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  • Les #Gilets_Jaunes face à une justice d’exception

    https://www.franceinter.fr/emissions/comme-un-bruit-qui-court/comme-un-bruit-qui-court-15-juin-2019

    Superbe émission, je recommande chaudement

    Depuis le début du mouvement, près de 2 000 Gilets Jaunes ont été condamnés par la justice et 40% d’entre eux ont écopés de peines de prison ferme. Une sévérité inédite pour des prévenus au casier bien souvent vierge.
    Manifestation Gilet Jaune à Besançon, Bourgogne Franche-Comté.
    Manifestation Gilet Jaune à Besançon, Bourgogne Franche-Comté. © Radio France / Sylvain Prégaldiny

    Qu’elle soit policière, judiciaire ou administrative, la répression qui touche le mouvement des Gilets Jaunes est d’une ampleur inédite. Moins visible que les violences policières, le traitement judiciaire réservé à ceux qui se sont retrouvés, bien souvent pour la première fois, devant les tribunaux marque une volonté affichée de « faire des exemples ».

    Car si les magistrats sont indépendants, les consignes de fermeté du gouvernement ont largement été suivies : 40% des Gilets jaunes déférés devant la justice, la plupart du temps au cours de procédures expéditives de comparutions immédiates, ont écopés de peines de prison ferme (soit 800 personnes, selon les chiffres du parquet communiqués fin mars 2019), et 313 mandats de dépôts ont été prononcés, pour des peines qui, selon les dispositions prévues par le Code pénal, seraient normalement aménagées. Ce qui conduit le Syndicat des Avocats de France (SAF) à dénoncer une justice d’exception, devenue le bras armé du maintien de l’ordre.

    À Besançon, Frédéric Vuillaume et sa famille ont subi un véritable acharnement, multipliant gardes à vue, perquisition, contrôle judiciaire et prison ferme. Militant de longue date, Fréderic est l’un des piliers de la contestation à Besançon et participe au mouvement des Gilets jaunes depuis le début. Jamais il n’avait connu une telle répression auparavant.

    #gj #répression #violence_policière

  • On achève bien les rivières, par Alain-Claude Galtié
    http://www.eauxglacees.com/On-acheve-bien-les-rivieres-par

    En Bourgogne Sud, la petite cité de Saint Gengoux a totalement perdu la maîtrise de son eau en l’espace de trois générations. Abondante et gratuite depuis des siècles, l’eau du territoire, maltraitée, polluée, oubliée, est aujourd’hui vendue très cher par la Lyonnaise, qui déploie des traitements onéreux pour la rendre potable. Une extraordinaire enquête de terrain retrace l’histoire de ce saccage. Auparavant, ceci expliquant cela, les sources et les ruisseaux ont été saccagés. Le ruisseau principal, où (...)

    • Ah ça y est : ça les reprend d’installer un nouvel hypermarché pour un village d’à peine 1 000 habitants. J’ai vécu là pendant plus de vingt ans et je ne connaissais pas l’histoire du ruisseau de Nolanges.

      C’est exactement ce qui se passe à Saint Gengoux où même les crues centennales avaient été oubliées. C’est cette perte des savoir, cette perte de conscience et d’intérêt pour les biens communs et les richesses locales qui ont permis la relance et le développement d’un projet commercial en tous points étranger à l’économie de la cité. Sans aucune concertation, sans étude préalable, sans écoute des objections et des oppositions, un chantier risque de commencer demain pour installer un supermarché, un parking et une station-service sur un grand remblai occupant en totalité le lit (mineur et majeur) du ruisseau historique de la cité !

      Merci @marclaime de me conter la triste histoire d’une communauté qui n’a pas su préserver son eau. Quel gâchis !

    • Je pense que ce sont les décideurs c’est à dire les différentes municipalités qui se sont succédé depuis 50 ans qui sont les responsables d’une telle chienlit environnementale. Les salopards ! Ils ne paieront jamais assez cher leur mégalomanie et/ou leur compromission !