète que c’est comme ça (et pas autrement) qu’il faut faire, c’est largement lié à ça : ça représente des journées entières de développement à facturer, et ça permet à nouveau d’établir un clivage niveau compétences. Je dis pas que c’est pas épatant, le Responsive Web Design (la preuve, j’en fais), mais comme toujours quand quelque chose devient une « évidence » sans laquelle on n’est pas censé pouvoir de site Web, il y a aussi de mauvaises raisons.

    • Félicitations. Très beau boulot, très fin et propre. Les « audaces » de mise en page (parcours) sont fort réussies et bien déclinées en .petit-ecran…
      Je profite de ce commentaire pour une question : où puis-je me renseigner sur les meilleurs moyens d’organiser un rubriquage avec #spip sur des sites de cette ampleur ? Comment faire pour gérer des types de contenus différents. En bref : où trouver de l’info spip pour l’organisation de gros projets ? Voici belle lurette que j’ai cessé d’utiliser Spip sur de telss projets (passé à Django ; le côté sur-mesure d’un framework est tellement attirant…) mais j’aimerais bien m’y remettre. D’autant plus depuis #spip-3. Merci de la réponse.

    • Bien, le design. Je me disais justement qu’il fallait que je passe aux media queries, pour la prochaine mouture du site de l’entreprise qui m’emploie.

      Et à propos de la conclusion, comme disait un grand philosophe,

      Ce qui nous ramène à la justification habituelle de l’application stricte et rigide des normes : interdire l’accès aux nouveaux entrants en affichant un alibi de qualité.

       :-)